Erotissimo

Duo virtuel...


Qu’il serait délicieux, de s’étendre dans un bain,
Quoi de plus merveilleux, que mon corps sous tes mains,
Seul ornement des Nymphes, de ce feu dévorant,
Je m’offre telle une Naïade, au jeu de mon amant.

Je vois tes yeux qui brillent et ta bouche me sourit
Mes lèvres la rejoignent, ma langue s’y enfouit
Mes mains jouent du piano sur ton dos à l’envie
Nos corps se sont rejoints, passion jamais tarie…

Ta lance menaçante, tel un spectre en ma main,
De mes lèvres brûlantes, en t’offrant cet écrin,
Oh que de volupté, impatience prodigieuse,
Du jeu de mes caresses, de cette bouche joueuse.

Tes lèvres sur ma poitrine ont posé des baisers
Et ta main descendue est venue s’emparer
D’une flèche d’Eros qui sur son arc bandée
S’offre à une caresse par ta bouche sublimée

Naît alors un plaisir, d’une ardeur dévorante,
Tu aiguises mes désirs, je m’offre consentante,
Sensations délicieuses, tu t’empares de mes seins,
De tes mains enjôleuses, dont ils avaient si faim

Ma bouche c’est bien son tour a rejoint ton tétin
Ma main elle, ose déjà recouvrir ton écrin
Petit bouton de rose et divine rosée
De longs frémissements te voilà secouée

De nos corps enlacés, á l’entrée de mon temple,
Avec quelle âpreté, oh.. je te contemple,
Une chaleur violente, et tes coups répétés
De cette semence, nos corps en sont comblés.

Nous voilà alanguis et toujours enlacés
Ma bouche dans tes cheveux, je murmure extasié :
Mon amour…mon amour ! et te mordille l’oreille
Une félicité à nulle autre pareille…

Eve & Jan hug
Ven 10 Mars 2006, 11:46 par jan goure sur Les liaisons sulfureuses

Une mouche

Quand je suis seul
Abandonné
C’est une mouche
Toute petite
Qui me touche
Et qui me plaît
Pour qui j’évite
De faire ces bruits
Qui effarouchent
Plus un geste
De fuite
Quand elle se
Et qu’elle ne bouge
Plus de ma vie
Et qu’elle ose
Laisser ses ailes
Ici
Et s’y re
Si je souris
Et applaudit
Si je m’envole
Lun 06 Mars 2006, 11:32 par Iris sur Mille choses

Un amour et un ange.

Un amour m’a souri
et, sans en avoir l’air,
mes yeux ont saisi les siens.
Ils voyagent entre étincelle,
trouble et débordement.
Ils vont de mon effronterie à son désir,
coulent clairs au fond des siens,
s’y immergent le temps de nos nuits,
se découvrent au bord de son plaisir.
Et cet amour là,
quand il me quitte,
quand il s’en va,
je lui offre l’éclat de mes yeux,
la douceur de mon amour.

Un ange veille sur moi.
Il lui arrive de s’éloigner,
de déployer ses ailes,
d’aller à contre-courant,
de remonter le vent.
Pas facile d’aller d’un cœur à l’autre;
le sien est balloté,
chahuté par les remous.
Et cet ange là,
quand il me quitte,
quand il s’en va,
j’imprime mes lèvres sur son cou
et je près de son cœur
la chaleur de mon amour.
Lun 06 Mars 2006, 00:06 par Lou sur Histoires d'amour

Ne pas parler d'amour

Quand le coeur se muettise,
pour ne pas dire,
pour ne pas crier
pour se faire tout discret ...
C’est si mal de dire Je t’aime..
Alors il pleure en silence,
il signe son amour d’un tout petit souffle..
Le sourd, lui, ne le voit pas,
Il est aveugle,
Il ne veut pas,
Il dit qu’il ne sait pas..
Je le doigt devant ma bouche,
Je voile les images de cet amour fou..
J’écoute les palpitations de son silence..
Je mets mon amour dans sa cachette,
Je vais en faire un secret..
C’est si mal de dire Je t’aime ...
Jeu 02 Mars 2006, 00:39 par Luna_Lou sur Parler d'amour

Aimer à en mourir

Un amour impossible entre l’eau et le feu a pourtant vu le jour :
c’était un bel amour et qui m’a fait franchir les sommets escarpés. Mon âme et la tienne communiaient dans la joie ; nos coeurs s’étaient donnés. Plusieurs fois, avant cela, nous nous étions surpris de la complicité intime de nos êtres... Plusieurs fois, tu avais posé tes yeux sur moi et les miens ne s’étaient pas dérobés. Ce soir là, nos regards durèrent tant et tant qu’ils détruisirent le temps et l’espace entre nous, dans une innocence avide, nos âmes aspirées - en communion d’amour qu’on ne peut retracer, qu’on ne peut inventer, indicible, bien au delà de tout - se trouvèrent enlacées, brillant de bel amour. Seigneur, que j’étais bien ! J’avais ton cœur, tu possédais le mien ! Mais, sans trahir nulle femme tu n’avais pas le droit à cet amour pour moi. Oh, oui, je le savais ! Je n’en conçus nulle peur. Te voir me suffisait, me comblait de bonheur ! J’avais goûté au Ciel ! Tout nous faisait comprendre que nous étions ensemble et pour l’éternité ! Je me crûs forte. Je fus sage. Trop sage... Un jour heureux après moult combats, au téléphone tu osas une déclaration qui réveilla ma joie. Le lendemain fut funeste, c’est l’œuvre de mes mains ! Je niais les désirs de mon corps et du tien, je brisais l’élan de mon cœur qui m’appelait vers toi qui me tendis les bras. Tu t’étais arrangé pour que nous soyons seuls, nous êtions à l’aube de l’été... Je pris peur de nous, du désir qui jaillissait de nous, consciente de l’interdit formel répondant à tes voeux... Je partis en courant, te laissant chancelant... Ah, ciel, tes regards, lorsque je te retrouvais au milieu de ces gens qui nous dévisageaient, attendant le faux pas. Devinant tout l’amour nous unissant déjà. Je ne répondis pas aux questionnements que tes yeux murmuraient apeurés : pourquoi ? Pourquoi... Peu après ta décision fut prise de m’éloigner de toi... Mais, tant que nous étions amenés à nous voir, nous ne le pouvions pas, tantôt toi, tantôt moi, nous revenions vers l’autre. Alors, tu pris la décision de partir sans retour. J’ai crû mourir, l’ai souhaité plus souvent qu’à mon tour... Et puis, j’ai essayé de reprendre le chemin de la vie, de t’oublier et de renaître à l’amour pour un autre que toi... Mais non, hélas, c’est toujours impossible, je ne le puis pas, malgré ma soif d’aimer, malgré tout le désir qui a pris corps en moi, il ne s’adresse qu’à toi qui ne me lira pas. Combien de lettres t’ai-je écrites dont la plupart ne te parvinrent pas ? ! Quelle importance ?! Un jour, n’y tenant plus, je t’ai appelé et c’est ta voix qui m’a répondu, une dernière fois, avec toute la douceur que je n’oublierai pas... Je sais que tes yeux ne se ront pas sur ces lignes, je ne sais si ton cœur est loin de moi aujourd’hui, comme la raison le voudrait... Parfois, la douleur s’atténue et je me crois guérie et puis, un mot, un geste et en moi tout jaillit... je dois laisser mon coeur se rer. Ils sont nombreux aujourd’hui à me parler de toi, ceux qui, hier encore, me montraient du doigt, moi dont le crime demeure impuni : oser aimer, voilà de quoi je suis coupable, aimer un homme à en mourir...
Dim 19 Fév 2006, 17:10 par dolce vita sur Histoires d'amour

