Le cercle des poètes

Comme chaque année, Oasis organisait la traditionnelle rencontre de ses membres. Prolonger les beaux et bons moments passés sur le site, les amitiés nouées et les débuts d’idylles. Et partager tous ces mots qui formaient de si belles compositions. Des bouquets de mots aurait dit Douceur3. Une trentaine de poètes avaient répondu à l’appel, record historique, pas évident de rassembler en un lieu des personnes si dispersées.

Cette année la fête s’annonçait unique, le lieu choisit étant un vieux manoir style anglais, perdu dans la campagne et évocateur du plus pur romantisme. Et comme chaque fois, les règles de la rencontre lui donnaient un caractère de mystère tout à fait passionnant. Un thème, l’époque Victorienne anglaise pour les costumes et l’ambiance, et comme d’habitude, un souci de conserver l’anonymat de chacun pour garder les conditions de ces rencontres virtuelles sur le net. Donc pas de signes distinctifs, et port du masque obligatoire en plus du costume adéquat. Bien sûr certains se connaissaient déjà et pouvaient se reconnaître facilement, mais chacun jouait le jeu...

Seule indication, la liste des invités était fournie, pour augmenter l’envie de découvrir nos amis. Pour moi c’était la première fois, et j’avais hâte de vivre de bons moments avec tous les contacts sympathiques qui accompagnaient mon quotidien depuis plusieurs mois. Le site m’avait relancé et permis de m’exprimer, ce que je ne faisais pas si facilement, et la sensibilité de la plupart était un régal et un appel à la confidence. Franchement j’avais envie envie de côtoyer Capricorne pour son talent, Chibani pour son humour, Rainbownight pour sa fraîcheur et tant d’autres, surtout des femmes, pour la sympathie qu’ils dégageaient. Ecouter une nouvelle de Lesmotions, oui je le voulais...

Mais surtout, je venais pour l’élue, la fleur du site, mon amie, ma confidente et mon alter ego, celle avec qui je partageais au delà de l’espace des moments délicieux et de pure douceur. Un mélange de toutes les qualités, celles qui chauffent le cœur, celles qui enflamment le corps...

Comment se reconnaître? Je faisais confiance à notre intuition, et aux phéromones, ces petites molécules que nous émettons et qui transmettent les messages secrets de notre corps. J’étais sûr que la magie et la chimie ferait battre nos cœurs plus intensément quand viendrait l’heure de la proximité. J’avais confiance...

Les invités arrivaient petit à petit, belles femmes en robes blanches et petites ombrelles, beaux messieurs dans leurs costumes d’un autre temps. Et bien sûr le masque blanc pour garder le mystère. Un peu intimidé, je me mêlais aux personnes qui se tenaient autour d’un buffet dressé sur une grande table blanche au soleil. Et j’essayais de deviner qui était qui, par le souvenir du style de chacun. Oh cet homme qui déclamait des vers, d’une belle assurance et d’un talent certain , j’aurais juré que c’était Ratatouille! Et cette petite dame, qui allait de l’un à l’autre pour offrir sa gentillesse et ses mots si doux, si ce n’est pas Cyrael …
Tout le monde était là, la petite dame (j’avais raison) fit un petit discours de bienvenue et nous rappela les grands principes, passer une bonne journée, partager nos dernières œuvres (quelques petites estrades parsemaient les jardins) et se fabriquer de doux souvenirs de rencontres et d’amitié...

Je passais d’un groupe à l’autre, écoutant les poèmes, échangeant des idées sur le monde, et sur tout ce qui faisait notre vie de poètes. Un petit orchestre égayait nos oreilles. J’étais bien, ne me manquait que sa présence. J’avais bien quelques petites idées, mais encore un petit doute sur l’identité de ma chérie...

Oh mais c’est sûrement Isabelle59 qui nous enchante par sa douceur et sa sensualité. J’écoutais tendrement, mon esprit vagabondait, quand je sentis une petite main se glisser dans la mienne. Mon dieu, ce contact fit en moi l’effet d’un rayonnement soudain, et mon corps fût parcouru de frissons, doux et électriques...

ELLE M’AVAIT TROUVE

Mon cœur se mis à battre, ma voix bloquée dans ma gorge, des petits picotements dans la nuque. Pas de doute, vu l’effet sur moi, c’était bien ma douce. Sans rien dire elle prit mon bras et m’entraîna pour marcher un peu dans les allées du jardin. C’était la fin de l’après-midi, soleil bas et lumière tendre, pas besoin de parler, j’étais bien (et encore sous le coup de l’émotion) et nos pas s’accordaient comme des amis de toujours...

Sous une tonnelle, et entourés de merveilleuses roses aux senteurs enivrantes, nous nous faisions face à face. Sentant qu’elle devait prendre l’initiative, elle entoura mon cou de ses doux bras et approcha ses lèvres des miennes. Oh douceur exquise, saveur fruitée de l’été, sa bouche avait le goût d’une pêche qui éclate au palais et déverse son jus. Nos langues commencèrent leur danse et le temps se figea. Enlacés nos mains cherchaient la bonne prise, pour minimiser l’espace entre nos corps avides de contact...

Ces minutes furent une éternité, et me revenais le poème qu’elle m’avait inspiré sur cette seconde unique de bonheur quand tout s’accorde. Ses lèvres, ses joues, ses mains, étaient douceur extrême et comme une invite à découvrir le reste. Ses mains exploratrices commençaient à découvrir mon corps et ne semblaient pas avoir de limites imposées. Quand l’une d’elle se posa sur mon pantalon, elle constata que je n’étais pas insensible aux charmes de son corps. Notre étreinte m’avait comblé de joie pure et tendre, mais avais également réveillé mon désir. A travers le tissu, elle sentait et palpait la tension extrême qui ne demandait qu’à s’épanouir. Je crus défaillir quand sa caresse plus pressante fit sortir de sa cachette le bout déjà trempé de mon sexe...

Mais ce n’était pas le lieu de découvertes plus poussées. Je repris mon souffle et sa main et nous repartîmes vers des lieux plus fréquentés. Devant la grande demeure, certains s’activaient déjà pour préparer le grand dîner du soir. Belles assiettes et bougies nous promettaient un régal pour les yeux et raffinement de cuisine. Mais pour l’instant ma belle avait une autre idée en tête et comptait plutôt terminer son exploration à peine entamée …

Elle m’entraîna donc vers la maison à la recherche d’un endroit propice et discret. Les nombreuses pièces du bas étaient trop lumineuses et spacieuses, elle m’attira alors vers un escalier qui menait vers des recoins plus adaptés à sa mission. Là-haut, plus de calme et de pénombre. Et peu de chances d’être dérangés. Contre une porte elle me poussa et entrepris de libérer l’objet de son émoi. Le pantalon de toile tomba rapidement sur mes chaussures, et sa main agrippa à travers le fin coton qui me préservait encore, mon sexe tout tremblant et d’une vigueur de circonstance. Approchant ses lèvres, elle engloba le tout, tissu et chair et mordit doucement. Mes mains sur sa tête j’appréciais à sa juste valeur l’application qu’elle mettait dans cette mise en bouche...

