C'est fini

C’est cet endroit qu’elle apprécie. C’est un tout petit lac bordé de grands pins sylvestres, quelque part, tout près d’une petite ville des montagnes. Y’a deux petites îles qui se dessinent au loin, comme des fantômes surgissant de la brume flottant à la surface de l’eau chaque matin. Et puis il y a un vieux ponton de bois mal en point. Autrefois, quelques pécheurs y accostaient leur barque. Car c’est un endroit un peu oublié. On dit que son eau y est très polluée. Et puis c’est l’automne aussi, il fait frais.
Elle, elle a mal dormi. Très tôt, aux aurores, lassée d’être plongée dans ses pensées les yeux fixés sur les irrégularités du , après un profond soupir elle s’est assise sur le bord de son lit. Puis elle s’est courbée, elle a plongé son visage dans ses mains, elle a pris une grande inspiration et puis elle s’est levée. Elle a marché jusqu’à la fenêtre, elle a ouvert juste un peu le rideau et elle a regardé dehors. Une pluie fine baignait l’atmosphère de la rue. Une vieille dame promenait son vieux chien, abritée sous son parapluie, un grand manteau juste posé sur une vieille robe de chambre aux couleurs passées.
Elle, d’un geste lent elle a ôté le tee-shirt qu’elle avait mis pour dormir, puis elle l’a abandonné sur le sol. Elle a trouvé un pull léger, l’a enfilé, un autre beaucoup plus chaud, a fait de même, puis elle s’est dégotée une vielle paire de chaussettes qui traînait dans un coin. Ça l’a laissé songeuse. Ça évoquait ces retrouvailles où l’on se jette sur l’autre, où on se déshabille sauvagement, où on squatte la chambre des jours entiers sans mettre le nez dehors. Sur une chaise près d’un mur, elle a récupéré son jean, elle a glissé ses jambes dedans lentement, elle a bouclé sa ceinture les yeux dans le vide. Puis elle a quitté la chambre, elle s’est dirigée vers le bout du couloir, elle s’est assise à même le sol de dalles froides, elle a enfilé ses chaussures, les a lassées nonchalamment, elle a pris son grand manteau d’hiver accroché près de la porte puis elle est sortie.
La pluie fine, c’était une caresse, une caresse un peu fraîche sur son visage, un peu triste aussi, mais une caresse tout de même, tendre, rassurante. La petite ville comme le soleil semblait tarder à pénétrer la journée, comme si, tous, ils étaient fatigués chaque jour de recommencer.
Enfoncée dans son manteau, elle marchait lentement. Elle allait par une petite rue qui s’écartait plus loin des habitations, quittait définitivement cette petite ville, se faisait sinueuse, bordait une forêt de pins puis un petit lac, gravissait quelques altitudes légères, traversait de petits villages, retrouvait une nationale et puis c’était Annecy. C’était une petite route agréable.
Aujourd’hui, ce jour-là, elle la suivait comme un automate, absorbée par ses pensées, par ses doutes, mais elle savait où elle allait. Elle marchait au beau milieu du chemin. C’était pas grave. Personne d’autres n’y passait, il était encore très tôt, même si enfin le jour se levait.
Les mains dans ses poches, elle serrait son manteau contre son corps. Elle avait un peu froid. Et puis elle jouait de ses doigts avec un briquet. C’était pas le sien ce briquet. C’était un de ses restes de vie commune. Ça évoquait encore une image qui disait tout, qui résumait tout, mais c’était pas assez… pas assez… elle ne savait trop quoi !
Et puis il y eut les premiers virages, il y eut le vieux terrain de camping aujourd’hui fermé, deux immeubles en travaux jamais terminés, une petite montée, la petite forêt de pins, le petit croisement qui donne un autre chemin qui mène à la piscine plus loin, mais borde d’abord le petit lac pollué.

