Bateau à la dérive

La vie, c’est parfois comme un bateau qui part à la dérive.
Le gouvernail nous échappe
On n’est plus maître à bord
Le bateau part dans quelle direction
Rencontre un écueil qui nous arrête dans l’élan de la vie
et l’on peut sombrer dans les abîmes les plus profondes.
Mar 30 Mai 2006, 21:45 par Satine sur Mille choses

Pour chaque âme tendre...

Vous seriez plus heureux si vous aviez plus d’argent, n’est-ce pas? Et si vous aviez plus de temps, et plus d’amour! Nous arrivons à nous convaincre que notre vie serait meilleure si nous nous marions, avons un enfant, un nouveau travail... Puis nous sommes frustrés parce que les enfants ne sont pas encore assez grands, et que ce serait bien SI... Après cela, nous sommes frustrés d’avoir des problèmes avec nos ados. Ce sera tellement mieux quand ils seront plus adultes! Nous nous disons que notre vie sera complète quand notre mari ou notre femme arrêtera de faire quoi, quand nous aurons une plus belle voiture, quand nous nous payerons des vacances de rêve, ou quand nous serons enfin à l’âge de la retraite. Ne remettez pas votre bonheur à demain. La vérité, c’est qu’il n’y a pas de meilleur moment pour être heureux que... MAINTENANT !!! Si ce n’est pas maintenant, quand y arriverez-vous? Votre vie sera toujours pleine de défis. C’est quand même mieux de l’accepter et d’être heureux DE TOUTES FACONS. Le bonheur est la voie. Donc appréciez chaque moment que vous vivez et aimez-le d’autant plus que vous le partagez avec quelqu’un de "spécial"... le temps ne vous attendra pas. Cessez donc d’attendre...
que votre voiture soit payée.
d’avoir une nouvelle voiture ou une nouvelle maison.
que vos enfants volent de leur propres ailes.
de retourner faire des études.
de perdre du poids.
de reprendre du poids.
de vous marier.
de divorcer.
d’avoir des enfants.
d’être enfin à la retraite.
l’été.
le printemps.
l’hiver
l’automne.
que la violence cesse.
Il n’y a pas de meilleur moment que MAINTENANT pour être heureux. Le bonheur est un voyage, pas une destination. Donc... Travaillez comme si vous n’aviez pas besoin d’argent. Aimez comme si vous n’aviez jamais été blessé. Dansez comme si personne ne vous regardait. Aimez chaque goutte du temps qui vous est donné, souriez, aimez la vie, aimez votre vie, aimez ce que vous faites. "Si vous aimez et devez éprouver des désirs, faites que ces désirs soient vôtres: Vous fondre en ce ruisseau onduleux qui chante une mélodie à la nuit. Eprouver la douleur d’un débordement de tendresse. Porter la blessure qui n’est due qu’à votre incompréhension de l’amour, Et à en laisser couler le sang joyeusement. Vous réveiller à l’aube avec un coeur ailé et rendre grâce pour cette nouvelle journée où il vous est permis d’aimer; Méditer ensuite sur l’extase de l’amour; Et revenir chez vous au crépuscule rempli de gratitude; Enfin, vous endormir avec en votre coeur une prière pour l’être aimé et sur vos lèvres un chant de louanges."

Autour du texte de Khalil Gibran
Jeu 11 Mai 2006, 15:29 par dolce vita sur Citations

L'amour avec toi

L’amour avec toi
c’est boule de feu
qui s’élève comme un soleil
dans mon coeur et dans mon ventre
c’est l’amour matin
celui qui donne faim
c’est l’amour câlin
tes lèvres qui embrassent les miennes
sans cesse
pendant que les miennes cherchent les tiennes
tout le temps
l’amour avec toi
c’est l’amour abandon
c’est ce désir qui ne veut plus partir
celui qu’est toujours là
l’amour avec toi
c’est ton plaisir qui vient, si plein
et le mien qui jamais ne s’assoupit
l’amour avec toi
c’est tes seins qui frissonnent dans mes mains
l’amour avec toi
c’est quand mon coeur se serre
quand tu pars pour d’autres bras
mais l’amour avec toi
c’est quand je touche partout... partout
vraiment
c’est je t’aime ... vraiment
pour d’la vraie
sans frime
avec mes rimes à deux balles
c’est quand j’me’ perds dans tes yeux lagunes
c’est quand tu ruisselles sur moi
c’est quand j’suis terriblement ton amour
tandis que tu es tellement le mien
c’est quand tu me dis je t’aime
quand
et que j’suis
c’est quand j’te dis
viens dans mon île
comme à la création du monde
et entre mes lèvres
juste un souffle comme une prière
"garde nous... mon amour "
Dim 09 Avril 2006, 07:27 par Tanit sur Les liaisons sulfureuses

Tout est une question d'amour, ma douce âme...

