Suivre le courant...

J’ai longé le fleuve
parcouru de sursauts,
écouté son murmure
partagé ses sanglots.
J’ai plaint ses tempêtes
de l’aube au crépuscule
et frôlé de ma main
le cœur de sa tourmente...
il n’était pas assez grand
pour tout contenir
de mon amour pour elle.

Elle, passagère sur l’autre rive,
voulait le courant.
Parfois calme,
d’une humeur d’étale
il se cabrait soudainement
contrariant son mouvement.
Elle, entre la caresse de l’eau
et la dureté de la pierre,
a traversé le fleuve,
s’est arrêtée de l’autre côté,
le mien, celui que je longeais.

J’allais en suivant le courant
jusqu’au bord de cette déchirure
balayée par le vent,
marquée par le temps
que les eaux sont venues cacher.
Et je l’ai rencontrée...elle...
d’une beauté troublante
à ne plus quitter son regard,
à suspendre mon souffle
au rythme de sa respiration
à ne plus tolérer
qu’un battement de mes paupières
me prive de son sourire
plus d’une fraction de seconde...
le charme d’un sourire
presque millénaire
gravé dans la pierre...
Mar 09 Jan 2007, 09:28 par danslalune sur La première fois

Briser cette coquille qui m'étouffe

Parfois je désire parfois j’ai peur
Je dois dire adieu
A cet amour bercé de milles étoiles
Je lui ai donné mon coeur
Et lui ai promis mon corps

Je veux m’en sortir
Briser cette coquille qui m’étouffe
En attendant je reprends mon souffle
Je dois à la surface
Survivre et me nourrir
Essayer de percevoir
A travers mon regard encore brumeux
Ces quelques lueurs
Dans un ciel au noir insondable
Mes yeux timidement s’ouvrent
Et petit à petit
S’habituent à cette lumière aveuglante
Mon coeur et mon corps
Reprennent goût à la vie,
A ce bonheur que je m’étais interdit

Je le vois renaître de ses cendres
Cet oiseau aux couleurs chatoyantes
M’enveloppant de ses ailes
Encore fragiles et tremblantes
Mer 30 Août 2006, 22:52 par joullia sur Histoires d'amour

Leçons de séduction selon aubade...

" Lui donner un peu d’ivresse "
" Le prendre par les sentiments "
" Placer quelques obstacles sur son chemin "
" Lui rappeler combien vous êtes fragile "
" Feindre l’indifférence "
" S’il résiste, pratiquez l’hypnose "
" Jeter le trouble dans son esprit "
" Mettre à l’épreuve son self-control "
" Détourner la conversation "
" Poser le piège et attendre "
" Neutraliser toute concurrence "
" S’il s’évanouit, composer le 15 "
" Créer une zone de turbulences "
" Lui tendre une embuscade "
" Lui présenter votre meilleur profil "
" Lui le moral "
" Lui révéler un secret "
" L’inciter à méditer "
" Provoquer son envol "
" Jouer avec ses nerfs "
" Stimuler la timidité "
" Arrondir les angles "
" Arrêter de l’énerver "
" Lui poser un problème métaphysique ..."
" ...Puis l’allonger sur le divan "
" Jouer avec le feu "
" Pratiquer la magie noire "
" Créer vertiges et palpitations "
" Tester ses résistances "
" S’amuser d’un rien "
" Lui offrir votre coeur "
" Avoir tant de choses à lui dire "
" Jouer sur la corde sensible "
" Eclairer son humeur ténébreuse "
" Prolonger la magie du premier regard "
" Lui rappeler votre générosité "
" Le renverser d’un souffle "
" Resserrer les liens "
" L’entraîner dans votre chute "
" Gérer son stress "
" Créer de nouveaux frissons "
" Le ficeler tendrement "
" Déconcentrer l’adversaire "
" Le déshabiller du regard "
" L’apprivoiser sans le brusquer "
" L’initier au Tango "
" Le faire chavirer "
" Éveiller son 6ème sens "
" Lui décrocher la lune "
" L’épreuve des sens "
" Cultiver le mystère "
" Déchaîner les passions "
" Succomber à la tentation "
" Agacer ses copines "
" Lui faire tourner la tête "
" Jouer carte sur table "
" Badiner avec l’amour "
" Frôler l’indécence "
" Lui révéler l’usage de ses sens "
" Stimuler sa créativité "
" L’inciter au renoncement "
" Lui donner des ailes "
" Le kidnapper pour l’hiver "