Doux_leurre...

Il une goutte de lune dans mon coeur,
J’ai mal fermé le robinet de mes pleurs..
Une mare de lune sous mon corps
La lune agonise, elle coule, goût d’encore
Une flaque de lune qui se couche , toute mauve
Qui se fond dans un viol et se sauve..
La lune se noie dans son lac de peur,
Et là-haut, tout-là haut,
Il en manque un morceau :
C’est que la lune se meurt ...

Je suis là, perdue à l’ombre de la lune..
Jeu 16 Fév 2006, 00:25 par Luna_Lou sur Mille choses

Montagne...

Parfois je me sens libre et heureuse de cette liberté et parfois, le silence m’étreint : ciel comme tu me manques ! J’ai soif de toi. Où es-tu ? Que fais-tu ? Mon corps aspire après tes bras qui se nt sur moi, tes mains, tes yeux, ton cœur à quoi sont-ils occupés ? Oh, c’est lorsque je me crois invulnérable que mon cœur se remet à vibrer et pour quelle ombre du passé, pour quel embryon d’amour en devenir ? Des fantômes qui passent. Mes yeux, bleus, de trop rêver, ne peuvent trouver d’écho que dans ces cieux d’été... Mes cheveux rappellent que l’Italie coule dans mes veines et mes colères violentes comme des orages cèdent vite la place au soleil... Lorsque la vie ne me laisse que le temps de respirer pas celui de soupirer : il ne me manque rien. Ces hommes qui me regardent et passent furtifs comme des ombres... En eux je te cherche : serait ce toi ? Mais non, un geste, une attitude, un silence, un rien : ce n’est pas toi et je fuis. Il me semble encore reconnaître le son de ta voix dans le murmure du vent, dans la caresse de la brise et dans la lumière aveuglante de midi, la force de ton amour... Et puis, le soir tout doucement s’étire et se sur moi, comme un manteau de solitude, qui me glace et m’étreint. Et, épuisée et lasse, ayant gravi la montagne, dépassé les bêtes féroces aux mâchoires cruelles, abandonnant la souffrance et les larmes qui brillaient à mon cou, élevant mon âme vers les Cieux, j’ose sans un murmure, y dér ma vie....
Mer 15 Fév 2006, 20:39 par dolce vita sur Parler d'amour

Premier rendez-vous

Je vis la préparation pour un premier rendez-vous en amoureux, comme un rituel, telles les geishas attendant la visite de leur époux. L’avant fait partie intégrante de la rencontre en elle-même, la conditionne. J’aime avoir mon esprit concentré pendant quelques heures sur lui, sur la réussite de ces premiers instants pour qu’ils soient magiques.

Quels bijoux ? Quelle coiffure ? Et le soin du corps pour que je sois soyeuse sous ses mains, l’épilation, totale pour être lisse sous sa bouche, et toute à lui. Quel repas ? Quelle ambiance ? Quelle tenue pour m’offrir à lui, pour le surprendre, pour qu’il m’effeuille facilement ? Quelle lingerie ?
Ce moment de préparation est une délectation. Je me sens sereine, légèrement excitée, joyeuse. Ses quelques mots m’avaient déjà mise en transe. Je le sens, je le sais : cela va très bien fonctionner entre nous.

L’interphone sonne. Il est là.
Je sors le champagne rosé.
Je lui ouvre ma porte. Il entre. Il pénètre dans une ambiance feutrée. Chandelles, encens, lumière tamisée, musique douce. Un ou deux baisers légers. Tout dans la juste mesure. Il ne me saute pas dessus.