Une main à même mes fesses, l’autre jouant avec mes bourses, elle entreprit de visiter sur toute sa longueur le dur bâton qui ne demandait que cela. Sa langue sentait à travers l’étoffe, la veine gonflée qui palpitait intensément. L’idée même que c’était mon petit cœur qui me procurait ces délices décuplait l’intensité du plaisir. Doucement sa tête montait et descendait, entraînant sa bouche, langue sortie, le long de ma verge qui commençait à entrevoir le moment où tout explose. Sa main vînt compléter l’action de sa bouche et accéléra le mouvement. Sentant l’instant ultime arriver, elle arracha mon dernier vêtement et me prit dans sa bouche, ses lèvres serrant fermement, elle engloutit au maximum, et en quelques mouvements bien contrôlés elle me fit atteindre l’extase. Ma semence jaillit accompagnée d’un petit cri de jouissance, tandis que ses ongles griffait ma fesse. Ne voulant rien laisser, elle avala le tout et lécha soigneusement ce qui coulait lentement le long de mon sexe bouillant...

J’avais rarement connu telle intensité, et un bien-être m’envahit, des frissons achevèrent mon contentement. Sous son masque je devinais le sourire de la bien-aimée fière d’avoir fait jouir son homme. Elle m’enlaça et je déposais sur sa bouche encore humide un doux baiser comme elle les aime. Reprenant mes esprits je remis un peu d’ordre dans mes vêtements et nous partîmes pour le dîner main dans la main...

Une telle journée m’avait mis en joie et en appétit, et c’est tout sourire que je pris place pour le repas à côté de ma sensuelle compagne. Ce fût régal, les plats raffinés défilaient, et l’ambiance était des plus conviviales, chacun y allant de son meilleur texte ou de ses bons mots. Le champagne nous montait à la tête, et ma petite qui est chamboulée à partir d’une demi-coupe commençait à montrer des joues rosies par l’alcool, la joie et certaines idées qui lui venaient en tête...

Sous la nappe je sentis sa main sur ma cuisse. La mienne vint l’y rejoindre et doigts enlacés nous étions comme deux amoureux tout neufs! D’un même mouvement, l’ensemble passa d’une cuisse à l’autre et j’entrai en contact avec la douce chaleur de sa peau. La coquine avait remonté sa robe pour permettre un accès plus aisé à certaines parties de son corps qu’elle souhaitait m’offrir en cadeau. Puis sa main rejoignit le dessus de la table, laissant la mienne seule, mais invitée à pousser plus loin l’exploration...

Douceur, chaleur, ces mots étaient trop faibles pour décrire la sensation que me procurait d’être entre ses cuisses. Ma main droite, paume sur sa peau, doigts vers le bas, remonta lentement, savourant le grain velouté de son épiderme. Elle atteignit alors l’infime dentelle qui recouvrait sa toison si fine. A plat sur le pubis, doigts écartés au maximum pour profiter de tout , je fis tendre pression pour assurer à ma voisine que j’avais bien compris le message...

Pendant ce temps, les conversations continuaient, les rires fusaient, et la coquine n’était pas la dernière à montrer sa joie. Que tous prirent bien sûr comme manifestation du bonheur de se retrouver tous ensemble. Mais autre chose était en partie responsable de cet état. Sous la table, mes doigts par petits cercles, avaient entrouverts les petites portes protégeant, pour peu de temps encore, la caverne aux mille trésors. Mon majeur poussa plus loin et commença à frotter le tissu blanc sur les chairs roses et humides. Parmi ses rires, des petits cris partaient, que tous prenaient pour les manifestations de la boisson. Oh coquine!!!

Repliant mes doigts, j’accrochais le bord de sa culotte mouillée de plaisir, et je les fis passer par dessous pour sentir les palpitations de sa peau. Il n’était plus l’heure de perdre du temps vu l’état de la belle qui riait et se secouait sous l’effet de tous les plaisirs réunis. Alors mes deux doigts enserrèrent comme une pince, le clitoris tout dur et gorgé de désir. L’humidité ambiante facilita le travail des deux artistes, pression, pincements, roulements, tout contribua à faire vibrer le corps de ma chérie qui m’envoyait des regards plein de tendresse et de gratitude. ..

Les mouvements maintenant profonds et appuyés faisaient leur effet, et la pauvre semblait s’enfoncer sous la table. Sentant que l’explosion serait imminente, je décidais de lui venir en aide et je sortais d’une voix puissante ma plus grosse blague (pourrie mais bien marrante). Ce fut un tonnerre de rires et d’applaudissements. Un tel bruit que ma coquine arriva à jouir bruyamment sous les derniers effets de ma main en folie, sans que personne ne remarque cette situation plutôt délicate. Secouée par les rires et les spasmes de l’orgasme, tout son corps bougeait et je la regardais avec un évident bonheur. A peine apaisée elle se jeta à mon cou et devant les sourires de l’assistance elle me fît le plus tendre baiser qu’il soit permis de donner...

Vous bien que le retour vers nos régions respectives fut un voyage empli de bons souvenirs, de marques d’amitié, de promesses de se revoir et de rendez-vous futurs sur le site. Pour nous ce fut bien plus, nos corps avaient gardé l’empreinte de l’autre et dans nos têtes il y aurait pour longtemps ces instants délicieux où plus rien ne comptait que de donner et de s’aimer.
Lun 16 Avril 2012, 12:16 par cocoeur sur Les liaisons sulfureuses

Notre premier baiser

C’était un soir d’hiver, je venais de quitter mon copain, je n’avais pas le moral.
Je ne pouvais m’empêcher de penser à mon "prince".
Alors je les appeler.
Et nous voici partie chez des amis à lui, pour une partie de poker, ma toute première d’ailleurs.
Nous avions bien bu, rigoler et jouer une bonne partie de la soirée.
Je m’en rappelle comme si c’était hier...
j’étais, loin d’imaginée ce qui allait se passer par la suite.

Une fois la soirée fini, il m’a proposé de rentrée chez lui pour regarder un film ensemble, nous avons continué à parler de chose et autres.
Je voyais son regard changer, quelque petite caresse par ci par là...
Mais avec une-t-elle timidité...

Puis nous somme aller dans sa chambre,
Nous étions tous les deux dans la pénombre.
seul la lune refléter à travers les rideaux.
la lumière était si douce et tamiser, elle me laisser deviner sa silhouette.

Allonger près de moi, je n’arrivais pas à y croire, j’ était loin d’imaginer que je pouvais lui plaire.
Mal à l’aise dans mon coin, je ne savais comment réagir...

