Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur noyé
La mer...
Je t’aime parce que j’aime ta façon de m’aborder
tu es un bateau à l’abordage
un cœur de pirate...
Tu te transformes au fil du temps, au gré du vent,
comme pour nous dire de mettre les voiles,
de prendre le large,
vers une île déserte.
Tu te dresses, fier et beau,
fier de mener ta barque,
beau comme tu flottes sur l’eau...
Tu attends le premier qui te ferait face,
sachant qu’il est mort noyé d’avance.
Tu files droit, devant, tu me surprends,
un peu plus à chaque instant,
où je t’attends impatiemment...
Chaque seconde d’horizon avec toi
compte plus que jamais pour moi...
Tu es dur comme de la pierre
de deux coups, tu es un Homme
tu gères la mer...
La mer te prend, c’est bien connu,
et son soleil comble ta vue...
Le ciel se tend vers tes lèvres
dans le cœur de ton lit
et non dans le lit de ton cœur...
Tes mots tendres sont plus meurtriers
que l’enfer et ses dégénérés...
Tu n’as nul besoin de chevaucher
tu esquisses l’océan
tu inondes des rivières
rien qu’en ouvrant ta bouche
à mon oreille....
tu es un bateau à l’abordage
un cœur de pirate...
Tu te transformes au fil du temps, au gré du vent,
comme pour nous dire de mettre les voiles,
de prendre le large,
vers une île déserte.
Tu te dresses, fier et beau,
fier de mener ta barque,
beau comme tu flottes sur l’eau...
Tu attends le premier qui te ferait face,
sachant qu’il est mort noyé d’avance.
Tu files droit, devant, tu me surprends,
un peu plus à chaque instant,
où je t’attends impatiemment...
Chaque seconde d’horizon avec toi
compte plus que jamais pour moi...
Tu es dur comme de la pierre
de deux coups, tu es un Homme
tu gères la mer...
La mer te prend, c’est bien connu,
et son soleil comble ta vue...
Le ciel se tend vers tes lèvres
dans le cœur de ton lit
et non dans le lit de ton cœur...
Tes mots tendres sont plus meurtriers
que l’enfer et ses dégénérés...
Tu n’as nul besoin de chevaucher
tu esquisses l’océan
tu inondes des rivières
rien qu’en ouvrant ta bouche
à mon oreille....
Dim 14 Avril 2013, 20:51 par
inlove sur La déclaration d'amour
Le secrétaire
Il vient de prendre ses fonctions
Dans cette grande et belle maison
Il espère bien faire sensation
Qu’on soit content de ses prestations
On l’a installé dans un joli bureau
Bien agréable où tout est fait pour s’y plaire
Il va pouvoir faire du beau boulot
Ce nouveau secrétaire
Mais son travail aussitôt se complique
Quand Madame dans le local rapplique
Juste vêtue de ses petits dessous
Qui mettent en valeur ses atouts
Il ouvre grand ses yeux à cette vue
Profitant de cette belle opportunité
De dévisager cette belle ingénue
Qui se montre dans toute sa beauté
Il se doit de rester froid et impassible
Devant cette belle ingénue si tentante
Le trouble est malgré tout bien visible
Face à cette belle vision alléchante
Il sent sa peau de soie s’accouder,
Tout contre le bord poli de son lutrin
Il sent la chaleur de son corps et se met à rêver
S’imaginant qu’ils n’en feront plus qu’un...
Dans son songe, il se voit doté d’une âme
Il se voit en secrétaire particulier de Madame
Planté devant elle tel un valet de chambre
Auscultant cette délicieuse silhouette d’ambre
Dans sa magnifique parure légère et frivole
Attendant qu’elle veuille bien prendre la parole,
Pour lui donner un ordre ou demander un service
Afin qu’il arrête de se tordre et mette fin au supplice
Ce sont des Georges par ci, des Georges par là
Il adore le son mielleux qui sort de sa belle bouche.
