Cette clé ouvre les portes de l'amour

J’ai la clé du paradis de mon coeur,
Suis-moi doucement, tendrement,
Fait moi voir ton vrai toi,
Ton ame celeste,
Suis moi,c’est par ici...
On va passer une nuit de folie,
Ou on decouvrira nos corps,
Ou nos fleurs et nos reves,
Chanterons une douce melodie à tout jamais,
Pour que la vie nous conduise
Jusqu’à la fin de notre existence...
Suis moi,
On oublie tous nos ennuis...
On balaye tous nos soucis
On rit , on chante sous la pluie...

Cette clé ouvre les portes de l’amour,
Ne la perd pas, elle est unique, je l’ai donner qu’une seul fois,
J’en ai fait un double et tu as la derniere.
Une romance le bout de son nez
Ne la laissons pas passé pour des utilités
C’est juré, que cette douce romance ne s’arretera pas.
Jeu 21 Sep 2006, 20:21 par joullia sur L'amour en vrac

De la terre et du ciel

Ma pensée court vers toi qui m’aime comme je suis et respecte le fragile. Toi l’homme fort si doux. Toi l’ami. Tu as le temps. Toile tendre posée sur ma vie. Toi qui dévoile mes nuits. Toi qui vient rire dans mes jours. Partager l’instant, l’unique. Je sais que tes mots vont venir me bercer encore et encore. Rien que des mots, légers, vulnérables. Ils ne cherchent rien d’autre qu’à être et se poser. Là. Le ressac. L’aube. La montagne. Mes doigts filent dans le courant fluide qui coule des monts, portés par le flux qui glisse subtil. Je n’attends rien. Mes doigts courent sur ton visage. Veulent-ils te voir ? Sont-ils curieux ? Ils t’espèrent déjà. Une feuille sur ma peau. Ton prénom ils le façonnent dans la glaise. A quatre temps, nous avons dessiné l’amour, déjà, sans un mot. Les mots mentent, ils trahissent et font pleurer. Nos rires ! Toi tu as dessiné sur mon coeur un sourire comme l’oiseau, tu lui a mis des ailes. Tu as effacé les pleurs. La liberté ne te fait pas peur. Toi, dans toute ta beauté transparence. J’aime la pureté qui habite ton coeur. Une fleur a poussé qui n’existait pas hier encore. Mes doigts s’en souviennent. La du jour ne nous a pas blessés. Tes doigts mêlés aux miens, endormis.
Ven 11 Août 2006, 19:10 par dolce vita sur L'amour en vrac

Mieux vaut jouer au rugby histoire de faire Mappe Monde!

Il était une fois une philosophie, à savoir celle de l’esprit d’équipe.

Le sport Co, c’est sympa, en vouloir Tous Ensemble, ça l’est encore plus.

Quand je suis devant la Tv à regarder la coupe du monde foot-ballistique,
je m’exaspère et saute au plafond de mon fort intérieur de voir autant de comédiens.

Je leur gueule au travers du tube cathodique :

" Retournez au Rugby! Vous serez moins acteurs! "

New Zélande, Nouvelle Zélande, La Pointe du Monde.

En hommage à leur équipe, aux tatouages, à La Force exprimée de leurs Racines.

Fannie aime
Sam 15 Juil 2006, 21:22 par Chogokinette sur Un monde parfait

Toi, tout, Toronto

Elle se souvenait bien du Saint Laurent et de la plage, de l’interdiction de mettre les pieds dans l’eau pour cause de pollution. Elle revoyait les Kms de ville souterraine, déserte, peuplée de leurs seuls bruits de pas et de leurs rires. Du bruit des baisers qui se répercutait sur les vitres... Elle n’oubliait pas les déplacements lents des ratons laveurs dans le jardin alors qu’elle fumait, juchée sur le parapet de la terrasse. Elle se souvenait de son amant. La grande maison déserte. Elle revoyait leurs repas d’amoureux dans tous les petits restaurants de la ville, leurs flâneries, les dégustations impromptues dans le quartier chinois lorsqu’il jouait à la faire manger avec des baguettes tout en butinant sur elle les miettes échappées. Alors, elle enlaçait sa taille [...]

Elle portait une vieille chemise transparente qu’elle lui avait chipé et sous laquelle on voyait les seins r librement. Il faisait chaud et elle était en train de repeindre le plafond de la grand salle, juchée sur l’escabeau, lorsqu’il arriva sans un bruit. Il regarda les jambes nues sous le short un peu trop grand, la chemise nouée à la taille, le cou délicat, ses petits pieds déchaussés et la désira encore plus fort... Elle ne l’avait pas vu, elle fredonnait... Il s’approcha doucement, grimpa lentement derrière elle et lui embrassa la nuque ; elle laissa s’échapper un frisson de surprise et un léger cri... Le pinceau finit sa course sur le sol bâché... Derrière elle, proches sans la toucher autrement que par leur souffle, ses mains. Elles se frayèrent un chemin sous la chemise et caressèrent les seins, libérant de la gorge offerte un soupir. Elle murmura. Il se pencha et embrassa le creux des hanches, passa la de la langue sur le tour de la taille lente caresse humide prolongée jusqu’à la naissance des fesses. « J’avais faim...», lui répondit-il à mi-voix. Et pour mieux la convaincre, il s’appuya doucement contre elle. Les mains plongèrent de la gorge au ventre puis, sous l’étoffe du short... Elles volaient ces mains d’homme sur le corps frêle, affolaient le rythme des coeurs. Elles étaient douces et mystérieuses ces mains taillées pour la jouissance. Elles voulaient découvrir chaque parcelle de peau qui s’enflammait au contact des doigts amoureux puis s’envolaient pour prendre possession d’un nouveau territoire...
Elles défirent le bouton du short. Doucement, elles le firent glisser le long des jambes. Elles libérèrent le pénis qui se nicha au plus tendre des cuisses féminines, roide. Elle se cambra...
En ce temps, le temps savait à bon escient suspendre son vol.
Mer 24 Mai 2006, 10:56 par dolce vita sur Le grimoire d'amour

Rêveries matinales

Il a plu toute la nuit et la chanson de l’eau me réveillait de temps en temps... Pour prendre toute la mesure de la solitude ; surtout ne pas se décourager, surtout ne pas douter, surtout ne pas pleurer... Laisser tomber la pluie dehors et cesser de croire, cesser d’espérer, comme la pluie laisser la terre absorber le vol léger des oiseaux qui dans les arbres se sont mis à trembler en attendant que le soleil de ses rayons vienne les caresser... Cesser de rêver à l’envol éthéré. Toutes tes douces paroles qui ne m’étaient pas destinées, les laisser libres de s’en aller... Laisser le temps au temps : goûter la liberté de l’aube qui et de l’espoir qui renaît dans la nature luisante de la sueur du ciel... Laisser la terre par le ciel fécondée. Ne rien attendre, ne rien penser qu’à la joie à notre portée, l’instant lourd d’éternité.
Lun 08 Mai 2006, 08:23 par dolce vita sur La première fois

2 ème épisode de : l'Amour tarifé...

« Maguy, par opportunité… »

