c'était en février....

Que j’étais dans mes petits souliers ce jour-là...le jour où tu es arrivée vraiment dans ma vie…avec tout ce que je n’avais jamais vu de toi mais que j’avais deviné..
Et le T G V s’est arrêté…
Je guettais sans en avoir l’air l’ouverture de la porte de ton compartiment, te voir…oui, te voir…je n’ai vu que ton sourire et mes yeux se sont baissés, perdus sur le quai : mes yeux je leur avais dit de ne pas trop en faire, ou plutôt de faire bonne impression !
Ta peau était fraîche ; j’étais glacée et mon cœur, qui s’était mis à battre un peu plus vite à ta descente du train, ne s’est pas calmé...je crois bien qu’il a gardé ce rythme tout au long de ce week-end…
«deux bises ? –non, ici c’est quatre…-alors, va pour quatre… »
Oui, ta peau était fraîche et tes lèvres tièdes sur mes joues…

Pas très animé, le trajet en voiture… Nous avons dû parler, de tout, de rien…il fallait ne pas laisser le silence s’installer, alors je t’ai écoutée…je répondais comme je pouvais, entre deux pensées contraires qui me projetaient déjà entre tes bras...faut-il déjà ?...ne faut-il pas? Un délice, ta voix…un enfer, mes doutes!
« la maison est là…nous y sommes… » et tu es entrée chez moi…J’étais dans la tourmente, au beau milieu de mes interrogations, incapable de me résoudre à….à passer mes bras autour de toi… à juste prendre ta main…à te regarder…
J’étais chez moi, en terrain connu mais voilà, j’avais perdu tous mes repères…choisir le fauteuil et mettre un peu de distance entre nous, m’installer sur le canapé à côté de toi ?
Tu as pris l’initiative et d’un mot accompagnant ton sourire tu m’as invitée à m’asseoir près de toi sur le canapé…
Ta main s’est appropriée la mienne, nos doigts se sont trouvés. Naturellement ta tête s’est posée sur mon épaule…mon autre main s’est trouvée bête au bout de mon bras, bête à ne pas savoir où se poser : ton bras ? ta cuisse ? ton visage ? La tienne s’en est prise à ma chemise...déjà, il te fallait t’accrocher…nous en étions là lorsque le téléphone a sonné.
Sans le savoir, mon frère venait de sauver mon autre main du naufrage…tes doigts jouaient avec le pli de mon jean’s, le parcouraient, défaisaient, refaisaient…et mon frère me parlait, il ne se doutait pas. La conversation n’en finissait pas, mais moi pendant ce temps, je refaisais surface…petit à petit, je me suis retrouvée.

Après…après, ma main a suivi le chemin de ton bras, s’y est promenée, est allée découvrir ta peau douce et tiède sous la manche de ton pull…
Voilà…c’est toi que je caressais, toi qui me donnais chaud soudainement, toi qui me faisais frissonner et trembler…ma main s’est faite un peu plus insistante, je crois pour cacher ce tremblement…un baiser sur ma joue, la coin de ma bouche, tes lèvres sur les miennes...enfin…
Là…ce premier baiser et ton premier soupir lorsque nos langues se sont mêlées, quand ma main s’est glissée sous ton pull…mon désir et mon doute mélangés. Ton corps, je l’ai senti se tendre…mes mains, ma bouche je les savais faites pour lui…
Tu t’es allongée et tu m’as guidée… je ressentais ton envie et tu savais la mienne : tes yeux me le disaient. Les miens ont suivi la montée de ton plaisir. Je t’ai apprise…j’ai appris tes frémissements, tes attentes, tes mots, les parties de ton corps sensibles, si réactives…tu m’as laissée te faire l’amour…je suis devenue ton amante…
A cet instant, celui de ton abandon, celui où pour la première fois je t’ai vue faible au creux de mes bras, mon regard s’est un peu troublé; j’ai mis ma tête tout près de ton cou…c’était chaud ce qui coulait sur ma joue…ça aussi, c’était la première fois…
Mar 04 Oct 2005, 21:06 par danslalune sur La première fois

baladeuses mes mains?

