Éperdument... ( duo caressedesyeux/ jean baisse)



Éperdument,
Je succombe à tes baisers,
Doux regards enfiévrés,
Quand tes mains encerclent ma taille
A ta peau , la mienne défaille,
A ton parfum qui m’ensorcelle.

Éperdument,
A tes larmes de rires qui étincellent.
Quand tu plonges en mes yeux si bleus
J’entends un message venu des cieux
Un appel à mon cou de se caler contre toi"
J’ y suis si bien, reste encore près de moi.

Éperdument,
Je te perdrais dans mes bras,
Que tu ne retrouves plus d’autres chemins,
Que tu te guides sur mes pas,
Qu’on poursuive un lendemain

Éperdument,
Nous tracerions cet horizon,
Peuplé de mille fleurs de couleurs,
A la chaleur de notre cœur,
Douces particules en fusion.

Éperdument,
Je ne cesserais de chercher ce sourire sur ton visage
Le plaisir de voir s’épanouir une fleur dans tes yeux
La douceur qui donnerait à ce paysage
La chaleur de s’assoir à deux autour d’un feu.

Éperdument,
Je serai l’ombre sur ton corps,
Je viendrai frotter ma peau pour trouver ces accords
De ces effluves aux senteurs méditerranéennes
S’évaporant aux soleil brulant, pour que la tienne s’en souvienne.

Éperdument
Je chercherais à fleur de peau
Ces codes à lettres sans mots,
Digital à la pointe de mes doigts,
Capital pour que tu n’ai plus froid.

Éperdument
Je succomberai une fois de plus à ta voracité
Haletante de tes fougueux baisers
Et non rassasiée comme un soleil d’été
Je m’appliquerai à les faire durer.

Éperdument
J’ouvrirais ces chambres secrètes
Qui donnent à l’amour un regard moins discret,
Cueillerais bouquets de violettes,
Pousserais d’autres portes si j’osais.

Éperdument,
Mon regard se fixera à ton cœur
Fusion de ce que seront ces heures
Fiction d’un rêve que je fais à genoux
D’être celle qui se pendra à ton cou.

Éperdument,
’Écouter les souffles à ta bouche
Chaque fois que je trouve une touche,
Pour me glisser aussi ton cou,
Te baiser à l’oreille de mes mots si doux.
Jeu 17 Juil 2014, 17:21 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Ma muse (ecrit au masculin)





Je me concentre, de voir ma muse dormir, afin de la dessiner sans la réveiller.
Et j’en profite pour sortir mon "calepin" et mon crayon qui ne quitte jamais ma poche de mon pantalon.
Je l’entends murmurer tout bas, et sa respiration se fait lente, et profonde.
Suis-je dans tes songes Dis moi belle ANAIS?
Elle si pudique, dort nue malgré tout , et j’en ai profité pour enlever ce qui l’a recouvre
Ma belle muse brune, à la toison couleur charbon
mes rêves, en gambadant main dans la main, à travers cette garrigue
Et dont les cigales se délectent de nos jeux amoureux...
Je gomme, je rectifie, de ses belles courbes qui ne me laisse pas indifférent
En prenant tout mon temps...
Je rêve encore, en finalisant, par de petite touche, de couleur chatoyante
Et en glissant mon pinceau sur sa peau.
Pour en recouvrir son corps complètement...
Mon œuvre est bientôt achevée
Mais je ne me lasse pas de la regarder , et j’en profite encore et encore
Juste pour rêver.
Sam 25 Mai 2013, 09:47 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Sieste flaneuse

sieste flâneuse,


Pressentir celui que l’on aime du bout des doigts, lentement. Découvrir chaque grains de peau, chaque frissons . Laisser chuchoter mes doigts pour te ressentir, te connaître, te raconter...Laisser le temps prendre son temps, sans précipitation. Sentir chaque tressauts pour mieux deviner, sentir du bout des doigts chaque frémissement. Entendre ton souffle se retenir pour laisser échapper un long soupir. Faire une escale pour déceler un appel, une envie... reprendre plus doucement, pour mieux te donner un tremblement de délice. Se poser. Reprendre ma découverte avec ma bouche. Juste pour connaître le goût de chaque trouble. Te soupçonner impatient dans tes gémissements. Minutieusement sans retenue te faire tressaillir lorsque mes doigts contourne ton désir. Jeu d’ivresse que mes touchers t’offrent avec une infinie tendresse, parce que c’est toi. Cette promenade parsemée de milles éclats laisse entrevoir une pause lorsque tendu je te devinerais. J’entendrais le murmure de ta chair friande d’ effleurements mais savants de manières délicates. Je saisirais ta demande, sans parole, de prolonger cette sieste flaneuse pour te conduire au vertige. Mes doigts, ma bouche se feront complices de ta peau afin de chaparder ton désir.

La sieste flâneuse c’est celle qui offre mais qui ne prend rien. Celle qui veut que rien ne s’arrête. La sieste flâneuse c’est la découverte de l’autre. Celle qui dit encore sans avoir de fin véritable, celle qui annonce le début d’un ravissement certain. Prometteuse d’une complicité amoureuse. La sieste flâneuse n’écoute pas le temps, n’entend pas les bruits. Elle isole de tout pour recevoir un sentiment d’abandon dans sa chair. Puissant et orageux. Torride et douceur qui s’accouplent.

La sieste flâneuse donne faim sans contexte, sans rassasié celui que l’on aime. Douce comme un matin où la rosée prend la place dans des draps, tendre comme la nuit lorsque la lune inonde des corps entrelacés.

fille du
Ven 30 Sep 2011, 05:37 par Fille du peuple sur Histoires d'amour

Aventures amoureuses et sexuelles d’un quasi trentenaire ii

17 mars 2004 dans son journal intime : "Si à trente ans, je suis encore puceau, j’irai quand même chez les putes"

Découvertes

Notre héros avait 24 ans. Il était toujours puceau. Il avait mis une petite annonce sur un site web : "puceau cherche initiatrice".

La semaine de la mise en ligne de cette annonce, il recevait une lettre d’une lectrice de la bibliothèque dans laquelle il travaillait. Elle avait dix années de moins que lui. Sa lettre était une déclaration d’amour. Cela l’avait touché mais il avait du répondre par la négative à cause de son travail et de son âge. Elle rougissait à sa vue. Il fallut attendre qu’il se décidât à mettre une petite annonce pour qu’il reçoive une déclaration d’amour.

Quelques jours plus tard, il recevait une réponse d’une masseuse d’une ville du Nord. Elle l’invitait à se faire masser dans son salon. C’est comme cela qu’à l’aube de ces 25 ans, il alla chez cette femme. Une femme très belle et en petite tenue. L’ambiance de la chambre était calme, tranquille et tamisé. Il y avait une douce musique de fond, avec le bruit d’une fontaine. Elle l’invita à se déshabiller. Il se mit tout nu et alla se coucher sur le ventre sur la table de massage.

Elle commença à le masser en faisant des cercles de haut en bas et des diagonales sur son dos et en lui effleurant l’anus, puis lui chatouillant les testicules. Elle utilisait une huile chauffée à température du corps, une sensation très agréable. Ils discutèrent de tout et de rien. Elle lui demanda ensuite de se mettre sur le dos. Elle lui massa le ventre et aussi les tétons, et encore les couilles, et puis elle prit son sexe bien en main tout en douceur et commença à le branler de haut en bas. Il éjacula et orgasma, elle continua à le masser et lui essuya le ventre avec un mouchoir. Notre héros était heureux. La masseuse lui offrit ce massage qu’il prit comme un don. Et avant de partir, elle lui avait dit que c’était de dommage de donner sa virginité à une inconnue et de faire l’amour pour la première fois sans sentiment. Elle était la première femme à le faire jouir.

Ses relations

Pour son quart de siècle, ses amis lui avaient offert une poupée gonflable, il utilisa cet objet. Il fut déçu car il s’attendait à trouver une pute. Il testa cette poupée mais n’arriva pas éjaculer dans le trou vaginal, il lubrifia la bouche de la poupée. Il enfila une capote et éjacula dans la bouche de cette femme en plastique.

Notre héros avait un très grand carnets d’adresses. Il avait aussi sa bande d’amis. Des véritables amis qui ne l’avaient jamais jugé sur son célibat. Il avait toujours été invité à leurs repas. Ils avaient fêtés tous leurs anniversaires ensemble. Ils se voyaient en moyenne une fois par mois depuis passé dix années. Ces amis avec qui il était sorti de nombreuses fois ensemble- Ils faisaient la noce dans les campagnes de leur région et les cités de leur pays. Sa bande d’amis, il les connaissait depuis qu’il était tout petit. Il était le seul de la bande à ne pas avoir de copine. Les copines de ses amis étaient pour lui ses sœurs. Ils pouvaient se confier à elle. Il recevait beaucoup de petits câlins de leur part. Leurs présences lui étaient bénéfique. Il en apprenait chaque fois plus sur les femmes. Elles lui donnaient des conseils. Il savait que si il avait besoin d’elles, elles seraient là. Elles disaient de lui qu’il était un homme à marier. Un jour, il viendrait accompagner à ces soirées. Sa copine participerait à leurs soirées de filles.

