De la passion et de ses effets

Pourquoi en moi cette soif ?
Pourquoi en moi ce désir :
Que rien ni personne ne peut combler ?
Pourquoi aimer lorsque c’est sans objet ?
Pourquoi souffrir ?
Pourquoi ne pas pouvoir cicatriser
Quand tout en nous le voudrait :
la raison, la sagesse, la vie.
A quoi sert donc un cœur
Qui ne fait que saigner ?
Lorsque notre amour ne s’adresse qu’au vide et à l’absence ?
Pourquoi ne pas fermer la page du livre commencé
et dont on très bien
qu’il n’y aura pas de fin ?
Pourquoi ne peut-on commander à ses sentiments ?
Pourquoi toujours pleurer ?
Pourquoi ne plus accueillir les rires et la joie
Quand tout en nous nous pousse à cela ?
Pourquoi être seule sans toi ?
Qui saurait m’expliquer le sens de la passion
Et comment en guérir ?
Ven 31 Mars 2006, 10:59 par dolce vita sur Mille choses

Aline

Un ami très cher a perdu son amour.
Après s’être battue contre la maladie,
Aline a fermé les yeux sur la souffrance.
Aline a quitté la vallée des larmes...
Je viens d’apprendre la triste nouvelle
Et mon coeur se serre de douleur
Pour ces amoureux séparés.
Pour celui qui demeure.
Aline s’est envolée
Et mon ami se meurt.
Il ne plus où est parti son cœur,
Il ne plus lui-même où il en est...
Les larmes coulent et ne peuvent rien arranger.
Aline s’est envolée...
Elle a rejoint l’éternité.
L’amour ne passe pas,
Il reste bien vivant dans le cœur de l’amant,
Il reste bien vivant dans le coeur de l’aimée.
Leur amour est mort
Leur amour est né.
Jeu 30 Mars 2006, 11:36 par dolce vita sur Mille choses

Tomber amoureux

On ne jamais pourquoi on tombe amoureux de quelqu’un ;
c’est même à cela qu’on reconnaît que l’on aime.
Dim 19 Mars 2006, 16:42 par Satine sur Citations

Vivre l'amour

Et l’amour alors, c’est si beau dit le lutin à la fée ! L’on en rêve, on l’imagine sans le vivre, on le désire, on le voudrait telle une image que l’on créée parfois et pourtant c’est le hasard qui décide de la rencontre. On des choses : on ce que l’on ne veut pas, de peur de le revivre, l’on aussi ce que l’on espère trouver comme qualité et si l’on est sage, on s’en remet au hasard, au naturel de la vie, à la magie des situations, aux rencontres impromptues. L’on apprend à connaître virtuellement l’autre, ou réellement, enfin si l’on est sage... La sagesse c’est un gage pour vivre un amour qui voguera sur cet océan où l’on voyage au gré du temps qu’il fait en soi, du temps qui passe, du temps qui fuit, de la fuite tout court de peur d’abandonner autre chose qui parfois nous est chère. Mais qui y a-t-il de plus précieux que la personne avec qui l’on a choisi de partager sa vie sur le chemin de l’amour? Il y a quelque chose de plus précieux, c’est une histoire commune et souvent rêvée aussi, je vais vous la conter....

C’est l’histoire de la vie, de deux vies, de vies....

L’amour est comme le soleil, parfois il se couche en nos cœurs éperdus, pour se réveiller et briller de mille feux, il illumine nos visages pour mener à l’épanouissement et nous offrir les joies vivantes dans cette vie qui est tellement belle pour peu qu’on s’en donne la peine.

L’on ne vit qu’une fois, alors autant que ce soit du mieux possible.

Les éléments parfois se déchaînent et déchirent nos cœurs meurtris comme du papier buvard qui a trop absorbé nos désaccords.

Et puis le repos devient alors nécessaire pour se réveiller sous un soleil éblouissant.

Et la vie nous surprend alors et l’amour revient comme le cheval au galop, mais point de maîtrise de cet amour là puisqu’on le vit, on ne décide pas, il vit comme nos cœurs qui ont tant besoin d’amour, aimer c’est ce qu’il y a de plus beau, vivre un amour beau et fort.

Alors on parvient à toucher des instants de bonheur que l’on saisit et qui se gravent en nos mémoires.

Et puis la vie se déroule au jour le jour, la joie émerveille nos yeux ébahis qui brillent à la seule vue de l’autre.

Alors nos cœurs se mettent à battre et l’on transmet notre bonheur en donnant le meilleur de nous-mêmes aux autres, on n’en tire pas de profit puisque tellement heureux de partager notre gaieté, de grands sourires, des mots gentils et la vie devient merveilleuse.

Alors une chose étonnante se produit et notre amour donne naissance à des êtres qui font que notre bonheur nous fait pleurer de joie.

La vie nous réserve tellement de belles choses, il n’y a qu’à tendre la main pour les saisir.

C’est vrai que parfois l’adversité nous met à l’épreuve, il faut alors redoubler d’effort pour affronter des choses parfois insurmontables.

Il existe dans notre cœur des choses insoupçonnables, il faut en prendre conscience pour évoluer vers un certain bonheur...

Je me dis parfois que j’aimerais marcher sur le chemin de la vie et cueillir les plus belles fleurs sur le bas coté, puis arriver au bout de ce chemin qui n’est qu’une impasse, la plus belle des impasses où se trouve la maison du bonheur, avec femme à chérir et jouer avec nos enfants.

Qu’y a t’il de plus beau ? Je pense qu’il n’y a rien d’autre...

Ah si, peut-être regarder en arrière en étant âgé et voir ce que l’on a bâti ensemble, jouer avec nos petits-enfants et se dire que la vie nous a gâté et vivre ce bonheur d’avoir bien vécu au coin du feu et continuer de profiter de la vie.

Et un jour, l’enfant lui demanda.....

Ce jour là, alors il sentit que le moment était privilégié.

