une sieste en douce...

Un léger soupir, mon sourire...je suis à son écoute, je l’observe.
Sa tête repose sur le dossier de chaise, elle est sereine et son rêve certainement très doux. Midi sonne: il en faudrait beaucoup plus pour la tirer de son sommeil ou peut-être pas...un simple mot d’amour chuchoté suffirait, je crois...
Elle aurait pu s’étendre sur le lit tout proche mais le parfum de "son coeur" est encore si sur les draps...ce soir, oui, elle posera son visage sur l’oreiller, respirera son odeur, s’en imprégnera.
Le vent souffle et soulève la moustiquaire qui claque sur l’encadrement de la fenêtre; ce bruit familier suffit à la réveiller.
Elle se débarrasse de sa torpeur en frottant ses yeux; sa main remonte lentement vers ses boucles emmêlées, s’y arrête un instant avant de les ébouriffer...son regard rencontre le désordre du lit...un sourire, un murmure:"...malune...", elle sort de la chambre.
L’aprés-midi débute à peine...
Ven 27 Mai 2005, 06:38 par danslalune sur Un monde parfait

Le rêve

Elle s’est endormie à moitié sur le ventre, et de là ou je suis je ne sais pas si ses bras étreignent les draps, ou s’ils les cognent de leurs poings fermés de sommeil.

Elle est blonde, ses cheveux semblent longs et les draps qui la recouvrent sont bleus ciel. Ils révèlent au détour de leurs plis souples un corps gourmand et volontaire, tandis que la nuit s’engouffre avec son cortège d’étoiles dans cette chambre aux grandes baies vitrées. Qui de la nuit où des draps l’enveloppent le mieux me disais-je en souriant.

Je flotte dans un angle de la pièce, hésitant encore à accomplir mon fabuleux devoir. Cela m’arrive quelque fois, d’emprunter au temps ces secondes de contemplation lorsque le calme m’y invite.

Un livre est ouvert, par terre, les feuilles contre terre. Merlin, de Michel Rio. Je me souviens de l’avoir lu, avant. « Je me livrerais à l’étude, la contemplation et la paresse, qui sont les trois vertus du philosophe » est il écrit dans cette aventure de beauté. Magnifique.

Tu ne rêves pas, du moins pas encore. Peut être voudrais tu rêver de courir avec l’insouciance d’un enfant dans ce champs qui s’offre à ta vue devant ta chambre. Non. Demain si tu veux, tu pourras y courir à ta guise. Je vais devoir choisir autre chose.

Ca y est, j’ai trouvé. Je quitte mon plafond lézardé pour m’approcher de toi dans un souffle. Tant d’années ont passées depuis que moi aussi je dormais de ce sommeil d’humain qui t’étreint. Ah, si tu savais.

Du fond des temps, nous veillons sur vous, et ce soir, c’est moi qui veille sur toi. Quelques mots chuchotés dans ton oreille endormie, et ton sommeil se remplira de merveilleuses images de couleur qui libèrent le cœur.

Avant que je n’arrive tu dormais simplement. Rêve à , oui, rêve, car toi aussi un jour, tu deviendras un ange.
Ven 20 Mai 2005, 13:13 par PetitPrince sur Un monde parfait

La fuite d'eau

Il y a une chose qu’une femme seule met en panique, c’est une fuite d’eau dans la salle de bain. Et celle qui venait de se déclarer dans la mienne avait vraiment toutes les raisons de m’inquiéter. Elle avait du commencer au milieu de la nuit, et lorsque je me rendis dans la salle de bain pour prendre ma douche, je pataugeais dans trois bons centimètres d’eau. Je me ruais dans le salon et décrochais le téléphone tout en cherchant fébrilement dans mon carnet le numéro du plombier de l’immeuble.

« J’arrive dans cinq minutes me dit-il, coupez l’arrivée d’eau centrale, le robinet est dans le placard du cabinet »

Je n’avais pas la force de tourner ce fichu robinet, je dus me résoudre à attendre mon sauveur, assise dans l’entrée à fumer une cigarette censée me calmer.

J’entendis le bruit de l’ascenseur s’arrêter, la porte s’ouvrir, et finalement le bruit des talons se rapprocher de ma porte.

Sans attendre que la sonnette retentisse, j’ouvris la porte. Il tenait une lourde caisse à outils dans sa main droite, et dans sa main gauche une rose. Jaune avec un liseré carmin.

« Je l’ai coupée dans mon jardin en partant, ça vous consolera peut-être de votre fuite d’eau» me dit-il en me la tendant gentiment.

Surprise, je le remerciai. Sa rose était splendide, fraîche comme la rosée du matin. Son parfum emplit aussitôt l’entrée, et j’oubliais en un instant tous mes soucis. Cette attention était tellement inattendue, tellement délicate. J’arrêtais de contempler cette fleur pour voir mon plombier sortir des cabinets.

« La vache, il était vraiment dur à tourner ce robinet, mais je l’ai gagné » me dit il en souriant amusé.

Et en plus, ce type était charmant. Non seulement il était délicat, mais il était charmant. Mes yeux s’attardèrent un instant sur son corps, que le travail de force avait rendu puissant tout en restant fin.

Un frisson ma prit sous la nuque, et je sus à ce moment que ma matinée serait foute. Je le précédai pour lui indiquer le chemin de la salle de bain, profitant de ce que je lui tournai le dos pour resserrer le bas de mon peignoir, et entrouvrir le haut. Je sentais ses yeux sur mes hanches, et lorsque je le laissai passer pour contempler le désastre dans la salle de bain, je détournai un instant les yeux afin que les siens plongent sans embarras dans mon décolleté amène.

« Houlà, effectivement ! » s’ecria-t-il.

Il se démena comme un diable pour trouver finalement le joint fautif, entrepris de le changer et écopa l’eau dans la baignoire. Lorsqu’il eut finit, il était trempé, et je lui proposa de faire sécher ses affaires dans mon séchoir électrique, et que si il voulait il pouvait prendre une douche.

« Et vous, vous voulez ? » me demanda t il en me fixant droit dans les yeux.

Alors que je murmurai un « oui » courageux en fermant les yeux, je sentis ses mains faire tomber mon peignoir. Nous fîmes l’amour dans cette salle de bain, passant de la douche sur le séchoir, en faisant une petite incursion dans un énorme tas de serviettes propres.

Je réajustai sans enthousiasme mon peignoir de bain, rencontrant dans la glace mes yeux fatigués. Ce n’était pas raisonnable. Ce n’était pas raisonnable de se laisser aller avec un inconnu, mais c’était bon, oh que c’était bon.

«Tu vois» me dit il en finissant de réajuster son pantalon à sec, «tu ressembles à la rose que j’ai cueillie pour toi. Cette rose n’a pas d’épines, tu verras. Tu as son parfum enivrant, sa fraîcheur gourmande, et surtout tu ne te caches pas derrière d’illusoires épines.»
Je restai un peu interloquée, ne sachant pas si je devais prendre ces mots pour de la goujaterie de mauvais dragueur. Mais il s’approcha de moi, et m’embrassa avec tant de tendresse qu’il dissipa ces doutes.

« Ca fait des mois que je prie pour que tu m’appelles. Ca fait des mois que je te regarde et que je te désire. Je voudrais, enfin, si tu veux bien, je voudrais te revoir, être avec toi, essayer quelque chose quoi, enfin tu vois ». Ma bouche s’ouvrit de surprise et mes yeux ne purent contenir l’émotion provoquée par cette révélation. Je me blottis dans ses bras, comme un dernier recours, dans un merci muet.

Lorsque je le raccompagnai enfin dans l’entrée, j’observai attentivement sa rose. Effectivement, à la place des épines, elle avait des petites touffes de duvet soyeux, qui donnaient aussitôt l’envie de caresser. Je levai mes yeux et surprit les siens me contemplant avec tendresse. Il ouvrit la porte d’entrée sans un autre mot, et s’engouffra dans l’ascenseur qui semblait l’avoir attendu.

Je me précipitai sur le palier et le retint par l’épaule. Je lui pris un dernier baiser gourmand avant de le rendre à son travail. La porte de l’ascenseur se referma, me laissant seule sur le palier avec cette rose sans épines.
Jeu 14 Avril 2005, 09:41 par PetitPrince sur Textes à jalons

Ses seins caresserent mes cheveux

Cette nuit ne fut pas la mienne, ni la sienne, mais le notre. Cet amour dévorant, cette sensation de ne plus faire qu’un avec elle, tout était magique, au summum de la perfection. Cependant, ce même amour, n’était pas le Grand Amour, pour moi, pour elle, pourquoi l’avons-nous fait, parce qu’elle en avait envie et que cela aurait pu être sa dernière fois.
Prisonniers de ces murs, nous nous envolâmes plus loin que tous, plus haut qu’au paradis, notre paradis. Pendant cette fusion, elle ne pensait pas à moi, mais à son homme à elle et moi, je ne pensais qu’à elle, qu’à son plaisir. Je ne l’ai fait que pour elle parce que je l’aime. Oui je l’aime. Mais cet amour secret que nous partageâmes cette nuit là était, je le sais, un amour fraternel. Elle était un peu plus grande que moi, elle savait tout de moi à . Et lorsque son corps s’enflamma pour de bon, je ne me retins plus, pour que nos deux âmes quittent ces enveloppes charnelles. Enfin elle cria son nom, son nom à lui.
Lorsqu’elle s’endormit, je voyais pour la première fois son corps nue reposé, nos yeux se croisèrent, puis elle m’enveloppa de ses bras telle une grande soeur protectrice embrasse son petit frère. Ses seins caressa mes cheveux et je m’endormis en sûreté loin de tous mes problèmes, près du coeur de la femme parfaite, à qui j’ai toujours voulu apporter le plus de plaisir.
Mer 06 Avril 2005, 15:46 par âme en état d'âme sur Les liaisons sulfureuses

Parmi les différentes formes de l'amour ?