Notre héros fréquentait aussi la rue. La rue juge contrairement aux amis. Il était traité d’homosexuel, de retardé, de croyant et d’anormal d’être encore puceau à 25 ans. Les beaux discours sur le mariage, ces lascars en avaient rien à foutre. Ils venaient tous de familles mono-parentales. Notre héros avait toujours su se faire respecter des autres mais la pression d’être encore puceau selon son statut social augmentait, de plus il avait aussi envie de découvrir le sexe. C’était des gamins qui lui faisaient la morale. Les femmes étaient inexistantes dans ce milieux et quand un lascars manquait à l’appel. C’était qu’il avait rencontré une go. Une fois en couple, le lascars se rangeait si il découvrait l’amour. Il se donnait comme nouveau but la construction d’un foyer. Souvent certains revenaient à la rue mais c’était blessé, endetté et avec une haine contre le genre féminin. Les femmes causent beaucoup de ravage dans la psychologie d’un homme. Ici le langage est aussi beaucoup plus cru. La femme est une pute mais dans le bon sens du terme. Une femme sert à reproduire et son rôle est de rester à la maison. Les femmes se font tourner. L’amour se résume à un film pornographique. Les petites passent à la casserole. Elles seront traumatisées et blessée à vie. Il faut du pognon pour avoir une belle femme. L’idéal féminin étaient les filles de Playboy. La femme était devenue un objet de consommation. Notre héros fréquentait aussi le monde de la nuit, il y avait les lovers. Ces gars se préparaient aussi longtemps que des femmes. Ils peaufinaient des détails comme les sourcils. et se soignaient comme des acteurs de cinéma. Notre héros savait que ces longues heures derrière le miroir étaient bénéfique en femme. Ceux qui choppaient plusieurs femmes dans une soirée. Ces ginos qui ne lâchaient pas l’affaire. Des men qui se prenaient trente râteaux dans la soirée mais la trente et unième demande était la bonne. Ces casseurs de cœurs finissait toujours la soirée chez une chaudasse. Ces gars persévéraient dans le seul but de se vider les couilles et de raconter leurs exploits le lendemain aux lascars du village.

Les initiatrices

Quelques semaines plus tard à 25 ans révolus, il rencontra via petite annonce, une femme qui était d’accord d’être son initiatrice. Elle avait quelques années de moins que lui. Elle travaillait dans le même milieu professionnel que lui. Elle mesurait un mètre huitante pour un poids de soixante kilos. Elle était très expérimentée. Elle était en couple mais un couple libertin. Elle avait beaucoup de lingerie. Elle avait de petits seins. Son sexe était mi-rasé. Ils parlèrent ensemble durant un mois. Il pourrait tout lui faire sauf la sodomie réservée à son copain. Il était en confiance. Ce jour avait bien été préparé. Un jour, ils prirent rendez-vous. Il loua une chambre d’hôtel dans la capitale. Il alla la chercher à la gare et ils allèrent ensemble dans la chambre. Ils s’assirent sur le lit et ils commencèrent. Ils s’embrassèrent. Ils se déshabillèrent. Il embrassa tous son corps de petits bisous. Il la doigta, il lui lécha la chatte, il la caressa, elle le suça, il la pénétra mais il n avait aucun plaisir à cause de la capote. Il continua jusqu’à ce qu’il transpire et ne puisse plus donner, alors il se coucha et elle commença à le sucer longuement et puis elle le finit en le branlant. Il éjacula. Ils s’endormirent l’un à côté de l’autre. Durant toute la nuit, sa main se balada sur ce grand corps féminin, et il l’embrassa, et lui donna des milliers de bisous. Il put enfin découvrir le corps féminin dans sa profondeur et son entier.

Le lendemain, il était un autre homme. Il lui semblait que toute les femmes le regardaient. Il avait changé. Il n’était plus puceau et ne le serait plus jamais.

Le soir même dans une autre ville, il y avait un concert de rap américain. Il était avec ses amis. Avec l’aide de son meilleur ami de soirée, il abordèrent une fille qu’ils connaissaient déjà de vue. Elle était noiraude. Elle avait la même taille que lui et une grosse poitrine. Elle était vêtue simplement comme il l’aimait. Il s’approcha d’elle. Ils dansèrent ensemble et s’approchèrent. Il se cherchèrent l’un après l’autre et puis leurs lèvres se collèrent ensemble. Ils s’embrassèrent. Notre héros remerciait le seigneur pour tout cela. Ils passèrent la nuit ensemble chez un de ses amis. Il en était à sa deuxième expérience sexuelle. Cette fois ci, il y avait de l’alcool et du THC, mais il lui parut qu’il assura mieux que la première fois. La taille de sa partenaire lui facilitait aussi la tâche. Il n’arriva pas à jouir ce soir là. Ils dormirent ensemble toute la nuit. Le matin au réveil, notre héros, pensait qu’il avait enfin trouvé son oiseau rare et que la quête de l’amour serait finie. De plus, il ne pouvait pas simplement coucher une seule fois avec cette fille. Il était obligé de la respecter à cause des liens qui l’attachaient à certains membres de sa belle famille. Il était une personne avec des principes. Il avait couchait avec cette fille et si cette fille voulait de lui. Il la choisirait et l’aimerait- Elle deviendrai sa femme et la maman de ses enfants. Ce petit trésor pensait qu’il réfléchissait à comment il allait la jeter et elle luit dit quelque chose mais il comprit : « Ce n’était que pour une nuit » Il était très déçu mais en même temps délivré! C’était sur un accord commun. Elle aurait pu devenir sa princesse. Il était mal-entendant.

Après ces deux nuits, il avait mal aux muscles mais découvert un nouveau sport : le sport matelas.
Deux soirs de suite avec deux femmes différentes, c’était pas mal pour une première entrée en matière. Il rentra dans son village natal en héros. Il avait des choses à raconter aux mioches de son village.

L’espagnole

Quelques temps après sur un réseau social, il rencontra une espagnole, de onze ans son ainée. Elle était belle. Elle avait un corps de vénus. C’était un ancien mannequin, une femme magnifique. Elle avait des yeux couleurs de saphirs et des cheveux noirs ! Cette femme se confia à lui et lui raconta plusieurs épisodes de sa vie. Elle n’avait pas eu une vie facile. Elle avait perdu sa mère. Son père la battait. Elle s’était enfuie de la maison et avait vécu dans la rue. Elle avait touché à la drogue et à survivait grâce à de petits jobs. Un jour, elle tomba enceinte et apprit que le père de son enfant la trompait. Elle resta forte pour donner le meilleur d’elle-même à cet ange. Elle cultiva une haine et une méfiance des hommes. Elle n’avait plus confiance en l’Amour. Notre héros tomba amoureux de cette femme. Il l’avait séduite par les mots. Ses histoires l’avaient inspirée et il lui avait écrit des textes. Ses textes l’avaient touchée et séduite. Elle était très cultivée et aimait aussi beaucoup lire et surtout le lire. Ils avaient de grands échanges philosophiques et ésotériques. Quand il la rencontra, il était en période d’examen. C’était plaisant d’avoir une copine avec qui parler de ce qu’il avait fait la journée, qui lui tenait les pouces, qui lui souhaitait une belle journée, qui lui donnait du courage, qui partageait avec lui ses joies et ses soucis.

Un soir alors qu’elle était dans une mauvaise phase, elle l’invita chez elle. Il avait les mots justes et une oreille attentive. Il était ici pour la prendre dans ses bras et la protéger. Elle voulait dormir dans les bras d’un homme.Cette première nuit fut magique, comme toutes celles qui suivirent.
C’étaient des nuits enfumées, avec une douce lumière,une ambiance romantique, des caresses, des massages, des bisous, des baisers, des jeux de langue. Il alla à plusieurs reprises chez elle. C’était toujours merveilleux, dans l’amour, dans une entente parfaite, dans une fusion des corps mais sans aucune pénétration, seulement par des caresses, des léchages, des cunnilingus.

Il tomba amoureux de cette espagnole. Il en devint accroc. Il s’y était attaché comme le petit prince à sa rose. Il insista pour la revoir- Il l avait toujours respectés. Il avait tout fait la pour la séduire- Il lui avait trouvé des objets introuvables. Ils se prirent même la tête car il ne comprenait pas qu’elle ne voulait pas être sa copine, mais juste une amie, mieux qu’une amie ! Un jour, elle lui mentit et elle but au lieu de l’accueillir chez elle. Mais lui ne comprenait plus rien !..elle lui fit tourner la tête...Il s’était trouvé un nouveau but. Il commença à lui écrire des lettres- Elle était sa muse...puis il mélangea tout ! Amitié, amour, tendresse, sexe. Il la blessa suite à une rencontre. Il se blessa et abandonna cette conquête. Il était myope.

Cette femme l’avait marquée. L’amour rend aveugle.
Heureusement, que cette femme le respectait et certainement l’avait aussi aimé car elle aurait pu faire n’importe quoi de lui. C’est comme cela qu’il s’intéressa aux femmes dominatrices. Il avait vu chez elle une paire de menottes. Elle avait bien dressé son chien de combat.

Imaginaire de notre héros

Il aimait lire et écrire. Il adorait les livres. Il travaillait en bibliothèque. Il avait lu beaucoup de livres sur les religions, des textes sacrés, des traités d’angéologie, des discours philosophique, des études psychologique, des manuels d’astrologie, des cours de numérologie et des parchemins ésotériques. Il s’intéressait aussi à l’histoire, la géographie ainsi qu’à tous les domaines du savoir universels. Il croyait en l’univers infini. Il était un individualiste. Il voyait en beaucoup de chose des signes mais ces signes se révélaient souvent faux. Il ne savait pas encore les lire. Il en voyait d’ailleurs toujours. Il lisait énormément donc beaucoup de mots défilaient sous ses yeux. Il voyait des signes toutes les deux pages et se créait des films qui ne se réalisaient jamais. Il tombait souvent de haut mais il savait toujours se relever. Il n’avait jamais rencontré personne ces dernières années parce qu’il pensait que son ange lui tomberait dessus tout seul. Il avait marché des kilomètres dans les campagne, les forêt, les villages et les villes dans l’attente de cette rencontre. Il croyait aux contes pour enfant et aux père noël. Il en avait pourtant rencontré du monde mais jamais cette douce-moitié.

