Aventures amoureuses et sexuelles d’un quasi trentenaire - i

Le mythe amoureux

Un jour de l’an 1992 dans une colonie, un enfant de 10 ans se fit transpercer par une flèche de Cupidon. Ce gamin ailé plongea notre héros dans un amour platonique pour une fille de sa campagne natale durant 15 ans.

Le regard de cette fille lui parlait, il lui semblait qu’il la connaissait dans une autre vie. Il aimait son sourire et souvent son regard croisait le sien tendrement lorsqu’ils avaient l’occasion d’être ensemble. Ces occasions n’étaient jamais créées par lui mais par d’autres facteurs qui faisaient qu’obligatoirement, ils devaient se retrouver au même endroit. Notre héros les a interprétés pendant longtemps comme des signes de l’univers infini. Il essaya bien quelque fois de l’aborder mais maladroitement,

Dès lors, il construisit un mythe autour de cette fille. C’était elle ou rien. Il repoussa plusieurs avances d’autres filles ne voulant pas trahir celle qu’il aimait. Il l’aima secrètement sans jamais rien lui dire, hormis quelques lettres et quelques paroles. Parfois, il l’oubliait mais dès qu’il la revoyait son cœur se mettait à accélérer, des malaises l’envahissaient, il voulait se cacher. Elle lui faisait un effet incroyable. Elle a été pendant de très longues années son seul modelé féminin, elle était présente jusque dans ses rêves même si ce n’était pas d’elle qu’il s’agissait.
Un beau jour, sous conseil d’un ami, il lui déclara son amour dans une grande lettre.

Voici un extrait de cette lettre :

Juin 2004

"Chère X,
J’ai enfin trouvé le courage de t’écrire. C’est grâce aussi à notre ami en commun avec qui j’ai fait un magnifique voyage. Durant ce voyage, lors d’une nuit à la belle étoile, nous avons eu une riche discussion sur le sens de la vie, les grandes questions et l’Amour. Sur ce troisième sujet, nous en sommes venus tout naturellement à toi et je lui ai dit ce que j’éprouvais pour toi. En entendant cela, il m’a dit comme d’autre avant lui : "Tente Ta Chance". Ces mots venant de la bouche d’une personne te connaissant bien m’ont donné la force de t’écrire ces mots.
Tu sais bien, enfin je l’espère, que tu ne m’as jamais été indifférente,
Le jour ou Cupidon m’a transpercé le cœur , je n’ai jamais cessé de à toi. Chaque semaine, j’attendais avec impatience nos activités communes pour te voir. Je t’aime X, ma timidité envers toi m’a toujours empêché de t’aborder face à face voilà que maintenant c’est fait par écrit. Je voudrais partager de grandes soirées en tête à tête avec toi, tout connaître de toi, tout partager avec toi. Si j’ai envoyé cette lettre manuscrite par la poste au temps de l’internet, ce que je me suis dit qu’elle serait plus personnelle qu’un e-mail.
Cela m’a fait plaisir de pouvoir enfin te dévoiler mon amour pour toi et de passer un moment avec toi.

"Loin des yeux, près du cœur"

Dans l’attente de te lire, je te souhaite un agréable séjour à l’autre bout du monde et que tout se passe le mieux pour toi." Notre héros qui t’aime !

Quelques mois, plus tard, en même temps que la lettre d’une monitrice, il recevait une réponse à sa déclaration d’amour qu’il interpréta comme une promesse de mariage. Le mythe reprit de plus belle et en plus qu’elle était à l’autre bout du monde et ne devait revenir que d’ici plusieurs mois. Il pensa tous les jours à elle. Il était dans un grand dilemme avec cet autre coup de foudre survenu suite à l’envoi de cette lettre à son amie d’enfance. Elle était sa raison de vivre, enfin de compte une copine imaginaire. Il croyait être en couple mais il était seul. Il se réjouissait de lui offrir sa virginité. Il avait déjà réfléchi au nom de leur premier enfant. Il avait fait des projets de vie mais tout seul, avec comme seule compagnie marie-jeanne et son imaginaire. Une relation à une seule personne. Elle ne savait rien de tout cela. Il ne connaissait pas la vie de couple. Il était amoureux de cette fille. Il remplira trois cahiers en attendant son retour à cause de cette fameuse lettre, parfois avec le recul, il se dira et si il l’avais jamais envoyée, est-ce qui il y aurait eu la rencontre avec la monitrice? puis tous ses signes et ces deux amours qui se sont croisés pendant six mois. Toutes ces prières, ces vœux aux étoiles filantes, ces vœux lors du jet d’une pièce dans un bassin d’eau, tout cet amour inconditionnel donné pour rien. Il était persuadé que ce jour d’octobre 92 , le dieu grec de l’amour avait choisi son destin et que rien ne pourrait y changer.

Quand elle revint au pays natal, ils se virent et il lui demanda : Alors nous sommes en couple? et elle lui répondit : ma réponse n’était pas claire? Nous sommes de véritables amis. Il lui répondit par un signe de tête et ils allèrent fumer un pétard. Ce soir là, il fut élu au conseil communal de son village natal. Le lendemain, il se prit une cuite magistrale. Il était au fond du trou...mais la lecture du Manuel du Guerrier de la Lumière l’a aidé à passer ce cap. Notre héros avait remplis trois cahier intimes de projection dans le futur avec son amour platonique.

Ovide était son Maître.

Quelques années passèrent et ils reprirent contact. Il la voyait souvent. Il avait de grandes discussions avec elle. Il a passé plusieurs soirées en sa compagnie. Tous ses actes amicaux n’ont fait que raviver cette vielle flamme qui brûlait encore secrètement en lui. Jusqu’au soir, ou il craqua en présence d’un témoin important à ses yeux dans cette histoire d’amour créée par notre héros. Il lui reprocha que c’était à cause d’elle qu’il n’avait jamais eu de copine ce dont elle n’était pas coupable. Et que tant qu’elle n’était pas mariée, il n’abandonnerait pas l’affaire. Il la blessa, la fit pleurer.

Le lendemain, il reçut une lettre d’elle. Il devait choisir entre son amitié ou plus rien du tout. Cette rencontre en tête à tête avec elle devait vraiment mettre fin à toute ambiguïté. Elle serait une amie et rien d’autre. Il choisit son amitié maintenant qu’ils avaient eu de grandes discussion ensemble, qu’il la connaissait mieux, plus intimement ,qu’il allaient voyager ensemble en terre inconnue. Il se fit une nouvelle raison qu’elle ne voulait pas de lui en tant que mari mais en tant que véritable ami. Il était trop petit.

Ces quinze années furent quand même traversées par quelques autres aventures amoureuses comme vous allez pouvoir le lire.

Première copine

A l’âge de 15 ans, il sortit pendant quatre jours avec une fille du pied de la montagne. Ils se rencontrèrent dans un bal de campagne. Ils se firent des sourires, dansèrent ensemble, se rapprochèrent, se tinrent par les mains, et puis ils s’embrassèrent. Il fit son premier baiser dans un giron de jeunesse. C’est durant cette soirée qu’il goûtât pour la première fois aux lèvres d’une autre personne. C’était bon ! Enfin son tour arrivait, en plus ce soir, il y avait beaucoup de monde que notre héros connaissait. C’était ses premières galoches, encore débutantes, bien baveuses. Ils s’embrassèrent toute la nuit. Elle devait rentrer plus tôt, alors il la raccompagna jusqu’à chez elle. Elle lui proposa d’aller dans les champs mais il pleuvait des cordes. Ils se revirent le lendemain. Elle l’avait invité chez elle. Ils allèrent dans sa chambre sur son lit et il toucha pour la première fois une poitrine, pellotta ses seins adolescent, elle avait un soutien-gorge noire, caressa un corps féminin et avec un arrière son de rap français, il l’embrassa encore, la caressa mais tout en laissant leurs habits. L’odeur de son parfum le rendait fou comme tous les futurs parfums de ses amantes. Quelques jours plus tard, ils avaient rendez-vous à la piscine. Ce jour là,elle arriva en pleurs vers lui et lui dit que c’était finis, sans aucune explication. Il était arabe.