Et tous ces petits gestes affectueux lorsqu’elle le touche
Elle passe ses mains, afin qu’il brille d’un bel éclat
Comme si elle avait besoin de nettoyer la poussière sur son veston
Qu’elle avait besoin de faire étinceler les cuivres des boutons
Et qu’elle lustre avec tant de méticuleux soin cet abattant
En lui décochant ces beaux sourires, qu’il affectionne tant.
Il ne comprend toujours pas pourquoi, elle utilise cette cire d’abeille
Qui lui donne cet air guindé d’un vieux comptoir quitté la veille
Sur lequel elle aurait noyé ses ennuis amoureux dans un verre de Vodka
Lui préfère les fragrances de son eau de toilette à l’arôme de magnolia,
Qui lui rappelle tant sa jolie montagne et ses beaux versants ensoleillés
Ses doigts, si soigneusement manucurés, auraient besoin d’être réchauffés
Et il faudrait couvrir ce merveilleux corps afin qu’il ne prenne pas froid
Je me verrai bien dans ce rôle, pense-t-il, pour pouvoir m’occuper de toi.
Dans cette grande et belle maison
Il espère bien faire sensation
Qu’on soit content de ses prestations
On l’a installé dans un joli bureau
Bien agréable où tout est fait pour s’y plaire
Il va pouvoir faire du beau boulot
Ce nouveau secrétaire
Mais son travail aussitôt se complique
Quand Madame dans le local rapplique
Juste vêtue de ses petits dessous
Qui mettent en valeur ses atouts
Il ouvre grand ses yeux à cette vue
Profitant de cette belle opportunité
De dévisager cette belle ingénue
Qui se montre dans toute sa beauté
Il se doit de rester froid et impassible
Devant cette belle ingénue si tentante
Le trouble est malgré tout bien visible
Face à cette belle vision alléchante
Il sent sa peau de soie s’accouder,
Tout contre le bord poli de son lutrin
Il sent la chaleur de son corps et se met à rêver
S’imaginant qu’ils n’en feront plus qu’un...
Dans son songe, il se voit doté d’une âme
Il se voit en secrétaire particulier de Madame
Planté devant elle tel un valet de chambre
Auscultant cette délicieuse silhouette d’ambre
Dans sa magnifique parure légère et frivole
Attendant qu’elle veuille bien prendre la parole,
Pour lui donner un ordre ou demander un service
Afin qu’il arrête de se tordre et mette fin au supplice
Ce sont des Georges par ci, des Georges par là
Il adore le son mielleux qui sort de sa belle bouche.
Et tous ces petits gestes affectueux lorsqu’elle le touche
Elle passe ses mains, afin qu’il brille d’un bel éclat
Comme si elle avait besoin de nettoyer la poussière sur son veston
Qu’elle avait besoin de faire étinceler les cuivres des boutons
Et qu’elle lustre avec tant de méticuleux soin cet abattant
En lui décochant ces beaux sourires, qu’il affectionne tant.
Il ne comprend toujours pas pourquoi, elle utilise cette cire d’abeille
Qui lui donne cet air guindé d’un vieux comptoir quitté la veille
Sur lequel elle aurait noyé ses ennuis amoureux dans un verre de Vodka
Lui préfère les fragrances de son eau de toilette à l’arôme de magnolia,
Qui lui rappelle tant sa jolie montagne et ses beaux versants ensoleillés
Ses doigts, si soigneusement manucurés, auraient besoin d’être réchauffés
Et il faudrait couvrir ce merveilleux corps afin qu’il ne prenne pas froid
Je me verrai bien dans ce rôle, pense-t-il, pour pouvoir m’occuper de toi.
Sam 23 Juin 2012, 15:27 par
caressedesyeux sur Mille choses
Narcisse...
Il était jeune, il était beau
le jour où il s’est vu dans l’eau
Pour lui la plus belle des images
Et de s’aimer son seul adage
Chaque jour il se contemplait
Pourvu que le plan d’eau fut calme
Et fasciné il s’y penchait
Tombé, noyé : paix à son âme
Les libellules, insectes ailés
De belles couleurs, habillés
Survolent les plans d’eau et mares
Rencontres amoureuses assez rares
La femelle couleur terne et grise
Des couleurs du mâle se grise
Mais lui dans l’eau, c’est ‘lui’ qu’il voit
Ce qu’il cherchait ! à ce qu’il croit…
En s’y posant l’eau est troublée
Grenouilles et carpes peuvent le gober
Expérience chèrement payée
Par son image trop concerné !