Une coupe de champagne et un baiser un peu plus appuyé.
Et son émerveillement, tel un regard d’enfant qui me fait craquer...J’aime sa lenteur, sa délectation à me découvrir, centimètre carré par centimètre carré. Il s’intéresse à mon décolleté assez profond. Pose son visage dessus, l’embrasse délicatement, ses doigts parcourant doucement mes seins. Comme s’il prenait maintes précautions à ne pas abîmer l’amante qu’il désire, et qu’il découvre dans la sublimité. Il veut savourer chaque moment pleinement. Il est totalement présent, là dans l’instant. Il a toujours ce regard émerveillé, tout en vérifiant où j’en suis, si j’apprécie ce qu’il me fait, si je m’abandonne à lui…
Il dégage légèrement mes seins opulents emprisonnés, pour embrasser mes tétons. Là encore il est comme subjugué comme s’il découvrait des merveilles.
Ses mains se baladent sous ma jupe, découvrent mes jarretelles sur mes cuisses, mes bas noirs en nylon, qui crissent. Je porte une culotte en dentelle fine noire. Une culotte coquine, fendue. Ses doigts parcourent légèrement et caressent mes lèvres lisses qui apparaissent parmi les dentelles. Ce tableau, cette sensation le ravit. Moi aussi. Avec toute cette douceur, ma tête part en arrière. Il ne résiste pas à venir embrasser mon sexe offert à lui tel une fleur épanouie, doucement, puis plus vigoureusement, puis doucement, de surprise en surprise…
Il est complètement en empathie, s’adapte totalement à moi, en fonction de mes réactions, de mes désirs. Il se donne entièrement à moi. Seul mon plaisir semble compter pour lui. Il me suce divinement. Je ressens qu’il adore le faire.

Je ne l’ai pas encore touché. Nous nous embrassons profondément.

La banquette n’était pas très confortable, nous poursuivons dans ma chambre, je me débarrasse de quelques vêtements et lui aussi. Je viens sur lui en masturbant mon sexe lisse avec son gland si doux. Puis l’inévitable se produit : il me pénètre, sa queue est idéale pour moi, je la ressens bien en moi sans qu’elle ne me fasse mal.
Il aime scruter mon plaisir dans mes yeux, me voir chavirer, et me demande, quand je pars : « regarde-moi », pendant qu’il me fait jouir amoureusement. Il m’envahi alors de son regard plein, brillant, d’aimant-amant…
Alors mon amant, jusqu’alors très féminin reprend sa virilité, sa puissance. Je n’ai de cesse d’embrasser de goûter ce beau sexe, mélangé à mes propres saveurs, et de m’amuser avec, jusqu’à ce qu’il jouisse au bord de ma bouche.
Nous nous embrassons tendrement, ravis. Il me caresse le visage. Il a toujours ses yeux plongés dans les miens, nous nous entendons si bien.

Nous nous restaurons un peu, discutons. Puis nous reprenons nos ébats cette fois un peu plus sauvages : il prend la place de mon rosebud rouge (le bijou anal que je porte spécialement pour lui, pour qu’il en découvre les délices), et me possède ainsi longuement, délicieusement et dans plusieurs positions. J’aime alors être sienne, chienne, à lui.

Nous nous endormons ensuite affectueusement.

Dans la nuit, ses mains douces et câlines me cherchent, comme pour vérifier que je suis bien là. Parfois, il s’emboîte derrière moi, tout contre moi, son sexe entre mes fesses, et il me fait un bisou dans le dos, croyant que je dors.

Je n’ai presque pas dormi. A chaque première rencontre, je n’arrive pas à dormir, malgré la fatigue. Je suis toute excitée de ces nouveautés partagées avec l’élu. Je récapitule ce qu’on s’est dit, ce qu’on a fait. J’ai rarement connu un homme aussi sensuel, aussi câlin et autant dans le don de soi. Tant d’hommes craignent de montrer leur affection, par peur de s’engager ensuite. Il m’a honorée comme si j’étais une reine. Je plane un peu et savoure mon bonheur.

Au petit matin, un dernier moment de plaisir avant de se dire au revoir. Cela réveille et met en forme. Je prépare le petit-déjeuner pendant qu’il se douche.

Il est temps de se quitter, baisers doux d’au revoir.

Il est à peine sorti que j’ai déjà hâte de me retrouver ses bras…

Lorely
Lun 06 Fév 2006, 00:15 par Lorely sur Les liaisons sulfureuses

Paula, la toute, toute première fois...

En ce début d’août, j’avais 13 ans : on m’en donnait 15 et plus ! Je mesurais déjà un mètre soixante quinze, et mes soixante cinq kilos n’étaient qu’os et muscles ! J’avais tout fait pour çà : Pour vaincre ma peur des coups à l’école, un cousin m’avait donné des leçons de ‘savatte’ la boxe française, en m’indiquant toute la préparation physique qui va avec. Je m’y livrais quotidiennement depuis des années…

Transformé physiquement, j’avais un air décidé, mais qui cachait ma timidité naturelle et mes incertitudes face à la vie. J’étais travaillé par une libido précoce, exacerbée par certaines approches avec Gina, mon premier ‘flirt’. Et aussi par l’écoute des rodomontades de Copains d’école, plus âgés, qui se disaient très avertis, je n’avais qu’une idée : concrétiser moi aussi…

Pendant ces vacances d’été, en plus de l’aide que j’apportais à l’entretien de notre jardin, mon père m’avait obtenu d’arroser trois jardins voisins en plus du nôtre : De quoi m’acheter un vélo neuf pour ma rentrée scolaire.

Et dans l’un d’eux en août, sont arrivés les propriétaires et… Paula !
Paula, c’était une petite bonne comme on les appelait alors ! elle s’est mise à venir ‘me tenir la jambe’, expression imagée de l’époque, et je l’ai d’abord trouvée‘casse-pieds’ ! A mon corps défendant j’ai appris qu’elle avait 31 ans ( Une femme ‘mûre’ pour moi ! ) Qu’elle était Tchèque, arrivée là du fait de circonstances extraordinaires, et malgré ses efforts, elle se faisait comprendre en Français même si elle était encore fâchée avec la grammaire et les nuances de notre langue !

