Une seance photo

Clic-Clac,
le flash s’est mit en route
Un petit souvenir

Rien que pour vous mes fans.
Il est temps pour moi de m’habiller,
Mais encore un moment pour rêver..............
Avant de rejoindre la réalité;
Le podium m’attend
Les braqués sur mon décolleté.
Pour admirer, les dessous , que je vais présenter.
Aubade , Pérèle ,Passionnata,
Vous aurez l’embarras du choix
Mais ne tardez pas
Car je ne serais bientôt plus la..

CARESSESDESYEUX


Dim 21 Mars 2010, 16:11 par caressedesyeux sur Mille choses

Une belle complicite



J’ai attaché un foulard sur tes yeux,
Puis je t’ai emmené près de ce lac.
Tu l’as ôté
Et devant toi, une barque échouée nous attendait.
ton sourire s’est illuminé
Car nous en avions déjà parlé.
On est monté,
Et pour toi j’ai ramé, j’ai ramé................
Au milieu de cette étendue d’eau,
Sans se parler,
On s’est "dévoré" des yeux,
Ton visage si expressif,
Ton sourire jusque là........
Me donnait du "baume" au cœur.
Tes , en disaient longs.
Ils étaient pleins de tendresse, d’affection,.................

Je n’ai même pas osé te "voler" un baiser,
même si j’en avais très envie.
Des images coquines seulement
Mais je sais que je serai patient

caressedesyeux


Dim 21 Mars 2010, 15:36 par caressedesyeux sur Mille choses

Le rendez-vous


Elle a cette classe que les autres n’ont pas,
De part son charme, et son élégance.
Un brin sensuel
Un chic naturel.
Laissant entrevoir ses jambes longues et sublimes à la vue des passants.
Une touche de rouge colore ses lèvres,
Elle se sent si belle,si femme
Que les hommes donneraient leurs cœurs.
Elle attise tous les ,
Une convoitise de tendre bêtise.
Le souffle du vent caresse son doux visage,
Et la voila plongée dans ses pensées,
Son "bien aimé"
Son ami
Son amant.
Il traverse le pont pour lui donner un baiser avec volupté.
Elle se sent beaucoup mieux
Ils se regardent dans les yeux,
Et une étincelle surgit soudainement;
Ils s’en vont main dans la main
En se promettant de meilleurs lendemains.


caressedesyeux


Mer 17 Mars 2010, 14:57 par caressedesyeux sur Mille choses

Une pose sucrée



La séance va bientôt commencer et j’ai déjà chaud.
Une fourrure à ce prix-là,
Je devais être là.
A se demander si c’est pour la fourrure ou les dessous !! Leurs yeux ronds comme des macarons ; se "pourlèchent" les lèvres dans une béatitude lascive
Ils dérivent...
Une île au chocolat et je suis là
Croquer avec leurs dents ce plaisir... de me déshabiller de leurs
Et tenter d’y goûter... chocolat à la violette à consommer
Attention de ne pas trop en manger
Car je serais tentée de vous faire des misères...
Saveurs sucrées dans vos pensées
Comme une friandise je serai une gourmandise.

CARESSEDESYEUX
Mar 02 Mars 2010, 15:19 par caressedesyeux sur Mille choses

Le rendez-vous



Elle a cette classe que les autres n’ont pas,
De par son charme et son élégance.
Un brin sensuel,
Un chic naturel.
Laissant entrevoir ses jambes longues et sublimes à la vue des passants.
Une touche de rouge colore ses lèvres,
Elle se sent si belle, si femme
Que les hommes donneraient leurs cœurs.
Elle attise tous les ,
Une convoitise de tendre bêtise.
Le souffle du vent caresse son doux visage,
Et la voilà plongée dans ses pensées,
Son "bien-aimé"
Son ami
Son amant.
Il traverse le pont pour lui donner un baiser avec volupté.
Elle se sent beaucoup mieux
Ils se regardent dans les yeux,
Et une étincelle surgit soudainement ;
Ils s’en vont main dans la main
En se promettant de meilleurs lendemains.


