Elle est en moi

De crainte de me morfondre tout le reste de mon existence de ne plus voir beauté et grâce pareilles nulle part ailleurs, les yeux je me couvris lorsque pour la première fois je la vis. La mélodie qu’elle laissait s’échapper de ses lèvres au travers de sa suave voix commençait à me trotter dans la tête, et les mains à mes oreilles je portai pour rompre le charme de cette mélodie envoutante.
Mais hélas, trop tard!! J’étais déjà cruellement atteint, et la souffrance tant crainte n’était rien face à celle ressentie lorsqu’elle se trouva loin de mes sens. Mon esprit et mon âme étaient déjà fascinés et marqués pour l’éternité. Et je regrette amèrement de ne l’avoir contemplée qu’une fraction de bien qu’elle demeure désormais au plus profond de moi.
Jeu 22 Juil 2004, 23:37 par mejnour sur La première fois

De dures convalescence en repas froid...

Graver sur un bout d’arbre… Les prières de votre havre…
Ecrit à la commissure de vos lèvres… Des paroles sorties de rêves…
Reflétant les histoires de nature… Les arbres se dressent lui faisant mur…

Une encore, elle aurait raccroché… Une minute de plus, elle se serait mise à pleurer… Fallait-il qu’il l’appelle ce jour-là, fallait-il qu’elle soit celle qui le poussa à faire le pas…

Calmement énervée, énervement calmé… Elle l’écoutait, le consolait, le rassurait, sans secret, l’aimait. Elle du lui avouer, au détour d’un jour trop heureux, elle n’eu pu lui cacher plus des paroles qui les aurait transformer en « deux ».

Les licornes, pleine de magie, les fées, sous leurs guenilles, les lutins, par des tours de magie, les elfes, les ondins, musique et strapontins, lyriques pantins…

Elle s’allonge pour respirer, bien trop à l’étroit, elle se déshabilla… De cette main qui l’avait parcouru elle retrace la courbe de ses seins… Encore, provocante, elle se pose face au miroir. Plus fort, suivant la tangente, elle continue. En deux, partage la poire de ces gestes.

Sa jambe, elle remonte,
Quand de sa main, elle perd toute honte…

Son pied, dans le lit, elle plante,
Pour rappeler les esprits qui la hante…

La tête plongée dans les livres,
Les muscles tendus,
Le regard ivre,
La peau tremblante du pendu…

Elle se relève, attrape le téléphone, le regarde, jouant avec l’antenne du bout des doigts…

Le jette sur le mur, un cri de hyène déchire le jour, un hurlement démoniaque fini de lui prendre les tripes…

Un mois qu’elle n’avait de nouvelles… Quelques semaines pour faire naître sa haine… Certains jours, elle attendait réponse… Parfois une , il réapparaissait, la tenaillait…

Ils avaient parcouru les quais à la poursuite d’un livre, s’enfoncèrent sous les portes cochères, laissaient glisser leur pied sous des tables de cafés, se jugeaient habillé, s’imaginant nu batifolant…

Elle l’aimait, il le savait… Il lui manquait, elle s’en doutait…
Elle, mais, lui… Attendra sur les quais…
Il, tait, elle… Patientera à son grès…

Une , il leur fallu… Une minute, après, elle se mit en tête de l’appeler… Fallait-il qu’il se connecte cette fois ci, fallait-il qu’elle soit celle qui du se faire consoler pour une idiotie…

Qu’importe… Elle s’accrochera…

Féminine Icare, elle ne se brûlera les ailes… Méchamment Ariane, elle lui coupera le fil…

Elle devrait attendre, elle serait lui prendre… Qu’il ne lui fasse son petit air… Qu’elle ne prenne pas son air de princesse…

La vengeance est un plat qui se déguste froid… L’amour une blessure qu’elle ne s’infligera pas…
Jeu 08 Juil 2004, 20:10 par Rose sur Amour internet

Jolie petite histoire...

Il y a quelques jours, un rayon de Soleye a traversé ma petite ville. Il en est reparti séduit... par la ville mais bien plus...

Voici ce qu’il a écrit et que je vous fais suivre, le Soleye est timide dans mon plat pays :



Déambulant dans la rue principale,
De ta petite ville provinciale
J’ai cherché, espérant t’entrevoir

Marchant sur les trottoirs fleuris
De ton petit paradis
J’ai vu s’approcher au loin un espoir

Rêvassant sous le ciel ensoleillé
De ta Belgique ignorée
Elle semblait effleurer le sol tel le jaguar

M’envolant dans un autre temps
Quelque part dans ton royaume enivrant
Elle était légère, douce, ses cheveux moires

Croisant son regard une fraction de
Dans ton domaine, ton monde
Ses yeux se sont gravés dans ma mémoire

Me retournant une dernière fois
Dans cette rue, pas loin de chez toi
Je la vis s’éloigner vers d’autres regards

Dans ta petite ville provinciale,
Dans ton petit paradis,
Dans ta Belgique ignorée,
Dans ton royaume enivrant,
Dans ton domaine, ton monde,
Dans cette rue, pas loin de chez toi,
Le temps d’un regard, d’une étoile
Mon coeur éteint s’est surpris
A revivre et à espérer
Qu’encore je pouvais aimer, être amant
Qu’un instant la vie serait féconde
Et tout cela, je l’ai vécu près de chez toi...



la Marquise, plume du Soleye ...
Dim 04 Juil 2004, 13:55 par la marquise de sade sur La séduction

Une complicité me fait craquer.

Ce qui me fait craquer?
Un sourire entendu qui se passe de mots...

Comme si chacun comprenait l’autre l’espace d’une .

On sait alors que tout peut arriver! hihi
Nul besoin de l’évoquer davantage...
Cela ne signifie pas pour autant que la "partie" est "gagnée" ou "perdue".
Juste un sourire pour dire que l’on s’est compris.
Sam 03 Juil 2004, 02:11 par Llewelyn sur La séduction

Aimer

Au tout début déja, tu confondais
Tant tu le desirais, que tu croyais l’aimer
Mais le désir nait du manque, et tu l’avais oublié.

