Sondage : que veut dire "aimer"

Tu aimes lorsque tu sens ton coeur battre plus fort en voyant l’autre
Lorsque tu as envie
Lorsque tu as besoin de sa présence
Que tu sens que désormais ta vie ne peut plus se conjuguer seule
Tu aimes lorsque tu te réveilles en pleine nuit avec le manque de l’autre
Tu aimes lorsque ton coeur est plein de son image
Lorsque tu te surprends grisé comme un adolescent lorsque l’autre répond à cet amour
Tu aimes lorsque tout soudain se pare de saveurs
Lorsque l’objet de ta flamme répond à ce que tu ressents et que tu donnes à tes gestes d’amour une signification nouvelle, une dimension jusque là esquissée.
Tu aimes lorsque tu trouves en l’autre celui, celle que confusément tu attendais et tu sais que ta vie ne sera plus jamais pareille...
Tu aimes lorsque tu ne l’idolâtres pas lorsque conscient de ce qui le la constitue tu continues de dire "oui"...
Dim 04 Oct 2009, 02:54 par dolce vita sur L'amour en vrac

Revue littéraire : appel aux participants

Bonjour tous,

Ca fait longtemps que je n’étais plus venue trainer mes guêtres par ici, surtout par manque de temps.

Depuis quelques semaines, j’ai pris en main la création d’une revue artistique avec quelques compagnons de connexion.

Pulp.com est un mag qui a pour objectif de mettre en avant des internautes bourrés de talents et bien trop ignorés du circuit habituel de l’édition en leur offrant quelques pages pour publier leurs travaux. , poésies, articles, photographies, dessins, critiques, ... le mag se veut volontairement hétéroclite pour ressembler un maximum de personnes dans un nombre - hélas - limité de pages.
C’est une revue bimestrielle. Le premier numéro vient de sortir il y a quelques jours et n’a reçu pour l’instant que des avis plutôt positifs, ainsi que quelques conseils pour s’améliorer.

Faite par des internautes-artistes-amateurs, Pulp.com est destiné à des internautes, à des artistes et à tous les amateurs d’art.




Nous commençons déjà à préparer le numéro 2 et c’est peut-être là que ça devient le plus intéressant pour vous.
Vous aimez écrire, vous êtes photographes amateurs, dessinateurs, graphistes, poètes, nouvellistes ? Il y a de la place pour vous. Envoyez votre travail, nous le lirons et nous essayerons de le publier dans un prochain numéro.

Il n’y a rien à payer pour vous, c’est gratuit bien entendu. Vous nous prêtez une œuvre le temps d’un numéro, nous vous le rendons dans le même état juste après !
La revue se vend au prix de 4euros ce qui couvre uniquement le coût de l’impression et des frais d’envoi. Vous, vous la recevez gratuitement si vous y avez participé. Échange de bons procédés.

Faites passer le message autour de vous, si vous connaissez des artistes amateurs, tentez votre chance si vos textes prennent la poussière.

Vous trouverez d’autres informations sur la revue sur le blog : http://pulpcom.canalblog.com/


Et puis pour les amateurs de concours, il y en a un dans chaque numéro.
Le gagnant sera publié dans la revue suivante.

Le sujet de ce premier concours est "Une balle de trop".

(le règlement de Pulp.com est ici)

Le mail de la revue pour envoyer vos propositions : pulp.comcontact@gmail.com



A bientôt
sans doute
Ven 13 Mars 2009, 16:35 par la marquise de sade sur Annonces

Anniversaire

Avec l’imprévisibilité des vagues, le vent chaud d’un nouvel été courbait inlassablement ces champs d’herbe. Le souffle du temps délavait le vert foncé de ces étendues pour les peindre d’un vert clair. La danse naturelle des brins mêlés au son continu du feuillage rendait les arbres, alentour, immobiles, comme les témoins du changement des années. La lumière inlassable de cette journée virevoltait rapidement entre les passages d’ombre laissés par les feuilles de ces géants presque intemporels, aux corps durs et rugueux, recouverts par endroits d’une douce mousse, d’un vert foncé et parfois grisâtre, celui des aléas de la nature. Ses yeux battaient au rythme irrégulier des lances du soleil. Cela le fatiguait presque malgré la chaleur agréable qui tanne la peau du visage et marque de façon indélébile du cycle vertigineux des âges. Dans cette légère cadence azurée, il apercevait, par intermittences, la folle cabriole des nuages qui ne cessaient de se former et de se déchirer avec le papillonnement quasi ostentatoire de la jeunesse.

