L'amour est-il un crime ? chapitre 8

coucou, voici pour vous le chapitre 8, en espérant de ne pas avoir fait de fautes ^^ bonne lecture :

Chapitre 8 : Révélation et rencontre

Point de vue Narrateur.

Au cour de l’après midi nous retrouvons notre petit couple au centre commercial faisant leur courses et cadeaux pour noël. Haruka fidèle à elle même avait opter pour un pantalon noir, un chemisier blanc qui pour une fois n’était pas rentré dans son bas. Une veste noir surmonter sa chemise. Elle attiré beaucoup de regard sur elles que se soit femme ou homme. Michiru bien que le froid était présent c’était habillé d’une robe bleu à manche longue. Ses cheveux tiré vers la gauche, elle portée des petite chaussure noir à fin talon, et un petit cache cœur bleu écume reposé sur ses épaules.

Toutes deux discuté de chose et d’autre et se lancé des petits sourires amoureux de tant à autre. Au bout de quelques minutes Haruka emmène sa douce à l’intérieur d’une bijouterie, mettant son cadi sur le côté, un homme se dirige vers les deux jeune femmes.

Bijoutier – bonjour monsieur, mademoiselle, que puis-je pour vous ?

La jeune blonde se met à sourire apparemment son charme masculin refesait surface.

Haruka – bonjour monsieur, nous sommes à la recherche d’une bague de fiancaille.

L’homme ce met à sourire, il regarde le couple qu’il trouvait bien assortie et mignon. Il se dirige vers une vitrine et à l’aide d’une petite clés ouvre l’une d’elle sortant une petite plate forme ou disposé plusieurs bagues en argent dédié à cet effet. Il se dirige de nouveau vers les deux jeunes femmes et dis :

Bijoutier – voici un assortiment de bague prévue pour ce genre d’évènement, puis-je vous demader pour qui c’est ?
Haruka – c’est pour cette petite demoiselle.

La jeune blonde met ses mains sur les épaule de Michiru et dit en s’approchant de son oreille.

Haruka – alors … Laquel te plairait.

Michiru sentait son cœur battre à tout rompre, devenant soudainement timide, elle s’exclame d’une voix douce :

Michiru – celle là, elle est vraiment très jolie.

Dit elle en montrant une bague argenter surmonté d’un petit diamant argenter aussi. Haruka se met à sourire et demande à l’homme si il est possible de l’essayer, ce que ce dernier accepta de bon cœur. Haruka prend la petite bague, saisit tendrement la main de sa cher et tendre, et vint lui glisser l’anneau à son annulaire gauche. Les deux jeunes femmes se sourirent amoureusement, Haruka lui caresse la main et demande :

Haruka – elle te plais ?
Michiru – oui … Elle est vraiment magnifique.

Dis la jeune fille en admirant le bijou à son doigt.

Haruka – dans ce cas … Nous allons prendre celle-ci.
Bijoutier – c’est un très bon choix.

Michiru, retire la bague et la passe au bijoutier qui parti remettre la plate forme dans la vitrine. Il ferme cette dernière, et se dirige vers la caisse. Haruka et Michiru se prirent la main, et se dirigent à leur tour vers l’homme qui rangé soigneusement le bijou dans un écrin bleu nuit. Il vint tendre cette dernière à Haruka qui la rangea soigneusement dans son sac et sortie par la suite son porte feuille.

Bijoutier – voilà sera vous fera un totale de 189 € monsieur.

Michiru avait envie de rire, le bijoutier prenait réellement sa femme pour un homme. La jeune blonde souriait elle aussi, et elle vint payer se qu’il fallait.

Bijoutier – je vous remercie, et tout mes vœux de bonheur !
Haruka – merci !

Puis les deux jeunes femmes sortirent et devant les yeux tendre de l’homme Michiru vint étreindre sa bien aimée.

Michiru – merci ma chérie.
Haruka – tout le plaisir était pour moi trésor.

Elles se sourirent et se posent un délicat baiser avant de continuer leurs petites affaires. L’homme ayant suivit la conversation fut surpris de constater que c’était en fin de compte deux femmes, et se senti honteux en pensant qu’il avait confondue la jeune femme blonde pour un homme.

Point de vue Michiru.

Mon cœur bat tellement vite, et dire que j’ai essayer ma bague pour notre future union, j’étais vraiment très hereuse, j’étais accroché à son bras, lorsque je vis le directeur devant une boutique de fleurs. Haru aussi l’avait remarqué. On se sourit, et voulant surmonter notre peur on s’approche de l’homme.

Moi – bonjour monsieur !
Directeur – tiens Michiru, Haruka, quel bonne surprise, comment allez vous ?
Haruka – bien ety vous ?
Directeur – tout vas bien oui !

Ils nous serre la main, et me demande :

Directeur - alors Michiru comment c’est passé ton stage ?
Moi – eh bien il c’est très bien passé, c’était une expérience très enrichissante.
Directeur – dans ce cas, c’est parfait … Mais dites moi Haruka, vous … Vous êtes fiancée ?

Demande t-il en voyant la bague à son doigt. Haru se met à sourire, elle me regarde tendrement avec un petit sourire. Je lui rendit avec douceur, et d’un simple regard on se mit d’accord pour enfin révéler la vérité au directeur.

Haruka – oui, effectivement je suis fiancée.
Directeur – mais enfin c’est une très bonne nouvelle sa … Et qui es ?

Allé Michi assume et prend ton courage à deux mains. Je me serre contre elle et m’exclame le cœur prêt à bondir :

Moi – c’est moi monsieur !

Ce dernier fut surpris de mes parole, il affichait une mine décomposé, qu’allai t-il nous dire ?

Directeur – je vous demande pardon ?
Haruka – oui effectivement je suis fiancée avec Michiru !
Directeur – mais enfin, vous êtes son professeur ?
Haruka – certes, mais …
Moi – en dehors de l’enseignement nous sommes deux citoyennes tout se qu’il y a de plus normal.
Directeur – je suis tout à fait d’accord avec sa, mais depuis quand ?
Haruka – cela va faire un peut plus de 4 mois que nous sommes ensemble !
Moi – bien entendu, nous avons sue nous montrer discrète quand nous étions au lycée !
Directeur – eh bien je … Je ne sais pas quoi dire, mais pourrais t-on aller en parler dans un endroit plus calme ?
Haruka – bien entendu monsieur.

Et ainsi nous suivons le directeur qui se diriger vers un restaurant.

Moi – dis ma chérie, et si on allait d’abord ranger nos courses dans la voiture ?
Haruka – ok !