caressedesyeux




Dim 28 Fév 2010, 20:25 par caressedesyeux sur Mille choses

Un charleston

La musique bat son plein,
L’orchestre a déjà entamé la mélodie
Place au charleston!!
Mademoiselle Agathe est en retard.
Et met toujours un temps pour s’habiller.
Elle préfère prendre son temps
Pour être la plus belle.
Car elle sait qu’ils ne regarderont qu’elle
Cette petite pointe de malice dans ses yeux qui brillent......................
Car elle s’est qu’elle fait son effet.
Les autres femmes l’a dédaignent
Mais elle s’en fiche!
Son jeu de jambe en vaut le détour
Trémousse son petit derrière
Et , en joue aux envieux de ces gentes messieurs.


caressedesyeux



Dim 28 Fév 2010, 11:16 par caressedesyeux sur Mille choses

Vous, vous deux.

Elle t’attend. Si tu savais depuis combien de temps elle t’espère. Soif. Indicible soif à s’en croire vivante. Encore. Elle ferme les yeux et elle sent la douceur de tes doigts sur son visage. Elle devine tes mots qui se glissent jusqu’au creux de son oreille. Elle a envie de tes et de tes sourires. De ta présence. Tu la prends par la main et vous dansez dans le soleil comme deux adolescents, riant de tout, émerveillés d’être là, tous les deux. Vous vous touchez de peur que ce ne soit qu’un rêve pour vous assurer de la véracité de la chose. Non, vous ne rêvez pas, tout est bien réel. Vous courez jusqu’à ce que vos souffles courts vous obligent à reprendre haleine. Et vous vous regardez et vous riez, vous riez… Les passants vous regardent d’un air courroucé. Vous n’en riez pas moins sinon davantage. « Je t’aime », chantent vos cœurs. Vous êtes heureux et vous avez raison. Que vous importe ? Que craignez-vous ? Le temps ? Non, vous n’avez plus rien à redouter. Vous vivez tous vos instants et vous avez raison. Les baisers sous le soleil ou sous la pluie, vous les goûtez à chaque seconde et aucuns de vos gestes ne sont indécents, ils sont le fruit de votre amour et de votre désir, ils chantent et vous enchantent. Et vous avez raison.
Mer 17 Fév 2010, 16:36 par dolce vita sur Histoires d'amour

Bonne saint valentin à toi

Personne ne te souhaitera de Saint Valentin en ce dimanche de février 2010, c’est ce que tu te dis et tu as le cafard. Pas de coup de téléphone, pas de repas galant, pas de soirée amoureuse, pas de mot et de geste tendre pour toi au programme - ni à donner, ni à recevoir. Alors, les quelques lignes qui vont suivre te sont dédiées...

Tu es une personne unique au monde, ne l’oublie pas, et même si, souvent, tu en doutes et penses que ces paroles sont surfaites, quelque part, un autre être unique au monde te recherche, t’espère, t’aime déjà. Déjà. Votre rencontre ou, peut-être, reconnaissance, n’est qu’une question de jours, d’heures, de minutes.

Est-ce que tu peux fermer les yeux et imaginer son visage qui te sourit ? Sa voix qui murmure ton prénom ? La douceur de ses ? Son parfum, son souffle sur ta peau ? Tu vois, déjà, tu n’es plus seul(e) au monde.

Alors, permets-moi, en son nom, de te souhaiter une merveilleuse Saint Valentin.
Dim 14 Fév 2010, 10:22 par dolce vita sur Mille choses

Une espèce de vent idiot...

Cette lettre est un pur produit de mon imaginaire, toute ressemblance avec des personnages vivant ou ayant existés, serait pure coïncidence...