Masturbation

Notre petit arabe ne connait aucune pratique sexuelle hormis celle de la masturbation. La première fois qu’il s’est branlé, c’était chez son meilleur pote d’enfance. Ils regardaient un film porno et son pote lui expliqua qu’il allait se branler. Il fit de même. Il éjacula pour la première fois et vis à quoi ressemblait du sperme. Il ne fit pas des jets comme son pote mais le sperme sorti en gros flots en coulant. Il avait 14 ans. Une autre fois, vers l’âge de 15 ans, il avait lu toute la soirée chez un pote des revues pornographique et il avait adoré. Son sexe avait été en érection toute la soirée. En rentrant chez lui, il s’était branlé avec comme seul outil sa main et son imaginaire. Il découvrit son premier orgasme. Ils se branlaient aussi entre potes en regardant un film de cul. Notre héros adorait la littérature érotique et pornographique plus que les films. Il se branlait parfois jusqu’à six fois par jour. Il s’eut branlé dans des lieux insolites comme dans un avion, dans le train, dans un dortoir façon ninja, et attendre près d’une demi-heure avant d’éjaculer, ou encore il a découvert d’autres zones érogènes comme ses tétons, ou l’anus, cela lui est arrivé parfois de se mettre l’index dans le cul. Il a jouit plusieurs fois comme cela. Il essaiera la branlette façon allume-feu, en tournant le sexe entre ses deux paumes. Il se blessa aussi plusieurs fois le sexe. Il se branlera aussi sous la douche, dans le bain. Tantôt avec une main, tantôt avec l’autre, parfois avec deux doigts, il suffisait d’être un peu imaginatif ! En utilisant des capotes, enfin quand vous n’avez pas de copine jusqu’à l’âge de 29 ans et que vous êtes attirés par la chose, vous pouvez toujours avoir recours à comme il l’appelait l’auto-sexe. Il n’est jamais arrivé à se faire une auto-fellation. Un plaisir solitaire mais un plaisir tout de même. C’est comme cela que chaque soir avant d’aller se coucher la branlette est chez lui un rituel. Cela lui permet de sortie l’énergie vitale de son sexe. Cet élixir de vie qui une fois sortis de son corps le plonge illico presto dans les bras de Morphée.

Lycée

La période du lycée fut pour lui la découverte de la ville, du cannabis, ainsi que des nouvelles technologies. Durant son lycée, il se lia d’amitié avec une fille de sa classe qui devint sa confidente et à qui il racontait tout. Durant ces quatre années, plusieurs filles traversèrent son esprit, mais il ne les invita jamais, ne leur proposa jamais rien à faire. Il était dans un lycée de bourgeois et fréquentait quasi que des personnes du milieux hiphop. Il y eut deux fille CE et CA. Notre héros et sa confidente avaient un langage secret afin de pouvoir parler normalement des gens les entourant sans avoir à les nommer. Elles étaient toutes les deux différentes, une noiraude et l’autre blonde. Durant cette période pleins de filles, lui avaient tendu des perches mais il avait feint de ne pas les voir. Des filles de couleurs et des filles avec des formes généreuse se sont aussi intéressées à lui plusieurs fois. Elles ne lui plaisaient pas physiquement ou bien le pire elles devenaient belles une fois qu’un autre était avec. Notre héros était encore dans son délire d’amour platonique. Il fallait vraiment un phénomène pour le faire passer à l’action.

CE était dans sa classe, mais il la remarqua qu’avec l’arrivée du printemps. Elle portait une jupe de tennis avec des baskets. La vue de ses jambes et de son corps lui avait fait découvrir une magnifique plante qui était assise juste derrière lui en classe. Elle avait de la classe. Elle sentait bon. Elle avait un regard qui lui parlait. Elle aimait un tube de rap, ce qui fit que notre b.boys puis lui prêter le skeud de ce groupe. Ils se fréquentèrent en classe.Puis lors de leur voyage d’études. notre petit arabe tenta une approche. Ils dansèrent ensemble chaudement. Ce soir là, il aurait du conclure mais au moment où ils se retrouvèrent tous les deux seuls dans la chambre. On vint les appeler pour aller aider à chercher une camarde de classe qui avait disparu. Et puis, ils échangèrent leurs numéros, ils se revirent plusieurs fois en boîte mais notre héros n’osa jamais la rapprocher comme il l’avait fait dans ce pays étranger.

Il rencontra CA sur un chat. Elle était blonde- Elle avait de magnifique yeux bleus. Elle venait de l’île de cuba et avait une touche scandinave. Une magnifique beauté sortie d’un fjord norvégien. Elle représentait son idéal féminin en chaire et en os. La première fois qu’il la vit s’était de dos, elle était en train de se servir un verre d’eau quand elle s’est retournée pour le boire. La vue de son visage l’avait marqué. Le soir même en chattant, il tomba sur elle et le plus surprenant et qu’ils étaient dans le même cours de gymnastique. Le hasard faisait bien les choses, elle lui donna plusieurs fois rendez-vous mais il n y alla pas et puis un beau jour à une pause. Il la vit embrasser un autre type...elle le remarqua, elle le regarda avec gêne en lui faisant comprendre d’être moins timide et plus rapide. La vue de ce baiser et ce regard lui firent effet d’un coup de poignard. Il était fils d’ouvrier.

La colonie

Une autre rencontre traversa ces quinze années, il s’agissait d’une jolie monitrice lors d’un camp de break-dance. Il croyait de nouveau que Cupidon l’avait touché sur le quai de la gare en récupérant les gosses. Quelques jours avant la rencontre avec la monitrice, il avait envoyé la lettre dont vous trouvez l’extrait plus haut.

Elle était jolie. Elle sentait bon. Elle était bronzée. Elle avait des yeux verts et des cheveux courts. Elle portait un pendentif en forme de cœur. Elle jouait de la musique. Elle pratiquait un sport. Elle dansait. Elle prenait soin d’elle. Elle avait un doux regard et avait le rôle d’infirmière durant le camp. La joie et la surprise quand il apprit qu’ils devraient partager la même chambre. Il devint son colocataire préféré. Il la respecta. Elle le motiva à commencer la politique. Il venait de fonder une association.
Ils partagèrent beaucoup d’affection ensemble. C’était la première fois qu’il recevait autant de câlins, de caresses, de massages, des bisous et d’attention d’une femme. Elle croisait ses jambes autour de lui. Il découvrit toutes ces douceurs. Il était aux anges. Le soir, il espérait qu’elle n’arriva pas à dormir afin qu’ils puissent parler ensemble. Ils discutérent et partagèrent beaucoup de choses personnelles et intimes concernant leurs familles respectives. Elle l avait motivé à aretter de fumer la clope, et aussi de se raser plus souvent, de prendre plus soin de lui. Il lui fit une petite déclaration d’amour un matin avant de partir pour les activités. Elle refusa sa demande. Il n’était pas le b-boy dominant du camp.

Après ce camp, en même temps que la réponse de son amour mythique, il reçut aussi une lettre de la monitrice qui lui disait qu’elle pensait qu’ils ne pouvaient pas vivre l’un sans l’autre. C’était incroyable ! Il n y avait jamais rien eu, et il recevait tout d’un coup, le même jour, deux lettres en même temps. Il commença une correspondance manuscrite avec la monitrice. Son affection lui manquait beaucoup. Ces échanges de lettres lui procuraient du plaisir. Il avait l’impression d’avoir une copine. Un échange avait lieu. Ils gardèrent contact durant une année jusqu’à ce qu’ils refassent ensemble une colonie. Cette expérience fut toute différente de celle de l’année précédente. Il voulut tomber amoureux d’une autre monitrice. Il n’eut plus de nouvelle de sa colocatrice adorée.


