L'enfant et la mer..

Ensuite ce fut la mer, je la voyais de près
Côte désertée l’hiver, envahie tout l’été
Baignant et rochers, miroir liquide ou vagues
Regards vers l’Infini, la pensée s’extravague

La maison des parents et l’eau au robinet
Un peu plus de confort, fée électricité
Sorties à l’aviron avec une barcasse
Parties de pêches en mer : lignes de fond et nasses

Nous n’avions plus de chien, mais adoption des chats
Encore un poulailler : éviter trop d’achats
Le Papa retraité cultivait ses légumes
Faisait pousser les arbres : fruits doux et des agrumes

De longues années d’école sans surmonter ma peur
Un groupe monolithique régnait par la terreur
Mon « Défi permanent » jusqu’à la peur vaincue :
Courir, sauter, boxer, une volonté têtue…

Jan
Jeu 25 Jan 2007, 15:38 par jan goure sur Mille choses

Un enfant à la mer...

Ensuite ce fut la mer, je la voyais de près
Côte désertée l’hiver, envahie tout l’été
Baignant et rochers, miroir liquide ou vagues
Regards vers l’Infini, la pensée s’extravague

La maison des parents, et l’eau au robinet
Un peu plus de confort, fée électricité
Sorties à l’aviron avec une barcasse
Parties de pêches en mer : Lignes de fond et nasses

Nous n’avions plus de chien, mais adoptions des chats
Encore un poulailler : éviter trop d’achats
Le Papa retraité cultivait ses légumes
Faisait pousser les arbres : fruits doux et des agrumes

De longues années d’école sans surmonter ma peur
Un groupe monolithique régnait par la terreur
Mon « Défi permanent » jusqu’à la peur vaincue :
Courir, sauter, boxer, une volonté têtue…

Jan
Jeu 25 Jan 2007, 15:27 par jan goure sur Articles

A l'ombre des pins...

(en clin d’oeil à Alivella et au Sud Ouest !!! )
L’océan murmure mon prénom dans l’azur
Il appelle mes pas les dirige en pensée
Le à mes pieds emporte mes chaussures
Et si le vent emmêle mes cheveux mes idées
Il m’a déshabillée de ma frilosité
Il me veut toute à lui toute à lui pour jouer
Plonger dans l’eau salée en être éclaboussée
D’écume se parer comme d’un drap léger
Avec les poissons d’or découvrir des trésors
Des perles de rosée des diamants étalés
A la face des eaux éblouissantes encore
Et puis, tous ruisselants dans un doux corps à corps
Revenir triomphants pêcher dans nos accords
Tendresse et douceur et puis félicité
Et que tes bras soient forts et troublants tes baisers
En caressant nos corps gagnons d’intimité
Se découvrir encore et encore s’aimer
Et sans aucun remords dans nos bras reposer...
Mer 24 Jan 2007, 20:10 par dolce vita sur Parler d'amour

Ombres et lumières

Ombre et lumière. Les tambours résonnent. Ombres chinoises sur un mur blanc. Sanglots étouffés. Vagues de cheminent le désert, elles escortent le vent.

Il la prise sous son aile.

Bruit et silence. Les sabots des chevaux martèlent le sol. Peupliers en pleurs sur ciel azuré. Rivière à l’orée du bois s’abandonne à travers les prairies.

Il lui dessine un abri.

Blanc et noirs. Les sabres châtient l’air. Nuages étriqués sur un ciel feutré. Nomades des dunes taisent leurs visages au soleil.

Il lui forge un lit.

Liberté et cage. Costumes de théâtre trichent avec les émotions. Fleurs d’acacia. Éclat de rire embaume les plaies rebelles.

Il lui crayonne la lune.

Eau et feu. Un vol d’étourneaux assombrit la clarté d’une fenêtre. Vent de mélancolie. Un bracelet s’incruste sur un poignet. Il pleut.

Il la couvre d’une châle.

Plénitude et embolie. Chimères harponnées dans un imaginaire trop à vif. Des joues rondes d’enfants violacées par le vent glacial de Mongolie. Profondeur d’un voile qui flotte à l’air du temps. Une bague posée sur un meuble blanc. Rien n’est égaré, tout est perdu.

Il a oublié de mettre de la couleur.
Et tout s’écroule.