Comme pour cueillir un souvenir, il s’était promis de s’arrêter un instant dans cette campagne verdoyante ou dans le clair-obscur des sous-bois. Dans l’ocre des clairières dormaient intactes les couleurs de son passé. D’autres allaient l’attendre, aujourd’hui, pour se consacrer au rituel du passage. Mais il était là, seul, pour se laisser perdre par les dates inscrites, avec ou sans son consentement, sur la mosaïque de sa mémoire.

Il marcha jusqu’à l’orée d’une échappée silencieuse où chacun semblait présent et cela, malgré l’étendue des différences et des origines qui les marquaient : leurs branches s’entrecroisaient par endroit. Et ce mélange, passant du brun crème, pâle, au brun fauve, formait une continuité de liens qui l’entouraient maintenant.
Dans ce calme, il se souvint des gens qui l’avaient accompagné, qu’il avait rencontrés. Certains lui étaient encore proches, d’autres étaient restés très vivaces dans son esprit. A ses pieds, des grappes de fleurs avaient poussé çà et là avec l’insouciance des jours. Certaines capucines illuminaient de leur rouge, très légèrement orangé, la brise dont le souffle calmait, par endroits, comme un repos accordé à l’existence périssable de ces pétales de passion, les ardeurs insupportables du soleil : ce soleil qu’il avait toujours adoré pour son éternel éclat, mais aussi redouté de par sa tendance imprédictible à brûler, en fonçant et mêlant de rouge, ses pensées les plus intimes.

Il sentit le bout de ses doigts écraser, tout en le roulant, un brin de lavande, parme, dans le fond de sa poche, pour en extraire cette odeur si familière à sa vie, à ses souvenirs. Comme une clef des champs. Il porta à son nez l’essence de ce brin d’habitude et mêla ce bleu lavande à l’odeur vivace des plantes qui lui ouvrirent, alors, au contact de ces fleurs bleues séchées et toujours odorantes, le verger de ses émotions rubescentes passées.

Au milieu de ces arbres fruitiers, il se souvint de l’anniversaire de ses trente ans ; de l’énergie que la préparation de ce passage lui avait demandée. Avec la lenteur du temps, les pigments oubliés de la lumière revinrent doucement re-colorer le tableau de cette soirée. La nuit avait tapissé la terrasse de son ombre chatoyante, et, très rapidement, les bulles de champagne avaient illuminé les visages de ses invités. Dans cette accolade d’arbres fruitiers, les fruits offraient leurs plus belles robes comme un appel à être cueillis, goûtés et à laisser le souvenir d’une douce bouchée sucrée. A terre, dans une vague d’herbes, un fruit aux reflets pêche, déjà bien mûr, se présenta avec les dernières lueurs de sa peau satinée ; alors, comme lorsque l’on perçoit un souvenir éloigné dans sa mémoire vagabonde, avant qu’il ne s’échappe et ne disparaisse dans la pénombre d’un autrefois, l’homme le ramassa et savoura timidement les premières saveurs d’une réminiscence. Puis, en un instant, un fou bruissement de lumière en éclaira les teintes cachées : des phrases prononcées résonnèrent dans cet émoi inattendu. Son père avait parlé de lui, lui avait parlé, il avait réussi à rendre le tangible inutile ; le matériel s’était recouvert d’une obscurité impénétrable comme pour survivre à cette éclipse éblouissante, à ces paroles d’un père à son fils.

Maintenant qu’il avait soixante ans, il se souvenait, il était venu pour se souvenir, il repensait à la bienveillance de ces paroles immortelles. A travers les yeux de son père, elles avaient retracé l’histoire de sa vie d’enfant et d’homme ; elles avaient clos mais aussi parlé de ce qui l’avait forgé, façonné, comme un socle posé pour soutenir le reste des années à venir. Le vent se leva, secoua les branches et lui rappela par sa force et son endurance, l’effet que celui-ci avait sur toutes ces pierres entassées, inégales, et maintenant déformées, et alignées en un muret qui ne resterait jamais le même mais supporterait solidement les frasques du temps : elles formaient un tout solidaire dont chacune avait construit l’équilibre de la suivante et ainsi en allait-il pour toutes les autres. Ces trente dernières années passées avaient été la suite incontestable des choix et non choix faits jusqu’à ses trente ans. Il avait déjà perçu, peu avant la trentaine, les effets de ses décisions antérieures et l’importance de celles qui suivirent. Sous ce chapeau tressé offert par sa mère, ce même jour, témoin rescapé du temps, il comprit pleinement l’intuition qu’il avait eu en réunissant ses amis et toute sa famille ; il s’était vu dans le regard des autres ce soir-là, il avait eu la pleine perception de son existence : l’instantané de son monde et de ses liens.