Voilà, c’est l’un des derniers jours de janvier et j’attendais les voeux d’un pilote de ligne. Ben, oui, voyez-vous, on ne choisit pas de tomber amoureuse et l’homme qui a fait battre mon coeur sans aucune raison est un courant d’air et comme tous les courants d’air, il n’a pas de place dans son coeur et dans sa vie pour une femme : normal un courant d’air ça n’a pas de coeur (enfin c’est à peu près ce qu’il a voulu que je comprenne, comme je suis sage et que je tiens à la joie de vivre, je m’applique à le croire ! ). Le plus chiant c’est qu’à priori il n’avait pas de bras à offrir non plus que des d’un bleu intense dans lesquels j’ai plongé sans retenue et je me suis perdue (je cherche encore la sortie).
Adieu mon cher courant d’air que je ne reverrai sans doute plus jamais et c’est tant mieux : tout ce que cela sait donner, un courant d’air, c’est du vent ! A moins qu’il ne réaparaisse au détour d’un chemin au moment où je m’y attendrai le moins (j’ai intérêt de me couvrir, les courants d’air cela glace le coeur). Les champignons aussi : ils sont tout enflés de leur amour propre au point de ne plus avoir de place pour autre chose dans leur coeur que pour eux-même... C’est triste.

C’était une espèce de Saint qui n’en était pas un. C’est encore un truc de St Ex, cette lecture m’a marquée ou c’est un signe de naissance. Quoiqu’il en soit, un conseil. Si vous voyez un pilote de ligne perdu en plein désert de glace et de neige et que vous êtes une petite princesse paumée sur la terre, venue d’une autre planête, si vous cherchez des amis, surtout ne vous approchez pas vous risqueriez de vous laisser apprivoiser...

La terre ensuite sans lui serait le plus beau et le plus triste paysage au monde... pour le coeur. Mais si vous le voyez, s’il vous semble que son coeur bat pour une drôle de petite princesse venue d’ailleurs, s’il pense à elle, dites-lui de revenir sur ma terre de glace et de neige pour faire refleurir la vie de son souffle chaud (oui, il y a certains vents coulis qui deviennent chauds aux abords du printemps voire brûlants en été, mais faut pas trop y songer, c’est plutôt rare).

clin

Dolce
Jeu 28 Jan 2010, 20:46 par dolce vita sur La déclaration d'amour

Bonjour

Car écrire est un acte égoïste et généreux en même temps, d’autant plus dès qu’il s’agit de sentiments. Je profite de cette tribune et de ma présentation à vos pour faire l’aveu d’un homme à l’aube de ses trente ans.
Devant certaines périodes de sa vie, bien ou mal, on fait le bilan. Les regrets, l’amertume sont passés. Celle que j’ai tant aimée et que j’ai laissée partir, celles que j’ai fait souffrir par dépit et celle qui ne le méritait pas. Quelle importance, de toutes façons, le temps embrume tout ! Visages, odeurs, sons... Le temps guérisseur, le temps guérit de tout, dit-on...
C’est faux. On ne guérit pas des sentiments, on les étouffe, on les assourdit, on les assomme. Mais ils sont toujours là, comme une marée qui reflue pour mieux vous emporter. La prochaine sera-t-elle petite ? Grande ? Ou poussée par la tempête ?
Ven 08 Jan 2010, 00:01 par fontreven sur L'amour en vrac

Le seul péché, c'est de ne pas se risquer à vivre son désir

Si l’amour n’a jamais connu de loi, il en va autrement du désir...
Celui là ne sait pas mentir...
Comment peut-il s’écrire?
Il cherche une voix/e, dans ce silence
pour ne pas frôler l’indescence.
Et c’est la ronde des sens
qui me met en transe.
Les mots se taisent,
quand nos de braise
cherchent à se dire...
A traduire...
Je cherche sans cesse ta présence,
même dans le creux de ton absence.
Quand nous déclarerons-nous?
Quand nous dévoilerons-nous?
Pourquoi les mots nous font-ils si peur
lorsqu’il y a tant d’ardeur?