Tout est prétexte à la balade pour mes mains.
Elles ne manquent pas une occasion pour partir à la découverte...c’est chaque fois une découverte...du corps de mon amoureuse: la sortie de la douche ou du bain:« attention monange…viens dans mes bras sinon tu vas prendre froid… », et surtout, c’est un véritable régal, la chasse aux miettes.
Gourmande comme elle est, elle ne dit jamais non à un gâteau et qui dit gâteau dit miettes.
Pour elle le gâteau, pour moi les miettes…mais pas que...lisez ce qui suit : vous saurez…

Mon amoureuse vient d’avaler la dernière bouchée de gâteau et...
-Oh ! et bien oui, dis-moi…Que de miettes, que de miettes : c’est une hécatombe que je vois là, sur le haut de ton tricot, et elles semblent toutes bien accro à toi…remarque, je les comprends : c’est une place de choix !
Bon, allez...ouste ! mais pour la forme le"ouste"…mes yeux constatent l’étendue des dégâts, ils en profitent pour s’attarder sur tes rondeurs si tentantes.
Mes mains viennent constater qu’il ne s’agit pas d’un mirage, d’une hallucination visuelle…sait-on jamais…je vérifie en relevant le tricot…mes mains se posent à même la peau…tiède et douce…non, je n’hallucine pas…
« …tu respires vite, mon amour…je te trouve fiévreuse, tout à coup…»
Fluteuuuuuu ! en relevant le pull, j’ai fait tomber les miettes sur ton entrecuisse : l’affaire se corserait-elle ? Que non, monange, je m’applique et mes yeux scrutent, partent à la chasse aux miettes ! Mes mains les suivent comme…des mains peuvent suivre des yeux…de près, de très près….
Si j’ai bien fait le compte, je ne t’ai pas débarrassée de toutes ces fâcheuses, je souffle…un peu…rien n’y fait !
Tu le sais, je n’aime pas gâcher la nourriture…j’attrape presque tout le contingent avec ma bouche…quelques-unes se sont introduites par une petite ouverture, là, en haut de ta braguette légèrement baissée…l’ouverture n’est pas assez importante : je te débraguette..non pas débraguette..je déboutonne le haut de ton jean’s et…tiens ! hop ! pendant que j’y suis, je fais glisser le long de tes cuisses, puis de tes jambes, pantalons et culotte.
Mes lèvres recueillent une, deux miettes, mais où se cache la petite dernière…une rebelle, la petite dernière…c’est pour ça que je l’aime…
Ahhhhhhh ! La voiloù…juste là, sur ton bouton…faudrait pas qu’elle l’égratigne…délicatement ma langue s’y pose.
« ...tu souffres, mon amour ? » alors je redouble de douceur et mes lèvres l’embrassent…tes soupirs et tes mots s’emmêlent un peu…je ne saisis pas tout, c’est confus :
« …oui….mon dieu… », je te laisse à ta prière, je continue mon exploration…
Avec un infini de tendresse, j’emprisonne ce"rose ermite"entre mes lèvres, ma langue lui conte fleurette, le cajole...c’est un timide…peu à peu, il se laisse apprivoiser, sort de son repaire…ma langue le caresse amoureusement, voluptueusement...voilà…il s’épanouit…et du bout de ma langue, je cueille ton plaisir…
Ven 30 Sep 2005, 21:52 par danslalune sur Mille choses

si mes désirs...

si mes désirs devenaient les tiens, nous serions là, lèvres à lèvres,
à nous éprouver..oui amour, éprouve-moi...
si mes envies se faisaient tiennes, nous serions là, corps à corps,
à nous ressentir..oui amour, ressens-moi...
si mes désirs étaient les tiens, nous serions là, mots à mots,
à nous dire..oui amour, dis-moi...
si ...oui amour, tu me saurais...
Ven 30 Sep 2005, 11:59 par danslalune sur Parler d'amour

Aimer, c'est....

"S’unir à autrui dans et par ses différences et le vouloir d’autant plus lui-même qu’on le rejoint davantage, créer une unité qui ne supporte pas la distinction des personnes, mais qui l’exige, ne plus se considérer soi-même comme centre mais comme terme d’un rapport qui vous pose tout réellement dans l’être, c’est Aimer."

J.LACROIX
Dim 18 Sep 2005, 18:53 par Satine sur Citations

toi...

