Le champs de tournesol (duo)

Le soleil dispense généreusement ses rayons
Les tournesols prennent de belles couleurs,
Et n’attendent qu’à être cueillis
Par les agriculteurs
Ils sont beaux et de belle hauteur
Cela me donne des idées.
Faire une partie de cache-cache avec toi.
Dans ces magnifiques champs
Qui s’étendent à perte de vue,
Devant nos yeux émerveillés
Je n’ai pas encore fini mon boniment
Que déjà tu plonges subitement
Parmi ces tournesols majestueux
Car tu ne crains pas de te perdre
Dans ce labyrinthe immense,
Où les insectes, surpris et curieux
S’amusent à nous observer.
Tu cours très vite pour une femme
Je n’arrive même pas à te suivre,
Je me demande où
Tu as bien pu aller te cacher
Dans ce gigantesque dédale
Pourtant ton merveilleux rire cristallin
Qui tel une musique s’étale
Vient percuter mes oreilles
Résonnant d’une douce mélodie
Il te situe parfois si près de moi,
Et pourtant si lointaine, tout à la fois.
Là, par terre, une trace, un indice
Ton foulard à un croisement
C’est un signe qui ne trompe pas
Je pourrais te suivre les yeux fermés.
Plus loin... Encore une bifurcation
Encore une autre pièce de lingerie fine
Ah, la petite coquine !
Ton petit manège bien je devine
Nue, dans ce champ, je t’imagine...
Si belle, si douce et si féminine...
J’en ai une montée d’adrénaline...
Une ombre a bougé !
Là !!
Hop !
Je t’ai enfin rattrapée !
Et je serre fortement contre moi,
Cette merveilleuse femme dont je ne me passer
Pour tendrement l’embrasser.

caressedesyeux/ inconnu
Ven 30 Sep 2016, 19:16 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

La biche et moi (ecrit au masculin re-travaillé)

LA BICHE ET MOI

En ce temps-là, j’avais acheté, pour une bouchée de pain, un grand terrain laissé depuis longtemps à l’abandon et retourné quasiment à l’état sauvage. Enfin, si l’on peut appeler cela un terrain d’une étendue hétéroclite de prairies, marécages et bois disséminés pêle-mêle sur un domaine au relief chaotique que surplombait l’antique coupole d’un vieux moulin en ruine. Personne ne semblait pouvoir me renseigner sur le contenu exact de la propriété et les papiers officiels ne faisaient mention que d’une surface et de la "probabilité d’une habitation". Une telle description sur un acte de vente s’expliquait par un accès plus que difficile, prodigieusement malaisé et très dangereux. On ne s’y prendrait pas autrement pour en interdire l’entrée. C’était, sans toutefois l’affirmer : Vous entrez à vos risques et périls ! Ce qui en rebuta plus d’un et fit mon bonheur tant sur le plan pécunier que sur le plan satisfaction : L’endroit était exactement ce dont j’avais rêvé !Je trouvai, dans la propriété, un vieux moulin à eau entouré d’une forêt d’orties, de fleurs champêtres, de ronces et d’arbres rabougris couverts de fougères. J’avais besoin d’un endroit comme cela, à l’écart de toute civilisation, mais pas, pour autant, au bout du monde, pour y séjourner en paix et méditer au calme.

Un héritage impromptu, placé à bon escient, me rapportait suffisamment que pour vivre de mes rentes. N’ayant nul besoin de travailler, je passais mon temps partagé entre mes loisirs, la découverte de mon domaine et la restauration de l’ancien bâtiment. J’étais ainsi toujours occupé et je ne connaissais pas l’ennui. Étant un solitaire, j’avais appris à me débrouiller seul et n’avais besoin d’aide même pour des travaux de force que j’accomplissais en me référant aux anciennes méthodes de construction. Celles d’un temps où l’homme était la seule puissance motrice disponible pour exécuter ce genre de travail. Je restaurai ainsi un vieux four dans lequel je faisais cuire mon pain. Remis en état l’ancienne roue à aubes du moulin pour disposer de sa force pour les gros travaux ainsi que de son énergie pour alimenter un circuit d’eau, sommaire, pour la cuisine et la salle d’eau. Réparai la toiture pour être au sec, rebâtis la partie de façade effondrée, consolidai le reste et refis quelques crépis internes pour que l’ensemble soit propre et agréable à vivre. Je m’octroyais de larges plages horaires pour lire et méditer et me surpris à plusieurs reprises à lire à la lueur du feu de bois crépitant joyeusement dans la cheminée. J’aimais cette atmosphère intimiste que je préférais à la lumière froide des ampoules électriques.

Mon garde-manger se remplit bien vite des légumes variées en provenance du petit jardinet que j’avais défriché et des nombreux fruits en provenance d’un verger revigoré par l’élimination de la prolifération des mauvaises herbes qui l’avaient envahi. Mon nouveau cadre partiellement aménagé, j’aimais beaucoup m’étendre sous un arbre ou au bord de l’eau et dans cette tranquillité champêtre, je dévorais quantité de livres. Parfois, le soir, inspiré par le cadre et le chant des cigales, j’improvisais sur le piano des mélodies pastorales ou, quand le temps menaçait d’orage, une envolée lyrique qui n’aurait déplu à Wagner.
Les rares amis qui s’étaient invités étaient repartis aussi vite que l’éclair au manque d’eau chaude courante, de radio et de la reine télévision dont la place restait ostensiblement vide. Contrairement à l’adage qui veut qu’un ami arrive trop tard et reparte trop tôt, chez moi, il arrivait toujours trop tôt et repartait, malgré sa célérité, toujours trop tard. Ce qui me valut, auprès d’amis et connaissances, en un temps record, le sobriquet de sauvage. Pas de réveille-matin non plus ! Je me réveillais chaque matin, la fenêtre ouverte, avec le doux murmure d’une petite cascade dont l’eau s écoulait paresseusement en un gros ruisseau qu’accompagnaient les chants joyeux d’une dizaine d’espèces différentes d’oiseaux : Un pur moment de bonheur !