Ce petit lac, ce petit étang, c’est cet endroit un peu oublié que tout le monde semble bouder. Ça l’a laissé songeuse, ça lui a laissé un goût amer. Elle y voyait encore sa tendre enfance passée sur ses bords, tous les enfants qui s’y baignaient, les mères qui papotaient en les surveillant et puis les pères qui y pêchaient. C’est un endroit un peu oublié. Tous les jeunes sont partis, plus aucun vacancier ne vient non plus. Ça fait parti des souvenirs. C’est comme tout : ça se perd dans le passé, ça jaunit des photos.
Pourtant, c’était son coin préféré.
Alors elle a quitté l’autre chemin pour fouler l’herbe humide et atteindre l’eau plus bas. Un instant, elle s’est arrêtée, elle a regardé ses pieds. Le daim de ses chaussures avait pris une teinte foncé mais c’était pas grave. Elle aurait juste les pieds un peu mouillés.
Et puis elle est arrivée au ponton. En son centre, debout, elle y a retrouvé ses pensées.
Certains matins d’été ou de plein hiver, y’a de jolis levés de soleils avec du ciel et des nuages oranges et rouges derrière et au dessus de la petite montagne en face, de l’autre côté du lac, de l’autre côté de la nationale qu’on aperçoit au loin.
Elle se rappelle ce soir d’été. Elle était étendue là, avec lui, ce genre de romances qu’on oublie jamais. C’était il y a quelques années. C’était en plein été. Allongés à même les vieilles planches, ils regardaient la Grande Ourse que traversaient parfois quelques étoiles filantes à en faire des voeux d’éternité. C’était la mi-août, la période où il y en a beaucoup. Ils avaient passé la nuit à les compter. Et puis c’était la nuit où chaque année c’est la fête au bord du lac, à Annecy. C’est toujours une nuit particulière parce qu’on voit des lueurs se dessiner au haut de la montagne en face. C’est le grand feu d’artifice là-bas, sur le lac. Même à 18 kilomètres ça se laisse deviner.
Et puis il l’avait embrassée. Il avait fait de cette nuit le début d’un rêve où elle n’aurait jamais voulu se réveiller. Et ils avaient passé cette nuit ainsi, à s’embrasser, à se révéler. Et puis il y avait eu ce levé de soleil avec du ciel et des nuages oranges et rouges derrière et au dessus de la petite montagne en face. Elle avait jamais songé avant à le regarder. Ça faisait partie de son univers, de cet univers qu’on est même plus capable d’apprécier.
Parce qu’elle pensait cela, debout sur le ponton, à essayer d’apercevoir la crête de cette petite montagne que la brume lui cachait. Et puis il y avait cette petite pluie, puis le froid.
Elle a frissonné. C’était même pas le froid qui la gênait. C’était de revenir là après toutes ces années. C’était d’être dans cet endroit et de ne plus rien y découvrir du passé, de ne plus rien pouvoir en goûter. C’était cette vie-là, ce ridicule écoulement du temps qui écrase la vie à jamais, la flétrit puis l’abandonne. Ouais ! C’était ça. Elle y pouvait rien. Personne n’y pouvait rien.
Et de cela à en vouloir trouver des raisons, expliquer, choisir les mots qui conviennent, les bons, puis parler, achever, abattre d’un grand coup de hache le petit arbre qu’on a fait pousser, écraser, piétiner. Elle aurait dit que c’était comme ça, qu’elle pouvait rien y faire. C’était ridicule. Ses yeux s’embrumaient, sa gorge se nouait, c’était ridicule. Elle pleurait. Elle pleurait parce que c’était ridicule. Parce que résumer tout cela à quelques mots, quelques lettres… Parce que c’était comme ça, parce que c’était tout cela, tout et juste cela. Parce que c’était sa vie, parce que c’était leur vie, parce qu’ils auraient voulu qu’elle soit particulière, mais parce que c’est comme dans un film, que tu remplaces les acteurs par des autres, tu les remplaces par deux autres que tu prends au hasard, un autre couple, et puis c’est pareil. Parce que c’est comme ça pour tout le monde, parce qu’il ne faudrait même pas commencer. Ouais ! C’était ça ! Il ne fallait même pas commencer. Et puis il n’y avait rien à faire, rien d’intéressant à vivre. Parce que ça servait à rien, parce que ça ne menait à rien, parce que ça se terminait de toute façon et qu’on allait cacher ça deux mètres sous terre, des photos jaunies enfermées dans une boite, une boite enfermée dans un placard, dans une armoire, avec une paire ou deux de draps posés dessus. Et puis parce que ces draps sont pareils, qu’ils accueillent l’un avec l’autre avec une uniformité dont ils se moquent éperdument, quel que soit l’autre, passé, présent, avenir… Parce qu’ils en vieillissent aussi, qu’on n’ose même pas les jeter, qu’on les conserve, peut-être juste par nostalgie, qu’on les enferme dans un placard, dans une armoire, parce qu’on s’en sert ensuite pour cacher, masquer, enfouir le passé, enfouir le passé sous le passé lui-même, tuer l’amour, l’étouffer de lui-même, par lui-même, par ce qui en conserve les traces les plus ardentes, les souvenirs les plus intenses, les marques les plus chaudes, les plus cruelles. C’était ça le briquet, même si c’était une mauvaise image : plus de gaz, plus rien à en faire d’autre que de le garder dans un coin, dans une boite, comme une photo jaunie, et puis le balancer un jour, ou le balancer tout court.
C’était ça même cet endroit. C’était un reste inutile. Un jour, on le comblerait, on y construirait quelque chose ou on laisserait l’eau croupir, pourrir, et plus personne n’y viendrait. Et puis plus personne n’y vient, plus personne n’en à rien à faire, on le laisse là parce qu’il est là mais on s’en fout. Il est fini. Ils sont finis eux aussi, tous ces instants, tous ces moments délicats et beau qui se ternissent à force d’être là, d’être comme cette eau que rien ne vient troubler, qui croupie, qui pourrie, qu’il faut oublier.
C’était cela. Elle ne l’aimait plus. Elle y pouvait rien. C’était venu comme ça, parce que ça vient toujours comme ça, à cause du temps, à cause des habitudes. C’était ridicule, mais elle y pouvait rien.
C’était fini.
Alors elle sortit le briquet de sa poche, le regarda un instant en le faisant tourner délicatement entre ses doigts, puis elle le jeta au loin, à l’eau. Ça fit des cercles concentriques qui perdirent d’intensité à force de grandir, puis il n’y en eut plus. Alors elle tourna le dos au lac et elle rentra.
Mer 05 Oct 2005, 03:22 par B-Lolo sur L'amour en vrac

