Te dire...

Que je n’attends plus rien. Des hommes j’en ai connus comme un quai de gare ou un sourire entr’aperçu au hasard d’une rue. Dans un chemin où l’autre ne suis plus, où l’on s’est éloigné, peu à peu, pas à pas et où l’on se salue d’un signe de la main... Ces mots que l’on vous lance comme un bouquet de fleurs, au passage, furtifs et discrets saluant la beauté que l’on a goûtée en vous ; cet émoi que l’on dans les yeux des passants... Ces sourires appuyés, ces paroles fragiles, ces gestes esquissés... Ces rendez-vous donnés, ces serments échangés et puis ces mots d’amour quelques fois contrefaits, quelques fois si profonds et que l’on si vrais... Et puis, au cœur, grandissant le désir de rien, le désir de toi. De toi dont je ne sais rien et ne veux rien savoir jusqu’au jour où tu viendras près de moi. Où nos routes se rejoindront. Le jour où ce sera. De reproche à faire ? Aucun et à nul être. De remords ? Nullement. Que des éclats de rire ! Ah ! Que de beauté j’ai vue ! Que de beaux iments ! Que d’êtres fascinants et tout aussi charmants, autres, tout autres et en cela troublants. De pauvreté aussi qui porte à compassion ou parfois, au pardon. Que de beaux souvenirs ! Et puis, notre rencontre à laquelle chaque escale m’a préparée et me prépare encore. Rien ne presse, j’ai le temps. Je coupe les amarres qui me lient au passé, je ressens dans sa gloire, un souffle, l’immensité : l’océan ! ! ! Allons, je veux aller au large et ne plus musarder ; les fleurs de mes larmes se sont toutes fanées, il ne reste que l’amour dans son éclat si doux, il reste chaque jour à inventer pour nous... Que j’aime le soleil et que j’aime le vent et chacune des merveilles qui peuplent chaque instant ! Oh, ami ! Toi aussi je te vois déposer un fardeau lourd je crois et te voilà léger... Tu me prends par la main et nous voilà marchant, et nous voilà courant et nous voilà riant comme deux innocents, comme deux compagnons, comme deux fiancés, profitant de l’instant, ce qui nous est donné. Je sais en toi l’amour. Tu es beau simplement et je te reconnais.
Dim 21 Mai 2006, 14:40 par dolce vita sur Parler d'amour

Rencontre

Internet...vaste sujet...
Chacun y a son opinion...mais ce type de rencontre
virtuelle est contre nature...

Non, Rien ne remplace le trouble d’une première rencontre réelle.

Des yeux qui se rencontrent, et qui s’attardent sur l’Autre,
avoir les jambes qui se dérobent,
le coeur qui bat la chamade on ne sait pourquoi,
des mots simples que l’on voudrait dire
mais qui ne viennent pas tant le trouble est grand,
ir son corps trembler envahi par l’émotion.

Non, Rien ne remplace le trouble d’une premère rencontre réelle.

On se attiré par l’Autre, une attirance physique, soit.
Mais on ne peut réduire
l’intensité émotionnelle d’une rencontre à cela.
Même lors d’une première rencontre
qui pourrait paraître superficielle par notre "image "
qui est la première chose que nous offrons à l’Autre,
Nous sommes un tout, nous avons un coeur ,
un esprit, une âme.
Notre apparence n’ est que le reflet de nous mêmes,
alors pour ceux qui savent lire dans les yeux,
pas besoin de mots, juste un silence attardé sur l’Autre.
Les mots viennent après....

Non, Rien ne remplace le trouble d’une première rencontre tout
simplement parce qu’elle est réelle...
Lun 08 Mai 2006, 13:30 par Satine sur Amour internet

Grandeur et petitesse

Pourquoi mentir ? Souvent je me rends compte que l’autre se croit obligé de mentir et cela je ne le supporte pas. Voilà ma limite (enfin, une de plus). Au lieu de dire les choses comme elles sont, voilà qu’on feint, on prend des prétextes, on s’emmêle dans des mensonges qui tôt ou tard se dévoilent... Quelle tristesse ! Et moi, je prends la fuite ! ! ! Et qui prétend-on protéger ? L’autre ? Ou soi-même ? Quand on ne sait pas exprimer ses désirs, ses limites, ses craintes aussi... Le mensonge vient dare-dare s’écraser dans la bouche de sa victime... Paf ! Et on s’embourbe et on s’emmêle et en prime, on se petit, miteux et coupable et on en veut à l’autre de nous amener à ce genre de compromis vaseux... Ah ! Mais avoir le cran de dire : « stop », de savoir exprimer ses désirs et ses craintes sans détour, enfin, de savoir laisser parler son âme ! Voilà un homme ! Celui qui ose se montrer tel qu’il est ! Voilà l’humilité ! Et voilà la grandeur ! Poser à bas les masques de convenance et se montrer soi sans centimètres en plus ni centimètres en moins, tel que l’on est. Et quel bonheur : car si tel que vous êtes vous êtes aimé, vous avez tout gagné en vous gagnant vous-même...
Ven 05 Mai 2006, 10:01 par dolce vita sur L'amour en vrac

Promenade poétique.