Après une installation plus que sommaire, bien que suffisante à mes faibles exigences, je décidai de faire le tour complet du propriétaire pour avoir une idée aussi précise que possible de l’état et des besoins de la propriété. Je pris un sac à dos, y fourrai de quoi tenir une semaine de provisions, ma tente et mon sac de couchage, résidus des camps de vacance de ma jeunesse, une machette et une corde d’alpiniste, souvenir d’un vieux voyage au Mexique, un ciré, cadeau d’un ami breton, l’indispensable équipement de l’explorateur, boussole, lampe, couteau et mon inévitable livre de chevet. Pour l’occasion, j’avais trouvé fort à propos d’emporter les aventures de Robinson Crusoé. Une fois traversée la savane sauvage entourant mon havre de paix, je m’enfonçai vite dans une sorte de brousse boisée aux ramures inextricables traversée par une espèce de pâture marécageuse. Un infect bourbier que je décidai de contourner de peur d’y rester coincé. C’est au détour d’une énième masse de ronces que je la vis : Une biche s’était empêtrée, dans cette surface spongieuse, et malgré tous ses efforts ne parvenait pas à s’en extraire. Quand mon regard croisa ses grands yeux angoissés, elle semblait supplier : Sauve-moi !

Je n’étais pas équipé pour une telle péripétie mais sans y réfléchir davantage, je sortis mon inséparable corde de rappel qui ne me quittait plus pour mes randonnées depuis que son absence avait failli me coûter la vie lors d’un trip dans les Andes. J’attachai solidement un bout à un arbre et en ayant une pensée pour mes toutes nouvelles bottines de marche je m’enfonçai résolument en direction de la bête apeurée. Comme si elle fut consciente du but de mon action, elle arrêta de se débattre et se laissa entraver docilement. Relevant la biche d’une main et tirant la corde de l’autre, le corps à moitié enfoui dans la boue, après un temps qui me parut une éternité, je parvins à dégager la bête de l’emprise de la vase. Il ne me resta plus qu’à m’y soustraire pour remarquer que la biche, loin d’éprouver de la crainte à mon égard, faisait montre d’une gratitude inhabituelle pour cette hôtesse des bois. Une fois ses entraves ôtées, je l’exhortai à partir mais elle n’en fit rien. Que du contraire, elle se mit à me suivre comme un toutou. L’aventure et l’effort consenti m’avaient donné faim et m’arrêtai pour manger, assis à califourchon sur une victime des terribles tempêtes ayant secoué la région. Le vieux tronc me servait à la fois de chaise et de table et déployant un essuie j’installai mon repas.

Je commençai à me restaurer quand, à ma grande surprise, la biche s’invita à la collation en subtilisant timidement quelques feuilles de salade. Mi-perplexe, mi-amusé, je réalisai que la pauvre bête devait mourir de faim. Qui sait depuis combien de temps elle se débattait dans cette boue ? Je songeai que son attachement inhabituel devait provenir du parfum que dégageaient les victuailles que recelait mon sac à dos. Je me surpris à lui parler comme à une personne et l’inviter à la noce du geste et de la parole. Je m’amusais à voir son joli museau s’avancer vers la nourriture et l’attraper de sa petite langue tandis que ses grands yeux semblaient dire : Je peux ? Je lui présentai salades, légumes et fruits divers auxquels elle ne se priva pas de faire honneur. Au point que, le casse-croûte fini, je dus constater qu’il ne m’en restait plus assez pour continuer l’exploration de mon domaine. Je me voyais contraint de rentrer au bercail, faire le plein de provisions car je doutai fort de trouver quelque chose de comestible dans cette brousse. Le soir tombant n’en hâta que plus ma décision de faire demi-tour. Je me dis que, rassasié, l’animal allait sans doute poursuivre sa route.
Elle n’en fit rien et continua de me suivre docilement.

Le débroussaillage de l’aller se révéla un précieux gain de temps pour le retour et me félicitai intérieurement de ne pas avoir lésiné sur les coups de machette : Le chemin était tout tracé. Malgré cela, l’arrivée d’un orage impromptu vint obscurcir prématurément le peu de lumière dispensée par un soleil mourant. C’est à ce moment que je me rendis compte que, tout à l’étude du comportement de la bête, j’avais oublié de refaire mon paquetage. Ma lampe se trouvait quelque part dans ces ombres qui gonflaient et je ne dus de retrouver mon chemin qu’à la lueur de quelques éclairs annonciateurs de tempête. Accélérant le pas, je me retrouvai vite chez moi ; la biche toujours sur mes traces. Je m’engouffrai dans l’entrée au moment même où, les nuages, crevant, déversèrent la pluie à pleins seaux. J’allais refermer la porte sur les éléments déchaînés quand je croisai le regard attristé de la biche. Imagination, me direz-vous ! N’empêche que je n’eus pas le cœur de la laisser dehors et lui fis signe d’entrer. Ce qu’elle se pressa de faire d’un trottinement que je qualifierais de joyeux. Je ne pus m’empêcher de noter les dégâts occasionnés au hall d’entrée par mes bottes boueuses, ses sabots fangeux et sa fourrure dégoulinante d’eau mais j’étais exténué de ma journée et remis le nettoyage au lendemain. Je filai, sans tarder, au lit laissant l’animal se choisir un coin pour dormir.