Le rêve

Elle s’est endormie à moitié sur le ventre, et de là ou je suis je ne sais pas si ses bras étreignent les draps, ou s’ils les cognent de leurs poings fermés de sommeil.

Elle est blonde, ses cheveux semblent longs et les draps qui la recouvrent sont bleus ciel. Ils révèlent au détour de leurs plis souples un corps gourmand et volontaire, tandis que la nuit s’engouffre avec son cortège d’étoiles dans cette chambre aux grandes baies vitrées. Qui de la nuit où des draps l’enveloppent le mieux me disais-je en souriant.

Je flotte dans un angle de la pièce, hésitant encore à accomplir mon fabuleux devoir. Cela m’arrive quelque fois, d’emprunter au temps ces secondes de contemplation lorsque le calme m’y invite.

Un livre est ouvert, par terre, les feuilles contre terre. Merlin, de Michel Rio. Je me souviens de l’avoir lu, avant. « Je me livrerais à l’étude, la contemplation et la paresse, qui sont les trois vertus du philosophe » est il écrit dans cette aventure de beauté. Magnifique.

Tu ne rêves pas, du moins pas encore. Peut être voudrais tu rêver de courir avec l’insouciance d’un enfant dans ce champs qui s’offre à ta vue devant ta chambre. Non. Demain si tu veux, tu pourras y courir à ta guise. Je vais devoir choisir autre chose.

Ca y est, j’ai trouvé. Je quitte mon lézardé pour m’approcher de toi dans un souffle. Tant d’années ont passées depuis que moi aussi je dormais de ce sommeil d’humain qui t’étreint. Ah, si tu savais.

Du fond des temps, nous veillons sur vous, et ce soir, c’est moi qui veille sur toi. Quelques mots chuchotés dans ton oreille endormie, et ton sommeil se remplira de merveilleuses images de couleur qui libèrent le cœur.

Avant que je n’arrive tu dormais simplement. Rêve à présent, oui, rêve, car toi aussi un jour, tu deviendras un ange.
Ven 20 Mai 2005, 13:13 par PetitPrince sur Un monde parfait

Désir en ut mineur.

Nicolas referme la porte de l’appartement derrière nous. Nous sommes chez lui et nous savons ce que nous allons y faire. Notre attitude dans l’ascenceur ne trompait pas : j’étais collée à lui, la tête sur son épaule, mes lèvres dans son cou. Je respirais la fragrance de son eau de toilette, mêlée à l’odeur du cuir de son blouson. Pour moi dorénavant, le désir aura ce parfum.

Je m’imprègne de l’endroit : je regarde le entièrement ciélé de poutres et les murs de crépi blanc. Il y fait sobre : peu de décorations, tout au plus une ou deux reproductions de tableaux. Par contre, je reste interdite devant un piano, majestueux, qui occupe la moitié du living.

Nicolas m’apporte un verre de vin blanc frais, il fait chaud dehors et plus encore ici me semble-t-il. A moins que ce ne soit moi qui perde déjà les pédales! Il s’installe au piano et, tout en me souriant, plaque quelques accords bien choisis.