Elle me tapote le nez, préviens le directeur, et nous nous dirigeâmes vers le parking.

Haruka – je pense qu’au bout d’un moment il devait le savoir !
Moi – oui, et malgré se qui va se suivre, je ne compte pas démordre, et assumerais.
Haruka – dans ce cas … Nous sommes deux.

Je t’aime … Si tu savais comme je t’aime, je continue de la suivre jusqu’à la voiture, et une fois prêt de cette dernière, Haru déverrouille l’alarme, et j’ouvre le coffre.

Je prend des sac vide, les ouvrent, et commence à ranger se que nous avions acheter. Mettant en premier le sapin au font de la malle. C’est quand je me voie faire des chose comme sa avec elle, que je me voie réellement être une vrai famille, un vrai couple et sa me rendait si heureuse.


Quand ont eu terminé, Haru alla remettre le cadi, j’enclenche l’alarme, et une fois qu’elle fut prêt de moi, on se posent un petit baiser, elle me fit un clin d’oeil, et main dans la main on se dirige vers le restaurant ou se trouvais le directeur.

On entre à l’intérieur de ce dernier, et une fois avoir trouvé le petit homme, on allai s’asseoir. Je prend place à la droite de ma petite femme, et un serveur se dirige vers nous.


Serveur – mesdames monsieur, que puis-je pour vous ?

Ah … Enfin un sur cette terre qui remarque que Haru est une femme pas trop tôt.

Directeur – je prendrais un thé glacé.
Haruka – pour moi se sera un café s’il vous plais !
Moi – et moi j’aimerais un chocolat chaud s’il vous plais.
Serveur – très bien, je vous apporte sa dans quelques minutes.

Et le serveur parti. Le directeur nous regarde toutes les deux comme si il était choqué de la nouvelle. Es parce ce que nous sommes élève/professeur ou bien deux femmes ?

Directeur – bon, alors si j’ai bien suivit, vous êtes ensemble, qui plus est fiancées depuis 4 mois !
Moi – nous sommes ensemble depuis 4 mois oui, mais cela ne fait que quelques semaines que nous sommes fiancée.
Directeur – et … Qui a fait la demande ?
Moi – c’est moi monsieur.
Haruka – vous savez, je ne vais pas vous mentir, mais sa a commencé depuis son accident, lorsque vous m’aviez demander d’aller la voire. Par la suite, lorsque Michiru est venue s’installer chez moi, j’ai trouvais la vie beaucoup plus et agréable, durant ses 4 mois j’ai appris à la connaître et à l’aimer, nous nous sommes aidée à plusieurs reprise, moi pour se qui est de son passé et elle à me faire oublier que la vie elle même est dur et cruelle. Mais monsieur le directeur bien que vous soyez mon supérieur, et que je soit son professeur j’éprouve de très fort sentiments à son égard, et ferait tout mon possible pour pouvoir la rendre heureuse.

Haruka … Si … Si tu savais comme tes mots son doux à mes oreilles, moi aussi je t’aime, et suis éperdument amoureuse de toi.

Moi – monsieur le directeur, rappelez vous se que vous m’aviez demander lorsque vous m’aviez convoquer ?
Directeur – euh … Je … Oui, oui je m’en rappelle, je t’aie demander se que tu souhaite pour te voir heureuse.
Moi – maintenant je peut vous répondre …

Je prend les mains de l’homme et dis en le regardant :

Moi – monsieur, sachez que je suis profondément épris pour Haruka, je l’aime vraiment plus que tout, plus que quiconque sur cette terre. A plusieurs reprise, elle ma aidée à me sentir mieux, elle ma permis de savoir la vérité sur mon passé, et même si je suis encore perdu, je l’aime et ne souhaite que la voir heureuse, la voir sourire et mon seul bonheur. Alors s’il vous plais laissez moi être avec elle, même si notre statue nous éloignent, nous somme avant tout deux femmes tout se qu’il y a de plus normal, alors laissez moi être avec elle, je vous en conjure, je ne veux pas être séparer d’elle parce ce que …

Je me tourne vers ma jolie blonde, qui me sourit tendrement, je lui prit ses mains et dis sincèrement :

Moi – parce ce que malgré mon jeune âge, je souhaite plus que tout bâtir un futur dans ses bras, elle est … La femme de ma vie, elle est … Ma plus belle histoire d’amour.
Haruka – et de tout mon cœur je ne souhaite que la rendre heureuse, car pour moi … Elle est tout, elle est, la femme dont je suis éperdument amoureuse, elle est … Mon rayon de soleil.

Je lui sourit, prend doucement ses joues et lui déposa un tendre et long baiser. Avec bonheur elle y répondit, en allant tendrement caresser ma joue, alors que moi, je lui caresser les paumettes de mes pouces.

On se détachent doucement, et nos regards se croisent se caressent.


Moi – je t’aime ma jolie blonde !
Haruka – moi aussi trésor je t’aime et plus que tout.

On se sourit, je lui écarte quelques mèches de ses yeux, et caresse sa joue. Quelques minutes après le serveur nous apporte à chacun notre collation, et c’est Haru qui paya … Encore une fois.

Directeur – je ne sais pas quoi dire, je n’aurais jamais crue que cela puisse arriver, mais … Es vraiment se que vous voulais ? Car si c’est oui, je vais devoir modifier certaine choses dans vos dossiers.
Moi – car … Vous … Vous n’êtes pas fâché ?
Directeur – pourquoi le serait-je ? Après tout vous êtes avant tout des êtres humains, alors non, je suis même pour, pour que vous puissiez être ensemble, il va juste falloir que je face des modifications dans vos dossier à chacune.
Haruka – merci infiniment monsieur le directeur, je suis tellement heureuse.
Moi – merci, merci beaucoup monsieur !

Je me tourne vers elle, et heureuse je l’embrassa avec toute ma tendresse. Après sa, nous avons quitté le directeur en le remerciant, et nous avons continuer nos courses plus heureuse que jamais. Quelques heures plus tard, après avoir quitté le directeur, je me retrouvé à la maison avec ma jolie blonde en train de faire le sapin.

Moi – c’est la première fois que j’en fait un !
Haruka – moi aussi.

Puis doucement elle ma soulevé afin que j’accroche l’étoile tout en haut. Doucement Haru me pose sur le sol et je vint enrouler son cou, m’approchant un peu plus d’elle et son cœur. Ses mains s’aventurent dans mon dos, et je laisse mes yeux caresser les siens.