Il marchait avec hésitation et, après avoir enjambé un petit mur de roche et de plantes grimpantes recouvert par l’abandon de l’homme, délivré du temps, il s’enfonça dans un bocage dont le feuillage filtrait une lumière lointaine et attirante. Derrière lui s’évapora le parfum des souvenirs anciens en un léger nuage d’oubli qui ombra, pour en cacher l’entrée, le clos intime de ses pensées. Son allure reprit sa forme habituelle et les branches lézardées par la chaleur des journées craquèrent sous ses pas lourds d’une nostalgie passagère peu familière ; il était entouré d’arbres dont les longs et vieux branchages tenaient par la force, chaque année, de feuilles, de pousses vertes et fraîches, insouciantes du sommeil profond de l’hiver.
Dans un étonnement presque attendu, l’horizon se peignit d’un jaune blé, un champ sans limite gonflé par les rondeurs d’une colline bordée d’un chemin de terre sèche s’étirait lentement ; les bosquets s’allongeaient sous la houle de nuages cernés d’un bleu presque violacé par cette fin d’après-midi. Dans l’enchevêtrement des derniers jets de lumière, une silhouette à l’allure cadencée perçait le calme du paysage. Comme à la venue imprévisible d’une déesse, il s’assit sur une pierre aux arrêtes arrondies par la patience des observateurs et fixa sa venue allongée par les lignes fuyantes des peupliers, gardiens de ce sentier habillé d’herbes folles. Elle courrait de toute sa fraîche candeur et suait presque avec plaisir. Malgré son élan et sa concentration pour respirer, elle croisa dans le regard de cet homme âgé, la profondeur d’une décision lointaine, celle de ne pas attendre le trépas, mais de se préparer à vieillir. Sa vieillesse semblait belle, il semblait s’être préparé et construit de l’expérience nourrissante de la vie, au vu de ses doux yeux. Un instant, il crut voir sa course ralentir avec le flou d’un mirage mais seul, lors de son passage, resta le parfum mêlé de ses gouttes suaves et de sa peau chauffée par le soleil. Il se souvint avoir lui aussi couru pour sentir la pleine force vivante de son corps. Le galbe de ses jambes se confondit bientôt avec le dernier tumulte de la végétation, et, derrière elle, il emboîta le pas comme pour profiter de cette bourrasque impromptue qui l’aiderait à rejoindre ceux qui l’attendaient.

Pour ce soir, il savait que son frère - peut-être le plus beau présent que ses parents lui avaient offert, une personne qu’il sentirait à ses côtés toute sa vie, malgré les tempêtes de celle-ci - l’attendait avec sa famille et ses amis, pour honorer ce jour.
Dim 04 Jan 2009, 22:27 par Bertrano sur Mille choses

Une année déjà que tu es parti !

Ce soir, encore, j’hésite ! J’hésite à t’appeller, t’envoyer à nouveau un mail auquel tu ne répondras pas et pourtant, j’espère...
Parfois, je me surprends moi-même : je t’aime et je te hais à la fois !
Tu n’as jamais pris l’initiative de me reconquérir, tu attends encore et encore !

Et moi, n’écoutant que mon coeur, je revenais à toi.
Mais, cette fois, c’est décidé ; je ne reviens plus, j’attends, je fais comme toi !
C’est si difficile, je ne peux cacher ma souffrance, le manque de toi. Tout au fond de moi, j’espère, j’espère encore et encore que les Dieux voudront m’entendre et te ramener vers moi.

L’ année dernière, je me souviens de t’avoir proposé de venir passer Noël avec moi. En guise de réponse, je n’ai eu qu’un "non".
Aujourd’hui, c’est Noël, ma pensée va toujours vers toi, mais cette fois, je n’ai pas eu de de toi. Une année bientôt. Je ne t’oublie pas : suis- je maudite ?!