rose
Dim 27 Août 2006, 18:06 par Satine sur La séduction

Ce que j’aime en toi…

Le matin câlin où tu me réveilles doucement, tes mains caressant mon corps. A moitié dans tes bras, à moitié dans les bras de Morphée, avoir cette folle impression encore de rêver. Le rêve se mélange alors à la réalité pour me donner l’impression qu’un ange est à mes côtés… Mi ange, mi démon qui éveille en moi le désir et la passion. Un réveil coquin qui me laissera le sourire jusqu’au lendemain.

Te regarder, marcher, penser, rêver… Laisser mes yeux glisser sur ton doux visage et sur tes courbes qui ne font pas de moi un sage. Ton petit jean moulé dans lequel j’aime te voir te trémousser. Jouer avec ta crinière qui te donne ce côté sauvage, renforcé par le parfum que tu laisses dans ton sillage.
Ton décolleté qui semble m’appeler. Ton épaule et ton ventre dénudés qui me donnent envie de les embrasser. Le long de ton cou , en le couvrant de baisers… Bref toutes ces parties de ton corps qui me laissent te voir et te désirer, à tout moment de la journée. Simples apparitions mais qui me font perdre la raison.

Tes lèvres tantôt mouillées, tantôt satin, qui glissent sur les miennes avec un goût certain. Tes mains sur ma nuque, me donnent une chaleur qui m’apaise et produit en moi le bien-être que tout un chacun rêve. Ces après-midi où poussée par un désir brutal tu t’enflammes, et je me fais esclave pour assouvir tes fantasmes.

Tes mots tantôt taquins, tantôt coquins, sont les graines qui fleurissent au long de notre parcours et dans tes abondants compliments je me sens homme pour te faire la court.

Une curiosité dans tous les domaines inégalée, font de toi quelqu’un de cultivé. Ouverte à toute discussion, tu répondras présente pour que nous en débattions. Il n’y a point tabou qui te fait peur, car tu ne veux pas rester dans la secte des beaux parleurs. Paroles et écoute, tu as tout et tu sais t’en servir, car même si tu entends mes désirs, tu sais aussi m’apporter le réconfort, dans les moments où je ne comprends plus mon sort. Je sais que même si je suis parfois un peu ours, tu me comprends et cela vaut tous les tours, jusqu’à la fin des temps.

Tes ambitions et rêves m’inspirent un profond respect, et je te donnerai tout pour que ce soit fait. La créativité qui t’anime est communicative, tu ne saurais rester donc passive. Les difficultés quelles qu’elles soient, que tu rencontres sont autant de défi, que chaque fois tu regardes de face en disant « c’est ma vie ». Ainsi tu vas de l’avant et les affrontes. Chose que peu de personnes montrent… Femme à la fois forte et faible qui sait admettre ses peurs et doutes, mais qui cherchera toujours à aller au bout de la route. Tant de traits sur lesquels je reste admirateur et qui me donnent l’envie d’être ton porteur.

La surprise d’un repas, quel qu’il soit, avec sa touche de simplicité et ses aromes parfumés. Rien de bien extraordinaire, si ce n’est que je sais qu’il est destiné à me plaire. Et puis ne disait-on pas que c’est aussi par là que le cœur d’un homme se gagna ?

Le soir, terminer cette journée sur la même note enchantée, par laquelle la journée avait commencé, de pouvoir nous assouvir à nouveau enlacés et lire dans tes yeux le bonheur d’être aimée.