Ce n’était pas une beauté de catalogue, mais si j’avais eu son âge ou plus, je l’aurais trouvée ‘pas mal’ ! Petite, assez… dodue ( ! ) Le visage assez rond et un peu poupin. Des yeux noirs, très vifs. Une bouche pulpeuse, et des petites dents très blanches qui m’a fait apprécier ses sourires… Cheveux noirs et lisses, soigneusement nattés. Une peau laiteuse qu’elle n’avait pas le temps d’exr au soleil ! Une poitrine que je jugeais conséquente et appétissante car visiblement pas enfermée dans un soutien gorge sous la blouse fine de travail, qui plaquait aussi des fesses rebondies qui m’ont fait loucher plus d’une fois…

« Petite cause grands effets » pendant ses créneaux de repos, elle ne sortait pas, le justifiant pas :
-Dehors, des sales types pas respecter Paula…
Et ensuite :
-Patronne prête son vélo, toi m’apprendre à quatre (16) heures ?

Dés lors, vous pouvez imaginer la scène : Elle en perdition, comme ‘une poule qui a trouvé un couteau’ perchée sur ce vieux ‘tacot’, dans les allées cimentées du jardin. Moi, tenant le guidon d’une main, et l’autre sous la selle. Elle, collée à moi en gloussant, alors que j’essayais de l’équilibrer…
Après midi brûlant, phéromones de son corps en sueur ? j’étais bien sûr en érection quasi douloureuse !
Je m’étais lancé ce défi d’en ‘niquer’ une ( mots de là bas ! ) à la première occasion. J’ai commencé par me dire :
-T’es pas cap…
Me collant encore plus à elle, la main quittant la selle pour devenir baladeuse…et l’instant d’après, lui faisant des bisous, sur la joue, cherchant une bouche qu’elle dérobait en se tournant sur le côté. Je me suis alors rabattu sur le cou ! Qui a justement dit : « C’est fou, les baisers dans l’cou… »

Elle était rouge, elle avait chaud, sa blouse était collée par la transpiration… ses seins un peu lourds, sans soutien gorge tressautaient, les pointes assombrissaient la blouse sous laquelle elles dansaient… Pari de plus en plus osé, ma main a quitté le guidon et est venue en caresser un…par-dessus la blouse ! Et l’autre main, lui ‘pelotait’ carrément les fesses…

Elle piaillait, se fâchait :
-Petit cochon…pas bien çà…
Mais s’affolait dés que je la lâchais pour la laisser rouler seule :
-Non ! Tenir moi…toi ‘reprendre moi’ (sic)
Et je la reprenais…dans mes bras !
Tout cela par épisodes, entre deux changements de place du tuyau d’arrosage. A la fin, elle est partie, fâchée, en maugréant dans sa langue !

Je m’en suis voulu, après coup. Physiologiquement elle aurait pu être ma Mère…Et, je n’avais aucun scrupule ni retenue avec elle, je me suis dit :
-C’est parce que c’est une ‘Bonne’ que je fais çà ? Elle mérite mon respect autant qu’une autre…
Serments qui volent, et qui s’envolent… dés que revient la tentation !

Le lendemain après midi, elle m’a hélé du grillage qui séparait les deux jardins :
-Tout à l’heure, tu apprends à moi ? Si toi gentil, moi progrès, et Paula t’embrasse…après !
Au lieu de descendre à la plage après l’arrosage, je suis allé la retrouver. Toujours pas ‘gentil’ je l’ai encore plus cajolée, serrée de prés, l’embrassant…où je pouvais r mes lèvres, et ma main a encore plus osé…
Elle s’est insinuée dans la blouse pour pétrir son gros ‘Néné’… ce qui l’a fait piailler encore plus, car on tanguait. Des zigs et des zags qui lui faisaient dire :
-Arrêtes, petit cochon…moi, jamais apprendre comme çà !

A l’arrêt, au fond du jardin, juste derrière la cabane à outils, je l’ai prise dans mes bras :
-Donnes moi le baiser promis ?
-Toi pas mériter…
Mais elle n’a pu en dire plus, mes lèvres étaient sur sa bouche qui ne s’est pas dérobée…Elle a dit après :
-Oh ! Toi, tu sais…déjà fait, hein ? Petit cochon !

Elle était molle dans mes bras maintenant, un défi terrible m’a traversé l’esprit. Je lui ai dit, la voix rauque, à la fois comminatoire et pas très assurée :
-Viens dans la cabane avec moi !
J’ai ouvert la porte, main sur ses reins, je l’y ai poussée : Elle savait bien ce que je voulais... Elle avait du y penser, car ses patrons étaient à un bridge, ce soir là !

Je savais qu’il y avait une grosse bâche pliée en quatre sur l’étagère du fond. La porte refermée, il a d’abord fait sombre mais mes yeux se sont vite fait à cette demi obscurité. De plus, il y avait un rai de lumière qui tombait du haut de la porte, mal jointée .J’ai posé la bâche au sol, l’ai dépliée…et sans un mot, on s’est allongés !
Je l’ai encore embrassée longuement, mettant la langue cette fois, comme avec Gina…ma main baladeuse s’est promenée, a relevé la blouse. Elle s’est un peu dégagée, a dégrafé les boutons…J’ai enlevé mon short et mon tricot. Elle a aidé ma main à faire glisser sa culotte, et elle m’a aidé à enlever mon slip : nous étions nus et mon sexe collé à sa chair brûlante !

Je retrouve en moi, tout ce que j’ai pensé durant toute la corrida :
-‘P’.. ! Çà y est…elle veut bien : j’vais la ’niquer’…’p’… ! Ses ‘nichons’ qu’est-ce qu’y sont gros… un peu mous ? C’est pas Gina ! mais çà fait rien, j’vais lui ‘bouffer’ !
J’entendais sa respiration mais comme moi, elle se taisait. J’ai encore pensé :
-‘P…’ ! J’ai la main dessus ( son sexe !) C’est chaud et mouillé…comme Gina, mais plus écarté ( mon doigt s’y était glissé !)…’P…’ ! Maintenant c’est le ‘Zob’ que j’vais y rentrer !