Rapport avec le sexe opposé.

Notre héros avait peur des femmes. Une peur qui se traduisait par un estomac noué, une incapacité de manger, des malaises, des vomissements, des angoisses, une paralysie. Il était extrêmement timide. Des souvenirs enfouis dans son enfance quand il avait reçu des claques, des refus pour sa taille, un coup de pied dans l’œil, un coup de ciseaux, des refus pour sa couleur de peaux en provenance de petites filles. Il préférait demander l’heure à un voyou avec un pit-bull qu’à une jolie demoiselle. Il était incapable de téléphoner à une fille sans avoir fait tout un rituel avant de s’y décider. Il avait une peur totale de la femme. Il avait un manque de confiance face à la gent féminine. Son inconscient criait danger. Cette peur de l’inconnu le clouait sur le port et il n’osait pas prendre le large

Il avait eu parfois des discussions avec des filles. Il les écoutait mais il ne parlait pas de lui. De ce fait, elles n’avaient aucune raison de s’intéresser à notre héros et il restait le gentil ami. Il communiquait très peu de choses sur sa personne. Il était réservé et froid. Il était un homme d’écoute.

De plus, n’ayant jamais eu de sœurs ou de copine très proche. Il n’avait pas la connaissance de l’âme féminine. Il n’avait côtoyé que sa maman mais elle devait s’occuper de trois autres hommes aussi.

Son style.

Il était un mélange de deux continents. Les chromosomes de son père africain avaient pris le dessus. Il ressemblait à un arabe. Il mesurait un mètre cinquante-neuf, pour une cinquantaine de kilos.
Il était un partisan de la culture hip-hop. Il ne s’était jamais trop préoccupé de son style. Il transpirait le hip hop. Sa tenue vestimentaire préférée était un haut de training, un jeans, des baskets et une casquette. Il avait plus le style d’un gars d’en bas que celui d’un gars d’en haut. Il était porteur de lunettes. Il avait les cheveux noirs bouclés. Il portait souvent une barbe de trois jours et mettait parfois quelques gouttes de parfums. Il ferait un effort quand il serait en couple.

Il aimait les belle femmes, plus grandes que lui, avec une préférence pour les blondes, aux yeux clairs mais il pouvait tomber passionnément amoureux pour n’importe quelle femme. Il aimait ce qu’il choisissait.

Son sourire est son plus bel atout, il en a fait craquer plus d’une !



Conclusion de la première partie

Ces femmes lui avaient donné force d’entrer dans l’arène politique. Elles avaient donné à notre héros le courage de continuer à se battre pour son association. Elles lui avaient permis d’apprendre à donner de sa personne avec passion sans s’attendre à quelque chose d’elles en retour. Il avait appris le sens du sacrifice et de l’abstinence.

Elles étaient mises sur un piédestal. Il les avait aimées. Ces femmes lui avaient permis de créer des discours et d’organiser des évènements réunissant jusqu’à trois cents personnes par amour pour tous les êtres humains et de continuer à dévoiler ses messages de Paix, d’Amour et d’Unité. Elles lui avaient donné le courage de traverser des terrains inconnus, de rencontrer des gens d’autres cultures et d’exercer son écriture dans ses innombrables cahiers. Il croyait trop à la mythologie grecque.

Ces quinze ans de vie écrites sur papier lui permettait maintenant de faire une croix sur ce passé et d’aller de l’avant, de découvrir le Sexe et de ne plus s’en priver même sans Amour.
Mar 17 Mai 2011, 14:32 par Jeaneck sur La vie à deux

Pastiche...

Pas vraiment une citation, mais je me suis essayé à l’exercice qui consiste à pasticher (gentiment) une œuvre connue, pour en faire un texte un peu fou...

Je vous livre évidemment la version originale en premier, qui reste la seule à avoir une vraie valeur littéraire... clin



d’après L’albatros , de Charles BAUDELAIRE (1821-1867)

La version originale :

Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.

et ma version pastiche :

Souvent, pour s’amuser, des hommes de passage
Draguent des travelos, glabres zozos amers,
Qui rodent, insolents souteneurs de l’outrage,
Dans les allées du bois, tous venus d’outre-mer.

A peine ont-ils posé les mains sur leurs hanches,
Que ces rois du bitume, à cet endroit nombreux,
Se font piteusement trousser comme des manches
Par ceux-là mêmes qui vont se moquer d’eux.

Ces sots dragueurs zélés, comme ils sont moches et veules !
Eux, naguère si hauts, qu’ils se sont rabaissés !
L’un menace bien haut de leur casser la gueule,
L’autre mime, ondulant, leur façon de marcher !

Le macho est ainsi de grandeur dénué
Qui chante la bébête et se rit de la raie ;
L’esprit au ras du sol et l’humour embué,
Le zèle de son gland l’empêche de .
Mer 04 Mai 2011, 18:18 par piertiteuf sur Citations

Confession d'une fille du siècle

Tu sais j’en ai marre de tous nos rendez-vous manqués à coup de mauvaises excuses et de scrupules… A coup de religion. Tu sais bien que j’ai été idiote. Je ne peux pas remonter le temps. Je ne peux pas parcourir le chemin qui me ramène tout le temps à toi. Quoique je fasse pour t’oublier leurs bras ne sont pas les tiens, j’ai froid dans leur cœur. Ils n’y sont pour rien. Je dois arrêter de leur reprocher d’être ceux qu’ils sont et pas toi. C’est ainsi. Je t’aime et tu m’aimes. Oui, au plus profond de moi je le sais et je l’ai toujours su même lorsque je te gueulais au visage toutes les larmes de notre déchirure. Mais tu n’as pas le droit : on vit au 21ème siècle et même si le temps a passé on n’a toujours pas le droit de s’aimer ! Quel pêché odieux : dressez vos crucifix la sorcière et le prêtre s’aiment ! Brûlez-la ! C’est pour elle qu’il a oublié de lever les yeux vers le ciel. C’est d’un cynisme tordant. Il y a des formes de sexualité extraordinaire et nous, nous ? Rire ! On s’aime. Comme des enfants. Pas dans nos corps, oh, non ! Dans la jouissance non de la luxure mais de la souffrance ! Si tant est qu’on puisse jouir de ça ! Se détruire oui, creuver à petit feu, faire semblant de détourner nos yeux, laisser couler les ans en espérant qu’ils étouffent nos coeurs. Les cathos sont maso ils aiment se flageller et que leur Dieu est jaloux Il ne supporte pas que ses créatures puissent user de leur cœur et de leur corps pour se manifester de l’amour : c’est lui faire offense ! Oui, en clair ils pensent que Dieu est un con, il a créé l’homme tel qu’il est mais juste pour faire beau pas pour qu’il vive pleinement son humanité ! Mais Dieu a-t-il demandé la castration ? Lui a-t-on posé la question ? L’homme s’arrange toujours pour lui faire porter le chapeau de ses extravagances et des violences qu’il commet en son nom !
Même à distance, tu es là. Encore et toujours, quoi que je fasse pour t’échapper. Je pourrais hurler à la mort ma souffrance ! Qu’est-ce que cela changerait ? J’ai écrit, fais l’amour, crû aimer mais non, rien ni personne ne pourra rien y changer c’est toi que j’aime à travers eux, toi et encore toi que j’aimerai ; ni le temps ni l’espace rien pas même la mort n’y peuvent rien ni ma volonté farouche et ma révolte ! Je ne peux pas t’oublier. Et dire qu’il est des gens pour trouver cela génial ! C’est si romantique se pâment les midinettes ! La ville, le monde, l’univers est vide sans toi à mes côtés. Et pourtant, quand à force de détours je me retrouve face à ton image sur le net, je vois ce que le temps a fait sur ton visage, j’ai mal. Mes mains ne caressent qu’un écran froid, tu ne sens pas la douceur de ma peau sur ton corps blessé. Trouvant sur tes pages les mots que je pense ou que je dis. Tu es là. Les larmes peuvent ruisseler rien ne noie la peine de mon âme séparée de la tienne. Ton sourire, ta douceur et tes mains qui ne se posent pas sur moi. Le bonheur ne vaut que s’il est partagé. Je t’aime.
Lun 25 Avril 2011, 17:28 par dolce vita sur La déclaration d'amour

La chute

Une toupie......Et c’est la chute
Elle ne dansera plus
Plus de doute
Tragique accident, en tombant
Son genou est en piteux état
Cette fois, c’est évident
Ce n’est pas la première fois
Mais de cette chute-là
Elle ne pourra plus faire d’entrechats......