Il faisait un temps magnifique, le soleil brillait, c’était une belle journée d’été où le soleil réchauffait les cœurs, le ciel était bleu, les oiseaux gazouillaient, un vent léger caressait le tapis d’herbe folle où ils se promenaient le long de la rivière…

L’enfant demanda à son père : « c’est quoi l’amour Papa ? »

Une question d’enfant simple et vraie que tant de grands ne donnent un sens que si pauvre, un sens qui leur est propre.

- "Tu vois mon fils, l’amour est là tout autour de toi, dans la chaleur du soleil, dans la beauté du ciel, le chant des oiseaux.
L’amour est dans le simple fait de croquer une pomme, de voir une chose qui plaît au regard, de ressentir les sons dans l’écho de son cœur comme si il était une montagne."

- "C‘est chouette l’amour, papa, alors je connais déjà l’amour papa "? !

- "Oh mon fils, l’amour c’est beaucoup d’autres choses.

Tu vois, j’ai beaucoup d’amour pour toi, chaque seconde qui passe, ce que je fais, je le fais aussi pour toi, tu es celui qui prolonge ma vie, tu es ce que j’ai de plus précieux avec ta maman."

- "Et maman tu as de l’amour pour elle aussi alors ?"

- "Oui je l’aime, c’est elle qui a donné un véritable sens à ma vie.

Lorsque j’ai rencontré ta maman, je croyais connaître l’amour, tout l’amour mais je n’en connaissais qu’une partie.

J’ai découvert d’autres parties de l’amour.

Avec celle que tu rencontreras et avec laquelle tu choisiras de fonder une famille, tu auras une part de l’amour qui résonne en toi, qui réchauffe ton cœur comme le soleil nous réchauffe aujourd’hui.
Tu la trouveras belle, plus belle que le ciel bleu et tu aimeras toujours entendre sa voix comme les oiseaux chantent pour chanter la vie.

Alors tu auras envie de partager, de vivre, de profiter de la vie avec elle.
De partager les joies mais aussi les peines, d’être là pour elle. Tu penseras à elle plus qu’à toi, tu auras beaucoup d’espoir de vie avec elle, de croquer cette pomme, de la partager avec elle, de partager tous les plaisirs de la vie, de l’écouter, la chérir, la soutenir si elle en ressent le besoin.

Tu la respecteras aussi en la laissant respirer parce que dans l’amour, il y a aussi besoin de liberté. "

- "C’est drôlement beau l’amour, papa, j’ai envie d’être grand. Mais papa l’amour c’est être libre alors et vouloir partager, c’est difficile, on ne peut pas forcément savoir si l’autre est libre."

- "Oh si, il est libre d’aimer, de partager, de vouloir."

- "Tu sais papa, c’est bizarre, mais tu parles d’amour de liberté de partage et moi au catéchisme, il parle de la même chose, pourtant Monsieur le curé, lui il vit seul, est-ce qu’il connaît l’amour ?"

- "Il a choisi de vivre qu’une part de l’amour, de dire que l’amour est ailleurs et d’aimer les gens à travers des valeurs de liberté, de partage, d’égalité. Ce sont des choses de l’amour dont il parle à travers l’histoire d’un homme qui a vécu il y a longtemps. Il parle aussi de quelqu’un d’autre… Tu te souviens de qui ? "

- "Oui, il parle tout le temps d’un grand homme qu’il appelle Dieu. C’est qui ? Il est où Dieu ? Il dit qu’il est partout, c’est bizarre ! "

- "Oui, il a raison, Dieu est partout autour de nous dans tout ce qui nous entoure, mais il est surtout en un endroit très particulier, tu sais où ? "

- "Dans la pomme peut-être ? ! "

- "Oui il est là aussi, si tu veux, mais il vit avant tout dans un endroit particulier, je te laisse chercher. "

- "Dans le soleil, il est fort le soleil et Dieu il a l’air d’avoir de grands pouvoirs."

- "Oui dans le soleil aussi, mais Dieu n’a pas de pouvoir, il n’y a de pouvoir que dans l’amour. Un pouvoir incontrôlable. Cette envie si belle de partager, de prendre soin, de se lier, de profiter de la vie.

Je vais éclaircir tout ce mystère mon fils…

L’amour est partout mais avant tout en chacun de nous, c’est pour cela que monsieur le curé dit que Dieu est partout et en chacun de nous, en nous, à l’intérieur de notre cœur qui est chaud comme le soleil quand la beauté d’une femme embellit le bleu de notre regard.

Tu as envie de partager, d’être là pour elle, alors tu lui dis tout simplement "je t ‘aime" parce que tu ressens beaucoup d’amour pour elle. Tu dois alors toujours avoir à l’esprit que c’est dans la liberté que vit l’amour, chacun a besoin de respirer, les oiseaux chantent, c’est comme la respiration d’une femme qui a besoin de vivre aussi pour elle.
C’est dans le partage de la vie de deux êtres libres que l’amour est le plus beau. Alors tu découvres le trésor que tu as toujours eu en toi, à l’intérieur de ton cœur. Tu désires alors lui offrir ta vie et partager tout l’amour qui nous entoure, ces pommes dans ce bel arbre, être sous le soleil avec elle, se balader le long de cette rivière. "

- "Mais papa, pourquoi si l’amour est si beau et qu’il est partout, pourquoi les gens crient ? se font tant de mal parfois ? "

- "Beaucoup de gens ont du mal à comprendre cela, je vais te révéler la vérité des Dieux, celle qui dit que Dieu et l’amour est partout.
Je crois que l’amour est partout, même dans les cris, les pleurs, les peines, je crois même qu’il y a de l’amour dans la violence des mots, dans la souffrance que l’on a lorsque l’on pleure parfois.

Je crois que dans tous les mots que l’on dit, il y a de l’amour, le plus grand des amours est dans la beauté de ton cœur d’enfant, tu as une vie d’un enfant qui apprend la vie, qui a beaucoup de joie, qui profite de la vie parce que maman et moi, on veut te donner le meilleur de la vie et de notre amour pour toi.

Tous les enfants n’ont pas cette chance là, leurs parents peut-être ne s’aiment pas vraiment. Est-ce qu’ils ont compris ce que je te livre aujourd’hui ? Est-ce qu’ils ont compris que c’est dans la liberté que l’amour vit ? Si tu prives de liberté l’autre, alors il a moins d’amour pour soi, plus tu lui donnes de liberté, plus il te donne d’amour.

