car rapace (pour Yves)

Carapace de glace
Tu erres tel le rapace
Carapace dans le coeur
A la recherche constante du bonheur
Carapace dans les yeux
Tu quêtes le mieux ?
Carapace invincible
Et tellement invisible.
Tu empiles les boucliers
Toujours ce besoin de te protéger.
Carapace cristalline irisée
Ta coquille est fragilisée
Par cette hésitation :
Briser ce mur du son…,
Exploser au soleil ses rayons
Monter en puissance cette passion
Déchiffrer les étoiles, capter leurs pulsions
Dans le ciel jouer à saute-moutons.
Tu ne dois pas hésiter
Arrête de te tourmenter
Laisse ton esprit reposer
Et ta tête tu vas relever.
Essuie sur ton front
Ce manque, ce doute,
Nettoie leurs gouttes.
Le même point tu dois garder
Cet horizon va changer.
Arrête de te retourner
Tu ne dois pas t’inquiéter.
Tout se met en place autour de toi
Regarde, tu es le Roi.
Que de soleils éclairés font une ronde,
Ils t encerclent en formidable farandole farfelue,
De leur lumière ils t’inondent,
Te souhaitant à l’infini, bienvenue.
Prends cette main tendue
Accepte, fais un pas vers l’inconnu…
Essaie, tu ne seras pas déçu !
Prends dans ta main
Entends ce refrain…
Captivante mélodie
Que celle de la vie.
Amour achevé
Amour enchaîné….
Mais sors de cette geôle,
Avant que la ne te frôle.
Mort de l’esprit
Torturé et meurtri…
Délicate et violente mélancolie
Qui cloisonne ton « autre lui » .
Sain de corps te voici
Tu oses relever le défi,
Tu es là, nimbé de lumière
Tu remontes le cours de ta rivière…
Ven 14 Mai 2004, 01:35 par à mon étoile sur L'amour en vrac

Premier baiser...

Mon premier baiser, c’était Didier. Le frère de ma meilleure copine. J’avais 12 ans, il en avait 15. J’étais super fière d’être la petite copine d’un "grand"...
Il avait une de ces petites motos qu’on faisait à l’époque, une Honda 50, rouge et rutilante timide
Il m’avait emmenée au célèbre bosquet des amoureux (il y en a sûrement un dans chaque région), il a gravé nos initiales enlacées sur un arbre déjà bien graffité (le pauvre) et là nous nous sommes embrassés... J’étais e de trouille, je ne savais pas du tout comment ça se passait euh timide aime
Toujours est-il que cette idylle a duré tout l’été ’71...
Les meilleures choses ont une fin et notre gentille histoire s’est finie sans heurt... Nous sommes restés amis et petit à petit, nous nous sommes perdus de vue...
18 ans plus tard, j’ai rencontré sa soeur. On ne s’était pas vues depuis bien longtemps et tout naturellement je lui demande des nouvelles de Didier... et là, toute triste elle m’a dit qu’il est d’un cancer du pancréas...
Souvent, j’ai pour lui une pensée émue. Il sera à jamais mon tout premier amour aime
Mar 11 Mai 2004, 17:57 par Mout sur La première fois

Suite à l'Avorton ....

à mon étoile a écrit:


Boire à grandes gorgées
Les petits plaisirs moments partagés
S’encenser des effluves épicées
Se fondre dans le décor calciné...


pfffff inspiration arrêtée nette, je sais pas pourquoi...
Bisous de moi
(...tiens, je re re-rime !!!)



Dévorer à pleine dent
Les minutes précieuses, les instants
Les mets délicats, les plats de géants
Se gorger avant de ressentir le brûlant...

Danser sur sa valse endiablée
Se laisser emporter par sa voix, envoutée
S’enivrer de ses rythmes saccadés
Avant de s’effondrer sur la piste, épuisée...

Voler au-delà des frontières du réel
Très loin, jusqu’à toucher le soleil
Fermer les yeux, déployer ses ailes
Puis s’écraser sur le sol au réveil...