Je retire mes chaussures et sens le contact rafraîchissant du carrelage, histoire de me rappeler que je suis sur terre. Tout en dégustant mon vin, je m’approche de lui, mais ce sont ses mains que je regarde. Je les vois courir sur le clavier, nerveuses, agiles, parfaites et je ne peux m’empêcher de les imaginer sur moi. Quelle partition choisirait-il d’interpréter sur mon corps? Quelle musique y ferait-il naître? Au fond, ça m’est bien égal, tant qu’il joue crescendo.

Change-t-on d’espace temps quand on est sous l’emprise du désir? C’est plausible car je n’ai plus aucune idée de l’heure qu’il est. Je m’évade en pensées, j’anticipe la suite des évènements, je me languis d’être contre lui. Nicolas semble tout à sa musique, j’en suis presque jalouse.

Je m’installe à ses côtés, sur le tabouret de pianiste. Ma jupe courte dévoile plus encore mes jambes dorées par le soleil de juillet. La mélodie s’arrête instantanément, il me prend dans ses bras et sans plus attendre, pose ses lèvres sur le lobe de mon oreille. C’est mon point sensible, il le sait parfaitement et s’amuse avec délectation des frissons qu’il me provoque. Sa langue, à présent, est sur mes lèvres, dessinant leurs contours avec une infinie lenteur, les humectant de salive. J’aspire son souffle chaud. Quand enfin Nicolas m’embrasse profondément, je sens ses mains sur mes cuisses, elles ne s’arrêtent pas là, montent encore et encore, s’insinuant sous ma jupe. Il me fait perdre toute contenance et chavirer dans une excitation telle qu’elle me pousserait à être à lui, là, tout de suite, sur ce siège incongru.

Mais c’est notre "première fois", il faut "bien" faire les choses...

Alors, réprimant mes tremblements, je m’aventure sur le chemin de son corps. Lentement je déboutonne sa chemise, embrassant la chair qui se dévoile au fur et à mesure dans l’échancrure que je crée. Je laisse la caresse de ma bouche s’intensifier au point de me donner l’envie de laisser sur sa peau une marque de convoitise d’amour si impudique.

Nos élans, nos baisers, nos caresses, nos audaces me laissent entrevoir un avenir sensuel plein de promesses.

Et si nos folies se rencontrent?...Si nos folies se rencontrent?


Syolann
Ven 20 Août 2004, 19:14 par syolann sur Les liaisons sulfureuses

Abandon total

Il avait voulu dans son pli,
Introduisant dans la situation
Un air plus fripon
Qu’ici nous nous livrions
A d’obscurs attraits.

Damnation sous un
Imagination sans fond
Parcours pour divagation
Chaos vacillant mais troublant
Nous jouissons à nos mots sournois
Qui font pâlir l’individu,
Mais jouir nos chairs sans fin.

Tard dans la nuit,
Accordons nos cris dans un long soupir
Nos voix hurlant à l’unisson
Sur un banc ou sur un lit,
Sous un arc ou un motif connu
Coup mordant ou cou mordu
Tant qu’il y a du cul,
Un coup pour moi, un coup pour lui !
Ven 04 Juin 2004, 12:49 par la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses

L'antichambre de l'enfer...

Le ciel étoilé s’offrait devant leurs yeux, la lumière de la lune passant par ce vitré éclairait son visage. Il la regardait, elle fermait les yeux, un sourire sur ses lèvres, son corps luisant encore de ses ardeurs. Comment s’était-il retrouvé là? Comment avait-il pu parcourir 700kms pour passer une nuit avec elle? Il avait beau tenter de se souvenir de leurs premiers mots, essayer de trouver ce qui l’avait envouté, il ne comprenait pas. Elle l’avait fait sourire, elle l’avait étonné, il l’avait trouvé intelligente, belle,... à croquer ...

Elle souriait toujours, mais ses yeux étaient à présent ouverts, elle le fixait.
- Tu penses à quoi?
Que pouvait-il lui répondre, il venait de se repaître de ses caresses, il venait de la dévorer de sa bouche, sa langue avait gouté chaque centimétre de son corps, son sexe en redemandait toujours, encore, il n’arrivait plus à se satisfaire de cette sensation inexplicable.
Elle devait le comprendre, elle lui avait posé la question, mais n’attendait pas de réponse, ses yeux de démon avaient lu en lui. Elle s’en amusait. Elle le savait à sa merci, prêt à tenter toutes les perversités qu’elle lui proposerait. Déjà là... depuis plus de 3h, elle le soumettait à ses fantasmes, sa raison l’avait abandonné depuis longtemps. Lui d’habitude si réservé avec les femmes... Elle le possédait... C’était d’ailleurs bien ça... elle le possédait... son esprit, et son corps.