Tout à l’heure ta voix au téléphone, tes sourires qui vont avec...tes silences aussi; les miens, ceux qui te disent: "si tu savais...si tu étais là, oui, si ..."; tes soupirs qui me répondent: "j’ai envie d’être près de toi..." et puis tes rires...je les aime tes rires, j’aime tes soupirs, tes silences aussi, ta voix...toi...
Jeu 08 Sep 2005, 17:19 par danslalune sur L'amour en vrac

C'est aussi...

... quand au milieu de convives, tes yeux me cherchent et, qu’ainsi verrouillés par nos regards, nous nous sentons seuls au monde. Quand ta voix résonne dans mon téléphone cinq minutes après que nous nous soyons quittés. Quand tu dis "tu me manques " alors que je suis à un mètre de toi. Quand je sais que je ne te verrai pas mais que je ne me sens pas seule...
Dim 31 Juil 2005, 18:13 par syolann sur Parler d'amour

Dans tes yeux je renaîtrais...

Dans tes yeux je renaîtrais...

Si j’étais différent, sans aucune faiblesse, mais dès alors je ne serais plus humain sinon un monstre et de là, dans tous les cas, tu ne me détesteras plus, mais tu me haïera définitivement. Suis-je perdu à jamais, devrais-je tomber pour l’éternité? Mais même si je sombre, je ne peux te détester. Tout simplement parce que tu m’a offert une chance, une toute autre vie, tu t’en souviens...

Seul, je l’aurais toujours été. Sombre aurait été ma destinée. Mon avenir monotone, grâce à toi, a été bouleversé. Ce jour, nouveau et brillant, tu me tendis ta main si chaleureuse et me tira de la pénombre pour m’ouvrir les portes. Un nouvel avenir se dessina, une nouvelle vie que je fixais, une vie avec toi. Je plaindrais toutes autres personnes ne t’ayant jamais rencontrer. Mais tu ne le sais pas que ce don est tien, tu ne touches pas mon coeur mais tu a marqué mon âme à jamais. Il y a quelque temps, nous étions tous les deux "pour" se séparer un moment. Grâce à toi j’ai ri et ai connu la joie, la paix intérieure je crois.

Mais tout a une fin, nous le savons bien. C’est à cause de lui, il est venu, et a chamboulé cet équilibre si fragile qu’était notre amour, et j’ai laissé faire, croyant naïvement en toi, en t’ayant soufflé ma confiance, je ne suis plus dans la pénombre, mais dans l’obscurité du néant. Je reste, caché, en attendant ma renaissance. Oh mais je sais qu’elle arrivera, car tout comme pour moi, personne ne TE remplacera. Je lisais dans tes yeux mieux que quiconque, je te conseillais du mieux que je pouvais. Dans tes yeux je lirais, dans tes yeux je redeviendrais, comme un petit frère parfait. Bien plus surprenant pour t’impressionner, merci, de m’avoir regardé et de me regarder encore.

Merci mon homme pour ces mots.........
Ven 20 Mai 2005, 08:49 par Satine sur Parler d'amour

La Lumière du Destin (partie 2)

Comment pourrais-je encore être inspiré?
De toi, de nous, en ces instants si lointains,
alors que nos deux coeurs se sont refermés,
Mais nous ne craignons rien, puisse être la Lumière du Destin.

Tout semble contre moi, la vie, mes envies et mon travail
Et je te regarde, encore, encore,
alors, que nos deux ames s’éloignent,
alors, que nos deux corps soient morts.

Mais toi, tu ne l’entends pas de cette manière,
Car toi, tout te réussi, ta vie, tes envies, plus un seul cri
Car pour toi, rien est fini tant que rien n’a été dit,
Car toi et moi menons une guerre,
Au risque de tomber en Enfer.

Si l’homme tenait au creux de sa main
La rose parfaite: à l’âme pure et belle,
Ce ne serait que par la Lumière du Destin
qu’elle s’appellerait: Estelle.
Mer 20 Avril 2005, 12:10 par âme en état d'âme sur La vie à deux

Ma première déclaration à Bénédicte...