Allée des poètes,

Bois du Grand Bon Dieu
Ce petit bois qui l’amour
L’amour nature, l’amour passion, qui nous, mon amour
Deux adolescents se promènent main dans la main
Corps contre corps
Deux adolescents ou deux enfants?
On est si jeune lorsqu’on aime encore
Les yeux dans les yeux dans un corps à corps
Un bouleau à l’écorce si lisse et si douce
Les regarde tendrement passer
Les branches se penchent pour mieux les caresser
Si lisse et si douce et eux si tendrement enlacés
Le sol du petit sous-bois constamment en mouvance
Crie doucement sous leurs pas
Les moineaux devenus soudain silencieux
Ecoutent leurs tendres baisers
Les mésanges se racontent les soupirs
Au détour du chemin ils se tiennent par la main
Et le Bon Dieu veille sur eux.
rose
Mar 25 Avril 2006, 12:05 par Hécate sur L'amour en vrac

Www.comme.com

Il me vient comme une envie de métamorphée
Comme on dit, comédie,
Comme on pleure, comme la pluie…

Comme ça, comme si,
Comme quoi , comme qui,
Comme on dit, comme lui,
Comme la vie…

Comme vous, comme nous,
Comme tout, comme fous…

Comme un son, commençons,
Comme on , connaissances...
Comme on nie, conneries
Comme on meurt, comme la peur

Comme on luit, comme on fuit,
Comme on nuit, comme ennuis,
Comme lui, comme et puis...

Comme toi, comme moi, comme nous,
Comme on joue et c’est tout…

Et pourtant, comme avant,
Comme souvent,
Comme partout,
Comme ailleurs,
Comme c’est bien, comme un rien...
Comme un commun...
Commémore comme mort,
Comestible comme estime...
Commotion, comme émotion
Connexion, conne action...

No comment...

Come back...That’s All
Mer 19 Avril 2006, 23:28 par Luna_Lou sur Mille choses

PRINTEMPS

Printemps....

Avec le printemps qui revient
On monter en soi comme un renouveau
C’est le calme après la tempête
Mille images champêtres

Le corps se déplie doucement
Et se tend vers ce nouvel amant

Viens me prendre mon roi
Je serai toute à toi
Fais courir tes doigts sur mon corps offert
Et nous partirons sans croiser le fer

A l’unissons de nos corps fébriles
Qui se joignent et se séparent à souhait
Murmures des mots tendres, des mots forts des mots doux
Au creux de mon oreilles tendues pour accueillir des bisous

Pénètre en moi en va et vient
Dans l’union de nos âmes apaisées
Et faits courir tes doigts nerveux
Autour de mes seins tendus
Jusqu’à ce que l’on n’en puisse plus

Viens me rejoindre dans un élan fatal
Afin d’unir nos deux âmes. rose
Dim 09 Avril 2006, 13:14 par Hécate sur L'amour en vrac

Vivre au jour le jour

Vivre au jour le jour

C’est fou comme le temps ça passe vite parfois
On croit qu’on a tout l’avenir devant nous
Que pour l’instant on ne peut que rêver au futur
Puis tout d’un coup
Comme une bulle de savon qu’un enfant éclate de son doigt
On se rend compte que l’enfance finit aussi rapidement que cela
On se désemparé
Nos plans si complets que l’on avait conçu
Semblent soudain si flous
Que faire, on se si vieux
Sans vie
Comme une feuille morte balayée par le vent
La vie nous entraîne
C’est soudain si dur
Rien n’est comme on l’imaginait
Et on se remémore les souvenirs d’enfances
Avec une nostalgie si profonde que l’on se demande
Si finalement la vie
Commençait réellement où on pensait
Peut-être que le bonheur est encore plus loin ?
Non on se trompe et chaque fois c’est plus dur de l’avouer
Chaque fois les doux souvenirs nous viennent
Comme une douce couverture
Usée par le temps
Alors chaque fois c’est la même chose
Vivre le pré c’est si dur
Car personne n’a l’impression d’être heureux sur le moment
C’est plus tard qu’on se rend compte
À quel point nous étions biens
Vivre le pré, je crois
c’est plus important que de penser au futur
J’ai raison n’est-ce pas
Pourquoi pas ?
Lun 13 Fév 2006, 22:34 par rally sur Mille choses

La photo cornée

La photo est cornée et légèrement abîmée. Elle fut tellement vue, tellement regardée, qu’elle en a gardé des marques à tout jamais. Les visages se sont illuminés en voyant le regard pétillant de malice et de bonheur de la mariée. Elle est coiffée d’un joli voile blanc, parsemé de petites perles nacrées. La jeune femme sourit à cet homme qui se trouve à ses cotés. Combien ils semblent heureux en ce jour si particulier !