Ce qui est rare, est précieux,
Et quand vint la peur de le perdre,
Encore une fois, tu as cru l’aimer,

Que la route parait longue pour qui veut aimer
Tant qu’il n’admet pas qu’il ne fait que desirer,
Et qu’il ne voit pas qu’il a toujours su aimer.

Aimer une , ou une eternité,
Etre soi, sans être à l’autre,
Et alors gouter l’infinie légèreté.
Jeu 10 Juin 2004, 19:14 par PetitPrince sur Le grimoire d'amour

Obscurité

Ne m’en veux pas si ma cruauté s’abat sur toi. Cette haine n’est que le reflet d’un cœur brisé. L’ange, tapi dans l’ombre, panse ses blessures. L’obscurité consume peu à peu mon soleil, ta crucifixion sera mon apaisement. Ces lames que j’enfonce une à une dans ta chair me délivrent d’un trop plein d’amour. Je te déchire pour vivre avec toi ce dernier chapitre. Ton sang et mes larmes seront ce qu’il restera de nous, une trace indélébile marquant la fin d’un rêve. Ma douleur a maintenant un visage. A cause de toi mes pas vont à l’envers. Toutes ces rues sont emplies de notre image, mes souvenirs se montrent pervers. Je fuis cette ville qui me rend âcre et je prie chaque de ne pas croiser ce regard qui a nourri mes illusions d’osmose. Mon cœur bat au rythme de ma haine…

La fin de l’histoire, je la connais par cœur. Dans peu de temps, je m’en irai blesser ceux qui ont tes sourires, je me vengerai lâchement sur ces âmes inconscientes de la place que tu prends. Tu m’oublieras vite, tu me fuiras même, déjà à l’affût d’une nouvelle conquête. Et moi je continuerai à nous vivre, espérant vainement que tes pas te ramènent à moi. Les mois s’écoulant, je finirai par épier ses regards qui me frôlent, me demandant lequel viendra m’ouvrir la porte d’un tout nouvel enfer.

Et puis, un jour viendra où l’indifférence aura raison de mes peurs. Et c’est le pied tremblant mais la tête pleine d’étoiles que j’attraperai cette main et que je m’embarquerai vers de nouveaux émois.
Mar 01 Juin 2004, 15:21 par JuX sur L'amour en vrac

Portrait chinois

Si tu étais un dessert, tu serais une glace au citron.
Froid, amer, acide à la première bouchée,
Ta saveur tendre, douce et sucrée
Se dévoile et explose en mille neutrons

Si tu étais un personnage célèbre, tu serais le soldat inconnu.
Tous te connaissent et attestent de ta valeur,
Mais aucun ne connait tes combats, ce que recèlent tes profondeurs
Seul au milieu de tous, jamais tu ne mets ton âme à nu

Si tu étais un moment de la journée, tu serais la avant le lever du soleil
Jamais totalement la nuit, jamais totalement le jour
Tu navigues entre deux mondes cherchant depuis toujours
La vie qui sera la tienne, tu attends l’éveil

Si tu étais un tableau, tu serais "La grande famille" ( Magritte)
Au milieu de ta tempète, perdu en pleine mer
Tu gardes au fond de toi, un petit coin de mystère
Un lieu de repos, une presqu’île

Si tu étais un phénomène naturel, tu serais la rosée
Tu apparais dans mes pensées le matin,
Comme un souvenir de mes rêves coquins
Qui me laisse humide et rassasiée

Si tu étais une chanson, tu serais "Le SOS d’un terrien en détresse"
Tu as parfois trop les pieds sur terre
Te demandant où est ta place, tu t’enterres
Ecoute ma voix, oublie ta tristesse.



Et pour vous... que serait-il/elle ?
Dim 30 Mai 2004, 21:03 par la marquise de sade sur L'amour en vrac

L'enveloppeur ....

L’enveloppeur rouge et parfumé …

Depuis quelques jours, je reçois de curieux messages mais je n’y prêtais aucune attention. Cela dit, je me questionnais : qui pouvait ainsi m’écrire? J’étais quelque peu intriguée et à force d’y penser, la réflexion me menait à la conclusion d’une farce.

Ce matin là, j’ouvrais une enveloppe papier rouge, parfumée d’une odeur typiquement masculine. Un mot m’indiquait le nom d’un bar, son adresse et une heure. C’était un rendez-vous. Je rangeai négligemment le courrier dans mon panier et partis pour accomplir ma journée.
Assise dans un métro direction boulot, au milieu d’un magma d’anonymes, je sortis la lettre singulière afin de l’observer et tenter de deviner l’expéditeur à travers son écriture. Mais n’étant ni graphologue, ni profiler, je devais renoncer très vite à cette pseudo enquête et j’insérais l’enveloppe parfumée dans un livre.
Vint l’heure du déjeuner. Comme chaque midi, je me rendais dans un jardin public. Constituée de bons réflexes , j’ouvrais le livre qui portait désormais, l’odeur attirante de l’enveloppe rouge. J’approchais l’ouvrage de mes narines pour en humer les pages marquées de quelque chose de masculin. Je me sentais pénétrée par l’odeur singulière, attirante et enivrante. Pour la troisième fois de la journée, je me mettais en face à face avec une énigme, en face à face avec un mystère, ce dernier évoluant au fil de la journée en une véritable intrigue.
Et si c’était un homme ? Cette idée me faisait rougir du même rouge que l’enveloppe. Et si c’était sérieux ? Je tentais de me plonger dans la lecture du roman, mais la ténacité de l’odeur me perdait dans une étrange rêverie : celui de l’inconnu qui pourrait se révéler plus tard.
Je repris mon travail sans y être véritablement car j’étais perturbée par la simplicité du bout de papier.

Après la sortie du travail, je repris le métro direction dodo. A bien y réfléchir, pourquoi ne pas me rendre au rendez-vous ? Qu’ai-je à y perdre ? La raison, mais je ne suis pas raisonnable. Alors après quelques changements de rame, j’arrivai Place des Laitiers, au Café de la Bourse avec quelques minutes de retard conséquence de mon indécision !