Fille du peuple.
Mer 03 Jan 2007, 12:26 par Fille du peuple sur L'amour en vrac

Feria

Quelque fois, j’ai un peu honte de faire partie d’une espèce qui se délecte de faire souffrir. Plus je grandis, et plus je vois à quel point l’homme a besoin de se sentir puissant, usant de n’ importe quel moyen pour poser le doigt sur cette faim et son assouvissement.
Du plus petit au plus grand de notre instinct destructeur, je me pose là, ce lundi, devant Nîmes et son antre de calcaire, de rougi du sang de beautés à cornes, qui courageusement se battent … devant ce courage vain qui fait si plaisir à nombre d’entre nous et qui regardent.
Quelque fois, je ne suis plus humaine ; parce que j’espère que le taureau et le cheval ne seront point blessés, mais que l’homme fasse voltige, qu’il morde la poussière, souffre de sa propre condition avant d’être rappelé à ses neurones et ses hormones qu’il gère souvent de façon ridiculement petite.

Stéphanie Auger. En Mai 2005, un jour de Pente pas ascendante, en ce qui concernait certains autres...
Jeu 12 Oct 2006, 19:19 par Chogokinette sur Un monde parfait

Cette Terre, cette ïle

Je suis sur une île si petite, mais si ronde !
Pins coloniaux dansent au grès du vent à travers mon regard,
Sable blanc, mais pas fin … j’aime !
Pas là pour bronzer, ici pour vibrer.
Montée au champ, avec la tribue…à pied, tranquile,
Vie végétale si sensible à quelques degrés d’altitude qu’elle en est atterrante… c’est le mot… magie de tous les fruits, de toutes les fleurs.
Et le champ est là : c’est un champ, ça ??? Indescriptible !
Forêt vierge, je dis !!!
Y’ a plein d’arbres collés les uns aux autres !
Alors, on me montre les tarots, les ignames de toutes couleurs…
Et je me sens "Gada", avec mes préjugés radis…&…co !
Ce jour là, la tribue m’a baptisée, et a gravé mon nom kanak sur un arbre.
Cet arbre, c’est moi.
Et, le nom, je ne m’en souviens pas…

Mais je m’appelle Briséis, terme qui vient de là bas.
Dim 08 Oct 2006, 13:29 par Chogokinette sur Un monde parfait

Poussières

Poussières de vie
Poussières de

Grains de
Grains de vie...
Mer 27 Sep 2006, 20:33 par Satine sur Mille choses

La connaissance de la Vie comme...

La connaissance de la vie est comme le : elle ne salit pas.

Elsa Triolet

Extrait de " Luna-Park "
Mar 26 Sep 2006, 11:03 par Satine sur Citations

Je prends ta main en tremblant

Le vent gifle tes joues
Ton silence me rend folle
Le sel te pique les yeux
Terrible aveu, j’y vois tes adieux

Sur le blanc nos ombres
Ta silhouette est plus sombre
Je respire pour toi
Te retenir comme ça
Mais tu m’échappes déjà

Cache-moi ce sourire
Pour moi c’est pire, pour moi c’est pire
Ne me laisse pas les souvenirs
De ta douleur en délire
En vain, en vain
Sans toi demain

Et sur ces draps blancs
Ton corps que j’aimais tant
Je prends ta main en tremblant
Je fais semblant, je fais semblant
Mais j’ai beau conjuguer tous les temps
Reste le présent
Je suis seul maintenant

ouin julia timide aime
Dim 03 Sep 2006, 18:40 par joullia sur Mille choses

Quelle est cette femme, seule sur ce pénible chemin?

Quelle est cette femme, seule sur ce pénible chemin ?
A-t-elle perdu sa famille en ce beau matin?
Elle semble perdue dans ses pensées sombres
Dont elle est la seule à détenir les clés.
Qui pourrait, à ces yeux rêveurs d’un bleu envoûtant ?

Soudain je sens qu’il y manque l’étincelle du printemps.
Où est passé le feu qui les faisait briller d’un éclat sans pareil ?
Et cette chaleur bienfaisante qui animait son corps la veille?

À présent elle marche, errant sans but, toujours rêvant
À ce passé balayé par un simple coup de vent dévastateur.
Ses lèvres, ses hanches portent encore la trace de ces moments d’abandon et de souffrance.

Mais cet espoir s’est noyé dans un flot de haine
Sans ses anges, elle n’a plus de rêves, plus de songes.
Alors, elle plonge
Plonge dans une mer hostile et ballottée
Où personne maintenant ne veut me sauver.
Par peur de sombrer avec mon radeau de fortune.
Pour m’aider à revenir sur la plage de blanc.
Et songer à nouveau à fonder une autre famille.
Sam 26 Août 2006, 14:04 par joullia sur Mille choses

La persévérence change aussi...