- Ce matin, c’était soleil, ciel bleu, beau temps,
il ne manquait plus que le merle matinal, très matinal,
qui s’évertue à me faire partager sa joie
de voir poindre le premier rayon de soleil.
Aujourd’hui, le merle faisait relâche
et le soleil s’est levé sans moi.
Ce matin, après m’être printanièrement pomponnée,
j’ai décidé d’aller faire un petit tour sur le marché,
mais avant cela, alors que je ne le fais jamais,
j’ai écrit une liste, un peu comme celle
que toute bonne ménagère se doit de rédiger…
Moi, je suis tout ce que tu veux mais pas une ménagère...
Je ne ménage que mes amours et encore,
par les temps qui courent : rude tâche !!!

- Alors, tiens...justement ! je reste dans le ton :
« je dresse une liste de ces petits riens nécessaires à… »
Pourquoi ne pas y aller de ma plume ?
« Ma plume au service de ces petits pas grands-choses
en rupture de stock dans notre amour à toi et moi ? »
- Bien, je commence par ce qu’il y a dans la réserve,
dans le « garde-amour » ; les ingrédients de base
indispensables ne font pas défaut :
tendresse impérissable, attention pour l’autre,
attention pour ne pas le blesser sciemment,
délicatesse dans les propos, dans la façon de dire,
dans le choix des mots…
- Enfin, il y a tant, mais, dis-moi, mon coeur...
à quoi tout cela nous sert-il
si nous ne pouvons rien en faire, faute de temps,
à cause de beaucoup de petits riens qui stoppent net tout désir de construire,
à force de toutes ces excuses trouvées derrière lesquelles il est facile de se retrancher,
à force d’entendre tes mots et de sous-entendre les autres :

-« Mais nous nous aimons, mon amour,
et tu es dans mes pensées et je suis dans les tiennes… C’est ça qui est important…
Et quand nous nous verrons, bientôt, peut-être
et pendant deux grands jours rien qu’à nous, si je n’ai pas d’autres obligations…
Tu comprends, c’est que je suis très dans ma vie de couple,
dans ce cercle d’amis qui ne doit pas savoir,
dans mon travail qui passe avant tout et tous,
dans les relations mi-mondaines parce que je ne me commets pas avec qui,
dans la vie passionnante et trépidante de la bourgeoisie bien pensante et qui en crève de toutes ses frustrations…
Bref, tu vois, je suis très dans tout, mais pas dans nous :
je n’ai pas une seconde pour…
et c’est bien que tu sois là, à dispo »

-Bien, ma douce âme, mais dis-moi,
penses-tu que notre amour,
doit se mesurer à l’aune de tes seules ambitions de bon aloi,
dans le ton de ce qu’il est convenable de vivre, de penser, de dire ?
De tes aspirations qui ne valent même pas que je m’y arrête ?
De tes soi-disant préoccupations d’être en accord avec ton Moi le plus vrai ?

Je viens de te livrer pêle-mêle, certes, une liste de toutes ces choses qui engendrent à très court terme, frustration, douleur, colère aussi -mais contenue-, lassitude et qui font que l’amour est et reste un mot parfois galvaudé, dit, écrit sans y penser, mais qui rassure parce que
« PAR LES TEMPS QUI COURENT !!! »
Bref, tu vois et malgré ta vie certainement très dans tout, passionnante et enrichissante en diable…
l’amour tu ne le frôles même pas.
Jeu 30 Mars 2006, 16:25 par Lou sur La vie à deux

Du fond des âges...

Il m’a regardée et dis : « je veux t’aimer. Combien de temps cela fait-il qu’un homme n’a posé ses mains sur toi » ? Je le regardais un peu comme un ovni, ou une tâche sur un tableau de Sisley. Je ne lui répondis pas tant sa phrase était déplacée, inconvenante : ce type que je ne connaissais même pas, qui bavait sur place, de quoi se mêlait-il, de quel droit voulait-il prendre possession de ma vie comme d’un sac de sucrerie qu’on ingurgite en regardant un navet télévisé ? J’étais allée voir une amie et ce gars était là, à trôner au milieu de la cuisine et à me débiter un monceau d’inepties au milieu desquelles émergeaient quelques mots : « douche astrale [...] Ton mec il n’a pas de ... Tu vas avoir un rendez-vous le . et tu ne t’habilleras pas comme cela, tu mettras des teintes pastels... »
J’étais fascinée et incapable d’un mouvement, il allait trop vite, il parlait trop, il était tellement loufoque, c’était tellement absurde... Il me prit dans ses bras comme une poupée de chiffon et me fit virevolter dans les airs. Certes si je m’étais retrouvée seule avec lui, il m’aurait sans doute attrapée par les cheveux et puis traînée jusqu’à sa tanière avant de me faire subir les derniers assauts de sa virilité (pour me faire plaisir, en manière de thérapie, évidemment, dans une pensée purement altruiste, pour redonner un peu de couleurs à mes joues jugées trop pâles ) : « ouba » ! ! On est poli on demande avant de se servir : enfin, de toute évidence, du gentleman c’était surtout le côté farmer de la greffe qui avait réussi ! Bonjour l’amour, le respect, la tendresse, la sensualité, la séduction, et j’en passe...
Mon amie, au comble de la délicatesse lui a même remis mon numéro (on continue) et le lendemain au réveil, une voix inconnue me fait sursauter : « je suis fou de toi, tu es la femme qu’il me faut, etc... » Du calme, mon vieux, du calme... J’explique que si je suis flattée, le trouble n’est pas réciproque, enfin, pas dans le sens où il l’entend (et la théorie évolutionniste, alors ? ? Mon vieux Darwin si tu savais )... Ben, oui, moi j’ai bien dormi, à peu près, enfin, un peu traumatisée tout de même par la brutalité de monsieur et son effet rentre dedans qui ne prévient pas (si j’avais su j’aurais mis mon armure spéciale doublée anti-adhésion (faut ce qu’il faut)... Oui, je sais, je suis sans doute trop difficile et trop intello (forcément, il n’y a pas lieu de remettre le pithécanthrope en question, ben, non). Et oui, c’est comme ça. Non, non, le fast love c’est pas mon truc ou en tous les cas, pas avec qui, ben, oui, c’est comme cela, mon cher monsieur. Et, oui, que voulez-vous depuis la parité...