Et quand enfin vient l’heure tardive de se reposer, nous nous retrouvons timidement nez à nez. Une fois la lumière tamisée, nous partageons nos dernières pensées, avant de s’endormir pour demain tout recommencer.

C’est tout ce que tu me donnes,
Et moi qui ne suis qu’homme,
Je ne pense plus qu’à toi…
Car c’est tout ça que j aime en toi…

timide Loyd for you timide
Ven 21 Juil 2006, 17:19 par Loyd sur Parler d'amour

« Va, cours, vole »

Je t’avais dit : « éloigne-toi », tout doucement, sans t’accabler. Oui, je t’ai bien conseillé de partir, mais je sens ton ombre sur moi, elle ne cesse de venir se poser. C’est plus fort que toi, ce me semble, tu ne peux pas t’en empêcher. Mais quel bien est-ce que cela te procure ? Quel bien est-ce que cela nous fait ? Quelque chose en moi qui t’attire quelque chose te fait soupirer : quoi ? Je ne saurais trop te le dire, non ; mais ce que je sais, je le sais. Une autre vit à tes côtés, une femme que tu aimes vraiment, alors pourquoi t’en éloigner ? Pourquoi après moi soupirer dès lors que ton coeur est engagé ? Si tu te consummes, tu déclines, et qui te feras ?! En toi quelque chose est vide et aspire à être comblé et ton vol silencieux te grise mais tu rentres au logis blessé. Je voudrais faire, je voudrais dire quelque chose qui, enfin, te déplaît ; afin que bientôt tu soies libre et que tu puisses de moi t’éloigner. Que ce lien entre nous se brise et qu’au loin je te voies voler. Il n’est nulle drogue qui ne résiste à un effort de volonté.
Allons, ta joie, ton bonheur, tu le sais, oui, tu sais bien où les trouver ! Ne tarde plus, l’ami, vole vite, vole droit vers ta liberté.
Jeu 25 Mai 2006, 13:23 par dolce vita sur Les liaisons sulfureuses

Avoir mal

Je ne t’aime plus mon amour
Je ne t’aime plus tous les jours
Ce n’est plus la peine de me fuir
C’est fini
J’arrête tout
Tu m’as faite voltiger vers les plus hauts sommets
Quand tu m’as rejetée je suis durement tombée
J’ai voulu
Mais tu ne m’as pas accompagnée
Tu m’as juste abandonnée
Laissée là
Pauvre chose
A l’abandon
tu te moquais bien de moi
Je me suis faite une raison
Dim 26 Mars 2006, 15:48 par sasou sur Histoires d'amour

Un amour et un ange.

Un amour m’a souri
et, sans en avoir l’air,
mes yeux ont saisi les siens.
Ils voyagent entre étincelle,
trouble et débordement.
Ils vont de mon effronterie à son désir,
coulent clairs au fond des siens,
s’y immergent le temps de nos nuits,
se découvrent au bord de son plaisir.
Et cet amour là,
quand il me quitte,
quand il s’en va,
je lui offre l’éclat de mes yeux,
la douceur de mon amour.

Un ange veille sur moi.
Il lui arrive de s’éloigner,
de déployer ses ailes,
d’aller à contre-courant,
de le vent.
Pas facile d’aller d’un cœur à l’autre;
le sien est balloté,
chahuté par les remous.
Et cet ange là,
quand il me quitte,
quand il s’en va,
j’imprime mes lèvres sur son cou
et je pose près de son cœur
la chaleur de mon amour.
Lun 06 Mars 2006, 00:06 par Lou sur Histoires d'amour

amour, mon sentiment ..

