Tendrement

[ Chapitre I : Un tendre baiser au clair de lune ]


Il fait nuit, le ciel est d’un noir des plus sinistres. Les étoiles s’étendent à perte de vue dans l’immense galaxie, aucun nuage n’est à l’horizon et ce soir, la lune est pleine. Un spectacle magnifique, un paysage relaxant qui nous permet durant une fraction de seconde de nous évader et penser à autre chose qu’à la chaleur brûlante de notre cœur. En ce mois d’hiver, où les flocons de neige recouvrent d’un épais manteau blanc la ville de Tokyo, je me retrouve accoudée sur la rambarde du balcon, chaudement vêtu d’un peignoir vermillon, mes anglaises virevoltent avec la brise légère du soir.

Mes pensées sont toutes rivées sur la femme que je porte affectueusement dans mon cœur depuis trois ans. Trois longues et tendres années à m’émouvoir avec passion et sincérité à son égard. Je ne cesse de lui porter autant de tendresse et de dévouement depuis que mon cœur s’est amouraché pour le sien. Elle et moi nous nous fréquentons depuis la quatrième avec nos sœurs jumelles et notre meilleure amie. Aujourd’hui âgées de dix-huit et dix-sept ans, nous sommes devenus deux femmes complices et fusionnelles, nous sommes sans cesse en train de faire les quatre cents coups ensemble, nous aimons elle et moi la lecture japonaise, nous sommes toujours présentes lorsque l’une ne va pas bien.

Depuis notre rencontre, elle a fait naître en moi un profond sentiment d’amour et de tendresse, plus les jours passent moins, j’imagine passer ma vie sans elle. Je désire plus que tout lui faire part de mon amour aussi vibrant que les frissons qu’elle afflige à mon être et construire au creux de ses bras un avenir tendre et sécurisant.

Nous formons un groupe de cinq filles. Il y a Michiru alias Michi, nous la considérons comme une petite sœur. Âgée de dix-huit ans, elle est quelqu’un d’affable et d’énergique, elle est sérieuse dans ses études et elle vise des études supérieures après le bac afin de devenir psychologue pour enfants. c’est notre meilleure amie depuis le collège, elle entretient une relation plus qu’élève/professeur avec Haruka, notre enseignante en mathématiques, nous leur avons fait la promesse de garder leur union secrète jusqu’à ce que Michi puisse sortir du cursus scolaire.

Ensuite vient ma meilleure amie, Zane de son vrai nom Zanella est une Italienne de dix-huit ans espiègle et joueuse, elle est la clownesse du groupe toujours le mot pour rire et où détendre une atmosphère. Passionnée de manga et par la cuisine, si elle obtient son bac, elle désire faire des études plus poussées afin de pouvoir un jour bâtir son restaurant. Elle est également la sœur jumelle de la femme dont je suis éperdument éprise.

Par la suite arrive ma précieuse jumelle avec qui je suis très proche et fusionnelle. C’est une femme au tempérament de feu, elle n’est pas du genre à se laisser faire ni à se laisser rabaisser. Passionnée par la photographie et le voyage, Giulia est quelqu’un de sérieux dans ses études, elle désire faire de grandes études et devenir médecin.

Enfin, il y a Tessandra, nous la surnommons toute Tessa. âgée de dix-huit ans, elle est une femme merveilleuse et entreprenante dans tout ce qu’elle entreprend. Elle aime le manga ainsi que le dessin, c’est quelqu’un d’avenant et de généreux, nous pouvons toutes compter sur elle en cas de besoin, elle est un peu comme la " maman " du groupe.

Je laisse échapper un soupir, tout en me laissant enivrer par la fraîcheur du soir et par mes sentiments. Garder de tels émois en mon cœur est devenu insupportable, je n’arrive plus à la regarder sans avoir cette envie indéniable de lui sauter au cou et de l’embrasser. Toutes ses émotions qui brûlent en moi je n’arrive plus à les contenir, il faut que je trouve suffisamment de courage pour lui ouvrir enfin mon cœur.

Demain, nous partirons toutes les six à Venise pour deux semaines consécutives. Nous serons accueillis par ma famille, d’ailleurs plus j’y pense et moins j’ai hâte d’y être. Cela va faire des années que Giulia et moi sommes en discorde avec Mileny, notre sœur jumelle qui après un grave accident de la route a perdu l’usage de ses jambes. Nous n’avons jamais sué pourquoi cette querelle entre nous avait éclaté. Depuis je garde un très mauvais souvenir d’elle.

Exténuée, je finis par entrer à l’intérieur de notre chambre, Giulia et moi nous la partageons depuis notre enfance, nous dormons également dans un grand lit baldaquins n’ayant pas perdu l’habitude de dormir ensemble. J’esquive un tendre sourire en la voyant en train d’écrire. Curieuse, je me dirige vers elle et lui demande :


« - Qu’est-ce que tu écris ?
- Franchement, je n’en sais rien !
- Qu’est-ce qui ne va pas Giu ?
- J’en ai marre de me taire par apport à Zane !
- C’est vrai que ça commence à peser tout sa, moi-même j’en ai assez de garder ce que je ressens au fond de moi !
- Dis et si … on allaient les voir ?
- Il est tard tu sais.
- Lorsqu’il s’agit du cœur rien n’est jamais tard. »

Le sourire que j’arbore devient plus doux, la fin de sa phrase a pour effet de m’attendrir. Je viens tendrement lui embrasser le front puis lui dit souriante.

« - Dans ce cas, couvre toi !
- Nous y allons ??
- Oui, après tout il serait peut-être temps de leur dire !
- Que je t’aime.
- Moi aussi. »

Nous nous échangeons un doux sourire avant de nous changer. J’enfile une longue jupe noire suivie d’un chemisier blanc. Je couvre ce dernier par un pull à col roulé blanc. Je me chausse d’une paire de bottines noire à talon, puis me dirige vers notre salle bain. Je saisis une brosse et arrange mes cheveux, je me fais un demi-chignon laissant mes anglaises caresser mes épaules. Durant une fraction de seconde, je me regarde à travers le miroir et je me mets furieusement à rougir en pensant que j’allais devoir lui ouvrir mon cœur. Je me maquille légèrement, un trait fin de lainer noir vient souligner l’azur de mes prunelles derrière mes lunettes et un rouge à lèvres rouge pour faire ressortir la femme qui est en moi. Je me clipse une paire de Créoles argentés et me parfum légèrement avant de gagner l’intérieur de ma chambre.

« - C’est bon je suis …
- Tu es ?
- Adrina je te trouve très belle comme ça !
- C’est gentille !
- Si Tessa ne tombe pas sous ton charme alors je me résous à faire la cuisine toute la semaine.
- Ah ah ah, ne dit pas de bêtise voyons, allons y.
- Ouiiii ! »

La voir de nouveau requinquer me fait d’avantage sourire, je prends les clefs de la maison, puis nous sortons de notre chambre afin de nous rendre à l’extérieur. Il n’y a pas un bruit, le vent fait tinter nos boucles d’oreilles. Je ferme la maison puis m’élance à droite de ma jumelle sur le trottoir.

« - Dis, comment tu comptes lui avouer ?
- Je ne sais pas, et toi ?
- Je pense que je lui dirais lorsque je l’embrasserais !
- C’est mignon. »

Nous rions dans les rues désertes. Je me demande comment je vais lui avouer ce que je ressens, bien que je rêve de cet instant depuis trois longues années, je deviens subitement nerveuse. Au bout de quelques minutes de trajet à pied, Giulia et moi arrivons devant la maison des Kazama. La lumière de leur chambre est allumée le reflet de deux ombres se voit sur le bitume de leur balcon. J’échange un regard avec ma jumelle, j’inspire profondément puis nous nous dirigeons vers l’entrée de la demeure.

« - Attend je vais envoyer un message à zizou, Lydie doit sûrement dormir ! »

Je ne dis aucun mot et la laisse faire. Le vent joue avec mes anglaises, mon cœur se met à battre la chamade. J’ose espérer avoir assez de courage et lui déclarer ma flamme. Un bruit se fait entendre à l’intérieur, une chaleur agréable nous enveloppe lorsque la porte s’ouvre.