Enfin, avis aux messieurs qui n’auraient pas encore fait la différence entre une femme et une boite de chocolats : la première est la seule à pouvoir dire « encore » après avoir été mise en bouche... Ou refermer le couvercle avant même qu’on y touche.
Jeu 23 Mars 2006, 23:22 par dolce vita sur Les liaisons sulfureuses

Qu'est-ce que l'amour ?

Parfois, on pense qu’on a besoin d’amour et on fonce tête baissée. Mais qu’est-ce que la tendresse sans l’amour ? Rien, une illusion. Parfois, on a tellement mal des caresses que l’on pourrait donner et recevoir que l’on crierait dans le vent glacé de la solitude. Parfois, on a l’impression que l’on est si fort, que rien ni plus personne ne pourrait plus nous faire de mal. Illusion. Triste illusion. La femme comme l’homme ne sont pas faits pour être seuls, non, mais pas à quel prix. Qu’est-ce que l’amour sans cette soif et cette faim réciproque d’union des corps, des coeurs, des âmes ? Qu’est-ce que l’amour sans l’amour ?
Il est gentil, tendre, attentif mais mon coeur ne soupire pas après le sien ? Pourquoi ? D’où vient le déclic ? J’ai plus envie de fuir que d’approcher, je ne saurais me forcer... Où, loin de moi, l’amour s’est-il caché ? Je ne saurai le dire, depuis toi, j’ai su conjuguer le verbe "aimer", depuis, j’essaye de l’oublier...
Mer 25 Jan 2006, 14:41 par dolce vita sur L'amour en vrac

Léna punie...

Léna punie…


Mois de septembre. Lotissement vidé des estivants. Pourtant, le soleil tapait dur, la mer était belle, sa température était plus que clémente. J’allais encore nager deux fois par jour.

Charly, le Chef de la bande du haut, et Gus, son frêle écuyer, étaient encore là. Ils sont venus me conter leurs derniers démêlés à la fin du mois d’août avec la bande du bas. Cela avait tourné en Bérésina, vu le départ hâtif de certains ‘aoûtiens’. Ils avaient été faits prisonniers. Puis, attachés l’un à l’autre, autour d’un gros arbre, on leur avait enlevé shorts et slips et passé le cul au cirage !

Charly, fou de rage et d’humiliation, jurait qu’il se vengerait par quel moyen…
J’ai commencé par leur dire que tout cela était prévisible, qu’ils n’étaient plus à l’âge de tels enfantillages qui avaient fini par tourner en eau de boudin… Et j’ai failli leur rire au nez, quand Charly a ajouté que Léna, l’égérie des ‘baroudeurs du Hamiz’ les avait traités de : « P’tites bites… », la pire des injures !

Cette Léna, de… quelque chose, m’avait gonflé les deux fois où j’avais participé à leurs rencontres. C’était une grande Fille, solidement bâtie, de presque 16 ans : lippe dédaigneuse sur un visage d’impératrice romaine… Le verbe haut et incitant sa troupe au combat !
La seconde fois, je l’avais entendue commander :
- Tous sur lui…
Ce "lui", étant moi… J’avais oublié leurs règles de pseudo chevalerie, et… avec les pieds, j’en avais ‘castagné’ deux, et fait fuir un troisième, avant d’escalader un mur en ruines. D’en haut, après leur avoir fait un bras d’honneur, j’avais sauté de l’autre côté et disparu dans les ruines où ils m’avaient cherché en vain !

A cause de ça, je n’ai pas été long à être convaincu de les aider dans leur plan machiavélique, puisqu’elle était encore là en septembre.
Ils l’avaient guettée :
-Elle descend vers cinq heures et demi ( 17h30) sur la petite plage de la crique, en bas de chez elle. Il n’y a pas un chat à cette heure-là. Mais pour qu’elle ne gueule pas, il faudra lui mettre une serviette mouillée, attachée derrière la tête, comme ils l’ont fait pour nous…Il faut que tu arrives avec ta barque dans la petite crique des rochers d’à-côté. Une fois attachée, on la met dans la barque et on l’emmène dans notre Q.G ( Ruines Romaines ). Là, on l’attache à une colonne et on lui met le ‘cul’ à l’air… Il faut qu’elle paye, la salope !