Le marié, car il ne fait aucun doute sur son identité, a le sourire charmeur et fixe son épouse avec tendresse. Regardez l’étincelle d’humour et d’amour qui illumine son regard. Ils ont à peine 30 ans, et l’on qu’ils ont le bonheur entre les mains, pour tous leurs lendemains. Leurs mains sont jointes, entrelacées comme pour ne jamais se séparer. Ils semblent coupés du monde, comme si ils ne vivaient pas sur la même planète que nous, tant leur amour semble fort et hors du temps.

Lentement on referme l’album dans lequel se trouve cet instant de pur bonheur. La main ridée passe tendrement sur la couverture pour se poser sur celle qui se trouve à coté. La femme et l’homme aux visages marqués par le temps, se lancent alors le même regard d’amour qu’il y a quelques années.... sur la photo cornée.
Lun 13 Fév 2006, 19:38 par Alvyane sur La vie à deux

La délicatesse en amour.

Ce don, car c’est un don et que nul, par définition même, ne peut acquérir, on l’a reçu du ciel, c’est-à-dire de la nature, et on s’en sert, soit comme d’un talisman pour se faire aimer, soit comme d’une herbe maudite, pour se faire souffrir. Laissons ceux qui exploitent pour leur égoïsme cette divine vertu : le profit qu’ils en tirent annule leur mérite. Ils donnent beaucoup, c’est vrai, mais pour recevoir; ils ne sont pas des usuriers, ils sont d’honnêtes banquiers qui, prêtant à un intérêt loyal, s’assurent ainsi de solides affaires.

L’amour est soumis aux lois communes. Donner sans recevoir, c’est s’appauvrir, c’est se vouer à la ruine. A mesure que l’on fait d’une main l’aumône de soi-même, il faut, de l’autre, recevoir en aumône la monnaie d’un cœur. Pourtant, il y a un art suprême : c’est quand on donne volontairement plus qu’on ne reçoit; ou, du moins, quand on a la volonté de donner davantage; c’est quand on s’oublie soi-même pour veiller au plaisir de l’être que l’on adore; c’est aussi, et surtout, quand cet effort est commun aux deux parties : mais alors, quelle récompense! Le dévouement à l’amour se trouve payé à un si haut prix que la vie entière, pendant quelques instants divins, semble peu de chose auprès de ces instants mêmes.

Tout cela n’est pas encore la vraie délicatesse en amour. Pour qu’elle soit vraie, il faut qu’elle se dissimule, qu’elle s’avance, voilée et discrète, presque timide, inquiète, s’offrant, non comme une maîtresse, mais comme une esclave qui sait sa valeur et celle de son cœur.

L’amour est physique; cependant, que vaut, tout seul, l’amour physique? Beaucoup. Mais l’autre amour, la tendresse, lui donne une valeur de rayonnement cent et mille fois plus grande. L’amour de délicatesse, celui qui est prêt même au sacrifice, devient, s’il peut se satisfaire, une source de volupté telle que la tête en tourne. Ces amants disaient : Nous sommes ivres! Ivresse réelle, mais différente de l’autre; car l’une incline à l’inconscience, et l’autre, au contraire, exalte jusqu’à l’enchantement la joie de vivre, la joie d’avoir sacrifié ses forces pour l’affirmation de la vie et la conquête de la volupté.

La délicatesse jouit de l’amour et se chauffe au plaisir; elle veut le plaisir, mais elle ne le veut pas séparé du plaisir de l’être qu’elle regarde et qu’elle aime. Recevoir est délicieux pour elle; donner est divin. Il lui faut un miroir : elle contemple des yeux qui deviennent doux comme des yeux de petit enfant, tout ce corps qui fuit comme celui de cette petite fille endormie que sa mère porte au berceau; elle à ses mains les frissons de ce corps chantant dont chaque nerf est la corde d’un violon; elle se fond dans l’amollissement final où il semble que la chair n’est plus qu’un fruit doux et mûr que des abeilles visitent et caressent.

La délicatesse veut tout cela, parce que tout cela est bon pour l’être qu’elle aime; elle n’en voudrait pas, si elle était seule à recevoir. Mais peut-être serait-elle fâchée, si elle était seule à donner. Elle veut communier. Il est des moments, pourtant, où elle se résigne à accepter un plaisir plus grand que celui qu’elle dispense : et c’est la plus belle de ses attitudes. Cela arrive quand l’amour de chacun lutte de délicatesse. Alors il faut savoir se laisser vaincre, il faut savoir se faire esclave d’un esclave et accepter d’un cœur humble la volupté qui n’est partagée que par le plaisir de pouvoir la donner. Cette attitude dispose à rendre la pareille, sans honte, et l’être aimé la recevra de même. Ainsi la délicatesse imagine la communion alternative et trouve encore un moyen de s’y déployer tout entière. Ces vues sont transportables selon toutes les variétés de l’amour et le mysticisme, qui y trouverait une explication, aurait pu les dicter.[...]