Convoqué un premier avril, drôle de farce, j’ai été appelé pour service militaire obligatoire d’un an à la base aérienne d’Oran – La Sénia. L’aviation m’a récupéré parce que j’avais commencé la préparation militaire parachutiste, mais au moment des sauts, Maman très malade, n’avait pas voulu signer. Pour ne pas la faire souffrir encore plus, je n’avais pas insisté…
J’avais été nommé en début d’année, contrôleur des transmissions avec effet rétroactif. J’ai encaissé une belle somme juste avant mon départ, et j’ai emporté cinq mille fr ( à peu prés l’équivalent de nos euros actuels ) avec moi : Une fortune pour un ‘bidasse’…
Nous étions astreints à l’horaire d’été : lever à cinq heures trente. Exercices jusqu’à treize heures. Déjeuner puis sieste obligatoire, et… plus rien, sinon, soupe, appel du soir et extinction des feux ! Et interdiction de sortir pour les ‘bleus’, cela va sans dire…
Relations humaines difficiles entre ces trente ‘clampins’ , réunis en deux rangées de 15 lits dans une chambrée. Elles étaient nulles durant les évolutions en extérieurs aux ordres d’un Sergent et d’un caporal instructeurs, tous deux mécaniciens air, engagés.
Mais ces après midi d’ennui m’ont vite rapproché de ceux qui sont devenus très vite de vrais amis. D’abord Antoine L… Un Oranais, grand, costaud, cheveux noirs frisés et moustache à la Clark Gable… Dans le civil il avait été forgeron dans son village avant de quitter sa famille à dix huit ans et de venir à Oran où il avait essayé 12 métiers et vécu 13misères ! Cela l’avait mûri. C’était un calme qu’il ne fallait pas chatouiller et qui comme moi se demandait ce qu’on faisait avec ces ‘gamins’…
Puis Gilbert S… Un Algérois, grand mais très mince quoique bien bâti. Noir de poils et de peau, visage quelconque mais des yeux vifs et un sourire franc et éclatant. Fils d’un entrepreneur de ferronnerie, on sentait que lui, n’avait jamais manqué de rien. Après trois ans d’école technique il avait rejoint l’entreprise familiale. Antoine fut de suite Tonio, Gilbert Gil ou Gigi… Et moi ‘Djouane’ !
Au lieu de faire cette sieste ‘obligatoire’, dés que nous avons touché les tenues de sortie, nous avons utilisé le mur pour passer sur la base, côté pistes et hangars. De là, petite marche jusqu’au village de la Sénia. Au ‘bistrot’ un café noir ‘à l’eau douce’ ( Le préciser, car les oranais le buvaient fait avec l’eau saumâtre qui coulait des fontaines ) Un bus civil un peu plus tard, direction Oran où l’on s’est balladé d’abord en ville que Tonio connaissait comme sa poche ; mais on s’y est vite ennuyés. Ensuite, ce fut les plages et la baignade, car en cette fin avril, l’eau était à 20 ° au moins !
Trois jeunes aviateurs bien bâtis, à « Moulin bleu » une de ces plages magnifiques qui jouxtent la ville. Nous y avons été remarqués, puis ‘dragués’ gentiment par un groupe de petites Nénettes qui séchaient les cours pour la plage, elles aussi. Jeux de ballons, jeux de mains, jeux de vilains ? Pas pour moi, cette fois ! Copain seulement avec une petite Denise qui m’a fait de vraies avances…. C’était des chics filles : on ne leur aurait pas manqué de respect pour tout l’or du monde, et encore moins essayé de leur ravir ce ‘petit capital’ qui comptait tellement pour elles à l’époque !
Mais ces ‘fleurts’ plus ou moins poussés, ça ne faisait pas l’affaire « des ‘amygdales’ du ‘bas’ ventre » comme disait Tonio ! Et il nous a parlé de « la villa des roses » une maison de rendez-vous à Ekmul sur les hauteurs d’Oran :
-C’est pas des vraies ‘putes’. Des ‘bonnes’ femmes divorcées ou même mariées qui viennent arrondir leur fin de mois…
Et il a précisé :
-Moi, y a ma copine Lulu. Je la connaissais d’ailleurs quand elle était mariée…
Elle avait divorcé depuis…et qu’il la voyait souvent à cette villa des roses, avant d’être mobilisé, en ajoutant :
-Sans payer, moi ! Elle s’arrange avec la patronne qui est une dame très chic et bien sympa. J’y ai mes entrées…
- Eh ! il est un peu ‘mac’ (souteneur ! ) le Tonio, ais-je pensé, sans imaginer la suite !
Pour pouvoir nous y rendre en soirée, on s’est ‘arrangé’ avec trois autres de la troisième chambrée. Un soir sur deux, dés que l’appel était passé dans notre chambre, pendant que le sous off de service passait à la chambre suivante, nous par la fenêtre du fond, on rejoignait la troisième chambrée et occupions leur lit. Le soir suivant c’était l’inverse. Et ça marchait !!
Ainsi nous avons pu aller à cette villa des roses, la fameuse maison de rendez-vous.
Encore une fois, j’étais curieux et assez dubitatif malgré tout ce qu’en disait Tonio… Il nous en avait tellement parlé que le processus ne m’a pas étonné. Petit salon-bar désert à cette heure où les maris sont encore chez eux ? L’hôtesse, une dame de cinquante ans au moins, était encore très appétissante, ais-je jugé avec mes vingt ans ! Rien de vulgaire dans ses attitudes ou sa voix…
La petite Lulu, de Tonio, une jolie brunette d’une trentaine d’années est arrivée dare-dare. Après les présentations elle s’est assise à notre table et a pris comme nous… une menthe à l’eau. Puis les deux se sont éclipsés en riant. Gil et moi, nous savions qu’à droite, sur le mur, la grande glace était sans tain et que les ‘dames’ pouvaient nous voir, évitant ainsi de rencontrer des personnes connues.
Sur le mur de gauche, à l’inverse, une grande glace, sans tain aussi. Mais à l’inverse, car dés qu’éclairé le salon d’à côté nous est apparu avec son grand canapé qui nous faisait face. Trois dames en déshabillé rose, tout comme Lulu, sont venues s’y installer. Je n’ai eu d’yeux que pour la blonde… Une belle femme, la trentaine ( 28, su après ) bien bâtie, pas mal dodue, et de ce fait, un visage lisse aux traits réguliers, des yeux bleus foncés, une belle chevelure dorée… Avant que Gil me brûle la politesse, je me suis levé, doigt pointé vers elle !
La ‘taulière’, pas madame Claude, mais madame Emma, a souri en me disant :
-C’est Maguy, vous allez pouvoir la rejoindre directement à sa chambre …
Je savais par Tonio qu’il fallait poser sur le comptoir cinq billets de cent francs. Je me rappelle que je trouvais cette somme exorbitante et je m’étais dit :
-Une fois passe, mais je ne vais pas gaspiller tout mon ‘fric’ comme çà !
Gil a désigné une autre des dames que je n’avais même pas remarquée. Billets posés, l’hôtesse nous a guidé vers le couloir ou la domestique ( jupe noire, chemisier blanc, très stylée ) nous a emmenés au premier. Et Maguy vue de prés, encore plus belle avec son sourire éblouissant m’a accueilli par :
-Ah ! voilà mon bel aviateur… je suis heureuse de t’avoir plu, tu sais ?
Tonio m’avait dit, qu’à peine entré, ‘elles’ nous demandaient leur « petit cadeau »…
-Tu lui donnes au moins deux cent francs si tu veux le grand jeu et qu’elle prenne son temps sans te presser…
A mon étonnement, elle ne m’a dit que :
-Mets toi à l’aise. Déshabilles toi dans la salle de bains, fais ta petite ‘toilette’ et viens me rejoindre, on fera connaissance au lit…
Rien à voir avec le rituel dont on m’avait rabattu les oreilles pour ce qui concernait les « bordels »…
Pudeur instinctive, j’ai remis mon slip. Elle avait entrouvert son déshabillé… j’ai vu ses gros lutteurs à bout très clair, le ventre un peu bombé, la jolie peau, et j’ai senti l’odeur discrète de son parfum : Mon érection a été immédiate !!
Aussi, nous avons vite fait une connaissance assez poussée, et pas avec beaucoup de paroles… Caresses, mains actives, la bouche aussi, j’ai pensé qu’avec une amante ça se serait passé pareillement ! Assez rapidement, elle m’a dit :
-Je sens que tu en as très envie… Après tu seras plus calme et on prendra notre temps …
De fait je l’ai pénétrée et besognée avec un plaisir qui a vite été aussi grandissant qu’égoïste… Ne m’occupant que de moi, il ne s’était pas écoulé un quart d’heure depuis mon entrée dans la chambre quand j’ai éructé en éjaculant !
Ce qui l’a fait s’esclaffer et dire :
-Il s’est régalé ( !) le petit chéri…il en avait besoin ce jeune homme… On va prendre la douche ( Il n’y avait pas de clim à l’époque et j’avais transpiré ! ) après on pourra parler un peu avant de recommencer la danse, si tu veux ? Je m’occuperais de toi, cette fois ci…
La douche à deux ! C’était une belle femme, une vraie blonde car son pubis doré avait déjà attiré mon œil, un peu avant. Nous nous sommes savonné mutuellement : Un jeu que je connaissais bien et j’ai vraiment oublié que nous étions en amour tarifié…
A nouveau très excité, elle m’a dit en riant :
-Viens ! Le ‘jeu’ est meilleur dans le lit…cela m’a rappelé la réplique de la « Grosse Margot » du Sire François Villon…
Et nous y sommes retournés, au lit… Elle a pris les initiatives, m’a caressé et embrassé en véritable experte ! J’ai toutefois, à mon habitude, arrêté ce qui devenait une fellation, et elle m’a dit, je me souviens :
-Tu aimes mieux ‘tringler’, toi ? mais attends, moi aussi, à l’envers, tu vas voir…
J’ai compris ! Et de fait c’était une excellente cavalière ; mais à sa surprise, là j’ai résisté à la montée de la jouissance et c’est elle qui s’est « prise au jeu » comme elle m’a dit ensuite. Il y a eu une autre suite, pour moi à nouveau, quand je l’ai ‘retournée’ comme une crêpe…avec des petits cris et des petits rires !
Cette fois nous sommes restés enlacés ( emboîtés on peut dire ! ) et nous avons enfin parlé…

J’ai entendu les histoires racontées par les autres, Lulu, Lydie… mais je m’en tiens à celle de Maguy qui dés ce premier soir m’en a raconté un bout, en ajoutant à chaque fois, jusqu’à ce que finalement je connaisse toute sa vie passée !

En réalité elle s’appelait Paule D…, originaire du sud ouest. Un village des Landes dont je ne retrouve plus le nom. Père artisan boulanger, mère au comptoir. Le brevet élémentaire passé, elle avait ajouté une année d’école Pigier : sténo et comptabilité. Des cours à Mimizan
Où elle allait en car. Mais servant dans la boulangerie familiale dés qu’ayant un instant de liberté, elle s’était résignée à cet emploi…
……………………………………………………………………………………………….