Il commença par des effleurements dans le coup et dans le dos, mon corps ce mis à frissonner.
Puis ce fut au tour des bisous dans le coup jusqu’au moment où c’est lèvres si douce toucha les miennes.
Suis-je en train de rêver ?... Mon corps tremblé, impossible de m’arrêter,
Ce fut comme un feu d’artifice, non ! que dis-je un tourbillon de bonheur, une envie de rire, de pleurer...
Je n’en revenais toujours pas.
Plus rien n’exister : le temps, l’espace... que nous dans l’ivresse d’un baiser...
Une émotion tellement forte, un vrai conte de fées....

Un moment inoubliable et tellement agréable comment définir tous cela ? Il n’y a pas de mots.
Je n’oublierai jamais notre premier baiser...



s’il vous plait dite moi ce que vous de ce texte, toute critique constructive et bonne a prendre.

merci d’avance content
Mar 07 Fév 2012, 05:28 par amourperdu sur L'amour en vrac

L'amour moderne

J’ai lu quelque part : le sexe est si facile à obtenir que l’amour est maintenant devenu un fantasme ..
Pour la génération X et les précédentes, cette affirmation est sans nul doute plus choquante que véridique.
Et pourtant, pour la génération Y, c’est normal.
Je fais partie de cette génération qu’on appelle Y. Selon moi, nous ne vivons plus dans une époque où la ’’relation à long terme’’ est prônée .. Et je crois qu’il y a un lien à faire avec le fait que nous ne sommes plus croyants.
De nos jours, le divorce c’est courant et le mariage c’est rare.
Dans le temps, les gens devaient se marier par obligation, telle était la volonté de Dieu. Et le divorce ? N’y même pas !
La vie de ces gens était prédéfinie et ne pouvait être autrement. Ils ne se posaient pas de questions, ils suivaient le moule imposé par la religion, tout simplement.
Est ce que les gens étaient plus heureux ?? Non je ne crois pas .
Ils ne pouvaient pas s’affirmer en tant qu’individu parce qu’ils auraient été chassé de l’église, et ça dans ce temps là, c’était pire que mourir !
Nous vivons simplement dans une nouvelle ère où l’affirmation de soi est en pleine ascension.
Ce que j’entends entre autre par ‘’affirmation de soi’’ ; le droit de choisir avec qui on a envie de partager des moments intimes.
Soit dit en passant, n’oubliez pas que l’être humain est un mammifère. Vous en connaissez beaucoup des mammifères qui passent toute leur vie avec le même animal? Non. Je crois que l’être humain a besoin de relations charnelles, même si ces relations ne s’accompagnent pas d’amour.
Il est vrai que c’est beaucoup plus facile de passer à autre chose maintenant, parce qu’il n’y a presque plus rien qui nous attache obligatoirement à un individu quelconque. La religion ne nous l’impose plus. Ainsi, si ça ne fonctionne pas avec quelqu’un, il est beaucoup plus facile de laisser tomber plutôt que de travailler pour faire fonctionner une relation, ou tout simplement endurer quelqu’un qu’on aime pas parce qu’on a pas le choix.
À l’époque, passer sa vie avec la même personne n’était pas le désir de l’être humain, mais plutôt celui de Dieu, un être suprême qui ne sait même pas c’est quoi être en manque de sexe. Et on devrait baser notre vie sur ses convictions? Heu, non désolé je passe mon tour.
Il est vrai que notre génération a peur de l’engagement. C’est peut être dû au fait qu’on a vu nos parents se divorcer, se battre pour une pension alimentaire, se chicaner pour la garde des enfants. Nous avons peur que ça ne fonctionne pas et de nous retrouver avec rien, à l’exception d’un cœur brisé.
C’est une roue qui tourne .
Ayant peur de l’engagement, les gars deviennent des ‘’players’’ et les filles deviennent des ‘’saloppes’’ .
Et cette bande de joyeux lurons se tiennent loin des émotions puisqu’ils ne veulent pas tomber amoureux, au risque de s’engager .
Ceux qui s’engagent sont comme des prisonniers, parce qu’aujourd’hui, il est possible d’avoir couché avec 30 personnes sans être marié ! Et ce n’est plus un crime, c’est NORMAL . Lorsque tu es engagé, tu dois te contenter d’une seule personne, alors que si tu étais célibataire, SKY IS THE LIMIT, comme on dit .
À l’époque, on n’y pensait même pas. Tu devais être vierge au mariage et avoir des relations intimes avec la même personne toute ta vie. C’est pour ça que la relation de couple n’était pas perçue comme une prison mais plutôt comme un idéal de vie, parce que Dieu le voulait.
De plus, la femme devait être une bonne épouse et ne jamais chialer. Son mari pouvait sortir à la Taverne, se saouler la face et rentrer tard alors que la femme devait veiller sur les enfants. Ce n’est plus comme ça aujourd’hui puisque nous faisons face à une nouvelle réalité : l’égalité des sexes.
Mis à part tout ça, il est vrai que notre génération Y fait face à un problème plus grave : L’IMAGE.
Le nouveau but des gens dans la vie c’est de PARAÎTRE et non d’être .
Il faut bien paraître, avoir une belle voiture, être le plus ‘’Douchbag’’ du club ou la plus ‘’Chixx’’ de la gang, avoir les plus gros seins possible, avoir le plus d’amis sur Facebook.
Avant c’était d’avoir une maison, une belle terre cultivable et des enfants .. Maintenant c’est d’être un Douchbag en chef et d’avoir couché avec plus de filles que ton meilleur ami.
C’est un problème qui n’en est pas un parce que je crois qu’éventuellement, ces gens seront blasés de simplement PARAÎTRE et arriveront à une étape de leur vie ou ils voudront savoir qui ils sont vraiment, à l’exception du ‘’Average Guy’’ qui voulait être comme tout le monde et être cool.
En gros, la génération Y se placera plus tard que les générations précédentes, mais elle finira par le faire. Éventuellement, cette génération ouvrira son cœur plutôt que son corps ..
C’est ce que je pense de l’amour moderne.
Mer 03 Août 2011, 04:21 par Eveb1234 sur Articles

Votes concours interforum vers à lyre n°8

Bonjour à tous,

Ce concours "arc-en-ciel" a donné lieu à 3 participations. A vous de jouer, lisez ces mots, imprégnez vous de leurs teintes et votez pour ceux qui vous auront le plus touché !

Modalités :
  • Pour voter, postez à la suite de mon message « je vote pour le texte n° ## ».
  • Vous avez jusqu’au 15 avril 2010 pour donner votre avis.
  • Si jamais vous souhaitez changer votre vote, cela reste possible jusqu’à cette même date en m’envoyant un MP ou en éditant votre message sur le forum.

Le règlement est toujours à votre disposition si vous le désirez.

