Un heureux hasard








Armand avait un rendez-vous important qui n’était pas dans les proches environs. Se décidant à partir, il prit son" GPS’ , sans oublier ses échantillons, sa mallette, de l’argent et ses papiers car il n’avait pas bien sa tête à lui en ce moment. Il s’était une fois de plus disputé avec Anne- Sophie, son épouse. Elle avait bien changé Anne-Sophie, il ne la reconnaissait plus. Cette jeune femme si douce était devenue si amère, si autoritaire. Elle ne voulait pas du tout d’enfant , afin, comme elle disait, de ne pas voir son corps être déformé par les grossesses, et il avait accepté cette condition uniquement par amour pour elle, car à l’époque, il en était fou....
Ils se croisaient souvent, elle faisait partie d’une association caritative, seule occupation valorisante qui lui restait finalement et elle y consacrait tout son temps. Ne parlons plus de leurs rapports...ils faisaient chambre à part: madame avait souvent la migraine ou alors elle rentrait si tard qu’il ne l’attendait même plus.....
Elle n’avait plus ce charme et cette beauté naturelle qu’il aimait jadis, faute à un excès de liftings et de teintures et à une boulimie excessive de vêtements dernière tendance..Ce n’était plus ’sa’ Sophie, mais une inconnue, une femme qui voulait ressembler à certaines stars qui refusent de vieillir....
Il n’avait pas le temps de s’éterniser sur sa vie et déjà son esprit était à la "mission " qu’il devait accomplir.
Il prit les clefs de sa Polo et partit "illico’".
En route, il décida finalement de modifier son trajet, car les bouchons n’étaient pas trop sa tasse de thé. Après tout, il avait de l’avance et se décida à prendre des petites routes de campagne.
Il était au téléphone, quand surgit soudainement devant lui un troupeau de brebis....Il dût braquer prestement pour éviter la collision. Réagir rapidement !...c’était renverser une chèvre ou risquer de cabosser sa belle voiture contre un arbre.
Il freina et évita de justesse le choc. Un peu secoué, il descendit de sa voiture, regarda s’il n’y avait pas trop de dégâts, puis se mit à pester contre ce troupeau; enfin plutot contre le propriétaire et s’en alla lui dire deux mots...
Il entendit un sifflement au loin et décida d’aller au devant de son auteur afin de lui dire sa façon de penser....
’’Mais où est-il passé bon sang? Je n’ai pas de temps à perdre.’’
Une voie cristalline se fit entendre.
Une" Manon’’devant lui apparut... il n’en croyait pas ses yeux : cheveux noirs, le minois parsemé de taches de rousseur. Elle lui fit un grand sourire et il resta muet comme une carpe.
-"Bonjour" lui dit-elle
Désorienté, il ne sût pas quoi lui répondre. Elle tendit de nouveau sa main et en espéra un retour mais aucun son ne sortit de la bouche d’Armand.
-"Bonjour,; je m’appelle Iris..! ".
Armand était sur un petit nuage et voyait même des bulles de champagne autour de lui, à se demander si ce n’était pas ça le paradis. IL y serait bien resté un peu plus longtemps, mais une chèvre le bouscula légèrement et, vite revenu à la réalité,il vit la main d’Iris et lui tendit la sienne.
Il voulait juste lui faire comprendre qu’il allait manquer un rendez vous important à cause de ses" fichues " brebis mais elle lui parlait, et même s’en excusait. Elle l’invita à l’accompagner chez elle pour lui offrir quelque chose à boire afin de se remettre de ses émotions.
Au point où il en était, il n’avait plus rien à perdre, autant passer du temps avec cette "Ève" dont la bouche gourmande était une invitation à y poser la sienne. Il n’avait pourtant pas l’habitude d’avoir de telles pensées, mais il aimait ce qui était en train de lui arriver.
Elle habitait dans un joli hameau, sur une colline, sans voisin, une petite maison bucolique aux belles pierres apparentes dont l’intérieur semblait très douillet, chaleureux de part sa cheminée et de ses poutres rustiques et avec pour décor, des fauteuils en rotin et des coussins brodés dont le motif représentait un agneau...tout cela pouvait paraitre simpliste mais il s’y sentit bien. Elle lui proposa un petit gouter à sa façon, qu’il accepta, mais ne s’imaginait pas qu’elle sortirait autant de victuailles .