J’entrai dans ce bar, je ne vis personne, en tout cas personne ne retint mon regard, si ce n’est le barman auquel je commandai un café et un verre d’eau. Je ressortis pour m’installer sur la terrasse. La nuit tomba rapidement en cette saison et la fraîcheur hivernale se fit vite ressentir. Emmitouflée dans un manteau de laine, les gants à la main, je pris place. Les jambes croisées, j’attendais avec patience... un café. Je ne repèrais toujours personne dans l’horizon immédiat et urbain. Le bras accoudé sur la table, je retenais mon visage observant dans cette posture les allers et venues des passants pressés. Personne ne se manifesta. L’enveloppe pourrait être un signe de reconnaissance mais il n’y fait rien. Je m’impatientais, un peu beaucoup et beaucoup trop! Je me lèvai pour repartir, contrariée, il me faut l’avouer car ma venue n’était en aucun cas désespérée. J’ajustai mon béret décidant d’abandonner l’enveloppe sur la table , y jetant un ultime regard gorgé de mépris féminin. D’un pas pressé, je regagnai le métropolitain, direction DODO. Au milieu des badauds , je me retenais à la barre métallique quand soudainement, j’entendis une voix suave. La voix d’un homme à l’élocution parfaite. " Ne vous retournez pas" me dit-il. C’est exactement ce que je tentais de ne pas faire. Les yeux écarquillés , je tentai de retourner la situation. Mais l’homme n’etait pas dupe et posa ses mains sur les deux cotés de mon visage pour m’empêcher de le regarder. Surprise, j’eus un peu peur et les battements de mon cœur se multiplierent sous l’effet du stress soudain. Mes narines étaient titillées par un parfum que je reconnaissais, l’odeur enivrante de l’enveloppe. Je me rassurai et tentai une fois de tourner la tête mais l’homme mystérieux s’obstina dans le refus d’être vu et exerça une pression plus forte de ses mains cammouflées dans des gants de cuir. J’en perdis mon béret...

..le temps de ramasser mon béret , le métro s’arrêtait sur une station, les portes s’ouvraient, les gens sortaient et entraient et l’inconnu parfumé n’était plus là.
Je me retournais tentant de m’approcher des portes qui fermement devaient se refermer après un bruit de sirène désagréable.
Je regardais à travers les vitres mais au grand désespoir, je ne pus voir qui avait été derrière moi ! Le béret à la main, collée contre la vitre, je devais afficher une triste mine.

L’auteur de mots étranges était une réalité qui m’échappait et je n’aimais pas du tout cela.

Rentrant bredouille, je regardais ma boite aux lettres remplies de factures et rien d’autre que des factures qu’il me faudra appréhender plus certainement que "l’enveloppeur rouge et parfumé". Il ne s’était rien passer et ce rien me laissait la pesanteur d’un tout insaisissable, invisible. Qui pouvait-il être?
L’enveloppeur rouge et parfumé m’intéressait sans que je ne le connaisse, sans que je ne lui donne l’intérêt qu’on porte au gens, gentilhomme ou autre.
Qui était-il ? Le saurais-je seulement ? Remplie de doute, j’allais passer une soirée à m’interroger sur cette curieuse mésaventure. Etait-il possible que ce soit un voisin ? ou encore un collaborateur ou que sais-je ? J’avais une certitude, l’enveloppeur rouge et parfumé me connaissait !

Durant quelques jours, tous aussi ressemblants aux autres dans le cycle infernal du métro/boulot/dodo mon comportement devait apparaître comme étrange auprès de ceux que je fréquentais. Observant les gens dans le métro, soupçonnant tout à chacun et à tour de rôle. Chaque personne que je saluais était humée afin de percer leur parfum. Mais personne n’avait l’odeur dont j’étais imprégnée de l’enveloppeur rouge.

Le temps passait et ce souvenir aussi quand un matin à l’identique des autres matins, je trouvais une autre enveloppe rouge et parfumée déposée sur le tapis de mon entrée !

Une autre farce sans doute ! Mais l’effet fut incontestable et radical, mon cœur battait d’impatience de lire et de sentir. Je déchirai sauvagement l’enveloppe pour y trouver…..


..une feuille rouge avec l’inscription : " Regarde sous ton paillasson". Réflexe presque conditionné, je pose le papier sous mon nez et l’odeur épicé de ce parfum m’envahie une nouvelle fois.
Effervescence, mon esprit est en effervescence et mon corps aussi. Je regarde dans la cage d’escalier si quelqu’un ne se serait pas dissimulé mais personne.

Disciplinée , je soulève ma paillasse pour y découvrir une petite clef ! et rien d’autre. Métro/bouleau/dodo. Je m’attends à chaque instant à trouver un indice supplémentaire mais rien, ni personne et c’est ainsi que ma journée se solde avec rien et personne. Encore et plus intriguée qu’auparavant, je m’empresse d’aller questionner le petit cordonnier du coin. Qui ne me donne comme indication "la clef d’un verrou, pour sûr mais duquel, j’sais pas, j’peux pas vous dire!". Je ne suis guère plus avancée.
Quel est donc ce fou? Suis-je en danger? Non parce qu’il y a un je ne sais quoi de rassurant.

Le lendemain, je me réveille un peu plus tard et trainasse au lit. J’observe mon précieux trésor déposé la veille sur la table nuit. En déposant, le papier sous mes narines je titille mes neurones et décide de laisser l’enveloppeur rouge et parfumé venir à moi mais un tantinet de provocation viendra pimenter et accélérer le processus….

Je me lève d’un pied très décidé, attrape un papier quelconque, le parfume pour lui attribuer une signature personnelle et y écrit de ma plus belle plume : " Enveloppeur rouge et parfumé, le courage est d’aller jusqu’au bout, sans hésitation, vous avez effleuré mon visage, mon âme et ma curiosité. Le respect vous impose maintenant de vous présentez, n’en faite rien et je vous nierai !!! bien à vous mais plus pour longtemps. Je vous impose donc un compte à rebours…". Je lèche du bout de la langue l’enveloppe, y indique " à l’attention de …???", et l’accroche sur ma porte.

Je me prépare pour faire mon marcher, le panier à la main, j’ouvre mon entré pour sortir. Le mot n’est plus là, mais une rose m’attendait. Je la prends et je parts…..faire mon marcher.