PS :
  • [size=85]Pour les membres de l’équipe Vers à Lyre que vous ne votez QUE sur le forum du magazine ;)[/size]
  • Si vous avez écrit un texte d’un autre genre que la citation sur le thème Couleur, vous pouvez le proposer à notre appel à texte jusqu’au 31 mars (plus que 4 jours !)
  • S’il y a aussi des artistes sur le forum, pour les photos, dessins, créations sur le thème Couleur, il n’est pas trop tard non plus (fin de l’appel le 31 mars aussi) et dans ce cas, rendez-vous à l’appel à image



Texte 1
Citation:
J’écris à l’encre verte, mon envie de nature,
mon envie de m’allonger dans les herbes hautes.
Rester allongée,ressentir l’herbe à mes
moindres mouvements. Regarder le ciel et
comptempler les nuages et leurs voluptes

J’écris à l’encre blanche,les hivers
enneigés. J’écris le gel, la froideur humaine.
Je décris ces couloirs longs et blancs sans fin.
J’ecris la maladie incurable, l’écume, la page immaculée

J’écris à l’encre bleue,l’été, les calanques.
J’écris mes abysses si profondes.Je décris
tes yeux et mes bleux de mon ame.

J’écris à l’encre jaune, le soleil,l’espoir,
le renouveau. J’ecris mon combat.
Je décris ma force vive


Texte 2
Citation:
J’aime le blanc… Le blanc pur d’un ange déchu, le blanc intouché d’une vierge, le blanc d’une jeune mariée frémissante. J’aime le blanc de ta peau qui se hérisse sous mes caresses.

J’aime le noir… Le noir ténébreux des démons, le noir inquiétant des ruelles désertes, le noir impénétrable de la nuit. J’aime le noir de tes cheveux que j’empoigne violemment.

J’aime le vert… Le vert enivrant de l’absinthe, le vert mortel du poison, le vert des espoirs déçus. J’aime le vert de tes yeux effrayés.

J’aime le rose… Le rose innocent des petites filles égarées, le rose honteux aux joues des prudes effarouchées, le rose odorant des fleurs du mal. J’aime le rose de tes lèvres tremblantes.

Mais par-dessus tout, mon ange, j’aime le rouge de ton sang qui ne coule que pour moi.


Texte 3
L’artificier


Citation:
La nuit légende l’or des étoiles mourantes
Dans le bain marine de ses voiles obscurs.
Les lunes sont blanches sur les nues qui s’éventent
Aux marées stellaires colorant nos futurs.

Quand fleurissent soudain des jardins éphémères
Éclaboussant les sens de leurs effets visuels.
Des fleurs éclatantes s’approprient les jachères
Des champs du ciel ravis de ces bouquets pluriels.

Des coquelicots s’étalent dans l’explosion
Du camaïeu des bleu vociférant l’espace
Le temps d’un soupir où s’imprime l’éclosion
Des boutons d’or et des violettes fugaces.

Et l’on voit jaillir des fontaines d’Arlequin
Ruisselant de soleils déclinant les agrumes
Dans l’enluminure d’étranges fruits carmins
Dévorés par les flammes de dragons à plumes.

L’artificier lâche ses salves de pigments
Peignant sur la voûte des tableaux si fragiles
Qu’ils fardent nos iris de pétales géants

Dans la rémanence d’un rêve versatile...
Dim 28 Mars 2010, 13:04 par VaL Scorp sur Annonces

Journal du néant

En espérant que ça vous plaise. =) Je ne poste qu’un petit peu du début, parce que je sais que les pavés ne donnent pas forcément envie de lire, mais j’en ai beaucoup plus si ça vous plait. Sinon, bah tant pis pour moi =)


PARTIE I : HIVER

"Just break the silence cause I’m drifting away, away from you."
(MUSENew Born)

Chapitre 1 : Décembre

Je m’appelle Maël, j’ai 22 ans et je vais mourir. Je sais, je ne devrais pas commencer par vous parler de ça. Sois parce que je ruine tout le suspens, sois parce que vous n’avez aucune envie de vous taper les délires dépressifs d’un cancéreux, et quelque part je vous comprends. Mais le fait est que je vais mourir, alors je préfères le dire tout de suite. Je ne sais pas encore quand, peut-être très bientôt, peut-être pas, mais la menace est là, plane au dessus de ma tête et noircie encore un peu plus le ciel déjà gris de Paris. Je vais mourir à cause d’un mot qui ne me disait rien avant. C’est dingue comme un seul mot devient menaçant alors que vous ne l’aviez jamais entendu auparavant. Et ce mot que vous ne connaissez pas, il vous parait pourtant déjà si familier, comme si vous aviez toujours su qu’il était là au fond de vous à attendre qu’on le révèle. Non, je n’ai pas été plus surpris que ça. Je ne saurais pas vous expliquer comme ça mais c’est comme si avant que ce mec chauve m’annonce son diagnostic, je savais que j’allais mourir comme ça. Un pauvre mec que je ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam mais que j’ai hais au premier regard. Et encore plus quand il m’a annoncé que j’étais malade. "Ce que j’ai a vous dire n’est pas facile". Arrête ton cirque, mec, la raison pour laquelle je dois t’appeler "docteur" est que tu annonce une mort certaine dans les six mois à venir à vingt personnes par jour. Je n’ai jamais trop compris cet aspect là de notre société. Comme le reste d’ailleurs....
J’ai appelé Andréas. Il a décroché en quelques secondes et l’imaginer pendu à son téléphone m’arracha un sourire malgré moi.

"Alors ?
- Bonjour, ça va merci et toi ?
- Déconne pas Maël, qu’est-ce qu’il t’a dit ?
- Myélome.
- ...
- Commence pas à faire le mec triste, tu sais même pas ce que ça veut dire.
- Je fais pas le mec triste, je fais le mec qui a pas compris.
- Un cancer des os.
- ...
- ...
- Là, je fais le mec triste, tu sais...
- ...
- Maël ?
- Hum ?
- Qu’est-ce qui va t’arriver ?
- Chimio et autres traitements qui vont bousiller mon corps et mon cerveau.
- Maël ?...
- ...
- Tu vas mourir ?
- ...
- Tu... tu vas mourir ?
- Les taux de guérison sont faibles, Andréas.
- ...
- Je ne rentrerais pas ce soir, j’ai besoin de faire le point. Seul.
- Maël..."

