Lettre à un songe

Du virtuel fils de Morphée à sa Céleste Amazone, lettre posée comme une pierre à l’édifice dont je vous ai parlé.


Héritier du Royaume des Songes, j’attends chaque jour plongé dans mes propres rêves que le soleil se couche et que vous le suiviez. Alors que la vous enveloppe de son manteau de calme et de sérénité, je vous admire lentement sombrer dans le sommeil qui vous livrera à mes tendres soins. Je vous vois là, allongée sur votre lit, joyau reposant dans son écrin, et je souris en parcourant vos formes des mes yeux gourmands. Je m’approche doucement, sans un bruit, tend la main et la pose sur votre corps, l’effleurant doucement. Je vous caresse d’un long frisson mais ne vous éveille pourtant pas, je ne suis qu’un songe face à l’objet des ses rêves. Je goûte vos lèvres, vous enlace de mes bras et vous emporte vers un autre monde pour un onirique voyage.

Comme le lapin blanc conduit Alice au Pays des Merveilles, j’aspire à vous faire découvrir mille et un plaisirs. Mais ces merveilles n’égaleront jamais les vôtres, celles de votre féminité qui sans cesse me font m’émerveiller comme un enfant qui découvre le monde. Je guide vos rêves et vous fais goûter aux délices de sensualité empruntés aux légions de songes dérobés à mon père Morphée. Je m’empare de votre esprit et de l’image de votre corps qui m’attire chaque auprès de vous. Rêvons ensemble, suivons les enseignements d’Aphrodite avant qu’Apollon ne conduise son char dans notre ciel pour en chasser les étoiles. Trop tard, le jour se lève et déjà je doit relâcher mon étreinte, vous oublierez mon passage et sourirez à cet homme dans votre lit. Dommage que la ne soit éternelle...

A cette , mon doux rêve.
Sam 11 Août 2007, 19:45 par Morphée sur La séduction

Solitude

Marcher seul dans la rue
Quelques personnes rentrent rapidement
Pour echapper a cet espace vide
Et pourtant le calme qui y regne
Apaise une ame solitaire
La devient ma compagne
Les ombres jouent entre elles
Et les pensees vagabondent
Je ne suis qu’un fantome
Sans aucune attache
Spectateur d’un monde
Ou je ne trouve pas ma place
La lune brille plus fort
Comme pour dire que je ne suis pas seul
Et la je recommence a vivre
Je me sens vibrer sous ses ondes
Qui me donne quelques frissons
Et je me laisse errer
Dans ces rues vides
De ma vie
Sam 28 Juil 2007, 00:57 par Loyd sur Mille choses

Histoire d'eaux ( 2 )...

J’ai rêvé que...

J’ai rêvé cette que nous retrouvions, par une belle étoilée, à Rome
sur la place où se trouve la célèbre fontaine de Trevi, théatre d’une scène inoubliable
où Marcello Mastroianni marche dans l’eau pour aller embrasser Anita Ekberg.
Cette fontaine d’une splendeur unique se trouvait éclairée d’une lumière qui semblait mystérieuse...
Il faisait chaud et nous sommes assis au bord de la fontaine pour écouter le bruit
de l’eau déchaînée.
Pour nous rafraîchir, nous avons trempé nos pieds dans l’eau...elle nous paraissait si agréable...
La place nous semblait vide à part quelques étrangers qui tournaient le dos à la fontaine tout en lançant un sou afin que leur voeu se réalise...
Nous étions blottis l’un contre l’autre et par inadvertance, nous avons basculé dans l’eau...
Nous nous sommes retrouvés trempés, mais la situation semblait nous plaire...
Un parfum d’érotisme planait entre nous...
Nous savions que la situation était quelque peu indécente..mais peu importe
On se retrouvait seuls au monde.
Doucement tu t’es allongé sur mon corps baignant dans cette eau qui semblait avoir des vertus aphrodisiaques...
Nos corps n’étaient que désir...tu soulevais ma robe pour glisser ta main vers ce tissu de dentelle qui cachait mon intimité.
Au bout de tes doigts tu sentais mon envie, l’humidité de mon sexe qui se mélangeait à l’eau de la fontaine.
Ton sexe se durcissait...
Notre désir se faisant de plus en plus pressant et nous pouvant plus attendre,
nous décidions de faire l’amour au milieu de cette fontaine d’où se dégageait une sensualité inouie.
L’eau faisait des remous au rythme de notre corps à corps, de petites vagues naissaient...
Au paroxysme de notre jouissance, tu a pris ton sexe dans ta main pour inonder mon visage du fruit de ta jouissance...notre plaisir mutuel s’est retrouvé mélangé à cette eau miraculeuse propice à l’érotisme et que pour une , nous avons retenu que nous avions vécu " La Dolce vita "...


