Ses cheveux longs

Il aimait ses cheveux longs, bien qu’il ne les trouvât pas assez long à son goût. Alors, un matin après lui avoir fait l’amour, il lui dit
Tu sais, les cheveux longs sont digne de féminité

J’aime les détacher lorsque tu les mets en chignon , j’aime les voir en cascade sur tes blanches épaules

J’aime aussi ces mèches qui s’échappent lorsque tu fais une queue de cheval et j’aime défaire l’élastique qui les retient, pour les voir s’envoler au vent léger.

J’aime quand ta main essaie de les repousser lorsqu’ils viennent dans tes yeux
J’aime par dessus tout te voir nue, les cheveux relâchés, recouvrant tes seins lourds comme pour les cacher
Et j’aime aussi tirer tes cheveux lorsque tu me supplies de te prendre comme une "chienne " ...
Ven 11 Nov 2016, 16:05 par caressedesyeux sur Les liaisons sulfureuses

L'amour triste de ma vie

Qu’est ce que j’ai bien pu te faire pour que tu veuilles autant me faire souffrir. Je me le demande très souvent... mais la réponse ne vient jamais.
T’aimer peut-être? Mais où est le mal la dedans? Explique moi s’il te plaît.
Tu te sens incompris et pourtant je t’ai déjà dit que je voulais te comprendre. Mais tu m’as répondu que personne ne le pouvait.
Au final je me fais insulter tous les jours par une des personnes que j’aime le plus dans ce monde : *Toi. Tu me traites de pute. Tu dis que je ne suis qu’une coincée du cul. Et moi j’encaisse. Je ne dis rien. Je pleurs silencieusement dans mon coin avec comme seul soutien mes amies. Celles qui me soutiennent et qui m’aident à me relever, même si je finis toujours par , je sais qu’elles ne m’abandonneront jamais. Jamais elles ne me feront ce que tu m’as fait. Mais même avec leur soutien je n’arrive plus à avancer. Je fais du surplace. J’ai trop mal. Tu m’as fait trop mal. Peut être que tu as fait tout sa parce que tu as besoin de te nourrir du malheur des autres pour survivre. Et bien dans ce cas tu n’as cas continuer. Fais moi aussi mal que tu le souhaites si c’est ce qu’il faut pour te tenir en vie. Et si il faut que je meurs pour que tu reprennes gout à la vie, vas y tue moi. La au moins ma mort aura servi à quelque chose...

Je t’aime tellement.
Mar 07 Fév 2012, 16:15 par Petite.fille.perdue sur Annonces

Le cockpit d'un airbus...

L’Airbus A 340 avait maintenant atteint depuis plus d’une heure son premier niveau de croisière. Sur ce Francfort – San Francisco nocturne, le personnel de cabine avait déjà desservi les plateaux repas et préparé la cabine pour cette longue nuit. L’Atlantique était au dessous, la lumière céleste s’y réfléchissait car le ciel était parfaitement dégagé. Il y avait bien longtemps que Karl, pilote aux commandes, avait enclenché le pilote automatique, réglé l’altitude de croisière et asservi la trajectoire sur le FMS, « Flight management System », qui calcule et optimise en permanence la route de l’avion. Sa clearance transocéanique affichée, il avait calculé qu’il y en avait encore pour au moins une heure avant qu’il puisse, par allègement de l’avion, demander au contrôle un niveau de croisière supérieur.

Pilote confirmé sur « court courrier », Karl avait depuis un an été qualifié sur cette belle machine destinée aux vols à grande distance, et appréciait ces moments de calme et de solitude. Les instruments réglés à leur luminosité minimale, il contemplait la double immensité qui lui faisait face : celle de l’océan au dessous, et la voute céleste au dessus. Ce spectacle lui procurait un plaisir dont il ne se lassait pas. Il se sentait à la fois tout petit face à cette immensité, et puissant car il avait entre les mains la vie de plusieurs centaines de passagers. Il se disait qu’il avait vraiment choisi le plus beau métier qui soit, il aimait d’ailleurs dire en plaisantant qu’il avait « le plus beau bureau du monde »…