Malgré l’orage qui grondait et grésillait, je ne tardai pas à m’endormir et à faire un de plus étranges rêves qui soit : Une lueur insolite semblait émaner de l’animal, prendre de l’ampleur jusqu’à devenir une lumière éblouissante, l’entourant et le soustrayant totalement à la vue. Quand le rayonnement se fit moins intense, je constatai qu’une créature d’une beauté inouïe avait pris la place de la biche. Une femme à la superbe chevelure d’un rouge flamboyant et aux magnifiques yeux noisette, que de longs cils mettaient en relief, sortit de ce halo et se mit à explorer l’endroit. Sa nudité et son corps aux courbes parfaites en faisaient une déesse irréelle, fascinante, captivante. Je contemplai l’apparition et en suivai chaque mouvement et geste : Tout semblait l’intéresser et l’intriguer. Après sa petite visite, elle revint s’asseoir près de mon lit et nous nous dévisageâmes longuement. Si longuement que, dans le rêve, nous nous endormîmes en nous regardant. Le lendemain matin, un poids me gênant, me réveilla de bonne heure. Je fus surpris de trouver la biche recroquevillée au bout de mon lit et pensai au singulier rêve de la nuit que je mis sur le compte de ma longue abstinence. Bien que m’obligeant à de longues veillées, je ne constatai rien d’inhabituel chez l’animal si ce n’est son inexplicable fascination pour mon logis qu’il refusait invariablement de quitter me suivant partout comme un quelconque familier domestique.

Au point que je m’y affectionnai et, à l’instar de Robinson, je cherchais un nom pour mon étonnant Vendredi. J’écartais d’office les bichettes et autres bibiches pour explorer les différentes mythologies à la recherche d’un nom qui lui conviendrait. Après différents essais, mon choix se fixa sur Eowyn, princesse guerrière du cycle tolkinien de la saga du Seigneur de l’anneau. Quelque chose dans sa description et dans mon imagination faisait queje lui trouvais la même allure altière et par la force des choses, le même mutisme glacial, la même difficulté à s’exprimer. Le temps passa. À l’Automne et ses couleurs variées, succéda le noir et blanc de l’Hiver qui fit place à l’éclatement lumineux d’un Printemps triomphant, et je me surpris à ressentir un manque étrange, comme une sombre appréhension, lorsque la biche partait en balade pendant de longues heures. Je ne dire si c’était une grande inquiétude ou une sorte de stupide jalousie envers ce milieu qui m’enlevait le seul être que je supportais avec grâce à mes côtés., mais ce malaise était bel et bien réel. Je commençai à craindre pour mes facultés mentales. À intervalles réguliers, je refaisais ce même rêve étrange d’une merveilleuse déesse nue visitant la maison et me regardant dormir en se demandant quel rêve pouvait ainsi dessiner un sourire sur mon visage bourru. Je la voyais humer les draps, presque m’ausculter comme si elle voulait imprimer dans son esprit les traits de mon visage et mon odeur.

Une nuit, l’impensable se produisit : L’apparition se risqua à m’embrasser et ce baiser me parut si réel, si chaud, si excitant que je m’éveillai en sueur. Perturbé, désorienté, j’allai dans la cuisine et ouvris le frigo dans le but de me servir un grand verre de jus de fruit quand, dans le reflet d’un plat d’inox, je la vis derrière moi. Je me retournai aussitôt et lâchai mon verre de stupeur : La Venus de mon rêve était là en chair et en os. ! Aussi nue qu’un ver ! Aussi belle qu’une déesse ! Aussi irréelle qu’une fée et pourtant.....Toute aussi stupéfaite que moi, l’apparition était figée, interloquée par cette rencontre. Puis, alors que je n’étais pas encore totalement revenu de ma surprise, elle me raconta son histoire. Un magicien jaloux lui avait lancé un enchantement la changeant en biche. Elle ne reprenait sa forme primitive que les nuits de pleine lune et ne retrouverait son aspect que lorsque son cœur rencontrerait son alter ego et partagerait, en même temps, les mêmes sentiments. J’étais tellement ébahi que je mis un moment à me rendre compte qu’elle peinait à couvrir, de ses frêles bras, sa nudité . Me confondant en excuses, je filai lui chercher de quoi se couvrir. Bien sûr je ne puis lui donner que quelques uns de mes habits et malgré l’incongruité de ces vêtements trop amples, sa ravissante beauté transpirait toujours.

Je m’inquiétai qu’elle eut faim, soif et lui préparai un en-cas rapide. Mais lorsque je voulus lui présenter le plateau, l’apparition avait disparu. Pour un rêve, c’était le songe le plus terriblement réaliste que j’avais jamais fait. Je restai un moment à y réfléchir puis, vaincu par la fatigue m’en retournai coucher. C’est là que je la retrouvai et que je me convainquis de ne pas rêver. Elle était couchée dans mon lit. Sa longue chevelure rousse faisant comme l’ombré d’un tableau. Ses formes sculptant les draps de ses courbes généreuses. Elle avait l’air d’un ange. C’était un ange ! Était-ce la situation ? La fatigue ? Le rêve ? Le manque ? La folie ? Je n’aurais su dire mais j’avais le cœur palpitant et débordant d’un sentiment que je croyais ne plus devoir connaître. L’émotion me submergeait et me vis chevalier protégeant son bonheur.
C’est au matin suivant que les affres de l’inquiétude commencèrent à me tourmenter. Elle avait repris sa forme animale signe que nos cœurs n’étaient pas au diapason des sentiments ou, plus probablement, que la solitude avait altérée ma perception de la réalité. La biche, quant à elle, ne changea pas ses habitudes et me gambadait autour « naturellement » si ce n’est qu’elle était encore plus familière que d’habitude. Enfin, je mis cela sur le compte de mon affabulation.