Programme respecté, avec la pastéra ( barque ) je les ai rejoints dans la petite crique désignée. Avec Rabah et Marcel, ils étaient quatre. Comme des Sioux sur le sentier de la guerre, nous avons rampé pour aboutir sur la plage à quelques vingt mètres derrière elle. Sur sa grande serviette de bain, elle était allongée sur le ventre, lisant, face à la mer. J’avais en mains, la serviette mouillée, roulée en diagonale, tenue par les deux bouts. Elle ne m’a entendu qu’au dernier moment et s’est soulevée sur les coudes pour regarder derrière elle…
Mais j’étais déjà à genoux sur son dos, la serviette, passée par-dessus sa tête, s’est appliquée sur sa bouche… Je l’ai serrée très fort, et nouée sur la nuque ! Elle a crié, mais trop tard… Sa voix était étouffée ! Elle n’a pas pu gigoter longtemps, les quatre autres lui tenaient bras et jambes, et les attachaient avec des serviettes mouillées, reliées par une corde…

On l’a transportée comme un paquet remuant, mais solidement tenu, dans la barque où on l’a jetée plus que posée sur le fond. Charly s’est assis sur elle, Gus tenant la corde. Rabah et Marcel nous ont dit :
- Nous, on vous rejoint dans les ruines…
Pendant que je ramais, j’apercevais ses yeux qui d’abord, lançaient des éclairs, mais qui peu à peu, devenaient apeurés… Dame ! Charly se régalait de lui annoncer que c’était à son tour d’être attachée :
- A poil…On va bien voir si t’as une grosse chatte, toi, puisque tu dis qu’on on a "des p’tites bites"… »

Au bas des ruines, dans la crique d’arrivée, seul Rabah nous attendait. Marcel s’était ‘dégonflé’ en route… On l’a à nouveau portée à quatre, jusqu’à la grande salle à ciel ouvert où il y avait une colonne torsadée, tronquée…
Charly a dit :
- Cà va faire l’affaire… On va la pencher dessus et Gus tiendra la corde de l’autre côté.

Rabah et moi, accroupis, nous lui tenions chacun une jambe par la cheville. Elle poussait des cris, étouffés par la serviette, et gigotait… Mais, penchée à 45°, le torse collé à la pierre, elle ne pouvait rien faire !
Elle avait un maillot deux pièces. Charlie, sans ménagement a tiré le bas, l’a fait glisser, mais elle gigotait et on a eu du mal à le lui sortir pied après pied… Jusque là, je n’avais vu que le côté farce de la situation, mais soudain j’ai réalisé son incongruité : J’avais les yeux à quelques centimètres de la belle founette d’une fille de 16 ans… Poils frisés, presque dorés, autour d’une fente bien dessinée, sans que les ‘lèvres’ soient apparentes comme chez Paula !

J’ai pensé :
-‘P…’ ! C’est pas du boulot, j’suis en train de bander, c’est dégueulasse…
J’ai tourné la tête, et dit à Charly :
- Cà va pas ! C’est une fille…
Mais lui :
-On, va lui passer le zob dans les fesses, chacun son tour : elle saura qui a la plus grosse queue, comme ça !
Du coin de l’œil, j’ai vu qu’il avait abaissé son maillot et qu’il avait sa bite à la main
( Il ne bandait même pas, ce con !) Mais il l’approchait des fesses de Léna…

En un éclair, j’ai réalisé que c’était grave et quasiment en même temps, je me suis relevé, épaule en avant et j’ai frappé Charlie sur la poitrine… Il est tombé en arrière, sur une grande touffe broussailleuse mais molle, heureusement : bite au vent, il aurait pu être comique en toute autre occasion !

Il s’est mis à gueuler :
- Ouhouille ! P… ! Qu’est-ce qui t’prend ?
J’ai hurlé :
- Bande de cons… La fille d’un juge ? Vous voulez finir en maison de correction jusqu’à 20 ans Et à Rabah, en Arabe :
- Ton Père comme le mien, ils nous casseraient les reins…
Puis, à nouveau, en Français :
- Foutez l’camp ! J’vais la libérer et la ramener. Assez de ‘conneries’ comme ça !

Je crois qu’ils avaient réalisé eux aussi que ça pouvait être grave : Rabah, était piteux… Gus ne bronchait pas, tenant toujours la corde. Charlie devant ma rage, s’est relevé en se réajustant et en disant :
- Çà fait rien, on a vu son ‘Q’… : Elle s’en rappellera, cette salope !
Ils se sont éclipsés tous les trois. J’avais déjà détaché la serviette de la nuque et je suis passé de l’autre côté pour détacher les mains, retenues par la corde : j’ai vu qu’elle pleurait !

