Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur perdus - Page 2 sur 3
Un demi-tour fatal aux rêves doux
J’ai fait un demi-tour fatal aux rêves doux
Mes pas se sont perdus sur le long chemin dificile des doutes
Nos secrets endormis au fond de mes yeux clairs
Aveuglés par la peur qui assiégait ma route
Cette route tortueuse qui n’en finit pas
J’ai déchiré ton coeur, froissée aussi le mien
Gorgé tes yeux de pleurs et rougi mes paupières,
Abimé le bonheur en délaçant les liens,
Versé des tonnes d’eau sur les braises de mon coeur,
Enterré nos deux coeurs recouverts de poussière
Sans aucun effet sur l’amour qui me tient
J’ai hurlé à genoux ton doux prénom dans le silence,
En espérant que le vent le porte au Tout Puissant,
Invoqué tous les saints, imploré tous les anges de la terre entière,
Allant même jusqu’à imploré les croyances qui ne sont pas mienne
Et j’ai tendu les bras à ton coeur en absence,
Pleuré sur mon amour, récité tes louanges...
Les "je t’aime" lancés aux murmures du vent
Me sont revenus comme un parfum de roses fané,
Sur mon coeur dévasté,
Sur mon coeur endolori,
Seul ton sourire me calmait.
Julia M
Mes pas se sont perdus sur le long chemin dificile des doutes
Nos secrets endormis au fond de mes yeux clairs
Aveuglés par la peur qui assiégait ma route
Cette route tortueuse qui n’en finit pas
J’ai déchiré ton coeur, froissée aussi le mien
Gorgé tes yeux de pleurs et rougi mes paupières,
Abimé le bonheur en délaçant les liens,
Versé des tonnes d’eau sur les braises de mon coeur,
Enterré nos deux coeurs recouverts de poussière
Sans aucun effet sur l’amour qui me tient
J’ai hurlé à genoux ton doux prénom dans le silence,
En espérant que le vent le porte au Tout Puissant,
Invoqué tous les saints, imploré tous les anges de la terre entière,
Allant même jusqu’à imploré les croyances qui ne sont pas mienne
Et j’ai tendu les bras à ton coeur en absence,
Pleuré sur mon amour, récité tes louanges...
Les "je t’aime" lancés aux murmures du vent
Me sont revenus comme un parfum de roses fané,
Sur mon coeur dévasté,
Sur mon coeur endolori,
Seul ton sourire me calmait.
Julia M

Jeu 17 Août 2006, 22:27 par
joullia sur Mille choses
Qu'une ombre sans fard
J’ai peur de n’être pour toi qu’une ombre sans fard
Une fleur abimée, sans éclat, sans couleur
Aux pétales séchées, sans odeur, sans saveur.
J’ai peur de n’être pour toi qu’un désert aride
Où vont se putréfier les cadavres perdus
De mes espoirs enfuis, souffrance mise à nue
Au creux du coeur le poignard de l’amour acide.
J’ai peur de n’être pour toi qu’une feuille blanche
Où l’encre ne pourrait connaître de dimanche
Juste de pauvres jours endeuillés par les larmes.
J’ai peur de n’être pour toi qu’un souffle de vent
Un horizon où ne viendra pas le printemps
Où l’hiver s’installera longtemps.
J’ai peur de ne pas être assez bien pour toi
De pas être assez femme,
De pas être assez forte face à mon passé
Peur de te faire souffrir toi aussi.
Je ne suis qu’une ombre sur cette terre.
Une fleur abimée, sans éclat, sans couleur
Aux pétales séchées, sans odeur, sans saveur.
J’ai peur de n’être pour toi qu’un désert aride
Où vont se putréfier les cadavres perdus
De mes espoirs enfuis, souffrance mise à nue
Au creux du coeur le poignard de l’amour acide.
J’ai peur de n’être pour toi qu’une feuille blanche
Où l’encre ne pourrait connaître de dimanche
Juste de pauvres jours endeuillés par les larmes.
J’ai peur de n’être pour toi qu’un souffle de vent
Un horizon où ne viendra pas le printemps
Où l’hiver s’installera longtemps.
J’ai peur de ne pas être assez bien pour toi
De pas être assez femme,
De pas être assez forte face à mon passé
Peur de te faire souffrir toi aussi.
Je ne suis qu’une ombre sur cette terre.
Mar 08 Août 2006, 23:14 par
joullia sur L'amour en vrac
Une chanson triste.
Entre tous il y avait ce petit garçon qui l’attendait. Avec son bout de papier. Avec ses yeux perdus. Avec ses yeux déterminés, aussi. Il oublia un instant les appels des admiratrices aux visages marqués de liesse désespérée, celles qui hurlaient son nom dans la supplique et il avança vers le petit bout d’homme.
Le gamin devait avoir une dizaine d’années. Son visage encore rondelet prenait les traits de l’adolescence, mais son regard était déjà celui d’un homme. Campé dans ses tennis, il résistait à la houle pressante des admirateurs massée autour de lui. Il le regardait, droit dans les yeux, il le regardait plus comme quelqu’un qu’on attend que comme quelqu’un qu’on espère.
Il s’arrêta devant lui. Le gamin fouilla dans la poche arrière de son pantalon et sortit une photo. Sans le quitter des yeux une seule seconde. Et il tendit la photo au chanteur.
« C’est ta sœur ? Vous avez les mêmes yeux… »
Le gamin opina.
« Et elle n’a pas pu venir au concert ? » poursuivit le chanteur.
Le gamin opina de rechef.
Le chanteur sortit son stylo, et alors qu’il s’apprêtait à faire son autographe, il suspendit son geste. Il ne savait pas où écrire sur cette photo, quelque chose l’empêchait de raturer le visage de cette admiratrice. Il arrêta la contemplation de ce visage inconnu et replongea ses yeux dans ceux du garçon.
« Ecrivez au dos … » suggéra l’enfant comme s’il avait compris le doute du chanteur.
« Pas bête. Et… tu veux que j’écrive quelque chose de spécial pour elle ? » enchaîna-t-il tout en retournant la photo.
« Oui. »
« Vas y, dis moi »
« Vous allez écrire : pardon de t’avoir fait pleurer. »
Le chanteur resta un instant dans les yeux du gamin, puis s’exécuta docilement. Il signa avec attention cet étrange petit mot et relut une dernière fois l’ensemble. Il retourna la photo et contempla à nouveau le visage.
« Si elle vous plaît tant, pourquoi vous la faites pleurer ? », demanda le petit garçon en reprenant des mains du chanteur la photo de sa sœur.
« Elle pleure sur mes chansons, c’est ça ? », demanda le chanteur.
« Oui, tout le temps et elle dit qu’elle vous aime, que vous êtes beau. »
« Et toi, tu ne m’aimes pas trop, on dirait, hein ? »
« Non. Vous n’êtes pas beau et vous êtes triste. Je ne vous aime pas. Je vous déteste», cria le gamin dans un sanglot.
Devant la force de cet enfant, le chanteur se trouva désarmé. Le gamin avait raison, ce qu’il chantait, c’était très bien pour bouleverser les âmes, mais ça ne pouvait pas tromper un enfant. Combien comme ce gamin avaient une sœur qui l’adorait parce qu’il les rendait triste. Combien ? Un frisson de tristesse le parcourut. Il s’accroupit pour se mettre à la hauteur des yeux du petit garçon sanglotant. De sa main, il lui souleva le menton et il essuya tendrement les petits ruisseaux de larmes sur les joues innocentes.