Il fit honneur au festin en finissant par du fromage qu’elle faisait elle-même, avec une lichette de confiture de figues maison, et d’un morceau de pain tout chaud qu’elle cuisait dans son propre four. Elle en vivait, et tous les mardi, elle allait vendre ses fromages, du lait, de la confiture, et même du pain. Cela lui procurait un maigre salaire, certes, mais elle paraissait heureuse et avait l’air de se contenter de ce peu. Elle respirait la joie de vivre et avait cette faculté à aimer les autres, de part sa façon de faire, en partageant ce qu’elle avait: généreuse femme pour laquelle le cœur d’Armand n’était pas insensible. L’heure tournait, la nuit était déjà bien avancée et le téléphone sonnait sans arrêt. Son patron qui l’engueulait, puis Anne -Sophie qui hurlait en lui demandant où il était passé, Armand leur raccrocha au nez.
Iris lui proposa gentiment de rester là. Il se mit à piquer un fard car il ne s’attendait pas à cette proposition, proposition honnête et sans arrière-pensée. Elle le rassura en lui montrant une chambre d’ami.
Il décida finalement de rester, quitte à dormir nu, car il n’était pas du genre à se déplacer avec des sous vêtements de rechange dans le coffre de sa voiture.
Cette chambre était petite mais coquette, possédait une salle de bain et des toilettes. Ce qui le surprit?... il pensait partager une salle de bain où des dessous féminins seraient suspendus. -"Arrêtes Armand de fantasmer !!"
Que lui arrivait-il? Cela faisait bien longtemps qu’il ne voyait plus les dessous de Anne-Sophie et sa libido s’était lentement éteinte, et là, elle ressurgissait. Iris lui proposa serviette et gant et le planta là en refermant la porte derrière elle. Ses yeux furetaient partout et il constatait que personne n’avait utilisé encore les produits sur l’étagère recouverte d’une fine pellicule de poussière. Des flacons portaient des noms de douceur tel que lactée-amande ou bien encore miel-acacia, et celui qui le fit sourire était violette des prés. Avait-il une tête à se plonger dans un bain de violette? Après tout pourquoi pas..?. mais finalement il prit douceur lactée, fit couler l’eau et se plongea dedans...
Armand n’avait pas vu l’heure passer car il s’était assoupi. Iris avait frappé la porte assez fortement et son rêve s’était envolé. Un rêve où il imaginait la bouche d’Iris sur la sienne. L’eau était froide. Il lui avait répondu que tout allait bien et n’avait pas très envie de remettre ses sous-vêtement...mais il n’avait pas le choix. Elle avait pensé à tout en lui laissant un peignoir pendu derrière la porte. Il attendit qu’elle s’en aille, ouvrit celle -ci et le récupéra. Des effluves de lavande s’en dégageaient et il aimait cette odeur qui lui rappelait tant de souvenirs.
Pieds nus, il regagna le salon. Iris avait mis un vinyl sur son tourne -disque. Elle ne possédait pas de chaine, de cd et de tout appareil d’usage courant chez la plupart des familles, mais cela ne le gênait pas. Au contraire, une plénitude régnait dans cette maison et il se sentait en osmose avec cela, avec cette vie simple car, inconsciemment , c’est ce dont il rêvait depuis toujours. Elle avait fait un bon feu et lui proposa de s’assoir à coté mais il préféra son tapis de laine, bien épais et visiblement plus doux. Il s’essaya en tailleur, perdu encore dans ses pensées, s’imaginant allongé sur Iris, à l’effeuiller doucement, à se délecter de l’odeur de sa peau, à l’embrasser ...
-"Armand!!!"
-"Oui.."
-"Avez vous faim?"
-"Pas très non..."
Elle apporta sur la table un velouté gratiné aux oignons au fumet appétissant et une compote coing-rhubarbe. Finalement il avait faim...Ils parlèrent tout en mangeant et il comprit qu’elle était seule et qu’elle assumait toutes les taches. Fille unique, ses parents décédés, elle avait ce courage que beaucoup finalement n’avaient pas. Il repensait à son travail, à les entendre toujours râler pour un oui pour un non sur leur condition, se plaignant sans arrêt. Il n’en pouvait plus de cette vie là, de sa triste vie privée aussi d’ailleurs! Il s’était jeté à corps perdu dans le travail afin d’enfouir sa douleur de ne jamais être père. A quoi bon cette vie sans avenir? toujours bosser, pour un meilleur train de vie, mais finalement l’argent ne fait pas le bonheur...