La nuit suivante, elle revint. Toujours aussi terriblement belle et attirante et nous passâmes la nuit à discuter de tout et de rien. Juste heureux d’être là, l’un en face de l’autre. Je buvais ses paroles comme un flot de nectar et m’enivrai de son rire pareil à une source cristalline. Sa voix me berçait d’une mélodieuse mélopée et je me réveillai le matin suivant endormi sur une chaise, la tête posée sur la table de la cuisine, le dos et les fesses en compote à me demander quel grain de folie germait dans mon cerveau. La nuit d’après, partagé entre certitudes et perplexités, nous échangeâmes de longs discours en de longs silences où seuls nos regards brûlants déclaraient cette flamme qui nous consumait. J’avais une envie folle de connaître le goût de ces merveilleuses lèvres qui s’agitaient en un joyeux babil. Comme si elle voulait rattraper les années de silence. Je les imaginais ayant l’arôme de pétales de rose et la saveur de la cerise. Aussi douces que les uns, aussi tendres que l’autre....Comme lisant dans mes pensées, elle déposa soudain un baiser fugitif sur mes lèvres enflammant tout mon corps d’une douce chaleur irradiante. J’en étais à réaliser ce qui m’arrivait lorsqu’elle revint à la charge d’une ferveur plus animale écrasant ses lèvres sur les miennes et cherchant le contact de ma langue pour ensuite l’aspirer. J’avais le corps en feu, tendu à l’extrême. Le sang battant aux tempes, le cœur cognant dans la poitrine, le ventre faisant des nœuds et le mâle rouant dans le pantalon.

L’envie de la prendre, là, tout de suite et le désir de protéger sa fragilité. Jamais je n’avais ressenti ce sentiment de faire passer le bonheur de l’autre avant mon seul plaisir propre. Je me sentais prêt à affronter le monde pour un seul de ses sourires. Nous échangions des baisers passionnés et des caresses torrides sans pour autant aller plus loin que l’éveil des sens. Chacun ayant peur que la magie de nos rencontres ne s’envole en franchissant le pas. Pourtant on était tellement serrés qu’elle ne pouvait ignorer l’état de tension qui m’agitait au point d’en avoir mal de turgescence. Et je ressentait son envie à ses mamelons durcis cognant ma poitrine. Le jour en biche câline, la nuit en tigresse affamée, j’en mourais de l’appétence qu’elle soit mienne et m’immolais à ses caprices pourvu qu’elle soit heureuse. On jouait à cet énivrant et excitant jeu dangereux lorsque survint l’accident. Ce matin-là, comme souvent, je mouillais une ligne dans l’espoir d’en retirer ma pitance tout en savourant les extravagantes aventures du Baron de Münchhausen que je ne me lassai de relire. Amusée ou intriguée par le jeu des poissons autour de l’appât, la biche se pencha. Un peu trop ! Et tomba à l’eau. La seconde suivante, un cri désespéré de femme me vrilla les tympans, me retourna le cœur et me propulsa à l’eau en même temps.

Mon amour se noyait ! Je la sortis aussi vite que possible de l’onde et l’étendis inanimée sur la berge. Le cœur serrant la gorge et l’âme au bord des lèvres j’entrepris de la ranimer. Je pratiquai le bouche-à-bouche mais le geste professionnel se changea vite en baiser amoureux. L’attrait de son corps, ses seins insolents, ses hanches affriolantes, son ventre invitant eurent raison de mes hésitations lorsqu’elle répondit à mon baiser. Des lèvres, je tombai sur son cou, glissai sur sa gorge et m’arrêtai sucer goulument ses seins. Ses tétons étaient aussi durs que roche. Tout son corps se tordait d’offrande. Pendant que je l’embrassais et la caressais, je sentais ses mains s’activer à m’ôter le pantalon. Je posais une main sur son ventre et la fis glisser juste au dessus de sa toison dorée. Elle desserra aussitôt ses cuisses, et je pus glisser mes doigts dans ses plis intimes. Elle soupira longuement. Elle était déjà moite de désir, prête pour l’amour...............
Tout en embrassant son corps, j’atteignis son jardin d’Eden et lui arrachai un gémissement de plaisir en écrasant délicatement le pistil de sa rose. Ma langue allait et venait entre ses lèvres énervant son bouton rose pendant que mes mains parcouraient cuisses, ventre et fesses en une ronde caressante et impudique. Elle haletait et soupirait, et je redoublais d’ardeur dans les attouchements, les baisers et les caresses. Le plaisir et le désir la tordant en spasmes jouissifs jusqu’à ce qu’elle parvienne enfin à l’orgasme dans un long râle extatique.

Je goûtais à son bonheur lorsque, d’un brusque coup de rein, elle inversa la position se retrouvant de monture à cavalière. Dans le même mouvement, s’emparant de mon membre, elle s’empala et partit au galop. Sa chaleur intime m’enflamma au point que je crus exploser en elle tellement vite que j’en fus désolé mais à son sourire triomphal je sus qu’elle avait atteint son but. Je ne sais combien de fois elle revigora mon ardeur mais je sais que jamais je ne me serai cru capable d’un tel exploit. Nous nous arrêtâmes à bout de forces mais non à bout d’envie et nous nous endormîmes, enlacés, épuisés, sur la berge. La fraîcheur du soir qui tombait nous réveilla et, nus comme Adam et Eve, nous nous dirigeâmes vers cette maison où l’amour, que depuis je lui prodiguais, devait la convaincre de ne jamais plus la quitter.
Jeu 14 Nov 2013, 11:12 par caressedesyeux sur Histoires d'amour

Le champs de tournesol (duo caressedesyeux/inconnu)