Moi – je suis si heureuse d’avoir eu le courage d’avoir fait face au directeur. Nous allons enfin pouvoir être réellement ensemble que se soit au lycée ou à la maison.
Haruka – oui moi aussi, je suis fière de toi mon cœur, et à partir de maintenant, je ne te laisserais plus filer … Car c’est avec bonheur que je t’offre mon cœur.
Moi – alors j’y prendrais grand soin et le chérirrais le plus tendrement possible tout comme sa propriétaire à qui je promet de l’aimer et la rendre éperdument heureuse !
Haruka – oh Michi … Deviens mienne, à tout jamais.
Moi – à tout jamais mon amour. Je t’aime !
Haruka – moi aussi et plus que tout ma petite femme à moi.
Moi – et toi la mienne !

On se sourit, et nos lèvres s’unirent dans un long et délicieux baiser. Je suis vraiment la plus heureuse, je vais enfin pouvoir être librement dans ses bras. Oh Haruka, ma si jolie blonde je t’aime je t’aime je t’aime et je t’aime, toi seule fais mon bonheur dans ce monde noir et sans couleurs.

Point de vue Haruka.

Que demander de plus ? Mon bonheur est enfin complet, je vais enfin pouvoir être avec elle en toute liberté, je vint la serrer tendrement dans mes bras, allant caresser sauvagement sa langue avec la mienne. La serrant amoureusement dans mes bras, et laissant mon cœur s’exprimer le plus tendrement qu’il soit.

voila la fin de ce chapitre, j’espère qu’il vous a plus :) un peut court mais toujours autant de douceur entre Michi et Haru
Mer 23 Oct 2013, 17:42 par HaruxMichi sur Histoires d'amour

Volare

Dix ans, dix ans plus tard, elle revenait, fidèle au rendez-vous de l’été, de la mer, de la crique déserte. Elle n’osait regarder devant elle, se demandant si cette fois, ce serait un complexe hôtelier qui se trouverait sur les vestiges de ses rêves passés. Elle était encore poussiéreuse de la longue route. Mais , apaisée enfin. Elle était parvenue à cette période de la vie où elle pouvait songer à cette vérité de Delphes sans émoi : gnothi seauton. Tout était là. Elle n’avait plus rien à redouter de l’autre. Elle acceptait tout de sa vie, son passé, révolu, son futur, inconnu, son présent, riche d’une éternité.
Elle se savait différente et acceptait cette relative solitude dans la paix et la joie d’être.
Elle ouvrit les yeux et le miracle était intervenu : la crique déserte était à nouveau vierge de toute trace humaine. Peut-être avait-elle dormi beaucoup plus longtemps que ce qu’elle n’avait imaginé...
Sur la plage, en contrebas, lui tournant le dos, un homme, assis.
Sam 08 Oct 2011, 10:47 par dolce vita sur Histoires d'amour

Sur le palier

La lumière trop forte de ce ciel artificiel dénudait chaque mouvement, elle rendait le silence visible. Dans cette extrême clarté, immobile, toute tentative de naturel était figée. Ils se taisaient ensemble, mais avec la gêne d’une intimité inattendue. Presque adossé à la paroi, il se tenait droit. Sérieux, face à cette agréable surprise.
Il l’observait dans une proximité quasi indécente ; cette cage de fer lui offrait la liberté de ne pas être dérangé. Devant lui, de biais, elle ne pouvait voir ses yeux détailler son visage. Il était près d’elle. Elle se savait épiée, presque soumise à cette pulsion de voyeur. Ces taches de rousseur sur sa peau, déjà pâlie par ces néons, disparaissaient sous l’écume de son regard.
L’allure de son corps, comme une ligne de conduite, donnait à suivre la quiétude d’une femme dans sa féminité, ni trop maquillée, ni trop apprêtée, mais juste fardée d’un regard hautain, rieur - et à la fois prêt à sourire - pour repousser les hommes trop peu farouches et attirer des prétendants aux ailes déjà brûlées face à sa désinvolture. Sa liberté, qu’elle croyait s’octroyer nonchalamment, perdait parfois de son naturel dans des gestes empreints des images de la mode : dans ce glissement, dans cette fausseté qui résonnait en elle au point de l’agacer, un peu de sa faiblesse se dénudait involontairement. Seule restait l’obscurité de son charme, indomptable malgré ces années à s’apprivoiser. Inlassablement, il lui manquait l’expérience de la spontanéité, la légèreté d’un sentier inconnu.

Une pince aux crocs desserrés emprisonnaient mollement ses longs cheveux raides, tous retenus au bord de sa nuque. A la faveur d’un soubresaut de la machine, telle une dune de sable soufflée par un vent fripon, ses épis d’or s’échappèrent pour s’allonger, s’étirèrent avec le silence impertinent d’une culotte en soie glissant sur la peau. Un immense champ blond vibra d’un ondoiement gracieux, libérant cette attente contenue. Avec la timidité d’une pluie fine, à l’orée de l’été, ses joues s’empourprèrent et laissèrent filer sa retenue. Il adossa alors ses épaules, le temps fit une boucle et ses yeux captèrent pour toujours le sensuel mouvement de cette féminité.
Un sourire à demi mots chuchota la rougeur de ce geste involontaire. Dans cet élan, il contempla une vague rouge monter jusqu’au plissement de ses pattes-d’oies, pareil à quelques collines rieuses bordant deux océans bleu clair. Sans qu’elle ne bouge sa tête, ne se tourne pour surprendre leur intimité, ses yeux virevoltèrent vers lui et caressèrent l’effronterie de l’attraper. Le bord était tout proche, un souffle chaud, une seule respiration trop rapide et il était perdu : l’essence de cet érotisme se serait évaporée sous l’intensité de son regard audacieux.
L’ascenseur ralentit. Il les immobilisa dans l’attente d’une échappée : celle-ci s’ouvrit dans un léger crissement mécanique, comme la porte rouillée d’un grenier. Le noir apparut, seul l’interrupteur sur le mur brillait. Avec ses bras chargés de victuailles, elle sortit et disparut un instant dans ce passage obscur. Il la suivit et avant qu’elle-même n’illumine leurs pas : il éteignit ce reflet. Puis, ils marchèrent un peu précipitamment jusqu’au fond du couloir, car ils savaient tous deux que la seule minuterie lumineuse était près de l’ascenseur. Leurs visages maintenant éclairés ne purent se croiser, seules leurs voix, l’une après l’autre, échangèrent des politesses qui tombèrent de leurs bouches et s’immobilisèrent à leurs pieds avec la lourdeur de cailloux inutiles.