Sous des formes multiples, nous sommes dans une recherche intense de quelque chose d’indestructible, de profond, qui échappe à toutes les contingences, à toutes les limitations, qui exprime, dans une plénitude sans limites, une liberté, un sens que nous ressentons tous, vers lequel notre âme aspire, parfois dans une sorte d’intensité douloureuse. Une des expressions de cette aspiration est l’amour, le mystère de l’amour. Car si la quête spirituelle est un mystère, l’amour est un mystère dans le mystère. Qu’est-ce que cet amour ? Pourquoi cet amour est-il si important, et pourquoi le ressentons-nous comme tel ?Ce feu sacré est à retrouver parce qu’il est le poids de notre être et parce que l’amour nous dit, à travers tous ces récits, à travers toutes ces poésies, à travers tous ces exemples d’amoureux, d’amants et d’amantes, le secret de la vie. Il nous dit ce que nous n’arrivons pas à dire avec des mots, parce que dès que nous voulons expliquer ce secret avec des mots, nous entrons dans la confusion. L’amour a son propre langage, l’amour a son propre mystère, il a sa propre vérité, l’amour est ce langage secret entre l’amant et l’aimé, entre nous-mêmes et ce point ultime de notre être où se trouve notre complète liberté. Ce point à la fois inaccessible et plus proche de nous que nous-mêmes. Aucune pensée, aucune conception, aucune expression, ne peut rendre compte de ce mystère. C’est l’asservissement à cet amour, l’asservissement à ce mystère. Parce qu’en définitive - et c’est pour cela que cet amour est un remède - l’amour nous délivre du mal le plus profond, ce mal toujours pour détourner les choses, leur finalité, leur réalité, le mal de notre moi, de notre ego. L’amour véritable, l’amour absolu, l’amour profond nous délivre de cet ego - il est le seul à pouvoir le faire et à nous faire pénétrer dans une dimension inaccessible au-delà de nous-mêmes. cette flamme d’amour, cette jouissance d’amour sont tellement grands, qu’il y a aussi un piège sur cette voie, un piège qui consiste non pas à aimer l’aimé mais à aimer l’amour, non pas à rechercher le bien-aimé, mais à rechercher la jouissance de l’amour pour elle-même. Je me souviens d’un ver qui exprime tout à fait cette erreur de la recherche de l’amour pour l’amour -même si cela est très attirant, même si c’est là un piège dans lequel nous souhaiterions tomber - c’est le vers célèbre d’Alfred de Musset : « L’Amour est le grand point, qu’importe la maîtresse ? Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ». C’est là une façon de tomber dans une sorte de récupération de l’amour lui-même, de ne plus rester dans cette tension vers l’inaccessible, ou alors seulement d’une façon artificielle et entretenue pour la jouissance que cela peut comporter. On peut faire la même remarque à propos de la Béatrice de Dante. On retrouve là cette même recherche de l’inaccessible à travers quelqu’un de tout à fait concret. Cette tension vers l’inaccessibilité s’explique parce que c’est quelque chose qui nous appelle au-delà de nos frontières, au-delà de nous-mêmes. Cela a souvent été exprimé par différents aphorismes ou sapiences, dont cette tradition dite prophétique : « Celui qui aime, reste chaste et meurt sans avoir trahi son secret, celui-ci meurt en témoin véridique ». De même, l’amour véritable ne laisse rien, nous dépouille de tout. Aucun reflet de notre moi ne subsiste, tout est consumé … A suivre !
Mar 18 Jan 2005, 00:46 par ricko sur Parler d'amour

Rendre une femme amoureuse

Rendre une femme amoureuse, rendre une fille amoureuse, comment la rendre amoureuse ou comment la séduire ? Il doit y avoir autant de recettes de séduction qu’il y a eu de séducteurs, et probablement qu’aucun d’entre eux ne serait en mesure de décrire avec objectivité les attitudes qu’ils emploient le plus souvent.

Je suis malgré tout tombé sur un témoignage intéressant, qui s’il ne dévoile pas de terribles bottes secrètes, rassurera les inquiets et assouplira les rustres. Ce que j’apprécie le plus dans la démarche de son auteur, c’est que la galanterie et la délicatesse sont toujours mises en avant pour aboutir la conquête. Je me permettrais de rajouter aux conseils que vous lirez ci dessous, le mien : soyez sincère, aimez la vraiment et utilisez tout les moyens pour qu’elle le sache et accepte de vous donner aussi son amour.

Messieurs, voici pour vous la méthode d’un dénommé MATRAX pour rendre une femme amoureuse.

Draguer dans le RER, le métro ou le train ainsi que Comment accoster une demoiselle devrait aussi vous intéresser une fois la lecture cet article effectuée.

Présentation de la méthode.

  1. Lui donner conscience d’être unique
  2. L’inviter à dîner pour la première fois
  3. Comprendre ce qui l’excite
  4. Lui faire vivre la grande aventure de l’amour
  5. Développer sa sensibilité
  6. Devenir un artiste accompli
  7. Faire l’amour comme aucun autre
  8. Ce qu’il faut retenir de cette méthode


Étape 1 : Lui donner conscience d’être unique .

Nous allons vous donner quelques astuces qui vont vous guider et qui marchent à tous les coups.

1. Il faut lui dire qu’elle est un être unique, irremplaçable, un objet d’amour, et pas seulement de désir et de plaisir. Le but : la rassurer sur la pérennité de votre amour. Expliquons les attentes d’une femme. Elle préfère une relation durable, alors que les hommes vivent plus au jour le jour. Ça peut toujours lui faire plaisir que vous lui disiez qu’elle est belle, que vous la désirez, mais elle restera inquiète à l’idée que ce désir peut disparaître dès qu’il aura été consumé. Si vous lui déclamez votre amour, elle sera beaucoup plus certaine de vous garder durablement.

Vous nous direz, aujourd’hui les louanges, ça ne marche plus. Ce n’est pas vrai, il faut savoir se montrer sensible et délicat. Les femmes modernes vivent souvent un quotidien qui ne leur plaît pas. Les photos de mode leur imposent des critères auxquels elles ne pensent pas correspondre, elles se sentent dévalorisées par rapport à l’image que donnent les business-women, etc... Dites-leur qu’elles sont à la hauteur et précisément au niveau de leurs doutes.

2. Pour vivre une liaison tendre avec une femme, il faut partir sur de bonnes bases, c’est-à-dire des bases romanesques. Faites-vous mutuellement rêver. L’essentiel est de créer et de faire perdurer une atmosphère incomparable, que l’on ne trouve pas ailleurs, une complicité sensuelle.
Créez un lien entre vous, tissez une trame faite d’humour, de désir, de tendresse, qui vous permettra de construire solidement votre relation sans négliger l’imprévu et le romantisme. Une liaison réussie, qui dure, c’est l’extraordinaire et le rêve transfigurant le banal et le quotidien.

Les femmes romanesques rêvent de l’aventurier, pas d’une aventure. Donnez le sentiment que vous êtes le bon, racontez ou inventez des épisodes les plus romanesques de votre vie, elle n’aiment que ce qu’elles admirent. Bannissez le boulot et le quotidien de vos discussions !
Intéressez-vous d’abord à elle et donnez l’impression qu’en sa présence, rien au monde ne peut venir vous troubler. Elle aime que vous la fassiez parler d’elle, de son enfance, de ses projets. Qu’elle devienne, le temps d’une soirée, d’un rendez-vous, le centre du monde.

3. Soyez charnel. Elles adorent les garçons qui s’intéressent ouvertement à elles, qui montrent clairement leurs désirs, qui ne trichent pas, ne mentent pas, ni avec leurs envies, ni avec elles. Lorsque vous lui dites sans détour “tu me plais”, non seulement vous semblez honnête mais elle est surtout heureuse de vous l’entendre dire.
Derrière son masque de femme sûre d’elle, il y a souvent une petite fille qui cherche un compagnon pour la vie. Le “coeur à prendre” attend qu’on le prenne. Prendre des risques et donner sont les deux principes d’une idylle réussie et s’appliquent aussi dans le domaine de la sexualité.

L’homme doit lui faire connaître le plaisir et bouleverser ses sens. Pas de sexualité réussie sans parfum d’aventure, sans cette tentation d’aller au-delà des limites convenues. Branchez-vous sur son imaginaire sexuel à elle et osez, sortez du banal et du quotidien. Imaginez des situations nouvelles, des moments de passion inédits, sans retenue.