J’avais déjà raccroché. Je savais que si je l’écoutais encore, je serais rentré, et je ne pouvais pas le voir maintenant, vraiment pas. J’ai marché. Je voulais attendre la nuit. J’ai toujours préféré pleurer la nuit. Question de pudeur peut-être. J’ai marché dans Paris et je redécouvrais la ville. Des bâtiments immenses, hostiles, froid. Des gens ternes, le visage fermé, les yeux vides et la tête rentrée dans les épaules pour échapper à la morsure du froid.
J’avais envie de hurler après eux. Une envie viscérale, dévastatrice, qui m’arrachait les boyaux alors que je la contenais, les mains serrées en poings dans mes poches. Je voulais leur hurler de vivre, d’ouvrir les yeux et de regarder autour. Le monde n’est pas si dégueulasse qu’il voudrait nous faire croire, vraiment, alors regardez, vous trouverez peut-être quelque chose pour éclairer votre quotidien et afficher un sourire sur vos tronches, mais non, vous faites la gueule parce que vous avez raté votre bus et que le RER A est encore en grève. Vous avez passé une sale journée alors le monde entier va ramasser ce soir pour ce que votre patron vous a fait endurer. Vous faites la gueule, vous marchez sur les pieds de votre voisin sans vous excuser et vous vous en moquez. Vous lui cracheriez à la gueule si vous pouviez. Mais votre vie ne s’arrête pas pour ça, non, je vous jure que non. Vous pourriez ne pas avoir de travail, pas de patron pour vous ennuyer, et Kévin et Vanessa n’aurait pas leur téléphone portable dernier cri. D’ailleurs, ils n’auraient probablement pas à manger et vous vivriez tous dans un appartement minuscule. Vous pourriez aussi avoir 22 ans et apprendre que vous avez un cancer.
La nuit tombait enfin et j’arrivais presque. Quand j’arriverais, tout serait parfait. J’allumais une autre cigarette et tournait sur le quai des Grands Augustins. La lumière du soleil laissait doucement place à celles de la ville et une idée à traversé mon esprit. "Je suis un presque-réverbère." Quel poète, me direz-vous. Les réverbères sont des papillons de nuit recyclables, vous savez. Ils meurent chaque matins et renaissent chaque soir. Ils sont les espoirs futiles des paumés de mon espèce, l’espoir mort-né que demain sera plus beau qu’aujourd’hui. Ce soir, ils ne veulent plus rien dire pour moi, et ça ne sera plus jamais le cas. Je suis un presque-réverbère qui ne renaitra pas demain. Je suis un papillon qui ne finira pas la nuit. Demain aurait été plus beau qu’aujourd’hui. Peut-être pas.
Quelque taches sur les poumons plus tard, j’arrivais. Le Pont Neuf me faisait les yeux doux et les passants me regardaient d’un sale œil. Qui était donc ce type mal rasé avec ses yeux rouges et son écharpe ridicule qui venait leur gâcher la vue ? Surement un alcoolique de plus qui pleure parce qu’il a l’alcool triste. Quoi que, regarde ces cernes, c’est peut-être un héroïnomane en manque. Tu crois qu’on devrait partir avant qu’il nous agresse ? Je n’agresserais personne messieurs dames, ne vous inquiétez pas pour ça. Par contre je vais rester un peu vous ruiner la vue, mais je me moque de ce que vous en . Et puis mon écharpe n’est pas ridicule, elle est orange, et elle est à Andréas. Elle sent la vanille et l’après-rasage, et si vous saviez comme elle sent bon. Si j’avais du choisir une seule chose à cet instant, ça aurait été ses bras autour de moi, ses lèvres dans mon cou, son odeur partout. Son souffle qui me rend dingue sur ma peau glacée.
Au milieu du pont, j’enjambais la pierre et m’asseyais les jambes dans le vide. Non, personne ne vint me dire de m’enlever de là, que c’était dangereux. Vous savez, les gens voient ce qu’ils veulent voir ici, et on a d’autre choses à faire un jeudi soir de décembre que de jouer les psy avec les suicidaires du Pont Neuf. L’eau froide courait en silence sous mes pieds. Une autre cigarette, la dernière. Le vide glacé. De la fumée brûlante. Et puis plus rien.
Mar 23 Fév 2010, 02:15 par June sur Histoires d'amour

Du forum

Le forum reprend ces temps-ci des allures ... de forum. Quelques textes sont dès lors plus de l’ordre de la conversation que de la création littéraire.

Je ne suis pas contre, bien au contraire, mais je préconise que le jeu de l’écriture soit présent dans vos lignes et que toute réponse ou question, reste travaillée et agréable dans sa forme.

Pensez à ceux qui vous lisent.
Dim 04 Mars 2007, 13:59 par PetitPrince sur Edito

Le gardien de la clef

Les murs d’une prison sont parfois invisibles. Bien entendu il
n’y a pas be barreaux et pourtant on se retrouve enfermée.
Par quoi, me direz vous ou plutôt par qui ?
Par celui qui s’est approprié la clef de votre vie.

Vous tous que votre vie vous appartient.
Non, il n’est pas dû à tout le monde d’avoir cette liberté.
Certains s’approprient votre vie, ce sont des " voleurs de vie " .
Et pourtant personne ne les condamne.
Vous avez deux choix, celui de vous soumettre ou celui de
vous battre pour qu’enfin vous " existiez ".
Pourtant , vous ne demandez pas grand chose , juste vivre
en " paix " , refuser les jugements intempestifs, les
réprimandes, les menaces., mais il y en qui préfèrent la "
guerre " , plutôt morte que vivante...
Moi, pacifiste que je suis, je veux juste que l’on me " rende ma
vie " pour la partager avec ceux que j’aime et qui m’aiment et me
respectent.
Vous pensiez avoir été aimée et un jour vous comprenez que
l’amour s’en est certainement allé sans forcément que vous y
prêtiez attention.
Vous me direz pourquoi une telle pensée ?
Parce que ce n’est pas " aimer " que de vouloir " s’approprier
la vie " de quelqu’un....

Les murs d’une prison sont parfois invisibles. Bien entendu il
n’y a pas be barreaux et pourtant on se retrouve enfermée.
Par quoi, me direz vous ou plutôt par qui ?
Par celui qui s’est approprié la clef de votre vie.

J’aime tant écrire l’amour...
Alors je continuerais à écrire
" l’Amour imaginaire "...

Marie ...Je veux juste vivre...
Lun 04 Sep 2006, 14:28 par Satine sur L'amour en vrac

Vous avez de la chance...

Quoi qu’il arrive, vous avez de la chance. Ne regardez pas derrière-vous, ne perdez pas votre temps à regretter. Regardez le présent, votre avenir. Estimez-vous heureux, car il y toujours pire s’il y a mieux que soi.
Si votre mère est encore auprès de vous, remerciez-la de vous aimer, aimez-la en retour, remerciez-la d’être là, de tout cœur estimez vous heureux. Car peut être qu’un jour, elle ne sera plus auprès de vous.
Si votre père est toujours présent, regardez-le, admirez-le, aimez-le de vous aimer encore. Dites-lui à quel point vous êtes fier d’être son enfant, de tout coeur estimez-vous heureux. Car peut-être un jour, il partira loin de vous.
Vivez votre vie pleinement, remerciant chaque jour le soleil de s’être levé, la lune de s’être couchée. Pensez-y, à quel point vous avez de la chance, vous êtes béni, d’être encore en vie. De respirer ce même air que tant d’autres respirent, tant d’autres ont respiré et tant d’autres respireront encore...
Prenez du recul, ne serait-ce qu’une fois, pour constater que d’autres n’ont pas de toit, n’ont pas de famille, n’ont pas d’êtres chers à aimer. Peut-être que vous vivez de mauvais moments, peut-être qu’en ce moment vous vous sentez seul, peut-être que ces derniers temps vous avoir touché le fond, mais gardez toujours l’espoir.
Car quelque part, y il a quelqu’un qui vous attend. Car, qui que vous soyez, il y a quelqu’un qui vit une situation pire que la vôtre. Ne comparez pas votre vie à celle de votre voisin, ne l’enviez pas. Car vous non plus, vous ne voudriez pas qu’on vous compare à quelqu’un.
Désirez peu, vous serez toujours riche. Vivez le présent, mais apprenez du passé. Soyez heureux et fiers de votre vie, de vous, de ceux que vous aimez. Ne dédaignez aucun homme et ne méprisez aucune chose, car il n’y a pas d’Homme qui n’ait son heure et il n’y pas de chose qui n’ait sa place.
Ven 25 Août 2006, 02:35 par Lindsey sur Mille choses