Les grands ont chacun vécu une histoire différente et ils ont tant besoin d’amour, de beaucoup d’amour, c’est le véritable sens de la vie, l’amour.

Ils devraient prendre d’avantage conscience que l’amour est partout, dans la nature, partager des bons moments avec ses amis, dans le travail aussi parfois.
Car pour aimer il faut vivre libre, plus tu es libre, plus l’amour est grand. Et plus l’amour est grand, plus tu seras heureux, heureux de compter pour elle, de partager ses joies, des peines, de l’écouter te parler de ce qu’elle veut.
Alors elle te le rendra mille fois et la vie que tu auras sera riche d’un amour libre. Alors naturellement, tu fonderas, une famille à travers des projets communs, tu apporteras ta pierre comme l’on construit sa vie pierre après pierre.

Tu vois, là on parle, on se promène au bord la rivière, tu construis déjà ta vie, d’enfant, jour après jour tu empiles des briques comme lorsque tu faisais une maison en légo. Lorsque tu vas à l’école tu empiles d’autres briques, si tu as des amis fidèles et vrais, tu empiles d’autres briques et avec nous tu construis ta vie dans tout l’amour que l’on te donne en s’occupant bien de toi. On prend soin de toi, que tu ne manques de rien, que tu travailles bien à l’école, on t’apprend les choses de l’amour, le partage dans les repas que l’on prend tous les jours, la liberté dont tu as besoin lorsque tu veux regarder tranquillement un dessin animé, les sentiments d’amour ne s’apprennent pas, ils sont naturels. Il faut connaître les valeurs de l’amour pour ressentir de vrais sentiments.

On peut vouloir aimer quelqu’un mais on ne peut pas choisir d’avoir de vrais sentiments, de vouloir partager avec lui parce que tout simplement, on a pas les mêmes valeurs ou que les même envies.

On peut aussi aimer éperdument un être qui brille dans son cœur et que l’on voit plus beau que le ciel bleu azur, à qui l’on a envie d’apporter tout son amour, tout son trésor à l’intérieur de son cœur, de lui vouer sa vie et de faire des projets ensemble.

Mais alors là, c’est drôlement beau l’amour.
Pas forcément, l’amour entre un homme et une femme doit être partagé et si tu ne prends pas garde de préserver la liberté de l’autre alors son amour petit à petit diminue pour toi."

- "Mais papa pourquoi tu dis que l’amour est dans tous les mots que l’on prononce ? Je comprends pas papa… "

- "C’est difficile à expliquer mais je vais essayer…. Si j’arrive à t’expliquer et que petit à petit, tu comprends cela alors tu auras la chance de comprendre ce que les autres disent tout le temps…. De les comprendre lorsqu’eux ne se comprennent pas.

Les gens ont besoin d’amour et sans le savoir, ils en parlent tout le temps. Ils croient qu’ils parlent de banalité ou parfois de chose plus difficiles, parfois, ils se disputent.

C’est dans les mots que l’on dit, que l’on dit que l’on a besoin d’amour, de partager, de vivre, de désirer avoir du plaisir, dans le fait de posséder pour remplacer un manque, avoir le sentiment d’exister parfois aux yeux des autres à travers ce que les autres voient.
Ce que l’on possède comme objets n’est que le moyen d’avoir une vie plus agréable, de voir aussi le fruit des efforts de son travail. Il ne faut pas se flouer en croyant exister dans les objets que l’on possède.
Les objets peuvent être utiles, permettre d’avoir un certain plaisir aussi, mais on n’existe pas à travers les objets.
C’est dans l’amour de son cœur que l’on existe et ce que l’on est capable de partager.

Parfois deux personnes ne sont pas d’accord pour partager, et pourtant l’un d’elle le veut alors elles se disputent pour prendre cet amour dont elle a besoin, alors elle prend aussi la liberté de l’autre et l’amour n’est plus.

Le partage, l’amour, les sentiments, il faut être deux et pour être deux il faut être libres.

C’est pareil entre un homme et une femme et entre deux personnes qui ont moins de lien.

Celle qui crie, elle crie son amour, son manque, son vide d’amour, elle parle d’amour à travers des mots parfois violent.

La liberté voilà la chose la plus importante mon fils.

Tu es libre de me poser des questions et je suis libre d’y répondre.
Tu es libre de vouloir me serrer dans tes bras pour me montrer ton amour et là c’est aussi ma liberté de te serrer dans mes bras parce que peut-être qu’un jour, j’aurais besoin d’être libre, tu auras du mal à comprendre alors peut-être que tu te souviendras de notre discussion au bord de cette rivière par cette journée pleine d’amour sous ce ciel bleu sous ce soleil qui fait briller nos yeux lorsque l’on se regarde.

Tu te souviendras que les gens parlent d’amour sans cesse, chacun trouve de l’amour là où il peut, le plus grand des amours sera toujours entre un homme et une femme qui partagent leur vie dans la liberté et les sentiments qu’ils ont l’un pour l’autre.

Si tu empiles jour après jour des briques, tu construiras ta vie mais sans cet amour là, ta vie ne sera pas pleine de tout ce qui fait vivre ce trésor que l’on a chacun en nous et que l’on pourrait nommer Dieu, car en chacun de nous vit un Dieu, le Dieu de l’amour.

Il y a autant d’hommes que de Dieu mais les hommes ne savent pas forcément aimer oubliant que plus il y a d’égalité entre l’amour et la liberté, plus l’amour est grand et plus l’amour est grand, plus la liberté est belle, plus les cœurs sont chauds, plus la vie est merveilleuse.
La liberté existe dans tout l’amour qui nous entoure et la liberté de laisser vivre ce que chacun de nous souhaite : une passion, une activité, son travail, la nature, le voyage, un livre, la musique, un fruit.

Tu auras alors envie de donner et de prendre soin des personnes qui font ta vie comme moi je prends soin de ta maman et de toi.