J’abrège, car on n’en sortirait plus, tellement il me revient tout ce qu’elle m’a raconté sur sa vie…
Son mari officier pilote, avait été affecté à l’escadrille de chasse de la Sénia prés d’Oran. Voilà comment elle s’était retrouvée dans cette ville. Je la cite :
-Armand depuis qu’il était lieutenant n’était plus le même. Notre ménage a ‘battu de l’aile’
[ C’est le cas de le dire pour un pilote ? ]
Quand il a été muté en Allemagne. Je n’ai pas voulu suivre et nous avons convenu de divorcer. J’avais déjà un ‘ami’, mais quand il s’est rendu compte que je redevenais libre, il s’est défilé… C’est par une ‘Copine’ la femme d’un capitaine qui venait arrondir ses fins de mois pour se payer des extra, elle, que j’ai connu l’existence de la villa des roses. Je n’avais pas envie de retourner dans ma famille, et pas de métier. Ce que nous avons fait comme ambulancières militaires ne m’ouvre qu’aide infirmière et pas une grosse paye. Comme ça, j’ai la pension payée par mon ex, capitaine maintenant qui a déjà refait sa vie. Et sur ce que je gagne ici, rien à déclarer …
*

J’en reviens à cette première soirée à Ekmull. Un peu avant 22 h, la chère Maguy m’a dit :
-Tu m’as fait passer un bon moment. Ce qui m’attend me paraîtra encore moins drôle que d’habitude… Tu reviendras bientôt ?
Mon « oui » n’était pas très convaincu. Je me disais : dommage mais trop cher…
Elle m’a accompagné au rez de chaussée, et m’a quittée de l’autre côté du couloir devant une petite pièce qui donnait sur l’arrière de la villa. J’y ai retrouvé mes deux compères… en pleine mastication ! Il y avait un comptoir, et derrière officiait l’employée qui nous avait piloté vers les chambres
[ Une petite ‘grosse’ au visage ingrat : un air de deux airs qui ne lui permettait pas de faire partie de ces ‘Dames’ ! ]
Mes copains étaient hilares et devant un verre de mascara ( rouge, genre Bordeaux titrant 14° au moins ) ils dégustaient ce qu’on appelle en Espagne des tapas, et là bas, des Kémias
( mot dérivé de l’arabe dialectal : petite quantité )

Nous n’avions pas soupé, c’est vrai. J’ai préféré une orangeade mais quel régal ces petits pâtés, toasts à la ‘soubressade’ ( chorizo ) sardines grillées, petits calmars en sauce piquante… etc…
A la fin, j’ai cru bon de demander combien l’on devait :
-Non, non, c’est madame Emma qui m’a dit de vous servir tout çà…

Nous avons quitté les lieux. Il était plus de vingt deux heures trente. Nous savions que le dernier car pour la Sénia était parti depuis longtemps… Tonio nous a dit :
-D’en ville c’est 11 km à pied… mais en partant d’ici on coupe par ‘le village nègre’ et on contournera la ‘chebka’ ( grand lac salé bordé de berges plates, rocailleuses, sans végétation ) : 6 km au plus !

La pleine lune éclairait l’étendue pierreuse à reflets blanchis par le sel. Au loin, de l’autre côté on voyait la mer : impossible de se tromper ! Durant cette traversée, mes souvenirs de lecture des « carnets de René Mouchotte » me sont revenus… Il s’était envolé de la Sénia en 1940 dans un Goéland, avion bimoteur dans des conditions rocambolesques. Sans faire chauffer les moteurs et avec une hélice bloquée au petit pas, cette ‘chebka’ sur laquelle l’avion avait rebondi plusieurs fois, avait failli être son linceul trois ans avant la Manche où ce héros qui commandait une escadrille de chasse française dans la RAF s’y engloutisse…

Nous avons fini par atteindre le remblai de la voie de chemin de fer. De l’autre côté, c’était la route de la Sénia et encore un dernier kilomètre, s’introduire en douce sur la base et rentrer par mur habituel ! Il était 1 h du matin, le réveil se faisait à cinq heures trente, et la sortie de la chambrée pour le ‘dérouillage’ immédiate… Quelle forme ce matin là !

L’après midi la sieste fut réparatrice…surtout que le lendemain matin était prévu le challenge du nombre pour le C. I. (centre d’instruction ) des courses, des sauts et des lancers de poids !
Après la sieste, petite marche sous les arbres car l’ambiance enfumée et bruyante du foyer de la troupe ne nous convenait pas. Nous avons pu enfin nous faire part de nos satisfactions réciproques des deux bonnes heures passées la veille…. Sans trop de détails, par pudeur et respect aussi pour celles que nous jugions déjà de « Chics filles… »
-Rien à voir avec les ‘putes’ de bordel, avait conclu Gil.
Mais lui et moi, trouvant que c’était trop cher nous n’avions pas l’intention d’y retourner.

Tonio, lui, avait le numéro de téléphone de sa Lulu. Il est allé l’appeler chez elle depuis la cabine du foyer. Et elle lui a dit :
-Dis moi quand vous revenez ? mais directement, et nous ( les filles ) on viendra plus tôt à la ‘barraque’ (sic) …
Il ne la rejoignait jamais chez elle où il y avait une dame qui lui gardait son fils
Et quand il l’a rappelée, c’est là que ça s’est corsé. Il lui a fait part de notre réticence pour cause de solde d’appelés à y retourner… mais elle :
-Dis leur que les ‘copines’ ( Lydie et Maguy ) m’ont dit qu’elles veulent qu’ils reviennent sans s’occuper de la ‘mère’ Emma qui est au courant et le leur retiendra sur leur solde, t’en fais pas !

Grosses discussions, je me rappelle. Gil et moi nous étions décontenancés : pourquoi cette offre ? Elles n’en avaient pas assez de faire ‘l’amour’ avec leurs ‘clients’ ?
-çà les amuse de ‘jouer’ un peu avec des jeunes ‘bidasses’ ! C’était l’opinion de Tonio qui avait ajouté :
-D’après Lulu, les deux lui ont dit qu’elles avaient passé un bon moment avec « ces jeunes, sains et pas vicieux ( ? ) » et qu’elles voulaient les revoir…Et puis, on leur a parlé de la plage, alors elles veulent nous proposer de les accompagner de temps en temps l’après midi à ‘Paradis Plage’ dans un établissement avec sa plage privée, et avec nous, elles seront sûres de ne pas être emmerdées si des vieux ‘cons’ les reconnaissent…

Nous étions en début du mois de mai. Il faisait déjà très chaud mais les plages étaient formidables et la mer rafraîchissante… C’est ce qui nous a décidés !
Tonio a rappelé Lulu chez elle. Le week end, ça ne leur était pas possible, mais ils ont convenu du lundi où on se retrouverait directement à la plage…
Gil et moi, cela nous enlevait l’impression pénible d’être les profiteurs, pire, les ‘souteneurs’ de ces dames, puisqu’on sortirait avec elles comme gardes du corps, et que somme toute on leur rendrait service !

Nous avons fait des ‘infidélités’ à nos petites copines de Moulin bleu qui ont du se demander où nous étions passés. Nous retrouvions vers quinze heures nos ‘amies’ au « Paradis-plage » le bien nommé établissement d’Aïn el Turc. Elles étaient déjà à nous attendre sous leurs deux parasols. Lulu et Maguy, toujours là. Lydie pas chaque fois because occupations familiales…
Maguy nageait très bien mais elle était ‘flemmarde’ et quelques fois je la laissais rentrer au bord et se vautrer sur sa serviette pendant que j’allais nager au large… Au retour elle ‘piaillait’ que « je la laissai tomber … » mais avec des rires et une gentillesse totale qui me touchait !

Et vers dix sept heures nous repartions directement à la villa des roses, en 11chv citroën ; c’était la voiture de madame Emma que Maguy, ancienne ambulancière pilotait avec maestria. D’ailleurs deux ou trois fois, je ne sais plus, la dite dame Emma a été du voyage, se contentant d’un moment de détente, restant habillée sous son parasol. A l’arrivée par la ruelle arrière, garage, puis la montée vers les chambres…

Sur injonctions de la patronne, nous redescendions un peu avant vingt heures dans la petite pièce du bas. Nous soupions copieusement. Des trois, seule Lydie fumait et comme Gil, sportif était réticent à l’odeur du tabac, je ne l’ai jamais vue allumer une cigarette en notre présence ! Elles ne buvaient pas d’alcool non plus, disant « on sera obligées de le faire plus tard ! » Et avant vingt et une heures, nous repartions, souvent avec des tranches de rôti froid pour nos lendemains à la caserne…

Nous savions qu’il y avait un dernier car militaire qui partait de la place centrale d’Oran pour ramener les permissionnaires. Et les ‘anciens’ nous y ont toujours accueillis parmi eux sans faire de commentaires… Ainsi à vint trois heures au plus, nous étions au lit, ce qui nous donnait six heures de sommeil, c’était déjà mieux !

Maguy quand je l’évoque, c’était pour moi une amoureuse lascive, un peu flemmarde ce qui l’avait conduit là, mais d’une gentillesse à toute épreuve. Sa conversation était intéressante, car elle était cultivée. Cela me faisait oublier que sortie de mes bras, elle en accepterait d’autres… Dans nos baisers échangés, je n’avais plus l’ombre du souvenir de ce que faisait cette bouche, hors moi ! C’était des plaisirs partagés, diversifiés, entrecoupés de longues discussions chuchotées avec parfois des rires et parfois des pleurs à l’évocation de notre vécu précédent… Elle n’avait pas toujours été à la fête, elle non plus !

Fin mai, Tonio, Oranais, a été muté aux ateliers mécaniques de la base. Gil et moi, direction la 5ème région aérienne à Alger pour y recevoir une affectation. Pour revenir, croyons nous, à la Sénia pour le peloton d’élèves gradés. Gil s’y était inscrit aussi. Aussi nos adieux ne furent pas déchirants (sic)… quelques larmes de Maguy et quelques mots : « A bientôt ! écris moi vite…»
Chez Madame Emma R… à la villa des Roses, évidemment !