Le soleil dispense généreusement ses rayons
Les tournesols prennent de belles couleurs,
Et n’attendent qu’à être cueillis
Par les agriculteurs
Ils sont beaux et de belle hauteur
Cela me donne des idées.
Faire une partie de cache-cache avec toi.
Dans ces magnifiques champs
Qui s’étendent à perte de vue,
Devant nos yeux émerveillés
Je n’ai pas encore fini mon boniment
Que déjà tu plonges subitement
Parmi ces tournesols majestueux
Car tu ne crains pas de te perdre
Dans ce labyrinthe immense,
Où les insectes, surpris et curieux
S’amusent à nous observer.
Tu cours très vite pour une femme
Je n’arrive même pas à te suivre,
Je me demande où
Tu as bien pu aller te cacher
Dans ce gigantesque dédale
Pourtant ton merveilleux rire cristallin
Qui tel une musique s’étale
Vient percuter mes oreilles
Résonnant d’une douce mélodie
Il te situe parfois si près de moi,
Et pourtant si lointaine, tout à la fois.
Là, par terre, une trace, un indice
Ton foulard à un croisement
C’est un signe qui ne trompe pas
Je pourrais te suivre les yeux fermés.
Plus loin... Encore une bifurcation
Encore une autre pièce de lingerie fine
Ah, la petite coquine !
Ton petit manège bien je devine
Nue, dans ce champ, je t’imagine...
Si belle, si douce et si féminine...
J’en ai une montée d’adrénaline...
Une ombre a bougé !
Là !!
Hop !
Je t’ai enfin rattrapée !
Et je serre fortement contre moi,
Cette merveilleuse femme dont je ne me passer
Pour tendrement l’embrasser.
Mer 08 Mai 2013, 11:17 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Bons baisers de russie ou les déboires d'un amoureux pressé


Il est huit heures la place rouge s’anime, la garde change devant le Kremlin
Quelque part dans un coin il attend que je bouge que je lui emboîte le pas
La neige continue de tomber depuis quelques jours recouvrant le chemin
Il a promis qu’on allait faire un tour confortablement installés dans une troïka

Je l’imagine nue entièrement sous son blanc manteau de fourrure,
La voilà enfin la préposée de mes attentes,elle se donne fière allure,
Que peut-elle bien cacher comme secrets en ses espérances d’intimité?
Troïka attendra je ne voudrais point que ce corps perde de sa créativité,

Le voilà qui m’attend là-bas, tout au bout de la rue comme promis
Bizarre, il est à pieds, je ne vois pas la troïka, première déconvenue
Qu’a-t-il encore imaginé pour me surprendre ce beau marquis ?
Tel que je crois le connaître, sous ce manteau, il me vois nue

Elle m’avait promis monts et merveilles relatives aux choses de l’Amour,
Sera t’elle à la hauteur de ses promesses ou n’est-ce que beaux discours,
La chambre attend ses invités et moi j’attend de pouvoir en découdre,
Sur la belle,pour sûr au baldaquin je faire parler la poudre,

La voilà....Bonjour Miss je n’ai point de troïka,mais une chambre extra,
Et si jeu en vaut chandelle,je vous donnerai de l’Amour le nec-plus-ultra,
Prenez donc ce bras que je vous tend et laissez-vous guider par ma tentation,
Vous serez l’objet de toute mon attention,car je dois faire honneur à ma réputation,

Je ne voulais pas la croire mais je constate, à regret, qu’elle avait bien raison.
Elle m’avait dit : Il a promis ? Méfie-toi ! Il va prendre d’autres dispositions !
Et elle avait ajouté tout bas : Tout ce qu’il veut de toi c’est ton petit bout de gazon
Mais je te confie un petit secret : Il n’a pas de quoi satisfaire ses grandes ambitions

Ainsi mon cher ami, je vois que l’on n’a pas eu tort de venir me mettre en garde
Vous avez, malheureusement, en tous points suivi votre méthode de séduction
Et n’avez pas tenu compte de mes désirs, mais juste des envies de votre hallebarde
Il vous faudra trouver une autre poularde afin d’assouvir vos basses impulsions

Je m’étais préparée à combler consciencieusement la moindre de vos aspirations
Afin de détrôner de vos pensées la belle marquise et devenir ainsi votre seule favorite
Mais derrière vos belles et précieuses manières je découvre un homme sans imagination
Or il vous faut savoir, monsieur, qu’une femme a plus besoin de rêve que d’action subite.


duo (caresssedesyeux/inconnu)
Lun 26 Déc 2011, 12:42 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Et dans le domaine de l'asphixie?