Jan
le jour où il s’est vu dans l’eau
Pour lui la plus belle des images
Et de s’aimer son seul adage
Chaque jour il se contemplait
Pourvu que le plan d’eau fut calme
Et fasciné il s’y penchait
Tombé, noyé : paix à son âme
Les libellules, insectes ailés
De belles couleurs, habillés
Survolent les plans d’eau et mares
Rencontres amoureuses assez rares
La femelle couleur terne et grise
Des couleurs du mâle se grise
Mais lui dans l’eau, c’est ‘lui’ qu’il voit
Ce qu’il cherchait ! à ce qu’il croit…
En s’y posant l’eau est troublée
Grenouilles et carpes peuvent le gober
Expérience chèrement payée
Par son image trop concerné !
Jan
Lun 09 Mai 2011, 10:57 par
j.r.garou sur La séduction
Longtemps j’ai rêvé…
Longtemps j’ai cru en toi et en ta vision de la chose, le silence de ta beauté insolente, tes cries de désobéissance, ton parfait sourire, ton impatiente, je me suis longtemps noyé dans tes rêves et ta folie grandissante et chacun de tes gestes que j’ai voulu apprivoiser, des mots écrits dans l’ombre, ont vu naitre des phrases brulantes, noir sur noir qu’à peine on pouvait comprendre, souvent j’ai voulu partir, demeurer sans ta présence, ne plus croire en ton existence, traverser des terres désemplis de ton odeur, retrouver le chemin du bonheur, je délire, je devrais me remettre à écrire, sur les sables de la plage abandonnée, j’ai laissé quelques larmes éparpillées, l’amour mentionné, pur mais affamé, je devrais revenir, te dire à travers quelques paroles, que la vie sans toi est loin d’être drôle, attends moi, j’arrive, je cours, je traverse le parcours, entends-tu les pas, mon cœur qui bat, près de ta résidence j’ai oublié la souffrance, je revois ton visage, je tremble, je t’écoute me dire des mots étranges, je songe, la ou tu te trouve, la haut dans le ciel, dessine moi des ailes et laisse moi t’offrir l’amour éternel.
Jeu 17 Fév 2011, 13:55 par
Radski sur La déclaration d'amour
Un sourire divin ?
Quand le coeur se trouve dans la confusion de ses propres sentiments, il confère à la moindre attention une source infinie d’amour. Il cherche le sourire divin, reflet d’un amour sincère. Ce sourire rayonne d’une chaleur dans laquelle il cherche à s’envelopper. Cette chaleur maternelle nous rassure.
La cruauté humaine joue d’artefacts pour tromper les êtres faibles d’Amour. Quand un être découvre un sourire de marionnette, il ne parvient plus à rêver d’amour. Son coeur pleure sa blessure.
Combien d’êtres pleurent de cette tromperie ?
Croire dans la bonté divine d’un sourire noye son propre coeur dans une profonde joie. Il se plonge dans la passion la plus parfaite mais aussi la plus destructrice qu’elle soit. Nous vendons corps et âme pour cette divine matrone, l’Amour. Nous devenons des fidèles aveugles de bon sens. Le bon sens n’existe plus dans la folie des croyances. Quand ce coeur découvre que ce fut une harmonie de pacotille, il met lui-même au bûcher des hérétiques ses propres croyances de païens. L’Amour parfait n’est qu’un mensonge. Brûlons les amours !
Nous sommes dévorés par notre passion. Nous mourrons tous de notre passion.
Voilà pourquoi les sourires divins sont si beaux mais si cruels dans le monde des hommes !
Tant que nos coeurs gardent leurs divins secrets d’alcôve, nos sourires demeurent aussi beaux et éternels que ceux des tableaux de Fragonard mais peuvent s’enlaidir à leurs révélations comme dans le portrait de Dorian Gray.