Fin du deuxième épisode

Jan mouah
Mer 15 Mars 2006, 11:57 par jan goure sur Les liaisons sulfureuses

La bonne journée

Cette journée, elle ne commence pas vraiment bien. Il est plus de onze heures lorsque je me réveille maladroitement, le corps encore usé, et surtout les oreilles agressées par une fanfare qui joue des airs des années 30. C’est donc maussade que je me dirige vers la cuisine pour prendre mon petit déjeuner. Le goût velouté d’un yaourt de soja à l’abricot, l’acidité agréable d’un thé au citron dans lequel je trempe mes petits biscuits aux céréales me titillent les sens, l’éveil son nez. Mais toujours ses cuivres tonitruant accompagnés de je ne sais quel accordéon et petit tambours. Je consultes mes mails, me promène sur quelques sites en finissant mon thé, lorsque la fanfare se tait enfin. Je file à la douche pour m’asperger d’un peu de fraîcheur et de bonnes odeurs. Je suis fin prêt pour le petit café sur la place d’en bas.

Un café, un verre d’eau. C’est devenu un rituel. Les stores sont bienvenus pour me protéger d’un soleil de plus en plus pesant ces jours ci. Je conserve malgré tout mes lunettes, d’une part parce que la luminosité est encore un peu trop forte à mon goût, et d’autre part pour observer les passants, et plus particulièrement les passantes avec un zeste de discrétion bienséante. Le café se sirote lentement, ponctué par une voire deux cigarettes, et des bouffés de plaisir à la vue de quelques filles au talent féminin enchanteur. C’est à ce moment que je me dis toujours « ah là là, je pourrais rester des heures ici, c’est trop bon ». Comme pour succomber à ces sirènes, j’attaque alors tranquillement le verre d’eau, au même rythme nonchalant que celui avec lequel j’ai consommé mon café. D’autres cigarettes, d’autres mignonnettes, d’autres soupirs d’intense et profonde satisfaction. Je quitte rassasié mon havre de bonheur, et vais m’acheter une salade et du bon pain, car il commence à faire faim.

Je pourrais vous raconter la salade, pourquoi son assaisonnement me fait pousser de petits cris de plaisir, et comment une tartine de rillettes au poulet me plonge dans un état de béatitude sans concessions, mais ce serait obscène alors je dirais que je me suis simplement régalé, il faut me croire sur parole.

La chaleur et la légère moiteur régnant dans mon petit appartement incitent à la sieste, et je ne suis pas contrariant, alors va pour une sieste. Il ne s’agit pas de dormir, car ce serait rater une sensation rare que seule la sieste permet de goûter. Sur le dos, les bras croisé derrière la nuque, je laisse la digestion prendre lentement possession de moi. Mes pensées papillonnent, vont d’un souvenir, à un désir, se posent dans une fiction, puis repartent de leur propre gré vers de nouveaux champs d’investigation. A la frontière du sommeil, juste après la porte de l’éveil, il existe un passage minuscule qui donne sur un couloir de félicité. Je m’y rend souvent, je ne prends ni notes ni photos, mais un repos sans nom.

Les esprits clairs, le corps détendu comme celui d’un nouveau né, je ressent ce désir sage mais enjoué de laisser libre cours à la création. Oh c’est un bien grand mot pour ce que je fais, mais ce qui compte, c’est de ressentir cette envie subtile et de s’y abandonner. Alors je cree. LA page de garde du site que je dois faire pour un ami. Dans la légèreté et mu par un calme sérieux, j’agence les éléments selon les bons goûts du moment. Ce travail consciencieux et amusant me vide, me libère d’un poids qui n’était pas si gênant que ça, et le remplace par ce sentiment reposant de la satisfaction du travail accompli. Impeccable, je vais profiter des dernières heures de soleil pour me refaire un stage sur une terrasse accueillante. Ce sera celle de la petite marchande de glace, qui est si jolie et tellement fière.

A la terrasse, outre la présence de la petite marchande de glace, une bonne surprise m’attendait : Un couple d’ami vint se joindre à moi, dans la démarche dandinante et traînante des gens satisfait de l’air du temps. Ils s’assoient à ma table, et nous papotons de milles choses, pour le plaisir d’échanger. Vous savez, ces conversations ou il ne s’agit ni de démontrer qu’on a raison, ni d’étaler sa science, ni de parler que de que l’on ressent. Non pas ca, mais ces conversations ou les sujets s’enchaînent, s’explorent simplement sans conclusion autre que celle qu’il a été épuisé par nos rires et poli par nos mots. Ce genre de discussions qui vous remplit autant qu’elle vous vide, qui se laisse apprécier comme on apprécierait un bon plat.

De retour dans mon petit chez moi, je m’organise. Sur un fond de Rod Stewart interprétant des standards de Jazz, je m’attelle à la vaisselle. Encore un satisfaction, ce qui aurait pu être une corvée s’effectue sans gène et la propreté régna alors sur l’évier. Je met des cuisses de poulet à décongeler, et prend un livre de philo que j’examine installé façon nabab dans mon lit. Rod Stewart m’accompagnera sur les différences entre les écoles hellénistiques et celles socratiques, puis s’arrêtant, me décidera à aller me préparer ce bon petit plat que j’ai en tête.

J’ai mêlé à un plat que je connais, une musique que je ne connaissais pas. Est-ce la saveur réussie ou la magie de Keith Jarret qui me plonge dans ce délice des sens ? Le concert de Cologne est assurément un voyage de virtuose, me dis je envoûté en suçant mes cuisses de poulet. Je flotte sur un nuage, dérive en eaux calmes, me transporte sans bouger. Je repense alors ma journée, et me dis que c’est une bonne journée, que je souhaite à tout le monde de passer. Je m’assois devant mon ordinateur, et décide de vous l’écrire, pour vous faire un peu partager à l’aide de quelques mots simple un peu du gâteau de bonheur.

La journée est finie, mais la soirée commence. J’ai bien envie d’aller boire un verre autour de minuit. C’est l’heure, je vous laisse.
Sam 18 Juin 2005, 22:57 par PetitPrince sur Mille choses

Pentes abruptes dans le canal étroit des mots

Pour me hisser à sa hauteur c’est comme s’il me fallait
penser à travers le chas d’une aiguille
et jouer à cache-cache avec le temps
son rire met une pincée de sel au moindre de ses mots
et du poivre dans les miens

par étapes le désir ajoute à sa nudité
un surcroît de souplesse
on dit parfois qu’en amour
tout vient des reins
païen au départ et finalement sacré
alors la courbure de ses reins met des ailes à ses seins
comme s’ils réagissaient en choeur
à l’effet aérien et conjugué
de leur poids dans l’air et de leur couleur blanche
plus vifs qu’au théâtre
les changements de décor

dès qu’elle cesse de parler pendant un court instant
l’expression de ses traits est suspendue
comme trois points de suspension qui vont
de la du nez
à celle du menton
- comme si ses silences accéléraient
la vitesse de l’idée -
puis l’expression de ses lèvres glisse
jusqu’à l’envol de ses narines
et s’échappe au-dehors
comme un voilier fendant les flots
ou une caravelle tendue loin devant nous
avec ça et là piquées dans l’océan
les bouées des cils retroussées en panaches noirs

son charme est un chapelet de tendresses
brodées sur la trame de mes sens
venus incognito
et repartis de même
elle dresse une muraille entre le monde et moi
et le monde plie finalement
combat perdu d’avance

elle mange en causant
je mange en lisant
mais les femmes ont peut-être
plus que les hommes
l’art de faire deux choses à la fois

son pull rouge du jour glisse
en mille chapelets de cerises flambant sur son buste
et tisonne en moi un souffle de forge
suspendu à chaque geste de ses bras
la soie bleue des baisers donne à ces couleurs
des gestes liquides que tendent et détendent
à mesure
les mouvements fuyants de l’étoffe
sur la chair de la soie

nue elle est habillée car son corps
se donne à l’air qui l’enveloppe
le reste vient en post-scriptum lorsque sa langue
glisse très vite des molaires aux incisives
sur le clavier des dents
pour aller sans cesse des tons graves
aux aigus
et inversement
selon le degré d’émotion
cet émail vivant resté éclatant
qui perle et luit dans le désir
et ce soleil qui scintille dans la perle
où la lune s’expose en un brasier unique

son odeur est pour moi associée
à son arme secrète
- cette poignée de couleurs et d’ombres
qui se succèdent
comme des portes battantes
qu’on claque à volonté -
les odeurs de son corps sont tissées
dans l’étoffe douloureuse de sa peau
comme une série de fils inextricables
ses odeurs mises à nu elles aussi
et mêlées à son arme secrète :
jusqu’à l’empalement de mes nerfs
de la des cheveux
aux dernières fibres de ma peau
comme si certaines caresses d’elle
me rendaient femme de mon propre corps d’homme

il n’y a que très peu d’habitudes en elle
elle chez qui chaque geste est neuf
et rend le langage
de certaines choses muettes
un peu plus clair
et constamment renouvelé

si près de moi j’ai trop appris d’elle
pour ne pas me perdre
élégamment
dans les lexiques
je sais désormais lire
dans l’odeur de ses cheveux
la nuit

et dormir avec elle
rend mes nuits moins pénibles.
Mar 08 Fév 2005, 19:59 par avedekian sur La séduction