évènement
Jeu 24 Déc 2009, 09:28 par évènement sur La vie à deux

Elle… et le taxi

A Magali…



Vendredi matin, à Roissy… L’avion qui me ramenait d’Asie toucha la piste à 5h30, comme prévu. La mission avait été courte, mais intense : nos clients étaient âpres dans les discussions, et leur attitude confirmait bien la puissance grandissante de leur pays…

Par les hublots, on distinguait la piste mouillée par cette pluie froide de novembre, et un peu moins les installations aéroportuaires noyées dans la brume automnale. Décalage horaire mal digéré, et à peine dormi dans cet avion bondé : j’avais donc décidé de rentrer chez moi dormir quelques heures avant de passer au bureau, pour initier les actions que j’avais promises à nos clients. La brume n’était pas qu’à l’extérieur, j’avais aussi bien du mal à fixer mes pensées…

Pourtant, pendant les onze heures de vol, j’avais passé beaucoup de temps à penser à Elle. Elle que j’avais miraculeusement rencontré an auparavant, Elle qui sut me révéler à moi-même, me faire découvrir des sensations que je ne connaissais pas. Fixer mes pensées sur elle m’était doux, et tellement plus agréable que d’essayer de tuer le temps en visionnant quelques films sur les écrans de mauvaise qualité du système vidéo de bord.

Je n’avais pas de bagage en soute : j’avais cru que le débarquement serait ainsi plus rapide. C’était sans compter avec la nonchalance de la police de l’aéroport, qui n’ouvre à cette heure là que quelques postes de filtrage, créant ainsi une immense file d’attente dans le petit matin… Enfin mon tour… Avoir attendu un quart d’heure, pour finalement qu’un policier jette un coup d’œil à peine éveillé sur mon passeport… mais cela faisait maintenant partie du rituel d’un voyage que j’avais fait assez souvent.

Enfin, le hall pour rejoindre les taxis… Et là, surprise… je n’avais pas révélé mon heure de retour, mais Elle était là, je l’avais reconnue de loin dans son imperméable clair. Sa grande taille aussi, encore mise en valeur par ses talons hauts… Un court instant, mes sentiments s’entrechoquèrent… La joie de la revoir, bien sur, mais comment savait elle mon vol retour ? Auprès de qui s’était elle renseignée, alors que je souhaitais notre relation discrète ? Soudain, ce fut elle qui m’aperçut, et le sourire qui apparut alors eut définitivement raison de l’hésitation de mes sentiments….

Il y avait beaucoup de monde dans ce hall : nous échangeâmes un baiser furtif, peu de mots et sa main prit la mienne, pour cheminer ensemble vers les taxis. Nos s’étaient croisés, s’étaient compris, nul besoin de paroles…

« Porte de Saint Cloud » : je crois que ce furent les seules paroles que j’énonçai à pleine voix ce matin là… Installés tous deux à l’arrière du taxi, nous nous lovâmes l’un contre l’autre pour oublier la froideur du cuir des sièges. Déjà, sa main était sur mon genou, et la mienne par-dessus pour sentir la douceur de cette peau … Sa tête reposait sur mon épaule, et j’aimais le contact retrouvé avec sa chevelure que mes lèvres parcouraient…Sa main avait déjà dégrafé ma ceinture, et j’avais même rentré un peu le ventre pour faciliter cette manœuvre. Je me surprenais moi-même, si pudique, à m’abandonner sous sa main…en présence du chauffeur de taxi ! Certes, il faisait sombre malgré l’éclairage de l’aéroport… Certes, j’avais installé mon imperméable pour masquer un peu la scène… mais comment imaginer qu’il n’en percevait rien… les petits mots qu’elle me glissait à l’oreille, parvenaient ils à l’avant ? Que devinait-il, dans son rétroviseur, de nos silhouettes mêlées ? Je ne croyais rien avoir d’exhibitionniste dans mon caractère, mais cette incertitude commençait à exacerber mon esprit… Quelques contorsions que je voulus discrètes aidèrent la manœuvre qu’Elle avait commencé, et sa main me parcourait délicieusement.

C’est alors que je me rendis compte de la situation… Comment, dans tout au plus une demi heure, allais-je pouvoir descendre de ce taxi ? Malgré l’obscurité, il me serait maintenant impossible de réajuster un minimum mes vêtements… Et ses caresses qui redoublaient pour mon plus grand plaisir… Et sa bouche qui me suggéra si tendrement dans l’oreille de m’abandonner…

Alors, j’inclinai franchement mon corps vers la portière pour que son autre main trouve elle aussi son passage depuis le bas de mon dos, et je me calai dans l’appuie-tête, pour ainsi mieux m’abandonner, selon son désir… Sa main droite avait déjà largement contribué à mon excitation, sa main gauche s’y ajouta alors pour me prodiguer ses caresses magiques qu’Elle seule savait m’offrir.