Elle se retourna, se coucha sur le ventre, ses longs cheveux noirs couvraient la moitié de son dos. Le rayon de lune glissait le long de ses reins, épousait la rondeur de ses fesses, pour s’éteindre entre ses cuisses... Ca y est, ça recommençait, ses mains à nouveau tremblaient, son sexe vers elle se tendait, sa bouche redemandait à être rassasiée. Elle le savait.
- Tu n’as pas froid?
Comment elle se jouait de lui! Elle le savait bouillonnant, elle l’avait usé, épuisé durant de nombreuses heures, et était prête à nouveau à le submerger.
Elle avança son corps sur le sien. Ses seins refroidis par le parquet étaient aussi durs que de la roche, elle en frolait son torse, innocemment, sachant quelle excitation elle lui procurait. Elle ne pouvait d’ailleurs pas l’ignorer ! Son sexe déjà grandissait entre ses cuisses...

- Nous n’avons testé que les 8 premières marches de l’escalier... nous sommes sur le palier intermédiaire. Tu sais qu’il en reste encore 6 ?
Elle lui avait dit ça en toute simplicité, comme s’ils montaient calmement les étages de la Tour Eiffel! Elle avait décrété un jour, au détour d’un mp, qu’il fallait essayer chaque marche de l’escalier avant de pouvoir tester le moelleux de sa couche. Et elle le faisait. Son corps rampa sur le sien, sa gorge, ses seins, son ventre, son pubis, ses cuisses passaient à tour de rôle sur sa bouche ouverte. Elle s’arréta sur la première marche, s’y assit, et lui dit "Viens, j’ai encore envie de toi".
Une fois de plus il lui obéit.
Une fois encore il la prit.
Une fois encore, il découvrit son corps, sa langue, son sexe. Une fois encore c’était un nouveau plaisir, plus puissant que le précédent.
Il gravissait une à une les marches vers l’extase, il redoutait et à la fois s’impatientait d’atteindre enfin l’étage, et d’ouvrir la porte de sa chambre... à moins que ce soit celle de l’antichambre de l’enfer...


La marquise... mi ange........ mi démon
Mer 10 Mars 2004, 23:31 par la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses

Re: helen rowland

soleye a écrit:
Citation:
"Une femme n’a besoin de connaitre qu’un seul homme pour les comprendre tous;
Alors qu’un homme peut connaitre toutes les femmes sans en comprendre une seule"


On pourra pas me traiter de macho bete

J’aimerais connaitre l’avis de ma marquise preferée à ce sujet timide


Etant la seule sur ce forum à signer mes messages sous le nom de la marquise, je présume que c’est de moi dont il est question dans ta derniere phrase petit soleye de ma journée timide

Que dire de celà ...

Si j’étais Isabelle Alonso, je te répondrais qu’effectivement, les hommes n’ont jamais rien compris aux femmes, que vous êtes tous les mêmes , irrémediables adolescents ingrats et immatures ! colere

Si j’étais Pierre Desproges, je dirais que la femme est assez proche de l’Homme comme l’épagneul breton. A ce détail près qu’il ne manque à l’epagneul breton que la parole alors qu’il ne manque à la femme que de se taire. Dépourvue d’âme, la femme est dans l’incapacité de s’élever vers dieu. En revanche, elle est en general pourvue d’un escabeau qui lui permet de s’elever vers le pour faire les carreaux ... cool

Hélas, (ou heureusement huh ) je ne suis ni l’une ni l’autre, donc je te dirai que ....

" Une femme n’a besoin de connaitre qu’un seul homme pour les comprendre tous..."
cling Grand dieu , non!! Sinon, j’aurais cesser d’aimer les hommes à ma première mauvaise expérience !! Les hommes sont tous différents entre eux... (et pas toujours si eloignés de nous chut )

"un homme peut connaitre toutes les femmes sans en comprendre une seule"
Beaucoup pensent en effet que les hommes sont incapables de nous comprendre, je le pense même moi-même régulièrement ouin mais au final, je crois qu’ils arrivent à nous comprendre partiellement, en tout cas, ils essayent lol et on peut déjà les en remercier pour ça !!

Mais est-ce vraiment indispensable de comprendre et de connaitre l’autre totalement pour pouvoir l’aimer?

je te retourne ma question Soleye... confiant ainsi qu’aux autres



La marquise ... à la recherche de cobayes pour ses etudes sur le fonctionnement de l’homme...

PS : mais je savais déjà que tu n’étais pas un macho timide
Lun 16 Fév 2004, 11:05 par la marquise de sade sur Citations
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