Voilà, mon fils, je t’ai dis beaucoup de chose sur l’amour, une chose encore, l’amour a besoin de sincérité car c’est dans la sincérité qu’existe la liberté des sentiments d’amour, alors sois vrai avec les autres, sois toi-même, ne leur mens pas ni sur toi, ni sur ce que tu leur dis, alors tu te sentiras bien avec toi-même et tu préserveras ce que l’on a de plus précieux, le trésor de l’amour à l’intérieur de ton cœur. Ainsi tu pourras aimer librement."
Mer 15 Mars 2006, 00:10 par Dauphinor sur Parler d'amour

Ne pas parler d'amour

Quand le coeur se muettise,
pour ne pas dire,
pour ne pas crier
pour se faire tout discret ...
C’est si mal de dire Je t’aime..
Alors il pleure en silence,
il signe son amour d’un tout petit souffle..
Le sourd, lui, ne le voit pas,
Il est aveugle,
Il ne veut pas,
Il dit qu’il ne pas..
Je pose le doigt devant ma bouche,
Je voile les images de cet amour fou..
J’écoute les palpitations de son silence..
Je mets mon amour dans sa cachette,
Je vais en faire un secret..
C’est si mal de dire Je t’aime ...
Jeu 02 Mars 2006, 00:39 par Luna_Lou sur Parler d'amour

Les sommets bleus de ton absence

Tout me parle de toi. Je reçois un dessin, et ce dessin, c’est toi. Je ne pense qu’à toi.
Dans des conditions ordinaires, je l’aurais déjà fait, ce pas vers toi, ; un petit pas de rien du tout, après tant de signes échangés entre nous, et j’aurais le cœur net. Mais comment faire ?
Ce n’est simple ni pour moi, ni pour toi. Je comprends que parfois tu doutes, je vais peut-être te perdre, qui ? Pourtant tu me vas bien, et moi aussi, je te vais bien, ne le sens-tu pas ainsi ? Mais si. Il y a longtemps sinon que tes yeux auraient quitté les miens.
Quand tu t’éloignes un peu, je le vois bien, comme un aimant ton pas revient, je suis la cible de tes yeux, et je veux bien. Ne le sens-tu pas ainsi ? Qui de nous deux osera ?
J’en ai assez ! Assez de ce vide où je suis plein de toi, assez des soleils sans toi, des matins sans pouvoir t’appeler, de mes mains retenues, de l’élan contenu, des sommets bleus de ton absence, de la vague creusée. T’enlacer de mes mots, m’élancer tout au bout de tes doigts, t’ouvrir la piste de mon cœur, chanter pour toi l’immensité qui se prépare, la mélodie secrète, te l’apporter, te voir étoile, filer radieuse dans le ciel que j’ai tressé pour toi.
Tu manques à ma vie, de tous côtés. Evidence voilée, je dis ton nom, le vent attend pour toi, j’ai dessiné la mer, et sur la mer, notre voyage.
Je te dirai sur la jetée des mots que nulle n’a entendue, des mots si vrais, si purs - comme des pierres, les ricochets ; de l’amour, l’infinie ritournelle, par où nous évader. Et l’on dira de nous : c’était la mer sur la montagne, le sommet bleu des îles, l’arche amoureuse.
Et l’on nous rejoindra comme je t’ai rejointe, comme on étreint l’éternité.
Dim 26 Fév 2006, 23:44 par Iris sur Parler d'amour

La délicatesse en amour.

Ce don, car c’est un don et que nul, par définition même, ne peut acquérir, on l’a reçu du ciel, c’est-à-dire de la nature, et on s’en sert, soit comme d’un talisman pour se faire aimer, soit comme d’une herbe maudite, pour se faire souffrir. Laissons ceux qui exploitent pour leur égoïsme cette divine vertu : le profit qu’ils en tirent annule leur mérite. Ils donnent beaucoup, c’est vrai, mais pour recevoir; ils ne sont pas des usuriers, ils sont d’honnêtes banquiers qui, prêtant à un intérêt loyal, s’assurent ainsi de solides affaires.

L’amour est soumis aux lois communes. Donner sans recevoir, c’est s’appauvrir, c’est se vouer à la ruine. A mesure que l’on fait d’une main l’aumône de soi-même, il faut, de l’autre, recevoir en aumône la monnaie d’un cœur. Pourtant, il y a un art suprême : c’est quand on donne volontairement plus qu’on ne reçoit; ou, du moins, quand on a la volonté de donner davantage; c’est quand on s’oublie soi-même pour veiller au plaisir de l’être que l’on adore; c’est aussi, et surtout, quand cet effort est commun aux deux parties : mais alors, quelle récompense! Le dévouement à l’amour se trouve payé à un si haut prix que la vie entière, pendant quelques instants divins, semble peu de chose auprès de ces instants mêmes.

Tout cela n’est pas encore la vraie délicatesse en amour. Pour qu’elle soit vraie, il faut qu’elle se dissimule, qu’elle s’avance, voilée et discrète, presque timide, inquiète, s’offrant, non comme une maîtresse, mais comme une esclave qui sa valeur et celle de son cœur.

L’amour est physique; cependant, que vaut, tout seul, l’amour physique? Beaucoup. Mais l’autre amour, la tendresse, lui donne une valeur de rayonnement cent et mille fois plus grande. L’amour de délicatesse, celui qui est prêt même au sacrifice, devient, s’il peut se satisfaire, une source de volupté telle que la tête en tourne. Ces amants disaient : Nous sommes ivres! Ivresse réelle, mais différente de l’autre; car l’une incline à l’inconscience, et l’autre, au contraire, exalte jusqu’à l’enchantement la joie de vivre, la joie d’avoir sacrifié ses forces pour l’affirmation de la vie et la conquête de la volupté.

La délicatesse jouit de l’amour et se chauffe au plaisir; elle veut le plaisir, mais elle ne le veut pas séparé du plaisir de l’être qu’elle regarde et qu’elle aime. Recevoir est délicieux pour elle; donner est divin. Il lui faut un miroir : elle contemple des yeux qui deviennent doux comme des yeux de petit enfant, tout ce corps qui fuit comme celui de cette petite fille endormie que sa mère porte au berceau; elle sent à ses mains les frissons de ce corps chantant dont chaque nerf est la corde d’un violon; elle se fond dans l’amollissement final où il semble que la chair n’est plus qu’un fruit doux et mûr que des abeilles visitent et caressent.