« - Tient salut vous deux, comment ça va ?
- Bien et toi ?
- Bah écoute on vient juste de finir nos valises pour demain.
- Tant mieux, dis Tess est en haut ?
- Oui, tu peut monter.
- Merci la brune, Giu est venue pour te parler. »

Ma meilleure amie nous adresse un sourire, puis nous fait entrer.Je lève discrètement mon pouce en l’air afin d’encourager ma jumelle. En silence, je monte l’escalier principal, mon cœur cogne de plus en plus fort. Lorsque j’arrive devant leur chambre, j’inspire une dernière fois et entre à l’’intérieur. Je peux la voir sur le balcon en peignoir, je retire mes bottes et me dirige rougissante vers l’extérieur de la chambre.

« - Tess ?
- Oui … Tient si je m’attendais à te voir, Giu est ici je suppose ?
- Oui elle est en-bas avec Zane.
- Je suis heureuse de te voir !
- Ah … ah oui ?
- Oui, je justement à toi. »

Sa phrase résonne tendrement au creux de mon oreille, elle réduit la distance entre nous et plonge son regard magnifique dans le mien. Le temps se fige, je m’approche à mon tour et attrape les côtés de son peignoir. Un long frisson me parcourt l’échine lorsque je sens ses mains se poser sur mes reins. Nous nous échangeons un long regard empreint d’une grande tendresse, mon cœur bat extrêmement vite, me retrouver si près d’elle est comme un rêve. Elle m’adresse un sourire sincère, je fais un pas vers elle avant de me retrouver, presser contre son corps. Nos visages qui s’inclinent légèrement laisse nos nez se toucher. Nous entamons, de doux va et vient sans nous lâcher du regard.

« - Moi aussi, à vrai dire je n’arrête pas de penser à toi !
- Te l’entendre dire me rend tellement heureuse.
- Moi, c’est d’être avec toi qui me rend indéniablement heureuse … ma Tessa ! »

Je ferme les yeux me laissant envahir par mes émotions, je me rends bien compte des mots que je lui dis, mais je ne peux pas continuer à me mentir davantage je suis dingue d’elle. Nous resserrons notre étreinte, sans nous soucier du bruit à l’intérieur de sa chambre. Ses mains sur mes reins me caressent, elle est tellement douce et l’embaument parfum qui émane d’elle fait soulever mon cœur de quelques bons. Je monte doucement mes mains venant saisir son visage, une vague de tendresse m’enivre au moment où nos lèvres se frôlent.

Un long frisson caresse ma colonne vertébrale, mon cœur qui bat rudement vite m’abandonne à ses douces pulsions d’amour que nos corps sont en train de s’échanger. Je caresse ses joues de mes pouces, ouvrant doucement mes lèvres ainsi me prêter au jeu des siennes. Je laisse mes doigts se faufiler dans son émail onyx, je m’avance doucement la plaque contre la rambarde du balcon et je l’embrasse cette fois-ci d’un long et langoureux baiser.

Ce moment voilà trois longues années que j’en rêve, trente-six petits mois que je rêve de pouvoir me comporter comme une femme amoureuse. Nos souffles se mélangent, nous laissons nos langues se rencontrer, elles donnent plus de passion et d’intensité à notre baiser, un baiser divinement long tendre est éperdument amoureux. Mon cœur exprime le bonheur qu’elle me fait ressentir à travers notre étreinte. Nous ne sommes plus de simples petites filles, nous sommes deux femmes qui goûtent et profitent pleinement d’un moment de plaisir et de jouissance.


« - Voilà cinq ans que je rêve de ce moment avec toi !
- Je ne t’ai jamais considéré comme une simple amie. »

Elle ne peut s’imaginer qu’à travers ses mots si tendres, elle me comble d’un bonheur intense, savoir que nos cœurs sont à présent unis me fait fondre, une larme roule le long de ma joue. Nos lèvres devenues avides de tendresse se claquent doucement, je laisse mes bras s’allonger sur ses épaules tandis qu’elle me serre dans ses bras, l’une de ses mains me procure un délicieux frisson, ses doigts massent affectueusement mon crâne.

Nos lèvres se séparent à regret, mon front contre le sien, j’ouvre mes yeux qui scintillent tel un diamant et les plongent dans les siens qui à dire vrai me dévisagent amoureusement. Le vent fait voler le bas de ma jupe ainsi que son dégradé, ce qui la rend à cet instant magnifique. Je place ma main droite sous son menton, le soulève et tout en lui offrant un regard rempli de tendresse, je dépose un léger baiser sur son nez.


« - Tu ne peut t’imaginer, à quel point tu viens de me combler.
- Moi … qui été sur le point de laisser le temps faire, je suis tellement heureuse si tu savais ! »

Mon regard devient plus doux et amoureux, le froid nous gagnes, mais aucune ne veut se défaire de ce moment tellement rêvé. Je laisse mon pouce glisser tendrement sur sa joue, avant de lui offrir un second baiser.

« - Je t’aime Tessandra !
- Je t’aime aussi ma tendre Adrina. »

Mon cœur face à ses mots si tendres flanche de nouveau, il me fait comprendre à travers des battements saccadés qu’il est incapable de freiner dans ce bonheur immaculé. Alors que le chant des grillons résonne dans le jardin, nous nous embrassons avec tout l’amour et la tendresse que nous consumons depuis huit longues années. Un nouveau chemin est sur le point de s’ouvrir, je ne manquerais pas de marcher amoureusement à ses côtés sur ce chemin que nous nous apprêtons à emprunter ensemble. [/b]
Mar 10 Jan 2017, 00:58 par JadeLightnore sur Histoires d'amour

Regrets!

Au beau milieu d’un rêve, je me suis réveillée...
L’interruption de ce scénario tourmenté
a provoqué un sursaut, qui m’a remis en
phase avec la réalité...
Dire que je n’avoir pas de regrets...
Mensonge, ment-songe...
Oui, j’ai follement aimé fantasmé!
Oui, tu as habité mes rêveries!
Oui, j’ai mis fin à une relation amoureuse
avec un homme sincère, en pensant
à "Nous"...
Oui, je l’ai blessé.
Oui, j’aurais surement été plus épanouie
qu’avec toi, qui m’offre... du leurre!
Et, aujourd’hui?
Je me dis que ces créations imaginaires
étaient de belles illusions, des mi-rages...
Je ne suis plus dupe de ton jeu de séduction
et désire partager mon rêve avec Lui, celui
avec lequel nous en ferons une réalité...
Dim 27 Jan 2013, 17:51 par évènement sur L'amour en vrac

Une belle soirée

Elle avait mis l’éphémère d’un chemisier de soie
Transparent, laissant voir une partie de choix
Deux délicats rebonds dans un écrin de dentelles
Qui vinrent d’emblée toquer au fond de mes prunelles.
Cette soirée m’ennuyait, je m’en aller.
Mais son apparition me poussa à rester.
Je ne la lâchais plus, l’observant en détails
Cherchant à chaque endroit où se trouvait la faille
Mais tout était parfait à mon œil tout conquis
Qui la voyait déjà tout au fond de mon lit.
Elle s’aperçu bien vite des regards insistants
Que je tentais discrets mais, maladroitement.
A présent c’était elle qui avait pris la main
Qui me peignait en proie dont elle ferait festin.
J’avais le dos tourné quand j’entendis une voix
Me lancer un «bonsoir, moi c’est Isabella »
Je me retournais donc, comment faire autrement,
Il me fallait faire face à l’objet du tourment.
Deux yeux verts bien plantés hypnotisèrent les miens
« Ne s’est-on déjà vus ? Je ne me souviens pas bien »
« Est-ce qu’on se fait la bise ou se serre-t-on la main ? »
D’une apparente contenance je me fis en galant
« Bonsoir, moi c’est Jime votre prince charmant
Voulez que pour vous je m’enquisse d’un verre
Ou bien préférez-vous que nous sortions prendre l’air ? »
« Quelques bulles volontiers avant d’aller dehors
Car rester enfermés, nous aurions vraiment tort »
Je lui servis sa coupe qu’elle but gracieusement
A la fin de laquelle elle me dit posément
« Je connais un endroit où nous serons tranquilles »
Tout en me dévisageant dans des grands battements de cils.
Nous filâmes à l’anglaise comme si nous faisons le mur
Voilà qui fleurait bon la jolie aventure.
A quelques pas de là elle m’amena dans un square
Pas une âme dans le lieu, il était bien trop tard
La lumière de la lune nous permettait d’y voir
Juste ce qu’il fallait pour que l’on ne s’égare.
Elle s’arrêta d’elle-même à l’endroit de son choix
« C’est là que j’aimerais que tu t’occupes de moi ».
Sa petite jupe zippée sauta en un éclair
Suivi de sa culotte qui la fit fesses à l’air.
S’adossant à un arbre, elle entrouvrit ses jambes,
Tout ça eut pour effet de me mettre la flambe,
Je m’accroupis céans devant sa cicatrice
Afin de quelques langues en gouter le délice
L’affaire la régalait et elle se trémoussait
M’enjoignant par ses mains de ne pas m’arrêter,
Puis se mit à gémir en réclamant mon pieu
S’allongeant sur le sol pour un confort de mieux
« Ah ! J’ai le trou en feu, je veux que tu m’embroche,
Viens vider dans ma niche tes 2 grosses sacoches ».
Nous haletâmes au vent rythmés par mes baloches
Qui dans son entrecuisse jouaient de la ricoche
Jusqu’à ce que portés dans l’extase jouissance
Je la sentis bouillir au jet de ma semence.
Le forfait fort fait taire aussi ne pipa mot
Restant dans son voyage ses ongles dans mon dos.
Reprenant poil de bête elle dit l’envie d’un verre
Nous retournâmes alors à la maison de Pierre
D’où personne n’avait vu notre tendre échappée
Pas de doute me dis-je c’est une belle soirée.
Ven 16 Nov 2012, 16:34 par Jime sur Les liaisons sulfureuses