Les sons que j’entendais m’indiquaient que nous passions sous un tunnel : nous allions donc rejoindre le périphérique… j’avais perdu toute notion de temps. Sa bouche avait parfois remplacé sa main : qu’en avait perçu le chauffeur de taxi ? Cette incertitude décuplait mon plaisir, mais m’interdisait d’ouvrir les yeux. Sans doute avait Elle bien perçu cette excitation encore grandissante… car ses gestes étaient maintenant bien déterminés à me porter jusqu’au summum de la jouissance, tout retour en arrière étant devenu impossible… Très délicatement, elle me pénétra d’un doigt habile tandis que ma semence chaude ne tarda pas à inonder son autre main…J’aurais aimé crier, je ne crois pas l’avoir fait, tout juste un peu gémi. Il était, d’après moi, impossible que le chauffeur n’ait pas compris ce qui se passait…

J’avais fermé les yeux par abandon, je n’osais les ouvrir par crainte du regard du chauffeur… Combien de temps restait-il ?

Elle était prévoyante… Je sentis ses mouchoirs en papier m’essuyer délicieusement, avant de les entendre se froisser et finir en boule dans le cendrier…

J’ouvris un œil, Porte d’Auteuil… plus que trois minutes !

Une contorsion rapide, Elle m’aida encore dans ce mouvement pour réajuster mon pantalon dont je n’osais trop imaginer l’état. Heureusement, cet imperméable sur mes genoux m’a donné l’illusion de la discrétion… Arrêt du taxi, un reçu, un pourboire, et le chauffeur descend ouvrir la porte : rituel pour retrouver la terre ferme après un voyage d’une demi-heure hors du temps, mais qui restera à jamais un délice gravé dans ma mémoire…
Ven 18 Déc 2009, 21:41 par piertiteuf sur Les liaisons sulfureuses

Lettre à magali

à Magali…


Comme à chacun de nos rendez-vous, j’avais reçu ton petit message : « suis à Nation»... Et déjà dans ma tête déjà s’égrenaient les stations qui nous séparaient encore…

Un délicieux compte à rebours pour aller te rejoindre à la sortie du métro. Puis cette attente, guettant, entre les passants pressés, l’élégance de ta silhouette… Qui de nous deux apercevrait l’autre en premier ? Ce soir là, ce fut moi, et j’en étais heureux car j’aimais à voir le changement de ton expression quand tes yeux croisaient les miens, comme si chaque fois était une première fois…

Une bise pudique dans cette foule pressée, nos mains qui se rejoignent… Quelques banalités échangées d’abord, comme pour respecter une approche à chaque fois aussi douce de nos sentiments, dont nous savions bien qu’ils iraient crescendo tout au long de cette soirée. La traversée de ce petit parc avant de rejoindre mon appartement me donne à chaque fois la même impression, celle d’un « sas » de décompression, entre le vacarme de la rue et la douceur des quelques heures que nous avions décidé de consacrer l’un à l’autre. Même le temps de cette transition méritait d’être savouré, ce que je fis en entourant tes épaules de mon bras et en glissant un baiser sur la soie de ta chevelure…

Le digicode, puis l’ascenseur… premier moment d’intimité pour te serrer très fort contre moi, sans un mot car certains silences sont si riches d’émotions… Comme pour écouter les battements de nos coeurs, comme pour mieux savourer la douceur de ton cou sous mes lèvres.

Puis un tour de clé et nous voilà enfin dans la chaleur de l’appartement… Juste le temps de te déchausser, et tu contemples déjà le Paris mouillé de pluie qui s’offre sous la fenêtre. Je m’affaire à servir le petit repas que je nous ai préparé, pour bien commencer notre soirée par un tête-à-tête délicieux de douceur.