LE LENDEMAIN...
- Lui: ’’Une nuit merveilleuse , je n’avais pas dormi aussi bien depuis des lustres et là, je faisais la grasse matinée, écoutant ricocher la pluie sur la fenêtre...pas envie de me lever. Je sentais la bonne odeur du café bien frais se glisser sous la porte. J’allais sortir de mon lit mais un coup sur le battant se mit à retentir, alors je m’enfonçais bien sous la couette et Iris entra. Un petit déjeuner copieux m’attendait dans un plateau, avec jus d’orange, pain frais , beurre salé et confiture de myrtille qu’elle posa sur mes genoux. Je me mis à rougir car son petit sourire me fit comprendre que je ne lui étais pas indifférent et j’arrivais même à me dire que je ressentais quelque chose de très fort pour elle...visiblement, elle le ressentait aussi tout en ne laissant rien paraitre.
Mais l’incident arriva, si vite...le café brûlant se renversa sur la couette. Iris ne chercha pas à comprendre. De peur que je me brûle, elle enleva la couette, et....

-Elle:’’Il était nu...je devais certainement être rouge et il l’avait vu. J’aurais voulu vite sortir de cette pièce mais Armand m’en empêcha, mon cœur s’affola, ma respiration s’accéléra, j’avais si peur, peur qu’il ne se soit brulé, peur de ce que je pourrais ressentir si l’envie lui prenait de m’embrasser. Il me prit par les épaules et me parla doucement, une main apaisante sur mon visage et l ’autre qui me caressait les cheveux .
-"Chut, Iris, tout va bien, ne t’inquiètes pas..."
Je me sentais bien et je serais bien restée là, dans ses bras, mais j’avais peur. Je ne savais même pas embrasser, je me sentais stupide, gauche. Certes je lisais des livres mais ce n’était certainement pas pareil .

-Lui:’’Elle avait l’air apeurée mais j’avais posé ma main sur son visage et de l’autre, je lui caressais ses cheveux longs et soyeux pour la rassurer. J’en profitais pour enfouir discrètement ma tête dans le creux de son cou et sentir les effluves de son eau de toilette citronnée... j’avais tellement envie de gouter à ses lèvres...
Elle leva la tête et je ne pus m’empêcher de poser ma bouche sur la sienne et là, je me sentis transporté dans un autre monde...c’était tellement exaltant!!
Son baiser était hésitant, timide, alors je pris mon temps. Je la sentais trembler contre moi, je ne voulais pas aller trop vite. Je voulais profiter de ces instants mais mon cœur battait très fort et j’avais envie de la posséder... je ne voulais pas gâcher ce merveilleux moment, alors je l’a repoussais gentiment. Elle ne parut pas comprendre et fronça les sourcils...
Je dus lui expliquer que je " crevais" d’amour pour elle, quitte à me tromper et à en perdre la face, mais elle répondit qu’elle voulait, là, maintenant, sur le lit connaitre l’amour, et m’avoua qu’elle était vierge. Je restais stupéfait...J’avais un peu peur car je n’avais encore jamais fait l’amour à une femme innocente et cela m’intimidait.
Alors, fou de joie d’être le premier à l’initier, à l’amener sur le chemin du plaisir, je voulus que cela soit unique pour elle comme pour moi. Je voulus l’ancrer à jamais dans mon cœur, dans mon esprit, au fond de mon âme...
Elle était là, radieuse à côté de moi. Nous nous regardions dans les yeux et j’osais lui dire:’’ je t’aime’’ Impatient, j’attendais sa réponse qui, hésitante d’abord, puis chuchotée tout près de mon oreille, ne tarda pas... elle me dit a son tour: "je t’aime aussi "