Elle ne bougeait pas. J’ai ramassé son maillot et le lui ai tendu. A ma grande surprise, elle a dit :
- Merci !… Mais il faut que je pisse !
Et elle s’est accroupie sur place, ajoutant :
- C’est la trouille…
J’avais son maillot à la main, je me suis détourné… Alors elle a claironné de sa voix habituelle :
- Tu peux bien te retourner maintenant… Depuis une heure (là elle exagérait !) que tu vois mon ’Q’… Et le reste !
Puis plus bas :
-T’en as pas perdu la vue ? ‘P…’ ! Je m’en suis fichu partout et j’ai rien pour m’essuyer !
- Descendons à la crique ? J’avais pris ta serviette de bain pour qu’on ne te croie pas noyée… Tu pourras te tremper dans la mer et t’essuyer après ! lui ai-je dit.

Son maillot toujours à la main, je l’ai aidée de l’autre (elle était pieds nus) sur le chemin, puis sur les galets ronds. Heureusement qu’il commençait à faire sombre : on n’aurait pu deviner de loin qu’elle était cul nu ! Elle s’est assise dans l’eau et d’un coup elle s’est remise à pleurer à gros sanglots qui lui secouaient les épaules… Je me suis avancé dans l’eau, disant :
- Arrête Léna… On a été trop loin… Mais c’est fini !

Elle a hoqueté :
- C’est une réaction nerveuse… Passe-moi ma serviette, s’il te plaît !
Ce que j’ai fait, puis, je lui ai tendu son maillot, qu’elle a remis enfin. Dans la barque elle ne pleurait plus. Je sentais ses yeux rivés sur moi…Elle a redit :
-Merci !…Sans toi, il m’aurait passé sa saloperie dans les fesses, ce cochon-là !
Sans réfléchir, j’ai répondu :
- ‘P…’ ! C’est de moi que j’ai eu peur… Je ne me serais pas contenté de ça, moi !
- Tu l’as déjà fait comme ça ?
Moi, faraud :
- Y a pas si longtemps : avec la bonne des voisins… Et c’est facile !

Comme elle ne disait plus rien, j’ai cru bon d’expliquer :
- Je savais que vous alliez trop loin avec vos conneries… Je l’avais dit à Charlie ! Avoue que vous n’y aviez pas été de main morte, avec eux ? Il se disait déshonoré, le Charly…
- Oui, mais c’était lors de rencontres concertées… Pas par traîtrise comme ça… Et ils vont raconter à tout le monde qu’ils ont vu mon ‘Q’, ces petits ‘cons’ !
- Pour çà, tu peux être tranquille, je les reverrai demain… Tu as vu qu’en parlant de la maison de correction je les ai calmés ? Tu sais, ne dis pas : merci ! J’ai surtout pensé à mes parents…
Elle m’a coupé :
- Et les miens ? Mon père ( juge d’instruction ! ) c’est sûr, il vous aurait fait sacquer… Et ma mère, avec sa peur du quand dira-t-on ? Tu as raison, c’est bien fini ces histoires !


Puis après réflexion :
- Mais maintenant, je vais avoir peur de descendre me baigner à cinq heures (17 h). J’étudie toute la journée pour repasser ma première partie de bac en octobre, c’est mon seul moment de liberté…
- Et Milou ? ( le chef de leur bande ), ai-je demandé.
- Son Père l’a mis en boîte à bachot ; il a loupé la 2ème partie du bac, lui !

Peu après, voix changée, amicale qui se voulait charmeuse :
- Le ‘Tarzan des Ondines’… Avec toi, je n’aurais pas peur. Tu ne veux pas venir te baigner avec moi, demain ?
- Jusqu’à maintenant tu ne savais pas que j’existais…
- Détrompe-toi ! Chaque fois qu’on passait et qu’on te voyait travailler dans ton jardin, les types faisaient des réflexions, mais les filles admiraient tes muscles… Et à la plage aussi, quand tu partais nager au large… Tu es un sacré sportif, toi, pourtant tu n’as que ‘15’ ans comme Milou ?
Je n’ai pas répondu sur l’âge ( j’en avais 13 !) Mais ‘Vanitas, Vanitatis’… Flatté, j’ai dit :
- D’accord pour demain !

Nous étions arrivés, je l’ai aidée à descendre et elle m’a dit :
- Galant et prévenant avec çà ? Tu gagnes à être connu, Tarzan…
J’étais en face d’elle et sans que je puisse prévoir son geste, elle a pris ma tête à deux mains et m’a embrassé à pleine bouche, violemment, presque à m’étouffer…
Elle m’a libéré aussi soudainement, s’est retournée, a ramassé sa serviette et elle est partie à grands pas, disant avec des éclats de rire :
- C’est aussi efficace qu’une serviette mouillée ? Tu avais trop serré, tu sais ? J’ai failli étouffer !
Je n’avais pas bougé, sidéré, sans voix… Du haut des petits escaliers, elle m’a crié :
- A demain… S’il te plaît ?
Je n’ai pas eu le temps de répondre : elle avait déjà disparu !