CONSEIL
Si elle est belle, parlez-lui de son intelligence, si elle est plutôt cérébrale, parlez-lui de son corps. Faites taire ses doutes quand c’est justifié, mais ne soyez pas hypocrite.

Par exemple si c’est une fille intelligente mais plutôt ronde d’allure, n’allez pas la complimenter sur sa ligne, ça ne passera pas, mais plus sur la beauté de ses yeux, de ses épaules, de ce détail que vous, vous avez remarqué alors que les autres se sont arrêtés à la silhouette.

Étape 2 : L’inviter à dîner pour la première fois.

Un grand moment décisif est le premier dîner en tête-à-tête, pas forcément dans un cadre très romantique, avec chandelles et violon, mais intime. C’est une sorte de rituel au début d’une relation, comme si le fait de partager un repas le soir scellait une complicité et un désir naissant entre deux personnes qui se connaissent à peine.

Une invitation à dîner est toujours chargée de sens sans doute parce que, dans la plupart des civilisations, plaisir de la chair et plaisir de la nourriture sont très étroitement liés. Et puis vous l’invitez et cela rappelle des temps anciens où le chasseur ramenait du gibier. Ce rituel séculaire est un engramme profondément ancré dans le cerveau, qui touche des affects fondamentaux.

Les hommes qui goûtent aux raffinements d’un repas sont les mêmes qui sont capables d’apprécier les charmes d’une femme délicieuse. Un homme sensible aux mets délicats, aux bons crus, est en général quelqu’un qui aime donner et recevoir du plaisir.

A l’inverse, celui qui engloutit ce qu’il mange, boit comme un trou (pire encore à la bouteille) sans apprécier son assiette est, la plupart du temps, un amant médiocre, incapable de prendre son temps et de partager agréablement une expérience sensuelle.

Mais l’art de la table, c’est aussi le savoir-vivre et les bonnes manières. Les femmes sont très sensibles au décorum et à la galanterie de leur partenaire. Une femme apprend beaucoup sur un homme au premier repas partagé. Elle peut voir sa façon de se tenir à table, appréhender son niveau d’éducation, deviner le milieu auquel il appartient, s’il est courtois et attentif aux autres. Bref, surveillez votre comportement, montrez-vous sous votre meilleur jour tout en restant vous-même.

Pour commencer, choisissez un restaurant qui aura toute chance de lui plaire parce que ce soir c’est elle la reine.

Des conseils fondamentaux pour cette invitation pleine de promesses :
- Demandez-lui par exemple quelle nourriture elle aime pour choisir un restaurant en fonction de ses goûts. Si votre proposition lui plaît, tant mieux, sinon avisez et changez votre fusil d’épaule.

- Vous pouvez aussi vous risquer à la dépayser en lui proposant du jamais vu, une petite table africaine servie par la “mama” (qui vous connaît) par exemple. Évidement si elle n’aime pas du tout, c’est raté ! Évitez la très bonne table ou le restaurant guindé, ce qui compte, c’est que vous soyez à l’aise tous les deux.

- Informez-la aussi du type d’endroit où vous souhaitez l’emmener, chic, branché, rustique, afin qu’elle sache comment s’habiller. Si vous constatez que sa tenue n’est pas adaptée au style de l’établissement auquel vous aviez songé, changez vos plans in extremis. Mettez-la toujours à l’aise.

- Choisissez un endroit adapté à votre budget et à votre style de vie. L’importance d’une rencontre ne se mesure pas à l’argent dépensé pour un dîner. Préférez un endroit que vous connaissez déjà, où vous vous sentez à l’aise.

- Appelez-la pour lui proposer de venir la chercher ou convenez d’un lieu de rendez-vous agréable. Tâchez d’être ponctuel ce jour-là, la ponctualité est l’une des qualités qui rassure une femme et qui inspire confiance.

- Proposez à votre amie de prendre un verre avant d’aller à table et enlevez son manteau. Ne faites aucune réflexion sur les prix, étudiez sereinement, mais sans étaler votre science la carte des vins. Il est de tradition que l’homme commande pour la femme, n’hésitez pas à lui suggérer des spécialités que vous connaissez, mais n’insistez pas.

- Laissez-la se servir en premier et insistez pour qu’elle choisisse le meilleur, attendez qu’elle commence à manger en premier. Surtout, mâchez la bouche fermée et ne parlez pas en mangeant. Cela va de soi, mais il vaut mieux attirer votre attention sur ce genre de détail.

- Tout au long du dîner, sachez lui montrer votre attention par une attitude aimable, des petits gestes élégants. Évitez absolument de lorgner les autres femmes dans la salle et de fumer au cours du repas.

- Demandez l’addition discrètement, soyez généreux sans pour autant faire de l’esbrouffe. Si elle vous propose de partager l’addition dites d’abord que son attitude est plutôt sympathique, insistez en lui assurant que c’était un vrai plaisir pour vous de l’inviter à ce dîner et dites-lui qu’il y aura sûrement une autre occasion pour vous rendre cette politesse !

Étape 3 : Comprendre ce qui l’excite.

Les choses excitantes pour les femmes / Les choses excitantes pour les hommes :

Romance / Pornographie
Engagement / Nudité féminine
Communication / Diversité sexuelle
Intimité / Lingerie fine
Caresses non sexuelles / Disponibilité de la Femme

On se trouve ici dans le plan des instincts primaires. La liste des préférences est un reflet des cerveaux de l’homme et de la femme, modelés par des milliers d’années d’évolution. Les hommes sont plus visuels et veulent du sexe. Les femmes sont plus auditives et sensitives et préfèrent des caresses et de la romance.

Biologiquement, l’homme est prédisposé à trouver le plus de femmes possible en bonne santé et de les aider à concevoir. Le rôle biologique d’une femme est de porter des enfants et de trouver un partenaire qui restera suffisamment longtemps pour les élever.

N’avez-vous pas souvent vu de fort belles femmes avec des hommes parfois quelconques, pas forcément riches, ni puissants ? Mais ils se sont és au bon moment, prêts à s’engager avec elles et elles ont préféré la sécurité à l’aventure. C’est tellement courant ! Mais peut-être rêvent-elles encore au Prince Charmant qui viendra les réveiller…

Ce sont ces schémas ancestraux qui dirigent hommes et femmes, bien que nous vivions à une époque différente. C’est pourquoi l’engagement est tellement excitant pour une femme, la romance contenant la promesse de l’homme prêt à contribuer à l’éducation d’éventuels enfants. C’est pourquoi la nudité féminine est tellement excitante pour un homme, les courbes dévoilées contenant une promesse de fécondité et d’enfants bien portants.

CONSEIL
Pour un homme, critiquer une femme qui aimerait discuter et aller au restaurant avec lui équivaut aux critiques d’une femme qui ne supporte pas le besoin de stimulation visuelle de l’homme.
Soyez indulgent avec vos instincts primitifs et n’oubliez jamais que ces réflexes ont permit la survie de l’espèce depuis des millénaires, dans un contexte hostile.

Étape 4 : Lui faire vivre la grande aventure de l’amour

L’amour, c’est la fusion de deux personnes différentes. Nous voulons être aimés en tant qu’êtres uniques, extraordinaires, irremplaçables, car dans la vie courante, nous sommes pas si exceptionnels que ça. Au quotidien, le désir existe, mais il nous échappe, car nous avons toujours des tas d’obligations. Jamais nous ne nous sentons entièrement compris, disponible, on se sent frustré, jamais nos désirs ne coïncident complètement avec ceux des autres.

C’est en cela que l’amour est une révolution. Maintenant vous en connaissez les attraits - nombreux - mais aussi les risques à encourir.

A , vous savez exactement ce qu’elle attend de vous : que vous la sortiez du quotidien, mais en toute sécurité. Éternel paradoxe féminin !

Dans le transport amoureux on est capable de voir au delà des apparences, ce que l’autre pourrait être, les trésors qu’il recèle en lui. C’est une sorte d’illumination étrangement similaires aux expériences mystiques.

Tout peut commencer par une relation érotique, une aventure. Mais si vous tombez amoureux, un changement profond se produit. Le désir sexuel cède le pas à l’émotion, au frémissement, à l’envie de pleurer, au bouleversement. Nous regardons l’autre, devenu plus intime et plus désirable, comme si nous ne l’avions jamais vu. Son corps, ses mains et ses yeux nous parlent d’un infini inconnu.

C’est ainsi que le sentiment se crée dans l’amour physique. Celui-ci n’est pas seulement à la recherche du plaisir, mais de l’amour, d’une transcendance, parce qu’on sait bien qu’il y a une autre vérité au-delà des apparences. C’est la voie que l’on utilise pour s’élever mentalement. Les saints et les mystiques empruntent des chemins plus escarpés, mais cherchent à rester “en haut”. L’amour, lui, redescend souvent quand il est confronté au quotidien. Mais il permet d’ouvrir la porte sur d’autres réalités, d’autres possibilités.

Pourquoi parler de ces états, finalement rarement atteints et plutôt ignorés des hommes ordinaires ?

Nous voulons que vous compreniez ce que les femmes les plus intéressantes, les plus exigeantes attendent vraiment de vous. Plus sensibles que toutes les autres et surtout que les hommes, ces femmes-là sentent confusément que le sentiment amoureux qu’elles recherchent se situe bien au-delà de l’amour physique. Elles veulent que vous les ameniez à cette rencontre des sens où tous les deux, vous expérimenterez une vraie rencontre des âmes.