« Ecoute, tu diras à ta sœur que je suis sincèrement désolé de lui faire de la peine avec mes textes. Tu lui diras aussi que pour elle j’écrirai une chanson. Cette chanson ça sera comme un médicament pour sa peine. Et ce sera un médicament pour toutes celles à qui j’ai fait de la peine. Ca ne sera pas triste, ca ne sera plus jamais triste »
« C’est vrai, vous allez faire ça ? », demanda le gamin aux yeux mouillés.
« Oui, je commence ce soir, je te le jure »
Le gamin regarda la photo, puis la remit précieusement dans la poche arrière de son pantalon. Il regarda le chanteur dans le fond des yeux, cherchant à comprendre qu’est ce qui pouvait bien y avoir dans ces yeux là.
« Alors, peut être que si vous faites ça, je vous trouverai beau. »
Il pivota sur ses talons et s’en alla dans la foule.
Le gamin devait avoir une dizaine d’années. Son visage encore rondelet prenait les traits de l’adolescence, mais son regard était déjà celui d’un homme. Campé dans ses tennis, il résistait à la houle pressante des admirateurs massée autour de lui. Il le regardait, droit dans les yeux, il le regardait plus comme quelqu’un qu’on attend que comme quelqu’un qu’on espère.
Il s’arrêta devant lui. Le gamin fouilla dans la poche arrière de son pantalon et sortit une photo. Sans le quitter des yeux une seule seconde. Et il tendit la photo au chanteur.
« C’est ta sœur ? Vous avez les mêmes yeux… »
Le gamin opina.
« Et elle n’a pas pu venir au concert ? » poursuivit le chanteur.
Le gamin opina de rechef.
Le chanteur sortit son stylo, et alors qu’il s’apprêtait à faire son autographe, il suspendit son geste. Il ne savait pas où écrire sur cette photo, quelque chose l’empêchait de raturer le visage de cette admiratrice. Il arrêta la contemplation de ce visage inconnu et replongea ses yeux dans ceux du garçon.
« Ecrivez au dos … » suggéra l’enfant comme s’il avait compris le doute du chanteur.
« Pas bête. Et… tu veux que j’écrive quelque chose de spécial pour elle ? » enchaîna-t-il tout en retournant la photo.
« Oui. »
« Vas y, dis moi »
« Vous allez écrire : pardon de t’avoir fait pleurer. »
Le chanteur resta un instant dans les yeux du gamin, puis s’exécuta docilement. Il signa avec attention cet étrange petit mot et relut une dernière fois l’ensemble. Il retourna la photo et contempla à nouveau le visage.
« Si elle vous plaît tant, pourquoi vous la faites pleurer ? », demanda le petit garçon en reprenant des mains du chanteur la photo de sa sœur.
« Elle pleure sur mes chansons, c’est ça ? », demanda le chanteur.
« Oui, tout le temps et elle dit qu’elle vous aime, que vous êtes beau. »
« Et toi, tu ne m’aimes pas trop, on dirait, hein ? »
« Non. Vous n’êtes pas beau et vous êtes triste. Je ne vous aime pas. Je vous déteste», cria le gamin dans un sanglot.
Devant la force de cet enfant, le chanteur se trouva désarmé. Le gamin avait raison, ce qu’il chantait, c’était très bien pour bouleverser les âmes, mais ça ne pouvait pas tromper un enfant. Combien comme ce gamin avaient une sœur qui l’adorait parce qu’il les rendait triste. Combien ? Un frisson de tristesse le parcourut. Il s’accroupit pour se mettre à la hauteur des yeux du petit garçon sanglotant. De sa main, il lui souleva le menton et il essuya tendrement les petits ruisseaux de larmes sur les joues innocentes.
« Ecoute, tu diras à ta sœur que je suis sincèrement désolé de lui faire de la peine avec mes textes. Tu lui diras aussi que pour elle j’écrirai une chanson. Cette chanson ça sera comme un médicament pour sa peine. Et ce sera un médicament pour toutes celles à qui j’ai fait de la peine. Ca ne sera pas triste, ca ne sera plus jamais triste »
« C’est vrai, vous allez faire ça ? », demanda le gamin aux yeux mouillés.
« Oui, je commence ce soir, je te le jure »
Le gamin regarda la photo, puis la remit précieusement dans la poche arrière de son pantalon. Il regarda le chanteur dans le fond des yeux, cherchant à comprendre qu’est ce qui pouvait bien y avoir dans ces yeux là.
« Alors, peut être que si vous faites ça, je vous trouverai beau. »
Il pivota sur ses talons et s’en alla dans la foule.
Sam 25 Mars 2006, 14:09 par
PetitPrince sur Un monde parfait
Valentin sans lendemain
Comment est ma vie à présent !
Elle pourrait se nommer : « Amour pour une autre fois ». J’avais un foyer, et dedans, une femme que j’aimais, et qui, parfois, m’aimait aussi.
J’ai tenu, bercé, porté mes enfants comme si j’étais leur mère, j’ai joué avec eux comme si j’étais l’un d’eux, je les ai tant aimés ; et elle aussi.
Peu à peu, la tendresse a pris moins de place, les disputes ont envahi notre toit (enfin nous avions un toit), l’indifférence a grandi, on n’a plus su se parler, on a moins su s’aimer, je voulais une autre vie.
M’y voici ! Ma femme, magicienne, m’a trouvé un toit rien que pour moi, et celle qui a longtemps tant eu besoin de moi à ses côtés se promène à présent loin d’ici, loin de moi, loin de nous.
Pourtant, je ne les ai pas perdus, elle m’aime encore, et eux toujours, mais c’est une autre vie. Il n’y a plus de foyer, je viens chez moi en visite, ou par nécessité, pour les enfants. Nous nous croisons, elle et moi, dans notre maison, je ne sais si elle s’en aperçoit toujours, étant très occupée. Je n’ai pas l’impression d’arriver vraiment. Et m’a-t-elle senti partir ?
Mais quel regret avoir ? Seulement le courage nous a manqué, toutes ces années passées, pour voir en face la réalité de notre « union » : à présent c’est plus facile, mais qu’y-a-t-il encore à voir ? Nous nous raccommodions l’un près de l’autre, et si je n’avais pas tant insisté, jour après jour, de toute mon insatisfaction, jamais de ton côté tu n’aurais changé quoi que ce soit à cette relation, qui bon an mal an te convenait.
Des fois, j’aurais envie de tout arrêter, rentrer chez nous, vous préparer à manger, rester près des miens, au lieu de ce sentiment noir, triste et vide qui tient tête à mon âme.
C’était donc l’inévitable prix à payer pour rencontrer mon cœur aimant ; d’abord bien savoir qu’aucune ne m’aime comme j’espérais, puis bien sentir où montent et descendent mes plus beaux rêves, ainsi le tour est joué, et j’ai perdu.
Je vois parfois une femme qui me plait, j’en croise d’autres, à qui je plairais ; je reste seul.
Je ne veux pas aimer contre mon amour, et pourtant ! comme j’aurais besoin de toi, toi l’autre femme, celle de mon cœur aimant, celle que je croyais savoir, celle que ma vie a si souvent appelée. Qui es-tu ?
Est-ce la charmante dame aux jolies boucles noires qui tourne autour de moi, qui se demande si j’éprouve quelque chose pour elle ?