Combien de coeurs laids se cachent derrière de divins sourires ? Combien d’entre nous sommes des Dorian Gray ?
La cruauté humaine joue d’artefacts pour tromper les êtres faibles d’Amour. Quand un être découvre un sourire de marionnette, il ne parvient plus à rêver d’amour. Son coeur pleure sa blessure.
Combien d’êtres pleurent de cette tromperie ?
Croire dans la bonté divine d’un sourire noye son propre coeur dans une profonde joie. Il se plonge dans la passion la plus parfaite mais aussi la plus destructrice qu’elle soit. Nous vendons corps et âme pour cette divine matrone, l’Amour. Nous devenons des fidèles aveugles de bon sens. Le bon sens n’existe plus dans la folie des croyances. Quand ce coeur découvre que ce fut une harmonie de pacotille, il met lui-même au bûcher des hérétiques ses propres croyances de païens. L’Amour parfait n’est qu’un mensonge. Brûlons les amours !
Nous sommes dévorés par notre passion. Nous mourrons tous de notre passion.
Voilà pourquoi les sourires divins sont si beaux mais si cruels dans le monde des hommes !
Tant que nos coeurs gardent leurs divins secrets d’alcôve, nos sourires demeurent aussi beaux et éternels que ceux des tableaux de Fragonard mais peuvent s’enlaidir à leurs révélations comme dans le portrait de Dorian Gray.
Combien de coeurs laids se cachent derrière de divins sourires ? Combien d’entre nous sommes des Dorian Gray ?
Ven 12 Fév 2010, 01:57 par
Solina sur Un monde parfait
Incertitude
Il y a fort longtemps que je te cherche, depuis toujours même.
Je me dois de te trouver, de t’étreindre et t’assimiler, il en va de ma survie.
Tu erres quelque part, noyé dans la décadence du monde, caché par mes ressentiments, masqué par mes échecs mais néanmoins toujours présent.
Bien que nombreux sont ceux qui s’avancent en ta direction sans même te reconnaître à coup sûr, je ne peux que rester en queue de file et patienter pour t’apercevoir avant de plonger.
On te nomme amour, on te surnomme bonheur mais permet moi de t’appeler, sans vouloir t’offenser, incertitude.
Je me dois de te trouver, de t’étreindre et t’assimiler, il en va de ma survie.
Tu erres quelque part, noyé dans la décadence du monde, caché par mes ressentiments, masqué par mes échecs mais néanmoins toujours présent.
Bien que nombreux sont ceux qui s’avancent en ta direction sans même te reconnaître à coup sûr, je ne peux que rester en queue de file et patienter pour t’apercevoir avant de plonger.
On te nomme amour, on te surnomme bonheur mais permet moi de t’appeler, sans vouloir t’offenser, incertitude.
Lun 28 Sep 2009, 00:18 par
rémanence sur Mille choses
Amour virtuel
Je ne fais que paresser
Et tu occupes mes pensées
Incapable de rien faire
Je tourne en rond
J’écris ton nom
Et trop sans doute j’espère
Que je te ferai perdre raison
Que s’allumera enfin la passion
Qui au fond de nos cœurs dort
Et qui n’attend que l’étincelle
Qui la fera éclore
D’une ardeur nouvelle
J’en ai marre des corps à corps
Qui me plongent dans le remords
Je veux de l’amour, du vrai, du fort
Puisses-tu me le donner
Et je te le rendrai
Je me livrerai corps et âme
Pour que brûle la flamme
D’une passion sensuelle
Et des plaisirs charnels
Je veux te faire tant d’effet
Que tu seras prêt à exploser
En vivant un tel plaisir
Noyé dans un océan de désirs
Ma chaleur et ma douceur
T’iront droit au cœur
Tu ne voudras que moi
Et l’espace de mes bras...
