Tout ce que je n'ai pû te dire

Tu veux que je te dise ? Tu me manques, mais aujourd’hui je sais que je vais avoir la force de me relever. Je sais que j’ai pas le choix, alors je m’accroche, Et pourtant, je ne sais pas comment je fais. J’ai tout perdu cette année, je n’ai pas aboutis dans ma vie professionnelle , je t’ai perdu, j’ai perdu beaucoup d’amis. Mais tu sais pourquoi je tente toujours de rester debout ? Parce que tu es la raison de tout ça. Tu es la cause même de toute ces pertes. Alors pourquoi tu me manquerais ? La raison est simple, je t’aime, encore et toujours. Cependant, depuis que tu m’as laissé, en pleurant, toute seule sur le parking, je ne sais plus qui tu es, je ne suis plus sûre de qui tu es, et de ce qui se passe dans ta tête. C’est bien simple, c’est comme si je ne t’avais jamais connu. Alors pourquoi j’ai ce sentiment amer ? Je devrais m’en foutre de toi, je devrais juste me dire que tu n’es pas le même et que je n’ai rien a faire avec toi. Je t’ai dit que je souhaitais sincèrement ton bonheur, je t’ai dit que je jalouserai la prochaine fille qui sera à tes côtés, et c’est vrai. Tu as embrassée une autre fille, et je peux pas m’empêcher d’imaginer son visage, son allure, la couleur de ses yeux, de l’imaginer plus belle que moi , et ca me ronge que tu désire quelqu’un d’autre, même si je sais que tu l’as embrassé et que tu es ressorti de cette soirée avec la même impression que j’ai eu auparavant. Tu sais, cette impression de ne rien reconnaitre, de perdre ses . Je sais pas si tu l’as également ressenti, mais ca m’avait dégouté, parce que je ne reconnaissait pas tes lèvres, je ne reconnaissait pas la douceur de tes baisers.
Alors, voilà, tu me manques, je fais une véritable connerie en ne te laissant pas une seconde chance, j’ai certainement tord de ne pas privilégier notre bonheur, et de penser et agir par sécurité. Mais j’ai eu mal, j’ai eu mal quand tu m’as laissé, au point de vouloir mourir, au point de ne plus vouloir sentir cette souffrance permanente dans ma poitrine, afin de ne plus manquer d’air, afin de ne plus avoir envie de pleurer sans se sentir soulagée. J’ai eu mal comme j’ai jamais eu mal, tu sais. Et c’est justement pour cela que je me suis fermé à toi au départ , parce que j’ai encore une fois appris que plus tu donnes de ta personnes, de ton intimité et de ton cœur , plus tu es vulnérable, et plus tu tombes bas. Tout ca, je n’ai jamais eu le cran de te le dire et j’aurai encore tellement à te dire, mais à quoi bon... Saches qu’aujourd’hui j’ai beaucoup de mal à me voir auprès de quelqu’un d’autre, d’être heureuse auprès de quelqu’un d’autre parce que tu restes en moi, comme possédée. Et c’est à moi seule de te chasser… Et malgré tout, je continue de penser que tu étais le bon, celui qui me correspondait.
Tu me manques, je t’aime, mais je dois t’oublier parce qu’on s’aime trop pour être heureux pour l’instant. Je t’aime, je t’aimerai toujours.
Mar 10 Juil 2012, 22:09 par sauvée sur Parler d'amour

Si ce n'est pas la passion...

A chercher la passion,
je me suis souvent retrouver isolé
idéaliste et rêveur, moi j’y croyais
Comme une solution
Un but ultime pour une vie heureuse
à deux...