La colombe ou la liberté, en destinée

L’amour en vrac? c’est le mot clé de ce texte, l’amour, notre amour est en vrac.
On vit dans un monde de putes, je suis bien d’accord avec ce concept.
Et car on vit dans un monde de putes, l’argent régit le cœur de plus vils d’entre nous.
Pauvre riche, l’argent nous a séparé.
c’est ce qui m’a fait pleurer.
je n’ai pas pleuré de te perdre ou de déception, ça j’en ai l’habitude et je ne pleure plus pour personne car je me suis fortifiée.
Ce fut une obligation dans mon cursus, et mon parcours me l’a permis.
J’ai donc un cœur tendre, sensible, ouvert, tout le temps amoureux, mais désormais bien accroché.
J’ai été programmée pour aimer, programmée pour ne plus sombrer.
Je ne ferais aucune polémique ni aucun débat sur le sujet, ni sur nous deux.
Si je t’écris ce soir je ne sais pas vraiment pourquoi ni ce que j’en attends, ou si je sais, juste me soulager de ces douleurs qui nous ont gagnées.
des malentendus, des discordes, tout ce qui tue l’amour.
Tout ce qui a tué mes sentiments.
Maintenant la haine a remplacé mon amour pour toi, et ce n’est plus de l’amour mais du mépris, de la colère, de la rancune aussi.
Me venger n’est pas au programme, mais combien tu vas payer, ça je sais que tu vas le regretter, tandis que je n’aurais aucun regret.
Un jour tu te diras "ah oui elle avait raison, je réagis trop tard et ne comprends que maintenant, et je regrette: elle me manque etc."
et tu ne seras pas le premier, car dans le genre talent précurseur, j’ai le premier prix et j’ai de l’avance sur toi.
je sais avant toi, ce qui advient, sans ne savoir l’avenir pour autant.
quand je te lis, je n’y comprends rien, ton style est dépareillé, tes mots sont dé-variés, ton cœur avarié...
tu parles d’amour comme on parle du malheur et ça me donne la nausée avant même d’avoir goûté au plat...
tu pourras me rendre tout l’argent que tu me dois ça n’achètera jamais l’effacement de ma peine.
de la peine oui que du matériel nous sépare mais pas étonnant quand je vois que tu me prends pour ton objet.
moi je n’ai qu’un objet c’est les droits de l’homme, les droits de la femme, le droit des enfants, le droit des victimes, et le droit des malades à la dignité.
je me rassemble à quelques bénévoles pour venir en aide à des pauvres gens que cette société a voulu réduire à néant et au silence des plus humiliants.
Humiliation oui, quand au silence se réduit la peur, et quant à la peur se substitue l’angoisse aux tripes.
Trop de salopes courent les rues, font les trottoirs à la recherche du malheur perdu.
Stérile est ce désir suspendu au fil des désillusions.
Puérile est le caprice de l’enfant sous couvert de souffrance donne l’illusion à l’adulte devenu grand qu’il existe.
Je déteste ce que tu fais de moi: je t’insulte à tout va, je t’en veux ou pas, plus ou moins, peu importe il est trop tard pour discuter.
Raccrocher au mieux, parler à un répondeur, pour se déverser des ses non-dits.
Quelle arme brise l’indifférence?
à l’indifférence répondre par l’indifférence et surtout ne jamais verser une larme.
si je pleure ce sera pour la juste cause, pour la noble cause, pour ce monde pourri, qui donne le dégoût, même les rats n’aiment plus cette vie.
avant on parlait d’avenir, pour cette terre, ce jour on ne parle plus que de la sauver...
notre planète, ô terre-mère, pardonne les humains de leur débilité.
pardonne l’humanité d’être aussi stupide que la stupidité.
pardonne nous d’être si petits, si fragiles, si insolents et pour les pires si ingrats.
pardonne nous, car nous sommes foutus.
nous ne sommes plus de ce monde, nous errons, nous traversons notre temps, nous tuons le temps, nous bouffons la vie, nous sombrons...lentement dans ce noir...
dans cette guerre qui nous assaillit, dans la haine, non dans l’erreur mais dans la faute.
la faute de ne plus être solidaires, la faute aux égoïstes, à l’égocentrisme, qui laisse l’autre crever pour ne pas l’aider.
volontairement, certains nuisent à autrui, juste par méchanceté gratuite, et ça, c’est encore pire que la malhonnêteté.
C’est lâche et sournois.
voilà tout ce que tu m’inspires, du noir, et du noir, et encore du noir.
un peu de rouge mais juste pour le sang.
la sang du christ, le sang de ces enfants assassinés au nom d’une religion, le sang dans ton assiette, quand ta viande est saignante...
le sang, voilà ta seule couleur.