Marie

P.S Je n’ai pas le talent de Cyr mais je continuerais à écrire pour parfaire mon écriture...
Mer 18 Juil 2007, 16:48 par Satine sur Les liaisons sulfureuses

Un monde parfait...

Dans un monde parfait, nous serions ensemble
A la fois, amis partageant nos confidences
Et amants baignant dans une folle passion
Refaisant le monde dans nos débats
Et déchirant la de nos ébats
Où le jour illustrerait notre bonheur
Et nos s en seraient la preuve

Mais voilà,
Le monde n’est pas parfait...
Sam 30 Juin 2007, 22:50 par Loyd sur Un monde parfait

Nuit d'Orage et Glissement de... Temps

[...]
Le geste est doux mais arrache à Kaila un gémissement; ses doigts glissent des épaules de Aodhan, dont la main aussitôt abandonne son sein. Son bras l’attire contre son torse, et sa bouche maintenant contre son oreille, il murmure:
- Tá grá agam duit, a Aingeal...

Assis au milieu du grand lit de chêne, la tête penchée sur le côté, la tenant blottie au creux de son bras, il observe l’étrange sourire dessiné sur les lèvres de Kaila. Au regard qu’elle lui tend, il comprend que l’inquiétude qu’il a ressentie n’avait pas de raison d’être. Il l’embrasse au coin des lèvres, elle l’embrasse aussi et lui sourit.
- Je t’ai fait peur. Je suis désolée.
- Non, c’est moi qui... commence-t-il.
Elle l’interrompt d’un doigt posé sur sa bouche.
- "C’est toi qui"... m’affoles. Tout à l’heure déjà... C’était tellement bon de te sentir lâcher prise aussi totalement. Et je n’étais pas encore redescendue des étoiles que tu m’y renvoyais déjà. C’est très stupide, n’est-ce pas...?
Il se penche sur elle pour l’envelopper davantage, sourit aussi.
- Oh non, pas stupide. Absolument charmant. Extrêmement communicatif... Parfaitement délicieux. Terriblement troublant...
Elle l’embrasse, mord sa lèvre, doucement, caresse son torse. Ses doigts s’attardent... elle se reprend.
- Tu étais en train de m’expliquer quelque chose. Tu n’as pas terminé. Continue...
Elle se laisse aller en arrière sur le lit, il se penche pour embrasser son cou, s’allonge contre elle. Il pose la main sur sa gorge, descend lentement vers ses seins.
- Tu es tellement belle, a Chuisle mo Chroi... Ton corps m’a frôlé, au salon, ce premier soir à Cobh, et j’ai ressenti comme une vague qui me traversait. Je ne voulais pas te regarder, mais je n’ai pas pu m’en empêcher. J’ai imaginé comme tu serais légère dans mes bras, imaginé ton corps contre moi, ton parfum... Je n’ai plus pu porter cette veste et cette chemise sans imaginer ta peau contre la mienne. J’ai passé tant de nuits blanches à essayer de te chasser de mon esprit... Tu me faisais penser à Caitlin, et Caitlin me faisait penser à toi. J’imaginais ta peau et je me souvenais de la sienne, je revoyais son corps et j’imaginais le tien. La courbe de ta hanche, celles de tes seins, la finesse de ta taille... Je me sentais perdre la raison, parce que c’était comme si je la trahissais, et en même temps, j’avais l’impression que c’était elle, qui me poussait vers toi, qu’elle essayait de me montrer quelque chose. Je craignais ton retour et je l’attendais. Quand j’ai vu ta voiture devant la maison, j’ai voulu faire demi-tour, mais tu as ouvert la porte et il était trop tard pour fuir... J’ai passé devant toi si vite, en rasant le mur, mais c’était comme si ton corps passait au travers du mien, et j’ai senti cette vague, à nouveau... et je me suis senti mieux. Quand tu m’as dit que si j’étais là, Caitlin y était aussi, j’ai compris. Et puis tu t’es reprise, et j’ai pensé que jamais je ne pourrais t’avouer qui j’étais, que jamais tu ne croirais avoir été Caitlin, et j’ai tout rejeté parce que tout cela était trop fou. Je me trompais, j’imaginais, bien sûr, il ne pouvait en être autrement... Mais cela n’y changeait rien, et je me suis rendu compte que je luttais pour ne pas te prendre dans mes bras. Alors je t’ai fui... J’ai marché sous la pluie, et le vent, le froid, la ne m’ont pas apaisé mais j’ai pris la résolution de partir le plus vite possible, en évitant entre-temps de me trouver trop près de toi. Et puis je suis rentré, et tu étais là, immobile devant moi à me dévisager sans songer à me laisser passer. Toute ma vie venait de repasser devant mes yeux et tous les morceaux en étaient éparpillés, et je n’en pouvais plus... Tu étais tellement près que je sentais le parfum de ta peau, et ce mélange de souffrance et de désir me rendaient fou. Et toi, l’air terrifié, qui commences à me déshabiller en me disant que je vais prendre froid parce que je suis trempé... Tu m’as tenu contre toi pour me mener à la bibliothèque, et j’ai concentré mon esprit sur un seul mot: résister. Tout le temps que tu as soigné ma joue, ma main, que tu me touchais, que ton corps me frôlait, j’ai lutté contre l’envie de te plaquer contre moi... Quand tu t’es collée à moi, j’ai cru que j’allais hurler... et soudain j’ai senti que ma peau réagissait à la tienne comme à celle de Caitlin, comme elle n’avait jamais réagi à aucune autre. Tu as eu ce geste, qui était le sien... Alors j’ai accepté de comprendre, de croire...
Il approche son visage de celui de Kaila, ses lèvres prennent les siennes. Il se redresse un peu, et ses doigts s’alanguissent au velours soyeux de ses seins.
- J’ai eu envie de toi le premier soir, a Aingeal, et j’ai envie de toi à chaque instant, à chaque fois que je te regarde, à chaque seconde où je pense à toi. Le désir que j’ai de toi est à la fois tendre et sauvage, doux et violent, et...
[...]
Mar 26 Juin 2007, 13:31 par Aeryn sur La première fois