Leurs portes d’appartement étaient proches, éloignées seulement de quelques mètres par un mur tapissé d’un gris de roches caverneuses. Devant sa porte, il lambinait lentement. Emportant son trésor encore frémissant de par son imprévu, il essayait de retenir le temps.
Sa silhouette fine, flottant indistinctement dans le coin de son oeil, semblait hésitante devant son palier. Ses bras emprisonnés dans un monticule de paquets se resserrèrent pour basculer ce poids sur sa poitrine penchée en arrière. Son bras droit se dégagea sans précaution et plongea maintenant sa main libre dans les motifs bleu marine de son sac ; avec une respiration arrêtée, elle s’immergea dans l’intime de son fouillis naturel, à la pêche de son trousseau. Son corps tendu semblait souffrir dans ce flottement comme emporté par un courant invisible qui, avec caprice, pourrait la renverser. Dans un même mouvement, sa main s’échappa des remous de sa recherche pour planter sa clef dans la serrure et retrouva instantanément l’équilibre, à la façon d’un nageur chahuté par la houle s’agrippant à un rocher.
Elle allait bientôt disparaître et retirer, comme une marée, la douce caresse des flots, pour ne laisser qu’une grande étendue ou seules survivent encore quelques gouttes d’une sensation devenue impalpable.
La lumière du couloir s’éteignit au moment ou elle ouvrit la porte. Il ne la voyait plus ni ne la sentait. Seuls ses talons claquèrent sur le sol à la façon d’un aveugle tâtonnant avec sa canne blanche.
- Attendez! Dit-il, avec un élan inespéré.
Elle répondit avec une pointe d’inquiétude qui comprima son «oui» lancé dans le noir.
Cette voix presque silencieuse suffit à le guider.
- Il y a un interrupteur juste dans mon entrée, dit-elle, dans un appel hésitant.
Aucune petite lumière ne permit à ses yeux de s’accoutumer au noir ambiant. Il était aveugle et seul le reste de cette image d’elle en équilibre restait comme un point de repère. Son élégante blondeur brillait encore dans sa rétine, mais au bout de quelques secondes, l’image s’estompa comme un évanouissement que l’on sent venir. Puis, le sucre d’un fruit inconnu, avec la saveur d’une langueur des îles, flotta jusqu’à ses sens perdus.
Cet arôme délogea son habitude de ne respirer que par le regard : il fut assailli par cette obligation d’abandonner son plaisir fétiche. La chair de cet homme reflétait milles images convoitées, avec une insistance qui gardait, malgré le temps, les sensations associées. Avec la soif d’un félin, il recherchait continuellement à sentir les battements de son coeur et cela à chaque fois que ses yeux emprisonnaient l’image d’une courbe à l’intensité. Sa quête était vaine et aussi loin que son imagier sensoriel remontait, il ne pouvait retrouver la première, celle dont la beauté s’était évanouie avec son enfance. Comme un voilier cherchant toujours un vent parfait pour longer les côtes, il guettait les signes de retrouvailles impossibles. Sa poursuite d’un plaisir si éphémère emplissait ses pas d’une souffrance que la frustration masquait, il ne pouvait en quelque sorte y renoncer, et cela malgré les rencontres qu’il écartait alors.
Cette fois, il ne pouvait faire avec ses yeux, et cette effluve si doucement mielleuse devenait sa seule attache. Il eut l’impression de pénétrer dans un jardin dont les fleurs, encore emplies de pollen, étaient sur le point de tourner, de se faner, telle l’exhalaison douceâtre d’un corps transpirant au soleil.

Maintenant, il sentait sa respiration, le souffle de cette femme, proche. Il le sentit encore plus fort quand il s’interposa entre sa porte et elle.
- Ne bougez pas, j’y suis presque.
Avec un ton impatient et en même temps encourageant, elle chuchota : - dépêchez vous, je ne vais pas tenir longtemps.
Un frisson le parcourut lorsqu’il sentit une nouvelle fois ce souffle se coller contre sa joue, comme une bouffée d’air fiévreuse. Sa main presque tremblante atteignit l’entrée. Il se glissa à l’intérieur, dans cet inconnu à peine imaginé.
Dans un mouvement incertain, il s’avança brusquement, pour se dépêcher, avec l’inexactitude du temps et heurta cet autre corps, déjà vacillant dans l’obscurité. Elle cria alors, presque emplie d’un soulagement, le relâchement d’une tension, enfin. Il sentit un poids encore indéfini dans ses formes bousculer son équilibre et, l’emporter sans brusquerie à terre. Ils s’étalèrent doucement sans presque se retenir. Comme pour appréhender plus fortement cette chute, il s’agrippa d’un bras à la taille de cette fleur soufflée par son désir. Et dans un dernier mouvement, avant de s’abandonner, ses doigts effleurèrent l’interrupteur. Les paquets chutèrent et se mélangèrent.

Sur le dos, recouvert par elle, une légère lumière les immobilisa. Des flots de couleurs se froissèrent dans les plis de leurs tissus. Leurs corps étaient joints, assemblés de façon inattendue, poussée l’un vers l’autre comme un bouquet qui se forme. Il n’ouvrit pas les yeux tout de suite et sentit les courbes de cette femme encore détendues sur tous ses membres. Ce poids sur la poitrine lui diminuait la respiration, mais cette gène nouvelle devenait agréable et doucement, il s’imaginait percevoir une chaleur, encore lointaine.
Puis, accompagné par son coeur emballé, suffoquant soudainement de sentir cette femme s’incarner, traverser sa vision, il sursauta.
- "Laissez-moi". Entendit-il.