N'avez vous jamais aimé à un point inimaginable ?

Vous n’avez qu’une envie :
être avec lui, le regarder, lui parler, l’écouter,
vous adresser tous vos sourires et recevoir les siens en
échange.
Juste parce que c’est lui, juste parce que vous l’aimez, juste pour ça.
Il est comme un rêve, une illusion qui vous poursuit.
Lorsque vous regardez les étoiles s’illuminer dans le ciel,
vous voyez s’inscrire son prénom dans les astres.
Lorsque vous êtes seule, vous avez l’impression
qu’il est là, tout près de vous.
Lorsque vous fermez les yeux, vous imaginez sa présence.
Il vous tient dans ses bras comme pour vous protéger.
Partout où vous allez vous apercevez son reflet et
ce beau sourire qui vous hante vous sourit.
Vous ne qu’à lui, vous ne parlez que de lui,
vous ne vous levez le matin que pour le voir, vous
ne vivez que pour lui.
Vous l’aimez tellement, que parfois, ça vous détruit,
vous étouffe complètement.

On vit dans une dimension totalement étrangère.
Il n’y a plus que son doux prénom, lui qui a un sens pour vous.
Vous avez l’impression qu’à chaque regard,
qu’à chaque parole de lui, qu’à chaque sourire
qu’il vous adresse, votre coeur s’embrase, votre
rythme cardiaque s’accélère, vous avez une bombe
dans le ventre près à exploser au moindre instant,
votre bouche est sèche et votre imagination se
retrouve plongée dans un monde féerique : tout ça
pour lui.
Vous sentez que lorsque vous êtes avec lui plus
rien n’est impossible juste parce qu’il est à vos cotés.
Vous avez le sentiment que tout est facile,
que la vie vous sourit. Avec lui vous voulez
découvrir le monde.
Quand vous le voyez souffrir, vous ressentez sa
douleur mais ça vous fait beaucoup plus mal car sa
souffrance est dans votre coeur qui saigne à blanc.
Lorsqu’il pleure en vous disant qu’il va mourir, vous avez peur.
Vous ne savez pas comment réagir et au fond de vous,
vous trouvez cela débile de vouloir mourir pour une illusion qui
ressemble vaguement à la passion mais qui ne sert
à rien sauf à faire du mal à ceux qu’on aime.
Vous l’aimez tel qu’il est : de ses joues mal rasées à
son regard profond, de ses cheveux en bataille à
son parfum et de sa beauté à chacun de ses
défauts. Vous êtes heureuse avec lui malheureuse
sans lui.

Du jour au lendemain, tout se bouleverse : les
coups de fil moins fréquents, les mots doux plus
absents, sa présence plus superficielle. D’une
seconde à l’autre, tous vos rêves, vos espérances
se brisent tel du cristal sur le sol.
Il écrit déjà la fin du début de votre romance. A
cet instant, vous désirez le détester. Un rien
vous fait penser à lui. Vous basculez entre la vie
et la mort. Vous en êtes consciente enfui en vous
mais vous préférez faire apparaître l’excusable.
Mais en fait ce placebo vous revoit à la
simplicité de la vie : un rire, un chat qui
ronronne, la pluie qui tombe,... Nul ne se
souvient de ces instants. Vous voulez le voir, lui
parler, l’entendre, le toucher mais vous êtes
prisonnière de votre mal être. Pour empirer les
choses, vous vous mettez à sangloter... Il
recommence sa vie sans vous.
Sa brève présence dans votre longue existence a été pour vous votre
premier amour inoubliable.
Et vous recherchez ce premier amour dans un autre homme ...
Mer 23 Août 2006, 22:50 par joullia sur Parler d'amour

Re: RETROUVER MON EX QUE J'AIME ENCORE !!!

Thierry,

Tout d’abord, le fait de ne pas aimer les disputes au sein d’un couple est plutôt honorable. Pourquoi ne pas en avoir parlé à votre amie ? Pourquoi ne pas lui expliquer aujourd’hui, les raisons de votre départ ? Pouvez-vous discutter avec elle de ce qui vous faisait vous mettre en colère tous deux ? Parfois, malgré tout l’amour que l’on peut éprouver l’un pour l’autre, on peut avoir des modes de communication différents et ne pas être compatibles... Il faut voir avec elle comment vous pouvez élaborer déjà les bases d’une saine amitié. Ne pas se précipiter... En prenant le temps de vous re-découvrir, en laissant chacun libre de penser différemment de l’autre : s’aimer ne signifie pas être toujours sur la même longueur d’onde. Mais il convient d’exprimer en douceur son point de vue. Elle a été blessée, à vous de montrer votre bonne volonté à contruire quelque chose de fort et de durable avec elle, en actes et en paroles. Et bien sûr, si vous êtes deux à être de bonne volonté, votre couple ne peut être que solide et paisible... Encore faut-il que vous soyez deux à le vouloir : vous devez respecter son ressenti.
Courage, Thierry, quoiqu’il advienne, ne pas que l’amour ne peut se vivre qu’avec une seule personne. Laissez le temps au temps... Il cicatrise bien des blessures. Surtout, il faut le temps pour qu’un enfant grandisse il faut le temps aussi pour qu’un amour puisse s’enraciner...
Sam 05 Août 2006, 14:19 par dolce vita sur Parler d'amour

Hommage à un amoureux des mots

Raymond Devos disparu ce jour

Funambule des mots, il aimait détourner les mots de leur sens, pour nous emmener vers l’absurde.