Je veux bien tourner la page comme l’on me dit, mais ton image est si présente que je n’ose pas. Non, la vraie raison c’est que je ne veux pas tourner cette page, je suis heureuse que tu soies dans mes pensées, de t’aimer et si cela venait à disparaître je m’en irais avec toi.

Aujourd’hui encore, je pense à ceux qui fêtent Noël dans la joie, le bonheur ; je les envie...
Car, pour nous, les autres, c’est dans les larmes et la tristesse.
Le seul cadeau que je voudrais c’est toi mais je sais que je ne l’aurais jamais, alors je me console dans ces mots que je t’écris.

Joyeux noël, mon amour!
Jeu 25 Déc 2008, 00:53 par coeur perdu sur Parler d'amour

La vie ( 37 )...

" Il est bien peu de monstres qui méritent la peur que nous en avons. "

André Gide " Les Nourritures "


Nous avons souvent plus peur que de raison...

Marie rose
Ven 05 Sep 2008, 18:33 par Satine sur Mille choses

Les libertins

Les libertins



A une étoile filante,


Elle l’a vu sur Internet
Il a l’air sympa, une bonne tête,
Et surtout, pour être honnête,
Il a, wow !, entre les jambes
Une sâcrée bête !

Lui, il en a marre des cam to cam
Le sexe virtuel c’est pas ad vitam eternam,
Toutes ces femmes qu’il a excité
Il voudrait bien les toucher.

Elle lui demande son adresse
Tout en lui montrant ses fesses
Ca tombe bien, elle habite tout prêt
Et, hum... putain ce qu’elle lui plait !

Entre eux deux c’est l’osmose
Chaque journée est une apothéose
De stupre et de luxure
De aventures...

Mais quand vient à s’épuiser leur imagination
Ayant usé tant de jeux et de positions
Que faire ?
Sinon s’adjoindre d’autres partenaires
Pour parfaire
Le tableau de leurs ébats, déjà digne de l’Enfer !

En quelques clics ils trouvent
Une autre femme, à leur goût,
Qui de son corps leur ouvre
Les plaisirs goudoux,

Puis, un autre homme
Pour un trio sans tabou
Qu’ils consomment
Par tout les bouts,

Puis un couple, et tout un groupe !
Car ce ne peut être que des plaisirs sans fin
Auxquels s’adonne cette troupe
De fiéfés libertins !




2008 © Cyr
reproduction interdite sans mon accord - texte déposé
http://www.poesie-erotique.net/mespoemes.html
Dim 01 Juin 2008, 19:55 par cyrpoete sur Amour internet

DEPASSEMENT

Te revoir après tant et tant comme c’est marrant.
Comme tu es beau, je te regarde toujours avec les yeux de l’amour.
Mais la passion qui nous avait jadis enflammé, porté.
A fait place à un amour différent mais tout aussi puissant.
L’amour tendresse, l’amour de l’acceptation mais toujours un amour sacrifié
Dans quelques jours, tu arrêtes ton professionnel et disparaît complètement de ma vie.
Je n’aurais plus besoin de résister chaque jours à courir me blottir dans tes bras, je serais libre d’avancer dans ma vie.
Mais tu m’as demandé de venir chez moi dans une intimité
Je sais que refaire l’amour avec toi n’est pas juste pour moi, en effet comment faire le deuil de notre relation après cela.
Je t’ai demandé comme un besoin que tu prennes de mes de temps en temps et que je puisse savoir comment tu te portes.Aujourd’hui je suis très triste et déçue j’attendait un coup de fil, plus que douze jours pour entendre ta voix.
Je ne sais si tu le feras, mais ce que je suis sûre c’est qu’un petit coin de ton cœur fleurira toujours pour moi.
Que Dieu te protège mon amour et saches que loin de toi une pensée d’amour sera toujours là.
Tu as été l’amour de ma vie et cela personne ne me le prendra
Je l’emporte avec moi. rose
Dim 25 Nov 2007, 10:39 par Hécate sur La déclaration d'amour

Douceur

Nous ne nous connaissions pas, et nous nous sommes trouvés au milieu d’une immensité planétaire. Tout pouvait nous séparer, nous différencier, nous éloigner. Mais très vite, ce fut le contraire. Complicité. Tendre amitié.
Nous rencontrant, j’ai voulut te faire découvrir de saveurs marines, de nouveaux lieux (cap près d’une ville, sentier entre mer et vent, fraîche cascade, désert de maquis ) , de et fortes odeurs ( lavandin, cistes, lentisque, piquant genévrier oxycèdre, ) et, un soir, juste les senteurs du maquis réveillées par la rosée nocturne, dans un très beau cadre, pleine nature dominant un panorama de grand golfe ourlé au loin d’une seule rangée de lumières ..
Juste cela.
Nous y avons gouté une voûte étoilée, des constellations que tu me montrais.