Avec votre argent, vos biens, vous ne ferez rêver que les femmes faciles. Vous étourdirez celles qui sont un peu plus exigeantes avec de beaux rêves, mais vous séduirez des femmes exceptionnelles si vous leur parlez d’union des âmes.

Si votre compréhension de l’amour est telle que vous attendez cette fusion, vous serez un extra-terrestre en comparaison de presque tous les autres hommes. N’hésitez donc pas à mettre la barre très haut, à partager votre idéal, à vouloir la lune. Elles en voudront toujours plus !

Alors êtes-vous amoureux ? Mais ne vous inquiétez pas non plus si vous ne vivez pas toujours aussi intensément vos relations. L’amour peut fort bien démarrer doucement, on ne sait même pas qu’on est amoureux, c’est presque une amitié avec des “peut-être”. Et puis, d’un coup, l’autre devient indispensable, le centre de votre vie.


Ce qui est sûr, selon Alberoni, le grand spécialiste de l’état amoureux, “c’est qu’il n’y a pas amour s’il n’y a pas libération de nos aspirations les plus profondes, révélation de nos vrais désirs, expérience de ce que serait vivre vraiment, unicité de l’être aimé (on ne peut aimer deux personnes à la fois) qui devient essentiel, authenticité, vérité, liberté, dépassement, fusion et projet”.

CONSEIL
On ne tombe amoureux que si l’on a vraiment envie de changer sa vie, si on est disponible, et si on en a l’énergie (plus difficile si l’on est dépressif). Il ne peut y avoir une révolution dans votre vie que si vous avez tiré un trait sur le passé.

Ce n’est pas parce qu’on est amoureux (surtout après un coup de foudre) que l’autre est le partenaire idéal pour une vie conjugale rêvée. L’amour n’a pas grand chose à voir avec la routine du quotidien, au contraire il s’y brûle. Être amoureux ne veut donc pas dire que la vie commune serait géniale avec cette personne, mais qu’elle pourrait vous faire évoluer et vous fait avancer.

Étape 5 : Développer sa sensibilité

Nous allons parler, pour parfaire vos qualités, du dernier des secrets et sans doute du plus grand. Vous avez vu que, sans cesse, nous avons souligné que telle attitude était possible mais aussi son contraire, qu’il fallait être tantôt passionné, tantôt retenu, qu’il fallait oser mais aussi attendre, etc... Nous avons aussi souligné l’importance de savoir se mouvoir, parler, regarder, toucher, caresser... Comment apprendre cette sensibilité, comment savoir - si on ne le sait pas encore - ce qu’il faut faire à tel moment ?

Le plus grand des secrets et la voie assurée pour devenir ce que vous souhaitez, un homme séduisant, est de devenir un artiste !

Pas forcément un professionnel, ni un artiste célèbre, mais un homme qui pratique au moins une ou plusieurs activités artistiques. La plupart des séducteurs connus étaient des artistes : Casanova jouait du violon, était auteur de théâtre, d’une grande érudition, Châteaubriand, écrivain, Claude François et Serge Gainsbourg, chanteur et compositeur, Mirabeau qui s’est illustré dans le dessin, la musique et les sciences, le Conte de St Germain, violoniste de renom, le chevalier de St-Georges dansait admirablement, Stendhal composait, tous ont excellé dans une ou plusieurs disciplines artistiques.

Ce n’est pas une voie rapide, mais c’est un chemin sûr pour devenir au fil du temps toujours plus séduisant. Vous verrez dans 20 ou 30 ans (cela vous paraît loin, mais ça viendra plus vite que vous ne l’imaginez). L’alternative consiste soit à séduire avec la fougue et la beauté de sa jeunesse puis devenir un vieux aigri - ou un vieux qui joue au jeune ce qui est pire encore -, soit de cultiver sur le long terme son pouvoir de séduction en mettant en place assez tôt des qualités rares de sensibilité et de finesse qui, elles, ne vieillissent pas, au contraire. Admirez Picasso à 90 ans et comparez-le aux séducteurs de 20 ans ! Passons en revue les arts qui peuvent transformer votre pouvoir de séduction.

Étape 6 : Devenir un artiste accompli

1. La danse
Nous avons souligné combien l’aisance dans le mouvement était une qualité décisive. Comment acquérir cette aisance ? Soit par des sports développant le corps et l’équilibre, nous avons déjà signalé le yoga, le Taï-Chi mais aussi la natation, le basket, l’escrime (la nouvelle méthode de gymnastique “Pilates” semble aussi intéressante)…

Soit par des cours de danse : le tango par exemple, donne une posture d’une grande élégance et la samba donne du rythme. Évidemment l’avantage de la danse est qu’elle entraîne aussi à danser avec une éventuelle partenaire. Un bon cavalier, c’est recherché. Qui danse bien aime bien, qui comprend bien les mouvements du corps de sa partenaire, la comprendra bien au lit. C’est évident.

Il y a d’autres raisons. La sensibilité exercée dans la danse est un peu féminine. L’homme qui apprend à danser dévoile sa part de féminité, il comprend mieux les attentes et les besoins du corps féminin, il les connaît mieux. Et puis il a du rythme, ce qui est sans doute le plus important dans l’amour, un rythme énergique, pas brutal, ni tendu. Danser au lit, on comprend bien que c’est un régal. Donc vous devez savoir au moins un peu danser.

2. L’écriture
Grâce à Internet, les échanges épistolaires sont revalorisés, il (re)devient intéressant de savoir manier la plume.

D’abord parce qu’écrire permet de s’entraîner à jouer avec les mots. Si vous n’êtes pas un grand orateur, écrire va vous délier les pensées. Vous pouvez oser en prenant votre temps, des phrases plus élaborées et risquer des tournures plus affolantes. “Je me jette à vos pieds” est plus dur à dire qu’à écrire.
Et puis écrire c’est aussi lire, se former à la poésie. Les femmes adorent la poésie. Envoyez-leur des petits poèmes, effet garanti !

De même que danser améliore votre allure, écrire vous rend sensible, vous élève au dessus des banalités, vous rend inoubliable. Vous devez donc devenir écrivain et poète.

3. La chanson
Comment avoir une belle voix ? Poser votre timbre de voix est important, il faudra donc prendre des cours de chant. Le chant vient du ventre, il sort des tripes et fascine les femmes au plus haut point. Les ténors peuvent provoquer de véritables crises d’hystérie. Il y a dans le chant une énergie primitive qui, domestiquée, contenue, maîtrisée, le rend fascinant.

Et si vous chantez, votre voix va se transformer, se poser. Un homme avec une voix médiocre peut vite devenir un orateur intéressant. Les progrès sont bien plus rapides qu’on ne le croit. Il ne s’agit pas de devenir un vrai chanteur mais de développer des capacités ignorées. Un peu d’exercice débloque souvent des qualités incroyables. Essayez et devenez chanteur !

4. La musique
Il va de soi que la musique en général, et plus spécialement jouer d’un instrument de musique, seul ou en groupe, apporte des avantages équivalents. Sens du rythme, finesse d’esprit, écoute, expression, émotion, et finalement fascination.

Certains instruments sont plus riches, plus complexes (le piano, le violon), d’autres plus faciles et amusants. Votre plaisir passe avant tout. Les musiques dansantes, le jazz, sont particulièrement entraînantes. Apprenez à jouer d’un instrument !

5. Le théâtre
S’exprimer avec une belle voix, de jolis mots, c’est bien mais le faire avec le bon ton et la bonne mesure, c’est encore mieux. Réveillez l’acteur qui sommeille en vous !

Nous avons souligné l’importance de l’émotion, combien votre regard, votre attitude ne pouvaient être juste que si vous étiez dans un rôle défini. Le monde est bien plus amusant si vous le vivez comme une pièce de théâtre et la vie comme une comédie.
Un grand séducteur se connaît, s’observe, joue. Tout est calculé, la passion est là mais maîtrisée.

L’art du comédien est de trouver en soi les émotions, les traduire, les rendre intéressantes, agréables à regarder ou touchantes. Un acteur cultive ses émotions; les façonne. Vous allez donc devenir acteur !

6. La peinture
Comment apprécier le corps des femmes sans savoir le dessiner, comment voir vraiment sans être peintre ?

L’art du peintre c’est d’abord de regarder, intensément, de chercher les courbes, les formes nouvelles, fortes, émouvantes. C’est l’art de décrire concrètement la couleur d’une peau, la douceur d’un visage, l’éclat d’un regard, d’un sourire. Voir s’apprend. En voulant reproduire, mettre en valeur, donner du sens à ce qu’il a vu, le peintre observe vraiment.

C’est cette distance que l’apprentissage de la peinture vous donnera et qui vous permettra d’admirer d’un œil toujours plus neuf, toujours plus sensible la beauté de votre partenaire. Donc vous allez devenir peintre !

CONSEIL
Parler, chanter, jouer, danser, peindre... sont des activités qui permettent à votre esprit de s’affiner, de s’embellir, à votre capacité d’expression de s’améliorer très vite, à votre capacité d’utiliser vos sens de s’accroître. Quelque soit la démarche artistique que vous entreprendrez, vous porterez un regard bien différent sur le monde et vos amours.