Elle se demande alors
Quel avenir pour elle
La musique, ces décors
Ces froufrous et dentelles
La danse est toute sa passion
Elle y mettait toute son émotion
Plus cette effervescence d’un public fidèle
Plus ces brassées de roses jetées à ses pieds
Plus d’amoureux déclamant des poèmes,
Plus de ces applaudissement tant mérités
Plus de fans qui se bousculent à sa loge
Plus d’éloges....

L’étoile est tombée
Redevient petit rat d’opéra ,
Dont la carrière se termine ce soir.
Qui doit à se recycler
Changer de vie, de métier
Elle pleure sur la perte de son avenir
Puis le visage s’éclaire d’un sourire
Elle se projette soudainement
Dans un autre présent
Dans une salle immense
Remplie de petites filles qui dansent
Dans leurs jolis tutus et leurs chaussons
Où elle leur donne des leçons
Et tout cet amour
Qu’elle a pour la danse
Sa plus belle passion..
Ven 15 Avril 2011, 11:11 par caressedesyeux sur Mille choses

Le temps des vacances (alessia) chapitre trois

Les jours passent, longs, tristes et monotones. Elle ne cesse de à lui, à ses baisers, ses caresses que cela en devient obsessionnel. Elle aimerait pouvoir le revoir afin de plonger son regard dans ses yeux sombres et voir si elle peut y discerner un petit quelque chose qui la persuaderait que cette absence lui fait le même terrible effet qu’elle ressent...

Leurs regards, leurs discussions, leurs ébats, ce fut comme un tsunami, qui renverse et emporte tout sur son passage : bouleversante révélation qu’est un coup de foudre.
Elle est totalement subjuguée, et rêve d’aller vraiment jusqu’au bout avec lui. Lui donner tout ce dont elle est capable en matière de tendresse et de douceur. L’aimer complètement, être sienne entièrement. Elle y croit si fort en cet amour, même si elle est consciente qu’il n’y a pas d’avenir possible entre eux, qu’elle est prête à tout. Elle veut vivre cette passion qui la dévore un peu plus chaque jour. Il est son obsession, et rien de ce qu’on pourrait lui objecter, ne l’arrêtera.

Elle aime déjà l’homme qu’il est. Ce charisme qu’il dégage, son esprit brillant, son coté si posé et responsable et pourtant de l’inconscience juvénile d’une sensibilité à fleur de peau. Elle aime ce coté romantique, qui l’amène à l’apprivoiser doucement , sans l’effaroucher, à prendre le temps qu’il faut pour la comprendre et l’apprécier.....
Elle est comme lui, éternelle romantique, farouchement rêveuse, mais d’horribles pensées torturent son esprit et obscurcissent ce bel avenir qu’elle entrevoit. Pour être franche avec elle-même : Elle a peur ! Peur de voir dans son regard la déception lorsque, ce jour dont elle rêve tant, sur son corps, ses yeux, il posera. Elle a peur de décevoir ses espérances, le jour qu’il effeuillera.

Car elle n’a plus l’irrésistible attrait de ses vingt ans, ni même la belle prestance de ses trente ans. Elle a peur de sa réaction quand les vêtements ôtés, elle lui apparaîtra telle qu’elle est. Bien sûr, elle assume ses rondeurs et est bien dans son corps. Même si elle n’a pas le ventre plat d’un mannequin et que quelques bourrelets par ci, par là donnent du volume à sa silhouette. Et puis il y a cette cellulite qui s’est sournoisement installée malgré le sport et qui fait que sa peau n’est pas aussi lisse et douce qu’elle le voudrait.En somme, elle doute de lui plaire, doute qu’il la trouve aussi attirante qu’il ne l’espère et qu’il ne l’aime suffisamment pour ne prêter attention à tous ces défauts qu’elle trouve à son corps. Alessia n’est pas le genre de femme à avoir des aventures. Lorsqu’elle aime, elle est sincère et entière. Elle ne joue pas un rôle, ne s’invente pas des sentiments......
Mer 06 Avril 2011, 17:59 par caressedesyeux sur Histoires d'amour

"grandir"

" Grandir ", c’est quand l’innocence des jugements se meurt peu à peu....
De ce qu’on a vécu ,ni remords ni regrets, juste de l’amertume...d’avoir tant donné pour rien....

" Grandir " c’est admettre que le mot FIN existe....
c’est si douloureux de à ce qui meurt...


Satine
rose
Dim 27 Fév 2011, 18:52 par Satine sur La vie à deux

Le sud et le nord



Le vent vint à souffler dans ses cheveux à l’odeur de cèdre,
Un petit air de printemps, dont le soleil caressait ses jambes si blanches.
Elle l’attendait depuis un petit moment..
Elle a pensé à lui toute la nuit
Et une insomnie s’en est installée, à sans cesse remuer sur "sa couche".
Il vient du nord et elle du sud.
Le feu, la glace.
Elle le fait craquer par son joli accent et cette petite lumière qui est toujours en elle.
A le bousculer dans sa façon de , un vrai petit cataclysme qui illumine sa vie
Lui qui paraît froid au premier abord, est toujours très sérieux
ce qui manque certainement à Mary.
Ce coté, "avoir les pieds sur terre" et pas dans les nuages.
Elle insouciante et riante à tout bout de champs
Il en est séduit, il en est conquis...
Femme enfant, inconsciemment elle use de ses charmes
Mais seulement pour lui
Car son cœur ne bat que pour cet homme.
Et lui son cœur lui dicte de prendre "soin" d’elle
Il la trouve belle, généreuse, sensible, mais si fragile
Dans son jardin secret, il n’aura qu’elle et l’arrosera chaque matin
En inondant son corps et son âme de tendres caresses, à tout jamais.
Mar 15 Fév 2011, 18:34 par caressedesyeux sur Histoires d'amour

Le sud et le nord











Le vent vint à souffler dans ses cheveux à l’odeur de cèdre,
Un petit air de printemps, dont le soleil caressait ses jambes si blanches.
Elle l’attend depuis un petit moment...
Elle a pensé à lui toute la nuit
Et une insomnie s’en est installée, à sans cesse remuer sur "sa couche".
Il vient du nord et elle du sud.
Le feu, la glace.
Elle l’a fait craquer par son joli accent et cette petite lumière qui est toujours en elle.
A le bousculer dans sa façon de , un vrai petit cataclysme qui va illuminer sa vie.
Lui qui paraît froid au premier abord, est toujours très sérieux
ce qui manque certainement à Mary,
Ce coté, "avoir les pieds sur terre" et pas dans les nuages.
Elle insouciante et riant à tout bout de champs
Il en est séduit, il en est conquis......
Femme enfant inconsciemment elle use de ses charmes
Mais seulement pour lui
Car son cœur ne bat que pour cet homme
Elle a la larme si facile.
Et lui son cœur lui dicte de prendre "soin" d’elle
Il la trouve belle, généreuse, sensible, mais si fragile
Dans son jardin secret, il n’aura qu’elle et l’arrosera chaque matin
En inondant son corps et son âme de tendres caresses, à tout jamais.