Mais la passion à deux visages
Elle crée le bonheur quand tout va bien... au début...
Comme une dépendance, une drogue, elle devient un univers
On monte toujours plus haut jusqu’à ce que l’un des deux se brûle les ailes
Et devient destructrice dès qu’un jeu de pouvoir s’installe entre les deux amants

On dit qu’il faut en éviter les excès
Mais peut on vraiment contenir une passion?
La passion peut elle diminuer avec le temps pour redevenir un équilibre?
Je le crois,
Mais les deux êtres ne redescendent pas de leur nuage au même rythme
Et là encore il y a un déséquilibre

Mais si je dois abandonné tout rêve de passion
Alors quel est le chemin que je dois prendre?
Plus de références, plus de
Pour comprendre vers quoi je me dirige

Des sentiments...
Mais sur quoi sont ils basés?
L’idée utopiste était basée sur le don
Donner, et l’envie de donner
De manière mutuelle afin de s’élever
Tout en étant soit même un individu

Alors qu est ce que d’être deux?
Qu est ce que l on s’apporte?
Qu’est ce que c’est que des sentiments?
Un référentiel basé sur le bien être quotidien?
Un amas de choses en commun?
Je n’en sais rien...

Quitter l’idée de la passion
C’est le chemin qu il me faut prendre
Pour éviter de devenir fou
Pour éviter d’être blessé

Laissez moi le temps
De trouver comment...

Aider moi à découvrir
Ce qu’il y a après...
Mar 27 Avril 2010, 21:55 par Loyd sur La vie à deux

Ca reste là

On oublie les adresses
Comme les gens qui nous blessent
On oublie sans cesse
Les jours d’anniversaire et nos clefs, les , on les perd
On oubliera les chaînes de nos vies qui se traînent
On oublie quand même
Mais il est une chose à laquelle nous resterons fidèles

Les yeux, la voix, les mains, les mots d’amour ça reste là
Le jour et l’heure, la peau, l’odeur, l’amour ça reste là
C’est fort encore
C’est mort d’accord
Mais ça ne s’oublie pas
Ne s’oublie pas, ça
On oublie pas

J’oublierai ce mois d’août où j’ai dû faire la route sans toi
Sans doute
J’oublierai ma défaite et le rêve qui s’arrête
J’oublierai peut-être
Mais j’y pense encore quelques fois et ça ne s’explique pas
S’explique pas

Tes yeux, ta voix, tes mains sur moi toujours ça reste là
Le jour et l’heure, ta peau, l’odeur, l’amour ça reste là
C’est fort encore
C’est mort d’accord
Mais ça ne s’oublies pas
Ne s’oublie pas, ça
Lun 30 Mars 2009, 23:31 par Loyd sur Citations

L'écriture

Quand je me mets à écrire, mon esprit s’évade, je libère mes pensées, et mes émotions ressortent. Je suis cet homme au coeur de pierre qui pourtant laisse ses sentiments se propager...au travers de la plume.
Ecriture, tu es ma confidente, ma bien-aimée, sans toi je ne peux avancer, tu me soulages de poids et de douleurs terribles, tu es toujours à mes côtés, et tu m’aides à me sentir mieux au sein de la société.
Je t’ai découverte adolescent en quête de et j’ai senti que tu me portais et m’aidais à traverser les étapes difficiles de ma vie. Je sais que je peux compter sur toi, et je ne te laisserai plus jamais filer.
Tu connais toute ma vie, tous mes problèmes, tout ce que j’ai pu subir mais aussi mes moments heureux, tu prends une grande place dans ma vie, et je sais bien que je suis dépendant de toi.
Mais je pense que tu es la plus douce dépendance que je n’ai jamais rencontrée...


Jérôme
Lun 02 Juil 2007, 23:56 par jejefofo sur Mille choses

Trouble

Ce sentiment tremblant, certitude qui se perd
Cette émotion troublante qui s’imprime et perdure
J’aimerais les maîtriser, les inscrire au futur
Ils sont miens, vrais et purs, en perte de .

Aujourd’hui je suis bien mais en manque de toi
Ton indolence me gène, me heurte et me secoue
Tu m’attires me retiens, viens t’inscrire dans mon flou
Je cherche à m’éloigner, peut-être loin de toi

Je te donne rendez-vous dans un prochain poème
Où je te raconterai de quelle façon je t’aime
Comment je te désire, te cherche et t’entrevois

C’est une litanie, un ouvrage en naissance
Un poème décati, érodé par l’absence
Qui se veut symbolique et cherche ton émoi.
Ven 06 Avril 2007, 16:58 par jatea sur L'amour en vrac

On vit

On vit dans un monde où le bien et le mal se mélangent si souvent,
Là où le diable peut trôner au coté d’un ange,
Là où les idées claires peuvent se mêler à l’ étrange,
Là où les pensées donnent de l’amour ou bien se vengent.