La suite, je l’ai intitulée : « Léna comblée… »

Jan G. :

La moralité ça se forge au fil des jours et des surprises de la vie...
Mar 17 Jan 2006, 17:38 par jan goure sur Les liaisons sulfureuses

Bout de trottoir

- Bonjour
- Bonjour …
- En fait, je vous ai vue tout à l’heure devant la vitrine et …
- Excusez-moi, je n’ai pas le temps.
- Attendez, attendez, je ne voulais pas vous faire peur, attendez.
- …
- Écoutez, je sais que c’est couillon ce que je fais, mais si je le fais pas, je me sentirai encore plus malheureux que si j’avais eu peur de le faire. Vous voyez ?
- …
- Des fois, on a envie de parler à quelqu’un…
- Et ça vous arrive souvent de parler à qui comme ca ?
- Vous n’êtes pas qui. Et non, je ne le fais jamais de parler comme ça à quelqu’un dans la rue, enfin pas comme ça.
- Çà veut dire quoi pas comme ça ?
- Ben, quand on parle à quelqu’un dans la rue, c’est pour lui demander l’heure, ou une adresse, ou un truc sans conséquence. Enfin, ça nous coûte rien quoi.
- Et là, ça vous coûte alors ?
- Plutôt oui, mais là, en parlant, ça va mieux.
- Je n’ai pas le temps, il faut que j’y aille.
- Je vous accompagne, s’il vous plaît, je vous promets que au coin là-bas, je vous laisse tranquille.
- …
- Vous savez, je vais encore vous faire peur là, je vous parle parce que, enfin , c’est dur à dire, je vous parle parce que.
- Parce que ?
- Je vous parle parce que, je vous ai vue et que …
- … et que ?
- Vous m’aidez pas non plus … Je vous parle … En fait non, je vous parle parce que j’ai envie de parler à quelqu’un qui me plaît, enfin à une femme qui me plaît. J’ai envie d’aller voir une fois quelqu’un qui me plaît et lui parler. On n’ose jamais parler aux femmes qui nous plaisent des fois.
- C’est pareil pour les femmes.
- Oui, je me doute bien. Mais quand on est un homme, il faut être fort, tout ça, alors il faut y aller. Et c’est pas vraiment simple d’avoir ce courage.
- On dirait que vous l’avez, vous.
- Je l’ai eu. Et vous, vous parlez aux hommes qui vous plaisent dans la rue.
- Oh là non, je suis bien trop timide moi.
- Moi aussi je suis timide là-dessus.
- C’est vrai que vous étiez tout rouge quand vous m’avez parlé tout à l’heure.
- Ben oui, je suis pas vraiment à l’aise quand même.
- Vous vous en sortez pas mal je trouve. Moi je pourrais pas.
- En tout cas, vous acceptez de parler, de répondre, c’est déjà bien ça non ?
- Moui
- Je m’appelle Daniel.
- Léa.
- Oh, c’est chouette ça.
- Ah bon ?
- C’est … c’est joli Léa.
- Merci.
- …
- …
- Ben voilà, on est au coin de la rue, j’avais promis de vous laisser tranquille au coin.
- …
- C’est sûr que je préférerais rester encore un peu avec vous, mais j’ai promis... Aussi...
- …
- Il y a un autre coin là-bas au bout, je peux ... ?
- Avec plaisir.
Lun 21 Nov 2005, 22:31 par PetitPrince sur La première fois

mots d'une nuit d'été...