Nous échangions, depuis ton arrivée, des petits coups d’épées de petits scorpions qui se cherchent intellectuellement. Et nous y prenions goût.

Là, soudain, sous ces étoiles, dans le noir profond qui gommait nos visages, c’est ton corps qui m’ a défié , qui m’a cherché.
Et ma main , timidement, a trouvé ton cou. N’osant y croire.
A découvert une texture de peau étonnante, là, à la base du cou, entre cheveux et encolure de t-shirt. Puis, vite, une odeur, ton odeur.
Pensant à tout moment interrompre, ou être interromput.
Les cheveux très courts sur la nuque, la forme de la nuque. Cet arrondit si particulier de la nuque encore un peu raide, me forçant à un minuscule baiser.
Le dos interdit, tabou. Alors le creux de l’omoplate …puis les courbes et contre courbes de tes flancs, tes côtes une par une, chaque centimètre découvrant de textures de peau, subtilement variées, des concavités, des convexités se succédant.
Chaque fois différentes, chaque fois pouvant, devant être la dernière.
Un temps suspendu, infini, illimité, comme le ciel noir.
Des creux, du tendre, du très ferme, selon les muscles. Et à chaque centimètre, ce sentiment que ce serait le dernier. Jamais envisagé. Jamais imaginé.
Limite entre ceinture et élastique. La dureté des pointes de tes hanches, de tes muscles sur les pointes de tes hanches.
Moi glissant perpendiculairement à toi, pouvant englober l’avant et l’arrière, mais n’englobant pas, ou à peine.
Une main glissant pour découvrir le minuscule nombril, et l’autre le début de tes rotondités , durement défendues par le jean.

Et , soudain, un moment exquis, d’infinité, te tenant entre deux doigts, l’un juste sur la minuscule convexité , petit ventre, l’autre sur l’amorce de ton sillon. La sensation de ne te retenir que par là, toi flottant, t’envolant dans l’air . Un moment exceptionnel, à la fois d’équilibre et de vertige. D’une durée non mesurable. Un point d’équilibre entre deux vibrations .Un moment d’éternité. Difficilement explicable.

Le reste, moi me noyant dans ton dos, sans visage, androgyne, te berçant, sentant et soutenant ton abandon, te serrant doucement de mes deux bras.
Tout, très doucement. Ta nuque renversée sur mon front, plusieurs fois mais brièvement . Mais là aussi pour des durées incommensurables.
Et toujours mon murmure, soulignant nos sensations. Et ta peau si variée, si prenante, et ton odeur, petit félin.
Une longue étreinte dans mes bras, ma bouche contre ta nuque. Une pluie de petits baisers voletants.
Puis notre lente redécouverte des étoiles, de la réalité autour de nous .
Le soir suivant n’en fut que la continuation.
Moi ne cherchant que tes sensations, me fondant dans tes vibrations, perdant la tête dans tes vibrations. Instant frôlant la folie, la perte de son propre control, car me fracassant contre cette limite ultime : ne pas pouvoir tout te donner … car n’étant pas toi, restant inexorablement à l’extérieur de toi.
Intellectualisation extrême , douceur extrême. Obscurité extrême.
Puis atterrir. Pour trouver un immense afflux de tendresse profonde, infinie.

Oublier l’inoubliable, l’effacer ?
Non, impossible, injuste, trop réducteur.

Ce serait nier la qualité extrême de ces moments. Les ravaler au rang de simple égarement des sens. En gommer tout le qualitatif, l’exceptionnel, la totale délicatesse, l’émerveillement qui toujours devait s’arrêter, et ne s’arrêtait pas.
Une sensation de virginité, de découverte et celle de réveiller ta peau, toute ta peau, à une sensualité raffinée, délicate .