On vit dans un monde où le bien et le mal subsistent toujours,
Là où les principes sont souvent bafoués par notre égoïsme,
Là où notre solidarité se perd dans notre manque d’humanisme,
Là où les visions de bonheurs se meurent dans des regards si tristes
Là où les hommes ne pensent qu’à leur personne.



On vit dans un monde où le bien et le mal n’ont plus de ,
Là où la passion finit souvent dans un combat amère,
Là où la paix peut se finir en une sanglante guerre,
Là où le paradis s’obscurcit en lucifer
Là où la guerre est toujours d’actualité
Là où des hommes se croient surpuissants au nom de dieu,
Mais dieu quel qu’il soit, n’a jamais dit de tuer son prochain.....
Sam 23 Sep 2006, 16:42 par joullia sur Un monde parfait

Autour de l'Amour

A Anne, ma muse.

De tout ce que j’ai écrit sur les âmes tendres, ce texte sera peut être la conclusion d’un long cheminement à la fois sentimental et philosophique. Ce n’est ni une recette, ni un petit manuel à l’usage des gens qui aiment, même si je le range dans la rubrique du grimoire d’Amour.

Après des années d’errance, j’ai revécu la révélation amoureuse. Quelque chose de grand, de beau avec une personne que je désirais vraiment. Cette histoire, pour des raisons complètement inexplicables s’est terminée de la même façon qu’elle avait commencer : passionnément et d’un commun accord. Les chaudes larmes et les sanglots étouffés n’ont pas eu ce goût amer et triste qui les accompagne d’ordinaire et je fus surpris de constater que ma petite boule d’amour était toujours là, malgré la séparation avec cette personne. J’ai aimé, dans ce sens absolu que nous recherchons tous. Certains éprouvent leur foi en interrogeant Dieu, imaginez ce qui leur arrivent quand ils ont cette conviction intime et inaliénable de l’avoir rencontré …

Cette révélation me conduit à désirer vous entretenir de choses que j’estime importantes sur l’Amour. Je désire ardemment que mon expérience permettent à d’autres de trouver la félicité amoureuse, à tout le moins d’avoir des éléments de recherche. Non pas que je détienne la vérité, elle est propre à chacun, mais j’aime à croire que des observations que l’on sent comme justes et profondes doivent être offertes de bon cœur. Je souhaite vraiment que ces observations pourront être utilisées à bon escient pour qui cherche aussi sa Voie dans celle du cœur.

Je voudrais vous assurer de ma bonne foi et du plaisir sincère que je prend à vous donner simplement ce que j’ai de plus précieux. Acceptez ces lignes comme vous accepteriez le sourire de quelqu’un qui ne vous déplait pas. Je crois que pour puiser une inspiration, il faut être ouvert et souriant, et mettre de coté du moins pendant la lecture, ce naturel fermé qui nous conduit au désaccord et à l’obturation de l’esprit.

C’est ce matin lors d’une pause café, que me vint l’envie de tout vous dire en répondant à ma mesure par ces lignes : on nous apprend depuis le plus jeune age, des tas de choses utiles à la vie, mais on ne nous apprend pas à aimer. On ne nous explique pas comment comprendre ce que l’on ressent, ni ou chercher, ni pourquoi. Les sciences, l’économie, l’histoire, les lettres sont certes utiles à notre évolution dans la société, mais contribuent elles à notre épanouissement amoureux : non, enfin, pas directement appliquées. En cherchant à la source supposée de l’amour, peut on aussi considérer que notre modèle est celui de nos parents que l’on cherche à reproduire ? Oui, en partie. Je pense qu’il faut le savoir, l’accepter et le dépasser. Il en va de même pour les autres lieux communs amoureux classiques : l’homme cherche l’image de sa mère en sa compagne, et la femme cherche l’image de son père dans son compagnon, etc. Ca ne coûte rien d’accepter ces assertions, aussi sûrement que les refuser ne peut qu’apporter une lutte intérieure stérile, nuisant de façon certaine à l’épanouissement amoureux. Je le répète : il faut le savoir, l’accepter et le dépasser. Pourtant, cela ne suffit pas pour naviguer assurément dans les tourments des sens, je veux dire par là vivre l’amour et se voir le vivre jusque dans son paroxysme : le comprendre.