CARESSEDESYEUX
Dim 08 Août 2010, 10:37 par caressedesyeux sur Histoires d'amour

Le dernier instant (chapitre cinq)

Dernière nuit, où ils s’aimeront encore plus. Ils se "déchaineront" avec une frénésie forte, et passionnelle .Ils ne bougeront pas de cette chambre, alternant repas, câlins, tendresse, sans être repu. Comme si une force incroyable les poussait encore et encore, à se surpasser. Puis, ils feront une bataille de polochon, à en avoir mal au ventre, les plumes sortant des oreillers, éparpillées de partout...
C’était tellement fou, tellement irréel, qu’ils se demanderont bien, si c’était vrai, car le temps défilera, à toute allure, ils regarderont discrètement chacun leur tour, le réveil posé à cote de la lampe à chevet.
Elle va devoir s’habiller, il la regardera, et sans un bruit.
Il l’a raccompagnera à la gare en la serrant fort, un bras posé sur sa taille.
Lun 07 Juin 2010, 11:27 par caressedesyeux sur Parler d'amour

Une nuit merveilleuse (chapitre deux)


Sept heures du matin, il la regardait dormir, un sourire béat, repensant à leur nuit, dont ils n’étaient pas encore assez rassasiés l’un de l’autre, alors que leurs ébats venaient juste de se terminer. Margaux venait tous juste de s’endormir. Leur soif d’amour était si intense, et leurs jeux si audacieux ...
Philippe, revoyait chaque scène; celle du foulard qu’il, avait posé sur ces yeux, ou sa cravate, autour de ses poignets, les effleurages de sa langue sur chaque parcelle de son corps, et ses caresses incessantes, quand elle arquait de plus en plus son corps contre le sien. La main de Philippe descendant dans son beau jardin, titiller sa fleur, déjà mouillée et gonflée, et dont sa sève coulait...
Les gémissements, qui devenaient de plus en plus intenses, la firent jouir. Un pur moment, pour ses yeux, lui qui se régalait de voir autant de beauté chez elle. Audacieusement Margot décidait à son tour, de prendre les initiatives, elle voulait aussi lui donner du plaisir.
Se délecter, surtout de sa peau de velours, le lécher, et l’emmener au point de non retour. Ses mains, qui le caressaient, voluptueusement, et son doigt, qu’elle salivait, à la rencontre d’un autre trésor. Occupée son autre main le tenait bien en main et en cadence, tantôt vite, tantôt lente, la jouissance n’était pas si loin. Elle approchait sa bouche, en le mouillant, et le happant soudainement. Il se retenait, encore, un peu, pour permettre à Margaux de se retirer. Sa semence était prête à jaillir sur ses seins dressés.
Ven 04 Juin 2010, 16:48 par caressedesyeux sur Parler d'amour

Une orange juteuse

Elles se pavanent en montrant leurs rondeurs
Et dont leur saveurs , ont un gout prononcé
Et dont leurs chairs juteuses, à souhait
Raviveraient ton palais.
Ce petit gout acidulé, et très parfumé
Te donne envie de me croquer
Je me fais attendre, et attend que tu les manges toutes
Car je veux être la dernière
Celle que tu n’oublieras pas.
Celle ou tu prendras finalement tout ton temps
Pour rester un peu plus longtemps...
Tu "m écartes" si délicieusement
Que mon jus en coule spontanément
Assoiffé, tu n’en laissera pas une goutte
Et tu boiras jusqu’à ce qu’il n’y en est plus...
Confite, un petit gout amer, mélangé avec du chocolat pourquoi pas?