Si j’éprouve quelque chose pour toi !
Tu m’es comme un berceau d’amour.
Je te rêve d’amitié ; et ton corps, je le devine, sous les gestes furtifs que tu m’adresses, et il manque à mes mains, et je n’en retiens rien, du bout de mes doigts, que la plainte et l’espoir :
N’y a-t-il pas de lendemain ?
Elle pourrait se nommer : « Amour pour une autre fois ». J’avais un foyer, et dedans, une femme que j’aimais, et qui, parfois, m’aimait aussi.
J’ai tenu, bercé, porté mes enfants comme si j’étais leur mère, j’ai joué avec eux comme si j’étais l’un d’eux, je les ai tant aimés ; et elle aussi.
Peu à peu, la tendresse a pris moins de place, les disputes ont envahi notre toit (enfin nous avions un toit), l’indifférence a grandi, on n’a plus su se parler, on a moins su s’aimer, je voulais une autre vie.
M’y voici ! Ma femme, magicienne, m’a trouvé un toit rien que pour moi, et celle qui a longtemps tant eu besoin de moi à ses côtés se promène à présent loin d’ici, loin de moi, loin de nous.
Pourtant, je ne les ai pas perdus, elle m’aime encore, et eux toujours, mais c’est une autre vie. Il n’y a plus de foyer, je viens chez moi en visite, ou par nécessité, pour les enfants. Nous nous croisons, elle et moi, dans notre maison, je ne sais si elle s’en aperçoit toujours, étant très occupée. Je n’ai pas l’impression d’arriver vraiment. Et m’a-t-elle senti partir ?
Mais quel regret avoir ? Seulement le courage nous a manqué, toutes ces années passées, pour voir en face la réalité de notre « union » : à présent c’est plus facile, mais qu’y-a-t-il encore à voir ? Nous nous raccommodions l’un près de l’autre, et si je n’avais pas tant insisté, jour après jour, de toute mon insatisfaction, jamais de ton côté tu n’aurais changé quoi que ce soit à cette relation, qui bon an mal an te convenait.
Des fois, j’aurais envie de tout arrêter, rentrer chez nous, vous préparer à manger, rester près des miens, au lieu de ce sentiment noir, triste et vide qui tient tête à mon âme.
C’était donc l’inévitable prix à payer pour rencontrer mon cœur aimant ; d’abord bien savoir qu’aucune ne m’aime comme j’espérais, puis bien sentir où montent et descendent mes plus beaux rêves, ainsi le tour est joué, et j’ai perdu.
Je vois parfois une femme qui me plait, j’en croise d’autres, à qui je plairais ; je reste seul.
Je ne veux pas aimer contre mon amour, et pourtant ! comme j’aurais besoin de toi, toi l’autre femme, celle de mon cœur aimant, celle que je croyais savoir, celle que ma vie a si souvent appelée. Qui es-tu ?
Est-ce la charmante dame aux jolies boucles noires qui tourne autour de moi, qui se demande si j’éprouve quelque chose pour elle ?
Si j’éprouve quelque chose pour toi !
Tu m’es comme un berceau d’amour.
Je te rêve d’amitié ; et ton corps, je le devine, sous les gestes furtifs que tu m’adresses, et il manque à mes mains, et je n’en retiens rien, du bout de mes doigts, que la plainte et l’espoir :
N’y a-t-il pas de lendemain ?
Mar 14 Fév 2006, 20:02 par
Iris sur L'amour en vrac
Chacun doit trouver son chemin
Promenant mes errances au fil de ces écrits
qu’un ami bien veillant m’aura recommandé
je fuis la lassitude d’une journée sans envie
du coin de mon bureau d’ou j’me prends à rêver
J’ai lu avec entrain les humeurs vagabondes
de celui qui nous conte son âme d’homme des sables
tu as l’ verbe joli et la rime féconde
du goût de quelques vers le spleen reconnaissable
j’ai autrefois aussi eu des errements d’esprits
la tête dans les étoiles à réinventer la vie
à remettre à plus tard, j’ai vu passer le temps
et des moments heureux j’ai raté bien souvent
D’avoir vécu d’idées, d’avoir beaucoup écrit,
d’avoir chanter l’amour je suis fier aujourd’hui,
j’ai cru toucher le ciel et l’ai surement atteint
même si au fond du gouffre on se reveille matin
Aujourd’hui je suis là, j’ai rencontré sa mère
elle ma donné un fils et m’a ramené sur terre
je mène un train de vie un peu plus matériel
mais ne suis jamais seul et c’est bien l’essentiel
Bien sur, c’est moins facile pour vivre tous ses rêves
et je ne gagne plus ni les cieux ni l’enfer
construisons notre vie avant qu’elle ne s’achêve
avec du bel amour à ceux qui nous sont chers
Je garderai la foi, qu’à mes moments perdus
je puisse encore souvent, m’échapper vers les nues ...
qu’un ami bien veillant m’aura recommandé
je fuis la lassitude d’une journée sans envie
du coin de mon bureau d’ou j’me prends à rêver
J’ai lu avec entrain les humeurs vagabondes
de celui qui nous conte son âme d’homme des sables
tu as l’ verbe joli et la rime féconde
du goût de quelques vers le spleen reconnaissable
j’ai autrefois aussi eu des errements d’esprits
la tête dans les étoiles à réinventer la vie
à remettre à plus tard, j’ai vu passer le temps
et des moments heureux j’ai raté bien souvent
D’avoir vécu d’idées, d’avoir beaucoup écrit,
d’avoir chanter l’amour je suis fier aujourd’hui,
j’ai cru toucher le ciel et l’ai surement atteint
même si au fond du gouffre on se reveille matin
Aujourd’hui je suis là, j’ai rencontré sa mère
elle ma donné un fils et m’a ramené sur terre
je mène un train de vie un peu plus matériel
mais ne suis jamais seul et c’est bien l’essentiel
Bien sur, c’est moins facile pour vivre tous ses rêves
et je ne gagne plus ni les cieux ni l’enfer
construisons notre vie avant qu’elle ne s’achêve
avec du bel amour à ceux qui nous sont chers
Je garderai la foi, qu’à mes moments perdus
je puisse encore souvent, m’échapper vers les nues ...
Ven 13 Jan 2006, 23:25 par
La vie est un poême sur L'amour en vrac
Polychromes (2)
Elle se sentait engourdie mais ce demi sommeil était très agréable. John l’avait raccompagnée et puis, il s’était résolu à partir en lui souhaitant une douce nuit. Epuisée par sa longue journée, après avoir rédigé et transmis deux papiers urgents, elle s’était enfin dévêtue et enfilé la nuisette en satin crème qu’elle affectionnait. Elle joua à se faire des grimaces dans le miroir de la salle de bain, elle se sentait d’humeur taquine, et puis, les yeux perdus dans le lointain, elle avait esquissé un vague sourire à son reflet, qu’elle ne voyait plus... Il n’était pas du tout le genre d’homme qu’elle aimait, très grand, châtain foncé, les yeux noisette, elle se demandait ce qui pouvait l’attirer autant chez John, la douceur de son sourire ? L’intensité d’émotions rarement égalée qu’elle lisait dans ses toiles ? Sa soif d’amour qui faisait écho à la sienne ? Sa sensualité gourmande ? Elle n’aurait su le dire, mais elle se sentait bien en sa présence, surtout lorsque ses yeux devenaient si tendres et qu’elle lisait en eux le désir ou... Elle s’en voulait un peu, elle s’était pourtant juré de ne plus se laisser prendre au piège de l’amour ; non, non, non, jamais, plus jamais, s’était-elle bien promis... Elle pouvait bien se faire des grimaces, elle n’était pas dupe du désir qu’elle ressentait d’un corps à corps à corps langoureux... Elle revoyait ses longues mains élégantes et elle frissonna. Il avait posé son front sur le sien et elle s’était écartée doucement. Elle ne voulait pas d’un erzats d’amour. Elle voulait l’Amour ou rien. En cet instant, elle ne cherchait pas à se mentir mais elle ne voulait pas faire de projet, juste profiter du jour, carpe diem... Après avoir éteint la lumière de sa chambre à coucher, Alma se blottit sous la couette glacée en attendant que sa chaleur envahisse l’espace et lui permette de sombrer dans un doux sommeil réparateur...