Tu es encore à la fenêtre, perdue dans tes pensées : je me place derrière toi pour respecter ta contemplation, mais tout près pour bien sentir ton corps contre le mien, mes bras t’entourent pour éterniser ce moment de tendresse ; mes mains se posent bien à plat sur ton ventre, comme pour en capter toute la douce et chaude féminité qu’il rayonne. J’ai posé ma joue contre la tienne, pour me laisser caresser le visage par tes cheveux, et partager jusqu’au paysage que tu regardes.

Comme à chaque fois, nous jouons à deviner les monuments dont seul le sommet émerge sur l’horizon… Parisienne de toujours, tu me bats à plate couture à ce jeu improvisé. Le jour a baissé, et la Tour Eiffel scintille soudain de ses mille feux pour nous inviter à table...

Le repas est simple, comme toi, comme ton sourire. J’ai essayé de faire en sorte qu’il soit aussi délicieux, mais y parviendrai-je un jour ? Peu importe, s’en délecter ensemble décuple la jouissance de la dégustation… Un peu de vin, juste pour le plaisir d’y mouiller nos lèvres, de sentir sur la langue des arômes sensuels, un peu surprenants. J’aime ce moment exquis où nos peuvent se croiser, se comprendre, mais ou la table qui sépare encore nos corps nous oblige à savourer une attente sublimant le désir… Le rite de ce petit repas partagé fait pour moi complètement partie du prélude amoureux…

Tu évoques aussi ta vie quotidienne, et ses soucis ; nous avons pris l’habitude de nous les confier, de les partager, comme pour les exorciser... Et je lis parfois dans tes yeux que tu ne me dis pas tout, mais même mes questions respecteront cette limite que tu t’es fixée…

Te respecter, respecter ta liberté, accepter tes jardins secrets, et même les encourager… Te serrer contre moi sans te «posséder», te tenir entre mes mains comme on le ferait pour un verre de cristal : trop vouloir le serrer conduirait à le briser. Avec toi j’ai appris que le bonheur est ainsi : il faut savoir ne pas craindre de le poser à côté de soi en confiance, car c’est ce désir de possession qui l’étouffe à coup sur. On est ainsi certain de le retrouver sans risquer de le briser…

La soirée s’avance un peu : nous nous sommes allongés côte-à-côte. Jusqu’où irons nous ce soir, que ferons nous ? Chaque soirée est si différente, et même cette incertitude est délicieuse… Je te câline tendrement, en essayant d’être bien à l’écoute de ton corps.

Ne rien brusquer, être bien en phase avec tes désirs… Savoir les détecter, les reconnaître juste au moment où ils naissent…Savoir écouter ton souffle, entrer en communion avec toi, tout doucement… Laisser glisser tes mains sur mon corps : tu connais si bien les chemins qui mènent à mes frissons. Mes lèvres parcourent ta peau, en redécouvrant à chaque fois la douceur. Nos cuisses, nos jambes se mélangent, beau simulacre de lutte. Tu t’es laissée vaincre, sans doute as-tu deviné que j’avais envie de te délivrer un long et tendre massage. J’aime à sentir ton corps s’abandonner sous mes doigts, j’aime à laisser glisser mes mains sur ton dos, leur faire contourner ton cou par-dessus tes épaules, et ressentir dans tout ton corps le frisson que cela déclenche parfois.

J’hésite toujours, pendant que je te masse, à fermer les yeux pour mieux savourer la délicieuse sensation de ce contact, où à les garder ouverts pour contempler ton corps qui s’est maintenant totalement abandonné. J’avoue alterner un peu les deux, comme un gourmet qui, mettant tous ses sens en éveil, ne voudrait manquer aucune sensation… Je crois avoir forcé un peu sur l’huile à l’arnica qui fait luire ton dos ; c’est avec ma poitrine que je vais maintenant m’attacher à résorber cet excédent, en la faisant glisser doucement contre ton épine dorsale...