Vraiment dis-moi
Que ça viendra
Tel qu’on l’a rêvé
Dans nos plus folles pensées
En ne faisant que nous parler
Qu’on va se voir et se plaire
C’est tout ce que j’espère
Que tu me trouveras désirable
Bien au-delà du raisonnable
Qu’on perdra toute mesure
Qu’on cicatrisera nos blessures
Et que dans un torrent
De sentiments on deviendra
De tendres amants
Que rien ne détruira
Et tu occupes mes pensées
Incapable de rien faire
Je tourne en rond
J’écris ton nom
Et trop sans doute j’espère
Que je te ferai perdre raison
Que s’allumera enfin la passion
Qui au fond de nos cœurs dort
Et qui n’attend que l’étincelle
Qui la fera éclore
D’une ardeur nouvelle
J’en ai marre des corps à corps
Qui me plongent dans le remords
Je veux de l’amour, du vrai, du fort
Puisses-tu me le donner
Et je te le rendrai
Je me livrerai corps et âme
Pour que brûle la flamme
D’une passion sensuelle
Et des plaisirs charnels
Je veux te faire tant d’effet
Que tu seras prêt à exploser
En vivant un tel plaisir
Noyé dans un océan de désirs
Ma chaleur et ma douceur
T’iront droit au cœur
Tu ne voudras que moi
Et l’espace de mes bras...
Vraiment dis-moi
Que ça viendra
Tel qu’on l’a rêvé
Dans nos plus folles pensées
En ne faisant que nous parler
Qu’on va se voir et se plaire
C’est tout ce que j’espère
Que tu me trouveras désirable
Bien au-delà du raisonnable
Qu’on perdra toute mesure
Qu’on cicatrisera nos blessures
Et que dans un torrent
De sentiments on deviendra
De tendres amants
Que rien ne détruira
Jeu 11 Sep 2008, 13:26 par
AFDM sur Amour internet
Incendie
Tes yeux qui me rejoignent
Atteignent les miens
A la source de mon feu et du tien
Mes mains qui t’atteignent
Te touchent les hanches
Remontent doucement, à fleur de paumes
Jusqu’à tes seins qui m’adressent
Se dressent pour me toucher
Frémissent avec ton souffle qui s’échauffe
Ces douceurs que je palpe, évalue
Suce goulûment, pétri avec gourmandise
Pour que tu m’offres ton cou
Que je le parcoure et caresse de ma langue affamée
De l’épaule à l’oreille, doucement
Bécottant de mon haleine, de mes lèvres en retenant mon ardeur
L’incendie est sans appel
Impossible à retenir
Il me faut te parcourir
Te repérer, évaluer chaque creux, chaque vallée
Goutter ta peau, boire tes sucs
Siroter tes eaux
Te mordre, chaque morceau de ton corps
Par ma bouche et mes mains
Me nourrir et te prendre
Jusqu’à ce que mon sexe questionne le tien
Qu’il se rassasie de ta pluie
Le visite, l’interroge
Se retienne et le bouscule
Alors que toute ma vie se promène sur ma peau
Qu’à partir d’elle, toute l’énergie humaine se gémisse
Que mon corps s’affole avec le tien
Au rythme intemporel de nos vies suspendues
Que je te délire, te désespère
Tu supplie, te quémande
Te violente, te bouscule
Te repousse et te garde
Incrédule, perdu, noyé
Par ta vie, ta peau sucrée
Ta chair et ton humidité
Jusqu’à la rupture du temps
De toutes les énergies primitives
Les effluves de vie, la foudre violente qui me nourrit
Se concentre, se hérisse
Me crispe et me tue
Le temps que je te donne
T’appartienne au delà de moi
Le temps que je te transmette la vie
Plus que la mienne
Celle qui s’enracine dans celle de toutes les autres vies
Qui ont généré la mienne
Et qui rejoignent la tienne
Pour un temps suspendu
Infini d’intensité
Le temps que j’en meure
Que j’en oublie jusqu’à ma vie
Totalement rendu à toi
Égaré, transféré en toi
Heureux d’être l’origine de la foudre
Le médium de l’univers
Qui se génèse dans nos corps
Dans ce moment qui nous dépasse
Par sa beauté, son altitude
Il ne reste à ma bouche