Remy de Gourmont
Lun 13 Fév 2006, 13:13 par PetitPrince sur Citations

Autour de l'Amour

A Anne, ma muse.

De tout ce que j’ai écrit sur les âmes tendres, ce texte sera peut être la conclusion d’un long cheminement à la fois imental et philosophique. Ce n’est ni une recette, ni un petit manuel à l’usage des gens qui aiment, même si je le range dans la rubrique du grimoire d’Amour.

Après des années d’errance, j’ai revécu la révélation amoureuse. Quelque chose de grand, de beau avec une personne que je désirais vraiment. Cette histoire, pour des raisons complètement inexplicables s’est terminée de la même façon qu’elle avait commencer : passionnément et d’un commun accord. Les chaudes larmes et les sanglots étouffés n’ont pas eu ce goût amer et triste qui les accompagne d’ordinaire et je fus surpris de constater que ma petite boule d’amour était toujours là, malgré la séparation avec cette personne. J’ai aimé, dans ce sens absolu que nous recherchons tous. Certains éprouvent leur foi en interrogeant Dieu, imaginez ce qui leur arrivent quand ils ont cette conviction intime et inaliénable de l’avoir rencontré …

Cette révélation me conduit à désirer vous entretenir de choses que j’estime importantes sur l’Amour. Je désire ardemment que mon expérience permettent à d’autres de trouver la félicité amoureuse, à tout le moins d’avoir des éléments de recherche. Non pas que je détienne la vérité, elle est propre à chacun, mais j’aime à croire que des observations que l’on comme justes et profondes doivent être offertes de bon cœur. Je souhaite vraiment que ces observations pourront être utilisées à bon escient pour qui cherche aussi sa Voie dans celle du cœur.

Je voudrais vous assurer de ma bonne foi et du plaisir sincère que je prend à vous donner simplement ce que j’ai de plus précieux. Acceptez ces lignes comme vous accepteriez le sourire de quelqu’un qui ne vous déplait pas. Je crois que pour puiser une inspiration, il faut être ouvert et souriant, et mettre de coté du moins pendant la lecture, ce naturel fermé qui nous conduit au désaccord et à l’obturation de l’esprit.

C’est ce matin lors d’une pause café, que me vint l’envie de tout vous dire en répondant à ma mesure par ces lignes : on nous apprend depuis le plus jeune age, des tas de choses utiles à la vie, mais on ne nous apprend pas à aimer. On ne nous explique pas comment comprendre ce que l’on res, ni ou chercher, ni pourquoi. Les sciences, l’économie, l’histoire, les lettres sont certes utiles à notre évolution dans la société, mais contribuent elles à notre épanouissement amoureux : non, enfin, pas directement appliquées. En cherchant à la source supposée de l’amour, peut on aussi considérer que notre modèle est celui de nos parents que l’on cherche à reproduire ? Oui, en partie. Je pense qu’il faut le savoir, l’accepter et le dépasser. Il en va de même pour les autres lieux communs amoureux classiques : l’homme cherche l’image de sa mère en sa compagne, et la femme cherche l’image de son père dans son compagnon, etc. Ca ne coûte rien d’accepter ces assertions, aussi sûrement que les refuser ne peut qu’apporter une lutte intérieure stérile, nuisant de façon certaine à l’épanouissement amoureux. Je le répète : il faut le savoir, l’accepter et le dépasser. Pourtant, cela ne suffit pas pour naviguer assurément dans les tourments des sens, je veux dire par là vivre l’amour et se voir le vivre jusque dans son paroxysme : le comprendre.

Ne pas chercher une personne, mais chercher l’Amour est une nuance fondamentale dont il faut être intimement imprégné. Par là, il faudra peut être multiplier les aventures, du moment qu’elles sont vécues avec sincérité et en pleine connaissance de cause de leur objet : est ce toi ? La quête commence alors, tel le vol erratique d’une guêpe qui cherche la source dégageant ces effluves qui l’attire. Mais alors, comment voler juste, comment voler droit ?

Ce n’est que bon sens que de lire des ouvrages nous permettant d’acquérir la connaissance sur un sujet précis qui nous intéresse et l’Amour n’échappe pas non plus à ce conseil. Ici, je distinguerai les ouvrages dans lesquels il faut se pencher, et ceux qu’il vaut mieux éviter, de la même façon qu’ une mauvaise fréquentation peut laisser de mauvaises habitudes, et que la rencontre d’une grande âme nous communique de la lumière. Parmi les livres que j’estime intéressant pour la réalisation de l’Amour il en est pour nourrir l’âme et la polir tel que Le tao te king de lao tseu ou Le Petit Prince de Saint Exupery. Ces livres révèlent des choses qui ont cet immense avantage d’être à la fois justes et jolies. Je considère pour ma part le Petit Prince comme la Bible du cœur, et le tao te king comme la Bible de la sagesse.