Et histoire, que l’enveloppeur rouge et parfumé comprenne que je suis sérieuse, je dépose la fleur sur les poubelles de l’immeuble. Mais en revenant, la rose n’y était plus. Détail insignifiant, sans doute et pourtant, j’imagine que l’enveloppeur rouge et parfumé serait passé la ramasser. Le week-end passe comme il se doit de passer. Rien sur la porte, ni dans la boite aux lettres. Je pense avoir mis un terme au mystère à jamais mystère. Et en partant dans un programme redondant je lâche un grand soupir ….

Ce matin là, le métro est plein à craquer, nous sommes les uns contre les autres trop rapprocher à mon goût . Je sentis bien quelqu’un derrière moi dont l’odeur ressemble étrangement à celle des mots avec quelque chose en plus….Une molécule de lui. Malgré des tentatives pour retourner la situation, il m’est impossible de me déplacer et de regarder le porteur du parfum…Dans la cohue d’un métro bondé, une voix chuchote à mon oreille " c’est un bien joli béret , ne vous y trompez pas, viendra l’heure des présentations, acceptez cette fleur comme maigre consolation". Ces mots interviennent au moment précis ou le métro s’arrête et bien que me retournant avec violence, il avait disparu. Les mécontents de la bousculades me font savoir leur mécontentement auquel je réponds d’un regard coléreux. Il avait cependant déposé une autre rose que je me résignais à conserver.
J’accomplissais le rituel du déjeuner dans le même jardin public et en fouillant dans mon panier, je trouvais une autre enveloppe rouge et parfumée. Je l’ouvre et y découvre une adresse, un étage, un numéro de porte, une date et une heure……..et la même odeur.



….Cette odeur qui avait la capacité d’enivrer tout mes sens et déjouer ma raison. Je n’allais pas me réfugier dans la lecture de mon Disque Monde, j’allais , au contraire penser, divaguer dans cette aventure au combien mystérieuse et envoûtante car envoûtée, je l’étais certainement. Je me précipitais dans mon bureau pour rechercher un plan et situer le lieu. J’avais une idée dans laquelle je m’obstinée car, si en effet, l’enveloppeur rouge et parfumé était un prince peut-être était-il un assassin et moi sa victime dans quelques jours.

Le soir venu, je rentrais à mon domicile, une autre rose m’attendait sur le pallier. Je savais que l’enveloppeur rouge et parfumée déposerait un encouragement à le retrouver.

Le jour du rendez-vous venu, je me préparais mais prise entre la crainte et le désir, je décidais de ne pas me laisser emporter par un plaisir incertain. Je décidais de ne pas me rendre directement dans le piège supposé et présumé. Cependant, je fis un effort de coquetterie . Je descendais les marche une à une avec un enthousiasme réservé. Ouvrant ma boite aux lettres, de manière systématique, une autre enveloppe rouge et parfumée se fit découvrir. Un mot tout simple y était inscrit " les instants deviennent des siècles à vous attendre". J’étais flattée, comme, sans doute, toutes les femmes l’auraient été en pareil circonstance.
Je pris le métro en direction de l’inconnu. Mes mains étaient moites, j’avais le bouche sèche, l’estomac noué…J’étais indécise, allais-je, voulais-je démasquer le mystère ?
Après quelques rues et maison, j’étais face à l’immeuble désigné par l’enveloppeur rouge et parfumé. Il me fallait pousser une énorme porte de bois et de ferraille pour apercevoir un étrange et long couloir qui de plus était obscure. Aucun bruit ne se laisser entendre. J’entrais tout de même. La porte devait se refermé sur un claquement qui me fit sursautée. Je posais une main sur mon cœur battant. L’excitation était de plus en plus forte. Sur la droite, se dressait une série de boites aux lettres susceptibles de me donner des indications sur le nom de mon enveloppeur rouge et parfumé. Mais rien , juste des nom sans précision des étages et numéros d’appartement. Il me fallait soit monter , soit partir. Il me fallait de toutes les façon, prendre une décision rapide……




….où était passée ma raison ? Pourquoi ne me dictait-elle pas plus de prudence, ne m’indiquait-elle pas d’être, en outre d’une extrême vigilance ? Ma curiosité avait pris en autage ma raison mais la méfiance pointait le bout de son nez.
Ainsi, je parcourais pas à pas le long couloir qui s’assombrissait dans mon avancée. Le sol était fait de parquait qui me dénonçais par ses craquements successifs. Il me fallait donc avancer d’un pas plus léger, sur la pointe des pieds.
Je devais monter un gigantesque escalier en colimaçon. Je le fis mais dans une lenteur intrigante. Les étages n’en finissait pas, et j’arrivais presque sous les toits. La porte de l’appartement 13 était face à moi. Je me sentais essoufflée non pas par l’effort des escaliers mais par l’émotion. C’est à ce moment précis que la lumière éclairait cette étrange décore. Je me penchais discrètement sur la rampe d’escalier et je pus observer le panier très rempli d’une vielle dame. Une occupante de l’immeuble, à l’évidence. Ces instants détournaient r mon attention du mystère et ma raison faisait son apparition. Ainsi, elle me suggérais de tendre l’oreille à la porte visée. Je vis, en outre, la serrure du verrou car la porte ne tenait, apparemment qu’avec un verrou.
Je décidais de faire marche arrière et je descendis les escaliers à toute vitesse. Je m’enfuyais, ouvrant la lourde porte d’un geste déterminé à décamper….



….J’allais me réfugier dans un bistrot en face de l’immeuble. Je m’installais face à la porte pour regarder les occupants sortir et entrer. Mais rien ni personne ne ressemblait à l’image inconsciemment construite de mon enveloppeur rouge et parfumé. Je me donnais raison d’être partie, car il pouvait être " l’étrangleur rouge et parfumé". Je me donnais aussi tord d’être en fuite parce que je me souvenais alors de ses mains gantées sur mon visage, de sa voix suave, de ses roses et ses mots et surtout de son odeur.

Je me dirigeais vers ma demeure quand prise de réels remords, je repartais en direction de l’appartement 13 de l’enveloppeur rouge et parfumé.