Rêver plus fort
De monde meilleur, de vie en or
De folies, de rire, d’encore
Et se demander pour quoi tout ça est ...


A poursuivre.. dans une autre inspiration....
Mar 20 Avril 2004, 20:31 par la marquise de sade sur L'amour en vrac

Désirs...

Désirs
J’aurais voulu, avec mes mains,
Nous composer un long demain ;
J’aurais aimé, avec mon cœur,
Nous offrir une constellation de bonheur ;
J’aurais osé, avec ma conviction,
Nous octroyer une longue et belle Passion.

Passion.
Faire frémir ton corps,
D’interminables frissons.
Te jeter un sort
Et que ton âme, j’en prenne Possession.

Possession.
Te tenir par mon cœur,
A bout de souffle, rire.
Te choyer, te chérir,
Te porter en Vainqueur.

Vainqueur.
Te déclarer toi, le Seul et l’Unique,
En musique, symphonie fantastique.
Nous, les meilleurs accords du monde,
Puis, épuisés, les pires ennemis, Immondes.

Immonde.
Symphonie dramatique se consumant peu à peu,
Doucement remplacée… puis viennent des larmes de feu.
Petit à petit, ce goût amer, presque insipide et pathétique,
Laisse place à une lente, belle et Sarcastique….

Sarcastique.
Triste constat,
Je m’étais offerte à toi,
Entière soumise et puissante,
Regarde moi, ose ! Je suis incandescente.
J’ai brûlé dans ton âme,
J’ai crié, supplié, une seule arme,
Afin que cette douleur puisse cesser,
Enfin, taire en moi cet incendie ravageur,
Oublier mon âme meurtrie, blessée
L’abandonner à tous ces carnassiers du cœur.
J’ai vainement tenté,
Essayé de réconcilier,
Nos sentiments égarés,
Puis, dans ton long silence aux griffes acérées,
Tu m’as enfermée,
Murée vivante,
Non consentante.
Pourtant, j’ai imploré,
Que sur moi s’abatte ton jugement,
Pourtant, j’avoue, du verbe aimer,
Personne autour de nous n’était conscient,
De sa fougue, de sa puissance,
De son éloquence à la limite de l’impertinence…
Je croyais avoir trouvé mon reflet,
J’avais espéré qu’il nous conviendrait…
Ses contours fébrilement dessinés,
Nos deux mains ne semblaient qu’une à les tracer….

Maintenant, une longue tâche je dois exécuter,
De tous tes envoûtements, avec acharnement, méticuleusement :
Ton image, ta voix, ta chaleur, je dois les exorciser.

J’effleure le pire,
J’effeuille tes rires,
Ta voix je prends,
Ta chaleur, j’entends.
Tes délires, un moment… j’attends.
Puis, doucement,
Les range consciencieusement
Dans mon tiroir secrètement,
Tout au fond, bien gardés,
Ils resteront à jamais gravés...
Mar 20 Avril 2004, 14:33 par à mon étoile sur L'amour en vrac

Et si ...

Et si ... un nuage noir glissait devant tes yeux
Une peur qui engloutit mon âme
Un silence glacial, affreux
Un doute qui pourfend comme une lame.

Et si ... à la Camarde tu vendais ta vie
Si les Ténèbres devenaient tes jours
Ton corps devenir un esprit
Ton coeur arrêter le compte à rebours
Ton souvenir hanter mes nuits

Et si... je n’avais pas entendu tes cris
Dans ton enveloppe agonisante
Si tu n’avais pas écouté mes suppliques
Dans mes passions enivrantes
Si j’avais préféré te croire guéri
Si tu avais voulu que je te vois magnifique

Et si... sans me prévenir tu avais franchi le cap
Emporté par le dégoût des autres tu avais abandonné
T’étais laissé glisser dans les marais sombres
Et si ... je ne voulais pas que la te happe
Si je t’interdisais de fuir vers ce monde inexploré
Me condamner à ne plus être qu’une ombre
Ne plus être que ta tombe...
Lun 19 Avril 2004, 21:07 par la marquise de sade sur L'amour en vrac

une é_toile perdue

Où es-tu mon ami, mon secret?
Dans quel désert t’es-tu égaré?
Dans quel enfer te laisses-tu consummer?
Dans quelle mer t’es-tu immergé?