Il cherchait dans la réalité ce qu’il avait lu dans des livres. Il en était déçu. Le chemin pour atteindre le monde merveilleux de l’amour et de la joie était semé d’embuches.

Deux livres le marquèrent s’étaient l’Art d’aimer d’Ovide et Le Manuel du Guerrier de la Lumière de Paulo Coehlo. Ces deux livres vont le suivre jusqu’à la fin de cette histoire.

Il tenait aussi un journal intime depuis ses dix-sept ans. Il adorait écrire. Quand il tombait de passion pour une femme,il ne pouvait s’empêcher de lui écrire des doux messages via mail, sms, des romans, des poèmes mais la plus part du temps elles prenaient peur. Elles n’étaient pas habituées à recevoir un tel flot de mots doux indirectement d’Amour d’un inconnu. Elles s’enfuyaient et il n’avaient plus de nouvelles. Il ne lui restait plus que son journal intime.

Il s’efforçait d’être un Guerrier de la Lumière et de promouvoir la Paix, l’Amour et l’Unité !


Différents mode de sexualité

Notre héros en arrivait à des conclusions dramatiques sur les femmes. Elles étaient toutes des putes, des salopes, des pétasses, des chiennes. Il commença à entretenir une haine de la femme. Il se demanda si les femmes aimaient mieux les profiteurs, les enfoirés, les salopards, les violents à des hommes attentionnés, intelligents, gentils et serviables. Il devait arrêter de mettre la femme sur un piédestal.

La femme est un être humain de sexe féminin pouvant reproduire l’espèce humaine après s’être fait fécondée par un être humain de sexe masculin. C’est de l’ordre biologique. Historiquement, cela fait depuis le début de l’humanité qu’elle se fait dominer. Ce mythe est inscrit dans les gènes de ses semblables comme naturel. Il comprit qu’il était un homme et qu’il avait le droit de profiter des femmes. Ce n’était pas un mal dans cette société. La femme sert a assouvir les pulsions des hommes, s’occuper du foyer et élever les gamins.

Notre petit gars se dit alors faisons comme tout le monde, contrairement aux autres, il savait ce qu’il faisait et y allait en toute connaissance de cause. Après tout, il n avait jamais manqué de respect à une femme et apparemment leur manquer un peu de respect était tout à fait tolérable.

Notre héros s’en alla explorer le monde du sexe taxé.

Le sexe est une drogue et comme toute drogue, il y a un marché. C’est comme cela qu’il partit à la découverte des prostituées. Il utilisa leurs services à trois reprises mais s’y promena très régulièrement dans les quartiers chauds de différentes grandes villes. Il appréciait le fait de pouvoir choisir un être humain et le fait des le payer pour un service. Le service était trop court à son goût. Il aimait vraiment trop les câlins et les préliminaires mais cela lui permettait de passer ses pulsions sexuelles.

Sa première prostituée était une brésilienne habillée tout de blanc. Elle avait un joli cul. C’était une jolie blonde avec un beaux corps. Elle se trouvait sur l’avenue de la route de Genève dans la capitale. Ils étaient ensuite allé dans une chambre à côté de la rue. Elle lui avait demandé l’argent avant, et puis elle s’était déshabillée. Il s’était aussi déshabillé. Elle lui avait nettoyé le sexe et son entres-jambes avec papier humide. Elle l’avait branlé un peu, histoire de faire gonfler son membre et lui avait enfilé une capote...elle l’avait sucé...ensuite elle s’était mise comme une chienne afin qu’il la prenne en levrette. Il n’avait jamais essayé cette position et elle remarqua qu’il était un débutant. Elle se mit alors sur le dos et leva les jambes et il l a pris en position du missionnaire...Il la pénétra mais cela ne venait pas, puis elle a serré son vagin et il est venu d’un coup en elle...Elle lui a enlevé le préservatif et essuyé, son sexe. Elle lui a fait comprendre qu’il pouvait se rhabiller et puis il était sortit et notre héros était rentré chez lui...un billet bleu pour ça ! Il avait découvert le sexe taxé...La prostitution était légale dans son pays. La majorité sexuelle était à seize ans. Ses deux autres expériences eurent lieu dans une capitale européenne dans laquelle les prostituées peuvent louer des vitrines pour mieux se mettre en valeur. Il choisit une petite noiraude, étudiante, d’origine italienne. C’était caillante, un suck & fuck pour 50euros ! Et puis une grande blonde, d’origine portugaise avec qui c’était trop bon...et qui le chauffa grave. Elle lui faisait des envies de bisous, mais sans l’embrasser et fit une toute meilleure entrée en matière que les deux autres. Elle était certainement déjà plus expérimentée ou contente d’avoir un joli jeune homme comme client. C’était sa dernière et meilleure pute. Maintenant, il savait que si il avait de l’argent, il ne serait plus jamais en manque de sexe. Cette expérience lui enlevait un grand poids dans sa vie.

C’est comme cela que par une escapade dans une ville européenne, il se fit entraîner dans un cabaret. Jennifer l’accostât. C’était une normande, une belle femme, une grande blonde, habillée très classe et raffinée, elle portait un immense décolté. Elle l’emmena dans une pièce. C’était une pièce entourée de rideaux rouge et bleu tout en velours. C’était un cadre luxueux rien que pour lui et elle. C’était très classe ! Il n y avait qu’une table et un banc. Ils assirent l’un à coté de l’autre. Ils parlèrent ensemble- Il pouvait la caresser, la toucher, lui faire des bisous...elle lui fit une danse très chaude, ou elle se frotta contre lui et lui prodigua quelques caresses. Il resta trois heures en sa compagnie et il but une bière , elle but un cocktail et ils burent une bouteille de champagne pour 760 euros. Notre petit homme s’était fait roulé. Il s’était fait arnaqué. Il était tombé sous le charme de Jennifer. Les racoleurs ont bien vu qu’il était un naïf touriste, mais un bon touriste se fait toujours arnaquer. Un monde de faux-culs et d’hypocrites qui n’ont d’intérêt que l’argent que vous avez. Un business très bien géré et totalement légal. Il était rentré démoralisé à son hôtel et il était allé se branler dans les toilettes de celui-ci. Après dans la journée, il s’acheta le manuel du guerrier de la lumière et tout alla mieux. Ce n’était pas si grave.

Un soir sur un chat, il discuta avec un pseudo "homme-passif". Notre héros lui demanda : « ce que cela voulait dire ? »il lui écrivit : « Viens chez moi et tu verras » . C’est comme cela qu’il arriva chez ce type, qui était tout nu avec un collier et une laisse. Ce gros balèze lui dit avec une voix de tapette : « Vous êtes le Maître, je suis le chien! »
Heureusement pour notre héros qu’il possédait un chien au foyer familial et qu’il savait comment s’y prendre. Ce soir là, il découvrit le bdsm et expérimenta plusieurs pratiques sm. Il revit une autre fois cette pute mais lui demandant de se travestir. C’était une soumise avec une bite. Le jeux de la domination lui plaisait bien mais il n’aimait pas les hommes. Il se fit lécher l’anus et sucer les couilles- Il a fessé cet esclave avec divers moyens comme une cravache et un martinet. Elle demandait que son nouveau Maître y aille encore plus fort. Enfermé dans cette cave et ayant vu pleins de films de taulards, il sodomisa cette chienne et lui fit une éjaculation faciale. Enfin il adora jouer le rôle de master bdsm et il aima prendre un rôle comme dans une pièce de théâtre. Il aima surtout pouvoir frapper une personne avec son consentement. Il découvrait une nouvelle façon de vivre la sexualité. Il n’a pu embrasser cet homme. Il ne s’est pas laissé mettre un doigt dans le cul. Il n’avait pas d’attirance pour les hommes. Il se décida à ne plus avoir d’expérience homosexuelle mais ne renoncerait pas aux jeux de la domination si il rencontrait une soumise consentante. Il la guiderait volontiers dans un accord commun.

Un après-midi sur un chat, il rencontra une vielle nymphomane de cinquante ans son ainée...Une véritable chienne. Ils se donnèrent rendez-vous dans la gare du Nord. Ils vinrent le chercher à la gare. Elle portait un simple manteau, avec un soutien gorge, un porte-jarretelle et des talons aiguilles- Elle était maquillée. Elle était rousse. Elle s’était parfumée. Ils s’installèrent à l’arrière de la voiture. Son époux conduisait et ils commencèrent à se chauffer dans l’auto. Elle était vielle mais excitante. Ils commencèrent à se toucher, à se caresser, à se faire des petits bisous pendant que la voiture traversait la ville. Notre héros se croyait dans un film de cul. Son cocu de chauffeur s’arrêta dans une clairière en forêt et il sorti...et elle mouillait comme une truie...elle n’avait jamais autant mouillé ce qu’elle lui avoua quelques jours après sur msn. Il la pelota et ensuite elle lui prit le sexe dans la main et il éjacula précocement...cette situation était tellement excitante...il lui mit deux doigts dans le vagin et la doigta activement, le temps que son érection revienne...une fois le gland redevenu dur...il enfila la capote...et baisa cette vielle salope...ensuite il la retourna comme une chienne...il se prenait pour une star du porno...mais il avait peur de la craquer...il jouit de nouveau...putain de salope de vielle...Le sexe hardcore s’était aussi possible pour lui ! Il se rhabilla et ils le ramenèrent à la gare! En trente minute chronos !