La délicatesse veut tout cela, parce que tout cela est bon pour l’être qu’elle aime; elle n’en voudrait pas, si elle était seule à recevoir. Mais peut-être serait-elle fâchée, si elle était seule à donner. Elle veut communier. Il est des moments, pourtant, où elle se résigne à accepter un plaisir plus grand que celui qu’elle dispense : et c’est la plus belle de ses attitudes. Cela arrive quand l’amour de chacun lutte de délicatesse. Alors il faut savoir se laisser vaincre, il faut savoir se faire esclave d’un esclave et accepter d’un cœur humble la volupté qui n’est partagée que par le plaisir de pouvoir la donner. Cette attitude dispose à rendre la pareille, sans honte, et l’être aimé la recevra de même. Ainsi la délicatesse imagine la communion alternative et trouve encore un moyen de s’y déployer tout entière. Ces vues sont transportables selon toutes les variétés de l’amour et le mysticisme, qui y trouverait une explication, aurait pu les dicter.[...]

Remy de Gourmont
Lun 13 Fév 2006, 13:13 par PetitPrince sur Citations

Rue du Regard

Rue du regard

Couleurs de rêves et couleurs de féeries,
La rue de Rennes , la rue du cherche midi,
Croisent prés de Saint –Sulpice la rue du regard,
C’est là que j’aime déambuler au hasard.

Perdue dans mes pensées, à l’ombre des platanes
Alors que la lumière du jour décroît, je flâne
Les coins de rues se succèdent à l’infini
Guidant mes pas, rue du regard, sans un bruit

Ma vue est flattée par une silhouette,
Le visage couvert d’une fine voilette.
La ligne est élégante, féline, racée,
Emu, troublé, mes yeux ne peuvent s’en détacher

Dans le reflet des vitrines encore éclairées
J’entr’aperçois derrière ma voilette abaissée
Celui qui, timidement m’adresse un sourire,
Son regard rivé au mien… à m’en faire rougir

Tout me revient en désordre dans ma mémoire,
Cette élégance, ce galbe et ce regard !
Intact en moi j’ai gardé , telle une empreinte,
Nos rires, nos complicités,et nos étreintes

Sans l’ombre d’un doute, les souvenirs m’assaillent
C’est bien lui qui m’enlaçait tendrement par la taille
Des années en arrière, le temps des jours heureux
Me couvrant des pieds à la tête de baisers fougueux

Elle me couve du regard, ses yeux pétillent,
Là dans cette rue les souvenirs défilent.
Les frissons de son corps exalté et éperdu,
Sa peau perlée de sueur, sa bouche ingénue.

Le parfum de sa peau, je n’ai pas oublié
Alors qu’il s’approche de moi de plus en près
Son regard de braise, son souffle dans mon cou
Réveillent en moi la flamme du désir, je l’avoue

J’effleure sa main, une lueur traverse ses yeux bleus,
Je le perçois très bien, l’occurrence l’émeu !
J’ai toujours su et m’en suis douté du reste,
Elle m’a encore dans la peau c’est manifeste…

Tout mon corps en appelle aux douces caresses
Que ses mains me prodiguaient avec tendresse
Il très bien que je n’ai jamais pu résister
A ce feu que dans mes veines il savait distiller

Les prunelles chargées de désirs et d’audaces,
Elle dépose sur mes lèvres un baiser fugace.
Puis prends ma main dans un geste de connivence,
Sourit et me conduit vers de nouvelles outrances.

De murmures en soupirs, nos corps enlacés
S’étreignent d’une passion à peine dissimulée
Là, sous le porche, dans la rue du regard
A l’encre de feu renaissent nos espoirs.

Gemma et Vers à soi
Ven 10 Fév 2006, 17:18 par vers à soi sur Histoires d'amour

Je te dis "tu"...

La beauté est partout, lorsque la souffrance ne nous ferme pas les yeux sur les roses, le soleil et la vie, nous pouvons la contempler : elle fait écho à celle qui nous habite et que parfois l’on ne plus voir. La beauté est dans cette force qui nous pousse à tendre vers l’Amour, voler vers des Cieux éthérés. La beauté est aussi dans ces gestes simples d’amitié partagée, de douceur et de paix. Dans ta tendresse lorsque tu poses sur moi tes bras et que tu m’enveloppes de ton regard aimant et tendre. La beauté est en toi et j’y suis sensible, elle illumine ma vie et réchauffe mon cœur d’une douce flamme. Merci d’être toi. Merci de notre rencontre que tu as su créer et que j’ai accueillie, surprise. De ces petits riens qui me ravissent. Je n’attends rien de toi et je reçois tout. Je t’aime.
Mar 07 Fév 2006, 14:56 par dolce vita sur Parler d'amour

Le Temps

Le pire d’un sous-pire quand même, ce sont les millions d’heures....elles sont super longues..
Et y’en a d’autres qui sont minuscules...ce sont toujours les plus belles...

C’est difficile de relativiser le temps...

de le conter et le recompter,
On court après,
devant qui et pourquoi,
on ne pas..

On court, on court,
On se dit que la vie est finie
On se dit que la vie commence
Qu’elle recommence
Qu’elle continue..
Qu’on va se trouver ou se retrouver dans un monde qu’on visite en rêve
Qui ne diffère du notre que par la taille d’un seul grain de poussière.
Ven 27 Jan 2006, 22:47 par Luna_Lou sur Mille choses

Autour de l'Amour

A Anne, ma muse.

De tout ce que j’ai écrit sur les âmes tendres, ce texte sera peut être la conclusion d’un long cheminement à la fois sentimental et philosophique. Ce n’est ni une recette, ni un petit manuel à l’usage des gens qui aiment, même si je le range dans la rubrique du grimoire d’Amour.