Il était tard, certainement minuit quand j’ouvris la lourde porte. Je grimpais l’escalier d’un pas vif et déterminé. Je sortis la clef du verrou que je glissais dans le serrure du verrou. Je retenais mes mouvement un instant car une voix de chanteuse lyrique émanait de l’appartement. Assez d’hésitation ,j’y vais, j’ouvre doucement cette porte grinçante .

Il s’agissait d’une garçonnière aménagée d’un lit , d’un fauteuil et d’un bureau. La pièce était éclairée d’une lampe de chevet recouverte d’un tissu pour tamiser la lumière La voix lyrique était celle d’une chanteuse d’opéra

Un homme gisait sur le lit. Il était profondément endormi. Certainement que les vapeurs d’alcool n’étaient pas innocentes à son état comatique. Sa veste était négligemment posée sur le fauteuil en velours vert. C’était une veste rapiécée au niveau des coudes.
Lui était beau dans son sommeil forcé. Les cheveux ébouriffés, il était allongé sur le ventre. Habillé d’un pantalon noir et d’une chemise blanche dont il avait retroussé les manches.
Il ressemblait à un étudiant mais son âge laissait supposer qu’il ne devait plus être sur les bancs d’une faculté depuis quelques années. Je déposais, sans un bruit, le rose à coté de son visage. Dans une extrême discrétion, je refermais la porte et glissais la clef du verrou dans le bâillement de celle-ci.

Je repartis dans une course folle afin de ne par manquer le dernier métro…Je me sentais comme libérée du mystère. L’enveloppeur rouge et parfumé devait me connaître. Ce soir là, je l’avais reconnu mon ancien amant disparu et que je n’attendais plus. J’aurais pu venir en temps et en heure suivant mon instinct et pensant que je n’avais rien à craindre. Nous nous serions retrouvés, je l’aurais certainement encore aimé et il est certains que nous aurions étaient pris d’une irrésistible envie de faire l’amour comme nous le faisions avant ….A l’ époque où j’avais été sa muse car il était un écrivain déchu des maison d’édition et déçu de ne pas être édité. J’étais sa seule et unique lectrice….mais un jour, il s’en est allé, il a disparu me laissant une amère incompréhension. Au fil des mois, mon chagrin s’atténuait pour être oublié. Mais lui, jamais, je n’aurais pu l’oublié.Et, dans le fond, je n’ignorais pas son prochain retour …
Il n’avait pas changé, seulement pris des années. Si, il avait changé de parfum


Sur ce délicat souvenir, je me suis endormie…

Au matin, en retournant dans mon interminable quotidien, je regardais le contenu de ma boite aux lettres, il n’y avait rien. J’ouvrais la porte de mon immeuble, je le découvrais, se reposant sur le luminaire, les mains dans les poches, les cheveux ébouriffés, la barbe de la veille, les cernes du lendemain , un journal sous le bras. Je plongeais mon regard dans les yeux de cet homme ..Il me sourit. J’étais prise d’un immense sentiment, le plaisir des retrouvailles . Je m’approchais de sa personne et déposais une main sur son visage. Il sortit les main de ses poches pour me prendre dans ses bras. J’avais une larmes au coin d’un œil . Nous nous sommes embrassés comme autrefois, et à tout jamais.
L’enveloppeur rouge et parfumé était mon envoûteur tant aimé. Le détenteur de mon cœur….Je glissais mon bras autour du sien et nous sommes partis sans rien se dire…Je l’aimé comme au dernier jour car ce jour devenais le premier
Lun 10 Mai 2004, 14:50 par Imaginative sur Un monde parfait

A la bourre !

Après des mois interminables de soirées amusantes, de faux-semblants en vrais courroux, de demi-mots chuchotés et de non-dits hurlés à la mort, le grand soir arrive. Il faut lui dire, ce qu’elle sait depuis mille ans, mais qu’aucune n’a autorisé à exprimer ...

Voici en écho à "A l’aube", la version masculine d’une préparation à la soirée fatidique, celle ou tout se dit.

J’en peux plus, ça fait des mois que je passe du temps avec elle, que je l’appelle, que j’invente mille prétextes pour la voir, sans que ça puisse être pris pour de la drague. Et plus ça va, plus il est évident qu’un ’simple copain’ ne se permettrait pas de faire tout ce que j’ai fait. Bon sang, depuis le temps, elle doit comprendre non ...

"Il faut aller lui dire. J’ai perdu 10 kilos quand même. Allez, il faut lui dire !"

Ca c’était deux semaines avant, quand plein de répétitions, je vécu le grand flop devant ses yeux magnifiques, et que, au lieu de ’lui dire’, je discutais de tout et de rien, en me traitant intérieurement de moins que rien.

Rentré à la maison, affalé sur le lit avec des milliards de cernes noires et épaisses, à me demander pourquoi c’est si dur de dire à quelqu’un que ... enfin qu’on... ou plutot qu’il faudrait que... enfin non, c’est plutôt elle qui me ...

... rend fou,
... me fait maigrir,
... m’empêche de dormir
... que j’ai envie d’étreindre,
... maintenant, toujours, longtemps
... rhaaaaaa (étreinte tendre et sincère de l’oreiller)

Ben alors ! C’est si simple de le penser, de se le dire, alors qu’est ce qui ne va pas ? Pourtant, c’est évident, elle aussi elle la veut cette histoire. Bordel !

Finalement, l’idée saugrenue du grand soir cérémonial est abandonnée. Trop difficile. Le Grand Soir sera abandonné au profit, d’une succession de nuits blanches terribles, au terme desquelles il parait évident que le couple est déja formé, et qu’il n’attend pour être officialisé, qu’un seul baiser ...
Mar 30 Mars 2004, 19:27 par PetitPrince sur La première fois

Pris au piege

J’ai eu beau me dire que ce n’était pas possible, pas faisable, pas pour moi qui avais à l’origine d’énormes préjugés sur la question...Il faut se rendre à l évidence, j’ai moi été aussi pris par ce virus du coup de foudre via le net ouin
Cela fait quelques temps déjà que l’on se connaît, nous ne nous sommes pas encore vus mais la situation s’annonce très, très très difficile à gérer... à croire que j’aime les histoires compliquées ouin

Elle a beau ressentir les mêmes sentiments que moi (je crois, elle me l’a fait savoir mais est-ce que ses sentiments n’ont pas changé depuis? passur2 ), nous savons qu’il ne faut pas se faire trop d illusions.