Ne pas chercher une personne, mais chercher l’Amour est une nuance fondamentale dont il faut être intimement imprégné. Par là, il faudra peut être multiplier les aventures, du moment qu’elles sont vécues avec sincérité et en pleine connaissance de cause de leur objet : est ce toi ? La quête commence alors, tel le vol erratique d’une guêpe qui cherche la source dégageant ces effluves qui l’attire. Mais alors, comment voler juste, comment voler droit ?

Ce n’est que bon sens que de lire des ouvrages nous permettant d’acquérir la connaissance sur un sujet précis qui nous intéresse et l’Amour n’échappe pas non plus à ce conseil. Ici, je distinguerai les ouvrages dans lesquels il faut se pencher, et ceux qu’il vaut mieux éviter, de la même façon qu’ une mauvaise fréquentation peut laisser de mauvaises habitudes, et que la rencontre d’une grande âme nous communique de la lumière. Parmi les livres que j’estime intéressant pour la réalisation de l’Amour il en est pour nourrir l’âme et la polir tel que Le tao te king de lao tseu ou Le Petit Prince de Saint Exupery. Ces livres révèlent des choses qui ont cet immense avantage d’être à la fois justes et jolies. Je considère pour ma part le Petit Prince comme la Bible du cœur, et le tao te king comme la Bible de la sagesse.

« Mon individualisme » de Soseki, m’a séduit pour son approche saine de l’épanouissement personnel, résumé en ces propos : « il faut s’essayer, n’avoir de cesse de vivre les situations. Lorsqu’on aura trouvé quelque chose qui nous convient, on s’arrêtera naturellement. » Vous voyez déjà en ces lignes comment un tel ouvrage peut contribuer à l’équilibre personnel dans la Voie de l’Amour.

Le choc amoureux de Francesco Alberoni, révèle des chose intéressantes, mais je ne suis pas certains que la systématisation apportée soit la bonne approche pour quelqu’un qui cherche à faire ses pas par soit même. Je ne l’ai d’ailleurs pas fini, m’étant arrêté au point de vue intéressant qu’un couple était une société qui se construit à deux.

Eloge de la fuite de Henri Laborit, possède l’immense faculté de bien remettre les choses à leur place. L’homme, cette machine chimique, voilà quelque chose qui fait froid, qui peut même emplir de profonde tristesse. Et pourtant. Lorsqu’on connaît la vérité nue on peut alors choisir de rêver, ce qui est nettement moins dommageable que de se bercer d’illusions par simple manque de connaissances.

Je finis ici la liste des livres dans lesquels chercher des bons pour son âme. Je ne les vois pas comme des manuels de bonne conduite, mais des outils de mesure. Il me semble que ce qui sera le plus important pour une relation de qualité, c’est une bonne connaissance de soi dépassant les simples faits de savoir ce qu’on aime ou qu’on aime pas. Comment réagissons nous, quelles sont nos faiblesses, nos peurs, nos envies, nos valeurs. Alors même sans avoir la prétention de pouvoir déceler tout ça avec précision, la seule démarche de se poser ces questions est déjà un gage de beauté.

« Connais toi toi même » l’un des préceptes des colonnes delphiques trouve aussi son pendant dans les courants de pensés asiatiques, il doit bien y avoir du vrai. Et je suis a peu prés sur , compte tenu sa teneur, que ce principe se retrouve dans d’autres philosophies. Par extension, savoir ce que l’on veut, savoir écouter son ressenti, bien se connaître et s’aimer sont des valeurs à éprouver pour forger son âme.