Virtualité

N’ayant jamais eu de relation, il s’était un créé un substitut à ce manque par l’utilisation de messagerie instantanée. Le fait de draguer des filles, puis de chatter avec elle dans ce monde virtuel lui permettait d’affiner sa plume et de connaître la psychologie féminine. Il avait souvent répété des même histoires. Il s’était pris de passion pour plusieurs filles. Il était aussi passé par une période ou il pensait que rencontrer une soumise serait l’idéal pour son mode de vie. Il avait créé toute sortes de relations virtuelles. Il avait commencé à utiliser ces plates formes de discussion lorsqu’il était au lycée. Il était devenu un chatteur expert en dix années d’activités. Il avait les bons mots et savait rebondir au bon moment. Ces discussions avec ces inconnues lui procuraient du plaisir tel qu’une drogue. Ces discussions lui comblaient un manque affectif réel. Ces relations virtuelles lui avaient même fait baisser parfois sa consommation de nicotine et de THC. Nous vivons dans une société qui en moins de dix ans, faute de place sur la planète, c’est agrandie sur la toile virtuelle. Les sans adresse électroniques deviennent de plus en plus marginalisé. Ces nombreux échanges sur des chats lui avaient évité des nombreuses consultation chez un psychologue. Les dialogues en direct ont quelques qualités mais aussi des défauts. Le plus grand danger est l’isolement car bien que la personne chatte avec plusieurs personnes. Elle n’utilise pas le sens du toucher mais avec la simple lecture de mots sur un écran, l’autre personne est capable de transmettre des émotions, envoyée dans notre cerveau qui font travailler notre imagination afin de provoquer une simple érection ou un malaise d’angoisse comme devant une fille réelle.

De plus comme beaucoup de ses relations réelles étaient parties depuis le terrain virtuel, souvent quand il chattaient avec une fille, il savait qu’il y avait des chances que cette première étape, se suive par une rencontre si le feeling passait entre les deux personnes. Une rencontre ne signifiait pas forcément une partie de jambe en l’air. Ces discussion avec ces femmes virtuelles lui comblait son manque affectif et les trois heures passées quotidiennement à discuter avec elles lui permettait de se mettre travail ou de gérer son association. Il vivait dans les années 2000, les rencontres sur internet étaient une pratique courante.

Il en passera des heures à écrire sur des forums, à envoyer des e-mails à des inconnues, de discuter sur des dialogues en direct. Certaines de ses relations l’enverront droit dans le trou et il se fit encore du mal tout seul. Il croyait en des relations mais rien du tout. Elles disparaissaient sans laisser de nouvelles. Elles ne venaient pas aux rendez-vous. Il était un passionné et dès qu’il commençait à s’éprendre pour une femme, il y mettait toute son énergie.

Il adorait écrire mais ne s’était jamais plus vraiment emballé dans une conquête avec des mots. Il avait remarqué le pouvoir des mots en écrivant à l’Espagnole. Il savait que sa plume était puissante. Il avait de nouveau peur d’expérimenter le sentiment d’Amour.



Redécouverte de l’amour

Après un long chemin parcouru dans l’obscurité et les ténèbres. Il était prêt à redevenir un gentleman. Il n avait pas eu plus de succès, en traitant les femmes de salopes. Il rencontra une fille qui le marqua et avec qui il passa une nuit ensemble. C’était le premier jour de l’an 2010. Il devaient simplement se voir et aller boire un verre, ils dansèrent toute la nuit et finirent par coucher ensemble

Quelques années avant, elle avait été la première à lui écrire un sms suite à une soirée passée dans un festival. Elle avait été adoptée, suite à la mort de sa mère. Elle n’avait jamais connu sa mère biologique. Son pays d’origine était la terre du tupi-guarani. Elle avait des cheveux noirs, des magnifiques yeux toujours très soigné dans leur maquillage. Elle s’habillait style skateuse. Elle n’avait jamais accepté sa féminité. Quand elle s’habillait en fille, elle devenait encore plus jolie. Elle portait des bijoux avec de jolies pierres turquoise qui rendait son visage lumineux. Elle avait un charme incroyable. Il l’avait rencontré lorsqu’il travaillait dans la vente. Elle était en couple mais cela ne les empêchait pas de se regarder et de se sourire tendrement. Elle le kiffait. Plusieurs fois, ils s’étaient croisé au grès du hasard jusqu’à ce festival. Ils restèrent ensemble toute la soirée. Ils discutèrent- Ils allèrent dans la forêt autour du feux de bois et il la raccompagnât à pied jusqu’à chez elle. Il n’était pas automobiliste. Le sms qu’il reçut le lendemain, avait été compris comme un signe. Ils se revirent pour aller voir une jam de graffiti et passèrent encore toutes la soirée ensemble. Il avait fait des efforts et il l’avait invitée contrairement, aux autres filles. Elle lui avait posé un lapin. Ils se revirent plusieurs fois, mais jamais notre héros lui prenait la main, lui touchait le bras ou essayait un quelque conque signe d’affection. Il était encore puceau au début de ses rencontres avec elle. Elle supportait mieux l’alcool que lui. L’alcool et les sentiments amoureux se mélangeait en lui comme un mauvais cocktail. Ce mélange le rendait malade. Leurs échanges étaient aussi très riches. Ils se confièrent mais jamais il lui dit qu’il éprouvait quelques sentiments pour elle.
Ce n’était pas la première fois qu’il se trouvait dans cette situation. Il se créait des amies. Il cherchait des amantes. Il voulait une copine. Il n’arrivait pas à la rejeter. Il se retrouvait dans des situations ambigüe et ce n’était pas la première fois.

Après, il devint fou de cette fille. Il commençait à s y attacher et plus de nouvelles jusqu’à la soirée du 1er de l’an. Ils firent l’amour. Elle lui dit qu’il était une bête de sexe. Elle le suça. Il lui donna pleins de bisous. Il lui dit : « Je t’aime ». Le lendemain, en partant de chez elle, il s’est dit cette fois, super, il a enfin une copine. Il l’aimait et malgré son caractère et ses sauts d’humeurs entre le noir et le blanc. Il était prêt à s’investir dans une relation à long terme. Il était prêt à aider une femme. La joie fut de courte durée, en retournant chez elle et s’attendant à embrasser sa copine. Elle lui dit qu’elle préférait qu’ils restent ami comme avant. Le choc, coup de poignard, heureusement, il avait une tête de mari-jeanne. Il fuma un gros kéké. Il s’en alla. C’était la vie ! Il acceptait. Le combat devait continuer.

Sexualité alternative dans un sens spirituel

Biographie BDSM de notre héros

Découverte de ce monde en 2007.
Pratiques sur deux soumis et un travestis entre 2007 et 2008. Un peu près cinq session de deux heures de temps, soit une expérience réelle en tout de 10h00 de temps.
L’expérimentation me démangeait trop. Le virtuel me lassait, je voulais du concret mais je ne souhaite plus dominer d’homme tant que je n’aurai pas pu dominer une femme. Je ne connaissais encore rien du tout de ce monde. J’ai eu l’occasion avec ces soumis de tester énormément de techniques mais c’est clair que je ne suis pas expérimenté. Je me suis testé au bondage, cire de bougie, travail des seins, traite du soumis, travail de l’anus, les promener en laisse, crachat, insulte, fessée avec ceinture, cravache, spatule en bois, martinet, paddle, obligation de se travestir.

A la recherche d’une soumise pour vie de couple depuis 2008. J’ai le temps et je n’ai plus eu de pratiques sm depuis 2008.
"A qui sait attendre, le temps ouvre ses portes."


Depuis 2007, j’ai aussi essayé plusieurs fois la domination virtuelle mais cela n’a jamais duré très longtemps, manque de temps des soumises. J’aime bien diriger la vie de la soumise en accord avec que nous avons décidé ensemble. Je peux aussi faire un programme sur mesure, régime, bien être personnel, aide dans le monde professionnel ou simplement pour que tu te dépasses et que tu découvres la soumise que tu es. Mes soumises sont respectées comme des reines car du moment qu’elles m’appartiennent, je veux le meilleur pour elle et que l’on puisse travailler au mieux le programme établis ensemble pour sa progression dans la voie de la soumission. Les choses qui m’appartiennent sont protégées, adorées, et j’en prends le plus grand soin et respect. Je n’oublie jamais qu’avant d’être une soumise,tu es un être humain, et plus particulièrement une femme.

Depuis 2008, je suis en train d’écrire un roman qui a pour cadre le bdsm. Je me suis beaucoup documenté sur le sujet. Entretien avec des Maîtresses, Maîtres, soumises, soumis, ainsi que de nombreuses lectures de livres, articles, blogs, site web, dialogue en direct.

Au plaisir d’échanger quelques mots avec vous.

Meilleures salutations.


Cette petite annonce qui avait plus de ressemblance à un curriculum vitae déboucha sur quelques relations virtuelles et réelles dont deux qui le marquèrent et d’autres qui lui refirent du mal. Il commençait à comprendre les règles du jeux. Un chemin entre amour et haine, entre plaisir et déceptions mais pour ces quelques moments de plaisir, le temps et la patience en valaient la chandelle. C’était dommage de passer à côté de l’Amour, c’est dans le moment présent et futur que nous vivons.