Je me suis mis sur elle : elle n’avait plus le même visage…dans ce rai de lumière qui l’éclairait en plein, çà m’a fait presque peur (!) mais j’étais déjà entre ses cuisses, ma main a guidé mon sexe, il est entré comme dans du beurre : J’étais en elle !
Elle a eu un gros soupir, moi j’ai pensé :
-Facile…’P’… ! C’est chaud, c’est bon…

Mais je ne bougeais pas, et elle a dit, voix rauque :
-Il faut toi, bouger…çà, toi pas encore fait, hein ?
[ Çà devait encore plus l’exciter !]
M’est revenu à l’esprit, les ‘conneries’ des deux Dadais de mon école : « Tu rentres, tu sors, çà fait ressort… »
J’ai failli sortir à tout de bon en reculant trop, follement excité…Ah ! Ce va et vient !
Ses mains crispées sur mes reins, elle retenait mes élans, exagérés, mais déjà je…jouissais en éructant tout en pensant :
-C’est autre chose que maillot contre maillot
[ Le frotti frotta, avec Gina ! ]
Et une joie indescriptible, mêlée de fierté m’a fait murmurer :
-Qu’est-ce que c’est bon !
Et penser :
-‘P…’ ! J’ai déchargé dans le ventre d’une femme…

Satisfait, sexe encore durci, je me suis laissé aller sur elle, osant penser encore :
-‘P…’ ! Avec Gigi, çà aurait été encore meilleur, j’en suis sûr !
[ Ingratitude humaine ! ]

C’est alors qu’elle m’a dit de cette voix que je ne connaissais pas encore :
-Toi, content, hein ! petit cochon…mais à Paula maintenant : Toi mettre sur ton dos, moi dessus…
Et les gestes aidant, je me suis retrouvé dessous, et elle toujours embrochée, au-dessus de moi. Relevée sur les coudes elle a commencé à se tortiller, marmonnant, la voix rauque :
-Toi, toujours raide, c’est bon pour Paula…

Je voyais son visage crispé, les yeux un peu retournés : j’ai encore évoqué celui de Gina ! Elle s’est mise à danser de façon désordonnée, et avec un recul trop grand, mon sexe est sorti ; elle l’a remis avec sa main, disant :
-Toi, mets les mains sur mes fesses, empêches ‘le’ sortir !

Puis elle s’est mise à gémir, à crier presque, dans sa langue…J’étais tellement sidéré que j’ai failli ‘débander’… mais pour la première fois, et depuis il en a été toujours ainsi, j’ai pensé :
-Restes raide, ‘p…’ ! Qu’elle prenne son plaisir…après tu la retourneras, pour toi !
Ce que j’ai fait, quand elle s’est abattue sur moi, disant :
-Bon ! … bon ! pour Paula…

Cela a vraiment duré cette fois, et j’ai pris conscience de tout ce qu’il y a d’exaltant à besogner une femme…être en elle, dominateur ( on le croit !) La possédant à sa guise, à son rythme : lent, rapide, à grands coups pour s’enfoncer, puis en se retirant lentement, et en s’enfonçant avec un bruit de gorge et cette pensée:
-‘P’ ! Qu’est-ce que c’est bon’ !
A la fin, une chevauchée à cru, qu’on ne domine plus : Le rut d’une bête qui jouit bruyamment…suivi d’un abattement :

« Seuls la Femme et le coq chantent après le coït… »

Et comme pour Gina ( quand çà ‘partait’ dans le slip ou le maillot !) qui se demandait ce qui m’arrivait, j’ai embrassé Paula, sur les yeux, sur le bout du nez, puis la bouche, langues mêlées…Elle a apprécié, disant essoufflée :
-Toi, gentil…bon coq aussi…Paula pas pris plaisir comme çà, depuis Jan ! deux ans déjà, l’autre, Hans, gros cochon pensé qu’à lui !

Avec elle, il y avait beaucoup de nuances de Petit à … gros cochon !

Et moi, comme Gabin, je me suis dit : « Maintenant, je sais… »
Mais comme lui, je ne savais … presque rien ! Ce soir là, j’ai été dans la ‘lune’… au propre et au figuré !
………………………………………………………………………………………………………………….
Avec Paula déjà, il y a eu d’autres péripéties contées dans une autre épisode…

Jan Goure lol
Ven 13 Jan 2006, 18:15 par jan goure sur Les liaisons sulfureuses

Polychromes (2)

Elle se sentait engourdie mais ce demi sommeil était très agréable. John l’avait raccompagnée et puis, il s’était résolu à partir en lui souhaitant une douce nuit. Epuisée par sa longue journée, après avoir rédigé et transmis deux papiers urgents, elle s’était enfin dévêtue et enfilé la nuisette en satin crème qu’elle affectionnait. Elle joua à se faire des grimaces dans le miroir de la salle de bain, elle se sentait d’humeur taquine, et puis, les yeux perdus dans le lointain, elle avait esquissé un vague sourire à son reflet, qu’elle ne voyait plus... Il n’était pas du tout le genre d’homme qu’elle aimait, très grand, châtain foncé, les yeux noisette, elle se demandait ce qui pouvait l’attirer autant chez John, la douceur de son sourire ? L’intensité d’émotions rarement égalée qu’elle lisait dans ses toiles ? Sa soif d’amour qui faisait écho à la sienne ? Sa sensualité gourmande ? Elle n’aurait su le dire, mais elle se sentait bien en sa présence, surtout lorsque ses yeux devenaient si tendres et qu’elle lisait en eux le désir ou... Elle s’en voulait un peu, elle s’était pourtant juré de ne plus se laisser prendre au piège de l’amour ; non, non, non, jamais, plus jamais, s’était-elle bien promis... Elle pouvait bien se faire des grimaces, elle n’était pas dupe du désir qu’elle ressentait d’un corps à corps à corps langoureux... Elle revoyait ses longues mains élégantes et elle frissonna. Il avait posé son front sur le sien et elle s’était écartée doucement. Elle ne voulait pas d’un erzats d’amour. Elle voulait l’Amour ou rien. En cet instant, elle ne cherchait pas à se mentir mais elle ne voulait pas faire de projet, juste profiter du jour, carpe diem... Après avoir éteint la lumière de sa chambre à coucher, Alma se blottit sous la couette glacée en attendant que sa chaleur envahisse l’espace et lui permette de sombrer dans un doux sommeil réparateur...
Jeu 12 Jan 2006, 12:24 par dolce vita sur Histoires d'amour

Autour de l'Amour

A Anne, ma muse.