Cependant, je me prends parfois à rêver.. et si, malgré tout, c’était faisable? Dans ma ville, quelqu’un s’est marié avec une russe rencontrée via le Web... et si pour une fois, le bonheur pouvait frapper à ma porte, à moi aussi?

Seulement, pour aller la rejoindre, je dois tout quitter... Mes amis, ma famille, mon travail, mon logement, mes souvenirs, ... ma vie.

Biensur, ce serait plus facile qu’elle fasse le chemin inverse car je peux lui proposer pas mal de choses ici, nous avons des terres, des maisons, des appartements à nous mais elle ne voudra jamais quitter sa ville d’origine où elle a tous ses repères elle aussi, et dont elle a besoin.

J’ai pourtant essayé de l’oublier, mais ce n’est pas possible, elle m’obsède, tant par sa beauté que par son humour, sa jovialité, son esprit... quand elle n’est pas là elle me manque, mais vous connaissez tous ce sentiment. Ce sentiment mêlé de doute lorsque rien n’est vraiment commencé ou fini… On se demande si c’est possible, si on ne rêve pas un peu trop, si notre cerveau ne nous joue pas des tours... mais il y a une chose dont je suis sûr, c’est que je suis prêt à tenter le coup, pour elle car pour la fois dans ma vie j’ai rencontré mon âme soeur et je ne veux pas reperdre ce que j’ai déjà perdu une fois, avec tant de douleur.

Nous avons décidé de nous voir cet été.... partager quelques temps de bonheur tous les deux.

Si discret sur mes sentiments habituellement je m’ouvre cette fois-ci car je n en peux plus de garder tout ça au tréfond de mon coeur, de souffrir seul face à mes préoccupations, et même si personne ne peut m aider, peut être que le fait d’aplanir mes idées, de les faire partager, peux les rendre plus claires.

J’ai hâte d’être cet été ... oui, j’ai hâte.....


Stef cogiteur invétéré ouin
Jeu 26 Fév 2004, 01:21 par MaStErGrAhAm sur Amour internet

ce vous que je t'aimeuuuuu

Je pense que ce combat est peine perdue pour nous les faibles femmes, ouin pourquoi nous battre, nous savons déjà que vous êtes les plus forts. lunettes Je dirais même que vous êtes les plus forts, mais aussi les plus merveilleux, les plus tendres, les plus adorables, les plus intelligents, les plus genereux, les plus compétents, les plus étonnants, bref... vous nous êtes largement supérieurs.

Pour ancrer mes propos, je vous soumets trois citations.

La première de Lafontaine

Citation:
L’homme est de glace aux vérités, il est de feu pour les mensonges.

confiant

La de Céline

Citation:
Le mensonge, ce rêve pris sur le fait, et seul amour de l’homme.

doute

La troisième, pour bien valider et conclure l’introduction de mon message est d’Anatole France :


Citation:
Les femmes et les médecins savent seuls combien le mensonge est nécessaire et bienfaisant aux hommes.


ange

Je n’ai plus rien ajouter... je laisse la place à ces merveilleux hommes aime

La marquise.... la verité personnifiée grin
Mer 25 Fév 2004, 01:19 par la marquise de sade sur Citations

Le plaisir de la marquise

soleye a écrit:

Ma Chère Marquise, je ne vous connais pas et je ne suis pas sûr de vous comprendre tout le temps bete , tant vous avez l’air de vouloir brouiller les pistes timide



cling Je brouille les pistes?

C’est bizarre que vous me disiez cela petit Soleye de mes jours, car justement je pense être quelqu’un on ne peut plus facile à comprendre confiant Une seule règle d’or avec moi, le plaisir....

Plaisir de vivre chaque comme si c’était la dernière
Plaisir de découvrir ce que le monde cache derrière
Plaisir d’ecouter les silences de mes congénères
Plaisir de lire les récits parcourant les mers
Plaisir d’apaiser les plus violentes colère
De dévoiler de somptueux mystères
De tout envoyer en l’air
Juste pour un rêve, une chimère...

Ne plus se prendre au sérieux,
Par tous les bouts grignoter la vie
Seule ou à deux
Quand tout cela vous aurez compris
Peut-être la marquise se dévoilera à vos yeux...
Et deviendrez-vous le Soleye... de mes nuits... timide



La marquise .. épicurienne
Mar 17 Fév 2004, 10:35 par la marquise de sade sur Citations

Pizzeria La Roma, bonsoir!

Un soir d’été, nous nous sommes retrouvés entre amis pour sortir. Nous avons entamé la soirée par un apéritif bien arrosé, à rire au bord de la piscine, à danser un peu, à discuter de choses et d’autres.
Nous étions vraiment une fine équipe.
Mais à force de faire les « cons » nous avions oublié que nous n’avions pas prévu de quoi manger, il nous fallut alors songer à trouver un restaurant qui accepterait à cette heure avancé de province, un groupe de 10 personnes turbulentes sous les effets de quelques verres d’alcool.
Des uns et des autres vinrent des avis diversifiés, nous appelâmes quelques restaurants, essuyant malheureusement, des refus à chaque fois.
Je pris le téléphone et appelais un pizzeria sans grande réputation c’est sûr, mais qui nous accepterait peut être.
Tout le monde d’un air moqueur me disait :
«Vas y use de ta voie sensuelle, amadoue les, sois langoureuse, ils ne vont pas pouvoir te refuser».
Je n’avais pas besoin d’adapter ma voie, elle est, a ce qu’il m’a été dit à mainte reprise, craquante naturellement, merci Maman et Papa de m’avoir donner cette voie qui semble plaire à tout le monde, je reconnais que cela m’a été utile à plus d’une reprise.