Il rencontra une hermaphrodite. Il s’agit du troisième genre. Cet être humain a les deux sexe comme les anges. C’est une naissance sur deux cents enfants et pourtant il en avait jamais entendu parlé avant cette rencontre. Il n’y eut qu’une courte correspondance et quelques échanges téléphoniques.

Il rencontra aussi par le biais de cette annonce et fit connaissance d’une soumise qui était devenue par la suite une amie-amante. Elle avait une fausse jambe. Elle mesurait un mètre huitante. Sa rencontre a été entourée de signe. Une relation ambiguë s’en est suivie mais qu’il a très bien géré. Il devenait meilleure dans ses relations avec les femmes.

Femme soumise du Sud

Il la rencontra vers la période de Noël sur un chat. C’est une période difficile pour les femmes célibataires car elles sont seules, sans famille. Ces femmes sont très fragiles et beaucoup plus réceptive au doux mots en cette période de l’année. Notre chasseur la séduisit très facilement. Elle ne parlait pas bien le français. Elle lui téléphona et ils se virent le lendemain. Elle vint chez lui. C’était la première femme qu’il invitait chez lui. Il la sauta, vite fait, bien fait et la raccompagna à la gare. Elle le rappela, et il retournât chez elle durant près de six mois. Elle était parfaite. Elle ne parlait pas. Elle lui préparait à manger. Elle lui faisait sa lessive. Elle lui coulait des bains. Elle était un peu plus petite que lui. Elle avait un petit ventre, mais une fois habillée et bien maquillée. Elle devait craquante. Elle avait vingt années de plus que lui. Elle était mère de deux adolescents. Elle était chômeuse. Elle était veuve de son premier mariage. Elle s’était fait trompée par son deuxième époux. Elle était divorcée. Elle était malade. Il n’avait aucun sentiment pour elle. C’était une bonne soumise. Il l’appelait deux fois par semaine. Il allait se vider les couilles chez elle. Ils dormaient ensemble et puis il repartait le matin au travail en ayant déjeuné. Il put s’entraîner à l’endurance. Il la prenait en levrette et lui mettait des claques sur les fesses. Il lui mettait des doigts dans le cul. Elle le suçait longuement. Il n’utilisa jamais de capotes avec cette femme. Il venait très vite la première fois, et puis pour ses deux prochaines éjaculations le temps était bien plus long...il la faisait jouir. Elle l’adorait. Elle en devenait accroc et elle voulait qu’il vienne habiter chez elle. Elle avait beaucoup de qualités mais il n’était pas satisfait intellectuellement. Elle était trop vieille.

Maman

Sa maman l’avait mis au monde au mois de février. La parole divine qui accompagnait ce jour était la suivante : « L’Éternel est avec moi comme un puissant »Il était du signe du du verseau, ascendant scorpion. Il était du signe astrologique chinois Le chien. Il était l’aîné. Quatre ans plus tard, ils étaient arrivés. Il s’agissait de ses deux petits frères, des jumeaux. Il dut apprendre à partager sa maman, sa chambre. Il était souvent inquiet pour elle. Il voulait toujours savoir ou elle se trouvait. Il avait peur d’être abandonné encore une fois. Il développa une certaine jalousie face à ses frères. Ils rencontrèrent pleins de filles. Ils furent dépucelés avant lui. Ils avaient eu les même parents. Elle lui avait toujours recommandé de faire attention, de toujours bien se protéger et que faire cet acte impliquait d’aimer profondément sa partenaire. Elle leurs avait achetés des livres sur l’éducation sexuelle. Malgré tout cela, elle fut sa plus grande femme. Elle lui a donné la vie. Elle l’a aimé. Elle l a nourris. Elle l a caressé. Elle l’a élevé, Elle l’a soigné. Elle l’a éduqué. Elle lui a donné tout l’amour et tous les atouts dont il avait besoin pour prendre son envol dans le monde des adultes. Elle avait toujours fait des régimes. Elle avait toujours eu quelque kilos en trop. Sa maman était belle parce qu’elle était sa maman. Il ne l’avait pas choisie mais il l’avait aimée. Il aimait sa maman. Il était son premier fils. Il remerciait sa maman pour tout ce qu’elle avait fait pour lui. Il savait qu’elle avait donné le meilleur pour lui.


Conclusion

L’aventure de notre héros se terminera ici. Il croit toujours en l’Amour malgré ses déboires. L’écriture de sa vie lui a permis de relativiser et de se dire que dans ses malheurs. Il avait la chance de ne pas avoir de malheur. Il pensait qu’il n’avait eu aucune expérience mais en relisant ses cahiers intimes. Il se sentait encore plus fort et se disait qu’il devait être normal. Il se trouvait encore plus beaux et se réjouissait de se connaître encore plus. L’écriture de ce texte a été une belle thérapie. C’étaient vingt ans de vie mise sur papier.

Cette histoire a été écrite suite à sa dernière rencontre sur un chat. Elle portait un joli prénom. Elle voulait garder contact avec lui. Elle ne l’avait pas repoussé à la lecture de son pseudo, ni de son prénom. En parlant avec elle, il avait vu énormément de signe comme toujours. Ils s’étaient même rencontrés et elle avait envie de le revoir. Elle était malade et elle avait du aller aux urgences. Notre héros invoquait l’univers pour qu’elle aille mieux et se demandait en marchant pour sa soirée... qu’avait-il fait pour mériter cela? Pour une fois qu’une chatteuse acceptait de le rencontrer, il fallait qu’elle tombe malade le jour et à l’heure de leur rencontre ! Elle était restée hospitalisée une semaine. Ils chattèrent beaucoup ensemble. Notre héros se prit d’affection pour cette femme. Elle s’était confiée à lui. Elle lui avait parlé de sa famille, de sa rupture. Elle était jolie. Elle lui avait même envoyé une photo d’elle. Il ne pouvait s’empêcher de l’ouvrir plusieurs fois dans la journée pour la voir. Elle avait des cheveux couleurs d’or, des yeux couleurs ciel et était un peu plus grande que lui. Elle était intelligente et voulait devenir conductrice de locomotive. Elle s’intéressait à ce qu’il faisait. Il avait déjà peur de la perdre. Il essayait de l’ignorer mais il craquait toujours et ne pouvait s’empêcher de lui dire bonjour. Heureusement pour lui ou pour elle, qu’il n’avait plus de connexion internet à la maison. Cette coupure lui a permis de pondre « les aventure amoureuses et sexuelles d’un presque trentenaire. »

Notre héros avait peur qu’elle s’enfuie à cause de son envie de toujours lui parler, lui écrire. Il ne voulait pas la déranger. Il devait retenir ses pulsions pour lui écrire. Il avait envie de la revoir et peut-être créer quelque chose avec elle. De plus, il redoutait de devoir lui dire qu’il n’était jamais sorti avec une fille. Elle allait aussi comme d’autres fuir à l’annonce de cette vérité ou vouloir devenir son amie. Peu importe, elle lui aurait permis de déballer ses confessions amoureuses, d’aller, de l’avant et de continuer son combat. Il s’est toujours relevé. Il désirait bientôt pouvoir démarrer une expérience de vie à deux et c’était clair qu’il ne ferait plus les même erreurs ! Il savait ce qu’il cherchait maintenant !

Il l’avait rencontrée le lendemain après avoir récité « l’invocation du jeune homme à marier ».

Il ne put s’empêcher de lui envoyer un sms au point final de cette histoire. Sourire.

Fin


Invocation du jeune homme à marier

Seigneur Tout Puissant !
E coutez votre enfant ! ...
Faites-moi trouver femme
Qui vienne calmer ma flamme!
Jolie...je le voudrais bien...
Laide...ça ne me fera rien
Pourvu qu’elle soit gentille
Comme vous Sainte-Pétronille !
Puis, je désire ardemment
Qu’elle ait du tempérament.
Qu’elle soit silencieuse,
Douce, laborieuse ! ...
Bref toutes les qualités
Qui me donneront félicité
Saint-Joseph, Saint Louis, Saint Lazare
Trouvez-moi cet oiseau rare,
Que voudrait chacun de nous,
Et qui doit être chez vous...
Pardon, si je vous dérange...
En somme, je voudrais un ange !


Jeaneck, mai 2011
Mar 17 Mai 2011, 14:41 par Jeaneck sur La vie à deux

Ma muse



Je me concentre, de voir ma muse dormir, afin de la dessiner sans la réveiller.
Et j’en profite pour sortir mon "calepin" et mon crayon qui ne quitte jamais ma poche de mon pantalon.
Je l’entends murmurer tout bas, et sa respiration se fait lente, et profonde.
Suis-je dans tes songes Dis moi belle ANAIS?
Elle si pudique, dort nue malgré tout , et j’en ai profité pour enlever ce qui l’a recouvre
Ma belle muse brune, à la toison couleur charbon
mes rêves, en gambadant main dans la main, à travers cette garrigue
Et dont les cigales se délectent de nos jeux amoureux...
Je gomme, je rectifie, de ses belles courbes qui ne me laisse pas indifférent
En prenant tout mon temps...
Je rêve encore, en finalisant, par de petite touche, de couleur chatoyante
Et en glissant mon pinceau sur sa peau.
Pour en recouvrir son corps complètement...
Mon œuvre est bientôt achevée
Mais je ne me lasse pas de la regarder , et j’en profite encore et encore
Juste pour rêver.

caressedesyeux
Dim 07 Nov 2010, 14:26 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Rêveries sous-marines

Qui n’a jamais rêvé au des Atlantes,
Aux sirènes, tritons, magiciens de la mer
Ou voulu côtoyer tout ce monde qui hante
Les profondes abysses des flots glauques et verts.