Le sentiment d’amour est un miracle éternel,
Il est doux comme la caresse de ces algues sur mes jambes,
Tranchant comme ce rocher auquel je m’accroche pour ,
Agité et défiguré comme un hiver ;
Calme et serein comme le mérou au fond de son trou,
Délicat comme cet oiseau qui se pose sur mon rocher,
Sanglant comme je ne sais pas quoi mais ça fait mal ..
Et chaque jour, ça fait mal …
Oh, mon amour …
Mar 08 Nov 2005, 08:51 par treets sur Mille choses

Lieu de perdition

Te voila mon amour....
Je ai rêvé de ce moment toute la journée.
Pouvoir enfin te serrer dans mes bras etr plonger ma tête dans mon cou où le reste du monde n’a plus de valeur. Me noyer dans les vapeurs de ton parfum, et parcourir ta peau si douce qu’elle me fait dire encore...
Nous revoilà seuls au monde, entre tes bras, entre tes mains plus rien ne compte que ta douceur qui me fait chavirer vers des horizons extrêmes de plaisirs et bien être. Là, enfin, j’existe!
Brûlant de désir, de te voir, de te redécouvrir comme chaque soir, je parcours ton corps, tantôt carressant, tantôt déshabillant. Pour pouvoir à nouveau toucher cette douceur de pétale dont tu es faites. Je ne veux que te combler de tendresse, te courvrir de caresses, te redessiner de mes mains toutes tremblantes rien que dans l’espoir de pouvoir à nouveau te donner tout ce que je serais capable d’inventer pour ton bonheur!
Nue , enfin! Le plus simple costume mais celui qui me séduit le plus. L’observer est un supplice si je ne puis le parcourir... Chercher une pause, un moment de ralentit ou je peux oublier qui je suis pour me sentir à toi... Ton ventre, doux et chaud, où je viens poser ma tête. ecouter ton coeur qui bat, tes mains caressant mes cheveux... Je me calme un instant sachant ton corps présent et offert tout que comme je me donne à toi. D’un côté, ton visage où je peux litre enfin confiance et repos, puis ton cou, refuge de tout momment et enfin tes seins, courbes irrationnelles, où l’exquis toucher viens se mêler au désir de les gouter. De l’autre, tes petits pieds, tes jambes fuselées qui ne demandent qu’à les pour arriver à ton triangle d’or où je me perds...
Tu es mon lieu de perdition...
Tout en étant ma raison...
D’être...
Dim 09 Oct 2005, 01:01 par Loyd sur Les liaisons sulfureuses

Chronique d'un Sinagot annoncé...

A ma grande soeur d’écriture....


Et comme tous les matins ensoleillés , à une nuance près : la nuance des saisons, la belle de blanc vêtue, couvrait son cou du petit tissu rouge qu’il avait déposé sur la branche d’un olivier égaré à l’entrée de la maison.
La jolie partait dans les terres de Gioia Del Col s’occuper des vignes….Elle aussi avait quelque chose de tanné, les pieds car les chaussures étaient forgées non pas dans un métal brut mais dans un bois dont le mérite était sa résistance aux sols asséchés du Gioia.

Elle devait donc un naïf petit chantier qui la menait sur les hauteurs d’une colline.

Arrivée au lieu du labeur, la jeune italienne n’était plus que sirène dans l’âme amoureuse du marin.
Régulièrement, elle déposait son regard sur le reflet bleuté d’une Adriatique si calme. Un calme apparent car les marins la connaissent cette Adriatique, plus femme qu’une femme, on ne lui compte plus ses caprices et ses colères.

Le soir venu, la jolie chantante devait redescendre pour regagner l’ancestrale demeure. Les vents devaient l’accompagner sur le sentier et la vision d’horreur d’une tempête arrivante. Le ciel devait se maquiller d’étranges couleurs, des nuances de pourpre, de crème, de noir et de moins noir. Le son d’un grondement faisait écho au village. Les eaux s’agitaient dans tous les sens guidées par le vent, et affirmées par les tourbillons de la mer.