Les larmes elles n’ont pas de couleur, elles sont transparentes.
Elles sont translucides, on y voit à travers.
On y voit quoi, du cinéma ou ce qu’on a dans les veines.
Pleure un bon coup, une bonne fois pour toutes, une bonne dépression et après ça ira mieux, crois moi tu ne pleureras plus pour rien.
ah oui, pourquoi pleurais-tu déjà?
car selon toi je te devais quelque chose?
ah bon depuis quand l’amour se doit?
on peut devoir de l’argent mais devoir de l’amour, j’ai jamais vu ça.
à part dans un mariage ou à la limite dans un couple et encore, l’amour n’est pas un devoir mais un état incontrôlable et jamais acquis oui je sais tu n’aimes pas quand je dis ça mais c’est vrai.
oui je sais tu n’aimes pas la vérité.
alors tu veux que je t’en balance un peu de réalité? histoire de réveiller tes neurones qui sont fatiguées mais tiennent des nerfs?
la réalité c’est que j’étais en train de tomber amoureuse de toi, je t’ai aimé, puis après ça me passait un peu tel un coup d’amour éphémère car cela ne marchait pas.
Puis tu revenais, donc à nouveau j’espérais.
à chaque fois je t’aimais un peu plus, je te découvrais, et tu me surprenais.
tu étais comme j’attendais, tu faisais ce que je voulais, enfin à peu près car comme je viens de le souligner du début de notre rencontre à la fin il y a eu des hauts et des bas.
et ce n’est pas parce que je me suis libérée que deux mois après non, c’est car, cela n’allait pas.
tu ne faisais pas ce que je souhaitais, alors je me dispersais j’allais voir ailleurs sans vraiment aller voir ailleurs, mais comprends que mon ressenti partait dans tous les sens.
j’étais perdue et déstabilisée et tu sais pourquoi?
parce que tu n’étais pas là près de moi.
tu étais là, tu me montrais indirectement ton attention et intérêt mais pas vraiment.
tu attendais tout de moi, que je fasse tout, tu me laissais tout te donner, sans lâcher ne serait-ce qu’un aveu.
Tu ne me disais pas que tu m’aimais, tu ne me montrais pas tes sentiments et je souffrais.
tu me laissais seule, le soir, la nuit, le jour, aux repas.
tu me laissais tout faire toute seule, faisant mine de me soutenir mais me laissant bien galérer.
tu te foutais de si j’avais à manger, si j’arrivais à manger, tu te foutais de moi.
tu ne te rendais pas compte de mon mal-être avec toi, du malaise, et du manquement.
je n’étais pas heureuse, et dans la durée.
tu voulais limite que je dorme par terre, tu te moquais que je dorme dans un lit ou dans un canapé comme une pauvre fille.
tu te foutais de m’envoyer au bagne, de me rabaisser car tu te sens toi même dans l’infériorité intellectuelle et que tu peines à comprendre mes collègues et moi.
tu voulais que je supporte tes enfants alors que déjà toi je ne te supporte pas.
je t’ai dit de rester avec tes gosses, et ce n’est pas méchant, mais je ne me vois pas avec tes gosses et toi vu les conflits entre nous deux.
déjà qu’à deux on se dispute alors former une famille harmonieuse est carrément impossible.
il n’y a aucune crédibilité à notre union et pourtant si je t’écris là encore c’est bien que j’étais sincère et que je t’aimais
car pourquoi écrire autant à quelqu’un dont on se fiche?
à ce point, tous ces mots là, ils veulent bien dire quelque chose même si ce n’est pas la quantité qui signifie tout?
pourquoi autant, de choses à te dire et toujours rien à te dire.
car te dire c’est parler à un mur, et ne rien dire, c’est impossible après tout ce qui s’est passé
mes potes me disent de ne pas me prendre la tête, mais c’est dur, de ne pas se prendre la tête, avec tout ce que tu me fais subir
tu m’as martyrisé et je le maintiens encore devant témoins.
tu voudrais que j’oublie que je pardonne et te laisse une seconde chance
que je te dise que tu es prêt.
je sais que ton père t’a manqué enfant et que tu as eu des remontées de souvenirs à ce sujet quant on s’est connus mais ce n’est pas une excuse à tes mauvais gestes à mon égard
le pardon n’a pas de prix, le pardon n’a pas de prix
pour te pardonner il me faudrait des milliers de mots doux réparateurs dont tu es bien incapable
tu ne comprends même pas mon rejet
tu crois que je me suis foutue de toi, que j’ai juste voulu profiter ou du moins me moquer de toi sans rien partager de réciproque alors que c’est totalement faux et c’est pourquoi je te dis que tu te trompes
j’étais vraiment prête à m’investir et à construire
à aller jusqu’au bout des choses avec toi
j’avais envie de toi
j’étais dans mon lit allongée vulnérable à tes formes, à tes lèvres et à tes mains
j’étais sous ton emprise et je t’attendais
j’étais heureuse de t’avoir trouvé
je te mature, et avenant, attentionné, sensible, gentils...
je te quelqu’un de bien.
je n’attendais qu’une chose que tu me rejoignes que je te donne la clé, de chez moi, ou bien que tu me la demandes donnée par avance
je n’attendais qu’une chose, que tu viennes, que tu me prennes dans tes bras
que tu me parles, avec ton corps si ta voix avait un bug
avec tes lèvres pour me dire je t’aime
je voulais que tu viennes là me rassurer, me sentir en sécurité contre toi quand je m’endors
je voulais me mettre en boule sous nos draps et ne plus jamais te quitter
je voulais faire un monde autour de toi, telle une protection, un bonheur entretenu, je me voulais parfaite pour toi, je voulais tout faire et tout le temps pour toi
je me levais le matin j’allais travailler pour toi
je voulais gagner beaucoup d’argent et toujours plus pour que tu sois heureuse car même si l’argent ne fait pas le bonheur je voulais pas que tu te soucies pour tes enfants et les nôtres ( j’en voulais avec toi ) de l’aspect financier
je voulais que si l’on ne travaille pas pour la gloire, qu’on travaille pour être riches, et la gloire viendra avec ou inversement
je voulais te couvrir d’or, et surtout d’amour, pour ne jamais que tu pleures
j’ai sans doute voulu trop te gâter mais je ne peux m’en vouloir si tu en as fait un caprice
je voulais que tu sois fier de moi, que nos enfants soient fiers de leurs parents, de leurs métiers, car comment me sentir une bonne mère si mes enfants ne sont pas fiers de moi?
je ne voulais pas d’un père ou d’une mère ni pauvres ni malheureux
je voulais le bonheur, tout simplement apprendre à s’aimer au fil du temps un peu plus chaque jour
une vie simple, sans préjugés, sans jugements, sans jalousies, sans envies déplacées...
et au lieu de ça la vulgarité a remplacé la douceur, et le langage soutenu
on n’a plus que le mot pute à la bouche quant on a les boules
on sent la violence nous envahir et on a envie de tout casser
de prendre un objet et de le briser
et ça, c’est bien le signe de la fin d’une relation selon moi
quand on a envie de prendre un objet et de l’exploser
puis qu’on se dit pour se rassurer jamais je ne te toucherai toi.
certes jamais je ne te toucherai mais c’est pas l’envie qui m’a manqué donc je préfère tout arrêter oui
je ne suis pas de celle qui reste dans ces conditions.
tu me rends mauvaise, mais vraiment quoi et encore je me retiens et heureusement que d’une part ça ne me fait pas ça sans causalité, d’autre part je sais que je ne suis pas comme ça quand je suis amoureuse
je ne suis plus amoureuse par malheur
je ressens encore des restes
des restes néfastes
une pilule mal digérée...
je ne me sens pas en sécurité avec toi, ni dans une relation avec toi.
tu me fais peur car tu as peur et c’est contagieux la peur.
tu as peur donc j’ai peur.
( face à toi pas les autres c’est pour ça que je vais voir ailleurs enfin que j’aimerais aller voir ailleurs car je ne cherche pas non plus )
j’aurais pu choisir n’importe qui pour te faire mourir de jalousie et je ne l’ai pas fait mais la maladie s’en est chargée et t’as fait mourir de jalousie sans que j’ai besoin d’agir
je pourrais me venger sur plein de points et facilement mais ce n’est pas mes méthodes, j’ai des techniques bien plus au point; je veux juste que justice soit faite, et surtout la paix, que tu me fiches la paix
je ne sais même pas pourquoi on se sépare ni pourquoi tu t’es énervé ainsi quand c’est parti en live entre nous, en premier lieu, car depuis je suis énervée aussi dans une certaine mesure que je tempère beaucoup malgré tout, car je sais que malgré ma colère à toute épreuve et mes forces, je suis plus calme que toi
je suis une fausse calme et toi un faux nerveux
tu t’énerves là mais c’est du cinéma ça aussi comme tes larmes.
c’est pas de la colère mais de l’hystérie
et pas de l’hystérie de conversion et l’hystérie tout court.
c’est pourquoi je n’ai plus aucune compassion envers toi
tu ne souffres pas, tu n’es pas malade physiquement, tu es juste pervers et malade sans doute oui, mais pas d’une maladie qui fait souffrir
tu es bien comme ça dans ta vie, tu te relèves aussi vite que tu tombes car tu voles bien bas...
la voilà la vérité!
je deviendrais cynique si je continue trop à dire ce que je pense de toi et sans vouloir te vexer encore une fois je ne dis que ce que je pense en bien comme en mal
toi tu me crois quand je dis du mal mais pas quand je dis du bien.
c’est ça qui est fou.
non?
moi je voulais sortir avec toi, voilà faut être clair, enfin je ne disais pas non car je ne savais pas clairement si un partage était possible tu sais maintenant que ce qui compte n’est pas le désir mais le partage donc l’amour, et que l’amour sans partage n’en est pas, enfin j’espère qu’au moins tu as compris ça.
si je t’ai appris au moins une chose, j’en suis ravie.
voilà je t’ai écrit un roman qui ne changera rien à notre sort désespéré;
je voulais sortir avec toi et au dernier moment tu m’as dégagé mais tu prétends que tu avais une bonne raison ou que c’est moi qui me suis défilée ou je ne sais pas quoi
je ne t’ai jamais dit que tu étais qu’un ami pour moi, jamais, ça aussi tu l’as inventé
j’ai peut être employé ce terme une fois à ton égard car je ne pouvais pas te dire mieux que ça sur ta ligne professionnelle comme ça.
je voulais te dire mon amour en face et en tête à tête donc seule à seul.
je ne voulais pas de tous ces gens dont tu nous entourais
je ne comprenais pas pourquoi tu avais besoin de parler de moi à tout le monde alors que je suis la première et seule concernée
et tout le monde sait mieux que moi ce que tu ressens pour moi car à moi tu ne dis jamais rien
tu es ce silence qui m’exaspère, pas celui des églises, pas celui des églises...
tu ne dis rien ou que de la merde, tu ne fais rien ou que de la merde, je ne sais même plus quand tu as fait un truc bien pour moi, ça doit faire si longtemps.
j’ai mal de voir à quel point je ne te comprends pas, de a à z, et sans parler de normal, je ne trouve pas ça bien
je sais pas tu as cru que je voulais aller voir quelqu’un d’autre alors que je n’ai eu personne d’autre depuis toute cette histoire
je ne sais pas ce que tu croyais
que je qu’à mon travail, mais il me faut bien travailler pour te satisfaire, voudrais tu d’une femme sans profession?
c’est ça pour mère de tes enfants que tu veux? ou tu veux que nos enfants soient fiers de moi et de mon travail?
c’est pas pour moi et t’oublier que je faisais tout ça c’était pour nous et notre avenir
pour que notre couple soit stable comme nos emplois
je ne voulais pas faire passer le travail avant ni le reste avant mais tout passait comme priorités pour moi
car si je suis mal dans mon travail comment je pourrais être bien avec toi ou dans ma vie?
c’est mon épanouissement.
je voulais travailler avec toi en couple en plus donc bon je pense justement que je sacrifiais une partie de mon travail pour toi et pour tout partager et travailler avec toi
qui a fait des efforts et sacrifices pour me rapprocher de toi
qui a renoncé à une partie presque majeure de son emploi du temps
qui s’est rendue libre et sans jamais te faire sentir que tu étais de trop dans ma vie
qui a fait une place pour toi à mes côtés
qui bordel qui?
je ne trouve plus les mots non avec toi, et je n’y capte rien et vu que tu ne t’expliques cela restera un malentendu dans ce bas monde où l’on n’a plus de facilités à détruire qu’à construire...
c’est ce qui est triste, je suis en vrac, comme notre amour, tout part en vrille, ça part en couille, mes textes donnent la gerbe car c’est la merde....
comment te dire hein que toi sans moi ça veut dire quoi?
putain pourquoi on complique toujours tout dans cette putain de vie de merde, hein pourquoi?
ce serait si simple de se boire un petit café, de se dire ce qu’on pense et de se réconcilier, même si l’on doit en venir aux faits et donc soit se mettre ensemble soit oublier cette idée.
je n’arrive plus à aimer, enfin, je n’arrive plus à t’aimer
tu dis que tu m’aimes mais tu me maltraites alors je me dis que ta vision n’est pas la mienne
que nous ne sommes pas sur la même longueur d’ondes
un jour d’ailleurs le jour où tout s’est effondré, tu m’as dit nous n’avons pas les mêmes attentes et je n’ai pas compris pourquoi
maintenant je me dis que tu que je ne voulais pas de toi
et je ne sais pas pourquoi tu ça
ensuite concernant la fidélité, il y a bien longtemps que je suis fidèle, et ça aussi j’ai appris à gérer une situation sans tomber dans ce panneau, dans lequel on peut facilement s’adonner quant on n’a pas eu le bon coach à un moment dans sa vie.
c’est pour ça que je suis célibataire, entre autres, car je ne me vois pas encore fidèle à quelqu’un alors que je n’ai personne forcément comment pourrais-je être fidèle célibataire?
je ne trompe personne forcément car je n’ai personne
je suis seule et par choix, j’ai quitté mon conjoint car ça n’allait plus et je n’ai aucun regret
vaut mieux être seule que mal accompagnée, je dis non merci à la banalité
je dis non merci aux mensonges
je dis non merci aux enfers, et aux cauchemars, je dis non merci à tout ça
alors je suis seule oui, seule pour être libre de m’ouvrir enfin à la bonne personne un jour ou l’autre
demain, ou un peu plus loin, devant, l’horizon n’est pas tracé, l’horizon nous attend vierge et disposé à nous combler
je suis amnésique du futur, car je ne me souviendrai que du bon, que de celui que je garderai pour toujours.
ce ne fut pas toi, dommage, j’aurais bien aimé ne pas me tromper, ne pas nous tromper, ne pas se tromper, en ce sens là oui je te l’accorde nous nous sommes bien trompés.
nous avons cru changer le monde, nous avons cru trouver en l’autre ce qu’on cherchait, et en revanche nous avons souffert...
si dieu existait, il ne laisserait pas ça se passer, ou bien alors il existe et forme le destin.
tu n’es donc peut être pas destiné.
la liberté, je la concède contre un mari,