Quelque chose doit en subsister. Quelque chose peut en subsister.
Sans jamais empiéter sur tes amours. Passées , futures.
Car hors de contexte, hors normes, hors critères. De l’exceptionnel dans l’exception.

Simplement …..une grande tendresse sensuelle, et non pas sexuelle.
Des douceurs …………………..
Tendre lionceau, petits scorpions.
Lun 10 Sep 2007, 17:08 par BlackCat sur Les liaisons sulfureuses

Nadia la Polymorphe

Nadia

Mon Horacio, quelle femme aimes-tu en moi ?
Celle qui te fait courir les expositions,
Qui glorifie l’art suisse et les contes chinois,
Et qui admire toutes les grandes créations ?

Horacio

Nadia, ma douce esthète, c’est pour ça que je t’aime.
Parce que tu sais la valeur de la culture.
Pour toi, une fortune ne vaut pas un poème.
J’adore ton coup d’œil et ton jugement sûr.

Nadia

Mon grand python royal, ne préfères-tu pas
La Nadia qui sent le soufre luciférien,
Qui t’électrocute à minuit vingt, sous les draps,
Puis qui s’endort, K.O., jusqu’au petit matin ?

Horacio

Quand la nuit vient, j’aime assez avoir des
De cette Nadia qui est mon garde du corps.
Elle en connaît tous les ressorts et manivelles.
Entre ses mains, la fusée prend bien son essor.

Nadia

Mon Flash Gordon des îles, aimes-tu ta Nadia
Quand se réveille en elle l’écolo impulsive,
Et quand elle ressent le besoin immédiat
D’exalter la nature… et qui l’aime me suive !

Horacio

Ma belle orchidée, j’admire sans réserves
La fougue qui t’enflamme quand tu défends tes causes.
J’applaudis quand tu exiges que l’on préserve
Les arbres et les fleurs de toutes ecchymoses.

Nadia

Voudrais-tu que parfois, je calme mes ardeurs
Quand je me jette dans une belle bagarre ?
Quand je laisse parler mes instincts batailleurs,
Dans ma féminité, ai-je l’air de déchoir ?

Horacio

Ma lionne à crinière, je suis, bien au contraire,
Heureux que tu sois cette tornade indomptable.
Je te chéris aussi pour ton fort caractère.
Quand nous nous battons, je te trouve formidable.

Nadia

C’est la magie de l’être humain, nous sommes tous
Des hydres de Lerne aux innombrables visages.
Et maintenant, dis-moi, mon Caius Brutus,
Quelle Nadia veux-tu, ce soir, prendre en otage ?

Horacio

L’esthète pour me dire des vers romantiques,
La bagarreuse pour jouer au mufle et à la peste,
L’écolo pour choisir un cadre bucolique,
Et la luciférienne pour s’occuper du reste.
Lun 21 Mai 2007, 23:20 par Nadia et Horacio sur La vie à deux

Qu'il dorme!!

Quand la nuit tombe, je voudrais que mes murs tremblent
Que le jour se lève, je voudrais que mon lit grince
Tu es partie

Je voudrais que la lune m’apporte de tes
Je voudrais que les nuages pleurent une pluie belle
Tu es partie

Je voudrais être meilleur quand aux abris on se ressemble
Je voudrais être ailleurs quand tu m’as laissé en province
Tu es partie

Les nuits tombent, les jours se lèvent
Il pleut à verse, les rues sont vides
Tu es partie

Mes nuits se vident, mes jours s’achèvent
Sur ma rue, il pleut des vides
Tu m’oublies

Rouler de mon tombeau ouvert
M’embellir de fleurs poussées
Tu m’oublies

Parterre
Pensées
Tu es heureuse

Il viendra t’en cueillir une
Je resterai sans rancune
Puisque tu es berceuse

Dort, dort, l’amant dort
L’amant mourra bien fort
Ven 18 Mai 2007, 07:30 par René Cendre sur Les liaisons sulfureuses

Perdu...