Vous verrez ce que vous n’aviez jamais remarqué, vous deviendrez délicat mais fort, sensible mais émouvant, amoureux et aimé.

Étape 7 : Faire l’amour comme aucun autre

La première chose que vous devez comprendre c’est que les femmes n’ont pas de problème, que c’est la société qui pose des jalons.
Pendant des générations, les femmes ont été réduites à la reproduction et le plaisir leur était défendu. Les esprits ont changé.
En conséquence, la deuxième chose importante est que les femmes n’ont pas de peine à obtenir un orgasme parce qu’elles savent parfaitement (et ont toujours su) l’obtenir en se stimulant.

L’opinion - souvent masculine - voulait que le seul orgasme digne de ce nom soit vaginal et dû à la pénétration et interdisait une stimulation clitoridienne, surtout pendant l’acte sexuel avec le partenaire. Longtemps les femmes ont été mal considérées si elles avaient besoin d’une stimulation clitoridienne pour leur plaisir. Devenir une femme adulte signifiait devenir capable d’avoir du plaisir seulement par la pénétration, le coït.

Il ne s’agit pas de dire non plus que la stimulation clitoridienne prévaut par rapport au reste, mais elle doit être reconnue comme un élément essentiel à l’orgasme.

La conception classique de la sexualité, la pénétration suivie d’une éjaculation, pénalisait et pénalise toujours les femmes parce que, si l’homme était bien stimulé (puisque son organe le plus sensible est stimulé par l’acte sexuel), les femmes n’étaient pas excitées puisque, pour elles, la stimulation doit se produire différemment. On jugeait déplacé qu’une femme ait recours à sa propre stimulation en présence de son partenaire, comme si l’homme ne suffisait pas.

La troisième idée à retenir est donc simplement que, pour la majorité des femmes, le coït en lui-même ne conduit pas forcément à l’orgasme et ne suffit pas à initier le plaisir chez elles.

La conséquence de toutes ces prémisses est la réhabilitation complète de la masturbation. L’idée archaïque que toute sexualité assouvie dans un autre but que la procréation est égocentrique et narcissique, est périmée, enterrée, abandonnée.

Se masturber, pour un homme comme pour une femme, est un droit qui appartient à chacun, un moyen de s’exprimer et de se témoigner soi-même de l’amour. C’est une saine relation à son corps, ce n’est pas être égoïste, ni immature. Il s’agit d’ une activité normale qui devrait logiquement avoir sa place dans la vie de toutes les femmes.

L’apprentissage du plaisir des femmes passe par la découverte ou redécouverte de la masturbation et surtout par l’acceptation par son compagnon, de cette stimulation complémentaire et primordiale.

En tant qu’homme, vous êtes stimulé, excité par le contact ou les caresses directes sur votre pénis. Vous devez aussi la stimuler par des caresses sur son clitoris (ou la zone attenante) ou la laisser se stimuler elle-même. Cette attitude permet de partir sur un pied d’égalité.

Vous avez besoin d’avoir confiance en elle pour vous abandonner à la jouissance. Mais elle aussi a besoin de preuves de tendresse, d’affection, de marques d’attention.

Elle a totalement besoin de confiance, de partage, d’être informée de vos désirs. Si elle a confiance en vous, elle pourra se laisser aller et son orgasme sera réel et profond. Nous parlons de complicité sensuelle et sexuelle.
Prenez du temps ensemble, réservez ce temps, soyez disponibles tous les deux. Parlez de ce que vous allez faire et ensuite de ce que vous avez fait. Exprimez vous ! Soyez attentif à l’autre, écoutez-le. Interrogez-vous sur vos sensations.

CONSEIL

Un bon amant sait que son érection n’est pas la seule cause de l’orgasme féminin. Dans un rapport équilibré et d’une certaine durée, il est parfaitement normal d’alterner phases d’excitation et de “répit”. C’est l’ensemble des caresses, des baisers, des contacts des deux corps et des deux sexes qui provoquent la jouissance. Et c’est surtout la confiance et la profondeur des relations qui permettent, à l’un comme à l’autre, de vivre vraiment le plaisir.

Ce qu’il faut retenir de cette méthode.

Rendre une femme amoureuse nécessite aussi une attention particulière de votre part. Son attitude à votre égard, son langage corporel, les mots qu’elle vous adresse et les signes qu’elle vous envoie : tout est significatif chez une femme amoureuse. Apprenez à interpréter ce langage subtil pour savoir si vous êtes l’homme de sa vie.

L’espèce humaine a inventé un langage, la sexualité. D’une fonction reproductrice à la base, elle est devenue un moyen puissant pour rapprocher les hommes et les femmes. Les femmes comprennent instinctivement que l’amour permet de voir la vraie beauté intérieure.

Pour vivre une liaison tendre avec une femme, il faut partir sur des bases romanesques. Faites-vous mutuellement rêver. Invitez-la à dîner, faites-en la reine d’un soir. Sachez que la romance et l’engagement sont les meilleurs aphrodisiaques. Enfin tous ces conseils ne seraient rien sans la sensibilité que dégage un artiste. Chaque action pour séduire requiert un minimum de qualités artistique. La pratique d’un art permet à l’homme de devenir plus sensible.

Un bon amant sait que les femmes n’ont pas de peine à obtenir un orgasme et qu’elles savent parfaitement (et ont toujours su) l’obtenir en se stimulant. Il sait aussi que, pour la majorité des femmes, le coït masculin ne conduit pas à l’orgasme chez elle. Il sait que le plaisir des femmes passe par la découverte ou la redécouverte de la masturbation et surtout par l’acceptation par vous, son partenaire, de cette stimulation complémentaire mais primordiale.

Cet texte a été trouvé sur Internet, signé sous les nom de MATRAX
Dim 10 Oct 2004, 12:41 par PetitPrince sur Le grimoire d'amour

Pulsions basiques. Episode 2

Le retour vers la maison ne fut pas de tout repos! Tom avait beaucoup de mal à garder les mains sur le volant et à se concentrer sur la route. Ils étaient à peine entrés chez lui, qu’il souleva Cécile dans ses bras et la conduisit ainsi dans le salon en mezzanine. Il recommença à explorer son corps, le débarrassant progressivement de ses vêtements. Cécile se laissait faire avec délices, et rendit chaque caresse, chaque baisers avec fougue. Elle ondulait lascivement sous les mains fortes et carrées de cet homme réputé dangereux. Il était capable de tout, les doigts qui couraient sur son corps s’étaient peut-être refermés un jour sur la gorge de quelqu’un, ou avaient pressé la détente d’une arme! Vu le milieu dans lequel il évoluait, Cécile pouvait tout imaginer. Cette idée, paradoxalement, l’excitait énormément. Dans les mains de Tom naissait l’amour ou la mort, finalement, ils n’étaient pas si différents pensa-t-elle...

Pour l’heure, elle décida de le laisser diriger leur étreinte, elle avait tellement peu de fois l’occasion de s’abandonner! De toute façon, elle savait qu’elle pouvait reprendre le contrôle si le besoin s’en faisait sentir. Et son seul besoin à , était d’être caressée, embrassée, désirée, sublimée!

Cécile sentit sur son corps couler une huile parfumée. Tom la massait doucement, il effleurait ses épaules, son dos, s’attardait sur sa taille fine. Il la fit pivoter et répandit le liquide onctueux sur son ventre. Tom aimait faire frémir la peau de Cécile et se régalait des frissons de plaisir qu’il lui provoquait. Il caressait ses longues jambes, inlassablement ses doigts s’activaient : montant et descendant de ses cuisses à ses pieds! Cécile ferma les yeux et tressaillit lorsque Tom se coucha sur elle soudainement. Elle sentait son ventre palpiter et, Tom ne voulut plus attendre pour s’introduire en elle. Il se glissa à l’intérieur de son corps avec force et se servant de sa sensualité brute et ardente, il lui fit l’amour sauvagement. Cécile se sentait provocatrice et presqu’agressive, elle savourait cet échange original et tout à fait "charmant" selon ses critères de...prédatrice! Leur jouissance fut foudroyante. Ils étaient épuisés! Tom s’endormit aussitôt, la tête sur la poitrine de Cécile.

Elle reprenait ses esprits quand son regard fut attiré par la nuque de Tom...offerte. Cécile sentait la faim la tenailler mais elle ne devait surtout pas penser à ça, surtout pas! Pour échapper à cette pulsion entêtante, elle se leva du canapé avec précaution pour ne pas réveiller Tom. Il lui restait à se plonger dans le travail "pour se changer les idées". L’inspection de la maison allait peut-être lui révéler les secrets de son propriétaire.

A suivre

Syolann
Ven 24 Sep 2004, 23:56 par syolann sur Les liaisons sulfureuses

La vamp

Cela faisait quatre jours à que Tristan visitait les Monts Carpathes et qu’il se réjouissait d’avoir entrepris son périple. Tous les jours, les autochtones lui racontaient des histoires de spectres, d’esprits, de sons étranges qui étaient leurs croyances et leurs traditions. Tristan écoutait intrigué et sceptique.