De tout ce que j’ai écrit sur les âmes tendres, ce texte sera peut être la conclusion d’un long cheminement à la fois sentimental et philosophique. Ce n’est ni une recette, ni un petit manuel à l’usage des gens qui aiment, même si je le range dans la rubrique du grimoire d’Amour.

Après des années d’errance, j’ai revécu la révélation amoureuse. Quelque chose de grand, de beau avec une personne que je désirais vraiment. Cette histoire, pour des raisons complètement inexplicables s’est terminée de la même façon qu’elle avait commencer : passionnément et d’un commun accord. Les chaudes larmes et les sanglots étouffés n’ont pas eu ce goût amer et triste qui les accompagne d’ordinaire et je fus surpris de constater que ma petite boule d’amour était toujours là, malgré la séparation avec cette personne. J’ai aimé, dans ce sens absolu que nous recherchons tous. Certains éprouvent leur foi en interrogeant Dieu, imaginez ce qui leur arrivent quand ils ont cette conviction intime et inaliénable de l’avoir rencontré …

Cette révélation me conduit à désirer vous entretenir de choses que j’estime importantes sur l’Amour. Je désire ardemment que mon expérience permettent à d’autres de trouver la félicité amoureuse, à tout le moins d’avoir des éléments de recherche. Non pas que je détienne la vérité, elle est propre à chacun, mais j’aime à croire que des observations que l’on sent comme justes et profondes doivent être offertes de bon cœur. Je souhaite vraiment que ces observations pourront être utilisées à bon escient pour qui cherche aussi sa Voie dans celle du cœur.

Je voudrais vous assurer de ma bonne foi et du plaisir sincère que je prend à vous donner simplement ce que j’ai de plus précieux. Acceptez ces lignes comme vous accepteriez le sourire de quelqu’un qui ne vous déplait pas. Je crois que pour puiser une inspiration, il faut être ouvert et souriant, et mettre de coté du moins pendant la lecture, ce naturel fermé qui nous conduit au désaccord et à l’obturation de l’esprit.

C’est ce matin lors d’une pause café, que me vint l’envie de tout vous dire en répondant à ma mesure par ces lignes : on nous apprend depuis le plus jeune age, des tas de choses utiles à la vie, mais on ne nous apprend pas à aimer. On ne nous explique pas comment comprendre ce que l’on ressent, ni ou chercher, ni pourquoi. Les sciences, l’économie, l’histoire, les lettres sont certes utiles à notre évolution dans la société, mais contribuent elles à notre épanouissement amoureux : non, enfin, pas directement appliquées. En cherchant à la source supposée de l’amour, peut on aussi considérer que notre modèle est celui de nos parents que l’on cherche à reproduire ? Oui, en partie. Je pense qu’il faut le savoir, l’accepter et le dépasser. Il en va de même pour les autres lieux communs amoureux classiques : l’homme cherche l’image de sa mère en sa compagne, et la femme cherche l’image de son père dans son compagnon, etc. Ca ne coûte rien d’accepter ces assertions, aussi sûrement que les refuser ne peut qu’apporter une lutte intérieure stérile, nuisant de façon certaine à l’épanouissement amoureux. Je le répète : il faut le savoir, l’accepter et le dépasser. Pourtant, cela ne suffit pas pour naviguer assurément dans les tourments des sens, je veux dire par là vivre l’amour et se voir le vivre jusque dans son paroxysme : le comprendre.

Ne pas chercher une personne, mais chercher l’Amour est une nuance fondamentale dont il faut être intimement imprégné. Par là, il faudra peut être multiplier les aventures, du moment qu’elles sont vécues avec sincérité et en pleine connaissance de cause de leur objet : est ce toi ? La quête commence alors, tel le vol erratique d’une guêpe qui cherche la source dégageant ces effluves qui l’attire. Mais alors, comment voler juste, comment voler droit ?

Ce n’est que bon sens que de lire des ouvrages nous permettant d’acquérir la connaissance sur un sujet précis qui nous intéresse et l’Amour n’échappe pas non plus à ce conseil. Ici, je distinguerai les ouvrages dans lesquels il faut se pencher, et ceux qu’il vaut mieux éviter, de la même façon qu’ une mauvaise fréquentation peut laisser de mauvaises habitudes, et que la rencontre d’une grande âme nous communique de la lumière. Parmi les livres que j’estime intéressant pour la réalisation de l’Amour il en est pour nourrir l’âme et la polir tel que Le tao te king de lao tseu ou Le Petit Prince de Saint Exupery. Ces livres révèlent des choses qui ont cet immense avantage d’être à la fois justes et jolies. Je considère pour ma part le Petit Prince comme la Bible du cœur, et le tao te king comme la Bible de la sagesse.

« Mon individualisme » de Soseki, m’a séduit pour son approche saine de l’épanouissement personnel, résumé en ces propos : « il faut s’essayer, n’avoir de cesse de vivre les situations. Lorsqu’on aura trouvé quelque chose qui nous convient, on s’arrêtera naturellement. » Vous voyez déjà en ces lignes comment un tel ouvrage peut contribuer à l’équilibre personnel dans la Voie de l’Amour.

Le choc amoureux de Francesco Alberoni, révèle des chose intéressantes, mais je ne suis pas certains que la systématisation apportée soit la bonne approche pour quelqu’un qui cherche à faire ses pas par soit même. Je ne l’ai d’ailleurs pas fini, m’étant arrêté au point de vue intéressant qu’un couple était une société qui se construit à deux.

Eloge de la fuite de Henri Laborit, possède l’immense faculté de bien remettre les choses à leur place. L’homme, cette machine chimique, voilà quelque chose qui fait froid, qui peut même emplir de profonde tristesse. Et pourtant. Lorsqu’on connaît la vérité nue on peut alors choisir de rêver, ce qui est nettement moins dommageable que de se bercer d’illusions par simple manque de connaissances.