Une aube nouvelle ou notre amour sera éternel

J’aime l’horizon de tes yeux ou se dévoilent les éclats d’étoiles qui illuminent ton regard.
J’aime le délicat sourire de ton visage quand l’amour t’habille de ses bras.
Tu es ma fleur d’émotions, au doux parfum de dépendance.
Mon âme soeur, ma couleur de vie, mon voeu, mon attente de toujours.
Alors, quand l’arbre des mots, où s’écrit notre avenir, m’a permis d’exaucer un souhait,
Que pouvais je lui demander de plus que de t’avoir déjà rencontré ?

Transcender les spasmes du temps, en saisons qui deviendraient l’écrin de nos pensées ?
Enfermer le ciel de l’éternité, sous la voûte de nos destins partages ?
Caresser la volupté de tes sentiments afin d’effleurer ton âme d’évidence simultanée ?
J’avais atteint le bord des termes du fleuve des émois a ton égard.
Dans quel alcôve se dissimulaient les phrases qui me permettraient d’exprimer l’étendue
de mes sentiments, toujours grandissant, que tu a fait éclore en moi ?

C’est alors , que le vent m’a fait une suggestion, que l’écho a rapporté.
Que chaque étoile porte un fragment de mon âme, qu’elle restituera chaque ,
à tes pieds, en brillant jusque dans tes rêves les plus éthérés
bien sûr , rien ne pourra traduire tout ce que je ressens pour toi,
mais aucune ne se reproduira pour te dire combien je t’aime

Chaque jour verra se lever une aube nouvelle ou notre amour sera éternel.


hug pour toi !!! tu te reconnaitras kiss aime
Sam 23 Juin 2007, 00:12 par joullia sur La déclaration d'amour

J'ai encore rêvé d'elle...

Obsession de mes jours
Elles s’imicie jusque dans mon lit
Pour n’être là que dans mes rêves
Malheureusement...
Et pourtant qu’elle pure extase
De pouvoir vivre l’espace d’une
Une vie en sa compagnie.
Les restes de ces moments de bonheur
Ne restent que flous dans ma mémoire
Mais tellement vifs dans mon coeur
Comme si amnesique de quelques heures
Tous mes sens cherchaient à me souvenir
Du toucher de sa main sur ma peau
Et du goût de ses lévres sur les miennes...
Ven 22 Juin 2007, 22:59 par Loyd sur Parler d'amour

Bonheur

Les deux grands secrets du bonheur : le plaisir et l’oubli.