Où es-tu mon ami, mon secret?
Quand leur étendue vide me fait honte
Quand leur feu démoniaque me démonte
Quand des vagues de larmes m’inondent

Où es-tu mon ami, mon secret ?
Dans quelle grotte t’es-tu réfugié?
Dans quelle mélasse t’es-tu embourbé?
Dans quelle tristesse es-tu plongé?

Où es-tu mon ami, mon secret?
Quand la froideur de leur coeur de pierre m’atteint
Quand leur complot poisseux blêmit mon teint
Quand leur danse funèbre m’éteint

Où es-tu mon ami, mon secret
Dans quelle nuit t’es-tu perdu?
Dans quel cercueil t’es-tu étendu?
Dans quel moule t’es-tu fondu?

Où es-tu mon ami, mon secret?
Quand le soleil détourne sa face
Quand leur m’embrasse
Quand leur spectacle me glace

Où es-tu mon ami, mon amour?
Où sont tes mots qui me consolent?
Où sont tes silences qui otent les bémols?
Où sont tes mains qui m’e_frolent...



... TESMA...
Jeu 15 Avril 2004, 03:12 par la marquise de sade sur Amour internet

Le duel ...

Ta plastique de métal, que tu portes comme une arme
Te rend provocante, explosive de tant de charme.

Tes formidables obus me tiennent en respect,
Tandis que mes yeux visent ton décolleté.

D’un regard tu jauges cette faiblesses,
Qui apparait lorsque j’observe tes fesses.

Et Je prendrai bien tes jambes à mon cou
Puisque tu n’as pas l’air d’avoir peur du tout...

Deux bêtes fauves, on est dans l’arene,
Deux duelistes, comme dans un western,

Qui se regardent avant le coup fatal,
Que l’un des deux donnera pour ouvrir le bal.

Degaine ton corps, que je te matte à ,
Oui, montre toi, que je te mette à .
Mer 14 Avril 2004, 08:59 par PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses

Retour insipide...

Il fallu bien en parler un jour
Se rappeler, se souvenir
De tous ces détours
Illuminés par les rires…

Voilà trois ans,
Pas moins tentant
Que j’aimais…
T’admirais…

Echange de mots,
Echange de rêves,
Assassinat de sots,
Assassinat de trêves…

Il a bien fallu commencer
Un jour, trépasser.
Il aura bien fallu finir
Un jour, tout se dire.

Milles et une nuits
Sur le net à détruire
L’éducation de ma mère
Qu’elle avait mit tant de temps à faire naître…

Des dizaines,
Des centaines,
Des milliers,
De « je t’aime »…

Qu’il n’est pas bon d’être enfant
Qu’il ne vaut pas mieux d’être adulte…

Voilà deux ans,
Pas moins effrayants
Que l’on se regardait...
S’admirait…

Mélange de sens,
Mélange d’envie,
Parfum intense,
Parfum de vie…

Troquer les mots pour les rires,
Dealer les doctes pour frémir,
Vanter l’amour et le sexe
Briser nos tours, et tu te vexes…

Le temps passe,
Les corps s’échauffent
Les caresses se tassent
Et s’effacent…

Et d’une,
Et de deux,
Et de trois,
Encore cette fois…

Qu’il n’est pas bon d’être crédule
Qu’il ne vaut pas mieux d’être certain…

Voilà un an
Qu’il était temps
D’en finir…
De souffrir…

Les chemins se croisent
Nos regards se toisent
Nos mains se serrent
Et nous privent de nos serres…

Elle me raconte encore vos ébats,
Il te raconte toujours mes trépas,
Il a bien fallu tirer un trait
Et garder nos besoins au frais…

Les rêves sont s,
Nos espoirs ont eu torts…
Que peut-on faire
A part ne plus nous taire ?

