Un reve

J’ai fait un doux reve ou tu venais me retrouver,
Ta bouche si tendre venait deposer sur mes levres, un doux baiser,
Tes mains si parfaites et douce caressaient mon visage,
Tu fermais les yeux pour encrer en ton souvenir mon visage...
J’ai pris lentement ta main et je l’ai placerr sur mon coeur
Et je sentai les battement puissants qui faisaient vibrer tout mon corp.
Nos âmes en fusion recouvraient nos corps de sueur.
Et nous nous abandonnions pour une nuit a notre fureur...
Ta peau etait si douce que mes mains ne pouvaient,
S’empecher de la toucher.
Ton regard etait si profond que mes yeux eblouis par tant de beauté
Se perdaient dans les profondeurs dans ton être si parfait.
Je t’avais enfin retrouve toi mon petit prince tant recherché...
Mais je savais que tu partirais a cause de mes peurs
La bas a des kilometres de moi et de mes peurs
Et il me reste que l’ecran de mes pensees
Pour l’image de mon touareg tant aimé.
Mar 01 Août 2006, 22:28 par kylliane sur Parler d'amour

Il y a trop de gens seuls...

Il y a trop de gens seuls....

Combien ?
On ne sait pas trop…

Pourquoi ?
A chacun sa raison.

Le désirent--ils tous ?
J’en doute...

La solitude est l’ennemi des uns, un sentiment provisoire pour certains et un compagnon de longue date pour d’autres.
Certains en ont peur, d’autres la connaissent depuis toujours...
Et un jour...elle s’en va, une jolie blonde la remplace, un beau brun apparaît et on l’oublie.
Pour toujours ou pour un temps, mais chacun espère ne plus la avant longtemps.

Leoz
Jeu 20 Juil 2006, 18:17 par leoz sur Mille choses

Polychromes (4)

La journée s’était passée dans une agitation constante auquel son esprit faisait écho. Elle ne pouvait s’empêcher de songer à John et de sourire. Il n’était pas du tout comme les hommes qu’elle avait pu rencontrer. Non, certainement pas. Il était.... différent. Elle haussa les épaules devant sa propre gaucherie. Elle essaya d’y voir clair en elle. Si souvent ces messieurs lui disaient des douceurs comme on engloutit un paquet de pop corns, sans y penser ; lui n’agissait pas ainsi. Elle se rendait bien compte que les mots dont il l’abreuvait, il les pensait longtemps avant. Ils avaient d’autant plus de prix que cela lui coûtait visiblement d’ouvrir la bouche sur ce qui touchait son intériorité, une grande pudeur l’habitait. Et il en avait encore tout plein de ces mots tendres qu’il gardait en réserve jusqu’au moment opportun. Elle le présentait. Elle avait très envie de l’appeler, de le voir, de l’entendre... « Très peu féminin comme attitude », songea-t-elle. « « Un homme propose »... Moui », se disait-elle, « quand on lui en laisse le temps »... Elle était en train de finir un article et mâchouillait un bout de pain quand la sonnerie du téléphone la fit sursauter ! « Je vais m’offrir un téléphone avec répondeur, se dit-elle, ce ne serait pas du luxe pour travailler en paix ».
C’était John. Elle changea de couleur, blêmit, rougit, un éclat de joie vint illuminer son sourire et ses yeux pétillèrent ! Il lui proposait d’aller avec elle à un concert, il avait deux places et pensait lui faire plaisir en l’invitant.
-« Fabuleux », lui dit-elle, « Sûr que ça marche. D’accord pour la semaine prochaine, je vais m’organiser».
Elle allait le et c’est lui qui l’invitait... Lui. Il avait toujours sa voix légèrement chantante qu’elle aimait tant. Elle aurait fait des bonds jusqu’au plafond ! Elle s’était retenue de ne pas hurler sa joie au téléphone pour ne pas l’assourdir... Elle se mit à improviser une danse au rythme de sa joie avant de se souvenir que son papier était urgent. Elle avait horreur du travail bâclé. Au journal, on appréciait son professionnalisme et elle n’était pas peu fière des compliments des lecteurs et de son rédacteur en chef. Ce soir, son esprit était ailleurs, elle eut beaucoup de mal à se concentrer. Dans sa tête revenait un prénom. Elle se mit à fredonner « Tonight », avant de se rendre compte du ridicule de la scène et de l’urgence de son boulot... Elle se traita d’adolescente attardée et acheva... Elle ne devait plus être dérangée ce soir là que par ses rêveries. C’est elle qui appela son amie Lindsey pour prendre de ses nouvelles...
Jeu 18 Mai 2006, 18:14 par dolce vita sur Histoires d'amour