Je finis ici la liste des livres dans lesquels chercher des bons repères pour son âme. Je ne les vois pas comme des manuels de bonne conduite, mais des outils de mesure. Il me semble que ce qui sera le plus important pour une relation de qualité, c’est une bonne connaissance de soi dépassant les simples faits de savoir ce qu’on aime ou qu’on aime pas. Comment réagissons nous, quelles sont nos faiblesses, nos peurs, nos envies, nos valeurs. Alors même sans avoir la prétention de pouvoir déceler tout ça avec précision, la seule démarche de se r ces questions est déjà un gage de beauté.

« Connais toi toi même » l’un des préceptes des colonnes delphiques trouve aussi son pendant dans les courants de pensés asiatiques, il doit bien y avoir du vrai. Et je suis a peu prés sur , compte tenu sa teneur, que ce principe se retrouve dans d’autres philosophies. Par extension, savoir ce que l’on veut, savoir écouter son ressenti, bien se connaître et s’aimer sont des valeurs à éprouver pour forger son âme.

Ceci pour clore le chapitre des valeurs, je finirais par quelque chose de sacré à mes yeux : ne pas se complaire dans la tristesse, ne pas confondre le beau et le triste. Le sentiment éprouvé par la mélancolie, par la nostalgie est si rapidement et facilement ressenti que cette faiblesse en devient délicieuse, addicitive. Mais qu’apporte-t-elle ? Rien, si ce n’est qu’à ce moment notre ego se sent vivre, peut être parce que éprouver de la joie et du plaisir est moins évident. Les chansons tristes, les drames, les visites dans les histoires passées ne sont pas à éviter, mais ce sont des fleurs dont le parfum enivre et paralyse. Je sais des fleurs dont le parfum vous grise, elles sont simplement plus difficiles à voir.

La formidable histoire que j’ai citée plus haut, et qui je dois bien l’avouer possède tellement de force qu’elle me guide dans ces lignes une équation qui arrive bien souvent mais que l’on n’entrevoit pas forcément. Attirance ou sentiments ?

Il est aussi utile de les distinguer sémantiquement que de ne pas confondre émotionnellement. On commence nécessairement par se plaire, quelles que soient les raisons. Si la première raison de se plaire est physique et comportementale, la plus forte, la plus durable, est l’esprit. Sur la base de ce constat là, on comprend aisément le ressort d’Internet dans la concrétisation de relations amoureuses. Je dois dire que ce sont d’ailleurs les plus belles et les plus fortes relations que je n’ai jamais vécu. Mais alors, les sentiments, comment sait on qu’ils sont là ? Quand dépouillé de tout désir tu regardes l’autre et que cela apparaît comme une évidence. Le temps requis pour éprouver les sentiments au delà de l’attirance est dévolu à chacun. Certains aiment intensément et immédiatement, d’autres ont besoin de plus de temps. Là encore, se connaître soi même permet d’éviter bien des erreurs …

Enfin construire à deux, voilà la dernière idée que je veux partager avec vous. Le couple stagne s’il ne se nourrit que du plaisir d’être ensemble, les sensations s’émoussent, la relation est en péril. Que ce soit un enfant, une entreprise, l’aménagement d’un appartement, ou l’organisation de voyage, il me semble important que le fruit de l’alliance amoureuse soit présent. Ce n’est pas tant un objectif à se fixer, mais quelque chose à observer. Je veux dire par là que constater que les deux ont envie de faire des choses, que ces choses sont un plaisir commun et partageable et que ces choses se font concrètement, alors on doit être sur le bon chemin.

Voilà pour les fondations les plus importantes de l’Amour qui me viennent à l’esprit. Je ne pense pas qu’il me faille rajouter grand chose en plus de ces lignes dans un désir vain et prétentieux d’exhaustivité. Je souhaite que mes réflexions nourrissent les votres aussi sûrement que les personnes que j’ai aimé, les livres dans lesquels je me suis plongé, et les discussions que j’ai pu partager, dont certaines avec vous qui me lisez, ont pu nourrir les miennes.

PetitPrince.
Jeu 05 Jan 2006, 14:23 par PetitPrince sur Le grimoire d'amour

Quand janvier sera passé...

Tout ça, ça fait pas mal, ça fait beaucoup...
il y a ces choses qui arrivent sans prévenir, qu’il faut promener jusqu’à ce qu’elles restent en arrière pour finalement être distancées.
Et il faut si peu pour qu’en un rien de temps elles reviennent: elles sont douloureusement récurrentes et moi, je fais comme si...comme si...
Alors je me débrouille, je com avec…à défaut de, et c’est certainement ainsi que cela doit être…
et janvier passera...forcément...
Et puis, il y a dans ma vie ces deux femmes...
elles sont là, en moi; elles me donnent tant...tous les mots, tous les textes qu’elles m’offrent me touchent tellement: elles me savent, connaissent mes failles, mes blessures.
Moi, je prends chacun de leurs sourires et tous leurs silences...j’apaise leurs craintes, je les regarde, je les rassure...je les aime...
Tout ça, ça fait pas mal, ça fait beaucoup…
alors je les choses au plus juste, au plus vrai…enfin j’essaie et ce que je vis là, en ce moment ne me laisse pas de répit…
Tant pis, je me rai quand janvier sera passé…
quand la tourmente se sera calmée, là, au fond de moi…
Mer 04 Jan 2006, 23:40 par danslalune sur Histoires d'amour

Idées vagabondes

Il y a des jours pour se balader et d’autres non. Ces jours là aucune balade possible : on marche c’est tout. On marche vite, on slalome presque, on ne prend pas le temps de regarder autour de soi.

C’est à peine si du coin de l’œil on aperçoit la beauté fugace du soleil posé là.
On marche, on marche encore sans trop savoir pourquoi,
L’envie d’être ailleurs à chacun de ses pas,
Et d’oublier un peu peines et tracas.