J’aime cet instant délicieux, où tes fesses rondes et fermes viennent, comme en échange, masser mon torse, mon ventre. Même les yeux clos, tu ne peux maintenant plus rien ignorer de mon excitation… Et puis je ne sais plus exactement ce qui s’est passé, un éblouissement complet… T’es-tu retournée de toi même, t’ai-je guidée en cela ? Peut être ne le sais tu pas non plus, l’union de nos êtres étant devenue soudain si parfaite… Un sentiment d’abandon total à l’autre, si doux...

J’aime aussi ce moment où tu reprends le dessus, et tu sais ce plaisir que j’ai à m’abandonner à toi. Ce n’est en rien de la soumission, c’est plus l’expérience d’une confiance réciproque absolue. Je sais que tu connais mieux que moi les chemins qui mènent au plaisir, alors je te laisse m’y conduire…C’est le bon sens, non ?

Après ce feu d’artifice qui nous laisse inanimés quelques temps, nous nous resserrons à nouveau l’un contre l’autre, enfouis sous la couette, pour communier en tendresse. Mais sans qu’il soit besoin de se le dire, nous savons que c’est un compte à rebours plus cruel qui s’est engagé maintenant, pour que tu rejoignes le métro avant le dernier passage…

L’un comme l’autre essayons de ne pas le montrer, mais tes traits sont si expressifs… Et je devine que tes yeux lisent sans doute aussi ce sentiment dans les miens… C’est en général dans ce moment que me revient notre histoire, celle d’une rencontre aussi improbable que fut la notre… Tout aurait dû normalement nous séparer, et voilà que nos différences deviennent des complémentarités admirables.

Nous allons chacun au secours de l’autre dans ses incertitudes, et je suis étonné de voir comment tu as pu faire évoluer ma vision du monde, ma vision des autres. Je me suis enrichi à ton contact, mon coeur s’est agrandi depuis que tu y es entrée. Tu as renouvelé jusqu’au sang qui coule dans mes veines, tu y as mis une nouvelle vie… Tu m’as appris à vivre à fond dans l’instant présent, moi qui ne faisais qu’échafauder des projets, me souciais toujours du lendemain… Tu m’as appris à aimer l’autre pour lui-même et non pour soi, comment pourrai-je un jour t’en être assez reconnaissant ? L’ascenseur, la nuit, le parc à traverser, puis la rue et le métro. Cette fois, nous déroulons ce petit trajet silencieusement, comme une petite épreuve nécessaire à un retour sur terre, nous qui avons passé quelques instants en apesanteur…

Curieuse impression que de dévider à l’envers un fil qui s’était enroulé quelques heures auparavant. Quelques heures de bonheur hors du temps, que toi seule sait rendre aussi belles. A la semaine prochaine, mon coeur, et prends bien soin de toi !
Lun 14 Déc 2009, 11:37 par piertiteuf sur La déclaration d'amour

Une dernière flamme pour le coeur

Il faut savoir rire de tout y compris de soi-même... Grandir est à ce prix, guérir aussi, parfois.