Pour un Oui ou pour un Non

Est-ce bon signe ? Si près de te , j’ai envie de mourir.
Je ne suis que le courage parmi les éboulis, avec des signes de faiblesse. Á vrai dire je n’en peux plus.
Oh, que je sache, : un « oui », un « non », ne serait-ce qu’en te détournant, quoi qu’il en soit, je prends le large.
Je vais tenir, de mes deux mains, jusqu’à demain, après tant pis.
Dans l’intervalle, je te remets ma vie, je tiens en suspension, jusqu’à ton point final.
Oui : la mer se soulève
Non : je pars à marée basse, plutôt l’enfer, mais emportant le paradis.
Oui : c’est toi plus toi.
Non : alors tant pis, je m’ouvre à d’autres.
Oui : la vie est Vie.
Non : je vis de ma vie morte, comme un ressuscité.
Oui : Oui.
Non : Non.
J’ai pris le temps, je t’ai choisie.
Et toi aussi, tu dois le faire, oui ou non, je t’en prie, il serait temps de nous aimer.
C’est dans mon ventre que je prie, de là que je t’écris.
Mar 11 Avril 2006, 13:07 par Iris sur La première fois

Entre réel et virtuel

Quand je suis trop seule j’écris... J’écris beaucoup. J’écris aussi par nécessité. Mais c’est une autre histoire. Lorsque je suis trop seule, j’invente ou plutôt je devine. Je devine ces nous deux qui ne sont pas, qui ne sont plus et qui ne seront peut-être jamais ailleurs que sur du papier virtuel, bleus sur fond blanc, cet amour infini... Lorsque j’ai envie de te dire : « viens » et que je reste seule, pour ne pas crier, pour ne pas pleurer, pour ne pas désespérer, je nous dessine. Parfois sous une lumière aveuglante d’autres fois en demi-teinte. Mais c’est toujours de nous dont il s’agit. Toujours nous par, avec et en amour. Une fois de plus, je te parle mais tu ne réponds pas. Je t’espère et je ne te vois pas... A ces illusions de nous deux auxquelles j’aurais tant voulu croire et qui me blessent je voudrais donner congé. Pour elles, pour toi, pour moi. A cette vie d’amour qui me fuit ou que je fuis peut-être sans trop bien le savoir, je voudrais aussi dire au . De ces trop longues rêveries je voudrais me séparer et poursuivre ma route pas à pas. Mais la fantasmagorie s’est emparée de ma vie et je suis devenue un écrivain virtuel dont les songes sont bien réels...
Mar 28 Mars 2006, 20:37 par dolce vita sur Amour internet

Volare... 4

Elle a ouvert les yeux, a souri, s’est étirée en se frottant contre lui, a regardé sa montre et poussé un petit cris étouffé. Vite, vite, elle a pris ses vêtements, l’a embrassé dans un frôlement d’aile et s’est sauvée.
- Attends, lui a-t-il crié, quand te reverrai-je ? Qui es-tu ?
Je suis sûre qu’elle lui a répondu mais le vent a gardé pour lui ses dernières paroles. Il ne savait rien d’elle, pas même son prénom, ni s’il la reverrait un jour. Pourquoi ne se levait-il pas ? Ne courrait-il pas après elle : il lui semblait que c’était vain et que, de toute façon, s’il devait la , il la retrouverait. Et de cela il ne doutait pas, il l’avait attendue trop longtemps pour qu’elle disparaisse de sa vie à peine entrée... Seigneur, il revoyait sa vie comme à travers un film en accéléré, les moments heureux, les joies brèves, les longues quêtes d’il-ne-savait-trop-quoi, les moments de doute et de souffrance et ces moments vagues qui lui laissaient immanquablement un arrière goût âcre au fond du cœur. Le sentiment d’une vacuité. Et pourtant ! Sa vie était pleine, pleine de projets, de gens, de voyages, de bruit... Mais paradoxalement, plus il s’emplissait de mouvement et plus il se sentait vide en dedans... Lorsque le rideau tombait le soir, il se demandait parfois quel sens donner à toutes ses journées. A quoi cela rimait-il ? La gloire ? L’argent ? Le pouvoir ? La notoriété ? Il avait peu ou prou envie de balayer de sa main toutes ses choses comme des particules indésirables... Mais quoi ? Des femmes il en avait connu. Mais chaque fois, il se disait : « alors c’est ça l’amour »? Il se promettait toujours monts et merveille et puis, il se rendait compte que cela se terminait de la même façon à un iota près, passée la passion il ne restait plus que la contrainte et l’habitude. Le désir s’émoussait et l’amour retombait flasque dans l’assiette du quotidien... Jusqu’à présent, il n’avait pas aimé. Il l’avait ardemment souhaité, mais l’amour, l’unique, s’il l’avait rêvé adolescent, poursuivi adulte sans pourtant jamais l’atteindre, il lui arrivait de ne plus y croire... Il y avait pourtant un visage qui flottait quelque part dans son cœur et ce visage c’est aujourd’hui qu’il l’avait vu, touché, baisé sans que rien ne l’y prépare... Il s’était octroyé un temps de repos et de fuite : un temps nécessaire pour se ressourcer et faire le point sur « sa vie ». Et voilà qu’au moment où il l’attendait le moins, dans son désert, elle était venue à lui. Et derrière ce minois, un début de promesse qui révolutionnait son cœur. De l’amour il n’attendait rien que l’amour. Et il savait sans plus qu’il était arrivé à bon port. Oui, après bien des galères, il savait qu’enfin, il l’avait trouvée, Elle... Mais pour quels lendemains, pour quel voyage au long court ? Cela il n’aurait pas su le dire. Avec elle il ouvrait une porte qu’il n’avait fait jusqu’alors qu’ent...
Mar 28 Mars 2006, 19:10 par dolce vita sur Histoires d'amour