Nadia et Horacio, dont l’eau est la frangine,
Se laissent emporter par ce songe de brume.
Assis sous le soleil, voilà qu’ils s’imaginent
Rencontrer ou croiser ces êtres de l’écume.

Nadia se voit déjà entourée d’hommes-pieuvres
Qui la saluent, courtois, d’un tentacule affable.
Horacio, le frimeur macho, se met à l’œuvre.
Les sirènes l’admirent, c’est leur dieu ineffable.

Un généreux Atlante aux talents hypnotiques
Magnétise un banc d’huîtres et les force à s’ouvrir.
Les ostréidés bâillent en un accord magique,
Montrant leurs perles que Nadia se voit offrir.

Se réfugiant derrière le trône de Neptune,
De timides ondines se cachent d’Horacio.
Mais le roi de la mer est absent, et chacune
Se fait pincer la joue par le fier hidalgo.

Peu à peu, les sirènes aux beaux yeux de diamant,
Les doux hommes-poissons au sourire de bulles
S’effacent et s’estompent. Le rêve d’un instant
Quitte l’esprit coquin du couple qui fabule.

Horacio

Mon anémone de mer, je t’ai vue.
Tu t’es bien laissée courtiser par les Atlantes.


Nadia

Et toi, mon corail carnivore,
Tes mains se sont gênées pour caresser les côtes
Des jolies sirènes qui passaient à ta portée ?!


Horacio

Tu me cherches, ma fleur de cumin ?

Nadia

Je te trouve, mon arbre au tronc mat !

Toujours si amoureux, toujours si chamailleurs,
Sur la plage, ils se battent comme des espadons.
Après cette bagarre, ils s’en iront ailleurs,
Sous leurs draps, se livrer au charnel abandon.
Dim 22 Avril 2007, 14:00 par Nadia et Horacio sur La vie à deux

Amour sans retour

Il est là, comme tout les jours. Ponctuel. L’instant d’un rêve, d’une trêve dans sa vie de paumé. Un arc en ciel à sa solitude. Une parenthèse. Sylvain, attend dans sa voiture. Garé sur le parking il piaffe d’impatience, comme un adolescent qui va découvrir sa première expérience silencieuse mais tapageuse. L’heure passe et elle n’est pas là. Vide absolu. Il rue de doute et de colère.

Chaque jour de la semaine il se lève, déjeune seul et vite. Un brin de toilette et un rasage minutieux vient accentuer les traits radieux d’un matin plein de déclaration. Il accourt plein d’entrain sur ce lieu de rendez vous clandestin, pour parfaire son matin. Pour donner à ces nuits la tiédeur d’un souvenir. Pour nourrir ses nuits de parfum, de couleur de femme. D’une femme.

Mais aujourd’hui elle n’est pas là.

Pas de camionnette blanche aux rideaux à fleurs garée à la vue des hommes à la dérive du temps. . Pas de porte qui s’ouvre avec un sourire d’ailleurs, pour inviter ce dernier à monter dans l’Estafette du plaisir fardé. Ce matin, il sent une certaine moiteur rouler le long de son dos. Ce matin, il sent son visage rougir d’agacement sous cette attente mal venue, pas prévue. Pas envisageable. Raison désordonnée. Pensée instable. Débâcle des sentiments mielleux.

Où est-elle ? L’a-t-elle oublié ? N’a-t-il pas son importance dans sa vie ?

Elle sait combien ce moment charnel a sa place dans ces matins , dans ses mains, dans ses pas, dans ses lectures, dans ses humeurs. Elle doit s’en douter, depuis six mois il est là lorsque les rayons du soleil balayent la camionnette pour chasser la rosée qui se pose sur les vitres. Il n’a jamais manqué un matin. Pour lui c’est un rendez-vous timide pour chasser la solitude de sa chair. Il n’est pas un client comme les autres, il est lui.
Cette fille de rien, cette putain, le fait attendre. Celle qui lui appartient a l’audace de ne pas être sur le parking, à sa place. Pourtant il sait tout d’elle. Les premiers mots, les premières phrases. Les premiers gestes pour glorifier son attelage. Il sait la moue qu’elle fera lorsque sa bouche saisit son édifice. Il sait aussi la couleur de son vernis sur ces doigts experts quand ceux-ci habillent son désir pour jouer la finale d’un moment fugace mais monnayable. Tout a un rythme, une perfection dans ses gestes. Il la voit remettre à la hâte ses bas, il connaît ses manies pour les dérouler sur ces cuisses. Il en connaît la matière, le nylon, le goût, l’odeur pour les avoir serré contre lui dans un instant égarement. Elle est son histoire d’amour. Hier encore il lui a dit à demain. C’était une promesse, un soupir. Une majuscule où chaque mot prend un élan. Un élan, un soupir. Elle est lui, il est elle.
La rosée s’agglutine sur les vitres pour faire suffoquer la chaleur des rayons de soleil.

Son cœur vibre, ronfle, respire de façon décousue, saccadée. Une panique s’installe dans ses gestes, dans ses pensées.
Une odeur de transpiration aigre se dégage de tout son corps, Sylvain perdu dans ces horaires est en sueur. Sueur d’impatience, aiguë.
Le soleil depuis longtemps a bu la rosée de ce matin de velours usé, passé.

Demain matin, Sylvain déjeunera lentement et seul parce que personne ne l’attendra.
La rosée aura pris son temps pour disparaître ce matin-là.

Fille du
Ven 30 Mars 2007, 10:43 par Fille du peuple sur L'amour en vrac

Education

Le mariage est un pacte et non une suite de rendez-vous galants, ma fille. Dans ce nulle part, le mariage est contrat, comme lorsque deux pays signent un traité.
Ne garde pas ta pudeur pour toi, la langue des menteurs est souvent sucrée lorsque leurs désirs deviennent tenaces.
Quelle que soit la route que tu prendras, regarde-là en face. Sans flancher, ne trembler.
Les hommes rêvent tous en douce de la Tentatrice, de la Vénus qui les fera fondre dans des draps transpirants de plaisirs.
Si un jour tu touches là, alors sers-toi de tes doigts avec légèreté comme une plume, de ta langue comme tu le ferais avec une gourmandise, de tes dents avec mesure, suffisamment pour qu’il te désire encore plus. C’est leur désir qui nous maintient en vie. Aime l’amour mais ne tombe pas amoureuse.
De pucelle orgueilleuse, charnue de sensualité et d’insolence, devient femme épanouie. Tu peux devenir terre d’accueil, abri tendre pour chacun. Comme une douce lagune, vêtue d’un habit de lune, gourmande et vorace tu donneras et tu recevras. Pour ne pas devenir le butin de ton époux, que l’on n’ouvre plus, accepte tes désirs. La chasse prend alors une sorte de cruelle beauté. Parle de tes secrets, de tes désirs. Ne garde pas ta pudeur pour toi. Laisse tes sens s’évader, ne les emprisonne pas. Prends ce que l’on ne donne pas, ne perds pas ton temps et plus douce sera ta route.

Deviens libre de ton choix, des tes désirs, de ta pensée et pas une épouse soumise et obéissante. Connais l’extase dans la passion. Implore, chaque jour sentir les mains de ton amour sur ton corps, ses bras autour de toi.
Désire toujours être comblée et enflammée et fondre dans les rêves de toutes les femmes. Vis différemment pour ne pas être endurcie par un manque de caresses et manque d’amour. Notre désir, notre soif ne doivent plus être un serment d’ignorance.

Si toutes les femmes étaient jugées, condamnées, pour penser ainsi, alors les prisons seraient pleines. Et si les hommes avaient le courage de se lever pour dire à la face du monde qu’un jour ils ont désirés autre met que leur compagne, même par simple pensée fugace, alors tous les hommes ouvriraient la porte des prisons de la liberté de penser.

Fille du .
Dim 04 Mars 2007, 21:07 par Fille du peuple sur Parler d'amour

Les mains d'argent

Comme un ballon gonflé, narquois, il attend. Semblable à une grenouille prête à éclater, il jubile. Mathilde le repère. Posé sur le coin d’une commode, gonflé à outrance pour être pris. Son petit monde, il nargue. Tirant la langue, insolent, il brave. Géraldine du regard le capte. Sophie de ses petites mains agiles le saisit. Eric, délicatement, l’ouvre. Les pièces d’argent couleur d’amertume tressaillent, Benjamin les voit. Furieuse de souvenirs acides, Mélanie s’en empare. Dans le fond de sa chaussette, Emilie les calfeutre. Grelottante d’émotion et d’impatience, à la garderie d’enfant, Adeline en transe, danse. De pied en main, la bourse, clinquante de piécettes, transite. Son butin serré dans la paume de sa main, Rémi s’éclipse. Le porte-monnaie boursouflé de pièces dégueulantes de promesses, Yasmina, tremblante de vie, plus vite que la flamme d’une allumette, disparaît. Dans le magasin de bibelots, Claudine rêve au vent, fourmille. Pour une fête des mères irréprochables, sur une étagère belle de verre, milles trésors, bavant de symboles accablants, s’étalent. L’objet admiré de tous, Tony de ses dix doigts crispés de folie, le cercle. La boîte à musique convoitée par les autres, Justine l’acquière. Une danseuse fière de sa renommée, accompagnée d’une mélodie singeant le « lac des cygnes », impunément tourne. De brèves éclaboussures de souvenirs dans les yeux malicieux de Tony rejaillissent. La caisse à musique Pauline la paye. La musique sous la capeline, Delphine, suante d’espoir, court. Le lourd portail grinçant de fer rouillé, Pascaline l’ouvre. A travers tous ces lits de pierres allongés, les uns à côté des autres jamais défaits, désespérément bien étriqués, Céline marche. Timothée cherche un visage. Un visage doux, Apolline déniche. Aurélie épelle un joli prénom. Le prénom et le sourire. Elsa les réunit. Aline s’agenouille. Catherine pleure. La boîte à musique sur le lit où le portrait d’une femme sourit, Angélique la place. Le mécanisme, doré de pensées, Pierre le remonte. Dans la grande chambre où tout le monde paraît sagement endormi, la ballerine continue de tourner. Capucine se lève. Martine se retire. La porte de l’immense dortoir où l’on dort sans cesse, Jacqueline doucement la referme.