Je rêve

Je rêve de ton corps chaud qui se cambre. Poser mes mains, ma bouche sur ton ventre. Mes mains remontent, douces et fortes. Ma bouche descend, avide, gourmande. La fièvre monte en toi. Hâte de me sentir là où tes sensations sont si fortes. Ton corps se cabre en un lancinant désir. Voilà j’arrive ... Le bout de mes doigts découvrent la rondeur de tes seins dressés. Mes lèvres effleurent ton pubis, devinent le nec-tar né de ton sexe. Ton cœur palpite, tes tétons durcissent, tes cuisses s’écartent. Tu poses tes mains sur mes épaules et de toutes tes forces tu me pousses vers le sanctuaire de nos plaisirs partagés ... Je plonge! Mes mains prennent tes seins, les recouvrent de caresses. Ma bouche sur tes lèvres qui s’ouvrent, ferme tes yeux. Tu gémis doucement, le bonheur monte, irradie, envahit ton corps entier. Tu es un feu impatient de me dévorer quand je serai en toi, éperdu, fou, abandonné. Ma langue s’insinue, tes lèvres s’écartent sous elle. Ton clito durcit sous la de ma langue. Je te savoure, c’est si bon! Je te dévore à pleine bouche, c’est si enivrant! Tu sens un premier orgasme s’approcher, tes reins se creusent, ton bassin ondule, tu te mords la main pour ne pas hurler, de l’autre tu t’agrippes où tu peux, tu te sens em-portée par une telle violence que tes jambes cherchent à s’accrocher à moi. Soudain, cela explose en toi, c’est trop, le plaisir te transperce de part en part en une éternité de jouissance qui s’apaise trop vite pour t’épuiser, alors je remonte sans que ma bouche t’abandonne. Quand elle rejoint enfin la tienne, tu sens mon sexe te pénétrer lentement, écarter les parois de ton vagin en une promesse de bonheur plus fort. Je le remplis à fond, longuement, à grands coups de reins. Tu m’excites de ta bouche, de ta langue, de tes soupirs, de ton bassin lascif, de tes mouvements frénétiques, de tes ongles dans mon dos, de tes cris enfin. Plus vite, plus fort, toujours plus vite, toujours fort, je ne résiste plus, tu m’as imposé ton rythme effréné. J’éclate, j’explose tout au fond de toi, je m’écoule en un long jet chaud, je m’écroule sur toi ma dévorant.

Un bien-être à demi-oublié par des années de tristesse m’emporte loin dans un sommeil de rêve qui ne me sépare pas totalement de toi. Le temps se suspend, se fait silencieux et discret. Je le perds de vue …
Je sens ton corps se lever du lit, ton absence me réveille déjà! Tu te rends à la salle de bain te laver, le faire belle et pure.

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L’administrateur a écrit:
Cette partie du texte malgré sa relative beauté, est trop heurtante pour être autorisée en diffusion sur le site des âmes tendres. La laisser serait releguer le forum des âmes tendres au rang de site pornographique, ce qui n’est pas sa vocation.

Comme quoi, il est trés difficile de controler sa création littéraire et de naviguer sur les mots en tenant comptes des limites imposées.


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Je m’éveille au bord de l’étouffement, trop enfoncé dans mon oreiller dont j’ai cru la chaleur merveilleuse et qui n’était que la mienne. Cette main qui ... n’est aussi que la mienne, comme mes songes, qui un jour seront le limon d’une création qui engendrera des rêveries, si possible féminines. Elles ne seront cependant aussi lointaines que la rumeur d’une clameur qui s’élève, indistincte, vers le gardien du phare. Cet homme perce la nuit de sa lu-mière et rêve de la mêler à celle du soleil, qui peint de morsures ses persiennes fermées et de barreaux noirs sa couche abandonnée de toi.
Jeu 26 Août 2004, 07:27 par Franck d'Yseult sur Les liaisons sulfureuses

Le bal des muses

Pour nos silences... fd

Le bal des muses

Clic… clic, brasse camarades
Les mains dans les poches
La musica partout joueuse
File sur les murs en écho

L’envoûtement dans les cheveux
Pépites de couleurs dans les yeux
Magie Magie pour habits
Mignonneries à chaque nuit

Au ciel des lampes taffetas
Vivat le monde ! Vivat !!!
La fortuna les mains pleines
Je roule ma vie

Mille et une nuits dans la soie
C’est la caverne d’Alice Baba
Musiques de baisers Aznavour
Tables de rois à rendre

Emotions fortes garanties
Mise sur toi mon amour
Le casino de mon âme
It’s wontherfull

Tsssutut tututsssz
En haut d’une foule Gypsy
Guirlandes multicolores
Les codes qui cliquent

Honey Honey

Une joie d’homme tambourine
Mise tous ses gages en orbites
Brouhaha dans les poches
Le vent Black Jack dans le dos

En mode bonus organza
Des coeurs clignotent
Double diamond
Langues séduisantes

Sourires sur des fleurs
Je t’aime mon coeur
Sur le vert des enchères
Clans de papiers en flamme

Des bouches pleines de feux
C’est la chance de jouer
Son grain de soleil
Au jeu des amoureux

Un doigt pointé
Un éclair blues affairé
Mon coeur je suis touchée
Nœud papillon dans le cou

Des lèvres comme du velours
La caverne d’Ali Baba
Trésors en musiques
Avant-scènes de charmes

Abusent de vœux exquis
Belly danseuse divine
L’or soleille sur les ventres
C’est trop charmant

Des bras qui ondulent
Comme une fée dans le vent
Tourne dans le sens du bonheur
Souche de bras baisés

Tourne Tourne la jolie
Le sourire sur ses reins
Les hanches joueuses
Claquements de mains

Croise les doigts
Dandine les pieds
Saute les épaules
Couche la musique

La belle est sensuelle
Gracieux serpent femelle
Qui fait gl’amour
Aux anges dans ce tempo

Des sirènes sex-symbol
Shaktis rouges endiablés
Aux aurores de lumières
Dessins de broderie

L’homme sourit au signe
En kimonos tendresses
Les têtes qui tournent
Tiens moi la main

Sommes nous-demain
Un souffle dans mon cou
Je te reviens
Papyrus mon sourcier

Les gestes mauves
L’or qui coule
Des lèvres qui te boivent
Au petit jour

Un autre vent
Un grand frisson
C’est la saison
Des grandes amours.

mOTSaRT
Mar 08 Juin 2004, 11:37 par mOTSaRT sur L'amour en vrac

une journée comme une autre...

Arrivée au travail, bisou aux aurores,
à la fenêtre de nos âmes
Un bon café chaud, debout mes trésors
vite avant de rater la rame !


Pas de pause, putain de turbin,
attendre midi et sa caresse
Petit break au boulot, bisou de refrain
quelques vers de matinale tendresse


Après midi, toujours pas de répit
attendre le soir et l’ivresse
Journée finie, rentrer dans son nid
attendre le soir et la confesse


Soirée à la chaleur de la cyberie
profiter de ses mots en douceur
Soirée à lutter contre l’indéfini
l’aider à surmonter ses peurs


Tombée de la nuit, bisou de sommeil,
à la fenêtre d’un texto
Bonne nuit les petits, fini le soleil
dans l’appartement tout en haut


Réveil dans la nuit, la douleur qui ,
cri dans la messagerie
Réveil matin, lu la plaie qui suinte
pansement dans l’e-pharmacie


La vie à deux..en solitaire sur l’écran noir de nos nuits blanches

La tulipe
Sam 05 Juin 2004, 10:54 par la_tulipe_noire sur Amour internet

Elle et lui

Elle l’a eu au téléphone ce soir. Il a une voix douce qui lui plait.
Elle ne sait pas comment il est, ils ne se sont parlés que par écrans interposés, mais elle ne s’en inquiète pas. La voix lui dit qu’il veut la voir, la rencontrer, lui parler « pour de vrai ». Elle ne sait pas comment elle a accepté, elle a reposé le combiné, il est trop tard pour reculer. Ils doivent se voir demain en début de soirée pour aller prendre un verre comme il l’a suggéré. Au moins, cela ne durera pas longtemps.

Cette nuit, elle ne s’endort que très tard, elle est fébrile, impatiente, excitée, anxieuse. Ils se sont dit beaucoup de choses, peut-être même beaucoup trop de choses à bien y réfléchir...

Que va-t-elle porter ? ? Horreur, choix fatidique ! Elle sait que tout ce qu’elle fera sera disséqué, interprété, analysé , elle le sait, elle le connaît, il est comme elle.

Elle choisit un haut noir ajouré et un pantalon gris souris. Elle qui ne porte que des strings veut mettre une culotte, elle en choisit une très sage mais très vite elle l’enlève, ça sera un string comme d’habitude et tant pis s’il se méprend sur ses intentions.
Trouvant que cela manque de couleur, elle embarque l’écharpe abricot offerte par le dernier en date.

Elle sort très en retard comme toujours, voit son reflet dans une vitre, décidément cette écharpe fait vraiment mémé, elle la tasse en toute hâte dans son sac.
Elle rentre dans le café où il lui a donné rendez-vous. Elle ne sait pas à quoi il ressemble, mais dès son entrée, un seul regard s’est porté sur elle ; c’est lui, elle en est sûre. A la quantité de cendres qu’il y a dans son cendrier, elle devine qu’il a du arriver très en avance et qu’elle, est très en retard. Ils se saluent comme de vieux amis mais elle est troublée, elle bredouille quelques mots d’excuse inintelligibles. Mon dieu, où est passée son éloquence, cet art du verbe qu’elle excelle avec lui ! Elle se sent toute petite, insignifiante devant cet homme qui la regarde d’un air amusé.