Un sérieux manque d’humour. Logique. Tout ce qui ne regarde pas la joie est sérieux. Ici déjà premières échappées de mots nébuleux me confonds en maladresse.
Puis après pourquoi écrire? Parce qu’en moi les temps soudoient l’orage et celui ci demande le prix fort. Très patient. Le mien aura les yeux de Vulcain.
Ainsi donc me situe noctambule solitaire c’est ce qui définit au mieux le mec crasseux que je deviens lorsque le concept de séduction a porté trop de préjudices; ce n’est pas que je me fiche d’aimer suis fou éperdu de songes féminins elle frôle ma main baisse les yeux disparaît alors même qu’elle manque déjà à mon Ciel.
Un ami comme ça appelle il dit monsieur Souci évidemment tout un chacun estime ceci préjudiciable pour soi car il fait peur là où l’on sent naître la souffrance et quand bien même on n’en parle pas par soupçon d’être étranger au monde ou appréhension d’être simplement ridicule l’autre le pressent en lui comme une invitation mesquine ouverte sur le précipice.
Ton histoire à quand dis-tu? A quand on cessera de vouloir déterminer l’ambivalence des écritures par rapport à celui qui les conçoit son comportement est-il meilleur ou neutre crie-t-il au blâme à l’orgueil ou bien s’évertue t-il à susurrer "néant" quand il devrait aimer.
Accroche toi.
Tu serais à l’instant même avachi au rang subliminal du cancre ou bien à ton aise dans tes paumes oreillers je te dirai redresse toi on ne dort pas on apprend! Si seulement je daignais le permettre serais cramoisi de honte puisque je ne peux rien ordonner c’est ce qui perd.
D’ailleurs hors propos. Nous ne sommes pas à l’école l’effort dans lequel tu ponctionnes l’écriture la jugeant la mordant coeur ouvert ne me regarde pas.
Alors une nuit chaude estivale. Ne sais plus quoi faire de mes sens ai besoin de sortir oeuvrer au cercle des Téméraires ai bu bien bu puisqu’il n’y a rien d’autre à faire à voir à chérir Dieu ce que je me sens triste issu de ton flanc il n’y a rien de miraculeux où je traîne.
Le dirai constamment lorsqu’on n’a pas d’amour à recevoir en vrai en absolu on est prisonnier de l’insignifiant.
A vau-l’eau ce n’est plus l’insouciance de naguère un jour je dire pourquoi.
En attendant, fais de beaux rêves .
Ven 26 Juin 2009, 23:30 par cirrhus sur L'amour en vrac

Because j'ose et j'explose

Je te propose une chose
Et toi tu disposes ou tu t’opposes

Qu’on se superpose ou se juxtapose
soyons en osmose et en symbiose

Ce serait la grandiose apothéose.
Je ne t’impose pas de glose
Je ne t’impose pas de clauses

Mais si la pause s’impose
Quelle que soit la cause
Qu’elle soit rose ou morose

Si tu crains l’overdose
L’ankylose ou l’hypnose
Avant la névrose ou la psychose

Je doser ma prose
Je serai ta magicienne d’Oz
Ton anamorphose et ta virtuose.
Mar 20 Fév 2007, 17:18 par Cidroline sur L'amour en vrac

Je prendrai le temps

Ton prénom est là,
il frôle mes lèvres
et je le retiens...
il voudrait m’échapper,
m’obliger à le prononcer
mais non, je le garde là,
je le retiens,
rien ne presse...
Pour toi, j’aurai
la patience de l’amour,
les mots de la nuit
qui savent repousser le jour,
les gestes de l’amante
fragiles, lents,
je serai troublante,
rien ne presse...
J’accrocherai
des sourires croissants de lune
de mon aube hésitante
à nos matins baignés de lumière,
j’ouvrirai
ces chemins de traverse
oubliés de tous
perdus au cœur de mon amour,
tu me trouveras.
Je tracerai
une ligne de toi à moi
pleine et déliée
jusqu’à nous
sans pointillés,
je mêlerai
le bleu délavé
de l’encre de mes mots
au bleu de ton ciel
éclatant de soleil,
j’apprendrai
ton sommeil loin de moi,
tes rêves chahutés
le front perlé de sueur,
ton réveil corps tiède.
Je
fermer les yeux
pour ne voir que toi,
refermer mes bras
autour de toi,
te tenir,
te laisser partir.
Je regarderai
ta vie,
je toucherai
ton cœur,
je dirai
ton prénom
dans un souffle,
le long d’un soupir
là, sur tes lèvres...
je prendrai le temps
rien ne presse...
Dim 03 Sep 2006, 09:21 par danslalune sur La vie à deux

A trois temps.

Ce matin, ma vie,
nous ne savions plus,
de nos rires ou de nos soupirs
ce qui nous réjouissait le plus,
tant notre humeur était au plaisir.
Ce matin, c’était un lit pour nous,
et les heures que l’on compte,
"encore te faire l’amour,
encore une fois,
encore et tu partiras..."
et l’heure sur le cadran,
"encore tu me regardes sourire,
encore une fois,
encore et me voilà partie..."

Ce soir, mon coeur,
tes yeux croisent au large des miens,
de mes sourires, de moi.
Ce soir, il y a ton lit,
il y a le mien...
il y a le nôtre sans nous:
"l’amour se fait,
le lit se défait, mon amour..."

Demain, ma douce âme,
je poserai mon sourire sur ses paupières,
je goûterai son rêve,
je son plaisir.
Demain, il y aura dans son regard
mon désir, mon étincelle,
il y aura son désir pour moi.
Dim 26 Mars 2006, 23:21 par Lou sur Les liaisons sulfureuses