Sophie, Yasmina, Pierre et tous les autres ont juste acheté un mirage incendiaire. Un ballon gonflé, un orphelinat, se sont offerts un doux visage, une boîte à musique, pour une maman choisie. Un simple repère dans une vie en dessus-dessous..

Fille du .
Ven 19 Jan 2007, 02:17 par Fille du peuple sur L'amour en vrac

Florentine

Florentine, aussi vierge que la pucelle d’Orléans, tu ressemblais à un lys posé dans un vase de porcelaine. Florentine dévêtue de ta courte robe, légère, fleurie d’étoiles tombées du ciel tu me rappelais l’océan plein de rage et d’écume un matin d’automne. Tu me faisais penser à de la guimauve, fondante et délicieuse Florentine.
Souviens-toi, Florentine, de toutes nos nuits où nos rêves étaient peints de frissons d’argent. Souviens-toi, Florentine, où ton nombril recevait une goutte de ce merveilleux vin que je léchais avidement et quand, sous ma langue, tu te libérais d’une fausse pudeur. Souviens-toi, Florentine, de toutes ces nuits où de libertine tu devenais fragile. Je te faisais reine et je devenais ton roi où les draps devenaient notre royaume et notre lit le navire de tous nos désirs.
Ton corps doux comme de la soie s’offrait à mes mains fébriles de délices. Mes doigts ont parcouru ton corps pour découvrir chaque splendeur, chaque secret que tu renfermais. Ton souffle s’affolait, timide d’abord puis il laissait la place à tes fantasmes charnels. Tu te donnais et tu donnais sans misère.
Florentine, aussi vierge que la pucelle d’Orléans, je découvrais les dunes et les forêts de ton corps par temps de déluge. A chaque nuit tu redevenais pucelle et lorsque je me glissais en toi, Florentine, c’était toujours comme la première fois un plaisir, une fabuleuse découverte d’émotion, de jouissance. Lorsque je me faufilais en toi, Florentine, tu t‘ouvrais en un souffle dans tes yeux. Et moi, Florentine, je sentais monter en moi des turbulences dans tout mon corps, dans toute ma tête, je devenais fou lorsque je m’enfonçais dans le plus profond de tes merveilles. Florentine, je te revois allongée après les précipices de nos ébats, ta chevelure en bataille, tes jambes entrouvertes libérant notre folie de la nuit. Ton ventre reprenait un rythme normal tandis que ta bouche esquivait un sourire. Seule la lune déposait un voile de lumière sur ton corps. Et toi, Florentine, tu t’abandonnais à cette couverture éphémère sans même laisser échapper un soupir.
Après, Florentine, sans remord, tu te levais pour t’habiller. Ta courte robe fleurie reprenait sa place sur toi, mine de rien. Tes bas, tes talons aiguilles faisaient le reste. Tu n’étais qu’un instant, qu’une comète. Je n’étais qu’une parenthèse dans ta petite vie bien désordonnée. Par le mouvement de ta robe trop courte tu reprenais ce que tu avais donné.
Florentine, j’ai bien vieilli, mes mains tremblent encore lorsque j’évoque ton image. Florentine notre navire a échoué sur une plage, mais a-t-il fini par couler ?

Fille du
Jeu 11 Jan 2007, 07:57 par Fille du peuple sur Mille choses

Trésor

__C’est l’histoire d’une gosse, d’une brave gosse. Elle avait soif, soif de mots. Question de survie, question de survie tout simplement. Chez elle, le puits est tari depuis longtemps. Elle crève de soif. Alors elle baroude au dehors. Elle trouve des puits remplis d’espoir. De mots d’amour en mots de vie, elle abreuve. Mais l’eau est amère, l’eau ne la désaltère pas, goulue elle se sèche. Elle vagabonde de puits en puits à genoux. Genoux qui saignent. Rugissante, elle quémande une goutte fraîche de sentiment. Elle tend la main. Peine perdue, elle reçoit des pierres. Elle voudrait des puits, des puits à pas perdus. Enfant au pays des rêves et des fées. Dans son monde imaginaire, elle se construit une tour de glace. Dans sa main un pic. Elle creuse pour trouver un filet eau. Triste filet. Pauvre filet. Sa main violacée de labeur, gratte cette glace qui refuse de jaillir. Des larmes sèches de désespoir n’étanchent pas sa soif. Elle devient vide, la sale gosse. Aigrie, la môme. Plus de fleur bleue, elle s’offre à tous. De caresse en caresse, ils se servent heureux. Elle se donne sans douleur, elle se donne sans plaisir, juste un sourire pour cajoler une nuit sans magie. Son puits est vide, son puits s’ assèche. Elle crève la soif. Mais elle donne, mais elle s’offre. Elle baroude le jour, elle maraude des mots. Toujours silence, elle sourit au vent. Ventre à terre, elle ne croit plus aux chimères, seul un mirage dans le désert de ses sentiments lui fait voir des oasis où des couleurs s’alignent. Elle les offre, elle les couche sous le regard avide des voleurs d’ennui. La soif lui brûle la gorge, la soif lui irradie le cœur. La soif la consume. Sans eau elle s’ éteint. Sans eau, elle brûle. Immense bûcher. Sans cesse en chemin, elle s’épuise. Les lendemains s’effritent, les lendemains se font incertains. Des paroles arides comme la roche s’échappent de ses lèvres. Comme après une vigoureuse averse son coeur est raviné. De mots d’amour en nuit d’offrande elle refuse la vie. Les mots d’amour qui remplissent une vie elle les cède sans compter sans entendre les cadeaux qui tombent à ses pieds. Elle donne, sans rien attendre en retour, même plus une goutte d’eau. Elle se bâtit une pyramide de glace pareille à un château de carte. Au premier souffle tout se brisera. Tel un château de cartes. C’est ainsi. Comme un champ de blé après l’orage, elle se couchera. Un sourire scotché aux lèvres elle dira que tout va bien. Et pourtant elle aura eu soif à en crever. Dans son elle, une béatitude. Dans vos yeux, elle rayonnera. Mais elle aura su crayonner un sourire sur sa bouche avide et goulue d’une cascade de délices pour vous construire un puits d’amour.. Elle jouait sans cesse avec les mots. Elle riait avec le vent. Elle riait de tout. Elle riait pour vous. Charnue de paresse, elle flânera sous un hêtre, prés d’une marre, où les crapauds chanteront l’allégresse des matins d’été. Et demain le soleil pointera le bout de son nez après que la rosée ait déposé mille paillettes sur l’herbe verte. Et elle, voluptueuse, suivra l’arc-en-ciel qui, au bout, lui fera découvrir un trésor. Trésor de vie. Fricassée d’images magiques.
Et l’hiver, sans se découvrir de son « r » annoncera un printemps nouveau.

Fille du
Mer 10 Jan 2007, 08:36 par Fille du peuple sur L'amour en vrac

Soir de porcelaine

J’ai trop fréquenté les bars à putes. Par plaisir du vice sans joie, mais avec des rires gras, des rires cassés. Des rires de bêtes imondes. J’ai trop bu de leur breuvage, fumé des ronds qui empestaient l’euphorie. Trop entendu cette musique mielleuse qui résonnait au milieu des verres qui se cognent les uns aux autres pour se féliciter d’être un homme, d’être là. Ce bar reflétait ce qu’il y avait en moi. Un désordre. Un chaos.

J’ôtais rarement mon imperméable. Je me sentais à l’abri de cet endroit, que je sollicitais au plus profond de moi. C’est moi qui était la négresse blanche, celle que l’on insulte. J’étais la honte de cet endroit. J’épiais les autres, libertins. Je jubilais de les voir se vautrer dans cette ambiance de fumée, sexe, parjure. Je m’incrustais dans les mains des hommes lorsque saouls ils devenaient bestial sur la poitrine des putains. Je devenais leurs bouches. Je ressentais l’émoi de dégoût de ces femmes lorsque la main indélicate saisissait un sein lourd de non promesse. La bouche des hommes vomissait à mon visage des insultes grossières, mais je jubilais de leurs faiblesses. Je transpirais de leurs désirs. Je me tenais bien souvent sur la petite table qui traînait au fond de ce bar de jouissance d’un soir. Mon imperméable, mes bas, mon chignon et mes talons aiguilles me donnaient l’air d’une pute vierge. Tous leurs mots pleins d’indélicatesse me promettaient un dépucelage inavouable. Je les toisais l’air de les inviter à me prendre sur cette petite table. Mais si mon sourire les invitait à l’immorale, mon regard glacé retenait de bouger seulement une main. Je buvais mi-pucelle mi-putain mon verre de whisky d’un trait pour provoquer ces hommes. Je les incitais à venir poser une main dans l’encolure de mon imperméable. Je les bravais de mon regard. Je les jaugeais. Entre les dessous vulgaires des femmes, la couleur des murs violet et rose sale, je devenais la négresse blanche. Négresse blanche, capable d’ajuster une robe longue comme Scarlette O’ Hara, de dentelle et de soie et capable d’être Fleur de Marie. Le mélange des deux était explosif de sueur. J’aspirais par ma peau, mes cheveux de grande bouffée de la fumée de cigarette et mon parfum de bas étage épongeait cette odeur de puanteur. Je répugnais à me sentir, mais je caressais l’envie d’assouvir mes fantasmes de négresse blanche. Le mauvais whisky bavait sur le coin de ma bouche devant tant de débauche dont je raffolais. Ce mauvais jus roulait dans mon corps pour le réchauffer. Le vocabulaire de cet endroit était une crasse épaisse qui se collait à mon imperméable. Les femmes riaient bouches grandes ouvertes, pleines d’ appétit. Les hommes éteignaient leurs rires par des baisers écumants de bave. Tandis que leurs mains plus avides sous ce couvert cherchaient à fouiller la pute ivre de ce débordement charnel. Glauque pour celui qui se trompe d’endroit. Les yeux des hommes et des femmes à demi fermés par l’ivresse d’un soir brillent de façon pitoyables mais cette attente de luxure annonce une fin éminente et libératrice… La négresse blanche fait outrage à ses désirs et part retrouver la petite bourgeoise qu’elle est...