Au programme de ce jour, il avait pris la résolution de visiter la monastère de Sahastru. Il arriva de bonne heure dans ce lieu abandonné et lugubre. Il était seul, ce genre d’endroit n’attirait pas les foules! La lourde porte qu’il poussa de toutes ses forces n’avait sans doute pas été franchie depuis des dizaine d’années. A l’intérieur les rares meubles déglingués ainsi que les crucifix géants étaient couverts de poussière et de toiles d’araignées gigantesques. Tristan se demandait ce qu’il trouverait à voir là, tout semblait si désolé...Il décida donc de faire juste un petit tour puis de rebrousser chemin. Il déambulait parmi les couloirs austères lorsqu’il fut irrésistiblement attiré par une porte différente de toutes les autres...et entrouverte.

La chambre qu’il trouva là était renversante! L’air même y était différent, presque tiède. Pas d’odeur fétide mais une senteur fruitée entêtante et contre toute attente dans ce coin perdu, une bougie allumée! Tristan était incrédule, ses yeux allaient de la coiffeuse parfaitement cirée au lit recouvert d’étoffes soyeuses. Il était tellement absorbé par sa contemplation qu’il n’entendit pas la femme qui entrait derrière lui. Il ne se retourna qu’au bruit sec que fit la porte en se refermant.

Tristan était figé, la créature sortie de nulle part et maintenant devant lui était d’une beauté pure et parfaite. Elle s’approcha de lui plus près, toujours plus près. Tristan était tétanisé: pas un son ne sortait de sa bouche, pas un geste ne s’ébauchait: il se laissait approcher comme hypnotisé par les yeux verts presque transparents qui le fixaient sans sourciller. Bientôt elle fut contre lui, elle prit le visage de Tristan dans ses mains diaphanes, lui caressa doucement les joues et déposa sur ses lèvres un baiser troublant de sensualité.

Plus une question ne vint titiller la raison de Tristan définitivement engourdie. Seul comptait cet instant mystérieux, seul comptait ce corps magnifique qui se pressait contre le sien et l’enlaçait fiévreusement. Tristan souleva la belle dans ses bras et le déposa sur le lit. Couché contre elle, il laissa courir sa bouche sur la ravissante courbure de ses épaules et ses mains impatientes glissaient sur la tunique de lin blanc qui semblait être là son unique vêtement. La demoiselle s’en débarrassa en un mouvement gracieux et se mit à dévêtir son compagnon avec des gestes d’une précision millimétrique. Enfin elle s’empara à nouveau des lèvres de Tristan et sembla absorber son souffle. Ce fut elle qui lui fit l’amour, elle le caressait de ses mains expertes, le flattait de mots d’amour, couvrait chaque parcelle de sa chair de baisers langoureux. Elle guidait ses mains à lui sur les endroits sensibles de son anatomie afin d’augmenter encore et encore leur plaisir commun. C’est elle encore qui s’empala sur l’intimité dressée de Tristan, qui décida du rythme de leur étreinte. Leurs coeurs battaient à l’unisson, leurs corps bougeaint exactement de la même manière.Tristan n’avait jamais connu de telles sensations, de telle passion. Il frémissait sous les voluptueux assauts de son amante, il aimait se perdre dans ses bras et s’insinuer profondément dans ce corps qui semblait avoir été créé pour l’amour.

Ils atteignaient le point culminant du plaisir quand Tristan fut saisi d’une vision d’horreur. Les pupilles de sa compagne étaient devenues oblongues et son regard fixe brillait d’un étrange éclat. Son visage était devenu si pâle comme translucide et son sourire avenant avait fait place à un rictus effrayant. Tiraillé entre l’ivresse des sens et la terreur, Tristan se sentit sombrer. Il s’évanouit au moment de l’orgasme qui fut d’une rare violence, c’est à peine s’il sentit les canines acérées de sa compagne se planter dans son cou!

Le lendemain, Tristan s’éveilla dans sa chambre d’hôtel, il se sentait épuisé comme vidé de toute énergie. Il se souvenait vaguement d’un rêve bizarre et pénétrant, il avait du être le jouet de son imagination tellement sollicitée ces derniers jours, avec toutes ces histoires à dormir debout qu’on lui racontait à longueur de journée! Il du cependant faire un effort presque surhumain pour se rendre à la salle de bain. Il se trouva d’une pâleur mortelle dans son miroir, son teint semblait avoir perdu toute couleur. Et seuls, dans cette blancheur tranchaient deux petits points de sang à la base de son cou...

Syolann
Lun 30 Août 2004, 15:26 par syolann sur Les liaisons sulfureuses

Lettre

Sarah,


J’aurais voulu ne plus jamais te voir, j’aurais voulu devenir amnésique, j’aurais voulu que les blessures de cette nuit à tout jamais quittent mon esprit. Hélas, il n’en est rien. Plus le temps passe, plus elles se font vives et me consument peu à peu.
Le souvenir de cette nuit, où dans l’embrasure de la porte de salle de bain je vis ton corps halletant, encore tiède de notre union qui, je l’avoue fut courte, étreint par cet autre, aurait du à jamais me faire te haïr. Pourtant, je t’aime encore plus, je te désire encore plus, je te veux mienne, encore et toujours.
Je sais que tout est ma faute. Je sais que si je ne m’étais pas empressé de te posséder, tu serais encore à moi. Je te désirais tant, je voulais te faire découvrir un univers de plaisirs, te donner l’extase, t’offrir tout mon être. Et qu’ai-je fait? Je t’ai dévorée, goulûment, egoïstement, rassasiant ma soif de toi. Je me suis repu de ton corps, j’en ai oublié d’assouvir ton âme. J’étais si bien en toi, si bien avec toi, que j’ai tout oublié. Même d’être . Je me suis endormi...

Ce sont tes soupirs étouffés qui m’ont réveillé. J’ai d’abord pensé que je rêvais, que c’était le souvenir de notre étreinte, voire même sa poursuite. Le désir est de nouveau monté en moi, j’ai voulu te prendre dans mes bras, caresser ta peau, encore. Mais le lit était vide et froid. Seule une faible lueur émanait de la salle de bain, seul le reflet de ton visage dans le miroir se superposait à mon souvenir. J’ai cru un instant que seule, tu comblais mes manques... puis je vis son corps se presser contre le tien, ses reins bousculer les tiens. Tu mordais tes lèvres rosées, tes ongles meutrissaient ses épaules, tu t’abandonnais toute entière, t’offrais à lui, jouissais avec lui, là où j’avais honteusement échoué.

Quand tu l’as quitté sur le pas de la porte et que tu es venue te recoucher à mes côtés, tu as cru que je dormais. Tu ne pouvais pas me voir, je te tournais le dos... tu n’as pas vu que je pleurais...


A toi,


Eric
Jeu 26 Août 2004, 22:08 par la marquise de sade sur Exercices de style

Le désamour.

Insidieusement, il se glisse en nous.

Au départ, il se fait tellement discret, qu’on ne remarque même pas qu’il s’installe, se dissimulant habilement derrière "les habitudes" et "la routine". On commence à le deviner quand notre regard change: Jusque là, on trouvait notre "chéri" un peu bohème, aujourd’hui on le qualifie carrément d’irresponsable. On ne voyait que lui, à , nos yeux s’attardent trop souvent sur d’autres hommes. Le simple fait de toucher la main de notre aimé nous électrisait, et on se retrouve là, à chercher des prétextes pour échapper à ses étreintes.

On est tombé amoureux lentement, progressivement, on prend de la distance doucement aussi.

En matière de relation amoureuse, rien ne sert d’insister lourdement lorsque la magie est rompue, sous peine de briser aussi ce qu’il y a eu de beau. Mieux vaut partir, garder le meilleur en souvenir et aller de l’avant; apprendre à accepter de désamour, comme on a un jour accueilli l’amour.

Syolann
Sam 21 Août 2004, 10:50 par syolann sur La séduction

Désir en ut mineur.

Nicolas referme la porte de l’appartement derrière nous. Nous sommes chez lui et nous savons ce que nous allons y faire. Notre attitude dans l’ascenceur ne trompait pas : j’étais collée à lui, la tête sur son épaule, mes lèvres dans son cou. Je respirais la fragrance de son eau de toilette, mêlée à l’odeur du cuir de son blouson. Pour moi dorénavant, le désir aura ce parfum.

Je m’imprègne de l’endroit : je regarde le plafond entièrement ciélé de poutres et les murs de crépi blanc. Il y fait sobre : peu de décorations, tout au plus une ou deux reproductions de tableaux. Par contre, je reste interdite devant un piano, majestueux, qui occupe la moitié du living.

Nicolas m’apporte un verre de vin blanc frais, il fait chaud dehors et plus encore ici me semble-t-il. A moins que ce ne soit moi qui perde déjà les pédales! Il s’installe au piano et, tout en me souriant, plaque quelques accords bien choisis.

Je retire mes chaussures et sens le contact rafraîchissant du carrelage, histoire de me rappeler que je suis sur terre. Tout en dégustant mon vin, je m’approche de lui, mais ce sont ses mains que je regarde. Je les vois courir sur le clavier, nerveuses, agiles, parfaites et je ne peux m’empêcher de les imaginer sur moi. Quelle partition choisirait-il d’interpréter sur mon corps? Quelle musique y ferait-il naître? Au fond, ça m’est bien égal, tant qu’il joue crescendo.