La déclaration

Madame,

Comment me regardez-vous ?
Voudriez-vous vous approcher de moi ?
Je vais vous dire : cela fait des années que je prépare en moi le prochain amour.
Je ne sais si c’est vous : vous y ressemblez.
Je sais de quoi il est fait ; c’est de brûler que je l’ai fait ; c’est en brûlant qu’il m’a refait.
Ne reste en moi que la flamme pure.
Je ne sais si une seulement s’en approchera. Vous me convenez.
Je lis très bien les yeux des filles ; et donc je sais très bien le feu qu’elles voient, quand elles se risquent aux miens. Je sais leur émoi ; j’admets leurs fuites.
Où je suis pour aimer, j’ignore si je serai rejoint, mais c’est Amour que j’ai rejoint, en me mêlant à ses Marées.
Vous me lirez peut-être, alors vous saurez d’où je viens, et mon île.
J’habite au-dessus du volcan et je l’ouvre aux éclairs, à une autre fusion, et tout autour une autre Mer veille à la terre comme au ciel, et elle est d’un bleu sans fond.
Je serai peut-être seul pour faire ce que j’ai à faire, mais vous semblez me deviner, je crois comprendre votre attrait.
Pouvons-nous en parler, avant que l’attrait ne devienne blessure ?
Ne cherchez pas de ruse ; afin que seule l’innocence nous habille, et vous verrez comme elle va bien aux hommes.
Je ne sais rien de plus sincère que le cœur qui m’a refait.
Laissez-moi vous parler, vous sentirez peut-être quelque chose d’autre dans mes mains, une fois j’en ai vibré tout entier, flamme matière entre l’eau et le ciel, immobile en mon lieu d’origine, sur un petit pont de bois.
Puissiez-vous être près et proche de moi. Vous ajustez en moi de votre pas léger le plus doux rythme qui soit, je vous l’expliquerai.
Je vous ouvrirai ma voix d’éternité.

Je ne sais pas encore si je vais vous remettre cette lettre ; j’ai besoin d’abord de vous ; la flèche que vous avez plantée en moi la dernière fois a bien atteint son but. Je dois vos yeux, vos lèvres ; et si je peux, y verser l’envie nue, telle qu’elle se lève.
Peut-être n’est-ce qu’un jeu pour vous, tous nos regards qui se sourient, et vos sourires qui me regardent.
Dans ce cas, ce n’est rien, d’ailleurs qui suis-je ?
Aussi infirme qu’infime, je veille à l’infini, cela doit me suffire.

Mais nos sourires à venir et ces larmes sans pleurs que déjà je connais ; en avez-vous la place ?