Cet été je suis allée manger avec un homme au restaurant : c’est moi qui l’ai invité. Cela me semblait bien. Il faut dire que je fais souvent fi des conventions et que j’aime à faire ce qui me plaît, ce qui me semble juste voire simplement bon pour le cœur. Je le considérais comme quelqu’un d’unique, hors norme, pour tout dire, intelligent et ouvert, j’avais plaisir à ses brefs passages dans ma vie. Je pensais que notre affection pouvait s’enraciner indépendamment de nos conditions sociales divergentes. Je le considérais un peu comme un modèle pour mon fils. Ma foi, il est venu et a semblé prendre plaisir au fait d’être avec nous. Comme quoi, on peut se laisser abuser aisément, moi, en particulier. J’ai beau le savoir, cela ne change rien.
Je mettais ses incohérences de comportement sur le compte de sa vie passablement troublée, mais je le pensais sincère, à sa façon. De plus, j’aimais son indépendance.
Il est vrai que j’avais mis mes chaussures de plage aux talons rongés par les galets et le sable, il est vrai que je n’avais pas fait d’effort de toilettes particulier, c’était un ami que je m’apprêtais à revoir et ce n’était en rien un rendez-vous galant. J’avais songé mettre un vieux jean troué et un tee-shirt sans manche, ma seconde peau, cependant, le lieu ne s’y prêtait pas. J’avais fait des travaux toute la journée, je m’étais contentée de prendre une douche, mes propres talons gardaient l’encre noire de vieux Kickers que j’affectionnais. Lorsqu’il fut là, je sentis le trouble grandir en moi, ma main tremblait plus que de raison, je rougissais pour un rien, mon cerveau faisait de la surchauffe et pour gourmande que je sois habituellement, je n’arrivais plus rien à avaler. Je l’aurais détesté s’il y avait eu de la place dans mon cœur pour ce sentiment. Je ne m’étais rendue compte à quel point je n’étais pas indifférente qu’en prenant conscience de mon trouble grandissant à son contact. J’ai été charmée hors de toute logique, une fois de plus, par sa simplicité affichée, ses - creux, il faut bien le reconnaître aujourd’hui – et par la suite, par ses promesses - vaines - envers mon enfant (pourquoi écrire des choses que l’on ne pense pas et que l’on ne vous demande pas ? Pour paraître altruiste ? Bien de s’intéresser à un petit « pauvre » ? Bon pour son image ?!) et j’excusais ses silences : régulièrement, il revenait dans ma vie avec ses yeux menteurs et son attitude ambigüe qui me déstabilisaient. Pourquoi était-il venu ? Pourquoi ? Pour se divertir un instant ?! En définitive, je préfère ne rien connaître de ses intentions, je pense que cela me décevrait encore davantage. D’y songer me donne encore la nausée. Je le croyais mon ami. Moi, j’étais attirée par lui comme par un aimant lui qui n’était pas aimant pour deux sous ! L’amitié, l’affection, le respect, l’amour entre deux êtres humains sont choses rares et précieuses... Les contrefaçons nombreuses. Mais l’œil ne voit que ce qu’il contient et je voyais un homme droit, intègre, indépendant, franc, profond, gourmand, aimant, drôle et sensuel... J’avais envie de lui et ne m’en étais pas cachée. Au vrai, il n’avait que faire d’une petite marchande d’allumettes dans mon genre, même pas allumeuse. La fin abrupte de l’histoire est là pour me le rappeler.
Bah, je ne me leurre plus, l’égalité entre les êtres est une utopie. Je sais que je ne pèse pas lourd dans la balance des intérêts qu’il a à notre amitié. Je ne parle même pas de respect. Ainsi, faisant partie des expéditeurs indésirables, ma pauvre bafouille et tous ses "pourquoi" sous-jacents resteront sans réponse pour partir trop vite comme il l’a fait pour moi... au panier, sans même un au revoir.
Je ne sais pas ce qui me rend le plus triste, ou en colère, de voir le monde tel qu’il est ou de perdre plus qu’un ami, une illusion.

La dernière allumette vient de se consumer.
Jeu 03 Déc 2009, 09:26 par dolce vita sur Parler d'amour

Un mot, un sourire

Il aimait son silence. Il aimait ses . Pourquoi était-il touché ? il ne le savait pas. Qui était-il ? il ne savait rien sur lui. Il ne connaissait de lui que ses silences et ses cris. Son cri déchirait son coeur car il lui parlait.
Quand son coeur pleurait, il savait trouver le mot qui pansait. Un mot. Comment faisait-il ? Comment pouvait-il le comprendre sans le connaître ?
Cet homme savait aussi lui sourire. Un sourire simple. Dans ce sourire, il savait s’oublier.
Lun 23 Nov 2009, 04:18 par Solina sur Un monde parfait
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Ecrire sur regards

Ecrire sur regards Une seance photo, Une belle complicite, Le rendez-vous, Une pose sucrée, Le rendez-vous, Un charleston, Vous, vous deux., Bonne saint valentin à toi, Une espèce de vent idiot..., Bonjour, Le seul péché, c'est de ne pas se risquer à vivre son désir, Elle… et le taxi, Lettre à magali, Une dernière flamme pour le coeur, Un mot, un sourire,
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La citation d'amour

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