je marie ma liberté à mon futur mari.
que j’aime par avance forcément.
comment pourrais-je ne pas l’aimer?
on ne se marie pas pour se marier, enfin pas de nos jours, et pas lorsqu’on est normalement constitué
on se marie par amour, par engagement, car on pense avoir trouvé la bonne personne, et surtout car on se sent prêt
voilà la vérité
je n’ai pas d’enfants et que dieu m’en préserve tant que l’amour ne sera pas au rendez-vous et tant que la haine avortera mes enfants.
Ven 20 Juil 2012, 23:53 par inlove sur L'amour en vrac

Passage à l'acte

Une heure du matin.
Dans cette rue sordide.
Des femmes alignées comme des réverbères, le long de la rue.
A leur manière d’ailleurs, elles éclairent.
Elles aussi.
La vie de certaines âmes. En peine.
Comme la tienne ce soir un peu.
Une heure du matin, et toi tu es là.
A trainer, à épier, à atermoyer –j’y vais, j’y vais pas.
Tu te sens encore emprisonné dans une sage attitude de circonstance.
A peine naturelle.
L’envie de braver l’interdit. Pourtant.
Flirter temporairement avec le mauvais genre.
On devient vite n’importe quoi….
Une du matin, liberté providentielle.
Une heure du matin, tu es dans cette rue blafarde.
Mal éclairé, parmi une faune où tu ne te reconnais pas
L’envie qui te tiraille dans le bas ventre t’attire inexorablement,
Lentement, inéluctablement, vers la bassesse. La chose coupable.
Une heure du matin, elle est là comme les autres.
Mais elle t’attire plus. Pourquoi ?
C’est elle. Ce sera elle.
Sa posture incitatrice, son déhanché furtif
Ont raison de tes derniers renoncements, si faibles.
Tu t’approches.
Sa silhouette fluette, sa chevelure sauvage, son air d’à peine 20 ans…
Ses deux grands yeux noirs te fixent, un sourire lui échappe.
Ton embarras de la situation.
Tu n’oses plus la regarder.
Comme par peur de regretter ton choix, regretter tout court, t’enfuir,
Faire demi-tour, pleurer, te maudire, te vomir.
Tes yeux couards cloués dans le sol.
Ils captent cependant ses fines jambes habillées de bas résilles
Plantées dans des chaussures à talons aiguilles
Qui attisent un peu plus ton excitation.
Devenue désormais irrémédiable.
Elle ouvre sa grande bouche
Qui a déjà dû malgré son jeune âge apparent
Accueillir bon gré mal gré des centaines d’hommes de tous horizons….
Un « Bonsoir vous montez ? » claque dans ta sphère
Surpris par le vouvoiement. Comme un respect.
Du coup tu restes silencieux, comme mortifié.
Elle relance, professionnelle
Le prix pour une fellation, le prix pour l’amour.
Quel amour ?
Tu ne te souviens pas de ta réponse exacte.
Ni du portillon franchi à la hâte.
En revanche, tu revois l’escalier dans lequel
Milles pensées défilent à la vitesse de l’éclair,
Où chaque marche gravie te fait osciller entre
L’amertume du regret et le stimulus de la scène qui se joue.
L’appartement. L’odeur d’un parfum fort, enivrant.
Une lumière tamisée qui t’inspire la honte.
Tu payes. Glauque.
Elle se déshabille.
Tu la regardes, un peu statufié. Exitation latente. L’attente.
Elle te dit d’en faire autant.
Exécution machinale, de manière saccadée.
Lentement comme pour retarder le moment. Paradoxal
Dialogue minimum.
Tu te sens comme un petit garçon en train de faire une bêtise.
« Tu viens ? »
Elle est allongée, nue, offerte, jambes écartées,
Et tu t’attardes un instant sur ce sexe qui t’attend.
Rasé. Béant. Suintant le passage des autres.
"Viens"
Tes yeux te piquent, tes mains sont moites, ta bouche pâteuse.
Tu t’allonges à ton tour, coiffé d’une gêne palpable.
Et d’un préservatif.
Où est donc passé ce mâle que tu croyais être ?
Si sûr de lui, si dominant, fort comme Dieu.
Sur ce lit d’infortune, tu ne le vois pas.
Il n’y a que toi, vide de ce que tu es,
Mais plein de honte.
Mais le sexe déjà raide.
Qui s’enfonce en elle. Façon vaseline.
Passage à l’acte.
Tu as quitté cette pièce façon dérobade, sans gloriole.
Tu as essayé de remettre à leur place l’ordre des choses
Marchant des heures vers nulle part.
5 heures du matin, tu es rentré chez toi.
Pas sommeil.
Tu as fait le tour de la maison vide,
Pour t’assurer que le silence qu’il y régnait
Etait bien celui auquel tu aspirais à ce moment-là.
Oui, personne pour te surprendre.
Digérer seul ton écart.
Tu n’oses pas aller t’étendre sur le lit. Conjugal.
Comme si tu ne plus y avoir ta place.
Assis dans ton fauteuil.
Tu te repasses en boucle certaines images
Elles semblent vouloir s’incruster de force et violer ta mémoire.
Te punir. Peut-être.
Jime
Jeu 12 Juil 2012, 15:29 par Jime sur L'amour en vrac