Il ouvrit les yeux et sentit son bras enserrer malgré lui cette taille réticente qui essayait de se dégager d’un piège. Une taille qui avait l’habitude de se faufiler au milieu des autres qu’elle voyait tenter de la rendre prisonnière, telle des bois se refermant, étouffant les brins d’herbes libres de vibrionner au grès des souffles.
Il la regarda. Ils étaient proches, très proches. Son souffle se mêlait au trouble de cette bouche imminente, l’haleine inconnue d’un rêve.
Sa peau était belle, proche et nue.
Son bras ferme, enlaçait cet animal qui commençait à se débattre, silencieusement.
Elle commença à émettre un long gémissement, une ondée d’énervement saccadée par des grimaces et des sursauts de respiration. Sans penser à l’impact de son geste, à la force qu’il exerçait, il lutta pour l’obliger à abdiquer, paradoxalement, à se soumettre à la spontanéité de cette chute. Cette plainte douloureuse se transforma en un long soupir d’abandon lorsqu’elle rencontra à travers ces yeux sa détermination et sa douceur. Dans ses prunelles se reflétaient le ciel de ses grains de beauté, son visage de femme étoilé. Cet homme reflétait une constellation de douceur, celle qu’elle se cachait avec tant d’insistance : le velouté de son âme, qu’elle croyait être une faiblesse. Le début d’un vent chaud souffla sur son visage, comme lorsqu’on arrive aux abords d’une île. Le ciel était limpide de ses belles étoiles nues. Dans ce silence clair, il lui sourît lentement avec la lenteur de nuages s’évaporant.
Sa main, comme une longue vague, rejeta tous ses cheveux d’un côté de sa tête. Elle était d’une douceur qu’elle ne se connaissait pas.
Cet homme lui offrait à priori ce qu’elle ne voulait plus : il avait soufflé sur ces nuages, pour laisser se refléter dans son regard d’homme la première lueur de ces premiers émois, ceux de son enfance, ceux des premiers jeux amoureux, ceux de la spontanéité amoureuse ; avant qu’elle ne commence à lutter pour préserver une beauté flamboyante qu’elle croyait être tout son être.
Il desserra son bras de sa taille. Elle ne se releva pas.
Elle avait retrouvé, pour la première fois, le plaisir de s’amuser, sa douceur de désirer. Sa chute dans les bras de cet homme n’était pas un accident, ni le destin, mais son désir inavoué, la vraie couleur de sa peau sans l’éclat de son impertinence désabusée.

Puis, pour que cet état, cet instant ne deviennent pas un souvenir, ils s’embrassèrent avec le pincement du délice et de l’oubli.
Dim 29 Mars 2009, 14:49 par Bertrano sur Exercices de style

Changement de cap.

Sur la route de mon cœur
Je me suis perdue… quelle erreur
J’ai avoué que je l’aimais
Il n’a pas compris mes souhaits
Il a eu peur et s’est sauvé vite fait
Il a eu raison tout nous séparait
Là je reste seule avec mes regrets
Et reprend le chemin de mon cœur
Pour m’accueillir avec douceur
M’offrir la compassion
Et enterrer cette nouvelle illusion
La route est devant moi
Je vais rebondir une nouvelle fois
Mon cœur ouvert à l’amour
Merci à toi, pour ces heures
Où je garde encore présente ta sensualité
Tes baisers brulant sur mes lèvres
Que mes larmes puissent éteindre ce feu.
Que je puisse avancer
Laissant derrière moi peine et regrets.
Tu m’as appris la patience et le détachement
Et surtout vivre le moment présent
Là j’ai foiré, j’ai voulu contrôler
Tant pis j’ai compris
Ma place j’irai la chercher ailleurs
Merci cher toi pour ce que tu m’as donné
Le reste j’irai le chercher……. rose
Mar 15 Juil 2008, 09:58 par Hécate sur Parler d'amour

UN PAPA

UN PAPA


*INTRO SOLO : PIANO.

Un papa, c’est l’homme courageux que dieu a créé
C’est celui, sur qui une maman peut s’épauler
Un papa, c’est fort dans l’adversité
C’est celui, sur qui l’on peut toujours compter

Un papa, c’est quelqu’un de merveilleux
Qui sait être présent, quand on a besoin de lui
Qui vous écoute, vous suggère et vous défend de son mieux
Un papa, c’est celui qui peut être l’un de vos meilleurs amis

*REFRAIN X1 :

*Chaque enfant sur terre, a droit à ses deux parents
Même séparés et divisés ; l’amour, et le rôle d’un papa
Ne sont pas de moindre valeur, que l’amour et le rôle d’une maman
Croyez moi…
Si pour une mère, l’enfant est la chair de sa chair
Il est pour le père, le prolongement de l’humanité

Un papa, c’est toujours fier de ses enfants
Quand çà va mal, il vous tend la main pour vous aider
Ses conseils judicieux, vous les appréciez énormément
Et dans les jours moins beaux, il sait vite vous réconforter

Un papa, c’est celui qui sait cacher ses peines
C’est l’homme qui essaiera de ne jamais pleurer
C’est un être au cœur tendre et à l’âme
Un papa, c’est celui qui se sacrifiera pour vous sauver

*REFRAIN X1 :

*Chaque enfant sur terre, a droit à ses deux parents
Même séparés et divisés ; l’amour, et le rôle d’un papa
Ne sont pas de moindre valeur, que l’amour et rôle d’une maman
Croyez moi…
Si pour une mère, l’enfant est la chair de sa chair
Il est pour le père, le prolongement de l’humanité

Aujourd’hui, c’est moi qui vous remercie mes petits anges
Aujourd’hui, c’est vous trois qui me donner la force et le courage
De pouvoir me relever de si bas, afin de ne plus rester à terre
Et de voir de si haut, ce qu’on a pu détruire avec autant de haine

J’ai tant prié, le cœur exposé à toutes les apparences
Pour vous éviter mes amours, tout un tas de souffrances
Pour que votre maman prenne tout son temps, pour réfléchir
Mais elle a préféré les bras de son amant, pour s’enfuir

*REFRAIN X2 :

*Chaque enfant sur terre, a droit à ses deux parents
Même séparés et divisés ; l’amour, et le rôle d’un papa
Ne sont pas de moindre valeur, que l’amour et le rôle d’une maman
Croyez moi…
Si pour une mère, l’enfant est la chair de sa chair
Il est pour le père, le prolongement de l’humanité

*LE FINAL : SOLO PIANO.

leslarmesducoeur
Ven 21 Sep 2007, 07:22 par leslarmesducoeur sur Le grimoire d'amour

T'éveiller

J’aime tout ce que tu es que tu ne perçois pas,
Qui pourrait te surprendre si tu l’apercevais,
J’aime tout ce que tu caches, veux garder en retrait,
Tout ce que tu exprimes lorsque tu n’es pas toi.

Tes doutes indécisions, tes regards pleins d’émoi
Ce contrôle d’illusions, ce semblant d’assurance,
Qui dévoilent à mes yeux ton amer repentance
Tes regrets infondés de ne pas être droit.