Fille du .
Jeu 04 Jan 2007, 14:33 par Fille du peuple sur L'amour en vrac

Sourire à la vie.

La montagne, crépite de gaîté, explose de lumière. Des torrents de larmes de bonheur jaillissent, éclaboussent les prés. Des perles nacrées câlinent les crocus, les pâquerettes, les myosotis qui s’éveillent peu à peu à la galanterie native du printemps . Les nouvelles pousses des pâturages chassent la poussière de l’hivers. Bientôt des chevrettes, sottes de pirouettes viendront tailler cette étendue vert clair, mouchetée de vert plus sombre, où des tapis, de fleurs, de mousses sauvages s’allongent tout à leur aise Au loin, un pic-epêiche éternue sa mélodie...

Petit caillou magique. Petit point dans l’immensité d’un paysage fleuri. Long, gris, plat et lisse. Petit galet. Une rivière insouciante, couleur bonbon à la menthe, cours et chante au pied de la montagne. Une passerelle de bois, entre les deux les rives, se balance paisiblement. Elle offre aux promeneurs une page blanche et les invite à écrire une poésie galbé de bouton d’or. Sur la berge, Adeline se tient debout provoquant le soleil levant, le galet du destin serré dans la paume de la main. Elle se penche, et le lance . Celui-ci lâché, ricoche, ricoche. Des ondes dentelées et éphémères apparaissent à la surface de l’eau. Deux , puis trois, de plus en plus infimes. Galet léger, galet évadé. Au troisième rebond, il plonge, s’enfonce dans le miroir opaque et lointain. Adeline contemple le vide. De jolis yeux sans âme, sans coloriage_ Elle n’entend pas le bruissement des feuilles des bouleaux qui bordent la rivière. Elle regarde, accroupie, les yeux dans ses songes. Elle n’entend pas les clochettes des digitales, ballottées par la brise du vent, tintiner joyeusement dans toute la montagne, oasis de douceur.

Le galet, jeté au hasard, a éveillé les poissons endormi dans la mémoire d’Adeline à la triste saison. Des familles de saumons malicieux sautent éparpillés . Les saumons esquivent quelques cabrioles maladroites, pour se parfaire dans des sauts périlleux frétillants et capricieux. Apeurés mais libres. Dociles mais sauvages. Adeline regarde. Aucune étincelle dans ses yeux égarés. Elle regarde sans saisir ce spectacle de lumière aux teintes orangés. Éclats de liberté, de pépites diamantées se déroule sous ses yeux en transhumance.

Tandis que les ailes du soleil déploient ses rayons sur la montagne, les yeux d’Adeline s’entrouvrent légèrement sur une verte vallée voilée d’ une cascade de couleur. Lentement, elle réagit et revient peu à peu dans un monde imaginaire d’arôme, de sons. La vie se joue devant elle.
Elle sourit devant ces images, main tendue à elle. Elle sourit à la vie. Elle sourit en regardant la berge où repose tant de galets. Elle imagine, alors tous les galets rebondir sur les draps de ce lit, couleur bonbon à la menthe. Elle sourit à la pensée de milliers de sphères sur ce miroir au ton incertain. Elle sourit à la valse de tous les saumons, invitants les carpes, les libellules, les têtards à se joindre dans cette ronde de plaisir. Elle sourit et s’imagine ballerine en jupon de mousseline blanche au coeur de ce ballet. Elle s’imagine toupie bras tendus vers le ciel happant tous les nuages pour les sentir se couler le long de son corps meurtri.
Un simple galet jeté au hasard, serré dans une main à réveillé un sourire.


Fille du .
Jeu 04 Jan 2007, 10:30 par Fille du peuple sur Mille choses

Marquise de la chaussée Lunaire

Marquise de la Chaussée-Lunaire,
Escarpins à talons fins de la belle putain
Aiguilles plantées dans le flanc du défunt
Timbres d’une lettre à la dérive du temps,
Perdue dans un abîme profond de souffrance,
Trou noir de tourments aux couleurs d’amertume

Sentier escarpé de gravats et de regrets
Un glas triste et froid tinte
Le givre se fixe sur les longs cils humides
Bousculade de sentiments contradictoires

Terne dans son tailleur de velours noir
D’épaisses larmes de deuil, elle verse,
Inondée de souvenirs des années passées,
Ruissellent des images scandaleuses
Impudiques dans toute sa chair
Frissons d’extase s’entrechoquent
Corps transi de désespoir, la belle marquise
Pleure la disparition de son bel amant.
Adieu prince de ses rêves incandescents !
La marquise, Madame putain de la Lune, s’en est retournée,
Partie dans le désert des souvenirs,
Dans la balade éphémère de deux corps s’accouplant
Rose de soie, draps dessus dessous froissés
Transpirant de goutte au souffle d’un instant
Vent d’orage Marquise au grain de beauté voluptueux
Fanée de plaisir, fanée de mains chercheuses
Debout son chapeau à voilette dissimule sa peine
Porte-jartelles offert parfumé à la violette
Rangé, jeté, adieu les sursauts de plaisir
Bas résille pour nuits cuisantes d’appétit

Une fin piquante de détresse pour l’amant infidèle
Un pieu dans la braise de désirs interdits
La Marquise putain de la Lune décide
Dans sa main gantée de dépit amer
Déchirure au coin d’un feu de bois
Tison témoin d’une farouche nuit

La marquise simple putain de la lune
N’est plus la pucelle de l’attente
Aujourd’hui, elle dompte le brasier de ses sens
personne ne lira dans son corps la désolation
Drapée comme une grande dame le jour
La nuit elle devient livide de cauchemars
La marquise a une facette enflammée internée
La putain a une rose entre les seins
Pétales séchées effritées par le chagrin
La nuit ses amants réclament son indulgence
Des cris diffus et continus dans sa tête résonnent
La valse des roses baignent les nuits sombres
Des flots de larmes ont rempli le puit du temps perdu
Madame la marquis chaussées de talons aiguille
Crève d’un profond ennui dans ses draps de satin blanc
Sa lingerie délicieuse de promesses passagères
Hurle d’étouffement et d’odeur nouvelle

Un soir lourd de lassitude dans la canicule de ses draps
La coquine plus violente de plaisir entre les cuisses
D’un coup de talon aiguille est partie de la vie
Rejoindre son galant infidèle mais bon amant.


Fille du .
Mer 03 Jan 2007, 17:09 par Fille du peuple sur Mille choses

Ombres et lumières

Ombre et lumière. Les tambours résonnent. Ombres chinoises sur un mur blanc. Sanglots étouffés. Vagues de sable cheminent le désert, elles escortent le vent.

Il la prise sous son aile.

Bruit et silence. Les sabots des chevaux martèlent le sol. Peupliers en pleurs sur ciel azuré. Rivière à l’orée du bois s’abandonne à travers les prairies.

Il lui dessine un abri.

Blanc et noirs. Les sabres châtient l’air. Nuages étriqués sur un ciel feutré. Nomades des dunes taisent leurs visages au soleil.

Il lui forge un lit.

Liberté et cage. Costumes de théâtre trichent avec les émotions. Fleurs d’acacia. Éclat de rire embaume les plaies rebelles.

Il lui crayonne la lune.

Eau et feu. Un vol d’étourneaux assombrit la clarté d’une fenêtre. Vent de mélancolie. Un bracelet s’incruste sur un poignet. Il pleut.

Il la couvre d’une châle.

Plénitude et embolie. Chimères harponnées dans un imaginaire trop à vif. Des joues rondes d’enfants violacées par le vent glacial de Mongolie. Profondeur d’un voile qui flotte à l’air du temps. Une bague posée sur un meuble blanc. Rien n’est égaré, tout est perdu.

Il a oublié de mettre de la couleur.
Et tout s’écroule.

Fille du .
Mer 03 Jan 2007, 12:26 par Fille du peuple sur L'amour en vrac
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Ecrire sur peuple

Ecrire sur peuple Éperdument... ( duo caressedesyeux/ jean baisse), Ma muse (ecrit au masculin), Sieste flaneuse, Aventures amoureuses et sexuelles d’un quasi trentenaire ii, Ma muse, Rêveries sous-marines, Amour sans retour, Education, Les mains d'argent, Florentine, Trésor, Soir de porcelaine, Sourire à la vie., Marquise de la chaussée Lunaire, Ombres et lumières,
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