06…
03...
4 Allée…
Des adresses effacées…

Qu’il est si agréable de se souvenir
Qu’il est encore plus doux de m’endormir…

On se brise,
On s’excite,
On se ,
Toujours plus fort…

Parfois on s’aime,
Souvent on se déteste…
Parfois on se sème,
Souvent on teste…

Un jour de mot doux,
Une nuit à se chercher des poux…
Un jour de dispute,
Une nuit à jouer sous nos huttes…

Qu’il est bien bon, de savoir qu’au fond…
Le net a des avantages, que l’on partage…
Qu’il est précieux de comprendre qu’au pieu …
Il faudra quand même mieux se regarder dans les yeux…
Mar 13 Avril 2004, 12:06 par Rose sur Amour internet

Dur ou Mou ?

Jean Guéhenno a écrit:
On ne pourrait pas vivre si on avait tout le coeur qu’il faut. On ne vit que parce qu’on est dur.


Il existe une phrase rejoignant celle ci, qui dit que on ne gagne rien à être gentil. A toujours dire oui, à toujours se plier aux exigences de chacun on récolte deux choses : le total manque de respect et de considération de la part de ceux envers qui on vient d’être sympa, et dans un second temps, de la tristesse ...

D’un autre coté, les pensées asiatiques rappellent que ce qui est dur et sec est , tels les cadavres et les cailloux et que ce qui est mou et souple est vivant, tels les nouveaux nés. Plus proche de nous, La Fontaine nous enseignera que le roseau, pliant mais ne rompant pas, est finalement plus habile que le chêne, droit et inamovible.

Cette dialectique n’a pas pour objectif de perdre les lecteurs. Elle aidera peut être chacun à trouver la voie de son juste milieu, ainsi que Herman Hesse écrivait lors du réveil de Gautama :"Si la corde est trop tendue, elle casse, si elle ne l’est pas assez, elle ne sonne pas".
Ven 09 Avril 2004, 08:47 par PetitPrince sur Citations

A la bourre !

Après des mois interminables de soirées amusantes, de faux-semblants en vrais courroux, de demi-mots chuchotés et de non-dits hurlés à la , le grand soir arrive. Il faut lui dire, ce qu’elle sait depuis mille ans, mais qu’aucune seconde n’a autorisé à exprimer ...

Voici en écho à "A l’aube", la version masculine d’une préparation à la soirée fatidique, celle ou tout se dit.

J’en peux plus, ça fait des mois que je passe du temps avec elle, que je l’appelle, que j’invente mille prétextes pour la voir, sans que ça puisse être pris pour de la drague. Et plus ça va, plus il est évident qu’un ’simple copain’ ne se permettrait pas de faire tout ce que j’ai fait. Bon sang, depuis le temps, elle doit comprendre non ...

"Il faut aller lui dire. J’ai perdu 10 kilos quand même. Allez, il faut lui dire !"

Ca c’était deux semaines avant, quand plein de répétitions, je vécu le grand flop devant ses yeux magnifiques, et que, au lieu de ’lui dire’, je discutais de tout et de rien, en me traitant intérieurement de moins que rien.

Rentré à la maison, affalé sur le lit avec des milliards de cernes noires et épaisses, à me demander pourquoi c’est si dur de dire à quelqu’un que ... enfin qu’on... ou plutot qu’il faudrait que... enfin non, c’est plutôt elle qui me ...

... rend fou,
... me fait maigrir,
... m’empêche de dormir
... que j’ai envie d’étreindre,
... maintenant, toujours, longtemps
... rhaaaaaa (étreinte tendre et sincère de l’oreiller)

Ben alors ! C’est si simple de le penser, de se le dire, alors qu’est ce qui ne va pas ? Pourtant, c’est évident, elle aussi elle la veut cette histoire. Bordel !