Jeu 12 Jan 2006, 12:24 par
dolce vita sur Histoires d'amour
Polychromes
Ils s’étaient croisés à maintes reprises pour le boulot... Elle avait dû l’interviewer pour ses activités extra professionnelles. Il exposait parfois et leur goût commun pour la peinture les avait rapprochés. Il avait été surpris par la facilité avec laquelle elle avait su percer le mystère de ses polychromes. Ce jour-là, ils avaient parlé plus que d’ordinaire encore, les invités pour le vernissage étaient tous partis, la propriétaire de la galerie commençait à les regarder d’un oeil noir en louchant ostensiblement sur sa montre mais, perdus dans leur discussion, ils ne voyaient rien du monde qui les entourait, ils poursuivaient à deux un cheminement de pensée qui progressait de l’un à l’autre dans une relative souplesse... Doucement, Mrs Dean les avait dirigés vers la sortie et seul le froid nocturne du début de l’année les avait rappelés à la réalité : ils se regardèrent également surpris et se mirent à rire... D’un commun accord, ils décidèrent de poursuivre leur discussion au chaud et si possible au Clos de la V.
, devant une composition culinaire qui réjouissait la vue autant qu’elle augurait de plaisir pour le palais, tout un univers de saveurs en perspective... Par chance, il restait de la place. Ils en étaient au chapitre de l’intériorité indispensable pour tout artiste qui, pour être créateur ne commençait pas moins par recevoir du monde la matière sensible à transcender. Inévitablement, John en était venu à parler de lui. Sans chercher à briller, sans passer pour une victime, il savait prendre sa part de responsabilité dans ce qui lui était arrivé ; néanmoins, s’il était ressorti plus vulnérable de l’épreuve qu’il avait mise en peinture à défaut de pouvoir la mettre en mot, paradoxalement, il était à présent plus serein aussi. Plus sage d’une certaine façon. il avait appris à se connaître. Une thérapie qui avait porté ses fruits et qui l’avait conduit à la délivrance... Alma avait fini par ranger son éternel calepin... A présent, il était hors de question pour elle de prendre des notes. Et si elle l’avait interrogé, elle l’avait surtout écouté. Et puis, ce fut son tour. Pour une fois, ce n’était pas elle qui questionnait mais lui ! On aurait dit qu’il souhaitait tout savoir ! Ils se mirent à rire !!! Sans doute, d’un point de vue extérieur cela pouvait sembler rien moins que soporifique mais pour eux pas le moins du monde. Il s’étaient quittés ce soir là comme à regret. Ils avaient échangé leurs numéros de portable comme deux écoliers. Et puis, il avait offert de la raccompagner, sous la pluie qui s’était mise à tomber...
, devant une composition culinaire qui réjouissait la vue autant qu’elle augurait de plaisir pour le palais, tout un univers de saveurs en perspective... Par chance, il restait de la place. Ils en étaient au chapitre de l’intériorité indispensable pour tout artiste qui, pour être créateur ne commençait pas moins par recevoir du monde la matière sensible à transcender. Inévitablement, John en était venu à parler de lui. Sans chercher à briller, sans passer pour une victime, il savait prendre sa part de responsabilité dans ce qui lui était arrivé ; néanmoins, s’il était ressorti plus vulnérable de l’épreuve qu’il avait mise en peinture à défaut de pouvoir la mettre en mot, paradoxalement, il était à présent plus serein aussi. Plus sage d’une certaine façon. il avait appris à se connaître. Une thérapie qui avait porté ses fruits et qui l’avait conduit à la délivrance... Alma avait fini par ranger son éternel calepin... A présent, il était hors de question pour elle de prendre des notes. Et si elle l’avait interrogé, elle l’avait surtout écouté. Et puis, ce fut son tour. Pour une fois, ce n’était pas elle qui questionnait mais lui ! On aurait dit qu’il souhaitait tout savoir ! Ils se mirent à rire !!! Sans doute, d’un point de vue extérieur cela pouvait sembler rien moins que soporifique mais pour eux pas le moins du monde. Il s’étaient quittés ce soir là comme à regret. Ils avaient échangé leurs numéros de portable comme deux écoliers. Et puis, il avait offert de la raccompagner, sous la pluie qui s’était mise à tomber...
Mer 11 Jan 2006, 21:24 par
dolce vita sur Histoires d'amour
Idées vagabondes
Il y a des jours pour se balader et d’autres non. Ces jours là aucune balade possible : on marche c’est tout. On marche vite, on slalome presque, on ne prend pas le temps de regarder autour de soi.
C’est à peine si du coin de l’œil on aperçoit la beauté fugace du soleil posé là.
On marche, on marche encore sans trop savoir pourquoi,
L’envie d’être ailleurs à chacun de ses pas,
Et d’oublier un peu peines et tracas.
Bien sûr on n’oublie rien
Mais on y pense moins.
Marchant ainsi hier dans les rues de Paris
Mes idées en désordre on trouver un nouveau tri.
La solitude enfin, à défaut d’être amie,
A perdu tout à coup son statut d’ennemie.
Elle ne me quittera pas, elle.
Je ne l’aimerai pas, mais la rendrai plus belle.
Un jour c’est moi qui m’en irai,
La laissant seule à son tour, je la remercierai.
Elle qui sera l’unique à pouvoir m’apporter
Dans ces instants perdus que je dois traverser.
C’est à peine si du coin de l’œil on aperçoit la beauté fugace du soleil posé là.
On marche, on marche encore sans trop savoir pourquoi,
L’envie d’être ailleurs à chacun de ses pas,
Et d’oublier un peu peines et tracas.
Bien sûr on n’oublie rien
Mais on y pense moins.
Marchant ainsi hier dans les rues de Paris
Mes idées en désordre on trouver un nouveau tri.
La solitude enfin, à défaut d’être amie,
A perdu tout à coup son statut d’ennemie.
Elle ne me quittera pas, elle.
Je ne l’aimerai pas, mais la rendrai plus belle.
Un jour c’est moi qui m’en irai,
La laissant seule à son tour, je la remercierai.
Elle qui sera l’unique à pouvoir m’apporter
Dans ces instants perdus que je dois traverser.
Dim 11 Déc 2005, 13:16 par
l'homme de sable sur L'amour en vrac
Credo
Je crois au purgatoire
Il est là quand l’amour s’est enfuit.
Commence alors une lente agonie,
Faite d’attente, de fausses joies et d’oubli.