Après des années d’errance, j’ai revécu la révélation amoureuse. Quelque chose de grand, de beau avec une personne que je désirais vraiment. Cette histoire, pour des raisons complètement inexplicables s’est terminée de la même façon qu’elle avait commencer : passionnément et d’un commun accord. Les chaudes larmes et les sanglots étouffés n’ont pas eu ce goût amer et triste qui les accompagne d’ordinaire et je fus surpris de constater que ma petite boule d’amour était toujours là, malgré la séparation avec cette personne. J’ai aimé, dans ce sens absolu que nous recherchons tous. Certains éprouvent leur foi en interrogeant Dieu, imaginez ce qui leur arrivent quand ils ont cette conviction intime et inaliénable de l’avoir rencontré …

Cette révélation me conduit à désirer vous entretenir de choses que j’estime importantes sur l’Amour. Je désire ardemment que mon expérience permettent à d’autres de trouver la félicité amoureuse, à tout le moins d’avoir des éléments de recherche. Non pas que je détienne la vérité, elle est propre à chacun, mais j’aime à croire que des observations que l’on sent comme justes et profondes doivent être offertes de bon cœur. Je souhaite vraiment que ces observations pourront être utilisées à bon escient pour qui cherche aussi sa Voie dans celle du cœur.

Je voudrais vous assurer de ma bonne foi et du plaisir sincère que je prend à vous donner simplement ce que j’ai de plus précieux. Acceptez ces lignes comme vous accepteriez le sourire de quelqu’un qui ne vous déplait pas. Je crois que pour puiser une inspiration, il faut être ouvert et souriant, et mettre de coté du moins pendant la lecture, ce naturel fermé qui nous conduit au désaccord et à l’obturation de l’esprit.

C’est ce matin lors d’une pause café, que me vint l’envie de tout vous dire en répondant à ma mesure par ces lignes : on nous apprend depuis le plus jeune age, des tas de choses utiles à la vie, mais on ne nous apprend pas à aimer. On ne nous explique pas comment comprendre ce que l’on ressent, ni ou chercher, ni pourquoi. Les sciences, l’économie, l’histoire, les lettres sont certes utiles à notre évolution dans la société, mais contribuent elles à notre épanouissement amoureux : non, enfin, pas directement appliquées. En cherchant à la source supposée de l’amour, peut on aussi considérer que notre modèle est celui de nos parents que l’on cherche à reproduire ? Oui, en partie. Je pense qu’il faut le savoir, l’accepter et le dépasser. Il en va de même pour les autres lieux communs amoureux classiques : l’homme cherche l’image de sa mère en sa compagne, et la femme cherche l’image de son père dans son compagnon, etc. Ca ne coûte rien d’accepter ces assertions, aussi sûrement que les refuser ne peut qu’apporter une lutte intérieure stérile, nuisant de façon certaine à l’épanouissement amoureux. Je le répète : il faut le savoir, l’accepter et le dépasser. Pourtant, cela ne suffit pas pour naviguer assurément dans les tourments des sens, je veux dire par là vivre l’amour et se voir le vivre jusque dans son paroxysme : le comprendre.

Ne pas chercher une personne, mais chercher l’Amour est une nuance fondamentale dont il faut être intimement imprégné. Par là, il faudra peut être multiplier les aventures, du moment qu’elles sont vécues avec sincérité et en pleine connaissance de cause de leur objet : est ce toi ? La quête commence alors, tel le vol erratique d’une guêpe qui cherche la source dégageant ces effluves qui l’attire. Mais alors, comment voler juste, comment voler droit ?

Ce n’est que bon sens que de lire des ouvrages nous permettant d’acquérir la connaissance sur un sujet précis qui nous intéresse et l’Amour n’échappe pas non plus à ce conseil. Ici, je distinguerai les ouvrages dans lesquels il faut se pencher, et ceux qu’il vaut mieux éviter, de la même façon qu’ une mauvaise fréquentation peut laisser de mauvaises habitudes, et que la rencontre d’une grande âme nous communique de la lumière. Parmi les livres que j’estime intéressant pour la réalisation de l’Amour il en est pour nourrir l’âme et la polir tel que Le tao te king de lao tseu ou Le Petit Prince de Saint Exupery. Ces livres révèlent des choses qui ont cet immense avantage d’être à la fois justes et jolies. Je considère pour ma part le Petit Prince comme la Bible du cœur, et le tao te king comme la Bible de la sagesse.

« Mon individualisme » de Soseki, m’a séduit pour son approche saine de l’épanouissement personnel, résumé en ces propos : « il faut s’essayer, n’avoir de cesse de vivre les situations. Lorsqu’on aura trouvé quelque chose qui nous convient, on s’arrêtera naturellement. » Vous voyez déjà en ces lignes comment un tel ouvrage peut contribuer à l’équilibre personnel dans la Voie de l’Amour.

Le choc amoureux de Francesco Alberoni, révèle des chose intéressantes, mais je ne suis pas certains que la systématisation apportée soit la bonne approche pour quelqu’un qui cherche à faire ses pas par soit même. Je ne l’ai d’ailleurs pas fini, m’étant arrêté au point de vue intéressant qu’un couple était une société qui se construit à deux.

Eloge de la fuite de Henri Laborit, possède l’immense faculté de bien remettre les choses à leur place. L’homme, cette machine chimique, voilà quelque chose qui fait froid, qui peut même emplir de profonde tristesse. Et pourtant. Lorsqu’on connaît la vérité nue on peut alors choisir de rêver, ce qui est nettement moins dommageable que de se bercer d’illusions par simple manque de connaissances.

Je finis ici la liste des livres dans lesquels chercher des bons repères pour son âme. Je ne les vois pas comme des manuels de bonne conduite, mais des outils de mesure. Il me semble que ce qui sera le plus important pour une relation de qualité, c’est une bonne connaissance de soi dépassant les simples faits de savoir ce qu’on aime ou qu’on aime pas. Comment réagissons nous, quelles sont nos faiblesses, nos peurs, nos envies, nos valeurs. Alors même sans avoir la prétention de pouvoir déceler tout ça avec précision, la seule démarche de se poser ces questions est déjà un gage de beauté.