Alfred de Musset
Extrait de " La vénitienne "
Jeu 14 Juin 2007, 14:00 par Satine sur Citations

Astrid

Longtemps, je me suis permis de penser à toi
lorsque la venait à moi.
La pénombre, confidente silencieuse,
cachait la pudeur de mon cœur nu.
Puis, je contemplais les étoiles,
mon corps uni aux cieux, ma chaire sublimée
par ce noir, palpable et infini qui recouvre le monde.
Le luminaire nocturne, gardienne des songes
et des rêves,
m’écouta soir après soir,
jusqu’à me convaincre de l’existence
d’une connivence secrète.
La lune, impuissante et compatissante,
me laissa espérer,
que cette amie scrutait ces mêmes astres, aux mêmes moments,
que tous deux nous eûmes la même pensé pour l’autre,
et qu’ainsi, jamais nos âmes ne perdraient l’emprunte
que l’une laissa sur l’autre.
Comme si en regardant dans la même direction,
nous grandirions de la même façon.
Comme si, mélangé dans cette eau noire qui estompe
les différences de l’univers, jamais nos histoires ne divergeraient.

Aujourd’hui, toujours, la lune ne m’a pas parlé de toi.
Le silence qu’il y a entre toi et moi,
est celui qui règne la quand nous et toute l’humanité ne faisons plus qu’un.
Aujourd’hui je suis convaincu que la lune s’est tue
pour parfaire cette histoire, car les plus belles ont une fin triste.
Shakespeare ne savait pas raconter la laideur d’une rupture.
Mar 29 Mai 2007, 00:02 par JKraus sur Histoires d'amour

Une lettre d'amour




Chéri,
La brise se retient, le ciel s’assombris, il est chargé, bientôt il va pleuvoir et… il faut que je parte.
Déjà cela me manque, l’atmosphère chaleureuse de l’appart, l’odeur de la cuisine, le divan lit du salon, témoins de tant de nos acrobaties. Déjà, oui mon amour, la nostalgie de ces années passées ensemble, de ces années de joie et de peine, ces années euphoriques un peu propriétaires peut-être de notre vie, celle-la même qu’on ne partagera plus…jamais… Hélas !
Que je t’aime ! Que je t’aime ! Que je t’aime ! Cet amour que ces années n’ont pas réussit à ternir l’éclat, au contraire ils l’ont agrandit, mûrit, l’assagit et est-ce peut-être à cause de cela qu’aujourd’hui j’ai la force de te dire au revoir?… Adieu?
Depuis des années que je voulais te le dire mais depuis des années que ma lâcheté, mon égoïsme m’en empêchait. Oh mon chéri ! Pardonne moi ces temps perdus ; ces rêves jamais réalisés, rangés parce que soudain notre vie ne les permettait plus. Oui chéri, excuse-moi ces aventures que tu aurais voulu vivre, ces amours qui te fantasmaient…forts et si différents de moi.
Aujourd’hui c’est différent, j’ai compris, l’amour ce sentiment que je croyais connaître se relève enfin en moi et tout cela grâce à toi. Il est d’une telle simplicité, d’une telle beauté et d’une telle finesse que ce que je vivais jadis, oui me parait-il soudain, n’était qu’un vulgaire narcissisme.
Merci pour tout ; pour notre histoire, si elle n’avait pas été, je l’aurais inventé. Merci pour cette amitié qui me fut nécessaire en un moment où je ne savais comment résister aux vicissitudes de la vie ; merci de m’avoir aider à être heureuse, moi qui croyais que le bonheur est pure invention des poètes ; oh oui chéri, merci de m’éloigner à jamais cette peur qui me paralysait et paralysait mon existence. Avec toi j’appris à vivre et de croire en ma valeur, je connue le pardon à une dimension qui m’affranchit.
J’imagine combien cela a dû te coûter même si je feignais les naïves quand des fois je surprenais sur ton visage la lassitude d’une vie faite désormais de routine et d’habitude. Oui je fermais les yeux, quand tes attitudes notaient cet abattement, cet air désabusé d’un destin non réalisé, ou, quand ton regard partait loin, là bas, chercher des choses que je n’arrivais pas à te donner. Tu vois que je n’étais pas dupe quand quelquefois dans une gaîté à peine forcée tu me disais « je t’aime » tu le disais tellement fort comme pour t’en convaincre toi-même plus que moi. Alors dans ma lâcheté, oui je me convie, je te caressais le visage, tes doigts fins et je m’enfuyais dans tes bras, seulement préoccupée de mon seul bien-être. Pardonne moi chéri…j’étais faible.
Si il arrivait de nous chamailler pour des banalités en apparence, je sais maintenant que c’était parce que je t’en voulais de ne pas être totalement mien, ou parce que tu me reprochais de ne pas pouvoir te donner ce qui te manque.
Je l’ai compris depuis que pour toi mon amour, sont devenu authentiques mes sentiments. Je n’ai plus le droit de te freiner dans ta quête. Je ne le peux même plus.