Je prendrais la , afin que tu m’en badigeonne un peu
Et dont tu t’en régaleras ,à jamais.
Me tenir entre tes mains,
Et m’envelopper, de caresses
Je m’en ferai une paresse, et ne bougerai plus.
Je serai ton orange juteuse...

caressedesyeux
Dim 30 Mai 2010, 10:03 par caressedesyeux sur Mille choses

Etre ta princesse


Mes yeux se sont posé sur toi , que j’ai trouvé beau
Et je voudrai, t’aimer.
Te serrer contre mon corps tous simplement
Et en connaitre toutes les saveurs
Du gout de tes lèvres
A la douceur de ta peau
A sentir que tu me désires autant que moi
Être tous simplement endormie à cote de toi.
Et te prodiguer de douce caresse.
De ma tendresse longtemps refoulé
Que je garde au fond de moi depuis si longtemps
Car mon sommeil m’a plongé à ne plus rien ressentir , et à ne plus rien donner.
Mais tu es apparu.
Et mon cœur s’est emballé.
Cette envie de partager cela avec toi, et rien que toi...

caressedesyeux
Mar 25 Mai 2010, 19:36 par caressedesyeux sur Mille choses

Elle


Pres chez moi,
il y a un étang, ou poussent des nénuphars,
Et dont les grenouilles raffolent de se poser dessus.
En coassant la parade de l’amour.
Je les entends et cela me fais sourire.
J’étais assis à l’ombre d’un saule pleureur
Des roseaux s’étendaient à perte de vue
Je sirotais un verre.
Un bouquin , posé sur mes genoux
Et je pensais à toi
Qui etait si loin de moi.
Et même lorsque je suis dans ma piscine
Je me sens parfois seul,
Et cela me rend nostalgique...
Car tu es tellement "magnifique"
Et pourtant je ne te connais qu’à travers tes écrits, et nos échanges.
Et bien que j’ai déjà vu ton visage
je pense à toi...
J’aimerai entendre seulement une fois ta voix
J’essaye de l’imaginer.
Douce, et cristalline.
Mais je sais qu’un jour
Cela arrivera.
Et j’attendrai le temps qu’il faudra.

caressedesyeux
Mar 13 Avril 2010, 12:12 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Colin-coquin



Je mes mains sur tes seins
Te voila soudain sans défense,
Et tu en perds tous tes sens.
Alors je profite de ces instants là,
A te frôler de si près,
Et cela me plait
Puis tel un chat,
J’arrive derrière toi
Et de mon souffle chaud
T’insuffle un air qui te caresse les oreilles.
De petits attouchements si légers
Avec mes lèvres
Par ci par la
Dans le creux de ton cou, puis au coin de ta bouche;
Et je m’en amuse en me délectant



De te voir sursauter.
Puis petit à petit je "t’effeuille"
Et tes seins se redressent subitement,
Ma langue vient rouler sur tes pointes roses
Et mes jeux en deviennent subtiles;
Je souris de voir tes bras me chercher
Et tu avances prudemment ,
Puis tu chutes subitement sur notre lit
Et j’en profite encore.................



caressedesyeux




Jeu 01 Avril 2010, 14:14 par caressedesyeux sur Mille choses

Prendre le temps



Le temps pour moi de penser à moi
Au moins une fois.
Je ferme la porte, et je n’entends plus rien.
Seulement le couinement des robinets que j’ouvre
Et l’eau qui s’écoule en un filet
Je jette des sels de bain d’odeur lactée,
J’en respire longuement les effluves dont la vapeur mélangée se forme et me taquine le nez.
Sa mousse onctueuse crépite et m’attire.........
Délicatement je un doigt de pied
Et m’y laisse submerger complètement.
Mon corps apprécie cette chaleur
Qui m’entoure dans un cocon de bien-être.
Je la tête sur le rebords ,
Et je laisse mon esprit vagabonder......................
Tout en fermant les yeux.