Je vous salue Madame
Ven 17 Mars 2006, 12:35 par Iris sur Parler d'amour

Nous deux

Amour déchiré triste2
Mes larmes n’appèsent plus ma souffrance.
Souffrance qui ne partira que lorsque j’aurais fait mon deuil
Deuil que j’aimerais éviter car je t’aime
et je me souviendrais toujours de toi comme quelqu’un qui a su m’envouter.
M’envouter, me charmer mais ensuite repartir sans aucun mot, aucune parole.
Parole que j’aurais tant voulue entendre,
Car un coeur brisé est triste mais celui qu’on arrache est perdu à jamais.
Jamais je ne te reverrai, pour comprendre pourquoi tu es parti.
Parti avec tous mes biens les plus précieux.
Précieux comme mon coeur, mon âme et mes pensées
Pensées heureuses, pensées tristes et ton image qui à chaque fois revient me déchirer.
Déchirée comme celle qu’on jette après l’avoir utilisée.
Utilisée comme tu as fait avec moi.
Moi j’espère ne plus jamais te ...
Mar 14 Mars 2006, 18:11 par dorémi sur Parler d'amour

Couronne de pureté

Tant pis, je serai peut-être déçu, mais je me tiens ouvert, j’offre mon cœur à ce beau rêve.
Tu viens et je t’accueille en moi sur cette plage où tout a commencé, cette Chambre d’Amour où j’ai mêlé, trente ans auparavant, mon être au sable et à la mer, je n’en savais plus rien, j’ai glissé sous le sommeil, j’avais roulé jusqu’à tes pieds, vague solaire.
A deux jours de te , mon cœur s’émeut ; et amoureux, j’ai peur de l’être.
J’ai tant besoin de tes yeux, ou bien vivre sous terre, où j’ai creusé sa voie à l’eau céleste, et j’attendrai sa remontée, tout le long de mes veines.
Je sais très bien la danse que je veux.
Tu es, femme, la première dame comme en mon vœu, libre et belle, douce et claire, cœur spirale auprès du ciel, où t’attendent des boucles de lumière, pour se mêler à tes cheveux, un air que dansera aussi ta tête, quand ton corps sera deux.
Je te veux et n’ai qu’un doigt à poser sur le bout de ton nez, qui est fort beau, puisqu’il m’émeut, si tu voulais.
Je n’en suis pas si sûr, le filet est léger, si je tombe d’être amoureux. Mais je saurai me relever, une liane est lancée, monte là-haut jusqu’au repère, l’abri des dieux et des déesses ; et si j’en pleure trop, j’en ferai encore une autre mer, encore plus belle encore, et je serai radeau, le salut des sourires amoureux, blessure radieuse que la houle promène auprès des cieux, je n’ai pas peur de ça, ni de mourir une autre fois, mais tu es celle que j’espère, du rêve millénaire.
Tu es, femme, la première dame selon mon vœu, ni fille ni drame, mais signe clair, couronne de pureté, ai-je appris hier.
Ô Ciel, t’amuses-tu ?
Je voudrais rire avec toi, ravir tes éclats, prendre part à l’éclair.
Mon cœur a remonté ma vie, et c’est pour l’homme qui t’espère, enfin debout, enfin heureux.
J’ai aimé de nouveau comme on aime toujours.
J’ai aimé en enfant, j’ai aimé sous la mer. Et j’ai aimé aimer, en t’attendant, un rien, la forme seule d’une prière, juste une goutte d’eau.
Pour me refaire, pur et sincère, savoir te couronner.
Alors donc je suis prêt !
Même tes yeux me l’ont dit, même l’hiver.
Je ne sais rien de ce que la pluie me réserve, mais pourvu que ce soit toi, mon toit le plus ouvert.
J’ai esquivé d’autres promesses, gentiment écarté de doux rêves, je n’ai pas relevé ces yeux d’aveu qui hier encore me retenaient, pour toi, pour t’être clair, qu’ils te reviennent, les miens si bleus, qu’on y voit à travers, et la mer et le ciel, et leurs jeux.
Amoureux, j’ai peur de l’être, tant pis, j’y vais quand même, c’est en femme que tu m’émeus, et de l’enfant en moi jusqu’à la lourde pierre, c’est en homme que je te veux, défais de tous les sortilèges, et s’il n’en reste qu’un, pour toi, je saurai l’être.
Alors je te prendrai dans mes bras sans trembler, sans faillir, sans dévier ; qu’en ton sein se soulève, furieuse, la haute mer qu’on croyait asséchée, radieuse sa première marée, vibrante, l’envolée qui touche Terre, et y mêle les cieux.
Qu’en ces nouveaux visages, la vie y soit réserve, un refuge intégral, ce volcan oublié où paissent les oiseaux, près des gazelles aux ailes paresseuses, pour qu’après nous les amants plus jamais ne se perdent.
Qu’ils voient de leurs yeux clairs, au-dessus d’eux et pour la Terre entière, descendre du repaire l’aigle amoureux, portant dans ses serres la couronne de pureté, qu’avec toi de tes yeux j’ai tressée.
Et qu’elle soit pour mille ans notre arche de beauté.
Dim 12 Mars 2006, 11:15 par Iris sur Parler d'amour

Voyage aller

Je traverse les cieux allant à ta rencontre
Je conte les nuages au soleil qui se montre.