La belle était comme toutes les femmes du village, jeunes ou vielles, toutes cachées par les murs de leur maison, observaient l’horizon. Elles étaient dans l’espoir de voir un bateau regagner dans l’urgence et la prudence, le petit port de Gioia Del Col. Mais en vain. Et la douce paysanne, fille de pécheur meurtri, se rendait sur la plage pour une prière.
Avait-il entendu ces mots ? Avait-il senti l’espoir de la belle ? Il était fort et rusé; et savait conduire le Sinagot. Mais le petit navire de pêche n’était pas un bateau du Nord, il ne savait défier les glaciers, savait-il contourner les vents et les tumultes de la Mer ?

Les jours passèrent et certains bateaux rentrèrent à bon port,. Certains bateaux mais, ce jour là, pas le Sinagot….
La belle italienne allait dans sa vigne accomplir la tache quotidienne quand elle entendait sonner les cloches de l’Eglise.
Elle était prise d’un sentiment : c’était l’inquiétude des dernier temps multipliée par une dizaines d’idées tantôt sombres et aux couleurs de la tempête, tantôt rayonnantes comme le soleil qui transperce un ciel accablé de nuages épais. Elle regardait du haut de sa colline au vingt milles arbustes de vin, l’étendue d’un calme apparent de l’Adriatique. Aucune tache noire, aucun point blanc, elle était d’un bleu azur de part et d’autre et à n’en plus finir.
D’une foulée athlétique, la belle se rendait au village qui devait se dissimuler sous de étoffes noires. D’étranges murmures raisonnaient aux oreilles de la belle, autant de chuchotement que les vielles du village offraient comme les pleureuses du Portugal et d’Espagne. Leurs têtes étaient couvertes de longs et épais foulards noirs, seuls quelques cheveux échappaient à la coiffe des vielles femmes. Leurs corps étaient tout autant cacher des tissus endeuillés, car tous les jours elles étaient en deuil depuis qu’elles avaient perdu leur jeunesse. Le murmure des vielles devaient envahir l’esprit de la jolie italienne amoureuse d’un marin volé par la plus mortelle des voleuses; C’en était devenue une certitude dans la bouche des vielles qui, dans un patois du sud de l’Italie, tentaient de convaincre celui qui s’appelait Dieu, afin qu’il accueille les marins disparus. Quant au Sinagot, il devait être perdu dans les abysses de l’Adriatique.

Au désespoir de son amour, la belle n’écoutait plus que les sordides présages des Mamas, et quand fatiguée et trop lasse, elle se rendit dans sa maison, laissant la porte ouverte au Diable pour qu’il l’emporta. Elle s’allongeait sur son matelas de paille serrant du plus fort qu’elle pu ses mains . Des mains qui n’avaient jamais été baguées par le petit marin du Sinagot.

Portée par le chagrin, elle pleurait jusqu’à ne plus avoir suffisamment d’eau pour verser encore une dernière larmes. Elle voulait mourir de tristesse, c’était sa décision, sa résignation à la disparition du marin auquel elle s’était promise.
Elle ne pensait pas qu’il pu défier vent et marée pour ramener le Sinagot, elle n’imaginait pas qu’il aurait nagé à travers toutes les mers et les océans pour la retrouver….Car aux yeux du matelot, la belle était sa promise d’amour….
Plongée dans un profond sommeil, la belle n’entendait pas le pas lourd de la vielle boiteuse. La vielle boiteuse était la sorcière du village mi songe mi inconscience de tout à chacun, elle avait révélé plus d’une vérité. En fait, la vielle boiteuse était une prémonition.
Elle s’installait au chevet de l’endormie et devait d’une voix pénétrante introduire dans son esprit un écho d’espoir, une lumière au pays des ténèbres.
Mais sans effet car la jeune italienne se sentait veuve avant même d’être mariée au petit marin qui était son " petit prince".
Les jours passaient, les nuits aussi et la porte grande ouverte de la demeure devenait deuil, petit cimetière d’un amour envolé.
Quand, on ne sait ni d’où, ni comment; le marin de Gioia arriva , fièrement tenu par ses deux jambes, le pantalon à la mode des robinsons. D’un regard fatigué, il observait l’olivier de la demeure sans paix. La maison répercutait les fracas des volets ouverts sous le jeu du vent de saison. Pas d’autre bruit, aucune vie dans le village. Il était là comme dans une songe, comme dans un rêve. D’instinct, il entrait dans la maison sans feu de cheminé, pour découvrir sa paysanne de blanc vêtue. Il s’avançait timidement mais certainement et s’assit au coin du lit. des heures, il resta là à l’observer ne sachant si elle respirait ou non. Tant de jours, de semaines s’étaient écoulées qu’il n’étais plus sur de rien, si ce n’est qu’elle étais là morte ou vive.
Le Beau marin d’un matin se reprit, et déposa d’un geste léger, sa main sur le front dégagé de l’amoureuse meurtrie....Il voulait expirer son souffle en elle comme on peut expier une faute d’absence. Il n’y a avait qu’un souffle tel un vent, tel l’espoir de donner vie dans le désespoir des retrouvailles…
Deux âmes se sont croisées, deux âmes se sont trouvées, deux âmes se sont aimées…
Ven 11 Juin 2004, 13:14 par Imaginative sur Le grimoire d'amour