Bien sûr on n’oublie rien
Mais on y pense moins.

Marchant ainsi hier dans les rues de Paris
Mes idées en désordre on trouver un nouveau tri.
La solitude enfin, à défaut d’être amie,
A perdu tout à coup son statut d’ennemie.

Elle ne me quittera pas, elle.
Je ne l’aimerai pas, mais la rendrai plus belle.

Un jour c’est moi qui m’en irai,
La laissant seule à son tour, je la remercierai.
Elle qui sera l’unique à pouvoir m’apporter
Dans ces instants perdus que je dois traverser.
Dim 11 Déc 2005, 13:16 par l'homme de sable sur L'amour en vrac

dans le TGV, ce dimanche là....

Place 63 dans le TGV Marseille Nantes...17h56...
moi, j’entame le chapitre 42 de "la joueuse de go" de Shan Sa,
j’écoute le concerto n° 23 de Mozart...
quelques mesures plus tard, j’abandonne le héros aux mains d’une jeune chinoise, Orchidée...
quelques moments plus tôt...c’était nous sur un lit défait...
c’était nous pendant trois jours: nos échanges, nos partages sur tout, sur rien, sur tout ce qui fait la vie...sur nous,
c’était simple...un soupçon de vie ensemble...
je n’avais pas à te chercher, et toi, tu savais où me trouver...c’est ça s’aimer?
oui, c’est ça aussi...c’est ça surtout,
c’est toi qui plongeant au fond de mon regard, te livres au bout d’un "tu me manques déjà..." ce sont ces mots qui restaient en toi...tu apprends à les dire, parce que...
c’est moi qui ose dans un souffle, au bord du bégaiement, "oui, avec toi je n’ai pas envie de me sauver, je n’ai pas envie de te quitter, je veux rester..." ce sont ces mots que je ne savais pas avant toi...des mots que je ne voulais pas avant toi...
c’est pour un moment oublier ce qui n’est pas "nous deux", savoir que le temps passe et faire avec de toute façon...
c’est en peu de temps, faire le plein de notre amour, combler ce manque qui s’installe et ne nous lâche plus...
c’est comprendre, c’est apprendre...c’est ne pas relâcher ces efforts que nous faisons pour aller l’une vers l’autre...vraiment...
Place 63 dans le TGV Marseille Nantes...
il y a longtemps qu’Orchidée a conquis le corps du héros...
le deuxième mouvement du concerto 23, via les écouteurs de mon discman, ne me laisse aucun répit...
il me ramène à toi et c’est doux et je le veux ce mouvement lent, cet adagio que je connais si bien...
c’est toi submergée par tes émotions, tes sentiments...pour eux, pour moi...
c’est moi planquée au creux de ton épaule...pour ne pas voir, pour ne pas être vue...
c’est prendre ce que tu m’offres, ton amour, sans peur d’en être dépossédée...
ton amour, je le veux, je le prends...vraiment...voilà ce que je veux pour moi...
tu me l’as demandé, maintenant tu le sais...
je veux trouver un équilibre, r mon amour, le laisser s’ouvrir, ne pas mettre de freins à mes élans...d’amour, de tendresse, de douceur...j’ai besoin de ton amour, de ta tendresse, de ta douceur, de toi pour m’apprendre ce que c’est qu’aimer et être aimée...

20h15…le TGV arrive en gare…il fait nuit mon amour
et rien qu’un morceau de lune là-haut…claire, la lune…
posé dans ce coin du ciel, juste au dessus de mon nez…un croissant souriant…
il fait nuit…voilà, j’ai toute la nuit devant moi pour t’écrire, ma brune…
Mer 09 Nov 2005, 15:51 par danslalune sur La vie à deux

Mon amour pour t'apaiser... le tien pour me garder...

Je suis la main qui se sur toi
pour t’apaiser… Présente…
Je suis la main qui connaît ton visage
le dessine en fermant les yeux… Légère…
Là, je l’imagine… Je le connais…
Je suis la main qui ne peut que s’attarder,
faire attention… Caresse…
Sur ton corps… Là, elle t’apprend… Encore…
je suis la main qui n’en peut plus
de ne pas se réchauffer… Attente…
J’ai souvent froid… Viens te coller sur elle…
Je suis la main « coquillage » qui tend, qui donne… Offrande…
Qui recueille ce que tu veux y dér…
Je suis la main qui ne peut que s’étonner,
être insistante et douce… Tendresse…
Sur ta peau, partout elle s’imprime…
Je suis la main qui n’en finit pas
de redécouvrir, ce qu’elle a toujours connu… Toi…
Je suis la main qui ne se lasse pas de toi…
Je suis la main que tu trouveras… Toujours…
Je suis la main qui se plaît à épouser la tienne…
Doigts contre doigts, paume contre paume…
Et leur entente dès le premier effleurement…
Mes doigts découvrant les tiens, les parcourant…
Mon sourire, mes yeux les suivant amoureusement…
Un geste si naturel, une reconnaissance…
Une pression, là… Une autre, ici…
Et cette envie qu’a ma main de tenir la tienne,
de la toucher simplement, de la frôler à peine,
de la survoler sans m’y r, mais de si près
que ta main ressentirait sa chaleur… Enfin
tes doigts curieux des miens…
Ma paume appuyée sur la tienne…
Le bout de mes doigts qui frôle,
qui passe, qui s’arrête… Qui reste…
Ma main qui convient à la tienne...
Toi qui me regarde... Ta main qui me garde;
elle est mon refuge... Mon havre de paix…
Mar 08 Nov 2005, 10:18 par danslalune sur Un monde parfait
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Ecrire sur pose Erotissimo, Une mouche, Un amour et un ange., Ne pas parler d'amour, Aimer à en mourir, Doux_leurre..., Montagne..., Premier rendez-vous, Paula, la toute, toute première fois..., Polychromes (2), Autour de l'Amour, Quand janvier sera passé..., Idées vagabondes, dans le TGV, ce dimanche là...., Mon amour pour t'apaiser... le tien pour me garder...,
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