Aimer c’est ressentir, être bien malgré tout,
Respirer, être heureuse, malgré le flou,
Imaginer ta vie, désirer la nourrir

Je voulais te toucher, te goûter, te ravir,
M’abandonner discrète, éventuellement mourir,
à cette histoire réelle que tu ne perçois pas.
Ven 13 Avril 2007, 16:29 par jatea sur Parler d'amour

Pensées fugaces

Le ciel d’un bleu foncé
la lune en ascendance
pensées focalisées
sur le doute et l’absence

Je pense à toi toujours
tu es là dans mes cieux
dans mes rêves d’Amour
mes songes inharmonieux

Je ne resterai pas
dans cet indéfini
je guiderai mes pas
je dois rester en vie

Je vais partir sûrement
t’échapper pour de vrai
m’éloigner tendrement
effacer cet attrait

Qui nous lie maintenant
depuis longtemps déjà
semblant nier le temps
se nourrir de combats.

Je veux rester
éternelle et vivante
ou bien partir sans peine
heureuse et dilétante

Tu resteras pour moi
cet espoir de promesse
cette brume, cet émoi
cet élan de tendresse.

Je t’aime encore bien sûr
je te désire toujours
je pars vers d’autre azur
sans espoir de retour

Ces mots sont là pour toi
qu’ils te nourrissent enfin
qu’ils rencontrent ta foi
qu’ils te fassent être bien

Dans tes incertitudes
ta peur d’aimer vraiment
sache que ma solitude
s’inscrit comme un aimant

Le ciel d’un bleu foncé
la lune en ascendance
je renie le passé
et poursuis ma sentence

La vie est ainsi faite
que les choses essentielles
se cachent et se répètent
sous l’aval du ciel.
Lun 26 Mars 2007, 17:36 par jatea sur L'amour en vrac

Elle qui ne demandait qu'à être elle même...

Une femme tranquille et ,
Avec un beau coeur et un corps sain ;
Elle vivait sa vie,
Tout allait bien, tout était presque joli...

Sa vie fût tout à coup bouleversée,
Lors de cette horrible soirée ;
Il l’a souillée,
Sans penser à son corps ni à son coeur...
Sans penser à ce que deviendrait son existence.

Depuis ce jour-là, une petite chose est en elle,
Petite chose mais qui cause tant de dégâts ;
Elle va devoir vivre avec ça,
Elle qui ne demandait qu’à être elle-même...

Cet homme ne mérite pas de vivre,
Il n’a aucun coeur, aucun respect ni aucunes peurs;
Même la loi ne l’arrête pas,
Il l’empêche de vivre,
La vie telle qu’elle l’entend, avec le bonheur...

Elle qui a su surmonter cette horrible épreuve ;
Mais elle vit sa vie et ne laisse jamais personne,
Lui dicter ses lois, elle n’a plus à faire ses preuves...
Elle attend juste l’homme qui lui redonnera confiance,
Celui qui lui redonnera l’envie,
D’être une Femme à part entière.

Je sais ce que c’est d’avoir cette peur,
Qui T’empêche de vivre correctement Ta Vie.


ouin Julia
Jeu 24 Août 2006, 20:07 par joullia sur Mille choses

Le faucon et l'hirondelle

Par une douce nuit d’été,
Ou scintiller mille astres bienveillants,
L’hirondelle ne s’attendait pas à vivre un moment pareil,
La rencontre d’un faucon,
Un faucon merveilleux avec un plumage exceptionnel,
L’hirondelle timide et peureuse,
Elle observa ce faucon discrètement,
Elle le trouve sincère, gentil, aimable,
Elle décela en lui quelque chose de différent,
L’hirondelle tomba sous le charme de cette beauté intérieur,
Qu’aucun autre oiseau ne possédait,
Une sorte d’aura si merveilleuse,
Que les doux chants de ce faucon,
Là fis a nouveau et espérer....

Par un coup de folie et d’audace,
La jeune hirondelle aux ailes brisées,
Lui échangea quelques chants,
Le faucon écouta le chant de l’hirondelle,
De longues nuits de chants et d’espoir débutaient,
Les ailes de l’hirondelle,
Semblaient d’un coup moins douloureuses,
L’hirondelle meurtrie par son passé,
À bien du mal a avancé dans la vie,
Elle a tendance a repousser le faucon,
Parce qu’elle a tant combattu avec son coeur,
son elle intérieures,
Le faucon voudrait la protégée et la chérire,
Le faucon promis à l’hirondelle que le corbeau,
Ne lui ferait plus de mal.

Par un jour d’été,
L’hirondelle décida de faire un pas de plus,
Pour démontre a quel point elle aime le faucon,
Le faucon ravi d’avoir ce petit pas,
Lui demanda un pas de plus,
Là l’hirondelle a ressenti ces ailes brisées,
Elle a pris peur,
Elle a demandé du temps,
Le faucon à mal prit son refus,
Le faucon est parti,
L’hirondelle pleure de maladie d’amour,
L’hirondelle a peur du corbeau qui va revenir,
La toute petite hirondelle face à ce corbeau,
Si mal veillant, méchant et pervers,
L’hirondelle pleure de désespoir,
L’hirondelle ve que le beau faucon revienne,

Elle demandait juste un peu de temps au faucon,
Le temps que l’orage passe,
Pour être sur ces chants.

Le faucon a penser que l’hirondelle le repousser,
L’hirondelle pleure de désespoir et de peur,
L’hirondelle a juste besoin de temps....
L’hirondelle voudrait rejoindre le faucon,
L’hirondelle voudrait que ces ailes repoussent.
L’hirondelle voudrait que le faucon l’aime encore,
L’hirondelle voudrait faire son nid avec lui,

L’hirondelle est terrorisée,
Elle voudrait partir là ou le corbeau ne pourra pas la retrouver.
Jeu 27 Juil 2006, 18:54 par joullia sur L'amour en vrac