Finalement, l’idée saugrenue du grand soir cérémonial est abandonnée. Trop difficile. Le Grand Soir sera abandonné au profit, d’une succession de nuits blanches terribles, au terme desquelles il parait évident que le couple est déja formé, et qu’il n’attend pour être officialisé, qu’un seul baiser ...
Mar 30 Mars 2004, 19:27 par PetitPrince sur La première fois

Une é_toile

Sur la toile, ma vie se construit,
Vivant au rythme de leurs mots,
Attendant que son nom résonne,
Que ses sourires éclairent mon écran noir.

Sur la toile, mon coeur se meurtrit,
Se gonflant d’espérance, souffrant trop
Bien souvent il s’emballe pour un rêve, un homme
Qui me dira que je suis belle, comblera mes espoirs.

Sur la toile, une envie jaillit,
Le désirant, me laissant submerger par le flot
De ses promesses, de ses morsures d’autres lionnes.
Que je panse l’espace d’un soir.

Sur la toile, le temps m’anéantit,
Repoussant le moment où tout s’arrêtera,
Réalisant que la distance et l’imaginaire assomment
Que le moment a passé, qu’il ne fallait pas y croire...


Peu importe si j’ai tort
Tant pis si je me noie
Tout ça peut être si joli des fois
Je n’ai pas peur, peut-être juste un remord...


La marquise... et si je n’étais qu’un être virtuel... oh
Ven 19 Mars 2004, 22:54 par la marquise de sade sur Amour internet

Une envie de festin...

Envie de savourer tes silences quand mes je t’aime te paralysent
Envie de déguster tes mots quand tu me parles de toi
Envie de dévorer tes lèvres quand tes mains me révisent
Envie de me repaître des saveurs de ta peau quand tu t’allonges près de moi

Envie de croquer le fruit défendu quand ta langue provoque mes soupirs
Envie de me sustenter de ton corps quand je me laisse tenter à te ...
Envie d’engloutir la vie avec toi quand nos rêves nous font sourire
Envie d’absorber la quand sur ta joue tes larmes ont coulé

Envie de grignoter l’espace entre nous quand la distance devient insupportable
Envie de me régaler du temps quand nos minutes sont si précieuses
Envie d’avaler le passé quand nos blessures sont inexplicables
Envie de goûter à l’avenir quand tes promesses sont si savoureuses

Envie de gober ta peine quand l’angoisse te submerge
Envie de consommer tes joies quand nos pensées se trouvent
Toutes ces envies comble-les, quand tu m’entraines sur de nouvelles berges
Toutes ces faims, rassasie-les quand mon amour je te prouve ...


La marquise ... trop gourmande
Sam 13 Mars 2004, 13:41 par la marquise de sade sur L'amour en vrac

La solitude

Cette nuit là je dormais chez toi …

Tu avais tout éteint dans l’appartement. Tu t’es couché près de moi, je faisais semblant de dormir. Timidement tu passas ta main sur mon dos avant de te retourner.

Ta présence me manque parfois (je soupire). Ton silence me fait souffrir mais surtout ton passé me fait souffrir, le manque de confiance que tu portes aux femmes te rend méfiant.

A l’intérieur de toi, il y a quelque chose qui est et que je ne peux pas réanimer. Tu ne veux plus aimer, tu ne veux pas m’aimer ! De peur d’avoir mal.

Je ne peux pas t’aider, parce que la porte est fermée. Le passé compte-t-il pour toi tellement plus que le présent et le futur ? C’est si facile de renoncer par nostalgie, quelle formidable douleur passive, quelle admirable lente.

Aux premiers jours de notre rencontre tu me racontais tes rêves, tes envies, j’ai cru que tu m’appelais, je suis venue et toi tu es resté prisonnier de ta peur, de l’amour que tu appelles solitude.

Que faire pour que tu m’aimes, te dire que mon amour pour toi est infini, que je t’aimerai pour la vie, que tu es l’homme avec qui je veux avoir des enfants…

Je te fais de la peine à ce point là ?

Beaucoup plus. Il n’est de pire solitude que celle que l’on éprouve quand on est deux. J’ai voulu te quitter alors que je t’aime, quelle incroyable incohérence!