Je ne sais pas
Je suis perdu
Phrase tellement répétitive chez moi
Ai-je peur de m avouer la verité
Ou bien ne suis pas capable de la voir.
Je n arrive pas à mettre une raison derriere mes sentiments
Je veux croire au grand amour
Et en meme temps je ne sais pas si je suis capable de le reconnaître.
Où même qu’il existe
Qu’est il vraiment ?
Je cherche a l’identifier
Afin de faire le bon choix.
J’oppose raisons et sentiments
Est-ce peut être la le problème
Mais alors comment fait on ?
On vit dans le passé
De ce que l’on a cru être le grand amour
Sans croire que l on puisse retrouver le même
Alors que l’esprit se joue de nous.
Nous faisant plus beaux les souvenirs que ce qu’ils n’étaient
Car enfin, ce n’était que le temps et l’habitude
Qui ont fait que nous étions si proches
Alors le temps est il le facteur clé de l’amour ?
On rencontre de personnes
Toutes aussi bien les unes que les autres
Chacune ayant ses qualités
Et évidemment ses defauts
Et puis le temps passe
Mais quand il s’agit de faire le pas
Est-ce le grand Amour ?
Celui a qui je vais tout donner
Ou bien suis-je trop vieux
Ou trop réfléchi
Idealiste sûrement
Rêveur a coup sur
Réaliste aussi
Paradoxal…
Mais sans reponses !
Jeu 03 Mai 2007, 22:30 par Loyd sur Parler d'amour

Sourire à la vie.

La montagne, crépite de gaîté, explose de lumière. Des torrents de larmes de bonheur jaillissent, éclaboussent les prés. Des perles nacrées câlinent les crocus, les pâquerettes, les myosotis qui s’éveillent peu à peu à la galanterie native du printemps . Les pousses des pâturages chassent la poussière de l’hivers. Bientôt des chevrettes, sottes de pirouettes viendront tailler cette étendue vert clair, mouchetée de vert plus sombre, où des tapis, de fleurs, de mousses sauvages s’allongent tout à leur aise Au loin, un pic-epêiche éternue sa mélodie...

Petit caillou magique. Petit point dans l’immensité d’un paysage fleuri. Long, gris, plat et lisse. Petit galet. Une rivière insouciante, couleur bonbon à la menthe, cours et chante au pied de la montagne. Une passerelle de bois, entre les deux les rives, se balance paisiblement. Elle offre aux promeneurs une page blanche et les invite à écrire une poésie galbé de bouton d’or. Sur la berge, Adeline se tient debout provoquant le soleil levant, le galet du destin serré dans la paume de la main. Elle se penche, et le lance . Celui-ci lâché, ricoche, ricoche. Des ondes dentelées et éphémères apparaissent à la surface de l’eau. Deux , puis trois, de plus en plus infimes. Galet léger, galet évadé. Au troisième rebond, il plonge, s’enfonce dans le miroir opaque et lointain. Adeline contemple le vide. De jolis yeux sans âme, sans coloriage_ Elle n’entend pas le bruissement des feuilles des bouleaux qui bordent la rivière. Elle regarde, accroupie, les yeux dans ses songes. Elle n’entend pas les clochettes des digitales, ballottées par la brise du vent, tintiner joyeusement dans toute la montagne, oasis de douceur.

Le galet, jeté au hasard, a éveillé les poissons endormi dans la mémoire d’Adeline à la triste saison. Des familles de saumons malicieux sautent éparpillés . Les saumons esquivent quelques cabrioles maladroites, pour se parfaire dans des sauts périlleux frétillants et capricieux. Apeurés mais libres. Dociles mais sauvages. Adeline regarde. Aucune étincelle dans ses yeux égarés. Elle regarde sans saisir ce spectacle de lumière aux teintes orangés. Éclats de liberté, de pépites diamantées se déroule sous ses yeux en transhumance.

Tandis que les ailes du soleil déploient ses rayons sur la montagne, les yeux d’Adeline s’entrouvrent légèrement sur une verte vallée voilée d’ une cascade de couleur. Lentement, elle réagit et revient peu à peu dans un monde imaginaire d’arôme, de sons. La vie se joue devant elle.
Elle sourit devant ces images, main tendue à elle. Elle sourit à la vie. Elle sourit en regardant la berge où repose tant de galets. Elle imagine, alors tous les galets rebondir sur les draps de ce lit, couleur bonbon à la menthe. Elle sourit à la pensée de milliers de sphères sur ce miroir au ton incertain. Elle sourit à la valse de tous les saumons, invitants les carpes, les libellules, les têtards à se joindre dans cette ronde de plaisir. Elle sourit et s’imagine ballerine en jupon de mousseline blanche au coeur de ce ballet. Elle s’imagine toupie bras tendus vers le ciel happant tous les nuages pour les sentir se couler le long de son corps meurtri.
Un simple galet jeté au hasard, serré dans une main à réveillé un sourire.