Entrevue galante de paul adam mignon (ma suite)

Entrevue galante (son poème)

La première fois quand je l’ai vue
J’ai tout de suite remarqué son regard
J’en étais complètement hagard

Dans ce jardin du Luxembourg
Je me suis dit Faut que je l’aborde
Pour voir si tous deux on s’accorde

J’ai déposé mon baluchon
Alors j’ai vu tes gros yeux doux
J’en suis devenu un peu comme fou

Quand je t’ai dis que tu me plaisais
Que j’aimerai bien te revoir
Tu m’as donné rendez-vous le soir




Et je t’ai dit Oh! Pénélope
Que tu étais une sacrée belle fille
Que je t’aimerai toute ma vie

Quand dans ce lit de marguerites
Tu m’as caressé doucement la tête
Ma vie entière est une fête

Et sous les regards de la foule
J’ai pose ma main sur ta main
Vous voyez bien que ce n’est pas malsain

A l’ombre des eucalyptus
Je t’ai dit Je veux que tu me suives
Je te sentais d’humeur lascive

Alors comme ça dans les tulipes
Tu m’as fait une petite promesse
Gage d’affection et de tendresse

Si notre amour devait céder
Je n’aurais plus qu’à me faire prêtre
Je ne pourrai jamais m’en remettre

Car si un jour notre amour rouille
Je m’en mordrai très fort les doigts
Chérie vraiment je n’aime que toi !



MA SUITE:


La première fois que je l’ai vu
Je marchais au hasard sur l’avenue
Le cœur en rade et la tête dans les nues

Dans ce joli parc je noyais mes pensées
Lorsqu’ au détour du sentier un homme m’approche
Son regard est beau et de suite j’accroche

Jeune homme de belle et fière allure
Sans doute un pauvre hère en quête d’aventure
Mais la beauté de ces yeux m’a conquis le cœur

Et je répondis à ta déclaration ,avec un brin de malice
J’espère que tu ne feras pas comme Ulysse.
Je t’attendrai ,juste ce soir ,au café "chez Maurice"

Tu avais l’air si mignon avec ton bouquet de renoncules
Si perdu avec ton costume plein de pellicules
Je t’en ai fais la remarque,c’était idiot avec le recul.

Tu n’en a pas eu cure et tu me pris la main.
Ce geste doux et tendre n’était pas du tout anodin
Mais la belle promesse d’un meilleur lendemain..

Dans ce joli cadre couvert de merveilleuses fleurs
Tes paroles me remplissaient d’un immense bonheur
Et je tout bas:Je vous suivrai partout Monseigneur.

Tels des promis époux voila que tu m’embarques
Dans un voyage de noce,a bord de ta guimbarde
Qui me retourne le cœur à chacun de ses cahots

Si notre amour devait par la suite,autant de soubresauts
Je te préviens de suite que je partirais aussitôt au galop.
Et donc si tu veux me garder ,soit gentil,fidèle,et attentionné

Et je te promet de faire de ta vie ,un merveilleux rêve.
Scellons ce bon contrat du bout de nos lèvres
D’un baiser fougueux qui unira nos cœurs.

Jeu 22 Mars 2012, 17:12 par caressedesyeux sur Mille choses

Je n'ai pas su te dire

J’aime tes cheveux en bataille, le matin au réveil.
J’aime ton regard de rainette quand tu viens de pleurer.
J’aime tes longs cils, qui battent tels des éventails dissimulant tes yeux quand tu te sens gênée.
J’aime la chaleur de ton cœur qui bat contre le mien quand tu es fiévreuse.
J’aime la petite fille qui dessine les fleurs qu’elle n’a pu offrir à sa maman.
J’aime la silhouette fluide que dessine ta longue robe blanche tachée de roses.
J’aime entendre ta voix la nuit dans la solitude de tes appels.
J’aime le souvenir de tes pas quand le long de la rivière tu as pris la main de ta sœur.
J’aime tes éclats de rire le dimanche, quand tu sais que les vacances ne font que commencer.
J’aime la rêverie des fumées de ta cigarette quand le soir nous n’avons plus besoin de parler.
J’aime la délicatesse de tes gestes et tes sourires amusés.
J’aime nos rendez-vous clandestins quand tu crois que ta mère ignore que nous nous retrouvons.
J’aime la sérénité de nos promenades en forêt quand l’hiver est si bleu.
J’aime quand tu me demandes de te servir du vin pour me faire comprendre que tu n’es plus une enfant.
J’aime les rides qui éclairent ton front quand tu lis Flaubert.
J’aime tes paroles adolescentes quand tu découvres la révolte.
J’aime le désordre de ta chambre, tes vêtements éparpillés que tu ne porteras pas ce soir.
J’aime ta précipitation affolée quand tu sais que tu es encore en retard.
J’aime regarder le chat qui s’endort au creux de ton ventre.
J’aime cette musique que tu écoutes, que je ne comprends plus.
J’aime te savoir heureuse quand tu es loin de moi.
J’aime quand tu descends du train, me cherchant sur le quai.
J’aime quand feignant l’indifférence, tu fais semblant de ne pas être fière de la copie que tu as laissée trainer sur la table de la cuisine.
J’aime quand tu me manques, je sais que ce soir nous dinerons ensemble.


Je n’aime pas les magazines que tu lis.
Je n’aime pas la longueur de tes silences.
Je n’aime pas ces photographies que je n’ai pas su prendre de toi.
Je n’aime pas la couleur rouge de l’ambulance.
Je n’aime pas ce téléphone qui a oublié le son de ta voix.
Je n’aime pas ces fleurs que tu soignais, qui renaissent éternellement.
Je n’aime pas ce chat que l’on n’a plus revu quand il a compris que tu ne reviendrais pas.
Je n’aime pas cette maison qu’ habitent d’autres bonheurs à présent.
Je n’aime pas le temps qui est passé dans l’ombre des années perdues.
Je n’aime pas entendre la tristesse de ta sœur.
Je n’aime pas les paroles que tu as enfouies, quand tu les inutiles.
Je n’aime pas que tes rêves ne soient restés ceux de l’enfance.
Je n’aime pas le désespoir dont tu as vêtu tes nuits d’errance
Je n’aime pas ce corps que ta douleur a effacé.
Je n’aime pas les mots que je n’ai pas su te dire.
Je n’aime pas que de ma mémoire tu t’estompes chaque jour un peu plus.
Je n’aime pas ne plus savoir pleurer.
Je n’aime pas la force que j’ai eue sans toi.
Je n’aime pas cette femme qui ne t’a jamais connue.
Je n’aime pas ses yeux dans lesquels tu t’es sentie femme.
Je n’aime pas le chant des oiseaux insolents au printemps retrouvé dans ce jardin où tu es désormais en paix.
Jeu 15 Mars 2012, 00:04 par francisco varga sur La déclaration d'amour

Mecano à l'usage des amantes

je n’avais pas d’amour
alors j’en ais fabriqué un de toutes pièces
ce n’est pas bien dur
a faire
un amour
ce n’est pas bien dur
lorsque dans sa tête
naissent des mondes à l’infini
l’arbre bleu
le perroquet vert
le chat mauve
dansent sous deux lunes
pleines
les seins célestes de l’univers

tu le savais
que je courais le monde
a cheval
sur un étalon rouge


toi tu
ordonner le monde
comme un jardin à la française
clôturer les roses
dans une réserve indienne
de terres consenties

mais c’était pas du jeu
ce n’était pas mon jeu
le fou prend la dame
dans le creux de son lit
c’est l’échiquier maboule
de trappes et d’oublis
sans logique
pas de queue
pas de tête
pas d’arrêtes

tu vois
je joue encore
a fabriquer des délires

pratique
il me fallait un amour
aussi
je l’ai bricolé:
des images de toi
et quelques paroles
un peu de sang
non, beaucoup !
rouge comme le suc des grenages trop mûre
des nerfs
je te veux nerveux comme
un enfant
ceux des grandes familles
prodige et maudit
indomptable
comme le vent sur la dune

oui
je te l’avais bien dit
ce n’est pas bien dur
d’être amoureuse
suffit
d’être débrouillarde
et
très méthodique
et puis
surtout
un tout petit peu
têtu

non je ne t’entends pas
non je ne t’entends plus
mon âme en ballon libre
vol sur la plaine
l’amour est ivresse
dansent les lunes rondes
la migration des flamands
pas forcement roses
le chant des baleines
le cri du loup

c’est l’amour qu’on bricole
mon amour.
Mer 15 Fév 2012, 08:59 par adeleH sur L'amour en vrac