Que faut-il faire ? Laisser faire les choses ? Je ne sais pas, je ne sais même plus si j’en ai envie.
Seul Dieu le sait !!!!

muse
Sam 06 Mars 2004, 10:23 par Muse sur L'amour en vrac

la seduction?....l'effleurement d'une main sur la joue...

Cela faisait un mois que j’étais à l’université, comme d’habitude, trés sure de moi, je parlais et je disais mes blagues à mes nouveaux amis qui étaient regroupés autour de moi.

Je croyais que rien ne pouvait me destabiliser, je faisais rire tout le monde, le clown de service, comme d’habitude. Et puis, il a suffit qu’IL tende la main et me carresse la joue alors que tout le monde m’ecoutait raconter une blague. Cet effleurement de la joue était tellement fort que j’ai paniqué. Aucun mot n’est sorti de ma bouche malgré mon public qui s’impatientait.

Je LE fixais, complétement perdue. Il a juste dit "Tu es trop mignone, j’ai pas pu resister"

Un mois plus tard, j’apprenais qu’il était dans un accident de voiture. Il avait 19 ans. Aussi inattendu que ce geste.

C’est ca la seduction pour moi, c’est pouvoir marquer l’autre avec un petit rien, une petit geste qui fait tout.
Sam 31 Jan 2004, 15:56 par RoseLune sur La séduction

Se refuser pour mieux se donner...

Entrez. Prenez place… un peu de silence siouplé !! chut Allons, allons messieurs, calmez-vous que le cours puisse commencer ! doute
Puisque certains d’entre vous semblent intéressés par ce que nous aimons, nous les femmes, ou sur ce qui éveille en nous certains désirs ou nous donne beaucoup de plaisir, le cours d’aujourd’hui portera sur les jeux érotiques, et plus précisément sur « comment se refuser pour mieux s’offrir » Diable … ( le petit prince là bas, près du radiateur, avancez au premier banc et arrêtez de rire bêtement ! ) furax

Avant de commencer, je vous prierai de noter que les techniques qui vont suivre n’engagent que moi, pour la simple et bonne raison, que je ne les ai jamais testées avec mes congénères de même sexe … (notez également mesdemoiselles, que je serais ravie d’avoir vos commentaires ou impressions sur mes techniques … ).

Donc, commençons…
Se refuser pour mieux s’offrir… chacun a en soi une part de dominant et une part de dominé qu’il aime, tour à tour, selon son humeur mettre plus ou moins en avant. Malgré le nom que j’ai choisi, je ne suis en rien pratiquante des théories de mon prédécesseur, Donatien pour le citer, mais certaines douleurs peuvent apporter tant de plaisir… Je vous démontre cela de suite.

Imaginer : un sujet femme, soit Moi ( ben, oui, pourquoi allez chercher ailleurs quand on a quelqu’un sous la main ! ahmoui ) et un sujet homme … vous là, à gauche, oui, oui, vous avec vos cheveux foncés, et votre sweat vert, approchez … Votre nom ? tsur Tulipe … Allongez vous sur ce lit… (tu vas voir les aventures trépiDANTES siffle )