« Connais toi toi même » l’un des préceptes des colonnes delphiques trouve aussi son pendant dans les courants de pensés asiatiques, il doit bien y avoir du vrai. Et je suis a peu prés sur , compte tenu sa teneur, que ce principe se retrouve dans d’autres philosophies. Par extension, savoir ce que l’on veut, savoir écouter son ressenti, bien se connaître et s’aimer sont des valeurs à éprouver pour forger son âme.

Ceci pour clore le chapitre des valeurs, je finirais par quelque chose de sacré à mes yeux : ne pas se complaire dans la tristesse, ne pas confondre le beau et le triste. Le sentiment éprouvé par la mélancolie, par la nostalgie est si rapidement et facilement ressenti que cette faiblesse en devient délicieuse, addicitive. Mais qu’apporte-t-elle ? Rien, si ce n’est qu’à ce moment notre ego se sent vivre, peut être parce que éprouver de la joie et du plaisir est moins évident. Les chansons tristes, les drames, les visites dans les histoires passées ne sont pas à éviter, mais ce sont des fleurs dont le parfum enivre et paralyse. Je sais des fleurs dont le parfum vous grise, elles sont simplement plus difficiles à voir.

La formidable histoire que j’ai citée plus haut, et qui je dois bien l’avouer possède tellement de force qu’elle me guide dans ces lignes pose une équation qui arrive bien souvent mais que l’on n’entrevoit pas forcément. Attirance ou sentiments ?

Il est aussi utile de les distinguer sémantiquement que de ne pas confondre émotionnellement. On commence nécessairement par se plaire, quelles que soient les raisons. Si la première raison de se plaire est physique et comportementale, la plus forte, la plus durable, est l’esprit. Sur la base de ce constat là, on comprend aisément le ressort d’Internet dans la concrétisation de relations amoureuses. Je dois dire que ce sont d’ailleurs les plus belles et les plus fortes relations que je n’ai jamais vécu. Mais alors, les sentiments, comment on qu’ils sont là ? Quand dépouillé de tout désir tu regardes l’autre et que cela apparaît comme une évidence. Le temps requis pour éprouver les sentiments au delà de l’attirance est dévolu à chacun. Certains aiment intensément et immédiatement, d’autres ont besoin de plus de temps. Là encore, se connaître soi même permet d’éviter bien des erreurs …

Enfin construire à deux, voilà la dernière idée que je veux partager avec vous. Le couple stagne s’il ne se nourrit que du plaisir d’être ensemble, les sensations s’émoussent, la relation est en péril. Que ce soit un enfant, une entreprise, l’aménagement d’un appartement, ou l’organisation de voyage, il me semble important que le fruit de l’alliance amoureuse soit présent. Ce n’est pas tant un objectif à se fixer, mais quelque chose à observer. Je veux dire par là que constater que les deux ont envie de faire des choses, que ces choses sont un plaisir commun et partageable et que ces choses se font concrètement, alors on doit être sur le bon chemin.

Voilà pour les fondations les plus importantes de l’Amour qui me viennent à l’esprit. Je ne pense pas qu’il me faille rajouter grand chose en plus de ces lignes dans un désir vain et prétentieux d’exhaustivité. Je souhaite que mes réflexions nourrissent les votres aussi sûrement que les personnes que j’ai aimé, les livres dans lesquels je me suis plongé, et les discussions que j’ai pu partager, dont certaines avec vous qui me lisez, ont pu nourrir les miennes.

PetitPrince.
Jeu 05 Jan 2006, 14:23 par PetitPrince sur Le grimoire d'amour

Il meurt lentement celui qui....

Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne pas trouver
grâce à ses yeux.


Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.


Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l’habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu.


Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d’émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés


Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu’il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fui les conseils sensés.

Vis maintenant!

Risque-toi aujourd’hui!

Agis tout de suite!

Ne te laisse pas mourir lentement!

Ne te prive pas d’être heureux!

Pablo Neruda "Prix Nobel de Littérature 1971"
Ven 23 Déc 2005, 15:00 par Satine sur Citations

Ma chère plume

Ma chère plume,

D’où je suis, je t’écris ces mots, pour te dire ce que sans toi, je ne sais penser.

Me voici à l’orée de mon jardin secret. Mon ami est tout près de moi, mais voilà, alors que je suis si proche de lui, je ne peux lui parler de mon jardin.

Vois-tu, ma plume, je ne sais comment faire, aucun mot ne se forme dans mon cœur ! Mon jardin, vu d’ici, où je suis, me semble bien aride. Il me fait l’effet, à vrai dire, d’un terrain vague. Je n’y aperçois que de grossières ébauches à peine esquissées, d’indéfinis avant-goûts, de vagues pressentiments, de furtives espérances, d’éphémères songes, des commencements inachevés, des élans jamais pris, tout n’est qu’à l’état de graine. Je ne cesse de prendre dans ma main ces semences sèches et les regarde s’écouler entre mes doigts mais ne sais ni comment ni où les faire germer. Je me sens seule et désemparée, prisonnière de mon incapacité.

C’est pour cela, ma plume bien aimée, que je te supplie !

Sois mon guide, prends-moi par la main, et conduis-moi à travers mon jardin !

Je ne sais encore où nous irons ensemble, quels chemins encore inconnus nous prendrons, quels paysages nous traverserons et quels mystères nous sonderons. Mais je sais que tu seras là, avec moi, et que, patiente, tu recueilleras toutes les graines qui jonchent le sol de mon esprit et sauras les faire germer.

Les chemins que nous découvrirons ensemble nous mèneront dans les sous-bois de mes désirs, de mon passé, de mes rêves, je ne le sais encore, mais avec toi, quels qu’ils soient, je ne me perdrai pas. Ces chemins n’auront pas de fin, jamais ils ne nous mèneront à l’impasse, tu sauras toujours où inventer une issue, un petit sentier caché à mon regard dans les herbes folles, et je te suivrai avec confiance.

Je te prends entre mes doigts et sens ton invite à te suivre…

Où allons-nous donc ? Je suis prête, et nous ne partons pas encore ? Pourquoi me faire attendre ?

Pardonne-moi, plume bien-aimée, si je suis impatiente.

J’ai tellement hâte de pénétrer cette terre qui me semble si nue et d’y voir pousser une prairie ondoyante, une forêt luxuriante, ou qui , peut-être un champ de blé doré, de délicates ramures fleuries, un potager chargé de lourds fruits colorés !