- Pizzeria La Roma, bonsoir !
- Bonsoir, je désirais savoir si vous accepteriez un groupe malgré l’heure avancée de la soirée ?
- Combien de personnes êtes vous, me répondit mon correspondant, d’une voie charmante avec un léger accent italien ?
- Heu ! Nous sommes 10 personnes ! S’il vous plait ne nous refusez pas, nous n’avons trouver aucun restaurant pour nous accueillir !
- Il est effectivement un peu tard, en pleine semaine nous fermons assez tôt, le restaurant est presque vide. Vous patientez, je vais demander à mon cuisinier s’il accepte de rester encore un peu ?
- Vous êtes adorable, je ne quitte pas.

Mes amis, en face se moquaient de moi rapport au cinéma que je venais de faire à mon correspondant.
- Si vous arrivez tout de suite, mon cuisiniez reste, mais venez vraiment rapidement.
- Le temps de prendre nos voitures et nous sommes là, merci, vraiment merci ! Je maintiens, vous êtes vraiment adorable !

Aussitôt dit, aussitôt fait, le temps de nous engouffrer dans les voitures, un quart d’heure après nous étions arrivés à la Pizzeria.
A la queue leu leu nous sommes entrés, accueillis gentiment par celui qui semblait être le patron, ma fois pas laid du tout cet homme, tout du moins ce que je pouvais en voir d’où j’étais, la dernière de la queue. En m’approchant, je pouvais progressivement percevoir sa voie, je commençais à me rendre compte qu’il s’agissait de mon correspondant. Une charmante voie, avec un doux accent italien, et bel homme, hmmm quelle chance qu’il ait accepter de nous recevoir, me dis-je.
- Bonsoir, Mademoiselle ! me dit-il en prenant ma main qu’il porta à ses lèvres pour y déposer un baiser.
- Suis-je toujours aussi ‘adorable’ ? me lança-t-il ?

Que répondre ? Comment échapper alors à cette attaque de front, ses yeux dans mes yeux, ma main encore dans sa main, je sentais une bouffée de chaleur monter en moi, mes joues alors devaient être bien rosies face à une telle audace.
Sans me démonter pour autant, gardant mes yeux dans ses yeux je lui décrochait mon plus doux sourire, serrant sa main je l’attirais à moi, sur sa joue je lui déposait un baiser et lui susurrais à l’oreille un remercie en lui demandant de venir trinquer avec nous pour l’apéritif. Ce qu’il accepta avec ce qui semblait être un air de plaisir.
J’eu alors l’impression que la soirée ne faisait que commencer.
Lorsque j’eu rejoins mes amis à la table, je fus, il va de soi, le sujet des railleries :
- Tu tapes à l’oreille plutôt qu’à l’œil toi! me lança l’un.
- Egale à toi-même ! me lança l’autre.
- Vas y ma poule, profite de la vie!
- Veinarde! les copines me dirent.

Il est vrai que ce charmant avait, de prime abords, tout ce qu’il fallait pour m’attirer, le regard chaud méditerranéen, avec cet air de vous déshabiller de haut en bas; ce teint mat qui attire l’œil de toute les femmes, surtout lorsque de belle dents blanches scintillent en contraste au moindre sourire; un contact de peau, de ses mains, doux; un contact de ses lèvres, déjà un doux souvenir de celles-ci effleurant la peau de ma main; et un corps…. Tout pour plaire cet homme.
Je me retrouvais alors assise contre le mur, face au restaurant comme en première place face à une scène, et je pouvais déjà me rendre compte qu’il ne cessait de m’épier de son regard tueur.
Oui, la soirée ne faisait que commencer.

Il vint alors vers nous pour prendre la commande des apéritifs, se plantant juste au bout de la table où je me trouvais. Il aurait pu aller à l’autre bout, mais non c’est précisément là ou je me trouvais qu’il a choisi de venir, aurait il eu aussi un déclic? Tout semblait déjà le laisser entendre. Alors mon joli, sans problème, à nous deux.

Une fois nos commande notées, celle de nos repas de même pour libérer le cuisinier, il allait s’en aller s’occuper de tout, je l’ai attrapé par sa chemise :
- mais vous trinquez avec nous, vous me l’avez promis?
- oui, j’arriverais en même temps que vos apéritifs, sans aucun problème.
Il continua son chemin et je pus, de dos qu’il était, admirer son fessier. Sous son pantalon, je pouvais me rendre compte qu’il était bien musclé, que cela devait être bon de le tenir dans ses mains… calme tes ardeurs ma belle, rien n’est encore joué, même si son regard te parle déjà, peut être a-t-il femme et enfants qui attendent son retour au foyer….
Occupée que j’étais à la discussion avec mes amis, je ne pouvais m’empêcher de le regarder du coin de l’œil, tout comme lui avait l’air de le faire à mon attention. Il arrivait vers nous avec son plateau chargé de nos verres d’apéritifs. Il commença à servir à l’autre bout de la table pour finir avec mon verre qu’il me tendit avec un grand sourire. Il posa le plateau sur la table voisine, pris le dernier verre restant dessus, le sien, une chaise et vint s’asseoir à mon bout de table, seul le pied de celle-ci était entre nous. Nous trinquâmes tous, lorsque vint notre tour, c’est, yeux dans les yeux, que nous le fîmes, je portais le verre à ma bouche légèrement entrouverte et pris une légère lampée de martini, enlevant mon verre, sous son regard accroché à moi, de ma langue je me mis à lécher mes lèvres appréciant la sensation du sucre.
Les discussions entre les uns et les autres se poursuivaient, je ne les entendais plus que vaguement, j’étais ailleurs, à imaginer d’autres choses, et j’avais en cet instant la certitude que je n’étais pas la seule.
Il fallait maintenant lancer la machine, ne pas laisser la banalité prendre place, je m’approchais plus de la table, les fesses au bord de ma chaise, ainsi mes jambes croisées ont pu vaincre la barrière du pied de la table, et sa jambe gauche se retrouva collée à la mienne. A ce contact, je sentis qu’il n’y mit aucune résistance, bien au contraire, il accentua le contact. Tout au long de l’apéritif, nous sommes restés ainsi, avec quelques mouvements de caresses parfois entre nos deux jambes, j’aimais déjà ce contact malgré son pantalon qui était ainsi la dernière barrière entre nos peaux.