On attend le retour de cette douce chaleur,
De ces moments bénis où l’on sent notre coeur
Danser et s’envoler dans une tendre candeur.
Et on cherche et on gratte, creusant avec effort
Tel un chien sur la piste de ces instants perdus.
Dame Patience nous aidant on accepte ce sort,
Le sourire revient, et même le rire le suit !
Mais à la fin des soirs on retrouve son lit
Qui semble bien trop grand, où tout seul on s’endort.
Puis l’Oubli, en ami, vient nous tenir la main,
Nous épaule, nous embrasse, nous déblaie le chemin.
A ses côtés la vie redevient douce,
La joie des moments simples, les plaisirs d’être seul
Raniment notre aura et déchirent son linceul.
L’attente touche à sa fin.
Sans les avoir cherchés ils résonnent en nous :
Et le chant ! Et la danse ! Et cet envol fou !
Il est là quand l’amour s’est enfuit.
Commence alors une lente agonie,
Faite d’attente, de fausses joies et d’oubli.
On attend le retour de cette douce chaleur,
De ces moments bénis où l’on sent notre coeur
Danser et s’envoler dans une tendre candeur.
Et on cherche et on gratte, creusant avec effort
Tel un chien sur la piste de ces instants perdus.
Dame Patience nous aidant on accepte ce sort,
Le sourire revient, et même le rire le suit !
Mais à la fin des soirs on retrouve son lit
Qui semble bien trop grand, où tout seul on s’endort.
Puis l’Oubli, en ami, vient nous tenir la main,
Nous épaule, nous embrasse, nous déblaie le chemin.
A ses côtés la vie redevient douce,
La joie des moments simples, les plaisirs d’être seul
Raniment notre aura et déchirent son linceul.
L’attente touche à sa fin.
Sans les avoir cherchés ils résonnent en nous :
Et le chant ! Et la danse ! Et cet envol fou !
Lun 05 Déc 2005, 20:26 par
l'homme de sable sur L'amour en vrac
songe d'une nuit
Où suis je pauvre fou?
Celui qui pensait n’être que pour vous...
Et me perdant dans vos bras,
Je ne veux plus en rester là!
Croquant la vie à pleine dents,
Je veux ni ne peux plus.
Trouver ces endroits charmants,
Où encore je ne veux être vu,
Que dans vos bras perdus.
Et souhaiter en mon âme et conscience,
Etre votre serviteur jusqu’à ma décadence.
Comment pourrais-je être patient,
Accepter la mort est un doux sort,
Si avant il existe encore une aurore!
Idée profonde et romantique,
Paraissant à certain pathétique,
Sous ces lumières naissantes,
Vous demander aimante...
Et si cela n’est point possible,
Peu importe mon étincelle,
Car je ne pourrais vivre pareil!
Tenter de me résoudre est un crime!
Je me fondrais dans l’âbime.
Car quand on aime avec passion,
On meurt avec déraison...
Donnez moi le souffle qui me manque,
Modérez la folie qui me ronge,
Osez me souffler cet "ensemble",
Nous finirons ce merveilleux songe...
Celui qui pensait n’être que pour vous...
Et me perdant dans vos bras,
Je ne veux plus en rester là!
Croquant la vie à pleine dents,
Je veux ni ne peux plus.
Trouver ces endroits charmants,
Où encore je ne veux être vu,
Que dans vos bras perdus.
Et souhaiter en mon âme et conscience,
Etre votre serviteur jusqu’à ma décadence.
Comment pourrais-je être patient,
Accepter la mort est un doux sort,
Si avant il existe encore une aurore!
Idée profonde et romantique,
Paraissant à certain pathétique,
Sous ces lumières naissantes,
Vous demander aimante...
Et si cela n’est point possible,
Peu importe mon étincelle,
Car je ne pourrais vivre pareil!
Tenter de me résoudre est un crime!
Je me fondrais dans l’âbime.
Car quand on aime avec passion,
On meurt avec déraison...
Donnez moi le souffle qui me manque,
Modérez la folie qui me ronge,
Osez me souffler cet "ensemble",
Nous finirons ce merveilleux songe...
Ven 25 Nov 2005, 03:00 par
Loyd sur Parler d'amour
c'était en février....
Que j’étais dans mes petits souliers ce jour-là...le jour où tu es arrivée vraiment dans ma vie…avec tout ce que je n’avais jamais vu de toi mais que j’avais deviné..
Et le T G V s’est arrêté…
Je guettais sans en avoir l’air l’ouverture de la porte de ton compartiment, te voir…oui, te voir…je n’ai vu que ton sourire et mes yeux se sont baissés, perdus sur le quai : mes yeux je leur avais dit de ne pas trop en faire, ou plutôt de faire bonne impression !
Ta peau était fraîche ; j’étais glacée et mon cœur, qui s’était mis à battre un peu plus vite à ta descente du train, ne s’est pas calmé...je crois bien qu’il a gardé ce rythme tout au long de ce week-end…
«deux bises ? –non, ici c’est quatre…-alors, va pour quatre… »
Oui, ta peau était fraîche et tes lèvres tièdes sur mes joues…
Pas très animé, le trajet en voiture… Nous avons dû parler, de tout, de rien…il fallait ne pas laisser le silence s’installer, alors je t’ai écoutée…je répondais comme je pouvais, entre deux pensées contraires qui me projetaient déjà entre tes bras...faut-il déjà ?...ne faut-il pas? Un délice, ta voix…un enfer, mes doutes!
« la maison est là…nous y sommes… » et tu es entrée chez moi…J’étais dans la tourmente, au beau milieu de mes interrogations, incapable de me résoudre à….à passer mes bras autour de toi… à juste prendre ta main…à seulement te regarder…
J’étais chez moi, en terrain connu mais voilà, j’avais perdu tous mes repères…choisir le fauteuil et mettre un peu de distance entre nous, m’installer sur le canapé à côté de toi ?
Tu as pris l’initiative et d’un mot accompagnant ton sourire tu m’as invitée à m’asseoir près de toi sur le canapé…
Ta main s’est appropriée la mienne, nos doigts se sont trouvés. Naturellement ta tête s’est posée sur mon épaule…mon autre main s’est trouvée bête au bout de mon bras, bête à ne pas savoir où se poser : ton bras ? ta cuisse ? ton visage ? La tienne s’en est prise à ma chemise...déjà, il te fallait t’accrocher…nous en étions là lorsque le téléphone a sonné.
Sans le savoir, mon frère venait de sauver mon autre main du naufrage…tes doigts jouaient avec le pli de mon jean’s, le parcouraient, défaisaient, refaisaient…et mon frère me parlait, il ne se doutait pas. La conversation n’en finissait pas, mais moi pendant ce temps, je refaisais surface…petit à petit, je me suis retrouvée.