Fille du peuple.
Jeu 04 Jan 2007, 10:30 par Fille du peuple sur Mille choses

Vous rêvez d'être édité? concours de nouvelles gem lire

Concours de GEM LIRE : c’est parti !

Vous rêvez d’être édités ???

Cette année le concours de nouvelle Gem Lire, organisé par X’pression, l’association journalistique de l’Ecole Supérieure de Commerce a pour thème :
MONTAGNES : Vertiges et Sensations. Le style est libre : policières, littéraires, récits de voyage, ou histoire d’amour, a vous de choisir.

Les meilleures seront publiées par la maison d’édition Glénat, dans la collection « Hommes et montagnes ». Les gagnants seront également récompensés par de nombreux lots.

Comme l’année passée, la date limite de remise des est le 1er mars. La soirée de remise des prix aura lieu fin avril.

Pour plus d’information consulter le site www.gemlire.info et n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse suivante gemlire@yahoo.frpour tous renseignements complémentaires.

Nous comptons sur votre imagination pour soulever des montagnes !


A vos claviers,

L’équipe Gem Lire
Dim 17 Déc 2006, 12:41 par gemlire sur Annonces

Sagesse

La sagesse dépasse les mots
La sagesse surprend le silence
La sagesse ouvre de voies
Mar 24 Oct 2006, 15:22 par coupdecoeur sur La séduction

Polychromes (4)

La journée s’était passée dans une agitation constante auquel son esprit faisait écho. Elle ne pouvait s’empêcher de songer à John et de sourire. Il n’était pas du tout comme les hommes qu’elle avait pu rencontrer. Non, certainement pas. Il était.... différent. Elle haussa les épaules devant sa propre gaucherie. Elle essaya d’y voir clair en elle. Si souvent ces messieurs lui disaient des douceurs comme on engloutit un paquet de pop corns, sans y penser ; lui n’agissait pas ainsi. Elle se rendait bien compte que les mots dont il l’abreuvait, il les pensait longtemps avant. Ils avaient d’autant plus de prix que cela lui coûtait visiblement d’ouvrir la bouche sur ce qui touchait son intériorité, une grande pudeur l’habitait. Et il en avait encore tout plein de ces mots tendres qu’il gardait en réserve jusqu’au moment opportun. Elle le présentait. Elle avait très envie de l’appeler, de le voir, de l’entendre... « Très peu féminin comme attitude », songea-t-elle. « « Un homme propose »... Moui », se disait-elle, « quand on lui en laisse le temps »... Elle était en train de finir un article et mâchouillait un bout de pain quand la sonnerie du téléphone la fit sursauter ! « Je vais m’offrir un téléphone avec répondeur, se dit-elle, ce ne serait pas du luxe pour travailler en paix ».
C’était John. Elle changea de couleur, blêmit, rougit, un éclat de joie vint illuminer son sourire et ses yeux pétillèrent ! Il lui proposait d’aller avec elle à un concert, il avait deux places et pensait lui faire plaisir en l’invitant.
-« Fabuleux », lui dit-elle, « Sûr que ça marche. D’accord pour la semaine prochaine, je vais m’organiser».
Elle allait le revoir et c’est lui qui l’invitait... Lui. Il avait toujours sa voix légèrement chantante qu’elle aimait tant. Elle aurait fait des bonds jusqu’au plafond ! Elle s’était retenue de ne pas hurler sa joie au téléphone pour ne pas l’assourdir... Elle se mit à improviser une danse au rythme de sa joie avant de se souvenir que son papier était urgent. Elle avait horreur du travail bâclé. Au journal, on appréciait son professionnalisme et elle n’était pas peu fière des compliments des lecteurs et de son rédacteur en chef. Ce soir, son esprit était ailleurs, elle eut beaucoup de mal à se concentrer. Dans sa tête revenait un prénom. Elle se mit à fredonner « Tonight », avant de se rendre compte du ridicule de la scène et de l’urgence de son boulot... Elle se traita d’adolescente attardée et acheva... Elle ne devait plus être dérangée ce soir là que par ses rêveries. C’est elle qui appela son amie Lindsey pour prendre de ses ...
Jeu 18 Mai 2006, 18:14 par dolce vita sur Histoires d'amour
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