L’envie de te , de laisser mes caresses
Parcourir tout ton corps, et ta nuque, et tes fesses,
Cette envie, ces désirs m’étreignent tout entier
Et j’attends impatient de lâcher mes baisers.
Tels une lionne en cage ils tournent dans mon coeur
Mais leurs crocs sont de soie, leurs griffes de bonheur.

J’espère de mes lèvres caresser ton sourire
Et sentir ton étreinte répondre à mon plaisir.
Et je saurai alors si ce voyage aller
Mène vers l’avenir, ou bien vers le passé.
Mer 08 Fév 2006, 18:28 par l'homme de sable sur L'amour en vrac

Premier rendez-vous

Je vis la préparation pour un premier rendez-vous en amoureux, comme un rituel, telles les geishas attendant la visite de leur époux. L’avant fait partie intégrante de la rencontre en elle-même, la conditionne. J’aime avoir mon esprit concentré pendant quelques heures sur lui, sur la réussite de ces premiers instants pour qu’ils soient magiques.

Quels bijoux ? Quelle coiffure ? Et le soin du corps pour que je sois soyeuse sous ses mains, l’épilation, totale pour être lisse sous sa bouche, et toute à lui. Quel repas ? Quelle ambiance ? Quelle tenue pour m’offrir à lui, pour le surprendre, pour qu’il m’effeuille facilement ? Quelle lingerie ?
Ce moment de préparation est une délectation. Je me sens sereine, légèrement excitée, joyeuse. Ses quelques mots m’avaient déjà mise en transe. Je le sens, je le sais : cela va très bien fonctionner entre nous.

L’interphone sonne. Il est là.
Je sors le champagne rosé.
Je lui ouvre ma porte. Il entre. Il pénètre dans une ambiance feutrée. Chandelles, encens, lumière tamisée, musique douce. Un ou deux baisers légers. Tout dans la juste mesure. Il ne me saute pas dessus.

Une coupe de champagne et un baiser un peu plus appuyé.
Et son émerveillement, tel un regard d’enfant qui me fait craquer...J’aime sa lenteur, sa délectation à me découvrir, centimètre carré par centimètre carré. Il s’intéresse à mon décolleté assez profond. Pose son visage dessus, l’embrasse délicatement, ses doigts parcourant doucement mes seins. Comme s’il prenait maintes précautions à ne pas abîmer l’amante qu’il désire, et qu’il découvre dans la sublimité. Il veut savourer chaque moment pleinement. Il est totalement présent, là dans l’instant. Il a toujours ce regard émerveillé, tout en vérifiant où j’en suis, si j’apprécie ce qu’il me fait, si je m’abandonne à lui…
Il dégage légèrement mes seins opulents emprisonnés, pour embrasser mes tétons. Là encore il est comme subjugué comme s’il découvrait des merveilles.
Ses mains se baladent sous ma jupe, découvrent mes jarretelles sur mes cuisses, mes bas noirs en nylon, qui crissent. Je porte une culotte en dentelle fine noire. Une culotte coquine, fendue. Ses doigts parcourent légèrement et caressent mes lèvres lisses qui apparaissent parmi les dentelles. Ce tableau, cette sensation le ravit. Moi aussi. Avec toute cette douceur, ma tête part en arrière. Il ne résiste pas à venir embrasser mon sexe offert à lui tel une fleur épanouie, doucement, puis plus vigoureusement, puis doucement, de surprise en surprise…
Il est complètement en empathie, s’adapte totalement à moi, en fonction de mes réactions, de mes désirs. Il se donne entièrement à moi. Seul mon plaisir semble compter pour lui. Il me suce divinement. Je ressens qu’il adore le faire.

Je ne l’ai pas encore touché. Nous nous embrassons profondément.