Son commandant de bord, sur le siège à côté, s’était assoupi. Les règles de la compagnie étaient claires : sur ces vols « long range », trois pilotes étaient embarqués, l’un étant allongé sur une couchette séparée, les deux autres à leur poste de pilotage. Mais dans ces phases de croisières nocturnes longues, lorsque que la météo est excellente, il n’était pas si rare que l’un des deux pilotes aux commandes reculât son siège, en inclinât le dossier, pour s’assoupir quelques instants. Pas vraiment dans les règles, mais l’autre pilote sanglé sur son siège, le pilote automatique enclenché… Pour la circonstance, il avait même gardé son casque sur les oreilles pour limiter le bruit pourtant feutré qui régnait dans le cockpit
Les deux hommes se connaissaient bien, se respectaient et se faisaient une confiance absolue. Karl avait bien noté l’assoupissement profond de son compagnon, mais tout allait bien, la machine ronronnait de ses quatre réacteurs… Pour être sur de ne pas s’endormir, il avait demandé à une hôtesse de lui apporter un café, qui n’allait sans doute pas tarder. Il n’avait évidemment plus le droit d’ôter les sangles de son siège : en effet, une turbulence brusque pourrait alors mettre l’avion dans une situation difficile, si le seul pilote éveillé se retrouve collé au plafond…

Et effectivement, l’hôtesse se signala bientôt, car les portes blindées des cockpits ne s’ouvrent que sur validation de l’équipage. Après avoir préparé les cabines pour la nuit, les hôtesses aimaient à venir partager un instant l’atmosphère si particulière d’un cockpit en vol de nuit. La compagnie n’y voyait d’ailleurs pas d’inconvénient, car pendant ces phases de croisières, favorables à l’assoupissement des pilotes, la présence d’une autre personne permet une meilleure vigilance.
Karl avait déployé la tablette centrale (luxe suprême des Airbus qui, par leur mini-manche latéral, dégagent cette place en face du pilote…) et posé sa tasse devant lui. Elle était restée, assise sur la banquette latérale, à contempler le paysage extérieur, d’une beauté sublime malgré la monotonie de la mer. Il avait des notions d’astronomie, et commençait à lui expliquer les principales constellations visibles… Elle écoutait, autant sous le charme de sa voix, que sous celui de sa chevelure blonde à peine éclairée par les instruments de bord…

Elle s’était maintenant placée derrière son siège, de manière à mieux voir la direction que lui montrait son bras… Orion, Cassiopée : il avait du plaisir à les reconnaitre et les nommer… Mais elle pensait déjà à autre chose… Sa longue chevelure, qu’elle avait maintenant dénouée, frôla ainsi la joue du pilote qui se tût… Sans un seul mot, ils avaient tous deux compris l’attirance exercée chez l’autre, sans doute exacerbée par cette situation, presque seuls dans le cockpit, la porte blindée refermée derrière eux…

La situation était rendue encore plus particulière, car lui ne pouvait pas prendre le risque de se détacher son harnais… Et elle comprit vite qu’il était ainsi à sa merci, sans doute tout aussi excité de ne pouvoir, ni vouloir, bouger de son siège. Elle joua quelques minutes à frôler sa joue avec la sienne, puis déposa quelques baisers dans son cou. Sa main s’enhardit à ouvrir sa chemisette et caresser son torse, entre les deux sangles formant les bretelles de son harnais… Sans dire un mot, sans même vraiment se distinguer dans la pénombre du cockpit, ils s’étaient communiqué un désir farouche de faire l’amour… ce qui lui était déjà arrivé dans la couchette de repos, mais jamais encore dans un cockpit…

Leurs gestes suffirent à se comprendre sans un seul mot : elle desservit la tasse de la tablette, Karl replia cet accessoire sous le tableau de bord. Il recula très légèrement le siège, de manière à dégager un peu plus de place devant lui, tout en gardant un accès aux commandes… Elle sentit ce mouvement du siège et comprit immédiatement ses intentions. Un coup d’œil sur la silhouette du Commandant de bord qui dormait maintenant comme un nouveau-né… Et elle eu tôt fait de faire glisser sa jupe stricte d’hôtesse, dévoilant ainsi un string dont la blancheur, éclairée par les instruments de bord, accrocha le regard de Karl. Furtivement d’ailleurs, car ce dernier vêtement eut vite fait de rejoindre la jupe sur la banquette latérale. Souple comme une liane, elle fut en deux mouvements à califourchon sur ses genoux, ses mains habiles à ouvrir un pantalon bien qu’il fut sous le harnais… Il faut dire que Karl, sans se détacher, avait bien accompagné ce mouvement….
Jamais elle n’avait ressenti cette excitation… les circonstances, bien sur… mais finalement « dominer » ainsi un pilote, qui reste pour beaucoup d’hôtesses un homme d’un statut particulier…
Et lui-même se plaisait, dans ce rôle contraint à la passivité… avec le harnais comme bonne excuse, et toujours le magnifique spectacle de la voute céleste en toile de fond !