CARESSEDESYEUX








Jeu 01 Avril 2010, 13:37 par caressedesyeux sur Mille choses

Une brune dans son bain


Elle déroule délicatement avec ses mains,
Ses bas de soie noirs et résilles,
Sa guêpière, et ses porte-jarretelles
Et les poses délicatement sur une chaise.
Dénoue ses cheveux, si longs et si soyeux.
Se fait couler un bain
Aux senteurs de rose.
Elle entre dans son bain ,
Nue, telle une nymphe aux courbes généreuses.
dans cette mousse "onctueuse!
Elle sa tête, sur le rebord de la baignoire,
La bouche légèrement entrouverte,
elle est prête
Et se dit:" qui viendra me rejoindre" et me frotter le dos

caressedesyeux



Dim 21 Mars 2010, 15:44 par caressedesyeux sur Mille choses

Un lapin?





Pas encore la
Je regarde ma montre pour la troisième fois
Tout est prêt
Il n’y a plus que toi que j’attends;
Une occasion de se retrouver seulement toi et moi
Un repas comme tu les aime
Ton vin préféré................
j’en suis à ma troisième "clope"
Les minutes tournent,
Mon portable ne sonne pas
Je fais les cents pas
Tu n’est toujours pas la.Jje m’inquiète, car tu n’est pas l’homme à être en retard
J’en ai des palpitations soudainement
Des angoisses qui remontent à la surface
Je bois un verre de vin
Petit vilain , tu m’as posé un lapin!

CARESSEDESYEUX
Mar 02 Mars 2010, 15:08 par caressedesyeux sur Mille choses

L'incompréhension

Quand tout se trouble , quand tout est unique et sans réponse , sans divergence .
La pauvreté des choses que vous pouvez émettre , la pauvreté de raisonner à ce moment précis où l’incompréhension vous submerge de ses flots . L’on ne comprend pour la plupart du temps que ce que nous voudrions bien comprendre , la vraie question est : " Est-ce que l’on a réellement envie de comprendre ? " . Ce mot qui nous fait regretter nos pensées naïves nous fait sortir de nos gonds et force ce que l’on est à se métamorphoser et a énumérer des choses plus improbables les unes que les autres . L’incompréhension est un voile ? L’incompréhension est une défense à l’acceptation ou plutôt à la difficulté d’acceptation , d’adaptation de la personne à la phrase , le mot ou l’expression qui vient de lui être dit . L’essentiel est que cela ne fasse pas tout , que ce moment d’incompréhension soit suivit de la compréhension et de l’acceptation .
A t-on voyagé autant pour aussi peu de réponse ? Est-on prisonnier de cette incompréhension ou sommes nous les tortionnaires de son inverse ?
Prisonniers c’est le mot que l’on emploie certainement pour s’excuser à soi même le fait d’être des tortionnaires de cette incompréhension , nous sommes les insatiables du paradoxes de cet entre deux . On aime ça et on ose l’avouer , être déçu et alimenter cette déception pour se rendre plus fort , plus fier ou tout simplement moins ridicule face aux situations à venir . L’on ne cherche pas à aller plus loin , ni mm à comprendre pour se prouver que l’on a raison , pour être dans la capacité souveraine de dire : " J’ai raison " . Mais ils ne sont pas dupes , personne ne l’est et à certains moments le choc est tel que l’incompréhension fait place au duel , au combat et à la mise à mort de ce dernier incompris qui n’aura d’yeux que pour sa vérité . Alors Nous sommes en définitive des tortionnaires et en étant ceux là nous sommes ceux ci : " Des prisonniers " . La bonne parole ou l’invention de l’image que l’on renvoi à l’autre prédomine en ce monde , l’homme est une erreur , un problème qui ne peut se résoudre , le problème étant posé depuis des milliers d’années .
Mar 02 Mars 2010, 15:05 par Playdead sur Mille choses