La banquette n’était pas très confortable, nous poursuivons dans ma chambre, je me débarrasse de quelques vêtements et lui aussi. Je viens sur lui en masturbant mon sexe lisse avec son gland si doux. Puis l’inévitable se produit : il me pénètre, sa queue est idéale pour moi, je la ressens bien en moi sans qu’elle ne me fasse mal.
Il aime scruter mon plaisir dans mes yeux, me voir chavirer, et me demande, quand je pars : « regarde-moi », pendant qu’il me fait jouir amoureusement. Il m’envahi alors de son regard plein, brillant, d’aimant-amant…
Alors mon amant, jusqu’alors très féminin reprend sa virilité, sa puissance. Je n’ai de cesse d’embrasser de goûter ce beau sexe, mélangé à mes propres saveurs, et de m’amuser avec, jusqu’à ce qu’il jouisse au bord de ma bouche.
Nous nous embrassons tendrement, ravis. Il me caresse le visage. Il a toujours ses yeux plongés dans les miens, nous nous entendons si bien.

Nous nous restaurons un peu, discutons. Puis nous reprenons nos ébats cette fois un peu plus sauvages : il prend la place de mon rosebud rouge (le bijou anal que je porte spécialement pour lui, pour qu’il en découvre les délices), et me possède ainsi longuement, délicieusement et dans plusieurs positions. J’aime alors être sienne, chienne, à lui.

Nous nous endormons ensuite affectueusement.

Dans la nuit, ses mains douces et câlines me cherchent, comme pour vérifier que je suis bien là. Parfois, il s’emboîte derrière moi, tout contre moi, son sexe entre mes fesses, et il me fait un bisou dans le dos, croyant que je dors.

Je n’ai presque pas dormi. A chaque première rencontre, je n’arrive pas à dormir, malgré la fatigue. Je suis toute excitée de ces nouveautés partagées avec l’élu. Je récapitule ce qu’on s’est dit, ce qu’on a fait. J’ai rarement connu un homme aussi sensuel, aussi câlin et autant dans le don de soi. Tant d’hommes craignent de montrer leur affection, par peur de s’engager ensuite. Il m’a honorée comme si j’étais une reine. Je plane un peu et savoure mon bonheur.

Au petit matin, un dernier moment de plaisir avant de se dire au . Cela réveille et met en forme. Je prépare le petit-déjeuner pendant qu’il se douche.

Il est temps de se quitter, baisers doux d’au .

Il est à peine sorti que j’ai déjà hâte de me retrouver ses bras…

Lorely
Lun 06 Fév 2006, 00:15 par Lorely sur Les liaisons sulfureuses

mots d'une nuit d'été...

J’aimerais t’écrire du « léger », de « l’aérien » qui irait, selon tes humeurs te caresser, te consoler ou t’apaiser.
J’aimerais être sourires et émotionnellement toujours au sommet, sans états d’âme et sans trente-sixième dessous.
Par pudeur, je broderais autour de la Lune et de l’Ange, leur amour, leurs aspirations communes, leurs ambitions respectives…la réalité qui les rattrape de toute façon et qu’elles évoquent de loin en loin…parce que…
Le tout sur un fond de musique d’opérette : «…poussez, poussez l’escarpolette…»…pourquoi pas ? Dédramatisons, dé-dra-ma-ti-sons!
J’oserais poser les mots qu’elles ne veulent pas lire ou dire, les mots qui auraient pu leur donner envie d’avancer, peut-être…
Leur amour fut tendresse avant tout, jusqu’au bout…leur amour est encore, malgré tout; il n’en finit pas de les occuper… « ..Oui, tu m’occupes, oui…et que ça continue! Oui…je veux…et si je te dis le contraire, ne me crois pas! »
Leur histoire s’est déclinée au présent ; le futur est un temps qui ne leur convenait pas, sans doute…allez savoir…
Toutes deux se sont données les moyens de faire l’impasse sur leur bonheur! Elles n’ont pas su ou pas voulu faire de leur amour un avantage…elles se sont éparpillées, perdues en considérations plus importantes…prioritaires, parait-il. L’une aurait bien voulu, je crois, faire de l’autre une de ses priorités…l’autre n’était pas disponible pour envisager cette possibilité…
Une nuit de pleine lune : le décor. Le temps d’une nuit, leur dernière nuit certainement, les écouter défaire leur amour, s’en prendre aux autres, invectiver la société, en vouloir au monde entier …brasser beaucoup d’air pour pas grand-chose…. «…un peu comme ce qu’il restera de nous, presque rien…je ne le veux pas ! je veux des mots comme : beaucoup, plein, immodéré aussi, excessif également…et si je te dis le contraire, ne me crois pas…»
La Lune dit à l’Ange :
« J’ai envie d’un amour à partager…nous échangeons parfois nos pensées et nos mots, nous partageons des nuits et des jours contrariés par nos séparations, nous ne savons pas quand nous allons nous ...à ce rythme notre relation va devenir platonique et ça risque de me chagriner…mais nous n’en parlons pas et d’ailleurs de quoi parlons nous ? De toi, là-bas ; de moi, ici ; de tout sauf de nous ensemble…il faut croire que nous deux, ça nous fait peur…à ce rythme je vais oublier qu’un jour nous avons connu des instants bénis, ensemble, quand il m’arrivait de te dire : « bonjour amour… » avant de déposer un baiser sur ton épaule, avant de t’aimer…nous ne disons rien, nous faisons comme si…toujours…nous entretenons l’illusion...
Tu voudrais partager…j’aime t’offrir des mots tendres, insouciants qui bercent, te baignent, t’enveloppent de douceur. Mais, partager c’est aussi pouvoir exprimer ses angoisses, ses appréhensions, ses désirs, tous ses désirs, ses besoins de l’autre souvent et n’importe quand; dans notre histoire d’amour, il y a une partie de moi qui est en trop, je la cache: elle est sentimentalement incorrecte…alors monange, j’ai besoin de toi, et si je te dis le contraire… »
L’Ange ne dit rien; ses yeux n’ont pas quitté la Lune,
la Lune qui n’en finit pas d’éclairer l’Ange…
la Lune qui cette nuit est « dans l’eau ».
Sam 29 Oct 2005, 06:09 par danslalune sur La vie à deux