Ceci pour clore le chapitre des valeurs, je finirais par quelque chose de sacré à mes yeux : ne pas se complaire dans la tristesse, ne pas confondre le beau et le triste. Le sentiment éprouvé par la mélancolie, par la nostalgie est si rapidement et facilement ressenti que cette faiblesse en devient délicieuse, addicitive. Mais qu’apporte-t-elle ? Rien, si ce n’est qu’à ce moment notre ego se sent vivre, peut être parce que éprouver de la joie et du plaisir est moins évident. Les chansons tristes, les drames, les visites dans les histoires passées ne sont pas à éviter, mais ce sont des fleurs dont le parfum enivre et paralyse. Je sais des fleurs dont le parfum vous grise, elles sont simplement plus difficiles à voir.

La formidable histoire que j’ai citée plus haut, et qui je dois bien l’avouer possède tellement de force qu’elle me guide dans ces lignes pose une équation qui arrive bien souvent mais que l’on n’entrevoit pas forcément. Attirance ou sentiments ?

Il est aussi utile de les distinguer sémantiquement que de ne pas confondre émotionnellement. On commence nécessairement par se plaire, quelles que soient les raisons. Si la première raison de se plaire est physique et comportementale, la plus forte, la plus durable, est l’esprit. Sur la base de ce constat là, on comprend aisément le ressort d’Internet dans la concrétisation de relations amoureuses. Je dois dire que ce sont d’ailleurs les plus belles et les plus fortes relations que je n’ai jamais vécu. Mais alors, les sentiments, comment sait on qu’ils sont là ? Quand dépouillé de tout désir tu regardes l’autre et que cela apparaît comme une évidence. Le temps requis pour éprouver les sentiments au delà de l’attirance est dévolu à chacun. Certains aiment intensément et immédiatement, d’autres ont besoin de plus de temps. Là encore, se connaître soi même permet d’éviter bien des erreurs …

Enfin construire à deux, voilà la dernière idée que je veux partager avec vous. Le couple stagne s’il ne se nourrit que du plaisir d’être ensemble, les sensations s’émoussent, la relation est en péril. Que ce soit un enfant, une entreprise, l’aménagement d’un appartement, ou l’organisation de voyage, il me semble important que le fruit de l’alliance amoureuse soit présent. Ce n’est pas tant un objectif à se fixer, mais quelque chose à observer. Je veux dire par là que constater que les deux ont envie de faire des choses, que ces choses sont un plaisir commun et partageable et que ces choses se font concrètement, alors on doit être sur le bon chemin.

Voilà pour les fondations les plus importantes de l’Amour qui me viennent à l’esprit. Je ne pense pas qu’il me faille rajouter grand chose en plus de ces lignes dans un désir vain et prétentieux d’exhaustivité. Je souhaite que mes réflexions nourrissent les votres aussi sûrement que les personnes que j’ai aimé, les livres dans lesquels je me suis plongé, et les discussions que j’ai pu partager, dont certaines avec vous qui me lisez, ont pu nourrir les miennes.

PetitPrince.
Jeu 05 Jan 2006, 14:23 par PetitPrince sur Le grimoire d'amour

Crise de manque.

Le vouloir plus que tout et presque trop. M’en vouloir de cette dépendance incontrôlable, démesurée, exagérée. Nier cette émotions foudroyante alors qu’elle me ressort trop souvent par les yeux : larmes d’impuissance, d’inconfort, de mal-être...aussi transparentes que je semble l’être pour lui. Me sentir si vide, si "rien". Tourner en rond, perdre mes points de , devenir littéralement folle. Focaliser mes pensées sur son sourire jusqu’à en avoir mal au ventre. Ressentir partout qu’il n’est nulle part et en devenir fébrile. Me déchirer le coeur un petit peu tous les jours et en disperser les lambeaux aux quatres vents, pour qui voudra tenter de m’apaiser. Malgré cela, vivre en manque de lui depuis 98 jours, spiraler dans l’abîme de son absence depuis 2352 heures...

Faut que ça s’arrête...
Lun 01 Août 2005, 16:44 par syolann sur L'amour en vrac

Les fleurs de Camille

Au fil de son séjour, la jeune Fanny prit ses dans le petit monde de Camille. Deux fois par semaines, ils allaient au marché pour vendre leurs primeurs, et bien souvent ils troquaient avec les etalages voisins des légumes contre d’autres denrées.