Quand tu rentreras ce soir je ne serais plus là. Désormais la moitié de notre armoire restera vide, on ne se chamaillera plus pour une rangée de plus ou de moins, et cela me manquera. Dans la salle de bain j’ai volé un peu de ton gel douche, j’ai eu peur d’oublier un jour ton odeur, ne m’en veux pas. Notre photo sur la vieille commode du salon, je l’ai pris également cela t’aidera d’aller plus vite de l’avant et elle m’aidera de continuer à croire encore au bonheur. Mais sur le lit, il y’ aura ta vielle chemise qui depuis de années me sert de robe de , je ne l’ai pas prit, s’aurait été pour moi un souvenir de trop.
Quand tu liras cette lettre, chéri, tu comprendras sans doute que c’est parce que je t’aime que, je dois partir. Ne soit pas très triste, au contraire soit heureux, ce départ n’est pas une trahison, ni une rupture, juste une nécessité, tu t’en apercevras plu tard; ne me déteste pas non plus, je ne le supporterais pas, néanmoins tu pourras m’oublier si cela peut t’aider à te construire une vie meilleure…mais ne doute jamais que c’est parce que je t’aime que je suis parti.
Ta chérie.
Lun 28 Mai 2007, 23:00 par agna sur La vie à deux

Ma sœur d'âme

à conjugaison sans inceste
en moi ta robe est taillée d’éternité.
Glisse-toi en moi et tu seras parée
approche-toi, ne crains pas le palimpseste
Elle ne sera pas de vair, fraîche du matin
mi ne sonnera jamais à notre cadran
ni fées ni souris pour gâcher notre printemps
ni bois ni prince ni charmant entre nos mains

A l’impossible nul n’est tenu, j’y suis lié
la corde est longue, j’ai marché, j’ai plié.
Tu restes mon port d’attache, comment le nier?
Tu m’aimeras à en devenir ma sœur d’inceste,
et par une lassée de mes craintes d’ultime geste,
tu me secoueras par le tréfonds de l’espoir tu
et sans compter ni rimes ni syllabes faux impromptu :

bizarre animal
aux reflets d’opale à demi métal,
qui es-tu? On te fréquente
tu nous hantes
Tes rêves se déchirent entre fleurs et éboulis, apparence commune.
On te regarde, autre fortune
tu prends garde, sous la même lune.
Tes espoirs sont ces rochers usés de ressac
Quand nous t’ouvrirons bras coeurs et maisons
y trouveras-tu tes saisons?
On t’attend
tu attends
Que crois-tu?
Qu’attends-tu?

Ensemble, un jour, le long d’un léger ressac
les liserons pâlis cesseront de s’agripper aux pins du lac.
Dim 27 Mai 2007, 06:45 par René Cendre sur Parler d'amour

Sous séduction!

Du matin, le soleil est à son horizon
Mes yeux s’ouvrent sur ta présence ensommeillée

Du matin, saveurs que jamais nous ne brisons
Nulle lumière ne te tient déjà éveillée

Du soir, le soleil est à son horizon
Mes yeux se ferment sur ton présent ensoleillé

Du soir, luxe et paix d’amour dont nous nous grisons
Nulle lumière ne me tient aussi émerveillé

Horizon de jour, horizon de
De zénith en nadir, tu me conduis
D’hiver ou de ciel, tu me séduis
Mer 23 Mai 2007, 14:45 par René Cendre sur Parler d'amour

Nadia la Polymorphe

Nadia

Mon Horacio, quelle femme aimes-tu en moi ?
Celle qui te fait courir les expositions,
Qui glorifie l’art suisse et les contes chinois,
Et qui admire toutes les grandes créations ?