Et ensuite, je pourrai y inviter mon ami ! Je le prendrai par la main et le conduirai là où il me plaira, dans mon jardin, puis je partagerai avec lui l’ombre bienfaisante d’un cèdre, ou l’odeur du jasmin, qui

Allons-y, ma belle plume, partons à la découverte.



Ton amie qui t’attend avec impatience.
Mar 20 Déc 2005, 16:42 par SilaU sur Mille choses

Il faut du temps...

Pour faire son deuil, il faut du temps,
Le temps que toutes les larmes coulent.
C’est un travail très épuisant
Que l’on fait seul évidemment
Et accapare chaque instant.
Ne pas chercher à l’éviter,
C’est bien par là qu’il faut passer.
La voie est périlleuse et les joies éphémères,
car pour pouvoir guérir ses maux,
Il faut les dire et non les taire...
Pour que notre cœur puisse cicatriser
Il faut cautériser la plaie.
Et le mal est cuisant aussitôt découvert.
Puis, convalescent,
Avancer pas à pas,
Parce que l’on est fragile et encore délicat
Et qu’au moindre effort la cicatrice saigne.
Il faut de la confiance,
Il faut de la douceur,
Il faut cette attention patiente
que l’amour donner.
Et dans un cœur à cœur doucement s’élever.
L’amour vivante source,
Va et viens incessant,
Ne cesse de donner
Et reçoit tout autant...
Dim 11 Déc 2005, 19:44 par dolce vita sur L'amour en vrac

Aglaé et Sidonie

Aglaé et Sidonie

D’avance je m’excuse auprès des féministes averties,
Aux chiennes de garde pour leur image !
Je leurs promets et sans fausseté ici,
De contrôler mes propos et mon langage.

Ce n’est pas ici la célèbre série,
Où deux protagonistes, deux personnages,
Vivent de belles aventures entre amis,
Pour le divertissement des petits enfants sages.

Au contraire, je vous propose une parodie,
Un voyage , une ballade vers le libertinage.
En compagnie de deux héroïnes ,deux aguerries,
Qui entreprennent tout avec délicatesse et courage.

Evidemment pour des adolescents enhardis,
Et le plaisir des grands et des ménages.
Toujours de rose vêtue, Aglaé est pour les plaisirs interdits,
Sidonie l’oie blanche est pétulante et volage.

Dépourvue d’inhibition et c’est aussi bien ainsi,
Avec impétuosité, exigence et beaucoup de partages,
Elles amènent leurs partenaires vers les besoins inassouvis,
En les libérant des jougs, des gênes et des adages.

Avec son sourire enjoliveur et son fier appétit,
Aglaé a le vice gravé sur son visage.
Elle a tant à accomplir, bien choyée et chérie,
Incapable de retenir ses émotions elle rendre hommage.

Par son hédonisme pour le plaisir et la vie,
Le visage toujours dépourvu du moindre maquillage,
Sidonie dégage plus se sensualité au lit,
Se montre plus excitante et offre d’autres avantages.

Elles peuvent assouvir les fantasmes et les envies,
Et tenir une conversation, un bavardage.
Ont le charme et la sophistication aussi,
Dans cette analogie , cette poésie de bas étage.

Vous avez noté, à aucun moment je n’ai évoqué leur QI,
Pourtant il faut se conformer aux usages.
Ni l’ignorance, ni l’expérience n’est défaut d’esprit.
Voilà je voulais réparer ce dommage…

Vers à soi
Dim 11 Déc 2005, 15:43 par vers à soi sur Les liaisons sulfureuses
Page 10 sur 15 Aller à la page Précédente  1, 2, 3 ... 9, 10, 11 ... 13, 14, 15  Suivante

Ecrire sur sait

Ecrire sur sait De la passion et de ses effets, Aline, Tomber amoureux, Vivre l'amour, Ne pas parler d'amour, Les sommets bleus de ton absence, La délicatesse en amour., Rue du Regard, Je te dis "tu"..., Le Temps, Autour de l'Amour, Il meurt lentement celui qui...., Ma chère plume, Il faut du temps..., Aglaé et Sidonie,
Il y a 216 textes utilisant le mot sait. Ces pages présentent les textes correspondant.

Bonne lecture !

Derniers textes

Livres recommandables

Les mille et une nuits érotiques d'une femme moderne : Contes érotiques
Justine
J'ai lu
Des désirs et des hommes
Francoise Simpère
Pocket
Itinéraire d'une scandaleuse
Clara Basteh
Pocket
Infidèles : Nouvelles érotiques
Martin Laliberté
J'ai lu
Ecrire une nouvelle et se faire publier
Mireille Pochard
Eyrolles
Le Joyau
Jacques Monfer
Blanche
Les Principes d'Erthy
Olivier Le Marque
Editions le Cercle
Le Parfum
Patrick Süskind
Le Livre de Poche
Ecrire, un plaisir à la portée de tous : 350 techniques d'écriture créative
Faly Stachak
Editions d'Organisation
J'ai renoncé à vous séduire
Pierre Sansot
Desclée de Brouwer


Retrouvez toutes nos bonnes lectures sur : La boutique des âmes tendres

La citation d'amour

Quand on peut se regarder souffrir et raconter ensuite ce qu'on a vu, c'est qu'on est né pour la littérature.

Edouard Bourdet.

Qui est en ligne ?

  • Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
  • La date/heure actuelle est Lun 27 Oct 2025, 00:30
  • Nos membres ont écrit un total de 4446 textes
    Nous avons 1234 membres enregistrés
    L'utilisateur enregistré le plus récent est brancher
  • Il y a en tout 32 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible, 32 Invités et 0 Bots   [ Administrateur ]   [ Modérateur ]
  • Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 543 le Dim 05 Oct 2025, 19:42
  • Utilisateurs parcourant actuellement ce forum : Aucun
    Bots : Aucun
  • Ces données sont basées sur les utilisateurs actifs des cinq dernières minutes
  Connexion
Nom d'utilisateur:
Mot de passe:
Se connecter automatiquement à chaque visite