caressedesyeux
Ven 04 Fév 2011, 18:11 par caressedesyeux sur Histoires d'amour

Je t'aime

Comment laisseras-tu un autre, un autre homme que toi me toucher ?
Toi, maintenant, tu es un autre que je ne connais
Toi, avant, tu ne supportais pas un autre me regarder
Sais-tu que c’est un autre qui prendra ta place, autour de ma taille et m’enlacer
Est-ce que tu l’imagines entrain de m’embrasser ?
Toi qui devenais fou de jalousie en voyant un homme me parler
Tu connaitrais l’envie, tu vas pécher…
Songes tu à ceci, en me faisant tes faux adieux, en me citant tes excuses, tes raisons banales et me dire que de MOI tu t’es lassé et de chaque soir m’enlacer ?
Je ne m’adresse pas à toi stupide c’est de la rhétorique…
Si tu prenais le temps de réfléchir, si tu prenais le temps de , tu verras par toi-même que tu ne pourras me quitter
Toi qui m’adorais à qui j’appartenais
Mon amour tu m’as baisé
Pendant si longtemps je ne dormais que dans tes bras, tu as fait de moi ta femme, ton enfant et ta maitresse
Rappelle-toi que j’étais dans tout ta partenaire, on s’envoyait en l’air
Et j’étais surtout ta partenaire dans tes dessins diabolique
Je suis ton élève
Pourtant je n’ai rien voulu, je n’ai rien demandé
Tu t’es cru fils de Satan tu as voulu me posséder
C’est toi qui m’avais obligé
Je me suis restreint à toi, tu es jaloux, tu ne supportais pas voir heureuse avec un autre que toi
Tu pensais que toi seul tu avais le don de me combler
Quelque temps, de bonne foi, j’ai cru de même
Maintenant je me sens épuisée de ce cinéma, j’en ai assez
Ce cinéma qui tourne en drame, qui me fait couler ces stupides larmes
De quoi ai-je pitié ?
Je suis partie me défoncer…attends laisse moi tirer, je suis découragée
J’ai besoin de me doper pour continuer à jouer
Créateur de scènes à travers tes idées malsaines
Tu veux combler ton égo, ta petite personne frustrée
Tu es si truqué, tu ne sais pas jouer
Petit voleur, tu es vite grillé
J’étais complice avec moi-même, et moi je suis une éloquente actrice
Tu m’as appris à œuvré
Le jeu n’est pas encor terminé, tant que je n’ai pas ainsi décidé
Reprends ta place, marionnette…
Ou tu sais quoi sois un spectateur et regarde moi réalisatrice, je t’aiderai à comprendre les choses et réaliser…ta défaite et regarde moi aussi actrice
Admire-moi, entrain de tout faire et toi bras croisés
J’ai succombée….tu ne comprends pas tu ne peux faire la différence entre le jeu et la réalité
Le jeu est ma drogue et je suis partie me doper
Cette scène, coup de théâtre, je vois ton cœur s’abattre
Pour quoi tu es étonné de me voir me venger
J’étais innocente, tu m’as fait pleuré imagines tu l’autre
Pendant que tu croyais que je t’appartenais m’avait enlacé
Au tour de ma taille il a pris ta place
Il a posé ses yeux, ses mains, ses lèvres partout sur mon corps et m’a embrasser
Veux tu que je te continue à te décrire ou ces mots là vont suffire pour te laisser imaginer et souffrir le martyr
Si ça ne te fera pas mal ça te fera chier
Hélas, tu croyais être maitre, moi ton élève
Et que tu faisais naitre en moi la douleur
Sache que je prenais mon pied, je me procurai des sensations de bien être
Même quand avec toi je simulais, j’adorais te tromper
Moi, en voyant une autre, une autre que moi t’embrasser
J’adorerai te voir la baiser
Je prendrais beaucoup de plaisir à te voir ainsi souffrir
Tu vois tu te croyais sadique
Moi je suis plus sadique que toi
C’est moi qui t’ai fait mal à la fin
Tu m’as appris que le vainqueur c’est celui qui cause le malheur
Avec ce coup de théâtre je vois ton cœur s’abattre
Je suis toujours aussi renversante, comme un volcan brulante
Je t’ai ruiné puis je t’ai brulé
Sans aucune pitié
Tu l’a bien mérité
D’avoir fait de moi une actrice, tu voulais que je sois ta complice
Tu me mentais
Voulant m’infliger les supplices, tu m’as contaminé de ta malice
Tu n’es pas un martyr, tu voulais prendre ton pied en voyant souffrir
Ça n’a ta pas suffit de me baiser
Tu n’es pas un martyr et je n’ai pas exagéré
J’avoue que sur ça j’avais longtemps fantasmé
C’est ma griffe
La petite gifle
De ma part
Avec tant d’amour et beaucoup de passion
Je t’embrasse et je signe
La reine des damnés à toi roi des mal baisés
Ven 12 Nov 2010, 00:49 par assouma23 sur La vie à deux

Tomber le masque

. Le crépuscule tombe
Et elle ne s’en aperçoit pas.
Pas vu le temps qui passe avec lui.
La lumière éteinte
Et seule l’éclaircit .
La musique envahit son être tout entier
Elle s’en imprègne en le "glissant" dedans
Un scenario prend forme , petit à petit...


Puis, naturellement à gorge déployée
La veine s’affole précipitamment
Les yeux pleins de "désir".
La confiance s’installe.
Elle se montre dans toute sa féminité
Car elle se sent soudainement aimée pour quelques instants sans au lendemain
Elle se sent si bien...



La" communion "se fait déjà
Elle aimerait être dans ses bras et ne plus en sortir.
Elle est bouleversée ,
Et fait tomber enfin son masque
Depuis le temps qu’il attend cela
Elle le fera , rien que pour lui ,
Parce que son amour est resté le même
Parce que ses larmes ,elle les lui offre en gage.
Parce que cela doit être comme ça
Parce qu’enfin ils ne se sont jamais quittés...

caressedesyeux
Mer 27 Oct 2010, 16:00 par caressedesyeux sur Mille choses

Tu m'as renverse

J’ai croisé ton regard, sans jamais que cela me tomberait dessus,
Mon cœur s’était mis à palpiter très fort.
Et je n’ai pas voulu te quitter encore.
En prolongeant le temps qui défilait beaucoup trop vite...
Mes jambes devenues toutes cotonneuses
Tremblements de mes mains cachées soudainement
Mon esprit embué,
Mon cœur plus léger.
J’avais senti une belle paire d’aile "me pousser"
Qui me poussait, à te faire la cour ...
Prendre le temps de t’apprivoiser
Et surtout à t’aimer
Nos mots chuchotés, et conjugués seront les plus beaux
Le feu courant dans nos veines, se rejoindra

caressedesyeux

Jeu 12 Août 2010, 15:00 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Un heureux hasard