« Mon individualisme » de Soseki, m’a séduit pour son approche saine de l’épanouissement personnel, résumé en ces propos : « il faut s’essayer, n’avoir de cesse de vivre les situations. Lorsqu’on aura trouvé quelque chose qui nous convient, on s’arrêtera naturellement. » Vous voyez déjà en ces lignes comment un tel ouvrage peut contribuer à l’équilibre personnel dans la Voie de l’Amour.

Le choc amoureux de Francesco Alberoni, révèle des chose intéressantes, mais je ne suis pas certains que la systématisation apportée soit la bonne approche pour quelqu’un qui cherche à faire ses pas par soit même. Je ne l’ai d’ailleurs pas fini, m’étant arrêté au point de vue intéressant qu’un couple était une société qui se construit à deux.

Eloge de la fuite de Henri Laborit, possède l’immense faculté de bien remettre les choses à leur place. L’homme, cette machine chimique, voilà quelque chose qui fait froid, qui peut même emplir de profonde tristesse. Et pourtant. Lorsqu’on connaît la vérité nue on peut alors choisir de rêver, ce qui est nettement moins dommageable que de se bercer d’illusions par simple manque de connaissances.

Je finis ici la liste des livres dans lesquels chercher des bons repères pour son âme. Je ne les vois pas comme des manuels de bonne conduite, mais des outils de mesure. Il me semble que ce qui sera le plus important pour une relation de qualité, c’est une bonne connaissance de soi dépassant les simples faits de savoir ce qu’on aime ou qu’on aime pas. Comment réagissons nous, quelles sont nos faiblesses, nos peurs, nos envies, nos valeurs. Alors même sans avoir la prétention de pouvoir déceler tout ça avec précision, la seule démarche de se poser ces questions est déjà un gage de beauté.

« Connais toi toi même » l’un des préceptes des colonnes delphiques trouve aussi son pendant dans les courants de pensés asiatiques, il doit bien y avoir du vrai. Et je suis a peu prés sur , compte tenu sa teneur, que ce principe se retrouve dans d’autres philosophies. Par extension, savoir ce que l’on veut, savoir écouter son resi, bien se connaître et s’aimer sont des valeurs à éprouver pour forger son âme.

Ceci pour clore le chapitre des valeurs, je finirais par quelque chose de sacré à mes yeux : ne pas se complaire dans la tristesse, ne pas confondre le beau et le triste. Le iment éprouvé par la mélancolie, par la nostalgie est si rapidement et facilement resi que cette faiblesse en devient délicieuse, addicitive. Mais qu’apporte-t-elle ? Rien, si ce n’est qu’à ce moment notre ego se vivre, peut être parce que éprouver de la joie et du plaisir est moins évident. Les chansons tristes, les drames, les visites dans les histoires passées ne sont pas à éviter, mais ce sont des fleurs dont le parfum enivre et paralyse. Je sais des fleurs dont le parfum vous grise, elles sont simplement plus difficiles à voir.

La formidable histoire que j’ai citée plus haut, et qui je dois bien l’avouer possède tellement de force qu’elle me guide dans ces lignes pose une équation qui arrive bien souvent mais que l’on n’entrevoit pas forcément. Attirance ou iments ?

Il est aussi utile de les distinguer sémantiquement que de ne pas confondre émotionnellement. On commence nécessairement par se plaire, quelles que soient les raisons. Si la première raison de se plaire est physique et comportementale, la plus forte, la plus durable, est l’esprit. Sur la base de ce constat là, on comprend aisément le ressort d’Internet dans la concrétisation de relations amoureuses. Je dois dire que ce sont d’ailleurs les plus belles et les plus fortes relations que je n’ai jamais vécu. Mais alors, les iments, comment sait on qu’ils sont là ? Quand dépouillé de tout désir tu regardes l’autre et que cela apparaît comme une évidence. Le temps requis pour éprouver les iments au delà de l’attirance est dévolu à chacun. Certains aiment intensément et immédiatement, d’autres ont besoin de plus de temps. Là encore, se connaître soi même permet d’éviter bien des erreurs …

Enfin construire à deux, voilà la dernière idée que je veux partager avec vous. Le couple stagne s’il ne se nourrit que du plaisir d’être ensemble, les sensations s’émous, la relation est en péril. Que ce soit un enfant, une entreprise, l’aménagement d’un appartement, ou l’organisation de voyage, il me semble important que le fruit de l’alliance amoureuse soit pré. Ce n’est pas tant un objectif à se fixer, mais quelque chose à observer. Je veux dire par là que constater que les deux ont envie de faire des choses, que ces choses sont un plaisir commun et partageable et que ces choses se font concrètement, alors on doit être sur le bon chemin.