Il a l’air détendu, rompu à ce genre de rencontres, peut-être même un peu blasé, pense-t-elle, il est dans son élément, dans son bain...
Soudain tendue, blessée dans son orgueil par tant d’aisance, elle déclare qu’il est temps pour elle de partir, prétextant l’achat d’un malheureux « dictionnaire du langage amoureux ». Elle est désolée pour elle-même, elle n’a rien trouvé de mieux, où a-t-elle trouvé ça? ... l’achat d’un dictionnaire amoureux... tu es pitoyable, ma grande, se dit-elle.

Il la regarde sans rien dire, il sait qu’elle ment, elle ment mal ; mais tant pis, cette fois il fera semblant d’y croire.
Il veut bien y croire car elle lui plait, il la trouve très sûre d’elle, contradictoire telle qu’il la retrouve sur son écran, il est charmé par le pétillement de ses yeux, par sa volubilité désordonnée et par la flamme qu’elle met dans ses mots... rien à voir avec celles qu’il a déjà rencontrées.

Il lui tend un petit paquet et lui demande de ne l’ouvrir qu’une fois chez elle.
Dedans, il a mis une clef et son adresse, il l’a préparé dans l’après-midi, et n’a cessé de penser, pendant qu’elle lui parlait, au moment où il lui donnerait cette clef qui veut dire beaucoup. Pour lui, elle signifie vous me plaisez, je suis séduit, je m’en remets à vous, vous m’intimidez, je n’ose vous demander de venir me voir, j’ai peur de votre refus, prenez cette clef et soyez maître de mon destin.


Elle rentre chez elle, elle a fui, elle est lâche. Quelle idiote ! pense-t-elle.

Elle a faim, terriblement faim, elle est épuisée par l’émotion et par le jeûne subi de cette journée. Ce soir ce sera « Couscous » pris chez le traiteur au coin de la rue.

Elle ouvre sa porte et soudain l’effervescence retombe. Son premier réflexe est de se diriger vers son bureau et de reconnecter son PC, geste mille fois répété, source de ce qu’elle considère déjà comme une désastreuse rencontre.

Elle repense au paquet tendu, cherche dans son sac le mystérieux cadeau, aiguille perdue dans une meule de foin parmi l’écharpe, les kleenex, les trois stylos, le téléphone, l’agenda, le baume à lèvres, le miroir de sac et le portefeuille.

Elle ouvre le paquet et découvre une clef et une adresse. Son adresse à lui ! la sienne ! Elle regarde stupéfaite par la découverte et interloquée quant au sens qu’elle doit donner à tout ça.

Ne sachant que penser, elle repose l’étrange cadeau et va dîner. Elle y pensera plus tard.

Il rentre chez lui, il a l’estomac noué, il fond pour elle... Il s’en veut d’avoir si peu parlé, d’avoir été réservé, froid. Il aurait dû la retenir intelligemment, sans la brusquer, il lui aurait alors parlé comme il le fait habituellement avec elle. Elle ne viendra pas, il en est sûr, il a été en dessous de tout. Elle va lui rire au nez. Jamais, il n’aurait du faire ce qu’il a fait. Tant pis, il est trop tard, rien à regretter, ce qui est fait est fait.



Elle s’est endormie devant sa télé, elle n’a pas pensé, elle dort du sommeil des justes.
Lui y repense, il s’est connecté comme tous les soirs ; il la cherche, elle n’est pas là, son écran demeurera silencieux, elle le boude, elle lui en veut, elle a raison de le faire, se dit-il.

Elle se réveille tôt ce dimanche, remise de toutes ces émotions, sa première pensée va vers lui, elle repense à cette rencontre, elle a été d’une piètre performance, lui aussi, sans brillance, ni éclat. Elle revoit ses yeux, ses mains, c’est drôle elle avait occulté tout cela quand ils étaient face à face.
C’est décidé, il lui plaît ce Monsieur aux habitudes étranges, au regard amusé, à l’éloquence muette.

Elle passe en hâte sous la douche, avale le café brûlant, s’habille et sort. Elle connaît ses habitudes par cœur, elle sait qu’il se réveille tard le dimanche.

Son cœur bat la chamade, elle est folle d’aller chez ce type, mais elle ne reviendra pas en arrière... Café/croissants, cela fait un moment qu’elle lui promet d’arriver un matin par surprise chez lui, comme si elle avait deviné son adresse. Il n’habite pas loin, ça elle le savait.

Elle y est... il est encore temps de faire machine arrière, mais elle n’est pas de ce genre de filles ; elle y va reprenant contenance, dans le miroir de l’ascenseur, elle croise son propre reflet, ça va elle n’a pas l’air paniqué.

Elle glisse la clef dans la serrure, appuie sur la poignée, la porte s’ouvre... elle retient son souffle, pas un seul bruit dans l’appartement. Elle pose les croissants sur la table et se dirige vers ce qui doit être la chambre, elle s’approche de lui sur la des pieds... elle le regarde en silence, il dort, elle ne veut pas le réveiller, elle se penche doucement sur lui et l’embrasse au coin des lèvres. Il ouvre les yeux et lui sourit, il est heureux.
Mar 01 Juin 2004, 17:30 par personnel.et.confidentiel sur Amour internet

L'enveloppeur ....

L’enveloppeur rouge et parfumé …

Depuis quelques jours, je reçois de curieux messages mais je n’y prêtais aucune attention. Cela dit, je me questionnais : qui pouvait ainsi m’écrire? J’étais quelque peu intriguée et à force d’y penser, la réflexion me menait à la conclusion d’une farce.

Ce matin là, j’ouvrais une enveloppe papier rouge, parfumée d’une odeur typiquement masculine. Un mot m’indiquait le nom d’un bar, son adresse et une heure. C’était un rendez-vous. Je rangeai négligemment le courrier dans mon panier et partis pour accomplir ma journée.
Assise dans un métro direction boulot, au milieu d’un magma d’anonymes, je sortis la lettre singulière afin de l’observer et tenter de deviner l’expéditeur à travers son écriture. Mais n’étant ni graphologue, ni profiler, je devais renoncer très vite à cette pseudo enquête et j’insérais l’enveloppe parfumée dans un livre.
Vint l’heure du déjeuner. Comme chaque midi, je me rendais dans un jardin public. Constituée de bons réflexes , j’ouvrais le livre qui portait désormais, l’odeur attirante de l’enveloppe rouge. J’approchais l’ouvrage de mes narines pour en humer les pages marquées de quelque chose de masculin. Je me sentais pénétrée par l’odeur singulière, attirante et enivrante. Pour la troisième fois de la journée, je me mettais en face à face avec une énigme, en face à face avec un mystère, ce dernier évoluant au fil de la journée en une véritable intrigue.
Et si c’était un homme ? Cette idée me faisait rougir du même rouge que l’enveloppe. Et si c’était sérieux ? Je tentais de me plonger dans la lecture du roman, mais la ténacité de l’odeur me perdait dans une étrange rêverie : celui de l’inconnu qui pourrait se révéler plus tard.
Je repris mon travail sans y être véritablement car j’étais perturbée par la simplicité du bout de papier.

Après la sortie du travail, je repris le métro direction dodo. A bien y réfléchir, pourquoi ne pas me rendre au rendez-vous ? Qu’ai-je à y perdre ? La raison, mais je ne suis pas raisonnable. Alors après quelques changements de rame, j’arrivai Place des Laitiers, au Café de la Bourse avec quelques minutes de retard conséquence de mon indécision !

J’entrai dans ce bar, je ne vis personne, en tout cas personne ne retint mon regard, si ce n’est le barman auquel je commandai un café et un verre d’eau. Je ressortis pour m’installer sur la terrasse. La nuit tomba rapidement en cette saison et la fraîcheur hivernale se fit vite ressentir. Emmitouflée dans un manteau de laine, les gants à la main, je pris place. Les jambes croisées, j’attendais avec patience... un café. Je ne repèrais toujours personne dans l’horizon immédiat et urbain. Le bras accoudé sur la table, je retenais mon visage observant dans cette posture les allers et venues des passants pressés. Personne ne se manifesta. L’enveloppe pourrait être un signe de reconnaissance mais il n’y fait rien. Je m’impatientais, un peu beaucoup et beaucoup trop! Je me lèvai pour repartir, contrariée, il me faut l’avouer car ma venue n’était en aucun cas désespérée. J’ajustai mon béret décidant d’abandonner l’enveloppe sur la table , y jetant un ultime regard gorgé de mépris féminin. D’un pas pressé, je regagnai le métropolitain, direction DODO. Au milieu des badauds , je me retenais à la barre métallique quand soudainement, j’entendis une voix suave. La voix d’un homme à l’élocution parfaite. " Ne vous retournez pas" me dit-il. C’est exactement ce que je tentais de ne pas faire. Les yeux écarquillés , je tentai de retourner la situation. Mais l’homme n’etait pas dupe et posa ses mains sur les deux cotés de mon visage pour m’empêcher de le regarder. Surprise, j’eus un peu peur et les battements de mon cœur se multiplierent sous l’effet du stress soudain. Mes narines étaient titillées par un parfum que je reconnaissais, l’odeur enivrante de l’enveloppe. Je me rassurai et tentai une seconde fois de tourner la tête mais l’homme mystérieux s’obstina dans le refus d’être vu et exerça une pression plus forte de ses mains cammouflées dans des gants de cuir. J’en perdis mon béret...