Après…après, ma main a suivi le chemin de ton bras, s’y est promenée, est allée découvrir ta peau douce et tiède sous la manche de ton pull…
Voilà…c’est toi que je caressais, toi qui me donnais chaud soudainement, toi qui me faisais frissonner et trembler…ma main s’est faite un peu plus insistante, je crois pour cacher ce tremblement…un baiser sur ma joue, la coin de ma bouche, tes lèvres sur les miennes...enfin…
Là…ce premier baiser et ton premier soupir lorsque nos langues se sont mêlées, quand ma main s’est glissée sous ton pull…mon désir et mon doute mélangés. Ton corps, je l’ai senti se tendre…mes mains, ma bouche je les savais faites pour lui…
Tu t’es allongée et tu m’as guidée… je ressentais ton envie et tu savais la mienne : tes yeux me le disaient. Les miens ont suivi la montée de ton plaisir. Je t’ai apprise…j’ai appris tes frémissements, tes attentes, tes mots, les parties de ton corps sensibles, si réactives…tu m’as laissée te faire l’amour…je suis devenue ton amante…
A cet instant, celui de ton abandon, celui où pour la première fois je t’ai vue faible au creux de mes bras, mon regard s’est un peu troublé; j’ai mis ma tête tout près de ton cou…c’était chaud ce qui coulait sur ma joue…ça aussi, c’était la première fois…
Et le T G V s’est arrêté…
Je guettais sans en avoir l’air l’ouverture de la porte de ton compartiment, te voir…oui, te voir…je n’ai vu que ton sourire et mes yeux se sont baissés, perdus sur le quai : mes yeux je leur avais dit de ne pas trop en faire, ou plutôt de faire bonne impression !
Ta peau était fraîche ; j’étais glacée et mon cœur, qui s’était mis à battre un peu plus vite à ta descente du train, ne s’est pas calmé...je crois bien qu’il a gardé ce rythme tout au long de ce week-end…
«deux bises ? –non, ici c’est quatre…-alors, va pour quatre… »
Oui, ta peau était fraîche et tes lèvres tièdes sur mes joues…
Pas très animé, le trajet en voiture… Nous avons dû parler, de tout, de rien…il fallait ne pas laisser le silence s’installer, alors je t’ai écoutée…je répondais comme je pouvais, entre deux pensées contraires qui me projetaient déjà entre tes bras...faut-il déjà ?...ne faut-il pas? Un délice, ta voix…un enfer, mes doutes!
« la maison est là…nous y sommes… » et tu es entrée chez moi…J’étais dans la tourmente, au beau milieu de mes interrogations, incapable de me résoudre à….à passer mes bras autour de toi… à juste prendre ta main…à seulement te regarder…
J’étais chez moi, en terrain connu mais voilà, j’avais perdu tous mes repères…choisir le fauteuil et mettre un peu de distance entre nous, m’installer sur le canapé à côté de toi ?
Tu as pris l’initiative et d’un mot accompagnant ton sourire tu m’as invitée à m’asseoir près de toi sur le canapé…
Ta main s’est appropriée la mienne, nos doigts se sont trouvés. Naturellement ta tête s’est posée sur mon épaule…mon autre main s’est trouvée bête au bout de mon bras, bête à ne pas savoir où se poser : ton bras ? ta cuisse ? ton visage ? La tienne s’en est prise à ma chemise...déjà, il te fallait t’accrocher…nous en étions là lorsque le téléphone a sonné.
Sans le savoir, mon frère venait de sauver mon autre main du naufrage…tes doigts jouaient avec le pli de mon jean’s, le parcouraient, défaisaient, refaisaient…et mon frère me parlait, il ne se doutait pas. La conversation n’en finissait pas, mais moi pendant ce temps, je refaisais surface…petit à petit, je me suis retrouvée.
Après…après, ma main a suivi le chemin de ton bras, s’y est promenée, est allée découvrir ta peau douce et tiède sous la manche de ton pull…
Voilà…c’est toi que je caressais, toi qui me donnais chaud soudainement, toi qui me faisais frissonner et trembler…ma main s’est faite un peu plus insistante, je crois pour cacher ce tremblement…un baiser sur ma joue, la coin de ma bouche, tes lèvres sur les miennes...enfin…
Là…ce premier baiser et ton premier soupir lorsque nos langues se sont mêlées, quand ma main s’est glissée sous ton pull…mon désir et mon doute mélangés. Ton corps, je l’ai senti se tendre…mes mains, ma bouche je les savais faites pour lui…
Tu t’es allongée et tu m’as guidée… je ressentais ton envie et tu savais la mienne : tes yeux me le disaient. Les miens ont suivi la montée de ton plaisir. Je t’ai apprise…j’ai appris tes frémissements, tes attentes, tes mots, les parties de ton corps sensibles, si réactives…tu m’as laissée te faire l’amour…je suis devenue ton amante…
A cet instant, celui de ton abandon, celui où pour la première fois je t’ai vue faible au creux de mes bras, mon regard s’est un peu troublé; j’ai mis ma tête tout près de ton cou…c’était chaud ce qui coulait sur ma joue…ça aussi, c’était la première fois…
Mar 04 Oct 2005, 21:06 par
danslalune sur La première fois
Histoire d'un Amour perdu......
J’ai connu l’Amour avec un grand A ....Nous étions si jeunes et nous avons appris à grandir ensemble.
Tu as été mon Dieu....tu as fait vibré mon coeur si fort.....
Tu a été ma raison de vivre pendant de si longues années.....je t’ai tant aimé......
Puis le temps a passé.
Les difficultés de la Vie sont venues.....les incompréhensions.....les quiproquos.....les malentendus...
Nous n’avons pas su évoluer ensemble.
Les chagrins de la Vie sont venus....avec leurs conséquences.....
La Vie nous a éloignés l’un de l’autre.....nous avons pris des chemins différents....
Nous nous sommes perdus sur le Chemin de La Vie.
L’Amour s’en est allé...
Mes joies se transformées en souffrances et mes sourires en larmes....
Tu as été mon Dieu....tu as fait vibré mon coeur si fort.....
Tu a été ma raison de vivre pendant de si longues années.....je t’ai tant aimé......
Puis le temps a passé.
Les difficultés de la Vie sont venues.....les incompréhensions.....les quiproquos.....les malentendus...
Nous n’avons pas su évoluer ensemble.
Les chagrins de la Vie sont venus....avec leurs conséquences.....
La Vie nous a éloignés l’un de l’autre.....nous avons pris des chemins différents....
Nous nous sommes perdus sur le Chemin de La Vie.
L’Amour s’en est allé...
Mes joies se transformées en souffrances et mes sourires en larmes....
Jeu 25 Août 2005, 17:38 par
Satine sur Parler d'amour
Le prétendant
-« Excusez moi, je suis confondu ! » dit alors le jeune homme avec un grand sourire ironique et charmant.
Il se tenait devant l’étalage de Camille et de Fanny, attendant que celle-ci lui rende la monnaie, les yeux perdus … dans son décolleté. Certes, le décolleté de Fanny, il était beau à mourir. Et quand il faisait chaud, eh ben, on mourrait encore plus fort. C’est humain d’aimer les belles choses, et le jeune homme, il avait l’air d’un gars trés humain et qui était mort plus d’une fois, si vous voyez ce que je veux dire. Le souci était que Fanny, elle l’avait vu reluquer dans son décolleté, et que ça ne lui plaisait pas tant que ca. Elle avait ostensiblement rapproché les pans de sa chemise en jetant un regard antipathique au client qui se tenait en face d’elle.
-Je … je suis désolé... mais vous êtes si jolie aussi, dit il un peu emprunté qu’il en devint sympatique.
En voyant comment il assumait son indélicatesse, Fanny commença à lui pardonner. Elle lui sourit alors avec la malice que les femmes ont quand un garçon qui a l’heur de leur plaire tombe dans leur filet.
-Eh ben peuchère, si vous la trouvez jolie, invitez la à prendre un verre pour lui dire, au lieu de rester là planté comme un couillon, té.