Une photo en noir et blanc

Juste entendre ta voix
Voir ta photo en noir et blanc
Parcourir cette ville
Moi je me meurs déjà d’amour
Voir la vie sans montre
Et te raconter mes secrets
Ne pas savoir si je dois t’embrasser
Ou attendre que cela vienne tout seul

Et vivre ainsi, je veux vivre ainsi
Et je ne sais pas si tu ressens la même chose

Je me reveillai revant
Que tu étais à mes côtés
Et je suis resté pensant
Qu’est ce qu’on ces mains
Je sais que ce n’est pas le bon moment
Je veux te ...

Et je me sans comme un enfant
M’imaginant à tes côtés...


---- Le chant du fou ---
Sam 22 Oct 2005, 19:23 par Loyd sur Citations

Tendres retrouvailles

Je ne l’avais pas vu depuis environ six mois parce que j’ai eu entre temps une autres relation. Il m’a recontactée récemment et nous nous sommes donné rendez-vous pour une soirée glamour avant son départ en vacances.

Je vis avec lui une sorte d’amitié amoureuse. C’est un ami précieux. Pour des raisons qui le concernent surtout lui (il est marié et souhaite le rester), nous n’avons pas une relation de couple en tant que telle, bien que personnellement, je l’aurais souhaité. Alors nous avons décidé de partager une merveilleuse complicité en nous voyant de temps en temps pour nous aimer.
Cela donne d’ailleurs un ton particulier à nos ébats amoureux, dans lesquels l’amour, l’admiration de l’autre, l’émerveillement, la joie aussi accompagnent les actes. Il se produit entre nous une harmonie au plan charnel rarement égalée.

Je l’ai accueilli chez moi, avec du champagne, sur fond de musique celtique. Nous avons discuté un peu de ce que nous devenions, nous étions très heureux de nous .

Puis nous avons rejoint ma chambre : encens, bougie, musiques suaves du Budhha Bar. Nos corps sont si heureux de se retrouver aussi. Je portais des bas nylon couture très fin et des hauts talons. Un porte-jarretelle et une fine chaîne de taille dorée. Il s’est empressé de libérer mes seins pour les manger comme un petit glouton en les prenant à pleines mains et à pleine bouche. Il adore aussi pétrir ma croupe, mes fesses, tout en faisant parcourir ses doigts vers ma fente toute lisse et déjà humide.

Je m’occupe aussi de lui, son corps est svelte, blanc, assez lisse, et de son sexe aussi, si tendu qu’il désire ma bouche, que j’approche pour venir le déguster en rythme comme un bonbon délicieux, l’enrobant de chaleur mouillée, de douceur dans les moindres plis et recoins… Mes caresses buccales le rendent fou et je dois stopper sinon c’est le feu d’artifice !