Leur excitation avait atteint un tel niveau qu’elle n’eut aucun mal à s’empaler sur sa chair tendue, lui ayant posé les mains sur ses reins pour mieux la guider dans ses mouvements… Elle se cambra, ce qui amena la froide boucle du harnais contre son pubis lisse… Curieusement, ce contact froid et métallique redoubla encore son plaisir. Leur excitation s’était tellement amplifiée pendant qu’ils se mettaient silencieusement en place, qu’ils partagèrent un orgasme presque simultané, violent… Après quoi elle se laissa sur lui… reprenant ses esprits, il jeta rapidement un coup d’œil aux instruments : rien à signaler…

Après quelques petites minutes d’apaisement, l’hôtesse entreprit de quitter cette position qu’elle trouvait maintenant un peu dérangeante, une fois l’excitation retombée. Pendant qu’elle retrouvait ses vêtements dans la pénombre, lui rajusta rapidement son pantalon, puis la position du siège. Un autre coup d’œil aux instruments : il allait être temps de recontacter le contrôle pour demander le changement de niveau, et préférait réveiller son commandant de bord pour cela. Il attendit donc que l’hôtesse ait évacué le cockpit, avec la tasse vide.

Une fois la manœuvre effectuée, les deux hommes maintenant réveillés entamèrent un dialogue paisible pendant une dizaine de minutes, quand le commandant dit à Karl sur un air entendu :
- Elle est bien, hein ?
- Euh.. je ne comprends pas…
- Ne te fatigue pas… Je dormais effectivement, et quand je me suis réveillé j’ai compris la situation…
- Euh…
- Tu vois, j’ai toujours rêvé que cela m’arrive un jour. Je pars en retraite dans un an, cela ne se produira sans doute jamais… Alors, j’ai jeté un coup d’œil aux instruments, vu que tout allait bien et continué de faire semblant de dormir… Au moins, toi, tu l’auras vécu, et moi un tout petit peu « par procuration »…

Les deux hommes éclatèrent de rire, simplement interrompus par un message radio qui leur demandait de changer d’organisme de contrôle : ils étaient presque au milieu de l’Atlantique.
Mer 23 Déc 2009, 05:58 par piertiteuf sur Les liaisons sulfureuses

à tous ceux qui me ressemble

Pour celles qui, comme moi, cherchent dans ce brouillard le visage de celui qu’elles aiment,

Pour celles qui, comme moi, attendent leurs courriers avec impatience, par peur de passer à coté de celui de leurs amours,

Pour celles qui, comme moi, rêvent de leurs étreintes passées,

Pour celles qui, comme moi , espèrent et attendent le retour de l’être aimé,

Pour celles qui, comme moi, ont fait le vœu d’être heureuse cette année,

Pour celles dont, comme moi, l’espoir rime parfois avec désespoir,

Pour celles qui, comme moi, recherchont la paix intérieure,

Pour celles qui, comme moi, portont dans leurs cœur une pensée secrète de l’être aimé et qui se disent : "quand reviendra-t-il ?"

Pour celles qui, comme moi, sont fatiguées d’être seules et veulent juste amoureuse

Pour celles que, comme moi, la vie n’a pas gâtées

Pour vous qui lirez ces vers, je vous souhaite d’être les plus heureux et les plus heureuses!

Pour nous qui restons, tournons la page et soyons heureuses!
Car le cœur du prince charmant est déjà pris, il est venu chercher sa belle, alors que nous toutes nous l’attendions !