Parler pour ne rien dire


Mesdames et messieurs ... je vous signale tout de suite que je vais
parler pour ne rien dire.
Oh! je sais!
Vous :
<<S’il n’a rien à dire ... il ferait mieux de se taire!>>
Evidemment! Mais c´est trop facile! ... C´est trop facile!
Vous voudriez que je fasse comme tout ceux qui n´ont rien à
dire et qui le gardent pour eux?
Eh bien, non! Mesdames et messieurs, moi, lorsque je n´ai rien à dire,
je veux qu´on le sache!
Je veux en faire profiter les autres!
Et si, vous-mêmes, mesdames et messieurs, vous n´avez rien à dire,
eh bien, on en parle, on en discute!
Je ne suis pas ennemi du colloque.
Mais, me direz-vous, si on en parle pour ne rien dire, de quoi
allons-nous parler?
Eh bien, de rien! De rien!
Car rien ... ce n´est pas rien
La preuve c´est qu´on peut le soustraire.
Exemple:
Rien moins rien = moins que rien!
Si l´on peut trouver moins que rien c´est que rien vaut déjà
quelque chose!
On peut acheter quelque chose avec rien!
En le multipliant
Un fois rien ... c´est rien
Deux fois rien ... ce n´est pas beaucoup!
Mais trois fois rien! ... Pour trois fois rien, on peut déjà acheter
quelque chose ... et pour pas cher!
Maintenant, si vous multipliez trois fois rien par trois fois rien:
Rien multiplié par rien = rien.
Trois multiplié par trois = neuf.
Cela fait rien de neuf!
Oui ... Ce n´est pas la peine d´en parler!
Bon! Parlons d´autres choses! Parlons de la situation, tenez !
Sans préciser laquelle!
Si vous le permettez, je vais faire brièvement l´historique de la
situation, quelle qu´elle soit!
Il y a quelques mois, souvenez-vous la situation pour n´être pas
pire que celle d´aujourd´hui n´en était pas meilleure non plus!
Déjà, nous allions vers la catastrophe et nous le savions ...
Nous en étions conscients!
Car il ne faudrait pas croire que les responsables d´hier étaient
plus ignorants de la situation que ne le sont ceux d´aujourd´hui!
Oui! La catastrophe, nous le pensions, était pour demain!
C´est-à-dire qu´en fait elle devait être pour aujourd´hui!
Si mes calculs sont justes!
Or, que voyons-nous aujourd´hui?
Qu´elle est toujours pour demain!
Alors, je vous pose la question, mesdames et messieurs:
Est-ce en remettant toujours au lendemain la castastrophe que nous
pourrions faire le jour même que nos l´éviterons?
D´ailleurs je, vous signale entre parenthèses
que si le gouvernement actuel n´est pas capable d´assurer la catastrophe,
il est possible que l´opposition s´en empare!

Raymond Devos

Caen

J’avais dit: "pendant les vacances, je ne fais rien !... Rien ! Je ne vais rien faire ".
Je ne savais pas où aller.
Comme j’avais entendu dire : "A quand les vacances?... A quand les vacances?..."
Je me dis: " Bon !... Je vais aller à Caen... " Et puis Caen !... ça tombait bien, je n’avais rien à y faire.
Je boucle la valise... je vais pour prendre le car... Je demande à l’employé :
- Pour Caen, quelle heure ?
- Pour où?
- Pour Caen !
- Comment voulez-vous que je vous dise quand, si je ne sais pas où?
- Comment? Vous ne savez pas où est Caen?
- Si vous ne me le dites pas !
- Mais je vous ai dit Caen !
- Oui !... mais vous ne m’avez pas dit où !
- Monsieur... je vous demande une petite minute d’attention !
Je voudrais que vous me donniez l’heure des départs des cars qui partent pour Caen !
- ! !...
- Enfin !... Caen !... dans le Calvados !...
- C’est vague !
- ...En Normandie !...
- Ma parole ! Vous débarquez !
- Ah !... là où a eu lieu le débarquement !... En Normandie !
- A Caen...
- Là !
- Prenez le car.
- Il part quand?
- Il part au quart.
- ! !... Mais (regardant sa montre)... le quart est passé !
- Ah ! Si le car est passé, vous l’avez raté.
- ! !... Alors... et le prochain?
- Il part à Sète.
- Mais il va à Caen?
- Non il va à Sète.
- Mais, moi, je ne veux pas aller à Sète... Je veux aller à Caen !
- D’abord, qu’est-ce que vous allez faire à Caen ?
- Rien !... rien !... Je n’ai rien à y faire !
- Alors, si vous n’avez rien à faire à Caen, allez à Sète.
- ! !... Qu’est-ce que vous voulez que j’aille faire à Sète?
- Prendre le car !
- Pour où?
- Pour Caen.
- Comment voulez-vous que je vous dise quand, si je ne sais pas où !...
- Comment !... Vous ne savez pas où est Caen?
- Mais si, je sais où est Caen !... Ça fait une demi-heure que je vous dis que c’est dans le Calvados !...
Que c’est là où je veux passer mes vacances, parce que je n’ai rien à y faire !
- Ne criez pas !... Ne criez pas !... On va s’occuper de vous.
Il a téléphoné au Dépot.
Mon vieux !... (regardant sa montre) :
A vingt-deux, le car était là.
Les flics m’ont embarqué à sept...
Et je suis arrivé au quart.
Où j’ai passé la nuit !

Raymond Devos.

Monsieur Devos, vous nous manquez déjà.

Marie, amoureuse des mots.
Jeu 15 Juin 2006, 19:35 par Satine sur Mille choses

Une histoire qui mérite réflexion...

Un jour, toutes les couleurs du monde se mirent à se disputer entre elles, chacune prétendant être la meilleure, la plus importante, la plus belle, la plus utile, la favorite.



Le vert affirma :

Je suis le plus essentiel, c’est indéniable. Je représente la vie et de l’espoir. J’ai été choisi pour l’herbe, les arbres et les feuilles. Sans moi, les animaux mourraient. Regardez la campagne et vous verrez que je suis majoritaire.



Le bleu prit la parole :

Tu ne penses qu’à la terre mais tu oublies le ciel et l’océan. C’est l’eau qui est la base de la vie alors que le ciel nous donne l’espace, la paix et la sérénité. Sans moi, vous ne seriez rien.



Le jaune rit dans sa barbe :

Vous êtes bien trop sérieux. Moi j’apporte le rire, la gaieté et la chaleur dans le monde. À preuve, le soleil est jaune, tout comme la lune et les étoiles. Chaque fois que vous regardez un tournesol, il vous donne le goût du bonheur. Sans moi, il n’y aurait aucun plaisir sur cette terre.



L’orange éleva sa voix dans le tumulte :

Je suis la couleur de la santé et de la force. On me voit peut-être moins souvent que vous mais je suis utile aux besoins de la vie humaine. Je transporte les plus importantes vitamines. Pensez aux carottes, aux citrouilles, aux oranges aux mangues et aux papayes. Je ne suis pas là tout le temps mais quand je colore le ciel au lever ou au coucher du soleil, ma beauté est telle que personne ne remarque plus aucun de vous.