Armand avait un rendez-vous important qui n’était pas dans les proches environs. Se décidant à partir, il prit son" GPS’ , sans oublier ses échantillons, sa mallette, de l’argent et ses papiers car il n’avait pas bien sa tête à lui en ce moment. Il s’était une fois de plus disputé avec Anne- Sophie, son épouse. Elle avait bien changé Anne-Sophie, il ne la reconnaissait plus. Cette jeune femme si douce était devenue si amère, si autoritaire. Elle ne voulait pas du tout d’enfant , afin, comme elle disait, de ne pas voir son corps être déformé par les grossesses, et il avait accepté cette condition uniquement par amour pour elle, car à l’époque, il en était fou....
Ils se croisaient souvent, elle faisait partie d’une association caritative, seule occupation valorisante qui lui restait finalement et elle y consacrait tout son temps. Ne parlons plus de leurs rapports...ils faisaient chambre à part: madame avait souvent la migraine ou alors elle rentrait si tard qu’il ne l’attendait même plus.....
Elle n’avait plus ce charme et cette beauté naturelle qu’il aimait jadis, faute à un excès de liftings et de teintures et à une boulimie excessive de vêtements dernière tendance..Ce n’était plus ’sa’ Sophie, mais une inconnue, une femme qui voulait ressembler à certaines stars qui refusent de vieillir....
Il n’avait pas le temps de s’éterniser sur sa vie et déjà son esprit était à la "mission " qu’il devait accomplir.
Il prit les clefs de sa Polo et partit "illico’".
En route, il décida finalement de modifier son trajet, car les bouchons n’étaient pas trop sa tasse de thé. Après tout, il avait de l’avance et se décida à prendre des petites routes de campagne.
Il était au téléphone, quand surgit soudainement devant lui un troupeau de brebis....Il dût braquer prestement pour éviter la collision. Réagir rapidement !...c’était renverser une chèvre ou risquer de cabosser sa belle voiture contre un arbre.
Il freina et évita de justesse le choc. Un peu secoué, il descendit de sa voiture, regarda s’il n’y avait pas trop de dégâts, puis se mit à pester contre ce troupeau; enfin plutot contre le propriétaire et s’en alla lui dire deux mots...
Il entendit un sifflement au loin et décida d’aller au devant de son auteur afin de lui dire sa façon de ....
’’Mais où est-il passé bon sang? Je n’ai pas de temps à perdre.’’
Une voie cristalline se fit entendre.
Une" Manon’’devant lui apparut... il n’en croyait pas ses yeux : cheveux noirs, le minois parsemé de taches de rousseur. Elle lui fit un grand sourire et il resta muet comme une carpe.
-"Bonjour" lui dit-elle
Désorienté, il ne sût pas quoi lui répondre. Elle tendit de nouveau sa main et en espéra un retour mais aucun son ne sortit de la bouche d’Armand.
-"Bonjour,; je m’appelle Iris..! ".
Armand était sur un petit nuage et voyait même des bulles de champagne autour de lui, à se demander si ce n’était pas ça le paradis. IL y serait bien resté un peu plus longtemps, mais une chèvre le bouscula légèrement et, vite revenu à la réalité,il vit la main d’Iris et lui tendit la sienne.
Il voulait juste lui faire comprendre qu’il allait manquer un rendez vous important à cause de ses" fichues " brebis mais elle lui parlait, et même s’en excusait. Elle l’invita à l’accompagner chez elle pour lui offrir quelque chose à boire afin de se remettre de ses émotions.
Au point où il en était, il n’avait plus rien à perdre, autant passer du temps avec cette "Ève" dont la bouche gourmande était une invitation à y poser la sienne. Il n’avait pourtant pas l’habitude d’avoir de telles pensées, mais il aimait ce qui était en train de lui arriver.
Elle habitait dans un joli hameau, sur une colline, sans voisin, une petite maison bucolique aux belles pierres apparentes dont l’intérieur semblait très douillet, chaleureux de part sa cheminée et de ses poutres rustiques et avec pour décor, des fauteuils en rotin et des coussins brodés dont le motif représentait un agneau...tout cela pouvait paraitre simpliste mais il s’y sentit bien. Elle lui proposa un petit gouter à sa façon, qu’il accepta, mais ne s’imaginait pas qu’elle sortirait autant de victuailles .
Il fit honneur au festin en finissant par du fromage qu’elle faisait elle-même, avec une lichette de confiture de figues maison, et d’un morceau de pain tout chaud qu’elle cuisait dans son propre four. Elle en vivait, et tous les mardi, elle allait vendre ses fromages, du lait, de la confiture, et même du pain. Cela lui procurait un maigre salaire, certes, mais elle paraissait heureuse et avait l’air de se contenter de ce peu. Elle respirait la joie de vivre et avait cette faculté à aimer les autres, de part sa façon de faire, en partageant ce qu’elle avait: généreuse femme pour laquelle le cœur d’Armand n’était pas insensible. L’heure tournait, la nuit était déjà bien avancée et le téléphone sonnait sans arrêt. Son patron qui l’engueulait, puis Anne -Sophie qui hurlait en lui demandant où il était passé, Armand leur raccrocha au nez.
Iris lui proposa gentiment de rester là. Il se mit à piquer un fard car il ne s’attendait pas à cette proposition, proposition honnête et sans arrière-pensée. Elle le rassura en lui montrant une chambre d’ami.
Il décida finalement de rester, quitte à dormir nu, car il n’était pas du genre à se déplacer avec des sous vêtements de rechange dans le coffre de sa voiture.
Cette chambre était petite mais coquette, possédait une salle de bain et des toilettes. Ce qui le surprit?... il pensait partager une salle de bain où des dessous féminins seraient suspendus. -"Arrêtes Armand de fantasmer !!"
Que lui arrivait-il? Cela faisait bien longtemps qu’il ne voyait plus les dessous de Anne-Sophie et sa libido s’était lentement éteinte, et là, elle ressurgissait. Iris lui proposa serviette et gant et le planta là en refermant la porte derrière elle. Ses yeux furetaient partout et il constatait que personne n’avait utilisé encore les produits sur l’étagère recouverte d’une fine pellicule de poussière. Des flacons portaient des noms de douceur tel que lactée-amande ou bien encore miel-acacia, et celui qui le fit sourire était violette des prés. Avait-il une tête à se plonger dans un bain de violette? Après tout pourquoi pas..?. mais finalement il prit douceur lactée, fit couler l’eau et se plongea dedans...
Armand n’avait pas vu l’heure passer car il s’était assoupi. Iris avait frappé la porte assez fortement et son rêve s’était envolé. Un rêve où il imaginait la bouche d’Iris sur la sienne. L’eau était froide. Il lui avait répondu que tout allait bien et n’avait pas très envie de remettre ses sous-vêtement...mais il n’avait pas le choix. Elle avait pensé à tout en lui laissant un peignoir pendu derrière la porte. Il attendit qu’elle s’en aille, ouvrit celle -ci et le récupéra. Des effluves de lavande s’en dégageaient et il aimait cette odeur qui lui rappelait tant de souvenirs.
Pieds nus, il regagna le salon. Iris avait mis un vinyl sur son tourne -disque. Elle ne possédait pas de chaine, de cd et de tout appareil d’usage courant chez la plupart des familles, mais cela ne le gênait pas. Au contraire, une plénitude régnait dans cette maison et il se sentait en osmose avec cela, avec cette vie simple car, inconsciemment , c’est ce dont il rêvait depuis toujours. Elle avait fait un bon feu et lui proposa de s’assoir à coté mais il préféra son tapis de laine, bien épais et visiblement plus doux. Il s’essaya en tailleur, perdu encore dans ses pensées, s’imaginant allongé sur Iris, à l’effeuiller doucement, à se délecter de l’odeur de sa peau, à l’embrasser ...
-"Armand!!!"
-"Oui.."
-"Avez vous faim?"
-"Pas très non..."
Elle apporta sur la table un velouté gratiné aux oignons au fumet appétissant et une compote coing-rhubarbe. Finalement il avait faim...Ils parlèrent tout en mangeant et il comprit qu’elle était seule et qu’elle assumait toutes les taches. Fille unique, ses parents décédés, elle avait ce courage que beaucoup finalement n’avaient pas. Il repensait à son travail, à les entendre toujours râler pour un oui pour un non sur leur condition, se plaignant sans arrêt. Il n’en pouvait plus de cette vie là, de sa triste vie privée aussi d’ailleurs! Il s’était jeté à corps perdu dans le travail afin d’enfouir sa douleur de ne jamais être père. A quoi bon cette vie sans avenir? toujours bosser, pour un meilleur train de vie, mais finalement l’argent ne fait pas le bonheur...