J’aimerais t’écrire du « léger », de « l’aérien » qui irait, selon tes humeurs te caresser, te consoler ou t’apaiser.
J’aimerais être sourires et émotionnellement toujours au sommet, sans états d’âme et sans trente-sixième dessous.
Par pudeur, je broderais autour de la Lune et de l’Ange, leur amour, leurs aspirations communes, leurs ambitions respectives…la réalité qui les rattrape de toute façon et qu’elles évoquent de loin en loin…parce que…
Le tout sur un fond de musique d’opérette : «…poussez, poussez l’escarpolette…»…pourquoi pas ? Dédramatisons, dé-dra-ma-ti-sons!
J’oserais poser les mots qu’elles ne veulent pas lire ou dire, les mots qui auraient pu leur donner envie d’avancer, peut-être…
Leur amour fut tendresse avant tout, jusqu’au bout…leur amour est encore, malgré tout; il n’en finit pas de les occuper… « ..Oui, tu m’occupes, oui…et que ça continue! Oui…je veux…et si je te dis le contraire, ne me crois pas! »
Leur histoire s’est déclinée au présent ; le futur est un temps qui ne leur convenait pas, sans doute…allez savoir…
Toutes deux se sont données les moyens de faire l’impasse sur leur bonheur! Elles n’ont pas su ou pas voulu faire de leur amour un avantage…elles se sont éparpillées, perdues en considérations plus importantes…prioritaires, parait-il. L’une aurait bien voulu, je crois, faire de l’autre une de ses priorités…l’autre n’était pas disponible pour envisager cette possibilité…
Une nuit de pleine lune : le décor. Le temps d’une nuit, leur dernière nuit certainement, les écouter défaire leur amour, s’en prendre aux autres, invectiver la société, en vouloir au monde entier …brasser beaucoup d’air pour pas grand-chose…. «…un peu comme ce qu’il restera de nous, presque rien…je ne le veux pas ! je veux des mots comme : beaucoup, plein, immodéré aussi, excessif également…et si je te dis le contraire, ne me crois pas…»
La Lune dit à l’Ange :
« J’ai envie d’un amour à partager…nous échangeons parfois nos pensées et nos mots, nous partageons des nuits et des jours contrariés par nos séparations, nous ne savons pas quand nous allons nous revoir...à ce rythme notre relation va devenir platonique et ça risque de me chagriner…mais nous n’en parlons pas et d’ailleurs de quoi parlons nous ? De toi, là-bas ; de moi, ici ; de tout sauf de nous ensemble…il faut croire que nous deux, ça nous fait peur…à ce rythme je vais oublier qu’un jour nous avons connu des instants bénis, ensemble, quand il m’arrivait de te dire : « bonjour amour… » avant de déposer un baiser sur ton épaule, avant de t’aimer…nous ne disons rien, nous faisons comme si…toujours…nous entretenons l’illusion...
Tu voudrais partager…j’aime t’offrir des mots tendres, insouciants qui bercent, te baignent, t’enveloppent de douceur. Mais, partager c’est aussi pouvoir exprimer ses angoisses, ses appréhensions, ses désirs, tous ses désirs, ses besoins de l’autre souvent et quand; dans notre histoire d’amour, il y a une partie de moi qui est en trop, je la cache: elle est sentimentalement incorrecte…alors monange, j’ai besoin de toi, et si je te dis le contraire… »
L’Ange ne dit rien; ses yeux n’ont pas quitté la Lune,
la Lune qui n’en finit pas d’éclairer l’Ange…
la Lune qui cette nuit est « dans l’eau ».
Sam 29 Oct 2005, 06:09 par danslalune sur La vie à deux

un amour composé...

je ne prétends pas porter en moi l’amour qui te touchera,
qui te tiendra…ça je ne le prétends pas…
je ne sais même pas si je t’aime de la bonne manière,
je ne sais pas si mon amour est celui qu’il te faut...
il est fait de tant et tant de sentiments et de leurs contraires…
s’il y a en moi la tendresse, il y a aussi la passion…
mon impulsivité et ma raison…
mon envie de refermer mes bras autour de toi…
mon envie de ne pas te retenir, de te laisser libre...
de te laisser empiéter sur mon espace vital…si tu le veux…
m’attraper au passage quand le besoin ou l’envie te prend…
mon manque de toi souvent et quand…
tu y trouveras mon sourire pour t’apaiser mais aussi mes tourments…
une kyrielle d’émotions, de la plus douce à la plus intense..
tout cela mélangé…un amour conjugué…un amour composé…
Sam 08 Oct 2005, 07:07 par danslalune sur Parler d'amour

Livres...

Certains livres se lisent à la cuisine, d’autres au salon. Un vrai bon livre se lit où.

Thomas Chandler Haliburton
Sam 10 Sep 2005, 15:27 par Satine sur Citations

Quand tu en seras là...

...tu sauras que c’est Elle...parce que ta première pensée au réveil sera pour Elle; parce qu’en la retrouvant après une séparation d’à peine une heure, ton coeur se mettra à battre un peu plus vite; parce qu’en la voyant, tu oublieras les moments passés sans Elle; parce que tu auras envie de la prendre dans tes bras quand, quelle que soit l’heure, quel que soit l’endroit; parce que lui dire "je t’aime..tu es celle.." te viendra naturellement et sans retenue, sans craindre de lui paraître un peu dépendante, un peu faible et plus qu’amoureuse...
Parce qu’être dans ses bras, t’y abandonner et t’y perdre, la tenir sans vouloir la lacher te semblera évident...parce que ton amour pour Elle sera sans condition et entier...et pour une multitude de petits détails qui te feront sourire, décrocher le téléphone juste pour entendre sa voix et trouver une excuse pour ne pas lui avouer la vraie raison de ton appel, t’émouvoir comme tu ne pensais plus pouvoir l’être...là, tu sauras...
Mer 31 Août 2005, 08:22 par danslalune sur Parler d'amour

Âme soeur.