Couronne de pureté

Tant pis, je serai peut-être déçu, mais je me tiens ouvert, j’offre mon cœur à ce beau rêve.
Tu viens et je t’accueille en moi sur cette plage où tout a commencé, cette Chambre d’Amour où j’ai mêlé, trente ans auparavant, mon être au sable et à la mer, je n’en savais plus rien, j’ai glissé sous le sommeil, j’avais roulé jusqu’à tes pieds, vague solaire.
A deux jours de te revoir, mon cœur s’émeut ; et amoureux, j’ai peur de l’être.
J’ai tant besoin de tes yeux, ou bien vivre sous terre, où j’ai creusé sa voie à l’eau céleste, et j’attendrai sa remontée, tout le long de mes veines.
Je sais très bien la danse que je veux.
Tu es, femme, la première dame comme en mon vœu, libre et belle, douce et claire, cœur spirale auprès du ciel, où t’attendent des boucles de lumière, pour se mêler à tes cheveux, un air que dansera aussi ta tête, quand ton corps sera deux.
Je te veux et n’ai qu’un doigt à poser sur le bout de ton nez, qui est fort beau, puisqu’il m’émeut, si tu voulais.
Je n’en suis pas si sûr, le filet est léger, si je tombe d’être amoureux. Mais je me relever, une liane est lancée, monte là-haut jusqu’au repère, l’abri des dieux et des déesses ; et si j’en pleure trop, j’en ferai encore une autre mer, encore plus belle encore, et je serai radeau, le salut des sourires amoureux, blessure radieuse que la houle promène auprès des cieux, je n’ai pas peur de ça, ni de mourir une autre fois, mais tu es celle que j’espère, du rêve millénaire.
Tu es, femme, la première dame selon mon vœu, ni fille ni drame, mais signe clair, couronne de pureté, ai-je appris hier.
Ô Ciel, t’amuses-tu ?
Je voudrais rire avec toi, ravir tes éclats, prendre part à l’éclair.
Mon cœur a remonté ma vie, et c’est pour l’homme qui t’espère, enfin debout, enfin heureux.
J’ai aimé de nouveau comme on aime toujours.
J’ai aimé en enfant, j’ai aimé sous la mer. Et j’ai aimé aimer, en t’attendant, un rien, la forme seule d’une prière, juste une goutte d’eau.
Pour me refaire, pur et sincère, savoir te couronner.
Alors donc je suis prêt !
Même tes yeux me l’ont dit, même l’hiver.
Je ne sais rien de ce que la pluie me réserve, mais pourvu que ce soit toi, mon toit le plus ouvert.
J’ai esquivé d’autres promesses, gentiment écarté de doux rêves, je n’ai pas relevé ces yeux d’aveu qui hier encore me retenaient, pour toi, pour t’être clair, qu’ils te reviennent, les miens si bleus, qu’on y voit à travers, et la mer et le ciel, et leurs jeux.
Amoureux, j’ai peur de l’être, tant pis, j’y vais quand même, c’est en femme que tu m’émeus, et de l’enfant en moi jusqu’à la lourde pierre, c’est en homme que je te veux, défais de tous les sortilèges, et s’il n’en reste qu’un, pour toi, je l’être.
Alors je te prendrai dans mes bras sans trembler, sans faillir, sans dévier ; qu’en ton sein se soulève, furieuse, la haute mer qu’on croyait asséchée, radieuse sa première marée, vibrante, l’envolée qui touche Terre, et y mêle les cieux.
Qu’en ces nouveaux visages, la vie y soit réserve, un refuge intégral, ce volcan oublié où paissent les oiseaux, près des gazelles aux ailes paresseuses, pour qu’après nous les amants plus jamais ne se perdent.
Qu’ils voient de leurs yeux clairs, au-dessus d’eux et pour la Terre entière, descendre du repaire l’aigle amoureux, portant dans ses serres la couronne de pureté, qu’avec toi de tes yeux j’ai tressée.
Et qu’elle soit pour mille ans notre arche de beauté.
Dim 12 Mars 2006, 11:15 par Iris sur Parler d'amour

Voyage aller

Je traverse les cieux allant à ta rencontre
Je conte les nuages au soleil qui se montre.

L’envie de te revoir, de laisser mes caresses
Parcourir tout ton corps, et ta nuque, et tes fesses,
Cette envie, ces désirs m’étreignent tout entier
Et j’attends impatient de lâcher mes baisers.
Tels une lionne en cage ils tournent dans mon coeur
Mais leurs crocs sont de soie, leurs griffes de bonheur.

J’espère de mes lèvres caresser ton sourire
Et sentir ton étreinte répondre à mon plaisir.
Et je alors si ce voyage aller
Mène vers l’avenir, ou bien vers le passé.
Mer 08 Fév 2006, 18:28 par l'homme de sable sur L'amour en vrac

Qu'est-ce que l'amour ?

Parfois, on pense qu’on a besoin d’amour et on fonce tête baissée. Mais qu’est-ce que la tendresse sans l’amour ? Rien, une illusion. Parfois, on a tellement mal des caresses que l’on pourrait donner et recevoir que l’on crierait dans le vent glacé de la solitude. Parfois, on a l’impression que l’on est si fort, que rien ni plus personne ne pourrait plus nous faire de mal. Illusion. Triste illusion. La femme comme l’homme ne sont pas faits pour être seuls, non, mais pas à n’importe quel prix. Qu’est-ce que l’amour sans cette soif et cette faim réciproque d’union des corps, des coeurs, des âmes ? Qu’est-ce que l’amour sans l’amour ?
Il est gentil, tendre, attentif mais mon coeur ne soupire pas après le sien ? Pourquoi ? D’où vient le déclic ? J’ai plus envie de fuir que d’approcher, je ne s me forcer... Où, loin de moi, l’amour s’est-il caché ? Je ne le dire, depuis toi, j’ai su conjuguer le verbe "aimer", depuis, j’essaye de l’oublier...
Mer 25 Jan 2006, 14:41 par dolce vita sur L'amour en vrac

De moi à toi ou de toi à moi.