LE LENDEMAIN...
- Lui: ’’Une nuit merveilleuse , je n’avais pas dormi aussi bien depuis des lustres et là, je faisais la grasse matinée, écoutant ricocher la pluie sur la fenêtre...pas envie de me lever. Je sentais la bonne odeur du café bien frais se glisser sous la porte. J’allais sortir de mon lit mais un coup sur le battant se mit à retentir, alors je m’enfonçais bien sous la couette et Iris entra. Un petit déjeuner copieux m’attendait dans un plateau, avec jus d’orange, pain frais , beurre salé et confiture de myrtille qu’elle posa sur mes genoux. Je me mis à rougir car son petit sourire me fit comprendre que je ne lui étais pas indifférent et j’arrivais même à me dire que je ressentais quelque chose de très fort pour elle...visiblement, elle le ressentait aussi tout en ne laissant rien paraitre.
Mais l’incident arriva, si vite...le café brûlant se renversa sur la couette. Iris ne chercha pas à comprendre. De peur que je me brûle, elle enleva la couette, et....

-Elle:’’Il était nu...je devais certainement être rouge et il l’avait vu. J’aurais voulu vite sortir de cette pièce mais Armand m’en empêcha, mon cœur s’affola, ma respiration s’accéléra, j’avais si peur, peur qu’il ne se soit brulé, peur de ce que je pourrais ressentir si l’envie lui prenait de m’embrasser. Il me prit par les épaules et me parla doucement, une main apaisante sur mon visage et l ’autre qui me caressait les cheveux .
-"Chut, Iris, tout va bien, ne t’inquiètes pas..."
Je me sentais bien et je serais bien restée là, dans ses bras, mais j’avais peur. Je ne savais même pas embrasser, je me sentais stupide, gauche. Certes je lisais des livres mais ce n’était certainement pas pareil .

-Lui:’’Elle avait l’air apeurée mais j’avais posé ma main sur son visage et de l’autre, je lui caressais ses cheveux longs et soyeux pour la rassurer. J’en profitais pour enfouir discrètement ma tête dans le creux de son cou et sentir les effluves de son eau de toilette citronnée... j’avais tellement envie de gouter à ses lèvres...
Elle leva la tête et je ne pus m’empêcher de poser ma bouche sur la sienne et là, je me sentis transporté dans un autre monde...c’était tellement exaltant!!
Son baiser était hésitant, timide, alors je pris mon temps. Je la sentais trembler contre moi, je ne voulais pas aller trop vite. Je voulais profiter de ces instants mais mon cœur battait très fort et j’avais envie de la posséder... je ne voulais pas gâcher ce merveilleux moment, alors je l’a repoussais gentiment. Elle ne parut pas comprendre et fronça les sourcils...
Je dus lui expliquer que je " crevais" d’amour pour elle, quitte à me tromper et à en perdre la face, mais elle répondit qu’elle voulait, là, maintenant, sur le lit connaitre l’amour, et m’avoua qu’elle était vierge. Je restais stupéfait...J’avais un peu peur car je n’avais encore jamais fait l’amour à une femme innocente et cela m’intimidait.
Alors, fou de joie d’être le premier à l’initier, à l’amener sur le chemin du plaisir, je voulus que cela soit unique pour elle comme pour moi. Je voulus l’ancrer à jamais dans mon cœur, dans mon esprit, au fond de mon âme...
Elle était là, radieuse à côté de moi. Nous nous regardions dans les yeux et j’osais lui dire:’’ je t’aime’’ Impatient, j’attendais sa réponse qui, hésitante d’abord, puis chuchotée tout près de mon oreille, ne tarda pas... elle me dit a son tour: "je t’aime aussi "


CARESSEDESYEUX
Dim 08 Août 2010, 10:37 par caressedesyeux sur Histoires d'amour

Pensées sur l'amour

Que reste-t-il de l’amour dans notre époque marqué moralement par la croissance parfois démesurée de l’individualisme, la guerre des égoïsmes et des intérêts? Reste-t-il cet idéal vers lequel chacun aspire, et à travers qui la réalisation de soi devient légitime et universel?
L’amour comme chaque phénomène humain ancré dans un contexte historique et culturel, subit les changements de l’époque dans laquelle il se réalise.
Sa face actuelle s’exprime par une volonté ardente de se retrouvé à travers l’autre, à travers une altérité qui émancipe le moi et le rend plus subtil et plus élégant. Le moi est ouvert a des possibilités que l’autre seulement peut apporter et créer, des possibilités qui peuvent déséquilibrer la conception qu’on a de soi même, mais qui ont comme but la redéfinition d’un ego cherchant à être plus profond et plus satisfait. Vu de cet angle, l’amour paraît comme une recherche égoïste, suivant les obligations d’un désir de plus en plus assoiffé à de nouvelles expériences, nouvelles satisfactions.
De tels désirs, ne sont pas souvent choisis librement avec un raisonnement indépendant et souvrain, mais plus ou moins imposés dés l’enfance par les valeurs que la société adoptent et protègent. sortir de ces valeurs pour rechercher soi même ses propres valeurs devient plus difficile quand à l’adolescence, les jeunes sont bombardés par une machine médiatique qui impose et décrit certaines formes de l’amour comme étant les seules légitimes et souhaitables. À travers les chansons, les films, les séries, les magazines, la littérature, certains modèles sont érigés en exemples absolus, faisant ainsi une restriction, une marginalisation des autres formes possibles qui existent à travers le monde.
Le jeun, et après l’adulte, suivent ainsi le modèle présupposé être celui de la réussite, un modèle basé sur le calcul continuel des intérêts de l’ego; puisque le modèle économique gouverne le monde depuis l’ère de l’industrialisation, ses valeurs ont été recopiés petit à petit dans des sphères privés pour atteindre enfin le plus intims. Ce système, renforcé par la culture de la consommation d’un coté, et par la recherche du profit de l’autre, objective tous ce qui existe pour lui donner une valeur et objective par la suite l’être humain, l’autre, pour ne voir en lui que des possibilités de profit existentiel et de consommation émotionnelle. On recherche les atouts de l’autre, qui nous manquent nous même : un jolie corps, une beauté attirante, des sensations chaleureuses...etc. L’utilitarisme règne en maitre :» tant que tu correspond à mes attentes, à mes souhaits, à mes désirs, je te désire». commence ainsi le chemin de consommation de l’autre, de ses capacité et ses atouts. Le tout est masqué par les métaphores de l’amour et l’attachement. On est dans l’arène de l’éros grec: le dieu en manque cherche la satisfaction de ses manques, mais quand la satisfaction est là, le manque n’y plus,quand l’objet-ou le sujet- est là, sous le contrôle et disponible à toute demande, il nous manque plus. Il faut d’autre objet, d’autres sujets qui apportent d’autres dimensions. Et c’est remarquable comment ces idées sont abondantes dans la culture de la consommation: on a des choses, mais il nous faut d’autres, car ceux qu’on a sont démodé, dépassé, et il y a tout le temps des nouveautés, tout le temps des choses à découvrir et à exploiter.
Quand la routine s’installe, le démon de la séparation sort sa tète dans les cœurs. Mais de la routine il y en aura toujours, de la répétition aussi. Chose qu’a remarqué le philosophe anglais Bertrand russel, qui a écrit «on peut tomber amoureux et rester pendant plusieurs années à la dévotion d’un seul être, mais tôt ou tard l’habitude émousse la passion et il faut chercher ailleurs le retour des premières voluptés. Il est naturellement possible de dominer cet instinct, mais il est difficile d’en empêcher l’existence».
mais aussi le philosophe français Christophe schaeffer; quand il a écrit: «quand un couple rencontre des difficultés, le remède est le plus souvent recherché dans une logique de rupture, mais ce que sous tend cette logique, c’est ce qui nous pousse à la consommation compulsive de personnes...en vient-on finalement à jeter la relation , donc la personne, comme on jetterait un produit devenu obsolète. On change de partenaire avec le fantasme de trouver mieux, comme si, dans le domaine des rapports humains, il devenait possible d’acquérir le dernier modèle, plus innovant, plus séduisant»
et cette quête se répète indéfinement jusqu’à l’épuisement, jusqu’à ce que la conscience se rende compte que la jeunesse est passée, que le champ de possibilités devient nettement étroit avec l’age qui continu son chemin vers la fin. Car comme tout système consumériste, il y a des critères qu’il faut avoir pour pouvoir rivaliser et avoir sa place, des critères sans pitié, excluant les faibles, les malades, les handicapés, les pauvres, les étrangers...etc .ça ne veux pas dire que ces tranches entières de l’humanité n’ont pas de vie sentimentale ou charnelle, mais que leurs choix sont nettement limités et rares, et que même ces choix durent très peu dans le temps face au nombre incalculable de problèmes et d’obstacles.
Dans un système de concurrence généralisé, chacun évalue chacun, et si la comptabilité des être est positive, l’ego s’ouvre pour chercher la réussite tant voulu et convoitée; c’est un symbole de réalisation qui essai de convaincre les autres qu’on arrive mieux qu’eux à se satisfaire.