..le temps de ramasser mon béret , le métro s’arrêtait sur une station, les portes s’ouvraient, les gens sortaient et entraient et l’inconnu parfumé n’était plus là.
Je me retournais tentant de m’approcher des portes qui fermement devaient se refermer après un bruit de sirène désagréable.
Je regardais à travers les vitres mais au grand désespoir, je ne pus voir qui avait été derrière moi ! Le béret à la main, collée contre la vitre, je devais afficher une triste mine.

L’auteur de mots étranges était une réalité qui m’échappait et je n’aimais pas du tout cela.

Rentrant bredouille, je regardais ma boite aux lettres remplies de factures et rien d’autre que des factures qu’il me faudra appréhender plus certainement que "l’enveloppeur rouge et parfumé". Il ne s’était rien passer et ce rien me laissait la pesanteur d’un tout insaisissable, invisible. Qui pouvait-il être?
L’enveloppeur rouge et parfumé m’intéressait sans que je ne le connaisse, sans que je ne lui donne l’intérêt qu’on porte au gens, gentilhomme ou autre.
Qui était-il ? Le saurais-je seulement ? Remplie de doute, j’allais passer une soirée à m’interroger sur cette curieuse mésaventure. Etait-il possible que ce soit un voisin ? ou encore un collaborateur ou que sais-je ? J’avais une certitude, l’enveloppeur rouge et parfumé me connaissait !

Durant quelques jours, tous aussi ressemblants aux autres dans le cycle infernal du métro/boulot/dodo mon comportement devait apparaître comme étrange auprès de ceux que je fréquentais. Observant les gens dans le métro, soupçonnant tout à chacun et à tour de rôle. Chaque personne que je saluais était humée afin de percer leur parfum. Mais personne n’avait l’odeur dont j’étais imprégnée de l’enveloppeur rouge.

Le temps passait et ce souvenir aussi quand un matin à l’identique des autres matins, je trouvais une autre enveloppe rouge et parfumée déposée sur le tapis de mon entrée !

Une autre farce sans doute ! Mais l’effet fut incontestable et radical, mon cœur battait d’impatience de lire et de sentir. Je déchirai sauvagement l’enveloppe pour y trouver…..


..une feuille rouge avec l’inscription : " Regarde sous ton paillasson". Réflexe presque conditionné, je pose le papier sous mon nez et l’odeur épicé de ce parfum m’envahie une nouvelle fois.
Effervescence, mon esprit est en effervescence et mon corps aussi. Je regarde dans la cage d’escalier si quelqu’un ne se serait pas dissimulé mais personne.

Disciplinée , je soulève ma paillasse pour y découvrir une petite clef ! et rien d’autre. Métro/bouleau/dodo. Je m’attends à chaque instant à trouver un indice supplémentaire mais rien, ni personne et c’est ainsi que ma journée se solde avec rien et personne. Encore et plus intriguée qu’auparavant, je m’empresse d’aller questionner le petit cordonnier du coin. Qui ne me donne comme indication "la clef d’un verrou, pour sûr mais duquel, j’sais pas, j’peux pas vous dire!". Je ne suis guère plus avancée.
Quel est donc ce fou? Suis-je en danger? Non parce qu’il y a un je ne sais quoi de rassurant.

Le lendemain, je me réveille un peu plus tard et trainasse au lit. J’observe mon précieux trésor déposé la veille sur la table nuit. En déposant, le papier sous mes narines je titille mes neurones et décide de laisser l’enveloppeur rouge et parfumé venir à moi mais un tantinet de provocation viendra pimenter et accélérer le processus….

Je me lève d’un pied très décidé, attrape un papier quelconque, le parfume pour lui attribuer une signature personnelle et y écrit de ma plus belle plume : " Enveloppeur rouge et parfumé, le courage est d’aller jusqu’au bout, sans hésitation, vous avez effleuré mon visage, mon âme et ma curiosité. Le respect vous impose maintenant de vous présentez, n’en faite rien et je vous nierai !!! bien à vous mais plus pour longtemps. Je vous impose donc un compte à rebours…". Je lèche du bout de la langue l’enveloppe, y indique " à l’attention de …???", et l’accroche sur ma porte.

Je me prépare pour faire mon marcher, le panier à la main, j’ouvre mon entré pour sortir. Le mot n’est plus là, mais une rose m’attendait. Je la prends et je parts…..faire mon marcher.



Et histoire, que l’enveloppeur rouge et parfumé comprenne que je suis sérieuse, je dépose la fleur sur les poubelles de l’immeuble. Mais en revenant, la rose n’y était plus. Détail insignifiant, sans doute et pourtant, j’imagine que l’enveloppeur rouge et parfumé serait passé la ramasser. Le week-end passe comme il se doit de passer. Rien sur la porte, ni dans la boite aux lettres. Je pense avoir mis un terme au mystère à jamais mystère. Et en partant dans un programme redondant je lâche un grand soupir ….

Ce matin là, le métro est plein à craquer, nous sommes les uns contre les autres trop rapprocher à mon goût . Je sentis bien quelqu’un derrière moi dont l’odeur ressemble étrangement à celle des mots avec quelque chose en plus….Une molécule de lui. Malgré des tentatives pour retourner la situation, il m’est impossible de me déplacer et de regarder le porteur du parfum…Dans la cohue d’un métro bondé, une voix chuchote à mon oreille " c’est un bien joli béret , ne vous y trompez pas, viendra l’heure des présentations, acceptez cette fleur comme maigre consolation". Ces mots interviennent au moment précis ou le métro s’arrête et bien que me retournant avec violence, il avait disparu. Les mécontents de la bousculades me font savoir leur mécontentement auquel je réponds d’un regard coléreux. Il avait cependant déposé une autre rose que je me résignais à conserver.
J’accomplissais le rituel du déjeuner dans le même jardin public et en fouillant dans mon panier, je trouvais une autre enveloppe rouge et parfumée. Je l’ouvre et y découvre une adresse, un étage, un numéro de porte, une date et une heure……..et la même odeur.



….Cette odeur qui avait la capacité d’enivrer tout mes sens et déjouer ma raison. Je n’allais pas me réfugier dans la lecture de mon Disque Monde, j’allais , au contraire penser, divaguer dans cette aventure au combien mystérieuse et envoûtante car envoûtée, je l’étais certainement. Je me précipitais dans mon bureau pour rechercher un plan et situer le lieu. J’avais une idée dans laquelle je m’obstinée car, si en effet, l’enveloppeur rouge et parfumé était un prince peut-être était-il un assassin et moi sa victime dans quelques jours.

Le soir venu, je rentrais à mon domicile, une autre rose m’attendait sur le pallier. Je savais que l’enveloppeur rouge et parfumée déposerait un encouragement à le retrouver.

Le jour du rendez-vous venu, je me préparais mais prise entre la crainte et le désir, je décidais de ne pas me laisser emporter par un plaisir incertain. Je décidais de ne pas me rendre directement dans le piège supposé et présumé. Cependant, je fis un effort de coquetterie . Je descendais les marche une à une avec un enthousiasme réservé. Ouvrant ma boite aux lettres, de manière systématique, une autre enveloppe rouge et parfumée se fit découvrir. Un mot tout simple y était inscrit " les instants deviennent des siècles à vous attendre". J’étais flattée, comme, sans doute, toutes les femmes l’auraient été en pareil circonstance.
Je pris le métro en direction de l’inconnu. Mes mains étaient moites, j’avais le bouche sèche, l’estomac noué…J’étais indécise, allais-je, voulais-je démasquer le mystère ?
Après quelques rues et maison, j’étais face à l’immeuble désigné par l’enveloppeur rouge et parfumé. Il me fallait pousser une énorme porte de bois et de ferraille pour apercevoir un étrange et long couloir qui de plus était obscure. Aucun bruit ne se laisser entendre. J’entrais tout de même. La porte devait se refermé sur un claquement qui me fit sursautée. Je posais une main sur mon cœur battant. L’excitation était de plus en plus forte. Sur la droite, se dressait une série de boites aux lettres susceptibles de me donner des indications sur le nom de mon enveloppeur rouge et parfumé. Mais rien , juste des nom sans précision des étages et numéros d’appartement. Il me fallait soit monter , soit partir. Il me fallait de toutes les façon, prendre une décision rapide……




….où était passée ma raison ? Pourquoi ne me dictait-elle pas plus de prudence, ne m’indiquait-elle pas d’être, en outre d’une extrême vigilance ? Ma curiosité avait pris en autage ma raison mais la méfiance pointait le bout de son nez.
Ainsi, je parcourais pas à pas le long couloir qui s’assombrissait dans mon avancée. Le sol était fait de parquait qui me dénonçais par ses craquements successifs. Il me fallait donc avancer d’un pas plus léger, sur la des pieds.
Je devais monter un gigantesque escalier en colimaçon. Je le fis mais dans une lenteur intrigante. Les étages n’en finissait pas, et j’arrivais presque sous les toits. La porte de l’appartement 13 était face à moi. Je me sentais essoufflée non pas par l’effort des escaliers mais par l’émotion. C’est à ce moment précis que la lumière éclairait cette étrange décore. Je me penchais discrètement sur la rampe d’escalier et je pus observer le panier très rempli d’une vielle dame. Une occupante de l’immeuble, à l’évidence. Ces instants détournaient r mon attention du mystère et ma raison faisait son apparition. Ainsi, elle me suggérais de tendre l’oreille à la porte visée. Je vis, en outre, la serrure du verrou car la porte ne tenait, apparemment qu’avec un verrou.
Je décidais de faire marche arrière et je descendis les escaliers à toute vitesse. Je m’enfuyais, ouvrant la lourde porte d’un geste déterminé à décamper….