Une leçon de piano







Elle avait rendez-vous, avec un professeur de piano, et elle s’imaginait déjà que ce serait un vieux monsieur qui allait lui donner son premier cours.Un quartier mal éclairé en ce jour et très tard le soir, car en hiver , il faisait nuit de bonne heure.Elle arrivait essoufflée, d’avoir monté ces trente marches;Une seule porte sue ce pallier si usé par le temps elle se mit à sonner.Pas de réponse;Elle se demandait si elle ne s’était pas trompée.,et jetait de nouveau un coup d’œil sur la porte.Non c’était bien ici, pas de doute! Elle entendait des talons et elle se disait finalement que son professeur devait être une femme.........
La porte s’ouvrit.Une petite "vieille"coiffée d’un chignon blanc et très ridée me souriait et me fit entrer.Elle me pria
de m’assoir dans une salle d’attente qui n’avait pas l’air d’en être une.Un salon douillet,avec un canapé moelleux de part sa texture, et de ses coussins aux couleurs chatoyantes.J’attendais , et je regardais ma montre.Cette fois-ci elle était en retard..........
La porte s’ouvrit; "MERDE"! c’était pas une femme .Un homme, un bel homme et pas "vieux " du tout.je dirai , très grand, une beauté glaciale à m’en donner des frissons, des yeux gris cheveux ébène,pas d’alliance , mais de nos jours les hommes ou femmes mariés ne portaient pas d’alliance.Il se présentait, me serrait la main et je m’introduisais dans une pièce très claire , avec un magnifique piano, un bouquet posé sur un guéridon à coté.
Appréhension palpitation, "gauche" des sueurs.Je ne me reconnaissais pas.Il me demandait si je savais ce qu’était une portée, et si je savais en jouer.Oui avec deux doigts lui répondis-je;
Je revenais trois fois par semaine, et je m’améliorais très vite.j’ai même eu droit à toutes les félicitations de mon professeur.Une grande tendresse, s’était instaurée entre nous puis de la complicité.
Puis des désirs inavoués et une envie folle, et réciproque de faire l’amour sur ce piano.Nous l’avons fait finalement tellement de fois que je ne suis jamais repartis après.

caressedesyeux
Sam 27 Fév 2010, 18:05 par caressedesyeux sur Histoires d'amour

Un bref moment de plaisir




UNE DANS LA JOURNÉE
UNE ENVIE DE TE RETROUVER
ET DE FAIRE DES FOLIES AVEC TOI
UNE POUSSÉE D’ADRÉNALINE ME MONTE SOUDAINEMENT
ET ME DONNE ENVIE DE TE FAIRE DES CÂLINS.
T’EMBRASSER LONGUEMENT
SAVOURANT TES LÈVRES "GOULUMENT"
MA MAIN REMONTE TA JUPE
ET JE SENS TES DESSOUS DE SOIE.
TU FRISSONNES DE FROID.
TON REGARD BRULANT ME TRANSPERCE
ET ME FAIT COMPRENDRE
ET M’ENCOURAGE A ALLER PLUS LOIN.

CARESSEDESYEUX
Mer 24 Fév 2010, 17:17 par caressedesyeux sur Les liaisons sulfureuses

Un réveil...

Le réveil venait juste de sonner, je l’avais arrêté à tâtons. C’était un de ces petits matins où l’on n’a pas vraiment envie de se lever. On entendait la pluie, on la devinait froide et l’on préférait savourer la tiédeur d’un lit qui nous avait accueillis pour cette nuit de tendresse. L’épaisseur des couettes, la chaleur de nos corps en avaient fait un nid douillet.


Mes mains avaient, tout doucement, frôlé tout ton corps, faisant frissonner ta peau. Je prenais du plaisir à te réveiller ainsi, très doucement, à voir ton corps s’étirer délicieusement. Cette nuit, c’est de mes lèvres que j’avais fait ce parcours sur toute ta peau, et c’était bien plus que des frissons qu’elles y avaient fait naitre ! J’avais encore le gout de ton corps sur ma bouche et m’en délectait.

Puis j’ai pris beaucoup de plaisir à accompagner de tout mon corps les étirements du tien, un peu comme un ballet immobile, comme la prise par deux danseurs qui seraient parfaitement à l’unisson.