Mais heureusement, le monde n’est pas si noir que ça, s’il y a des valeurs dominantes, il y a toujours des hommes et des femmes courageux d’esprit qui cherchent leur chemin par eux même, qui construisent leur univers indépendamment de la culture de masse dominante. Des gens qui comprennent qu’éros ne dure pas. Éros s’use au fur et à mesure qu’il est satisfait, éros ne renait que pour mourir de nouveau. Quand «philia» (amour d’amitié), avec le temps, ne cesse de se renforcer, de s’approfondir, de s’épanouir. Au début, on n’aime que ses propres désirs, qu’on assouvis à travers l’autre, c’est l’amour qui prend, l’amour qui consomme. Mais un autre passage est possible, d’autre formes peuvent exister. On apprend à voir l’autre comme il est, de l’aimer pour lui même, de l’amour qui prend à l’amour qui donne, de l’égoïsme à la bienveillance, du manque à la joie de vivre ensemble, d’éros à philia. L’humanité par là assume une ascension; qui sort de l’étroitesse, à la générosité de faire et donner le bien, de se réaliser à travers le bonheur de l’autre qui nous comble aussi, puisqu’il est celui qu’on aime et qu’on veut protéger, même de soi..l’amour est un chemin à faire, si la volonté d’être plus qu’un égoïste est là, un chemin qui commence par le manque, par la passion brulante parfois, par le désir, mais qui ne doit pas finir comme toute flamme sur laquelle on jette l’eau froide de la satisfaction, on doit la protéger contre l’hiver pour atteindre le printemps, on doit essayer de l’amour autrement qu’en terme de satisfaction et d’intérêt. Il faut que l’amour apporte des vertus, et pas des vices. Qu’il fait renaitre la générosité,l’amitié,la miséricorde, et pas la cupidité, le culte de soi, l’indifférence.
André comte sponville, a très bien résumé ça dans un passage sur l’amour, dans son fameux livre, petite traité des grandes vertus, : « il faut citer la bouleversante formule de pavese, dans son journal intime: tu seras aimé le jour où tu pourra montrer ta faiblesse sans que l’autre s’en serve pour affirmer sa force. Cet amour là est le plus rare, le plus précieux, le plus miraculeux. Vous reculez d’un pas? Il recule de deux. Simplement pour vous laisser plus d’espace, pour ne pas vous bousculer, pour ne pas vous envahir, pour ne pas vous écraser, pour vous laisser un peu plus d’espace, de liberté, d’air, et d’autant plus qu’il vous sent plus faible, pour ne pas vous imposer sa puissance, pas même sa joie ou son amour, pour ne pas occuper tout l’espace disponible.....c’est une idée que Spinoza n’aurait jamais eue, qu’Aristote n’aurait jamais eue, et qui parle pourtant à notre fragilité, à notre fatigue, et même à cette force en nous, me semble-t-il, si légère, si rare, le peu d’amour vraiment désintéressé dont parfois nous sommes capables...non plus le manque, la passion ou la convoitise(éros), non plus la puissance joyeuse et expansive, l’affirmation commune d’une existence réciproquement augmentée, l’amour de soi redoublé par l’amour de l’autre, mais le retrait, mais la douceur, mais la délicatesse d’exister moins, de s’affirmer moins, de s’étendre moins, mais l’auto limitation de son pouvoir, de sa force, de son être...l’amour qui n’augmente pas la puissance mais qui la limite ou la nie, l’amour qui ne redouble pas l’amour de soi mais qui le compense ou le dissout,l’amour qui conforte pas l’ego mais qui en libère»
c’est beau, sublime, mais possible malgré tout. Difficile à appliquer ou à , mais réalisable si le bon choix est fait.

NB: mes excuses s’il y a des fautes d’orthographe ou de grammaire.
Ven 30 Juil 2010, 16:23 par youssefy sur Articles

Petit ange...

Jolie princesse...

Le temps sans toi à nos côtés parait tellement plus long
Ton sourire et ton rire si enivrant manque tant
Tes mouvements et formes nous hantent

Danse...

Etoile lumineuse et bien aimée de tous
Une injustice si profonde a été commise
Le destin devient incompréhensible
Tant cette absence nous laisse fébrile
Mais ta beauté et ta force nous pousse à nous battre
A ne pas sombrer... Rien que pour toi
Nous savons que tu danses là-haut, tout en haut...
Mais ton absence devient terriblement pesante
Et ta présence nous réchauffe le coeur un instant
Seulement cet instant est si court et si rare
Que la douleur et la réalité nous rattrape

Poupée jolie...

Tu restes indispensable, ton visage d’ange me manque, suivre tes pas à la danse me manque, ton rire communicatif, ta façon de voir les choses, de , de parler.... Ton incroyable talent..
Tu resteras à jamais gravée. Mon modèle...
Reviens me voir dans mes rêves.....
Ta présence me mettrait un peu de baume au coeur .
hug
Lun 28 Juin 2010, 23:03 par Fleur_deschamps sur Histoires d'amour

Prendre le temps



Le temps pour moi de à moi
Au moins une fois.
Je ferme la porte, et je n’entends plus rien.
Seulement le couinement des robinets que j’ouvre
Et l’eau qui s’écoule en un filet
Je jette des sels de bain d’odeur lactée,
J’en respire longuement les effluves dont la vapeur mélangée se forme et me taquine le nez.
Sa mousse onctueuse crépite et m’attire.........
Délicatement je pose un doigt de pied
Et m’y laisse submerger complètement.
Mon corps apprécie cette chaleur
Qui m’entoure dans un cocon de bien-être.
Je pose la tête sur le rebords ,
Et je laisse mon esprit vagabonder......................
Tout en fermant les yeux.

CARESSEDESYEUX








Jeu 01 Avril 2010, 13:37 par caressedesyeux sur Mille choses
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Ecrire sur penser

Ecrire sur penser Aventures amoureuses et sexuelles d’un quasi trentenaire - i, Pastiche..., Confession d'une fille du siècle, La chute, Le temps des vacances (alessia) chapitre trois, "grandir", Le sud et le nord, Le sud et le nord, Je t'aime, Tomber le masque, Tu m'as renverse, Un heureux hasard, Pensées sur l'amour, Petit ange..., Prendre le temps,
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La citation d'amour

Il y a autant de douleurs dans l'amour que de coquillages sur la rive.

Ovide.

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