….J’allais me réfugier dans un bistrot en face de l’immeuble. Je m’installais face à la porte pour regarder les occupants sortir et entrer. Mais rien ni personne ne ressemblait à l’image inconsciemment construite de mon enveloppeur rouge et parfumé. Je me donnais raison d’être partie, car il pouvait être " l’étrangleur rouge et parfumé". Je me donnais aussi tord d’être en fuite parce que je me souvenais alors de ses mains gantées sur mon visage, de sa voix suave, de ses roses et ses mots et surtout de son odeur.

Je me dirigeais vers ma demeure quand prise de réels remords, je repartais en direction de l’appartement 13 de l’enveloppeur rouge et parfumé.

Il était tard, certainement minuit quand j’ouvris la lourde porte. Je grimpais l’escalier d’un pas vif et déterminé. Je sortis la clef du verrou que je glissais dans le serrure du verrou. Je retenais mes mouvement un instant car une voix de chanteuse lyrique émanait de l’appartement. Assez d’hésitation ,j’y vais, j’ouvre doucement cette porte grinçante .

Il s’agissait d’une garçonnière aménagée d’un lit , d’un fauteuil et d’un bureau. La pièce était éclairée d’une lampe de chevet recouverte d’un tissu pour tamiser la lumière La voix lyrique était celle d’une chanteuse d’opéra

Un homme gisait sur le lit. Il était profondément endormi. Certainement que les vapeurs d’alcool n’étaient pas innocentes à son état comatique. Sa veste était négligemment posée sur le fauteuil en velours vert. C’était une veste rapiécée au niveau des coudes.
Lui était beau dans son sommeil forcé. Les cheveux ébouriffés, il était allongé sur le ventre. Habillé d’un pantalon noir et d’une chemise blanche dont il avait retroussé les manches.
Il ressemblait à un étudiant mais son âge laissait supposer qu’il ne devait plus être sur les bancs d’une faculté depuis quelques années. Je déposais, sans un bruit, le rose à coté de son visage. Dans une extrême discrétion, je refermais la porte et glissais la clef du verrou dans le bâillement de celle-ci.

Je repartis dans une course folle afin de ne par manquer le dernier métro…Je me sentais comme libérée du mystère. L’enveloppeur rouge et parfumé devait me connaître. Ce soir là, je l’avais reconnu mon ancien amant disparu et que je n’attendais plus. J’aurais pu venir en temps et en heure suivant mon instinct et pensant que je n’avais rien à craindre. Nous nous serions retrouvés, je l’aurais certainement encore aimé et il est certains que nous aurions étaient pris d’une irrésistible envie de faire l’amour comme nous le faisions avant ….A l’ époque où j’avais été sa muse car il était un écrivain déchu des maison d’édition et déçu de ne pas être édité. J’étais sa seule et unique lectrice….mais un jour, il s’en est allé, il a disparu me laissant une amère incompréhension. Au fil des mois, mon chagrin s’atténuait pour être oublié. Mais lui, jamais, je n’aurais pu l’oublié.Et, dans le fond, je n’ignorais pas son prochain retour …
Il n’avait pas changé, seulement pris des années. Si, il avait changé de parfum


Sur ce délicat souvenir, je me suis endormie…

Au matin, en retournant dans mon interminable quotidien, je regardais le contenu de ma boite aux lettres, il n’y avait rien. J’ouvrais la porte de mon immeuble, je le découvrais, se reposant sur le luminaire, les mains dans les poches, les cheveux ébouriffés, la barbe de la veille, les cernes du lendemain , un journal sous le bras. Je plongeais mon regard dans les yeux de cet homme ..Il me sourit. J’étais prise d’un immense sentiment, le plaisir des retrouvailles . Je m’approchais de sa personne et déposais une main sur son visage. Il sortit les main de ses poches pour me prendre dans ses bras. J’avais une larmes au coin d’un œil . Nous nous sommes embrassés comme autrefois, et à tout jamais.
L’enveloppeur rouge et parfumé était mon envoûteur tant aimé. Le détenteur de mon cœur….Je glissais mon bras autour du sien et nous sommes partis sans rien se dire…Je l’aimé comme au dernier jour car ce jour devenais le premier
Lun 10 Mai 2004, 14:50 par Imaginative sur Un monde parfait

A toi

A ta place vide à mes côtés,
A tes rires nombreux et amusés,
A tes délires « Deschiennisés »,
A tes soupirs inexpliqués.
A ta douceur caramellisée,
A tes lèvres au goût de rosée,
A ton odeur raffinée,
A ta sensualité caressée.

A ton souffle court, puis rassasié,
A tes cheveux ébouriffés,
A ta peau qui m’a ensorcellée,
A tes regards étonnés,
A ta présence, tu m’as manqué,
A ton nombril, du doigt pointé,
A ton torse velouté,
A ton oreille qui attend d’être susurrée,
A ta voix douce dans ma tête raisonnée,
A tes longues absences si vite oubliées,
A ta façon calme et expliquée,
A ton être, à ton entité,
A ton charme naturel dégagé,
A ta force intérieure cachée,
A tes rires forcés car chatouillés,
A ta main dans la mienne refermée,
A ton cou si tendre à embrasser,
A ta nuque si bien dessinée,
A ton creux d’épaule, ma tête reposée,
A ta pudeur respectée.

A ta bouche, sauvage, puis, apprivoisée,
A ton côté aimant souvent attiré,
A ton contact : je n’ai de cesse de le rechercher,
A ton subtil mélange épicé, salé, sucré
A tes demandes souvent synchronisées,
A ton rythme sur lequel j’aime me calquer,
A ta façon d’être en toute sincérité,
A ces échanges, longs et riches d’intensité,
A tes yeux qui savent percer,
A ton aura constellée,
A tes doigts sachant me faire frissonner,
A cette subite sérénité,
A tes idées colorées,
A ton âme et cette façon de te protéger,
A toutes ces choses inexpliquées,
A nos appels croisés,
A ces mots devinés,
A ton envie de freiner,
A tes désirs de volupté,
A cette fleur nouvellement née,
A ses pétales irisées,
A ces craintes emmurées.
A ta main sur ma joue tendrement posée,
A ton cœur qui manque de respirer,
A toutes ces questions posées,
A toutes ces réponses que tu dois trouver,
A ces instants trop vite passés,
A ton bonheur, tu l’as mérité,
A ces instants avec toi passés,
A ces tous petits riens qui font avancer,
A Toi, en toute simplicité,
A Toi, en toute complicité,
A Toi, notre équipe va gagner,
A Toi, mon cœur est limite d’exploser,
A Toi, à cette chance de t’avoir rencontré,
A Toi, à nos chemins encensés,
A Toi, à nos délires insensés,
A Toi, à ce que tu viens m’apporter,
A Toi, à ce destin qui a tenté de déjouer,
A Toi, à tous ces bonheurs partagés,
A Toi, et de Toi je suis l’intoxiquée,
A Toi, Mon Ciel Etoilé,
A Toi, sans cesse être étonnée….

A toi.
Lun 19 Avril 2004, 19:11 par à mon étoile sur L'amour en vrac

Géométrie de l'amour

Je croyais en la ligne droite,
L’âme rivée dans les maths,
Sans que jamais ne m’appâtent
Ces angles à gauche, à droite.

Soudain c’est le point de chute,
J’ai pris la tangente
Vertige de la descente,
Oublié le parachute…

J’arpente la circonférence
Du cercle vicieux,
Jaugeant la distance
Du triangle amoureux.

C’est qu’elle m’a séduite
Cette courbe elliptique
Son imperfection arithmétique
Cette forme insolite.

Il me faut d’urgence résoudre
Cette équation à trois connues
Afin de m’absoudre
Du pêché discontinu.

Equilibre précaire,
Où trouver la formule
Pour remettre d’équerre
Tous ces éléments en décumul ?

Pourvu que la du compas
Si elle trouve trop tendre mon cœur
Me fasse passer de vie à trépas
Sans trop de heurts ni douleur

Pourquoi cette maudite diagonale
Ma route si droite a-t-elle croisé ?
Me voici en phase terminale,
Bientôt, bientôt, tout sera oublié…


La tulipe noire ....@copyright christin007, ma jbg
Ven 13 Fév 2004, 14:14 par la_tulipe_noire sur L'amour en vrac
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Ecrire sur pointe Cette clé ouvre les portes de l'amour, De la terre et du ciel, Mieux vaut jouer au rugby histoire de faire Mappe Monde!, Toi, tout, Toronto, Rêveries matinales, 2 ème épisode de : l'Amour tarifé..., La bonne journée, Pentes abruptes dans le canal étroit des mots, Je rêve, Le bal des muses, une journée comme une autre..., Elle et lui, L'enveloppeur ...., A toi, Géométrie de l'amour,
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