Horacio

Nadia, ma douce esthète, c’est pour ça que je t’aime.
Parce que tu sais la valeur de la culture.
Pour toi, une fortune ne vaut pas un poème.
J’adore ton coup d’œil et ton jugement sûr.

Nadia

Mon grand python royal, ne préfères-tu pas
La Nadia qui sent le soufre luciférien,
Qui t’électrocute à mi vingt, sous les draps,
Puis qui s’endort, K.O., jusqu’au petit matin ?

Horacio

Quand la vient, j’aime assez avoir des nouvelles
De cette Nadia qui est mon garde du corps.
Elle en connaît tous les ressorts et manivelles.
Entre ses mains, la fusée prend bien son essor.

Nadia

Mon Flash Gordon des îles, aimes-tu ta Nadia
Quand se réveille en elle l’écolo impulsive,
Et quand elle ressent le besoin immédiat
D’exalter la nature… et qui l’aime me suive !

Horacio

Ma belle orchidée, j’admire sans réserves
La fougue qui t’enflamme quand tu défends tes causes.
J’applaudis quand tu exiges que l’on préserve
Les arbres et les fleurs de toutes ecchymoses.

Nadia

Voudrais-tu que parfois, je calme mes ardeurs
Quand je me jette dans une belle bagarre ?
Quand je laisse parler mes instincts batailleurs,
Dans ma féminité, ai-je l’air de déchoir ?

Horacio

Ma lionne à crinière, je suis, bien au contraire,
Heureux que tu sois cette tornade indomptable.
Je te chéris aussi pour ton fort caractère.
Quand nous nous battons, je te trouve formidable.

Nadia

C’est la magie de l’être humain, nous sommes tous
Des hydres de Lerne aux innombrables visages.
Et maintenant, dis-moi, mon Caius Brutus,
Quelle Nadia veux-tu, ce soir, prendre en otage ?

Horacio

L’esthète pour me dire des vers romantiques,
La bagarreuse pour jouer au mufle et à la peste,
L’écolo pour choisir un cadre bucolique,
Et la luciférienne pour s’occuper du reste.
Lun 21 Mai 2007, 23:20 par Nadia et Horacio sur La vie à deux

J'ai rêvé...

Seule dans mon lit
J’ai rêvé cette ,
Mon corps abandonné
Au plaisir de mes mains...


Ton corps contre mon corps
Un corps à corps
D’acccord...D’accord...

Toi sur moi
Moi sur toi
Toi en moi
Moi en toi....

Ton plaisir au bout de mes doigts
Ta jouissance je la bois
Près de toi
Je suis en émoi...

Des plaisirs exprimés
Des plaisirs partagés
Des plaisirs osés...

Ton corps contre mon corps
Un corps à corps
Encore et Encore...


Marie
Dim 20 Mai 2007, 10:26 par Satine sur Parler d'amour

NOTRE HISTOIRE

Une entière à se raconter
A se découvrir, à se chercher
Une entière sans se toucher
Sans s’effleurer, sans s’embrasser

L’impression de se connaître sans le savoir
L’impression d’être devant un miroir

Un désir qui né, qui emprisonne nos sens
Une histoire qui commence en dépit du bon sens

Une matinée entière à assouvir nos instincts
A se donner du plaisir, sans penser à demain
Une matinée entière où nos corps n’ont fait qu’un
Sans jamais se douter qu’il y aurait un demain

L’impression fugitive d’une lumière dans le noir
L’impression que peut-être, il y aurait un espoir

Des sentiments naissants, nous rendant impatients
Une histoire qui s’installe, nos deux cœurs qui s’emballent

Une entière à se déclarer notre amour
A s’apaiser l’un de l’autre sans plus aucun détour
Une entière à rêver au toujours
En espérant que cela puisse arriver un jour

L’impression que l’âme sœur est enfin arrivée
L’impression que soudain notre vie s’est éclairée

L’angoisse reprend ses droits, elle nous rend maladroits
Une histoire qui perdure, avec des moments durs

Une vie entière à nous rendre plus forts
A ne plus se demander qui a raison où tort
Une vie entière sans regrets, sans remords
A se rendre heureux, à la vie à la mort
Sam 19 Mai 2007, 10:21 par asbarak sur Histoires d'amour
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Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction.

Saint-Exupéry.

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