C’est ici la fin d’une histoire tendre et heureuse, c’est ici la fin et le début,

Tout commence.
Sam 30 Mai 2009, 22:17 par coeur perdu sur Histoires d'amour

Combattre encore et toujours pour ne pas retomber

La douleur intérieure est éphémère.
Les blessures profondes,
Le cœur se serre,
L’estomac se noue.
La faim apaise le mal interne.
Manger gonfle le mal être,
Elle estompe mes angoisses.
Est-ce le mal de vivre, ou plutôt le mal être ?
La blessure physique est vue,
Mais la douleur intérieure est cachée.
Ne plus penser au mal être ;
Mal ! Oui, mais là dedans, dans le cœur.
L’estomac vide, mais la tête lourde.
La nourriture pèse et alourdit
Ce corps que je regarde d’un œil.
Dans le miroir, c’est mon intérieur qui reflète,
Rempli de douleurs enfuies, de chagrins cachés,
De blessures tantôt cicatrisées, tantôt réouvertes.
Lourdeur de solitude et de tristesse.
Mon corps peut paraître plume,
Mais l’intérieur est un lieu où tout se garde.
Parfois les secrets, les souvenirs enfuis ressurgissent.
L’enfant et l’adolescente que j’étais
Ne sont que peines et blessures.
L’adulte que je suis maintenant
S’est construite de ce mal et de beaucoup d’espoir.

Aller au plus profond de moi, c’est la douleur qui revient.
Vivre autour de la haine, de la colère, de la violence, du mensonge….
Combattre encore et toujours pour ne pas .
J’en ai montées des marches ! Mais la chute fait mal.
Se rattraper, s’accrocher à un petit rien
Pour ne plus descendre au fond du gouffre.
C’est un soulagement d’extérioriser ce mal.
C’est difficile de faire semblant pour ne pas blesser.
Paraître bien pour ne pas faire souffrir.
Se cacher, s’enfuir vers d’autres horizons.
Eloigner les pensées néfastes pour se rapprocher de l’espoir.
Ne plus faire mal, cacher ses angoisses
Qui rongent l’esprit et le corps, encore si fragiles.
Paraître forte et ne pas laisser ses idées noires prendre le dessus.
Faire semblant, tricher mais ne pas trahir.
Difficile mais pas impossible.
Reculer pour sûrement,
Avancer vers un futur peut-être plus clair.
La vie est faite de chemins incertains.
Parfois il suffit d’un petit rien,
Pour prendre le mauvais.
Les directions sont multiples,
Etre guidé peut aider.
Ne pas s’enfermer dans cette bulle atroce et sans issue,
Peut paraître impossible à certains moments.
Le destin nous amène vers d’autres horizons.
Une autre porte s’ouvre ! Est-ce la bonne ?
La franchir tant qu’il est encore temps !
Oui, difficile ! Mais pas impossible.
L’espoir est toujours là.
Lun 21 Août 2006, 23:36 par joullia sur Mille choses

Matin gris

Pourquoi, comment en sommes-nous arrivés là?
Amis et complices, on nous voyait partout,
avec les uns ou les autres mais,
comme par hasard toujours ensemble.

Je n’ai rien demandé d’autre
Lequel de nous a provoqué le glissement?
Qui nous a fait en enfance?
En adolescence ?
Charmante impression
Charmante illusion
C’était trop beau trop tendre ...
Qui resisterait ?

Je savais que mes limites te lasseraient
Je ne voulais pas nous afficher
Mêler les autres à nos allusions
Toi, tu voulais m’affirmer tienne
Tu m’as amenée presque où tu voulais
Mais ... je ne sais toujours pas ce que tu voulais

Quand je me sens bien, tu es insatisfait
Quand c’est moi qui avance ... des avances
C’est toi qui fais la sourde oreille
Tu m’as entrainée dans tes conflits,
Blessée de tes blessures,
Notre légèreté s’émousse.
Les ados ont vieilli.
Nous inventons notre histoire
Mais inventons nous la meme ?

J’attends que tu me devines,
Tu attends que je te raconte.
Voilà que tu débordes dans ma vie,
Voilà que mes barrières oscillent.
Il est serait temps que je les referme,
Que je me renferme ...
D’y penser quelque chose me manque déjà
Ce qui a existé,
Ce qui est inachevé
Il vaut peut être mieux laisser les rêves rester rêves.

Une fleur non éclose aurait été la plus belle...
Lun 31 Mai 2004, 10:27 par virtuelle sur La vie à deux
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La citation d'amour

Qui t'aime te fait pleurer ; qui te hait te fait rire.

Proverbe espagnol.

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