Ainsi, ils mangeait comme des princes, se delectant des légumes du jardins, de charcuteries echangées contre des pommes de terres, de fromage contre des choux fleurs . Ils buvaient des nectars que jamais un seul président ni un seul roi n’aurait la chance de gouter. Et de temps en temps, certainement en troquant un sourire, le vieux Camille ramenait un bouquet de fleurs à Fanny.

- Fanny, vous êtes une fleur, et une fleur il faut l’arroser hein. Alors, je vous arrose ... avec des fleurs, disait le vieux Camille en riant.

C’était toujours la même chose : Fanny était enchantée mais désemparée par cette attention pleine de gentillesse, elle ne savait pas trop quoi dire.

Et à chaque fois le vieux Camille, d’un regard plein de compréhension, rassurait Fanny dans ce silence entendu où la complicité aime à s’installer.

Le vieux Camille, il voyait plus loin que le son ne pouvait porter, et Fanny recommenca à faire confiance à quelqu’un.
Sam 07 Août 2004, 11:38 par PetitPrince sur Histoires d'amour

Pris au piege

J’ai eu beau me dire que ce n’était pas possible, pas faisable, pas pour moi qui avais à l’origine d’énormes préjugés sur la question...Il faut se rendre à l évidence, j’ai moi été aussi pris par ce virus du coup de foudre via le net ouin
Cela fait quelques temps déjà que l’on se connaît, nous ne nous sommes pas encore vus mais la situation s’annonce très, très très difficile à gérer... à croire que j’aime les histoires compliquées ouin

Elle a beau ressentir les mêmes sentiments que moi (je crois, elle me l’a fait savoir mais est-ce que ses sentiments n’ont pas changé depuis? passur2 ), nous savons qu’il ne faut pas se faire trop d illusions.

Cependant, je me prends parfois à rêver.. et si, malgré tout, c’était faisable? Dans ma ville, quelqu’un s’est marié avec une russe rencontrée via le Web... et si pour une fois, le bonheur pouvait frapper à ma porte, à moi aussi?

Seulement, pour aller la rejoindre, je dois tout quitter... Mes amis, ma famille, mon travail, mon logement, mes souvenirs, ... ma vie.

Biensur, ce serait plus facile qu’elle fasse le chemin inverse car je peux lui proposer pas mal de choses ici, nous avons des terres, des maisons, des appartements à nous mais elle ne voudra jamais quitter sa ville d’origine où elle a tous ses elle aussi, et dont elle a besoin.

J’ai pourtant essayé de l’oublier, mais ce n’est pas possible, elle m’obsède, tant par sa beauté que par son humour, sa jovialité, son esprit... quand elle n’est pas là elle me manque, mais vous connaissez tous ce sentiment. Ce sentiment mêlé de doute lorsque rien n’est vraiment commencé ou fini… On se demande si c’est possible, si on ne rêve pas un peu trop, si notre cerveau ne nous joue pas des tours... mais il y a une chose dont je suis sûr, c’est que je suis prêt à tenter le coup, pour elle car pour la seconde fois dans ma vie j’ai rencontré mon âme soeur et je ne veux pas reperdre ce que j’ai déjà perdu une fois, avec tant de douleur.

Nous avons décidé de nous voir cet été.... partager quelques temps de bonheur tous les deux.

Si discret sur mes sentiments habituellement je m’ouvre cette fois-ci car je n en peux plus de garder tout ça au tréfond de mon coeur, de souffrir seul face à mes préoccupations, et même si personne ne peut m aider, peut être que le fait d’aplanir mes idées, de les faire partager, peux les rendre plus claires.

J’ai hâte d’être cet été ... oui, j’ai hâte.....


Stef cogiteur invétéré ouin
Jeu 26 Fév 2004, 01:21 par MaStErGrAhAm sur Amour internet

Retour au bureau

Si je la vois le matin, c’est irrémédiable: la journée est foutue.