1) Commencez par attacher solidement votre partenaire, avec un lien doux, tendre, qui lui fera comprendre de suite que vos intentions sont pures et tout à fait honnêtes : un bas ( non Soleye, rangez cette chaussette, cling je parlais d’un bas « nylon » ! ) , un ruban, un foulard, un morceau de dentelle, … ( évitez mesdames le fil barbelé et les élastiques qui rendraient le jeu beaucoup moins sensuel ! ) Vous noterez le regard intrigué de la Tulipe, qui commence déjà à se faire un scénario de la ! grin
2) Déshabillez-le, en n’oubliant pas de passer la pointe de votre langue sur sa peau au fur et à mesure de l’effeuillage. Plus vous serez lentes, plus l’excitation montera, grandira, euh… enfin.. timide mieux c’est, quoi !! Les ongles passés délicatement, quelques morsures légères, les cheveux qui chatouillent, etc, n’agrémenteront que plus le supplice votre partenaire !
3) Le voilà nu devant vous, vous qui êtes encore vêtue, debout devant lui, conquérante devant votre « objet » lunettes … asseyez-vous sur lui, laisser la chaleur de votre corps se diffuser sur le sien, imbibez-vous de son odeur, de ses frémissements, de ses formes. Penchez vous vers lui… regardez-le tendre les lèvres, prêt à dévorer votre bouche… refusez-lui ! Ne lui accordez pas ce baiser, ne le laissez pas partager votre langue, mais passez-la sur sa joue, frôlez son oreille, avant de revenir près de ses lèvres pour les caresser à peine de votre langue… Regardez-le tenter de relever la tête pour se rapprocher de vous, tenter de desserrer un peu ses liens pour que son corps soit plus libre ! Reculez un peu, juste assez pour que votre bouche arrive à quelques millimètres de la sienne…
4) Déboutonnez votre chemisier, les premiers boutons seulement, juste assez pour glisser VOTRE main sur vos seins. Laisse-le deviner les caresses que vous vous prodiguez sans qu’il puisse y participer. Cambrez-vous, laissez glisser votre bassin, faites monter son excitation par quelques déhanchements, puis poursuivez le déboutonnage. Laissez malencontreusement tomber votre vêtement sur son visage.. cachez lui encore quelques secondes ses seins fermes et durs qu’il espère tant palper… laissez-les lui deviner en passant votre buste contre son torse, partez à la recherche de ses lèvres camouflées par ce morceau de tissu. Dégagez son visage peu à peu… et redressez vous.
5) Relevez-vous, glisser votre main le long de votre ventre, plus bas encore, voilà… faites les gestes qu’il aurait aimé faire. Dégrafez votre pantalon, laissez-le glisser le long de vos cuisses, et n’hésitez pas à frôler cet endroit qu’il n’aurait pas hésité à caresser s’il vous avait déshabillée…
6) Vous êtes en sous-vêtements, vous vous agenouillez au-dessus de lui, au-dessus de son cou, à proximité de sa bouche… pas trop près, attention, il ne doit pas pouvoir vous toucher … ( euh.. Tulipe ? ça va ? tu dis rien là … content ) glissez votre main entre vos cuisses, osez vous caresser devant lui, osez lui donner ce que chaque homme aime regarder. Laissez-le s’imprégner de vos effluves, laisse-le espérer goûter votre sexe, laisse-le vous désirer, envier vos mains, laisse-le.. timide et ne lui donnez rien… pas encore… Approchez-vous suffisamment de sa bouche pour que sa langue puisse toucher la dentelle de vos dessous, laissez-le espérer avant de vous reculez, de redescendre sur son corps, de vous caresser avec sa peau, avec ses muscles, avec son sexe, de le frôler, le caresser, le lécher, le griffer, le mordre,.. Faites-le tressaillir, gémir, frissonner, agoniser de ne pas encore avoir pu goûter une seule parcelle de vous, utilisez votre bouche, votre langue, vos mains pour que son excitation devienne insupportable puis…
7) Donnez-vous.. lentement, par petits morceaux… d’abord un baiser tendre, puis un peu plus profond. Offrez-lui vos seins à portée de sa bouche, votre peau à découvrir, votre sexe pour qu’il se repaisse. Profitez du plaisir qu’il vous offre et de celui qu’il se donne, et détachez-le, laissez-le à son tour profiter de vous, laissez-le vous utiliser, laissez-le combler les frustrations que vous venez de lui imposer.. ange

Variante : vous pouvez aussi décider de ne pas le détacher et continuer ainsi jusqu’à la fin… Diable


Voilà… il est l’heure, rangez vos stylos, essuyez le filet de bave au coin de vos lèvres confiant et interro au prochain cours… !!

La marquise … pro fesseuse …
Mer 21 Jan 2004, 15:21 par la marquise de sade sur Le grimoire d'amour
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