Pour faire le portrait d'un homme

Il faut prendre un sujet connu, bien l’étudier, ne rien oublier, ne rien ommettre. Toi, je te connais déjà, je peux décrire chaque détail, chaque étincelle de ton être. Ton sourire est doux, ton âme est , ton regard communion... Ton chemin est fait de calme, de paix et de tendresse. Ton labeur sert le bien. Le mensonge ne fleurit pas sur tes lèvres, tu ne cherches pas à séduire, on t’aime parce que tu es. Ce que tu es on le voit tout de suite, comme se plaisent à le dire les hommes et les femmes de l’Ouest : « what you see is what you get » et ce qu’on obtient de toi ne s’achète pas, rien ni personne ne peut s’en emparer. Et pourtant, combien le convoitent tout au fond de leurs désirs consumméristes ! Combien voudraient le "posséder". Toi ? Ton trésor tu le donnes. Tu le donnes à qui peut le recevoir. Mais qui peut encore faire de la place à une telle immensité ; tout encombrés que nous sommes par nos matérialités suffisantes et mesurées... En vain, l’on s’épuise dans une vague course poursuite au bonheur, mais du bonheur on a perdu les clefs, les simples clefs de la vie. On se figure que ce ne sont que des additions ou des adictions qui nous permettront d’y atteindre, enfin, c’est ce que les enfants sages ont retenu du maître à penser plat et froid devant lequel ils passent leurs moments de liberté surveillée. Toi, de prime abord, tu es comme les autres, rien ne te distingue du lot. Rien et tout. Tu ne cherches pas la chicane, tu fuis l’intrigue, tu n’écrases pas de ta superbe, tu es : qui s’intéresse à ces riens pas même monnayables ? Avec toi, voyagent la paix, l’amour et la quiétude, la vérité est ta plus douce amie, la force est ton bâton, l’intégrité ton nom. Oui, je te connais déjà et je t’attends. Chaque jour, chaque heure me rapprochent de l’instant où nos deux routes se rencontreront. Que craindrais-tu de moi ? Que craindrais-je de toi ? De nos deux libertés naîtra l’éternité...
Lun 20 Mars 2006, 09:59 par dolce vita sur Un monde parfait

Premier rendez-vous

Je vis la préparation pour un premier rendez-vous en amoureux, comme un rituel, telles les geishas attendant la visite de leur époux. L’avant fait partie intégrante de la rencontre en elle-même, la conditionne. J’aime avoir mon esprit concentré pendant quelques heures sur lui, sur la réussite de ces premiers instants pour qu’ils soient magiques.

Quels bijoux ? Quelle coiffure ? Et le soin du corps pour que je sois soyeuse sous ses mains, l’épilation, totale pour être lisse sous sa bouche, et toute à lui. Quel repas ? Quelle ambiance ? Quelle tenue pour m’offrir à lui, pour le surprendre, pour qu’il m’effeuille facilement ? Quelle lingerie ?
Ce moment de préparation est une délectation. Je me sens , légèrement excitée, joyeuse. Ses quelques mots m’avaient déjà mise en transe. Je le sens, je le sais : cela va très bien fonctionner entre nous.

L’interphone sonne. Il est là.
Je sors le champagne rosé.
Je lui ouvre ma porte. Il entre. Il pénètre dans une ambiance feutrée. Chandelles, encens, lumière tamisée, musique douce. Un ou deux baisers légers. Tout dans la juste mesure. Il ne me saute pas dessus.

Une coupe de champagne et un baiser un peu plus appuyé.
Et son émerveillement, tel un regard d’enfant qui me fait craquer...J’aime sa lenteur, sa délectation à me découvrir, centimètre carré par centimètre carré. Il s’intéresse à mon décolleté assez profond. Pose son visage dessus, l’embrasse délicatement, ses doigts parcourant doucement mes seins. Comme s’il prenait maintes précautions à ne pas abîmer l’amante qu’il désire, et qu’il découvre dans la sublimité. Il veut savourer chaque moment pleinement. Il est totalement présent, là dans l’instant. Il a toujours ce regard émerveillé, tout en vérifiant où j’en suis, si j’apprécie ce qu’il me fait, si je m’abandonne à lui…
Il dégage légèrement mes seins opulents emprisonnés, pour embrasser mes tétons. Là encore il est comme subjugué comme s’il découvrait des merveilles.
Ses mains se baladent sous ma jupe, découvrent mes jarretelles sur mes cuisses, mes bas noirs en nylon, qui crissent. Je porte une culotte en dentelle fine noire. Une culotte coquine, fendue. Ses doigts parcourent légèrement et caressent mes lèvres lisses qui apparaissent parmi les dentelles. Ce tableau, cette sensation le ravit. Moi aussi. Avec toute cette douceur, ma tête part en arrière. Il ne résiste pas à venir embrasser mon sexe offert à lui tel une fleur épanouie, doucement, puis plus vigoureusement, puis doucement, de surprise en surprise…
Il est complètement en empathie, s’adapte totalement à moi, en fonction de mes réactions, de mes désirs. Il se donne entièrement à moi. Seul mon plaisir semble compter pour lui. Il me suce divinement. Je ressens qu’il adore le faire.

Je ne l’ai pas encore touché. Nous nous embrassons profondément.

La banquette n’était pas très confortable, nous poursuivons dans ma chambre, je me débarrasse de quelques vêtements et lui aussi. Je viens sur lui en masturbant mon sexe lisse avec son gland si doux. Puis l’inévitable se produit : il me pénètre, sa queue est idéale pour moi, je la ressens bien en moi sans qu’elle ne me fasse mal.
Il aime scruter mon plaisir dans mes yeux, me voir chavirer, et me demande, quand je pars : « regarde-moi », pendant qu’il me fait jouir amoureusement. Il m’envahi alors de son regard plein, brillant, d’aimant-amant…
Alors mon amant, jusqu’alors très féminin reprend sa virilité, sa puissance. Je n’ai de cesse d’embrasser de goûter ce beau sexe, mélangé à mes propres saveurs, et de m’amuser avec, jusqu’à ce qu’il jouisse au bord de ma bouche.
Nous nous embrassons tendrement, ravis. Il me caresse le visage. Il a toujours ses yeux plongés dans les miens, nous nous entendons si bien.

Nous nous restaurons un peu, discutons. Puis nous reprenons nos ébats cette fois un peu plus sauvages : il prend la place de mon rosebud rouge (le bijou anal que je porte spécialement pour lui, pour qu’il en découvre les délices), et me possède ainsi longuement, délicieusement et dans plusieurs positions. J’aime alors être sienne, chienne, à lui.

Nous nous endormons ensuite affectueusement.

Dans la nuit, ses mains douces et câlines me cherchent, comme pour vérifier que je suis bien là. Parfois, il s’emboîte derrière moi, tout contre moi, son sexe entre mes fesses, et il me fait un bisou dans le dos, croyant que je dors.

Je n’ai presque pas dormi. A chaque première rencontre, je n’arrive pas à dormir, malgré la fatigue. Je suis toute excitée de ces nouveautés partagées avec l’élu. Je récapitule ce qu’on s’est dit, ce qu’on a fait. J’ai rarement connu un homme aussi sensuel, aussi câlin et autant dans le don de soi. Tant d’hommes craignent de montrer leur affection, par peur de s’engager ensuite. Il m’a honorée comme si j’étais une reine. Je plane un peu et savoure mon bonheur.