Nos jambes se sont mélangées, nos torses se sont plaqués l’un contre l’autre. Même dans l’obscurité, je devinais ainsi la pointe de tes seins, tendus contre ma poitrine. Il a fallu bien des baisers dans ton cou pour déclencher ta première parole : « quelle heure est-il ? » De mon côté, j’avais largement dépassé ce stade, en glissant au creux de ton oreille tous les mots doux, ceux que nous avions échangés hier au soir, avant de s’endormir, éreintés…


Ton corps semblait brûlant contre le mien : était ce le résultat de nos ébats, ou plus simplement celui des deux couettes que tu affectionnais de prendre sur toi ? Mais cette chaleur douce qui émanait de ton corps était un si beau début à cette froide journée de novembre… J’avais l’impression d’y recharger mes batteries, pour une journée qui s’annonçait difficile.

Que s’est il passé alors ? Pourquoi ce réveil, que j’étais sur d’avoir arrêté, reprenait il sa sonnerie qui tranchait autant avec la douceur de ce moment ?


Je l’arrêtais à nouveau, puis me retournai vers toi… Plus rien, ta place vide et froide, le sentiment de vacuité d’un cœur que l’on m’arrache… les esprits me revenaient : bien sûr, je t’avais raccompagnée hier au soir… Je ne savais plus si je devais maudire ce rêve qui se terminait si mal, ou au contraire le bénir pour avoir prolongé un peu cette soirée trop courte pour la grandeur de notre amour.

Alors, mes pensées se sont portées vers une idée bien plus concrète : cette touche « snooze », il fallait que je la rebaptise « bon pour un dernier rêve »…

Et si un fabriquant de réveille-matin me lit, je lui fais cadeau de cette idée... Pour que d’autres amoureux puissent rêver!
Jeu 04 Fév 2010, 22:03 par piertiteuf sur L'amour en vrac

Sourire

Mes cher(e)s ami(e)s,
Pourquoi aime-je tant les sourires ? Parce que nous aimons les attentions sincères et que nous vivons mal l’hypocrisie. Quand je parle des sourires,je parle de ceux qui sont nécessaires pour toute relation, amicale ou amoureuse. J’aime voir les hommes sourire. Nous sourions pour manifester notre soutien à une idée, à une personne. Le sourire marque le début d’une complicité qu’il faut définir. Mais est-il facile de définir une amitié ou un amour ? Ce n’est pas facile pour un coeur. On croit savoir aimer mais on finit confus. On accompagne nos sourires par des gestes d’affection. J’aime me laisser caresser par mes ami(e)s, j’aime jouer avec leurs doigts, masser leur corps pour les découvrir un peu plus leur intimité. Parfois, il m’arrive d’être si bien avec un(e) ami(e) que j’ai envie de caresses plus poétiques, encore plus douces sans pour autant vouloir construire une relation amoureuse unique. Combien ai-je rencontré de personnes qui se sont mépris de mes caresses ! Cette méprise en a blessé plus d’un(e).
Récemment, j’ai un bon copain à qui j’ai laissé me prendre dans ses bras car je sais qu’un contact physique lui manque. Il m’a longtemps tenu dans ses bras, cherché le contact de mes mains lorsque nous jouions ensemble à un jeu vidéo,et il a posé longtemps sa tête sur mon épaule. C’est quelqu’un de craintif. Il a tellement peur d’être rejeté, de blesser qu’il n’a aucune assurance. Quand j’ai vu qu’il voulait m’enlacer,je me suis laissée faire pour lui témoigner mon affection et confiance. J’ai accompagné mes gestes de sourires. Mais que signifiaient mes sourires et mes caresses à ses yeux ? Comme il n’a jamais fait l’amour et qu’il n’a pas beaucoup eu d’affection gratuite, j’ai bien peur qu’il tombe dans une forte méprise.
L’homme ne peut dissocier amour et sexe, amour et le contact physique. N’aimer qu’une personne n’est qu’un leurre. Nous aimons des corps, des personnes. Voir un ami sourire me donne envie de sourire et de tout faire pour garder ce sourire, véritable trésor du coeur. Mais jusqu’à quel prix ?
Mer 03 Fév 2010, 03:27 par Solina sur Un monde parfait
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Proverbe anglais.

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