Rêver de toi

J’ai fait un doux rêve j’avoue.
Un rêve diurne et fier, comme un soleil.
C’est peut être à force de viser la lune qu’on peut atterrir dans les étoiles!
Entre rêve et réalité, non tu n’as pas rêvé lorsque le désir est entré en toi.
Je t’imagine jalouse comme toutes les filles, cruelle comme toutes les femmes, et je te vois belle comme tes prunelles.
Je suis timide oui lorsque je te vois d’autant plus.
Je ne pas te plaire non plus, mais je sais à présent que c’est pas une question que l’on se pose jusqu’à ce qu’elle nous tombe dessus ( généralement ).
Tu joues si bien la comédie, que tu devrais changer de métier, non là je rigole, mais tu peux en faire une passion, tout simplement.
La passion où tu habilles tes peurs d’un manteau, puis la même celle qui te déshabille l’âme ( évidemment restons pudiques! ).
Et puis celle qui fait vibrer ton corps.
Tiens comment se nomme ce symptôme, où le corps a des frissons, où les caresses s’entremêlent à des baisers dans le cou, remontant jusqu’à tes cheveux avec ses mains?

hihi
Jeu 09 Fév 2012, 03:47 par volcanique sur L'amour en vrac

Pas inconnu

Tu m’as retrouvée...
Je t’avais oublié...
Notre première rencontre n’était que passage sans grande passion... quelques soirées bien arrosées.
J’ai eu un peu honte, bien vite dépassée ;-)
Alors nous avons échangé :
J’ai eu peur, tu étais trop loin ! "je ne parle pas aux hommes de plus de 10km de chez moi" ! Tu as su me rassurer : "je peux me rapprocher" !
On s’est découverts, je ne qu’à te lire, à échanger encore et encore !
Jusqu’aux retrouvailles... la cata ! Je commençais tout juste à t’aimer  mais je ne t’ai pas trouvé a mon goût ! Quelle idée d’être à ce point aveuglée ! Je cherchais peut-être une beauté ? Un canon ? Je te l’ai dit, tu t’es enfui.
Le lendemain, n’y tenant plus, je t’ai recontacté, "restons amis"... puis"amis amants". Tu as su être patient !
Je t’ai enfin regardé autrement. Tu m’as rejointe :-) nous sommes heureux depuis plus d’un an et jamais dans ma vie je n’ai connu une telle réciprocité dans l’amour que nous avons l’un pour l’autre. Merci merci merci merci etc.
Sam 10 Sep 2011, 17:39 par Surlechemin sur Amour internet

Elle brillait de mille feux, mais...

Elle brillait de mille feux. Chaque pas qu’elle faisait mettais mes yeux en éclat. Sa démarche cadencée et classe, laissait apparaître au fond de mon Âme, un feu d’artifice.
Elle était jeune mais faisait Femme, bien à mon goût. Naturelle, elle me laissait croire au ralliement du Ciel et de la Terre, car elle avait tout d’un Ange, avec l’apparence Humaine.
Mon corps frissonnait à l’idée de m’approcher d’elle.
Je la suivis à petits pas. J’avais faim de son Amour. Mon cœur et son appétit parlaient. Fallait-il que je consacre ma vie à cette parfaite inconnue ?
Je languissais l’un de ses baisers. Que les tourments qui enneigent ma Vie fondent sous la chaleur de ses bras !
Elle se retourna, me remarqua et me sourit. Ca y est, c’est peut-être le moment pour l’aborder..
Je l’accostai et lui dis : " Bonjour , je vous suis discrètement depuis un petit moment déjà. Je n’ai pu résister à votre charme. Vous êtes si belle, si élégante. En tous cas, je ne veux pas vous importuner plus longtemps.. Si je vous laisse mon numéro, vous m’appelleriez pour qu’on sorte ensemble un de ces soirs" ? Je , que j’avais été juste et charmant. Mon sourire laissait apparaître sérénité et Joie.
Elle me fixa, de manière désinvolte, et me dit , en riant : "Non mais, vous rigolez ?! C’est une blague ? Non je ne sortirais pas avec vous. Vous êtes mignon, mais cela ne se fait pas d’aborder les gens dans la rue de cette manière ! Et puis je suis déjà prise".

A ce moment-là, j’ai eu l’impression que tout s’écroulait ! Mon idéal féminin (ce qu’elle incarnait au vu du coup de foudre ressenti) s’est transformé en quelques mots en une personne antipathique et cassante.
Elle brillait de mille feux, mais c’est ma flamme qu’elle a su éteindre sans aucune subtilité.

Elle s’en alla. Et moi, surpris et confus, je la laissais partir me sentant ridicule. Ah ! les apparences et la beauté ne sont que superflues. Au moins je m’en souviendrais.
Ven 24 Juin 2011, 08:37 par Authentik sur L'amour en vrac

Je t'aime

Comment laisseras-tu un autre, un autre homme que toi me toucher ?
Toi, maintenant, tu es un autre que je ne connais
Toi, avant, tu ne supportais pas un autre me regarder
Sais-tu que c’est un autre qui prendra ta place, autour de ma taille et m’enlacer
Est-ce que tu l’imagines entrain de m’embrasser ?
Toi qui devenais fou de jalousie en voyant un homme me parler
Tu connaitrais l’envie, tu vas pécher…
Songes tu à ceci, en me faisant tes faux adieux, en me citant tes excuses, tes raisons banales et me dire que de MOI tu t’es lassé et de chaque soir m’enlacer ?
Je ne m’adresse pas à toi stupide c’est de la rhétorique…
Si tu prenais le temps de réfléchir, si tu prenais le temps de penser, tu verras par toi-même que tu ne pourras me quitter
Toi qui m’adorais à qui j’appartenais
Mon amour tu m’as baisé
Pendant si longtemps je ne dormais que dans tes bras, tu as fait de moi ta femme, ton enfant et ta maitresse
Rappelle-toi que j’étais dans tout ta partenaire, on s’envoyait en l’air
Et j’étais surtout ta partenaire dans tes dessins diabolique
Je suis ton élève
Pourtant je n’ai rien voulu, je n’ai rien demandé
Tu t’es cru fils de Satan tu as voulu me posséder
C’est toi qui m’avais obligé
Je me suis restreint à toi, tu es jaloux, tu ne supportais pas voir heureuse avec un autre que toi
Tu que toi seul tu avais le don de me combler
Quelque temps, de bonne foi, j’ai cru de même
Maintenant je me sens épuisée de ce cinéma, j’en ai assez
Ce cinéma qui tourne en drame, qui me fait couler ces stupides larmes
De quoi ai-je pitié ?
Je suis partie me défoncer…attends laisse moi tirer, je suis découragée
J’ai besoin de me doper pour continuer à jouer
Créateur de scènes à travers tes idées malsaines
Tu veux combler ton égo, ta petite personne frustrée
Tu es si truqué, tu ne sais pas jouer
Petit voleur, tu es vite grillé
J’étais complice avec moi-même, et moi je suis une éloquente actrice
Tu m’as appris à œuvré
Le jeu n’est pas encor terminé, tant que je n’ai pas ainsi décidé
Reprends ta place, marionnette…
Ou tu sais quoi sois un spectateur et regarde moi réalisatrice, je t’aiderai à comprendre les choses et réaliser…ta défaite et regarde moi aussi actrice
Admire-moi, entrain de tout faire et toi bras croisés
J’ai succombée….tu ne comprends pas tu ne peux faire la différence entre le jeu et la réalité
Le jeu est ma drogue et je suis partie me doper
Cette scène, coup de théâtre, je vois ton cœur s’abattre
Pour quoi tu es étonné de me voir me venger
J’étais innocente, tu m’as fait pleuré imagines tu l’autre
Pendant que tu croyais que je t’appartenais m’avait enlacé
Au tour de ma taille il a pris ta place
Il a posé ses yeux, ses mains, ses lèvres partout sur mon corps et m’a embrasser
Veux tu que je te continue à te décrire ou ces mots là vont suffire pour te laisser imaginer et souffrir le martyr
Si ça ne te fera pas mal ça te fera chier
Hélas, tu croyais être maitre, moi ton élève
Et que tu faisais naitre en moi la douleur
Sache que je prenais mon pied, je me procurai des sensations de bien être
Même quand avec toi je simulais, j’adorais te tromper
Moi, en voyant une autre, une autre que moi t’embrasser
J’adorerai te voir la baiser
Je prendrais beaucoup de plaisir à te voir ainsi souffrir
Tu vois tu te croyais sadique
Moi je suis plus sadique que toi
C’est moi qui t’ai fait mal à la fin
Tu m’as appris que le vainqueur c’est celui qui cause le malheur
Avec ce coup de théâtre je vois ton cœur s’abattre
Je suis toujours aussi renversante, comme un volcan brulante
Je t’ai ruiné puis je t’ai brulé
Sans aucune pitié
Tu l’a bien mérité
D’avoir fait de moi une actrice, tu voulais que je sois ta complice
Tu me mentais
Voulant m’infliger les supplices, tu m’as contaminé de ta malice
Tu n’es pas un martyr, tu voulais prendre ton pied en voyant souffrir
Ça n’a ta pas suffit de me baiser
Tu n’es pas un martyr et je n’ai pas exagéré
J’avoue que sur ça j’avais longtemps fantasmé
C’est ma griffe
La petite gifle
De ma part
Avec tant d’amour et beaucoup de passion
Je t’embrasse et je signe
La reine des damnés à toi roi des mal baisés
Ven 12 Nov 2010, 00:49 par assouma23 sur La vie à deux