Change-t-on d’espace temps quand on est sous l’emprise du désir? C’est plausible car je n’ai plus aucune idée de l’heure qu’il est. Je m’évade en pensées, j’anticipe la suite des évènements, je me languis d’être contre lui. Nicolas semble tout à sa musique, j’en suis presque jalouse.

Je m’installe à ses côtés, sur le tabouret de pianiste. Ma jupe courte dévoile plus encore mes jambes dorées par le soleil de juillet. La mélodie s’arrête instantanément, il me prend dans ses bras et sans plus attendre, pose ses lèvres sur le lobe de mon oreille. C’est mon point sensible, il le sait parfaitement et s’amuse avec délectation des frissons qu’il me provoque. Sa langue, à , est sur mes lèvres, dessinant leurs contours avec une infinie lenteur, les humectant de salive. J’aspire son souffle chaud. Quand enfin Nicolas m’embrasse profondément, je sens ses mains sur mes cuisses, elles ne s’arrêtent pas là, montent encore et encore, s’insinuant sous ma jupe. Il me fait perdre toute contenance et chavirer dans une excitation telle qu’elle me pousserait à être à lui, là, tout de suite, sur ce siège incongru.

Mais c’est notre "première fois", il faut "bien" faire les choses...

Alors, réprimant mes tremblements, je m’aventure sur le chemin de son corps. Lentement je déboutonne sa chemise, embrassant la chair qui se dévoile au fur et à mesure dans l’échancrure que je crée. Je laisse la caresse de ma bouche s’intensifier au point de me donner l’envie de laisser sur sa peau une marque de convoitise d’amour si impudique.

Nos élans, nos baisers, nos caresses, nos audaces me laissent entrevoir un avenir sensuel plein de promesses.

Et si nos folies se rencontrent?...Si nos folies se rencontrent?


Syolann
Ven 20 Août 2004, 19:14 par syolann sur Les liaisons sulfureuses

Mais encore

Très cher Professeur PetitPrince,


Votre brillante démonstration et votre judicieuse analyse de la petite mort ne m’ont pas laissée insensible, pour tout dire, j’en ai presque même la larme à l’oeil euh

Voilà de nombreuses années que j’étudie moi-même ce sujet, faisant moult expériences avec un panel varié de sujets de tout âge, de tout bord et de toute nationalité, et force m’est de constater vos dires.

"L’homme, après l’amour a une large tendance à piquer du nez! "

Je ne prends pas en compte dans ce cas-ci l’homme qui après avoir généreusement honoré et arrosé sa partenaire se laisse aller à un petit roupillon d’une ou deux heures, histoire de recharger les batteries et le reste pour repartir vers de nouvelles aventures! Non, je parle, du monsieur tout le monde, du gentil garçon qui après 10 minutes de brillants efforts s’endort comme une souche à coté de vous, vous laissant les cuisses ouvertes en attente comme on attend les soldes de juillet pour rhabiller la petite famille.
Que faire dans de tels cas ? Comme vous l’avez suggéré, il ne faut pas rester étendu, au chaud, sous la couette, profitant de la chaleur qui nous quitte lentement ( je parle pour le monsieur, car la dame, elle a toujours toute sa chaleur et fouille dans sa mémoire pour retrouver le numéro des pompiers pour éteindre l’incendie colere )
Malheureusement, certaines circonstances ou certains individus n’ont pas toutes les possibilités que vous avez proposées. Revenons-y plus en détails :

- allumer la chaîne : très bien très bonne idée... s’il y a une chaine ( sous tente, en hotel, dans les wagons couchettes, ... pas evident) et si le monsieur ou la dame à de bons gouts. Effectivement, à cet instant crucial où l’homme repu, attend que la machine biologique se remette en marche, il est hors de question que la dame, effrayée par le "petit bonhomme en mousse" se mette désespérement à chercher où a pu atterrir sa petite culotte dans le déshabillage passionné entamé 11min43 plus tôt, ni même qu’éblouie par la voix et le physique splendide de robbie Williams, elle se rende compte que le bedon avancé, la calvitie naissante, les fesses plates et le torse velu de monsieur n’étaient pas tout à fait ce qu’elle aurait espérer et qu’elle prétexte un rdv urgent chez le dentiste. Pour monsieur, les musiques techno où la choriste pousse des soupirs puissants et jouissifs peuvent sans doute faire bonne impression sur le voisin du dessous, mais mettre mal à l’aise votre compagne, qui jusqu’à n’a même pas eu le temps de dire "ouf", bien évidemment, les chansons romantiques seraient l’idéal... à condition qu’elles ne vous endorment pas oh

- prendre une douche : voilà une idée qu’elle est bonne! Et d’autant plus bonne, que votre peau a un gout salé du à la transpiration, que vos doigts sont légèrement pouasseux et que vos cheveux ruisselants vous collent à la nuque .... La douche s’impose! Mais améliorez là voyons! Ne partez pas égoistement vous offrir le jet rafraichissant de l’eau mais invitez votre compagne à vous y rejoindre... Caressez-la avec le gel douche fruit de la passion-myrtille-menthe, profitez vous aussi de ses mains douces... ça ne peut que stimuler votre nouveau désir pour elle, et entretenir le sien !

- Faire des pompes : si vous avez fait l’amour dans une salle de sport, pourquoi pas, vous pouvez même tant que vous y êtes utiliser un peu le rameur et faire travailler vos abdos... mais bon... l’image que vous rendez à cet instant n’est sans doute pas celle qu’attend la demoiselle allongée sur le lit, se languissant. Elle attend quelques témoignages de tendresse et non un remake de Rocky.


J’ajouterai à la liste quelques autres propositions :

- se servir à boire : à vous monsieur, et à votre partenaire, bien entendu ! Eviter les alcools qui vous donneront une haleine moins appétissante, privilégiez les jus de fruits, les boissons fraiches, etc.

- manger : une chose légère bien sur, un fruit, une friandise, ... qui peut de nouveau servir à quelques jeux érotiques, histoire de redonner la forme.

- la Tv : alors là, je dis "méfiance" !! Evitez le film x sur canal, qui pourrait mettre votre partenaire mal à l’aise, les compte rendu des match du foot du we qui risqueraient de vous passionner un peu de trop et Chasse et pêche qui ne fera qu’augmenter votre somnolence. Optez pour un zapping, pour quelques clips videos, quelques reportages pas trop interessants qui ouvriront un débat avec votre partenaire tout en vous laissant les mains libres pour vagabonder sur sa peau rolleyes


La marquise, pro fesseuse grin
Lun 16 Août 2004, 13:50 par la marquise de sade sur Le grimoire d'amour

Non...

Comment avait-elle fait ça. Alors qu’elle rêvait d’îles paradisiaques, alors qu’elle n’aspirait qu’à la tendresse, alors qu’elle n’était que douceur, elle avait joué ce rôle de pute, cette salope sans nom, et elle avait aimé. Oh oui, elle avait aimé. Elle avait joui comme jamais. Ses mains en tremblaient encore. Son coeur battait à tout rompre. Un sourire était figé sur ses lèvres. Son esprit était à mille lieux. Le goût de son sperme lui restait sur la langue. Il avait déjà remonté son pantalon, lui disait quelques banalités qu’elle ne comprenait pas, ça le faisait rire. Comment avait-elle pu dire oui! Elle ne l’avait pas dit d’ailleurs. Elle avait dit non. Non. Il n’avait pas entendu, ou n’avait pas obéi du moins. Il lui avait baissé sa jupe, arraché son slip, plaquée contre le mur et l’avait prise de force. Du moins au début.

Il était arrivé depuis peu dans l’agence. Sûr de lui, pas très grand, brun, les cheveux un peu longs, une mèche qui semblait se rebeller constamment et glisser devant ses yeux. Ses yeux foncés. Presque noirs. Pas presque... ils étaient noirs quand il la regardait avaler son sexe, le regard du démon. Il avait séduit toutes les femmes les unes après les autres dans la boite. Angèle, la première qui était sortie de son bureau, les joues empourprées en reboutonnant son chemisier. Puis Corine qu’il avait invité à déjeuner... le déjeuner avait duré 3h, elle était revenue au bureau avec un grand sourire, vantant ses mérites, combien il était beau. Ensuite, ce fut Morgane. Là, c’est elle qui l’a invité, un soir au ciné. Elle n’a pas pu nous raconter le film, ils ne sont jamais descendus de sa voiture. Sarah, Bénédicte, Valérie, même Mireille, la secrétaire du patron. Elle a 52 ans. Mariée, 3 enfants, une femme exemplaire. Elle aussi, il l’a rabaissée au rang de pute. Et puis elle aujourd’hui. Elle qui le haissait déjà le premier jour où elle l’a vu.