C’est à toi, grain de , de te sentir fort!
C’est à toi, grain d’espoir, de te savoir grande!
C’est à toi, grain de persévérence, de te lever et avancer vers la plage!
C’est encore et toujours à toi, grain de vie, de trouver l’envie!

Ce n’est pas tout de constater notre malheur, notre tristesse, ce qu’on a pas, ce qu’on aura jamais, ce dont on se prive par cet enfermement constant.
Car c’est en se disant que l’on souffre et que l’on est malheureux que l’on rate ces choses simples!
Sors de l’ombre, bats-toi pour la place qui t’est dûe!
Le bonheur est à la portée de tous, mais certains sont trop engluées dans leur constatation de leur mal être qui ne voient pas leur chance, qui ne voient pas leur moments heureux!
N’essaie pas de réduire ton malheur mais cherche à accroître ton bonheur!
Le bonheur ne tombe pas tout seul, cherche-le!

Une plume aigre-douce, qui souhaite vivre heureuse, tout comme toi.
Jeu 24 Août 2006, 00:03 par Lindsey sur Histoires d'amour

Un grain de sable n'est pas seul sur la plage...

On est tous un grain de qui se sent seul au monde, noyée dans une mer de ...
Je sais ce que c’est que d’être persuadée que l’on finira seule...et je sais que te dire de garder espoir est assez inutile.
Trouver les mots pour te réconforter est assez dur, sache-le, mais je veux aussi que tu saches qu’il y forcément quelqu’un quelque part. Forcément...Sinon, pourquoi serais-tu en vie? Pour quoi aurais-tu envie d’être en vie? tant de fois je me le suis demandé, tant de fois j’ai douté et j’ai flanché, mais comme tu peux le voir, je suis encore là.
La douleur et les cicatrices restent, mais j’ai encore envie de voir le soleil se lever et se coucher et je rêve encore du jour où je ne le verrais plus seule.
Je sais que ça peut sonner comme tous ces éloges débiles de "la vie est belle" et où les gens semblent ne pas avoir les mêmes problèmes que toi parce que leur vie semble si facile...mais peut être que la vie est belle, justement...
Mer 23 Août 2006, 23:21 par Lindsey sur Histoires d'amour

Oui triste

oui triste,
que je sois restée 5 heures sur ce banc seul à t’attendre,
oui triste,
de pas avoir eu de réponse au téléphone,
oui triste,
que ce que j’ai espéré et rêvé ne soit pas arrivé,
oui triste,
que Karim ne soit pas venu,
oui triste,
de voir ce qui c’est passé avant,
oui triste,
de voir que finalement je ne suis rien, qu’un grain de invisible,
oui triste,
de voir tant de larmes sur Paris,
oui triste,
d’avoir fait 600 km juste pour te voir,
oui triste,
de pas t’avoir vu,
oui triste,
de me savoir interdite de tchat,
oui triste,
de n’avoir que du silence et de l’indifférence
oui triste,
d’etre là ou je suis sans toi,
oui triste,
d’avoir retrouvé l’envie ,pour ne pas l’utiliser,
oui triste,
de tes silences qui me tue le coeur.
oui triste,
que l’histoire ne se soit pas passée comme prevue,
oui triste,
que cette femme soit rentrée dans ta vie avant moi.
oui triste...
que Paris pleure de mes larmes verser de Strasbourg
Mer 23 Août 2006, 08:31 par joullia sur Histoires d'amour

J'ai marché

J’ai marché dans le blanc ce week end
Les cheveux virevoltant au gré du vent.
Je me sens coupable
De pleurer si souvent.
Mes yeux bleux dans le vague
Les écumes lointaines
Sont pour moi larmes et dague
Mon coeur submergé de haine
Trop de monde cruel
Autour de moi navigue
Dans un si long duel
Sur le front de la digue.

Trouverais-je le remède
Aux souffrances de ma vie ?
Devrais-je demander aide
Tous les jours et les nuits ?
Personne ne s’évade
De ce monde infernal.
Lun 21 Août 2006, 00:18 par joullia sur Mille choses

Le but du couple

Quoi de plus beau
Deux corps enlacés
Sur le chaud


Quoi de plus beau
Ce ventre arrondi
De l’amour qui les unit


Quoi de plus beau
Quand l’enfant paraît
Dans la lumière du jour


Quoi de plus beau
Ces trois êtres blottis
Dans l’amour infini
Ven 04 Août 2006, 21:07 par joullia sur L'amour en vrac
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