Alors il me regarde avec ses grand yeux bleus lumineux et son sourire radieux, son visage amoureux, puis il vient à son tour vers mon sillage qu’il prend le temps d’explorer avec ses doigts fins, sa langue, ses lèvres. Il enserre, lèche, mordille, fouille, aspire mes lèvres et mon petit bourgeon et me rend folle de plaisir, puis voyant que j’étais au bord du point culminant de ma jouissance, pour m’achever, il continue de se délecter de moi avec art, tout en entrant un doigt, puis deux dans mon ventre, dans un va et vient régulier qui me fait exploser dans une double jouissance.
Alors, me sachant prête à l’accueillir, il me pénètre et je l’ensserre, je le veux à moi, en moi. Je le sens habiter totalement en moi de tout son amour, accompagné de nos becs et babils exquis. Mon orgasme repart de plus belle, il est même décuplé au point de me fait hurler mon plaisir, le sien venant avec le mien.

Un plaisir, un amour équilibrés, réciproques et oh combien partagés…

Dans la soirée, nous reprendrons deux fois nos ébats. Nos corps, nos âmes s’entendent à merveille dans ce moment magique, délicieux et sublime qui n’appartient qu’à nous et qui restera gravé pour toujours dans un coin de nos cœurs…
Dim 07 Août 2005, 17:38 par Lorely sur Les liaisons sulfureuses

Trop vite ou pas...

Je ne sais pas, je ne sais plus... Si c’est le mieux ou le pire... Laisser libre cours à ses envies, à ses mots ou bien reflechir et agir prudement.
L’Amour doit se vivre comme une passion continue, et qui doit s’entretenir tout les jours. L’Amour, la passion, nous donne des élans de folies heureuses, des tourbillons de douceurs, des déferlantes de tendresses, des tourbillons de pensées... Et quoi de plus naturel que de vouloir se livrer entièrement à la personne aimée! Ce début de relation si doux et si fort a fait tomber toutes mes défenses et lui faisant part de mes sentiments passionnés, de mes envies les plus folles, après quelques jours, je lui donnait mon coeur.
Ainsi, nous avons commencé à vivre ensemble... Je me demande même si c’était conscient car ne vivant que pour ses caresses, dans l’attente de la , de pouvoir caresser son corps, nous avons simplement laissé libre cours à nos envies!
Ce sont des semaines passées dans un tourbillon de douceur, à vivre d’amour et d’eau fraiche...
Et puis le temps fait son affreux travail: la fatigue, l’absence des amis, de la famille, les habitudes (aussi triste que cela puisse paraitre) de liberté et de façon de vivre... La passion s’entretien plus difficilement et les "besoins d’air" apparaissent. Puis vient le doute et les questions...
J’ai toujours cette envie de vivre, cette envie passionnée d’elle, mais si je m’oublie trop, j’ai peur de perdre certains à côté qui font partie de ma vie individuelle.
Nous continuons ensemble à construire mais plus lentement, plus réfléchit afin de continuer à nous apprendre. Et de temps en temps nous regardons avec regret ces premières semaines passées ensembles en se disant qu’elles reviendront! On dit que le plus beau c’est le début mais si c’est Elle, le plus beau reste à venir...

Alors, vivre ensemble trop vite ou pas ?
Adolescents, quand nous étions "chez nos parents", le problème ne se posait pas. Interdiction de découcher, à quelle heure tu rentres, où vas tu? Un couple était obligé de se séparer par obligation et il cherchait le moment où il pourrait se retrouver avec impatience. Ces temps d’attente permettaient malgré tout de respirer et de s’apprendre sans s’imposer à l’autre tel quel. La construction et l’harmonisation du couple se faisait ainsi naturellement.
Désormais adultes, nous pouvons vivre ces passions imméditement mais n’est ce pas au détriment d’un apprentissage de couple, de tuer des envies qui autrefois étaient entretenues par nos obligations?
Ne faut il pas "laisser le temps au temps"?

Enfin, la question subsidiaire serait: doit on exprimer ses sentiments dès qu’on les ressent ou bien est il préférable d’attendre... mais jusqu’à quand?
Lun 09 Mai 2005, 12:47 par Loyd sur La vie à deux
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Ecrire sur revoir Un reve, Il y a trop de gens seuls..., Polychromes (4), Pour un Oui ou pour un Non, Entre réel et virtuel, Volare... 4, La déclaration, Nous deux, Couronne de pureté, Voyage aller, Premier rendez-vous, mots d'une nuit d'été..., Une photo en noir et blanc, Tendres retrouvailles, Trop vite ou pas...,
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D.W. Jerrold.

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