Il a frappé à sa porte, il est entré avec un nouveau projet qu’ils devaient étudier ensemble. Bien sur qu’elle a refusé de le faire ce week-end chez lui pour être plus tranquille. Elle n’est pas stupide! Elle ne voulait pas travailler avec lui, mais si elle s’y mettait de suite, ça limiterait le temps à passer en sa compagnie. Il fallait se dépêcher, régler ça de façon méthodique, claire, propre et vite. Ils travaillèrent jusqu’à 21h sans s’arrêter. Même pas une pause pour le diner. Ils avaient bien avancé. Deux ou trois jours comme cela, et tout serait bouclé, elle n’aurait plus à partager son bureau avec lui. Elle le détestait, mais elle devait avouer qu’il était compétent. Très. Même plus qu’elle. Il sentait la suffisance, il se savait le meilleur et se donnait le droit de mettre tout le monde à ses pieds.
Quand il referma bruyamment le dossier et lui dit "A toi maintenant, un autre dossier brulant à conclure rapidement ", elle prit peur. Il s’avança vers elle. Elle tenait la carafe d’eau dans une main, un verre à moitié plein dans l’autre. Il passa ses mains autour de sa taille en souriant, son exécrable air de vainqueur sur le visage. Elle lui jeta son verre à la figure. Il la gifla instantanément. Elle l’a sentie celle-là! Il lui prit soigneusement le verre et la carafe des mains. Elle aurait pu s’enfuir, crier, mais non, elle ne bougea pas. Paralysée.

Il lui ota son pull, et palpa ses seins. Les soupesant, les jaugeant. Comme si déjà ils étaient à lui. " Non, arrêtez." Il n’arrêta pas bien sur, avait-il seulement entendu. Il posa ses lèvres sur sa peau. Elles étaient chaudes, moelleuses. Il lui mordit les tétons à travers la dentelle de son soutien-gorge. Fort. Elle sentit la douleur jusque dans son ventre. Ses mains prirent sa tête, pour l’enlever, mais il les saisit et les écarta. Il la colla contre le mur, la retourna, emprisonnant ses mains dans son dos. Elle entendait son souffle sur son oreille, sa langue qui en léchait le lobe, son torse contre son dos nu, son sexe en érection contre ses fesses. "Non, ne faites pas ça..." Il lacha ses mains, fit descendre sa jupe le long de ses jambes. Sa main glissa sur son dos, puis sur ses fesses. De nouveau, il tata, jugeant la marchandise, comme à la foire agricole. Il lui fit écarter les cuisses, passa sa main entre, frola son sexe.
Elle ne savait que faire. Hurler? Se débattre? Se réjouir? Etait-elle encore là, ou n’était-ce que son enveloppe corporelle? Ses doigts à la fouillaient. Sa langue passait sur ses fesses, il s’en délectait. Elle aurait voulu retenir ce soupir, ne pas lui montrer qu’elle y prenait un certain plaisir. Il se redressa, et là où ses doigts s’étaient frayés un chemin, il y glissa son sexe. Lentement. Il avait au moins cette délicatesse. Du moins elle le croyait. Il ne tarda pas à se montrer plus violent. Ses coups de reins la déchiraient. Poussait-elle des cris de douleurs? ... ou de plaisir. Ses doigts pétrissaient à tour de rôle ses hanches et puis ses seins. De larges marques rouges restaient imprimées sur sa peau blanche. Elles se transformeraient sans doute en hématomes dans quelques heures. Son sexe lui pilait le bas du ventre. Il lui faisait mal, elle ne le désirait pas, elle le haïssait même, et pourtant il allait la faire jouir. Elle se détestait de pousser ainsi des râles de plaisir, s’accordant aux siens. Il la sentait prête à s’effondrer, prête à tout lui concéder, prête à se donner entièrement à lui. Il se retira, la retourna et la fit mettre à genoux. Il lui a son sexe qu’elle engloutit avidement. Elle l’aspirait, le léchait, le suçait comme si on lui avait é une fontaine de jouvence. Elle en voulait l’élixir et l’aurait. Et elle l’eut.

Comment avait-elle pu ? Il venait de sortir du bureau sans un mot. Le visage satisfait. Son air vainqueur qu’elle lui avait vu tant de fois. Elle se rhabilla, prit son sac à main, éteignit toutes les lampes et sortit à son tour. Demain il faudrait recommencer, encore... oui...

Encore...
Ven 30 Juil 2004, 02:02 par la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses

L'amant prodigue

Te revoilà sacripan!

On peut dire que tu m’as fait attendre cette fois... j’ai même cru que je t’avais perdu, à tout jamais...

Je n’étais pas loin. Tu as hésité, je le sais. Parfois j’entendais tes pas près de ma porte, je pensais ...

... " Ca y est, il est revenu!
Fais-toi belle, prends l’air indifférente de celle qui savent qu’elles possèdent.
Prends la pose de celles qui viennent de se remplir d’un autre.
Sois magnifique, qu’il t’aime encore
"...

...mais chaque fois, tes pas s’arrêtaient en chemin et tu repartais, sans même avoir frappé à ma porte.

Mais ce soir, tu es là.
Tu es fier et conquérant comme toujours. Tes yeux sont plus fous, ton esprit plus vif, tes mains plus avides, tes lèvres plus assoiffées qu’auparavant.
Entre mon doux ami, mon bel amant, mon fils, mon frère. Entre dans ta demeure, dans mon logis. Reprenons le temps là où nous l’avions arrêté. Reparcourons le monde là où nous nous étions posés. Réinventons l’amour, recrééons l’univers, d’un big, d’un bang. Baisons toute la nuit à perdre haleine, à oublier le goût de leur peau, comme deux salauds, comme deux criminels, comme deux vieux amants.
Je serai ta reine, tu seras mon roi, nous vivrons heureux et n’aurons pas d’enfants.

Je suis ta reine, tu es mon Roi, ... moi qui suis ta compagne la plus aimée de toutes, moi ton âme soeur, moi ton , moi ta souffrance, moi ta magnifique, moi ton monde, moi ta Solitude...
Ven 30 Juil 2004, 00:58 par la marquise de sade sur La vie à deux

Je, Tue... Nous

De Moi à Toi,

Tu me sais imprévisible,
Je te dis imperceptible.
Tu me vois enmprunte de contradictions,
Je te connais pour ta consternation.
Tu me ris, amuses, chahutes,
Je te vole, caresse, culbute.
Tu me penses inconsciente,
Je t’admire, vague déferlante.
Tu captives ma vie,
Je te la laisse, c’est ainsi...
Tu m’as contrainte à t’aimer,
Je n’ai pas cherché.
Tu t’étonnes de nos rires complices,
Je te découvre Mille et un délices.
Tu as peur, te protège, hésite,
Je te pousse, la main te tire, te récite.
Tu es prudent, ne parle qu’au ,
Je te soupire : Regarde droit devant !
Tu exploses de nos mots synchrones,
Je t’annonce : en phase sont nos neurones...
Tu avances, recules, fais un timide pas,
Je t’accompagne, j’attends, j’ai besoin de toi.
Tu cherches, inventes, poussières d’excuses futiles,
Je m’adapte, déguste tes paroles douces et subtiles.
Tu réfléchis ? Perdu au loin, dans ton monde de pensées,
Je t’observe, respecte, puis, désinvolte, te laisse imaginer....

Tu me dis qu’à notre histoire tu y vois une fin,
Je te demande quelle est la raison, ensemble on n’est pas bien ?
Tu m’avances, qu’au loin, un autre, un meilleur, un mieux,
Je hurle de douleur : quel est ce discours insidieux....?
Tu refuses la conclusion toute vérifiée,
Je te tends la lame des mots, bourreau, tu dois m’achever.
Tu t’égares, tu t’agites... pas maintenant,
Je te supplie, rapide, c’est le moment...
Tu balbuties, paniques, perds tes moyens,
Je te regarde t’enfoncer dans les méandres du commun....
Tu reviens à moi, tu reviens à toi,
Je te connais plus que tu le le crois,
Tu rêves, tu imagines, tu espères,
Je virevolte, j’hallucine, qu’est-ce que je peux faire ?

Tu m’attires dans ta toile, lentement,
Je me laisse guider, en toi j’ai confiance, évidemment...
Tu vas prendre le temps de m’émietter,
J’en suis consciente, encore à m’émerveiller,
Tu me dissèques, prudemment,
Je t’offre mon étincelle sagement.
Tu choisis de cacher,
Je préfère abandonner.
Tu ignores quels sont tes désirs,
Je fixe un point : la mire.
Tu ne souhaites pas arrêter,
Je t’encourage à faire cesser.
Tu es triste, saigne ton coeur,
Je me laisse, mais qu’est-ce que j’ai peur...
Tu suffoques, n’arrives plus à respirer,
Je cesse de vivre cette anxiété.
Tu me prends la main,
Je m’en veux, on a l’air malin,
Tu me pleures ta peur, gros sanglots,
Je laisse passer, ces mots, ces flots.
Tu implores, me supplie une chance,
J’accepte malgré tout cette danse...
Tu as peur de me perdre à jamais
J’en suis persuadée, je le sais...
Tu me demandes, exprimes un souhait,
Je t’écoute ? Vas-y, je me remets...

Tue, bouscule d’âme cet état attristé,
Tue, bouge, ronge ces idées galvaudées,
Tuons le silence,
Tuez l’inconstance.....
Jeu 29 Juil 2004, 11:54 par à mon étoile sur L'amour en vrac
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