Voilà pour les fondations les plus importantes de l’Amour qui me viennent à l’esprit. Je ne pense pas qu’il me faille rajouter grand chose en plus de ces lignes dans un désir vain et prétentieux d’exhaustivité. Je souhaite que mes réflexions nourris les votres aussi sûrement que les personnes que j’ai aimé, les livres dans lesquels je me suis plongé, et les discussions que j’ai pu partager, dont certaines avec vous qui me lisez, ont pu nourrir les miennes.

PetitPrince.
Jeu 05 Jan 2006, 14:23 par PetitPrince sur Le grimoire d'amour

Saveur plastique

Il arrive un moment étrange, où on ne fait plus nos rencontres dans une soirée étudiante, où nos amours ne prennent plus racines sur le sofa des copains. Dans le cadre de notre travail, on croise peut-être des regards plein de questions posées à mi-voix, mais sans que jamais un son ne sorte de la petite bouche pourtant si jolie.

Et c’est dans un supermarché de la rencontre virtuelle, qu’on se promène alors avec son petit cabas et une liste de mets qu’on souhaiterait gouleyants.

Au milieu des étalages, quelque chose attire le regard, des fois l’intellect, mais très rarement l’étiquette de la composition correspond au produit. On pourrait croire qu’il y a probablement plus d’agents conservateurs que ce qui est dit, mais quand on soulève un tantinet le couvercle, ça le moisi.

Jeu de dupes, les donzelles sont là pour plaire, et les hommes pour faire une affaire. Que la belle affiche un joli minois, ou dise ouvertement quelle partie de son anatomie lui semble la plus jolie et c’est le succès assuré : plein plein de contacts. Que le beau affiche un salaire ventru sur une gueule de gagnant et lui aussi accumulera mille bons points.

Mais d’âmes qui se touchent, point.

Dans ce magma putride, surnagent quelques naïves et quelques naïfs, qui ont cru de toute bonne fois que par là il se passerait quelque chose. Oui, très probablement, ils gagneront une cirrhose ou une autre névrose.

Dans les méandres de la toile où l’amour se cherche en gros, les femmes ne sont plus de jolis petits lots. L’apanage de séduction leur a été oté au vestiaire, ou d’ailleurs elles ont dû aussi oublier une partie de leur esprit. Je gage que ces messieurs ont fait de même, sans toutefois remarquer que leurs affaires se posaient sur le même porte manteau. Occasion ratée.

Je me rappelle le doux de la peau, le contact plein de ma main sur un sein, je revois des yeux qui brillent et d’autres qui se ferment dans un cri. Je me souviens du coeur qui bat quand mon bras touche ton bras. Et j’ai encore dans ma bouche le goût des nuits qu’on ne finit pas.

Rien à voir avec le contact dur et froid de ma souris laser et ne m’étant jamais risqué à embrasser mon écran plasma, pour le goût je ne sais pas.

A fréquenter ces endroits-là, l’amour, il prend un petit goût de plastique, parce que peut-être conditionné dans un emballage électronique.
Mar 27 Déc 2005, 21:22 par PetitPrince sur Amour internet

Credo

Je crois au purgatoire
Il est là quand l’amour s’est enfuit.
Commence alors une lente agonie,
Faite d’attente, de fausses joies et d’oubli.

On attend le retour de cette douce chaleur,
De ces moments bénis où l’on notre coeur
Danser et s’envoler dans une tendre candeur.

Et on cherche et on gratte, creusant avec effort
Tel un chien sur la piste de ces instants perdus.

Dame Patience nous aidant on accepte ce sort,
Le sourire revient, et même le rire le suit !
Mais à la fin des soirs on retrouve son lit
Qui semble bien trop grand, où tout seul on s’endort.

Puis l’Oubli, en ami, vient nous tenir la main,
Nous épaule, nous embrasse, nous déblaie le chemin.
A ses côtés la vie redevient douce,
La joie des moments simples, les plaisirs d’être seul
Raniment notre aura et déchirent son linceul.

L’attente touche à sa fin.
Sans les avoir cherchés ils résonnent en nous :
Et le chant ! Et la danse ! Et cet envol fou !
Lun 05 Déc 2005, 20:26 par l'homme de sable sur L'amour en vrac