C’est idiot, je pourrais faire semblant, utiliser un ton social impersonnel, lui demander comment ça va sans en avoir rien à faire, et tout ça et tout ça. Mais non ça ne passe pas.

Je lui dit bonjour et son éclat me brûle, mon cœur s’emballe et il faut que je donne le change, si possible en essayant de faire progresser les choses où d’en prendre la mesure. Je suis à peine capable de lui dire bonjour…

Ce sentiment d’échec me mine, non pas parce que je ne gagne pas, mais parce que je suis peut-être en train de perdre. Je me dis qu’au moins je fais passer un message bien malgré moi. Ma gène ne doit pas être invisible surtout aux yeux d’une femme, qui, à mon sens, doit savoir repérer ça. C’est amusant, je me doutais qu’après cette soirée, où finalement on s’est un peu rencontré, nos bonjours seraient emprunts de cette même gène qui se dégageait quand on se rencontrait dans les couloirs. Comme j’aurais préféré avoir tort. Comme j’aurais préféré. Je me dis que si à ce stade, il fallait se dévoiler, ce serait quasi impossible. Trop violent. Il manque cette multitude de petits qui permettent de prendre la mesure de l’autre, de savoir où il en est dans ses émotions et de faire ou dire ce qu’il faut pour rester dans son sillage. Je veux quand même croire qu’il n’est nul besoin de petits pour savoir que chacun de nous à localisé l’autre sur son petit radar affectif. Je ne dis pas ici que nous convergeons vers une hypothétique liaison, mais plutôt que je sais qu’elle sait. Ce que je ne sais pas, c’est si elle veut.

Et c’est ça qui m’empêche de dormir et c’est ça qui est bon. Ce doute, que finalement je ne veux pas lever violemment que je veux supposer stupide comme tous ces doutes d’amoureux, ce doute je veux que nous le dissipions ensemble. Que main dans la main, nous nous attelions à cette tâche, de la façon la plus belle qu’il soit. En somme, c’est mon impatience qui me rend malheureux, pas elle. Sera-t-elle s’en servir, mais surtout voudra-t-elle le voir ? Fasse que si elle le veuille, elle comprenne les milliards d’erreurs que je vais faire. Et pour comprendre il faut connaître. Mais pourquoi est ce qu’on ne prend pas des jours de vacances qu’on se concocte un petit programme en tout bien tout honneur. Juste pour se connaître. Ca serait doux. Si ça colle pas on s’en rendrait compte doucement et ça ne ferait pas mal. Et si ça colle, on éclairerait tout doucement les zones d’ombre à la flamme de notre désir.

Ca, c’est un rêve. La réalité est toute autre. Se connaître sera possible par le biais de rencontres informellements organisées. Ce genre de soirée ou on vient pour un motif qui est totalement différent de celui qui nous anime. Un motif derrière lequel on peut se cacher, se protéger. A ce moment il faut peut-être utiliser un vocabulaire ambigu, au milieu de gens dont on veut cacher notre réelle motivation. Quel paradoxe ! Etre obligé de cacher ce que l’on voudrait voir éclater au grand jour. Et vu comment je suis volubile quand je l’ai devant moi, c’est pas gagné du tout. Je me suis rendu compte que mes extrapolations me menaient sur des sentiers hasardeux, où l’illusion se jouait de moi, me prenait dans ses bras, pour me rendre à cette réalité trop froide ensuite. Alors je ne veux plus espérer, ça fait mal. Je veux juste rêver. Juste imaginer ce que pourrait générer la satisfaction du besoin qui me ronge.

Si auparavant mes erreurs me la faisaient percevoir comme promise, mon recalage me la fait voir comme possible.

Et mon cœur s’emballe de la même façon.
Mer 04 Fév 2004, 10:57 par PetitPrince sur L'amour en vrac
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Ecrire sur repères

Ecrire sur repères Tout ce que je n'ai pû te dire, Si ce n'est pas la passion..., Ca reste là, L'écriture, Trouble, On vit, Autour de l'Amour, Crise de manque., Les fleurs de Camille, Pris au piege, Retour au bureau,
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La citation d'amour

L'amour n'as pas de meilleur ministre que l'occasion.

Cervantès.

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