Je suis partie, tu ne m'as pas retenu...

    ...Personne ne me retient.
    Jamais.
    Mais toi tu aurais pu.
    Tu aurais dut.
    Tu aurais dut me dire de rester avec toi, car je t’ai accepté. Tu étais, parfait, respectueux, charmant, intimidant, je t’aies cru. Tu m’as trahi. Mais j’ai pardonné. Je regrette de t’avoir rencontré. Tu m’as fait du mal, au point qu’en l’écrivant, je ressente toujours cette intense souffrance. Je n’ai plus confiance en moi, ni en personne. Tu ne vois pas ma souffrance car tu n’es plus là...

    Je n’ose plus te parler, je ne veux plus te parler, tout ce que tu fais c’est me raconter ta vie, tes passions, montrer que tu es plus heureuse que moi. Maintenant que tu as une vie, que tu as un fiancé, je n’existe plus, alors que je t’ai tant aimé. Et toi, tu n’as fait que me briser.

    J’ai parlé, puis pleuré, puis hurlé jusqu’à ce que mon coeur se casse, que ce vide et ce froid l’emplisse. Je n’ai plus jamais aimé après toi. Après 3 ans. Je n’ai plus aimé. Depuis 3 ans, je n’aime plus. La blessure se rouvre, je n’en peux plus... Je suis faible, tu m’as rendu faible. Je n’y arrive plus. Depuis ton mensonge, je ne peux plus y croire. Idéalisation > remise en question.

    Malgré tout, je n’arrive pas à te détester, au contraire. Je te pardonne. Mais je souffre encore. Je souffre car tu m’ignores. J’aimerais pouvoir tout effacer, mais mon passé est toujours là, je m’attarde sur ces choses car elles ont de la valeur, car à cette époque je que tu étais celui que j’attendais. L’ange qui veillait sur moi.

    Mais j’avais tort. Les anges existent-ils ? Suis-je encore capable d’y croire ? Je n’en sais rien, je sais par contre, que tu n’en es pas un. Que sur terre, les anges n’existent pas, car nous sommes humains. Je voudrais un ange, je le voudrais tellement...
    J’en avais un autre, mais lui aussi s’en est allé.
    Et tu ne m’as même pas aidé.
    Quand mon père est parti, tu n’as fait que m’enfoncer. J’avais besoin de toi, j’avais besoin de vous. Mais il n’y avait personne. J’ai lutté. Seule...

    Alors je ne fais plus confiance, pas seulement avec toi.
    Tu n’es pas la seule.
    Les autres aussi.

    Les autres ne me retiennent pas.
    Je m’en vais.
    Je suis triste.
    Pourquoi c’est toujours moi qui pleure ?
    Pourquoi c’est toujours moi qui souffre ?
    Je sais que la vie est injuste.
    Mais le restera t-elle pour moi jusqu’à la fin de mes jours ?
    Pourquoi était-elle juste pour toi ?
    Et pas pour moi ?
    Qu’ais-je fait ?
    Je n’ai rien fait.
    Pour les gens qui ne font rien, la vie est injuste...
    Ou bien c’est ma perception de la vie qui l’est.
    Toi tu dois trouver ça juste. Si tu trouves ça juste, c’est que la justice est propre à chaque personne, je ma définition de la justice n’est pas la même que la tienne.
    Ce n’est pas la vie qui est injuste.
    Ce n’est pas moi qui suis injuste.
    Ce n’est pas toi qui est injuste.

    C’est ma vision de la justice qui est injuste.

    Mais qu’est-ce que la justice ?

    La bonne fortune ?
    Le destin ?
    Je voudrais être la justice.
    Si j’étais la justice, tu serais seule.
    Si j’étais la justice, je te ferais endurer la même souffrance.
    Car tu savais que je souffrirais en apprennant la vérité.
    Tu avais fini de joué, tu as pris ton pieds et tu m’as enterré.

    Je devrais VRAIMENT te détester.
    Mais je ne ressens plus rien.
    Depuis que mon père est parti, je ne ressens plus rien.
    Je me suis protégé. Je n’ai plus voulu souffrir.
    Je ne ressens ni haine, ni joie, ni une réelle tristesse...
    Je ne sais plus ce qu’est être joyeuse, ni être malheureuse...
    Parce que ma définition de la justice veut que les autres souffrent autant que je souffre. Parce qu’elle veut que je puisse avoir ce qu’ils ont... Parce qu’elle veut que je sois heureuse plus que tu ne l’aies.

    Mais la roue tourne.

    Un jour, je serais heureuse.
    Et je te cracherais mon bonheur à la figure, te faisant comprendre que tu n’es plus rien pour moi, que tu n’es que le passé et que mon présent est plus important que mon passé.

    Je vis dans le passé.
    Il faut aller de l’avant.
    Mais je ne peux pas.
    Comment faire ?
    Je l’ignore.
Dim 04 Juil 2010, 20:41 par Nothing sur Amour internet

Merci...

Merci...
Je sais que tu n’aimes pas ce mot là
Mais c’est ce que je tout bas
ce matin...

Merci pour ton foutu caractère
Qui me remet à ma place
Merci de me résister
Quand je pars dans ma folie
Merci d’avoir les pieds sur terre
Quand je ne pense qu’à m’envoler
Merci de ta patience
Devant mon agitation
Merci pour ta douceur et tes paroles
Qui me rendent ma confiance
Merci de ta force
Dans ces moments difficiles
Merci de m’être revenue...
Mer 21 Avril 2010, 09:42 par Loyd sur L'amour en vrac

Elle


Pres chez moi,
il y a un étang, ou poussent des nénuphars,
Et dont les grenouilles raffolent de se poser dessus.
En coassant la parade de l’amour.
Je les entends et cela me fais sourire.
J’étais assis à l’ombre d’un saule pleureur
Des roseaux s’étendaient à perte de vue
Je sirotais un verre.
Un bouquin , posé sur mes genoux
Et je à toi
Qui etait si loin de moi.
Et même lorsque je suis dans ma piscine
Je me sens parfois seul,
Et cela me rend nostalgique...
Car tu es tellement "magnifique"
Et pourtant je ne te connais qu’à travers tes écrits, et nos échanges.
Et bien que j’ai déjà vu ton visage
je pense à toi...
J’aimerai entendre seulement une fois ta voix
J’essaye de l’imaginer.
Douce, et cristalline.
Mais je sais qu’un jour
Cela arrivera.
Et j’attendrai le temps qu’il faudra.

caressedesyeux
Mar 13 Avril 2010, 12:12 par caressedesyeux sur L'amour en vrac
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