Mes amis, n’étant pas là que pour rire, commencèrent à manifester une légère impatience quant à leur faim. Il est vrai qu’avec seulement quelques alcools ingurgités depuis le début de la soirée, les estomacs devaient commencer à crier famine, de manger les calmerait un peu aussi.
Mon beau patron s’est alors levé, profitant de cet instant, sa main au rebord de sa chaise il caressa mon genoux, ce fut un coup d’électricité qui me parcouru tant il était inattendu, et, dans mon ventre, de cette caresse je ressentis les effets accentués.

Je me suis alors levée pour aller au toilettes, non sans, au passage lancer un regard à mon bel italien.
Je me suis rafraîchie le visage, histoire de calmer la chaleur qui m’envahissait lorsque j’entendis la porte s’ouvrir. Dans la glace je le vis rentrer et se diriger vers moi, je me suis retourner et contre moi il s’est collé, de sa bouche il s’empara de ma bouche, il pris mes hanches entre ses mains, et me plaqua contre son ventre. Je sentis son envie contre moi, sa langue fouillant ma bouche, ses mains sur ma poitrine. L’instant était fou, pas une pour réfléchir à la situation cocasse, juste prendre cette fougue et s’y laisser aller le temps qu’elle durera.
Il quitta ma bouche, plongea son regard dans le mien et de sa charmante voie, avec toujours cet accent bien italien, il me dit :
- Je ne regrette pas de vous avoir dit oui. Tu es vraiment très belle, la soirée ne fait que commencer.
Il tourna les talons et disparu comme il était apparu, me laissant là toute chaude, toute humide qu’il m’avait rendue entre mes jambes, toute excitée que je pouvais l’être alors.

Comme ça, mon bel hidalgo, avait la même impression que moi…. et il n’avait pas tort. J’étais d’un coup sur une autre planète. De retour à la table, certains de mes amis me regardaient interrogateurs. Ils me connaissent bien et savent que je ne me retiendrais pas d’aller au bout de mes plaisirs. J’aime séduire, j’aime la séduction, ce jeu qui fait monter le feu. Dans le respect des uns et des autres, ils savent ce dont je suis capable, mais pas de les abandonnés pour un bel homme, quel qu’il soit, je tisse ma toile tranquillement, tout en restant présente auprès d’eux, et toujours à la fin de nos soirées, mes jeux de séduction arrivant la plupart du temps à leur fin, je les laisse rentrer et m’attarde sans jamais de faux prétextes. Ils avaient là, bien compris que cette soirée se finirait des plus agréablement pour moi, et je savais que demain mon téléphone sonnerait non stop des appels de tous ces vilains curieux de vouloir connaître l’aboutissement.
Sourires complices, rires, et railleries, nous attaquions notre repas.
Etant donné le nombre d’assiettes à servir, les plats chauds arrivant, le cuisinier ayant fini ainsi son travail, vint donner un coup de main à mon bel italien pour le service. Lorsqu’il servit ma voisine de table, je ne sais comment il s’y pris, mais de l’assiette tout le contenu tomba, une partie sur la table, une autre par terre, et ma jupe n’y échappa pas. Les rires fusèrent tant que mon italien arriva aussitôt avec un regard d’interrogation devant l’air pantois de son cuisinier.
Et moi je n’arrêtais plus de rire, de ce rire nerveux face à une situation à la fois délicate, bête, gênante, comme lorsque l’on tombe dans la rue et que tout le monde vous regarde. Je ne pouvais interrompre ce rire qui devint communicatif, il se mit de même à rire à pleines dents. Mais il repris son rôle de patron et se dirigea vers le comptoir pour prendre un torchon qu’il passa sous l’eau chaude, revint et me le donna. Cela ne suffit pas à faire disparaître le résultat de cet arrosage alimentaire. Il s’en rendit compte, me pris par la main, et m’emmena je ne savais encore où, se retournant pour dire à son cuisinier qu’il pouvait s’en aller.
Mar 20 Jan 2004, 23:11 par Nébuleuse sur Les liaisons sulfureuses

Re: auteur inconnu

odyyyyy a écrit:
Que demander de plus à Dieu qu’un enfant qui soit votre semblable et qui garde à jamais l’empreinte de votre amour



un enfant qui soit mon semblable? Choqué

Tant de parents tentent de faire une copie d’eux-même sur leurs enfants, de leur offrir tout, surtout, tout ce qu’ils n’ont jamais pu avoir.. parfois même si ce n’est pas ce que l’enfant voudrait ... Qu’il soit mon semblable, non, je ne le veux pas, qu’il soit simplement lui-même c’est tellement mieux...

Par contre, j’espère que mon amour lui donnera la force et le plaisir d’accepter ce qu’il est et de le vivre pleinement chaque ...

La marquise.. maman..et oui! qui l’eut cru ! siffle
Jeu 06 Nov 2003, 08:36 par la marquise de sade sur Citations

Y aurait-il eu une seconde fois?

la première fois, bien sûr qu’elle ne peut avoir le goût des s, des troisièmes, etc... pas plus qu’elle ne peut avoir le goût de toutes les autres premières fois.
Mais au risque de paraître en perpétuelle contradiction, si elles n’avaient pas été malgré tout empruntes d’un certain plaisir, ou d’un plaisir certain, y aurait-il eu une fois?

Dans beaucoup de choses, les premières fois sont déterminantes des fois suivantes, il ne faut peut-être pas alors dénaturer ce que nous y vivons dans ces premières fois, ni ce que nous y ressentons. Si les fois suivantes ce qui est à ressentir et à se souvenir est plus intense nous seront toujours passés par une première fois nous ayant donné envie de vivre une fois et peut-être plus.
Lun 03 Nov 2003, 20:11 par Ri1kedesBêtises sur La première fois
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Ecrire sur seconde

Ecrire sur seconde Elle est en moi, De dures convalescence en repas froid..., Jolie petite histoire..., Une complicité me fait craquer., Aimer, Obscurité, Portrait chinois, L'enveloppeur ...., A la bourre !, Pris au piege, ce vous que je t'aimeuuuuu, Le plaisir de la marquise, Pizzeria La Roma, bonsoir!, Re: auteur inconnu, Y aurait-il eu une seconde fois?,
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