Camille.
Camille qui avait observé la scène du coin de l’œil, était intervenu au moment fatidique ou les choses se font, ou se défont. Et Camille, il se disait que ça ferait pas de mal à Fanny de passer quelques petits moment « sympathiques » avec ce jeune gars, alors autant aider un peu les choses à se faire !
<Suite au prochain épisode>
Il se tenait devant l’étalage de Camille et de Fanny, attendant que celle-ci lui rende la monnaie, les yeux perdus … dans son décolleté. Certes, le décolleté de Fanny, il était beau à mourir. Et quand il faisait chaud, eh ben, on mourrait encore plus fort. C’est humain d’aimer les belles choses, et le jeune homme, il avait l’air d’un gars trés humain et qui était mort plus d’une fois, si vous voyez ce que je veux dire. Le souci était que Fanny, elle l’avait vu reluquer dans son décolleté, et que ça ne lui plaisait pas tant que ca. Elle avait ostensiblement rapproché les pans de sa chemise en jetant un regard antipathique au client qui se tenait en face d’elle.
-Je … je suis désolé... mais vous êtes si jolie aussi, dit il un peu emprunté qu’il en devint sympatique.
En voyant comment il assumait son indélicatesse, Fanny commença à lui pardonner. Elle lui sourit alors avec la malice que les femmes ont quand un garçon qui a l’heur de leur plaire tombe dans leur filet.
-Eh ben peuchère, si vous la trouvez jolie, invitez la à prendre un verre pour lui dire, au lieu de rester là planté comme un couillon, té.
Camille.
Camille qui avait observé la scène du coin de l’œil, était intervenu au moment fatidique ou les choses se font, ou se défont. Et Camille, il se disait que ça ferait pas de mal à Fanny de passer quelques petits moment « sympathiques » avec ce jeune gars, alors autant aider un peu les choses à se faire !
<Suite au prochain épisode>
Mar 17 Août 2004, 20:24 par
PetitPrince sur Histoires d'amour
L'homme qui s'endort
Le quotidien fournit aux couples un lot impressionnant de questions concernant l’autre. Essayons de ne pas rentrer dans ce qui pourrait être interprété comme du sexisme en comparant les travers de l’un et ceux de l’autre (les travers du porc
), et examinons les raisons du pourquoi que l’homme il s’endort
après avoir honoré sa compagne
Cette étude s’adresse à toi, femme perplexe
devant cet étrange comportement de ton homme
La petite mort, puisque ce phénomène biologique connu porte ce nom ci, est bien entendu variable (en longueur comme plein d’autres choses
) selon les individus observés. Un conseil que tu pourras donner à ton homme s’il s’endort trop souvent c’est de ne pas rester dans le lit une fois son affaire faite. Etre actif, allumer la chaîne, prendre une douche, faire des pompes, bref laisser passer un petit quart d’heure et paf, remettre le couvert
.
S’endormir peut être aussi le signe que l’on est lassé par sa partenaire et qu’elle ne nous surprend plus, qu’on ne la désire plus. Dans ce cas là, s’endormir, c’est un peu la fuir. A chacun de prendre les décisions qui s’imposent alors
.
S’endormir peut être le signe que le mâle est très heureux auprès de sa compagne. Et je pense que si attraper un homme est une chose terriblement facile pour une femme, le garder s’avère nettement moins évident. L’homme ayant dans ses gènes le besoin de donner sa semence à un maximum de partenaires et la femme ayant dans ses gènes le calcul de prendre de tous les mâles le plus fort, ceci explique la terrible farce que le Ciel nous envoie: seuls les hommes célibataires sont heureux et seules les femmes mariées sont heureuses. Bon. Alors si ton homme reste, même en s’endormant, tu n’as pas tout perdu en somme.
Enfin, dernier cas de figure dans cette analyse en règle : l’homme ne s’endort pas. Alors là c’est très très simple:
Et nous, nous sommes perdus, noyés, tout seuls et impuissants dans notre petite mort et nous entendons au loin notre compagne qui réclame encore et encore.



Cette étude s’adresse à toi, femme perplexe

La petite mort, puisque ce phénomène biologique connu porte ce nom ci, est bien entendu variable (en longueur comme plein d’autres choses


S’endormir peut être aussi le signe que l’on est lassé par sa partenaire et qu’elle ne nous surprend plus, qu’on ne la désire plus. Dans ce cas là, s’endormir, c’est un peu la fuir. A chacun de prendre les décisions qui s’imposent alors

S’endormir peut être le signe que le mâle est très heureux auprès de sa compagne. Et je pense que si attraper un homme est une chose terriblement facile pour une femme, le garder s’avère nettement moins évident. L’homme ayant dans ses gènes le besoin de donner sa semence à un maximum de partenaires et la femme ayant dans ses gènes le calcul de prendre de tous les mâles le plus fort, ceci explique la terrible farce que le Ciel nous envoie: seuls les hommes célibataires sont heureux et seules les femmes mariées sont heureuses. Bon. Alors si ton homme reste, même en s’endormant, tu n’as pas tout perdu en somme.
Enfin, dernier cas de figure dans cette analyse en règle : l’homme ne s’endort pas. Alors là c’est très très simple:
- - La partenaire est une conquête toute fraîche, c’est à dire de moins de 6 mois. Ben , on étrenne, on étrenne hein

- La partenaire est une véritable bombe, genre bien foutue, soigneuse de sa personne et très participative aux ébats. Ben, on ne va pas se plaindre hein

- L’homme est jeune, c’est à dire autour de sa maturité sexuelle. Je rappelle que la maturité sexuelle chez un jeune mâle est autour de 18 ans et que chez une jeune femme c’est autour de 32 ans. A cette époque, on n’est pas un homme, on est une véritable machine

Et nous, nous sommes perdus, noyés, tout seuls et impuissants dans notre petite mort et nous entendons au loin notre compagne qui réclame encore et encore.
Lun 02 Août 2004, 09:33 par
PetitPrince sur Le grimoire d'amour
La vie de Madeleine
Madeleine, je ne la connais pas si bien que ça pour tout dire. Je sais simplement qu’elle est blonde, de taille moyenne, avec un derrière rebondi et des seins en pomme. On prétend que Madeleine a les yeux si bleus que leur éclat en est presque insupportable. Insupportable, seulement à ce moment précis où votre cœur s’emballe à sa vue, et que le sien s’emballe de même.
Elle doit avoir dans les trente-six ans environ, et une vie amoureuse si l’on puit dire, qui remonte aux débuts de l’adolescence. Car, la vie amoureuse, selon Madeleine, est sans aucune concession. Pleine, intense, destructrice. Elle ne vit pas pour l’amour, mais elle ne le dédaigne pas. Fraîche et simple, aucun homme ne laisse courir son regard sur elle sans avoir une petite envie qui sourde. Comment dire. Madeleine s’habille simplement, une robe de coton souple pour les beaux jours, ou un pantalon et un haut simple pour les jours plus tristes sont sa mode à elle.