Souvenirs

Je ne me souviens pas de tout te concernant.
Ton parfum. Ton style.
Je me souviens de ton regard. J’aurais déja du comprendre, mais aveuglé par mes propres sentiments, je ne comprenais pas les tiens. Qui étaient différents.
Des épisodes de notre vie, je ne veux pas faire certains, parfois cocasses, quelques uns durs.

Je me rappelle que tu m’avais dit :"Tous les deux, on a un grain de folie, c’est ça qui me plait". Et en me disant ca, je repensais à cette promenade avec les copains, où soudainement tu étais monté sur mon dos. J’avais alors courru comme un fou, et toi, tu avais crié en te marrant.
Mer 25 Fév 2004, 15:05 par PetitPrince sur La vie à deux

signé miossec "le célibat"

Justes sont tes mots cher PetitPrince ...

Ne plus jamais se laisser surprendre
Ne plus jamais se laisser embringuer
Par des visages tellement tendres
Des visages qui vous font oublier
Tout ce qu’on a un jour pu apprendre
Tout ce qu’on a déjà essayé
Durant de longues nuits passées
Dans des chambres à se vautrer
Sur des poupées
Mais le matin est toujours là pour surprendre
Tous ces visages démaquillés
Qui se cachent pour ne pas tendre
Leur simple vérité
Ne plus jamais se laisser apprendre
Garder pour soi la moindre vérité
Et souffler un froid à faire fendre
Toute aspiration, toute velléité
Faire comme si c’était toujours décembre
Même en plein mois de juillet
Et chaque jour souffler sur les braises
Mais n’aspirer qu’aux cendres
N’être là que pour la baise
Et surtout pas pour les mots tendres
Mieux vaut toujours avoir un jour à rendre
Qu’avoir un jour à ravaler
Descendre, descendre
Pour ne plus jamais avoir à
Le long de doux mots tendres
Qui vous donnent la nausée
N’être là que pour la baise
Et surtout pas pour les mots tendres
Mieux vaut toujours avoir un jour à rendre
Qu’avoir un jour à ravaler
Descendre, descendre
Pour ne plus jamais avoir à
Le long de doux mots tendres
Qui vous donnent la nausée
S’défendre, s’défendre
Ne plus jamais laisser personne rentrer
Pour ne plus se faire prendre
Pour ne plus se faire voler
Apprendre, apprendre
Apprendre enfin à esquiver
Pour ne plus se faire étendre
Pour ne plus se faire allonger
Mar 24 Fév 2004, 13:56 par la_tulipe_noire sur Amour internet
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La citation d'amour

L'écriture est parfois indélicate et, qu'elle soit bienveillante ou non, elle finit toujours par en dire trop ou trop peu.

Madeleine Monette.

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