Au petit matin, un dernier moment de plaisir avant de se dire au revoir. Cela réveille et met en forme. Je prépare le petit-déjeuner pendant qu’il se douche.

Il est temps de se quitter, baisers doux d’au revoir.

Il est à peine sorti que j’ai déjà hâte de me retrouver ses bras…

Lorely
Lun 06 Fév 2006, 00:15 par Lorely sur Les liaisons sulfureuses

Mille étoiles ...

La nuit est tombée depuis longtemps ..
Je l’ai pressentie dans le train, et dans la cours elle m’est apparue limpide et pleine d’étoiles ..
Toutes ces étoiles-âmes de nos aimés partis « là-bas » …
Ces jours-ci, il y en a une à laquelle tu penses,
Et moi je pense aussi aux miennes .. aux regrets, à la tristesse, à la souffrance ..
Mais la nuit est limpide .. si limpide et calme …
Eclairée par ces lumières, c’est une nuit , triste oui, mais apaisante …
les étoiles sont là .. Voici leur cadeau :
Elles nous rappellent tout simplement ces moments précieux et tendres passés avec eux …
La vie est chaude comme un soleil … comme une abeille …
Dors mon amour … mes ailes sur toi … tout simplement ..
Jeu 19 Jan 2006, 22:53 par treets sur Mille choses

âmes...

Je viens de la rencontrer,
l’âme qui fait écho à la mienne..
elles se sont trouvées
sans qu’elles aient eu besoin de se dire,
cela ne s’explique pas…
au début, elles ont batifolé, nos deux âmes,
tellement heureuses de s’être reconnues…
elles se sont écrits des mots forts…trop…
des mots qui les emmenaient sur une voie
qu’elles n’étaient pas prêtes à emprunter…
c’était une sorte d’exaltation, ces mots échangés…
presque une pulsion, un besoin, une nécessité…
c’était comme un mouvement, un flot continu
qui enfle et ne sait pas se contenir…
Aujourd’hui elles ont appris à se poser…
il le fallait, mais elles continuent de se surprendre…
tendrement, elles sont là l’une pour l’autre…
et cette âme m’est précieuse car entière, car fragile,
car comme la mienne, car en attente
même si elle sait que son chemin est celui de la solitude…
il me fait mal son chemin de solitude…il me pèse…
peut-être parce que mon âme, semblable à la sienne
doit aussi emprunter ce genre de chemin…
peut-être parce que mon âme pleine de ton amour
et si peu jusqu’alors
est destinée à toucher la tienne, monange
je ne sais pas…non ça je ne le sais pas…
je suis tellement en devenir, en attente et en demande…
de moi…de beaucoup…de tout…
de toi…
Jeu 20 Oct 2005, 15:54 par danslalune sur Histoires d'amour

une sieste en douce...

Un léger soupir, mon sourire...je suis à son écoute, je l’observe.
Sa tête repose sur le dossier de chaise, elle est et son rêve certainement très doux. Midi sonne: il en faudrait beaucoup plus pour la tirer de son sommeil ou peut-être pas...un simple mot d’amour chuchoté suffirait, je crois...
Elle aurait pu s’étendre sur le lit tout proche mais le parfum de "son coeur" est encore si présent sur les draps...ce soir, oui, elle posera son visage sur l’oreiller, respirera son odeur, s’en imprégnera.
Le vent souffle et soulève la moustiquaire qui claque sur l’encadrement de la fenêtre; ce bruit familier suffit à la réveiller.
Elle se débarrasse de sa torpeur en frottant ses yeux; sa main remonte lentement vers ses boucles emmêlées, s’y arrête un instant avant de les ébouriffer...son regard rencontre le désordre du lit...un sourire, un murmure:"...malune...", elle sort de la chambre.
L’aprés-midi débute à peine...
Ven 27 Mai 2005, 06:38 par danslalune sur Un monde parfait

Idéaliste et optimiste

Sois le bienvenu Gothik,

Le monde est fait d’une multitude de personnalités, d’avis, de qualités et de défauts. C’est pour cela que l’humanité est si fascinante. Je n’ai jamais trouvé TOUS les hommes menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels, ni TOUTES les femmes perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées. Certains et certaines ont partiellement ces défauts, consciemment ou inconsciemment, toute leur vie ou simplement à un moment bien précis. Effectivement, je ne peux pas savoir comment je serai dans l’avenir, mais je peux supposer que j’aurai toujours suffisamment d’amour propre pour ne pas me munir de défauts si excécrables que plusieurs de ceux précités.

Quand à mes douleurs amoureuses... je te retournerai ta formule "comment peux-tu te permettre" de me dire ça sans me connaître... Les amours "folies" j’en ai vécus, des plus beaux, des plus intenses aux plus ravageurs, aux plus destructeurs. J’en ai souffert, j’en ai fait souffrir et c’est encore comme cela au présent et le sera sans doute dans le futur. L’amour est un sentiment violent, qui n’est pas toujours partagé ou qui ne peut pas toujours être vécu comme on le souhaiterait. Cela n’est jamais une excuse pour faire mal à l’autre. Je ne suis pas partisante du "je souffre, pas de raison que toi tu t’en tires comme ça". D’ailleurs je te conseille vivement de lire d’autres de mes écrits et tu pourras constater que moi aussi j’ai mes plaies, que moi aussi, j’ai parfois du mal de contenir mes larmes ou ma révolte quand celui qui fait vibrer mon coeur n’est pas à mes côtés et que ma légèreté est aussi un moyen pour ne pas pleurer toute une vie sur un échec...

"Carpe diem" est ma devise. Comme je l’ai déjà dit, une vie, on n’en a qu’une et je suis bien décidée à la vivre intensément de la manière la plus , la plus complète, la plus jolie même si pour y arriver mon coeur doit encore se briser mille fois...

La marquise de Sade.
Jeu 22 Avril 2004, 15:39 par la marquise de sade sur Citations
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Ecrire sur sereine

Ecrire sur sereine L'amour est-il un crime ? chapitre 8, Volare, Sur le palier, Changement de cap., UN PAPA, T'éveiller, Pensées fugaces, Elle qui ne demandait qu'à être elle même..., Le faucon et l'hirondelle, Pour faire le portrait d'un homme, Premier rendez-vous, Mille étoiles ..., âmes..., une sieste en douce..., Idéaliste et optimiste,
Il y a 18 textes utilisant le mot sereine. Ces pages présentent les textes correspondant.

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La citation d'amour

Qui t'aime te fait pleurer ; qui te hait te fait rire.

Proverbe espagnol.

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