Mon aventure

Comme je vous l’ai dit, les matins qui suivirent furent beaucoup moins difficiles à supporter que les précédents, et tout particulièrement celui de ce mercredi, où je décidais donc de mettre en pratique tout ce que j’avais imaginé la veille. Une fois les tâches du matin accomplies (avec un entrain qui m’était inhabituel !), je pris donc le chemin de la gare. En réalité, je me questionnais encore, cherchant à savoir si je trouverais assez de courage pour livrer bataille à la morosité des habitants du train. Et c’est un fait qu’il me fallut attendre deux stations avant de pouvoir me lever et leur dire :
« Je vous souhaite le bonjour gentes gens ». La plupart des personnes qui n’avaient pas de walkman levèrent la tête, mais à voir leur visage où se mêlaient la curiosité, la peur et déjà quelques traces de pitié, je me is obligé de les rassurer rapidement :
« Ne craignez rien, mon père n’est pas parti, ma mère n’est pas malade, et je n’ai pas huit frères et six sœurs ! Non madame, laissez ce porte-monnaie dans votre sac. Je vous promets de ne pas vous demander d’argent, ce qui ne veut pas dire que je ne vous demanderai rien... Mais tout d’abord, laissez-moi me préer : je m’appelle Renaud ; mais faites comme tout le monde, appelez-moi "No". J’ai dix-huit ans, je suis en bonne santé, merci, et tous les matins je vous croise sur le chemin de l’université. Je suis sûr que vous ne l’aviez jamais remarqué, mais ça fait déjà trois ans que je voyage chaque matin à vos côtés ! A partir de là on pourrait presque dire qu’on est de vieilles connaissances, non ? ».
Ceux qui n’avaient pas encore relevé la tête l’avaient fait à pré, ainsi que certaines personnes qui venaient d’éteindre leur walkman. Désormais, tout le wagon me regardait d’un oeil interrogateur, ne sachant pas s’il devait se débarrasser de son iment craintif envers mon humble personne. De toutes façons, dans la situation qui était mienne, je n’aurais pu leur faire bien mal. En effet, si j’avais relâché mon attention ne serait ce qu’une petite seconde, je ne pense pas que ma petite nature, d’habitude si timide (si ! si !), aurait pu encaisser le fait de voir tous ces visages tournés vers moi. Je serais vite aller me planquer sous un siège, ou j’aurais bien trouvé une fenêtre ouverte afin de m’éjecter. Au lieu de tout cela, emporté par mon élan et mon culot spontanés, je continuais mon improvisation (car j’avais bien sûr tout oublié de mes plans de la veille !) :
« Figurez-vous que pendant ces trois ans, je n’ai pas cessé de vous observer, et croyez-moi, si vous étiez à ma place, vous seriez arrivés à la même conclusion que moi ! Faut les sortir de là !! que j’me suis dit hier matin. Je m’explique. Ah, attendez, il y a de nouvelles personnes qui montent. Bonjour ! Entrez, je vous en prie, je n’ai encore détroussé personne ! Non, non je rigole, je ne vous emprunterai que quelques instants et quelques paroles (on peut toujours rêver) ».
Les quelques sourires (cinq ou six, mais c’est toujours un bon début !) que je vis en écho à mes plaisanteries eurent un effet double : tout d’abord, ils rassurèrent les passagers qui n’osaient toujours pas rentrer dans le wagon, et d’autre part… Ben, je dois avouer, ça m’a fait vachement plaisir quand même !
J’enchaînais donc :
- « J’étais justement en train d’expliquer à tous ces gens pourquoi je suis debout, à parler comme un détraqué, au lieu d’être assis et d’attendre patiemment que je sois arrivé. Où j’en étais d’ailleurs ? ... Ah, ouais ! Je disais que ça faisait trois ans que je vous observais et que ce que je vois tous les jours, c’est une somme d’individualités, au sein de laquelle aucune communication n’existe. C’est vrai quoi, à vous regarder, on vous croirait tous sous hypnose ! Au fait, je dis vous, mais avant ce matin j’étais encore sous le même effet hypnotique ! Enfin, en gros, voilà les raisons qui m’ont poussé à vous parler ce matin. En fait, ... Oups, bonjour messieurs dames, entrez donc vous asseoir au chaud avec nous, on était justement en train de parler de vous ! Non, je vous fais marcher, excusez-moi. Mais c’est vrai qu’on discute un peu et si vous écoutez ce que je raconte, vous verrez que je ne mentais pas totalement quand je disais que vous faisiez partie de la conversation ; on en fait tous un peu partie en réalité. En fait donc, mon but est que le matin lorsque vous prendrez le train, vous ne resiez plus cette étrange impression que tout le monde autour de vous reprée un ennemi potentiel. Ce que je veux dire, c’est qu’on souvent dans les transports en commun une certaine gêne. On se retrouve entouré d’inconnus et le malaise s’installe immédiatement. Alors, en réfléchissant, vous comprendrez que pour éliminer cette gêne, il suffit que toutes ces mêmes personnes ces d’être des inconnus. On est d’accord jusque là ? »
(aucune réponse, faut pas pousser non plus)
« Et pour ça, il suffit d’un petit bonjour, d’une poignée de main pour commencer, et puis au fur et mesure, les discussions commenceront peut-être, non ? Enfin vous me direz, je rêve sûrement un peu trop, mais si la situation n’était si désespérée, croyez bien que je ne vous aurais pas interpellé ce matin ».
Mon petit monologue avait réduit au silence quatre-vingt-dix-neuf pourcents des passagers. Sachant que j’étais le petit pourcent qui restait, autant dire que tout le monde se taisait. J’étais même persuadé que la plupart des gens m’écoutaient avec attention. Bien entendu, j’avais remarqué que quelques personnes avaient quitté le train avant leur arrêt habituel, mais la plupart des passagers était encore là, et m’écoutait patiemment, me faisant redoubler d’ardeur :
« Et comme je suis tout de même un minimum réaliste, j’avais prévu que les discussions ne seraient pas très très vives aujourd’hui. Ce qui m’oblige donc à parler tout seul. Mais ne vous inquiétez pas, je suis persuadé que dès demain matin, vous aurez plein de sujets de conversation à offrir à tous vos voisins ! Ah ouais, j’avais oublié de vous prévenir, dorénavant, si vous choisissez ce wagon, préparez vos répliques, parce qu’ici, on va discuter un brin. Enfin moi, je vous oblige pas hein ?! Si vous voulez continuer de garder le masque de cire que je viens de vous décrire, libre à vous ! ».
C’est alors qu’un vieux monsieur se leva, l’air furibond, se dirigeant vers l’autre wagon en marmonnant une phrase dont l’intonation me laissait supposer qu’il n’était pas forcément en accord avec ma manière d’agir. De cette phrase, je ne retins que la dernière partie :
- ... cet espèce de clown ! ».
« Exactement monsieur, vous n’avez qu’à me considérer comme un clown qui se donne pour mission de rendre vos voyages matinaux plus agréables. Ainsi que les miens, je vous assure ! ».
Et ben, c’est triste à dire, mais il n’était pas convaincu !
Ven 02 Déc 2005, 15:34 par l'homme de sable sur Un monde parfait