Madeleine, c’est une femme qui a eu un très grand amour, il y a très longtemps, au tout début. Au tout début de sa vie de femme. Elle en était très amoureuse, et lui, il parait qu’il s’en occupait bien. Pour les raisons que l’aventure amoureuse finit aussi souvent qu’elle perdure, celle-ci s’est terminée, assez abruptement. Et personne n’a su le fin mot de l’histoire. Madeleine qui riait, Madeleine qui souriait tout le temps, qui disait bonjour dans la rue, chez le boulanger, faisait toujours un baiser de ses lèvres fraîches au vieil Emile, Madeleine, qui par sa joie de vivre faisait finalement un peu la fierté du bourg, Madeleine s’est éteinte le jour où son bel amour s’est terminé.
Elle ne pleura pas, parce que cette femme avait la fierté et le courage des siens qui lui coulait dans les veines. Elle resta prostrée des jours et des jours, sans que rien ni personne ne puisse lui arracher une once de joie. Elle s’enfermât progressivement dans un mutisme obscur et sourd, et la vie du bourg en fut irrémédiablement atteinte.
On ne la vit plus que très occasionnellement, lorsqu’elle faisait ses courses à la superette. Elle répondait aux bonjours, mais ce n’était plus elle qui avec sa voix fluette les lançait la première comme une nuée de notes malicieuses à la compagnie.
Cet état dura à peu prés huit ans. Durant ces années, elle se consacra à sa maison, à son petit jardin potager, à ses lapins. Lorsque l’après-midi s’avançait sur sa maison à l’écart du bourg, elle se plongeait dans les livres dont regorgeait la fantastique bibliothèque de famille. Là, elle parlait à Montesquieu, écoutait Marc Aurèle, doutait de la relativité d’Einstein, pour mieux absorber celle de Lao Tseu. Elle reconstruisit des maisons avec les trois petits cochons, fit la guerre plein de fois au troisième Reich, découvrit l’Himalaya, traversa maintes fois le Sahara.
Ce n’est que lorsque sa douleur fut passée, qu’on la revit plus souvent flâner en ville, boire des cafés et des limonades en terrasse. De jeunes hommes parfois lui parlaient, tentant leur chance sans trop vraiment insister. Bien souvent, ils repartaient après de longues discussions, ayant partagé rires et sourires avec elle. Toujours subjugués par la beauté que cette femme laissait paraître, dans son âme, par ses yeux.
Quelques fois, on les revoyait ses jeunes hommes, quelques jours, quelques semaines après qu’on les ai vus avec Madeleine à une terrasse. Dans leurs yeux, une grande tristesse d’un éclat magnifique. Dans leur cœur, des champs de fleurs se bousculaient avec des forêts immenses, et des cascades de miel ruisselaient sur des champs de fruits sauvages. Ils marchaient dans le bourg un peu hagards, un peu perdus. Malheureux probablement parce que Madeleine leur manquait, mais autre chose dardait dans leurs yeux. Comme une étrange lumière, celle qui rend tout possible.
On dit que Madeleine aurait découvert le secret de l’amour, et que celui-ci est si terrible qu’il rend fou ceux qui veulent le conquérir. On dit aussi, mais ça c’est autre chose, que Madeleine, est atteinte du mal sans nom, et qu’elle le transmet à ceux qui partagent un peu sa vie et goûtent un peu son cœur.
Ce soir c’est moi, qui ai rendez vous avec Madeleine, à huit heures à la Terrasse du Merle Rouge. Je crois que je suis amoureux.
Elle doit avoir dans les trente-six ans environ, et une vie amoureuse si l’on puit dire, qui remonte aux débuts de l’adolescence. Car, la vie amoureuse, selon Madeleine, est sans aucune concession. Pleine, intense, destructrice. Elle ne vit pas pour l’amour, mais elle ne le dédaigne pas. Fraîche et simple, aucun homme ne laisse courir son regard sur elle sans avoir une petite envie qui sourde. Comment dire. Madeleine s’habille simplement, une robe de coton souple pour les beaux jours, ou un pantalon et un haut simple pour les jours plus tristes sont sa mode à elle.
Madeleine, c’est une femme qui a eu un très grand amour, il y a très longtemps, au tout début. Au tout début de sa vie de femme. Elle en était très amoureuse, et lui, il parait qu’il s’en occupait bien. Pour les raisons que l’aventure amoureuse finit aussi souvent qu’elle perdure, celle-ci s’est terminée, assez abruptement. Et personne n’a su le fin mot de l’histoire. Madeleine qui riait, Madeleine qui souriait tout le temps, qui disait bonjour dans la rue, chez le boulanger, faisait toujours un baiser de ses lèvres fraîches au vieil Emile, Madeleine, qui par sa joie de vivre faisait finalement un peu la fierté du bourg, Madeleine s’est éteinte le jour où son bel amour s’est terminé.
Elle ne pleura pas, parce que cette femme avait la fierté et le courage des siens qui lui coulait dans les veines. Elle resta prostrée des jours et des jours, sans que rien ni personne ne puisse lui arracher une once de joie. Elle s’enfermât progressivement dans un mutisme obscur et sourd, et la vie du bourg en fut irrémédiablement atteinte.
On ne la vit plus que très occasionnellement, lorsqu’elle faisait ses courses à la superette. Elle répondait aux bonjours, mais ce n’était plus elle qui avec sa voix fluette les lançait la première comme une nuée de notes malicieuses à la compagnie.
Cet état dura à peu prés huit ans. Durant ces années, elle se consacra à sa maison, à son petit jardin potager, à ses lapins. Lorsque l’après-midi s’avançait sur sa maison à l’écart du bourg, elle se plongeait dans les livres dont regorgeait la fantastique bibliothèque de famille. Là, elle parlait à Montesquieu, écoutait Marc Aurèle, doutait de la relativité d’Einstein, pour mieux absorber celle de Lao Tseu. Elle reconstruisit des maisons avec les trois petits cochons, fit la guerre plein de fois au troisième Reich, découvrit l’Himalaya, traversa maintes fois le Sahara.
Ce n’est que lorsque sa douleur fut passée, qu’on la revit plus souvent flâner en ville, boire des cafés et des limonades en terrasse. De jeunes hommes parfois lui parlaient, tentant leur chance sans trop vraiment insister. Bien souvent, ils repartaient après de longues discussions, ayant partagé rires et sourires avec elle. Toujours subjugués par la beauté que cette femme laissait paraître, dans son âme, par ses yeux.
Quelques fois, on les revoyait ses jeunes hommes, quelques jours, quelques semaines après qu’on les ai vus avec Madeleine à une terrasse. Dans leurs yeux, une grande tristesse d’un éclat magnifique. Dans leur cœur, des champs de fleurs se bousculaient avec des forêts immenses, et des cascades de miel ruisselaient sur des champs de fruits sauvages. Ils marchaient dans le bourg un peu hagards, un peu perdus. Malheureux probablement parce que Madeleine leur manquait, mais autre chose dardait dans leurs yeux. Comme une étrange lumière, celle qui rend tout possible.
On dit que Madeleine aurait découvert le secret de l’amour, et que celui-ci est si terrible qu’il rend fou ceux qui veulent le conquérir. On dit aussi, mais ça c’est autre chose, que Madeleine, est atteinte du mal sans nom, et qu’elle le transmet à ceux qui partagent un peu sa vie et goûtent un peu son cœur.
Ce soir c’est moi, qui ai rendez vous avec Madeleine, à huit heures à la Terrasse du Merle Rouge. Je crois que je suis amoureux.
Ven 28 Mai 2004, 11:06 par
PetitPrince sur L'amour en vrac
Ecrire sur perdus

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- aimer
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- femme
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Rotrou.
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