En moi il y a cette soif de vivre, cette joie d’être, en moi se trouve l’amour de moi, de toi, un pont en devenir.
Toi, je ne sais à quoi tu ressembles mais je sais ce qui t’habite.
Rien moins que la passion. Rien moins que ce que je porte et qui demande à vivre.
Aimer et puis à deux, devenirs créateurs. Pour construire quoi ? Je ne le sais pas encore ! Mais qu’importe ! Avec toi, à deux, je le . Peut-être pas du premier coup, mais je le . Tu m’y aideras. Et toi, tu auras le même désir de moi que moi de toi. Parfois, nous prolongerons le temps de l’absence pour mieux goûter la joie de nous retrouver. Ce sera délicieux pour nous deux. De toi, je ne sais ni le nom ni la vie, mais je sais que tu m’attends. Cette certitude me comble déjà ! Nous sommes différents et pourtant si proches. Je sais qu’il y aura des jours où il me semblera que tu tardes. Des jours où je te manquerai. Mais ce temps est nécessaire. Il est le temps de toucher à l’essentiel et puis, le temps de la confiance, en toi, en moi. Mais le jour où tu viendras à moi, il n’y aura plus que la joie qui m’habite déjà mais alors sans partage... M’abandonner à l’amour. Et de même pour toi. Oser le lâcher prise. Oser la confiance. C’est tout me direz-vous ? Voilà fort peu de chose ! Oui, mais pour ce peu là il faut du temps, car moins encore que pour l’amitié, il n’existe de marchand d’amour et voilà pourquoi le monde est si triste parfois, qui ne voit plus les roses. Et qu’importe ton nom mon coeur l’aime déjà.
Lun 09 Jan 2006, 11:27 par dolce vita sur La première fois

Seul

Et me revoilà seul, las d’attendre à nouveau,
Seul à croire que l’amour peut sauver une vie,
Seul à apercevoir la folie qui me suit.
L’ultime envol parfois semble tellement beau,
Que j’en oublie les yeux qui me tiennent ici.
J’ai si peur que jamais je ne les mots
Qui m’offriront mon rêve, ma si douce passion.
Mon coeur est desséché, et mes larmes parties,
Aucune n’est restée pour soulager mes maux.
Elles qui coulaient sereines, dans un flot d’émotion,
Dérouillant mon esprit et réveillant mon coeur
Elles ont séchées depuis, dans le roc il demeure.
Ne battant que pour lui, il oublie tout l’amour
Qu’il a vécu jadis et peut encore donner.
Mer 30 Nov 2005, 20:07 par l'homme de sable sur L'amour en vrac

Manque de vous

Encore moi, manque de vous. Qu’en votre château je voudrais être. J’irai frapper à votre porte , le coeur battant , guider par ce formidable désir de vous. Je trouverai tous les prétextes pour être par de vers vous , les plus futiles au plus sérieux . Vous voir, vous entendre , guetter vos émotions , lire votre visage , votre sourire, votre âme. Vos yeux posés sur moi, me verriez vous ? Et moi , à l’affût de votre bonheur je voudrais vous donner , la parole qui amuse , qui apaise, la caresse qui attendrie , je prendrai vos mains , vos lèvres . Je m’y laisserai guider par vous , je répondre à vos attentes , à vos désirs . Je le voudrai . De nos âmes et de nos corps ne faire qu’un.
Mer 31 Août 2005, 12:41 par gwen38 sur L'amour en vrac

Aux frustrées et aux mal baisées

Aux frustrées et aux mal baisées,
Qui du haut de leur morale,
Me jugent et me mènent à mal
Ecoutez ces quelques mots
Rougissez, outrez-vous et appelez-moi nympho

Etes-vous plus heureuse le soir quand seules dans votre lit
Les traces de l’âge sur votre corps décati
Vous vous endormez en maudissant ces belles salopes
Qui sans vergogne vous volent vos potes
Quand moi je m’endors dans les bras d’un inconnu
Les cheveux en bataille et le corps repu?

Votre vie est-elle mieux remplie
Quand vous sommeillez auprès de votre ami
L’étouffant dans votre morosité
Et vos habitudes de femmes bien rangées
Quand je rigole, partant à mille lieux
Emportant avec moi mon amant ressuscité sous mes feux?

Vous épanouissez-vous davantage
Quand votre esprit se torture d’être sage
Pour vous consoler me salir
Quand à vos amis vous tentez de médire?
En eux vous n’éveillez que l’envie
D’un jour encore connaître ces folies

Baiser, sauter, sucer vous choque
Habituez-vous encore à mes électrochocs
Courrez prévenir votre cours
Que la marquise se lance dans les grands discours
Amenez-les, je n’attends que ça
Je les convaincre de mon combat

Pas un ne doutera entre mes mains
Que si j’ai choisi ce chemin
Ce n’est pas par dépit ou vengeance
Juste pour fuir ces frustrées de la bienséance
Qui par mesquinerie et jalousie
Oublient simplement qu’on n’a qu’une vie

De l’amour je ne connais que les prémices
Je suis bien décidée à en goûter tous les délices
Aimer une heure ou toute une éternité
Quelle est la différence puisque tous m’auront passionnée
Chacun est unique, ils comblent mes rêves à outrance
A deux nous aurons partagé un morceau de vie intense

Si la légèreté est synonyme de bêtise
Mes paroles ne sont que sottises
Quelques-uns auront souri
Se souvenant de ce temps où rien n’était si pourri
D’autres n’auront rien compris
Et retourneront à leur mépris

Sur ces quelques vers qui vous blessent
Je m’en retourne à ce que vous appelez des faiblesses
Profiter de ces messieurs
Leur proposer mes jeux
Eux déceleront entre mes lignes
Que de leur amour je suis digne


La marquise... torrent de charme... Diable
Mer 14 Avril 2004, 17:48 par la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses
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Ecrire sur saurai

Ecrire sur saurai Le champs de tournesol (duo), La biche et moi (ecrit au masculin re-travaillé), Le champs de tournesol (duo caressedesyeux/inconnu), Bons baisers de russie ou les déboires d'un amoureux pressé, Et dans le domaine de l'asphixie?, Because j'ose et j'explose, Je prendrai le temps, A trois temps., Couronne de pureté, Voyage aller, Qu'est-ce que l'amour ?, De moi à toi ou de toi à moi., Seul, Manque de vous, Aux frustrées et aux mal baisées,
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On ne ferait pas une divinité de l'amour s'il n'opérait souvent des miracles.

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