Seance du dimanche

Je me suis allongée dans l’herbe
sur le ventre
Je l’ai choisie la plus douce
sans caillou ou branches cassées
Elle bon
Comme à la maison quand j’étais petite
Une odeur un peu sure
humide et chaude en même temps
Je cherche le monde qui y grouille
Personne. Pas même une fourmi

Travelling arrière sur le bruit
Des moteurs au loin
Des grues avec des conducteurs torse nu
transpirant dans les échappements

Autour
Des oiseaux.
Des chants que je n’ai jamais su identifier
Des chants qui me réveillent aussi le matin
Plein de chants d’oiseaux, qui se draguent

Gros plan
Les voix du monde qui grouille
Des sons incompréhensibles qui se mêlent
Que je devine dans leur bouche de marionnettes
Un rire de vieille avec son petit-fils
Un jeune black avec un dos de fille en tee-shirt rose
qui lui raconte qu’elle n’en peut plus de ses parents
Le gravier sous les roues d’un couple-poussette
qui passe devant un vieux couple. Silence.

Trois filles à côté de moi, avec leur portable
Qui rigolent des textos qu’elles reçoivent
Puis chuchottent
Puis en envoient un autre
Puis rient
Et moi j’attends le tien

Je me couche la joue contre l’herbe
Elle est douce et chaude
La tête contre ta peau
Mer 26 Oct 2005, 15:29 par la marquise de sade sur Mille choses

Rêve étrange

Ce matin, je me suis réveillée avec dans la tête ce rêve étrange que je venais de vivre. Toutes les images de ce rêve me sont restées.
Je vois un homme allongé près de moi qui ne cesse de me regarder dans les yeux.
Doucement il se met à caresser mon visage, ma bouche, mes lèvres. Il me dit qu’il me trouve belle, il passe ses mains dans mes cheveux, puis sa main descend doucement vers mes seins, il les caresse doucement, je me laisse faire, je sens le désir envahir doucement mon corps.
Il titille le bout de mes seins avec sa langue, puis je sens sa main qui descend pour me caresser plus intimement. Il embrasse l’intérieur de mes cuisses. J’entends résonner sa voix me demandant de m’allonger sur lui. Je vois mon corps sur lui, mes lèvres qui dépo de doux baisers sur son torse, ma main qui lui caresse le ventre, puis qui descend vers son sexe durci par le désir, je le caresse. Puis j’entends encore ses paroles me disant que son corps est tout à moi... Je me vois écarter doucement ses cuisses pour y déposer de tendres baisers.
Et j’entends encore et encore cette voix qui me dit que la jouissance est proche, qu’elle vient, qu’il le plaisir monter en lui, mais qu’il ne veut pas jouir tout de suite, qu’il veut faire durer le plaisir et à cet instant je me réveille troublée par ce rêve étrange qui a procuré tant de plaisir et d’excitation en moi.... Je ne connaîtrais jamais la fin de ce rêve interrompu par mon réveil mais j’en garde un souvenir mêlé d’excitation et de tendresse.
Mar 27 Sep 2005, 22:28 par Satine sur Parler d'amour
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