Je t’ai rencontrée un soir d’ennuis, au détour d’un chat. Nos vies n’étaient que pleurs et déplaisirs, nos conversations sont devenues échanges et compréhensions.
Il y avait, quelque part loin de moi, une âme, reliée à la mienne d’un fil d’argent, une soeur d’élection, capable en quelques mots de montrer plus d’amour qu’elle ne l’aurait fait en m’embrassant. Il y avait, face à un autre écran, des idées partagées, des projets communs, des envies similaires. Chaque soir la surprise de se découvrir sois même se faisait plus forte, l’impression de s’assoir devant son miroir pour apprendre à se connaître grandissait en nous. Et pourtant, rien ne nous étonnait plus que de voir notre amour indéfinissable s’imposant en nous. Nous n’étions même pas capables de nous aimer nous même, comment aimer quelqu’un d’autre ? Comment aimer quelqu’un qui nous ressemble autant ? Nos questions évoluaient, trouvaient d’autres réponses, nous amenaient à de nouveaux points de vus. Et nos nouvelles réponses nous ont permis de reconsiderer la vie.
Il y avait, quelque part loin de moi, une âme capable de redonner à la mienne le goût de vivre, plus intensément que ne l’aurai fait quelle personne si souvent proche de moi.
Je t’ai rencontrée un soir d’ennuis, aujourd’hui, nos vies sont liées par ce fil d’argent, trop long pour être supprimé.
Jeu 18 Août 2005, 17:47 par blue_grass sur Amour internet

Je ne veux plus.

Il est hors de question que je succombe à nouveau aux sirènes de l’amour. C’est absolument hors de question. Je ne veux pas, je ne veux plus. Comme tout le monde aime à le penser on ne peut pas se passer d’aimer, oui je sais. Il parait qu’on ne peut pas s’en passer, et bien je serai le premier. Regardez, regardez, est ce que je n’ai pas l’air heureux comme ça ? Franchement ? En tout cas, moi je me trouve heureux. Je peux sourire à quelle fille sans l’embarras idiot du risque que ça dérape. Ca ne dérapera pas parce que je ne veux pas que ça dérape. Et quand je ne veux pas, je ne veux pas. Alors ça ne dérape pas. « Te maries pas » me disent les copains constatant à quel point leur vie avec leur femme manque de souplesse. Si c’est pas fort ça ! « Me mettre avec un bonhomme ? Jamais de la vie » me disait ma grand-mère qui pourtant a vécu de longues années avec son mari. C’est tout de même amusant de constater que ceux qui baignent dans une relation rêvent d’en sortir, et que ceux qui sont seuls rêvent d’y rentrer. Comme le monde est mal fait quand même.

Bon, ce soir je t’appelle, parce que je crois tu me manques un peu en fait.
Mer 04 Mai 2005, 20:23 par PetitPrince sur Parler d'amour

Notre premier baiser.

Je me souviens comme si c’était hier de cet instant si particulier, si innatendu et pourtant cela fait un an...déjà!

Je me revois assise dans mon canapé, Bastien à côté de moi. Nous discutions de banalités tandis que je ne pouvais m’empêcher de le dévorer des yeux : ses lèvres appétissantes et ses pupilles bleues foncées m’attiraient toujours autant. En fait cela faisait 4 ans que Bastien me plaisait : sans être une véritable obsession, il revenait ponctuellement occuper mes pensées... parfois presqu’à mon insu! Mais je m’étais résignée! Manifestemment je ne semblais pas l’intéresser amoureusement parlant, et je me contentais donc avec plaisir, de l’amitié qu’il me témoignait.

Ce jour-là, après une heure et demie de conversation, il était temps pour lui de regagner son bureau, ses dossiers, son boulot si prenant! Je n’avais jamais eu autant envie d’être un classeur!!! Sentir ses mains sur moi et savoir qu’il me feuillèterait plusieurs fois par jour, mmmh! Il fallait que je me reprenne, le cours de mes pensées m’échappaient et je ne voulais rien laisser paraître de mon trouble. Rassemblant le peu de sang-froid qu’il me restait, j’accompagnai Bastien jusqu’à la porte, lui souriant, puis supposant avec une moue boudeuse que notre prochaine rencontre aurait certainement lieu dans six mois, au vu de son agenda "overbooké". "Mais non" furent les dernières paroles que j’entendis avant de... sentir ses lèvres sur les miennes!

J’étais contre lui, dans ses bras enfin, ses mains me frôlaient, nous échangions le baiser dont j’avais tant rêvé et je ne touchais plus terre. Lorsqu’il relacha son étreinte, ma réaction fut stupide! Je me souviens avoir ri, déclanchant bien légitimement, l’étonnement de Bastien. J’étais tellement secouée et surprise que mes nerfs prenaient le contrôle de la situation me faisant faire un peu quoi...

Je ne sais plus si je l’ai à nouveau embrassé avant son départ, je ne me rappelle plus non plus de ce que nous nous sommes dit ensuite... Mais cela reste et restera un instant magique dans mon parcours sentimental.


Syolann
Sam 16 Oct 2004, 11:38 par syolann sur La première fois
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Ecrire sur n’importe Bateau à la dérive, Pour chaque âme tendre..., L'amour avec toi, Tout est une question d'amour, ma douce âme..., Du fond des âges..., Qu'est-ce que l'amour ?, Léna punie..., Bout de trottoir, mots d'une nuit d'été..., un amour composé..., Livres..., Quand tu en seras là..., Âme soeur., Je ne veux plus., Notre premier baiser.,
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