Qu’à te chanter mon amour
Qu’à te couvrir de gratitude
Et à savourer le ravissement de ta chaleur
La nourriture de ta chair de femme
Laisse-moi nous aimer encore
Te prendre et m’appartenir
Jusqu’à en guérir, en mourrir et en vivre
Atteignent les miens
A la source de mon feu et du tien
Mes mains qui t’atteignent
Te touchent les hanches
Remontent doucement, à fleur de paumes
Jusqu’à tes seins qui m’adressent
Se dressent pour me toucher
Frémissent avec ton souffle qui s’échauffe
Ces douceurs que je palpe, évalue
Suce goulûment, pétri avec gourmandise
Pour que tu m’offres ton cou
Que je le parcoure et caresse de ma langue affamée
De l’épaule à l’oreille, doucement
Bécottant de mon haleine, de mes lèvres en retenant mon ardeur
L’incendie est sans appel
Impossible à retenir
Il me faut te parcourir
Te repérer, évaluer chaque creux, chaque vallée
Goutter ta peau, boire tes sucs
Siroter tes eaux
Te mordre, chaque morceau de ton corps
Par ma bouche et mes mains
Me nourrir et te prendre
Jusqu’à ce que mon sexe questionne le tien
Qu’il se rassasie de ta pluie
Le visite, l’interroge
Se retienne et le bouscule
Alors que toute ma vie se promène sur ma peau
Qu’à partir d’elle, toute l’énergie humaine se gémisse
Que mon corps s’affole avec le tien
Au rythme intemporel de nos vies suspendues
Que je te délire, te désespère
Tu supplie, te quémande
Te violente, te bouscule
Te repousse et te garde
Incrédule, perdu, noyé
Par ta vie, ta peau sucrée
Ta chair et ton humidité
Jusqu’à la rupture du temps
De toutes les énergies primitives
Les effluves de vie, la foudre violente qui me nourrit
Se concentre, se hérisse
Me crispe et me tue
Le temps que je te donne
T’appartienne au delà de moi
Le temps que je te transmette la vie
Plus que la mienne
Celle qui s’enracine dans celle de toutes les autres vies
Qui ont généré la mienne
Et qui rejoignent la tienne
Pour un temps suspendu
Infini d’intensité
Le temps que j’en meure
Que j’en oublie jusqu’à ma vie
Totalement rendu à toi
Égaré, transféré en toi
Heureux d’être l’origine de la foudre
Le médium de l’univers
Qui se génèse dans nos corps
Dans ce moment qui nous dépasse
Par sa beauté, son altitude
Il ne reste à ma bouche
Qu’à te chanter mon amour
Qu’à te couvrir de gratitude
Et à savourer le ravissement de ta chaleur
La nourriture de ta chair de femme
Laisse-moi nous aimer encore
Te prendre et m’appartenir
Jusqu’à en guérir, en mourrir et en vivre
Lun 22 Jan 2007, 03:43 par
Alex sur Parler d'amour
Quelle est cette femme, seule sur ce pénible chemin?
Quelle est cette femme, seule sur ce pénible chemin ?
A-t-elle perdu sa famille en ce beau matin?
Elle semble perdue dans ses pensées sombres
Dont elle est la seule à détenir les clés.
Qui pourrait, à ces yeux rêveurs d’un bleu envoûtant ?
Soudain je sens qu’il y manque l’étincelle du printemps.
Où est passé le feu qui les faisait briller d’un éclat sans pareil ?
Et cette chaleur bienfaisante qui animait son corps la veille?
À présent elle marche, errant sans but, toujours rêvant
À ce passé balayé par un simple coup de vent dévastateur.
Ses lèvres, ses hanches portent encore la trace de ces moments d’abandon et de souffrance.
Mais cet espoir s’est noyé dans un flot de haine
Sans ses anges, elle n’a plus de rêves, plus de songes.
Alors, elle plonge
Plonge dans une mer hostile et ballottée
Où personne maintenant ne veut me sauver.
Par peur de sombrer avec mon radeau de fortune.
Pour m’aider à revenir sur la plage de sable blanc.
Et songer à nouveau à fonder une autre famille.