Le rouge qui s’était retenu jusque là, prit la parole haut et fort :

C’est moi le chef de toutes les couleurs car je suis le sang, le sang de la vie. Je suis la couleur du danger et de la bravoure. Je suis toujours prêt à me battre pour une cause. Sans moi, la terre serait aussi vide que la lune. Je suis la couleur de la passion et de l’amour, de la rose rouge, du poinsettia et du coquelicot.



Le pourpre se leva et parla dignement :

Je suis la couleur de la royauté et du pouvoir. Les rois, les chefs et les évêques m’ont toujours choisie parce que je suis le signe de l’autorité et de la sagesse. Les gens ne m’interrogent pas, ils écoutent et obéissent.



Finalement, l’indigo prit la parole, beaucoup plus calmement que les autres mais avec autant de détermination :

Pensez à moi, je suis la couleur du silence. Vous ne m’avez peut-être pas remarquée mais sans moi vous seriez insignifiantes. Je représente la pensée et la réflexion, l’ombre du crépuscule et les profondeurs de l’eau. Vous avez besoin de moi pour l’équilibre, le contraste et la paix intérieure.



Et ainsi les couleurs continuèrent à se vanter, chacune convaincue de sa propre supériorité. Leur dispute devint de plus en plus sérieuse. Mais soudain, un éclair apparut dans le ciel et le tonnerre gronda. La pluie commença à tomber fortement. Inquiètes, les couleurs se rapprochèrent les unes des autres pour se rassurer.







Au milieu de la clameur, la pluie prit la parole :

Idiotes ! Vous n’arrêtez pas de vous chamailler, chacune essaie de dominer les autres. Ne savez-vous pas que vous existez toutes pour une raison spéciale, unique et différente ? Joignez vos mains et venez à moi. Les couleurs obéirent et unirent leurs mains.



La pluie poursuivit :

Dorénavant, quand il pleuvra, chacune de vous traversera le ciel pour former un grand arc de couleurs et démontrer que vous pouvez toutes vivre ensemble en harmonie. L’arc-en-ciel est un signe d’espoir pour demain. Et, chaque fois que la pluie lavera le monde, un arc-en-ciel apparaîtra dans le ciel, pour nous rappeler de nous apprécier les uns les autres.
Mar 25 Avril 2006, 10:49 par Satine sur Mille choses

Les calimeros

la marquise de sade a écrit:
nous ne savons pas encore ce qui peut provoquer des sentiments inverses.

Qu’est-ce qui nous fait fuir?



La Marquise... plumeau cling


Moi, ce qui me fait fuir ce sont les "calimeros" !
Ces types, qui paraissent si adorables, qui vous font craquer par un certain romantisme; et tout à coup (on ne sait pas trop pourquoi) se mettent à devenir geignards, pleurnichards alors que la relation n’est même pas encore commencée !!!! bete
Dès ce moment, avec ce genre de type, vous ne plus qu’à fuir loin loin loin !!!! lol
Ceci-dit, ce sont de bons remèdes contre l’Amour grin
Jeu 19 Août 2004, 20:47 par Mout sur La séduction

Le petit paradis

Lorsque Nina arriva au petit paradis, elle perdit ce qu’elle croyait être le plus solide chez elle. Ainsi, son assurance et sa verve s’envolèrent spontanément au contact de ce monde qui paraissait aussi tentant qu’agréable. Nina n’avait pas encore vu le petit paradis, si ce n’est en photo sur des cartes postales à peu près très grossières.

Elle fut éblouie, et décontenancée aussi, ce qui ne lui permit pas de traverser les terres du petit paradis avec autant d’assurance et de fierté qu’elle en avait eu à regarder ces cartes postales enchanteresses.

Mais Nina ne croyait pas, ne savait pas.

A l’office du tourisme du petit paradis, on peut découvrir quels sont les endroits pour dormir, les meilleures places pour manger, les promenades à ne pas rater. On y devine au travers des descriptions, et avec un peu d’intuition aussi, une richesse historique certaine: comment un tel lieu aurait-il pu être construit en un seul jour. Il est des capitales qui assurément ne le furent pas aussi vite, alors le petit paradis, vous bien.

Le petit paradis, c’est une destination que nulle agence de voyage ne peut proposer: on y bronze trop fort là-bas, ça ferait de l’ombre aux destinations terrestres les plus prisées du la monde servile. Par ailleurs, aucune compagnie aérienne ne possède d’avion assez beau ni assez puissant pour vous y transporter. Et comme l’océan tout entier ne saurait être à la mesure des distances de ce monde fabuleux, les faiseurs de croisières et voyages maritimes baissent le nez devant l’impossibilité de la conquête.

Et pourtant Nina y pénétra sans effort.

Elle arriva sans visa, et goûta la douceur d’un soleil de parme. Alangui, son corps s’assouplit et devint plus leste et gourmand de jour en jour. Elle prit des couleurs, et malgré son appétit tout d’un coup redoublé, son corps prit les formes que celui ci souhaitait. Elle se redécouvrit des talents oubliés, et connut ses désirs enfouis et cachés.

Elle fut transportée.

Le monde est ainsi fait, que lorsque l’on commence quelque chose, un jour ou l’autre, on arrête. Partir pour Venise, ou partir pour le petit paradis, un jour ou l’autre il faut revenir !

Et Nina de pleurer les instants de rêve ainsi goûtés.

Et sourire de ce que nulle autre ne sait.
Ven 09 Juil 2004, 16:33 par PetitPrince sur L'amour en vrac

Recette gastronomique: l'Homme

Prenez un Homme très tendre, plongez-le dans la Mer, pas n’importe laquelle, une de celles salées à point avec beaucoup d’iode pour parfumer le bain, laissez-le tremper un bon quart d’heure, le ressortir et sans l’égoutter, le déguster. Goût subtil d’huître, d’océan et d’Homme...
Un petit muscadet sur cette recette, bien frais, c’est à se pâmer... rolleyes

Si la température extérieure est trop forte voici une version plus épicée de la recette:
Enduire l’Homme d’une huile de monoï parfumée à la fleur de tiaré, le goût est plus affirmé plus exotique...
Cette dernière s’accompagne d’un punch coco. grin
Essayez et dites-moi ce que vous en ! :o)

Bisous
Isabel


"Si vous jugez les gens, vous n’avez pas le temps de les aimer"
( Mère Thérésa )
Sam 07 Fév 2004, 23:41 par Isabel sur Le grimoire d'amour
Page 1 sur 2 Aller à la page 1, 2  Suivante

Ecrire sur pensez

Ecrire sur pensez Le cercle des poètes, Notre premier baiser, L'amour moderne, Votes concours interforum vers à lyre n°8, Journal du néant, Du forum, Le gardien de la clef, Vous avez de la chance..., N'avez vous jamais aimé à un point inimaginable ?, Re: RETROUVER MON EX QUE J'AIME ENCORE !!!, Hommage à un amoureux des mots, Une histoire qui mérite réflexion..., Les calimeros, Le petit paradis, Recette gastronomique: l'Homme,
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