A-t-elle perdu sa famille en ce beau matin?
Elle semble perdue dans ses pensées sombres
Dont elle est la seule à détenir les clés.
Qui pourrait, à ces yeux rêveurs d’un bleu envoûtant ?
Soudain je sens qu’il y manque l’étincelle du printemps.
Où est passé le feu qui les faisait briller d’un éclat sans pareil ?
Et cette chaleur bienfaisante qui animait son corps la veille?
À présent elle marche, errant sans but, toujours rêvant
À ce passé balayé par un simple coup de vent dévastateur.
Ses lèvres, ses hanches portent encore la trace de ces moments d’abandon et de souffrance.
Mais cet espoir s’est noyé dans un flot de haine
Sans ses anges, elle n’a plus de rêves, plus de songes.
Alors, elle plonge
Plonge dans une mer hostile et ballottée
Où personne maintenant ne veut me sauver.
Par peur de sombrer avec mon radeau de fortune.
Pour m’aider à revenir sur la plage de sable blanc.
Et songer à nouveau à fonder une autre famille.
Sam 26 Août 2006, 14:04 par
joullia sur Mille choses
Et moi qui croyais...
Et moi qui croyais,
Avec toutes ces croyances,
A tous ces gestes que tu me faisais,
Devant toutes ces circonstances,
A ton rire devant ma demande,
A ton sourire devant ma déception,
Parce que l’amour ce n’est rien d’autre qu’un mensonge,
Parce que souffrir à en mourir n’existe plus...
Parce que le plaisir d’en finir....
Parce que l’attente est longue...
Et que quand enfin on se jette à l’eau,
On se noie parce qu’on a oublié d’apprendre à nager,
On coule car on ne pensait pas avoir besoin de bouée,
On pensait que tout était préparé,
Qu’il n’y avait aucune raison de sauter avec la bouée,
Moi je me noie jamais,
J’ai pas appris à nager,
J’ai pas appris avec la bouée,
Moi je me jette jamais à l’eau,
Aujourd’hui j’ai coulé,
J’ai succombé à te demander,
Tout devait bien se passer,
On devait en parler,
Puis s’embrasser,
A la place ?
Tu as rigolé,
Je me suis vexé,
Je suis parti énervé,
Encore seul, triste de ce qui m’arrive,
Je me suis noyé,
Dans mes propres larmes,
Qui ce soir coule à flot...
Du coup moi, à partir de ce jour,
Moi je crois plus à l’amour...
Moi je ne crois plus à rien...
Avec toutes ces croyances,
A tous ces gestes que tu me faisais,
Devant toutes ces circonstances,
A ton rire devant ma demande,
A ton sourire devant ma déception,
Parce que l’amour ce n’est rien d’autre qu’un mensonge,
Parce que souffrir à en mourir n’existe plus...
Parce que le plaisir d’en finir....
Parce que l’attente est longue...
Et que quand enfin on se jette à l’eau,
On se noie parce qu’on a oublié d’apprendre à nager,
On coule car on ne pensait pas avoir besoin de bouée,
On pensait que tout était préparé,
Qu’il n’y avait aucune raison de sauter avec la bouée,
Moi je me noie jamais,
J’ai pas appris à nager,
J’ai pas appris avec la bouée,
Moi je me jette jamais à l’eau,
Aujourd’hui j’ai coulé,
J’ai succombé à te demander,
Tout devait bien se passer,
On devait en parler,
Puis s’embrasser,
A la place ?
Tu as rigolé,
Je me suis vexé,
Je suis parti énervé,
Encore seul, triste de ce qui m’arrive,
Je me suis noyé,
Dans mes propres larmes,
Qui ce soir coule à flot...
Du coup moi, à partir de ce jour,
Moi je crois plus à l’amour...
Moi je ne crois plus à rien...
Lun 14 Nov 2005, 21:12 par
leoz sur Parler d'amour
Ecrire sur noyé

Il y a 10 textes utilisant le mot noyé. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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Dans les nuages
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Les rides sont le tombeau de l'amour.
Proverbe espagnol.
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