Tu sais, Cupidon a décoché sa flèche !
Au delà de l’Amour,
Ecrire m’amènera peut être près de toi, un jour,
Tel le feu enflamme la mèche.
Comme tu vois, je laisse ma plume aller,
Et ma plus franche audace s’ennivrer.
"Je viens de Mars, toi de Vénus"
Je n’ai pas assez chaud ! puisse-tu, alors
me donner plus de chaleur comme tu fais lorsque
tu me souris.
Puisse-tu me donner de la profondeur comme celle
de ton virvoltant regard,
Puisse-tu comme sur ta Vénus, telle une cocotte minute,
faire jaillir des pluies de bonheur et de hazard.
Tu sais, les Amoureux sont toujours intimidés,
Et comme, sur ta planète ! tu m’as brûlé, j’ai la voix coupée.
Comment guérir, alors, je ne peux plus parler,
Juste t’écrire, te raconter,
Que l’été pousse tout à chacun à redevenir fringant ??
Où qu’une fois aura suffit ??
Une fois aura suffit ,
Pour savoir si, c’est avec toi que je partagerais ma vie.
Quand notre premier regard a casser la monotonie du temps,
Ce n’est, non !! pas l’été, ni la chaleur de ma planète
Qui m’a fait fait en si peu de journées, perdre la tête.
Non, ni je ne rêve, non ni je ne joue, l’Amour
est un trop précieux moment.
Alors si comme moi, tu veux partager les clés du bonheur,
Même si je sais, que parler d’Amour
au bout d’une semaine, est abusif !
Ne t’éloignes pas, ni ne te caches, ni ne me griffes
Dis moi ! c’est difficile, mais sans peur,
Dis moi ? "Veux-tu devenir ma pile, mon attache, mon coeur...

Vincent
Sam 16 Avril 2005, 16:19 par Vincentblue sur Parler d'amour

La fuite d'eau

Il y a une chose qu’une femme seule met en panique, c’est une fuite d’eau dans la salle de bain. Et celle qui venait de se déclarer dans la mienne avait vraiment toutes les raisons de m’inquiéter. Elle avait du commencer au milieu de la nuit, et lorsque je me rendis dans la salle de bain pour prendre ma douche, je pataugeais dans trois bons centimètres d’eau. Je me ruais dans le salon et décrochais le téléphone tout en cherchant fébrilement dans mon carnet le numéro du plombier de l’immeuble.

« J’arrive dans cinq minutes me dit-il, coupez l’arrivée d’eau centrale, le robinet est dans le placard du cabinet »

Je n’avais pas la force de tourner ce fichu robinet, je dus me résoudre à attendre mon sauveur, assise dans l’entrée à fumer une cigarette censée me calmer.

J’entendis le bruit de l’ascenseur s’arrêter, la porte s’ouvrir, et finalement le bruit des talons se rapprocher de ma porte.

Sans attendre que la sonnette retentisse, j’ouvris la porte. Il tenait une lourde caisse à outils dans sa main droite, et dans sa main gauche une rose. Jaune avec un liseré carmin.

« Je l’ai coupée dans mon jardin en partant, ça vous consolera peut-être de votre fuite d’eau» me dit-il en me la tendant gentiment.

Surprise, je le remerciai. Sa rose était splendide, fraîche comme la rosée du matin. Son parfum emplit aussitôt l’entrée, et j’oubliais en un instant tous mes soucis. Cette attention était tellement inattendue, tellement délicate. J’arrêtais de contempler cette fleur pour voir mon plombier sortir des cabinets.

« La vache, il était vraiment dur à tourner ce robinet, mais je l’ai gagné » me dit il en souriant amusé.

Et en plus, ce type était charmant. Non il était délicat, mais il était charmant. Mes yeux s’attardèrent un instant sur son corps, que le travail de force avait rendu puissant tout en restant fin.

Un frisson ma prit sous la nuque, et je sus à ce moment que ma matinée serait foute. Je le précédai pour lui indiquer le chemin de la salle de bain, profitant de ce que je lui tournai le dos pour resserrer le bas de mon peignoir, et entrouvrir le haut. Je sentais ses yeux sur mes hanches, et lorsque je le laissai passer pour contempler le désastre dans la salle de bain, je détournai un instant les yeux afin que les siens plongent sans embarras dans mon décolleté amène.

« Houlà, effectivement ! » s’ecria-t-il.

Il se démena comme un diable pour trouver finalement le joint fautif, entrepris de le changer et écopa l’eau dans la baignoire. Lorsqu’il eut finit, il était trempé, et je lui proposa de faire sécher ses affaires dans mon séchoir électrique, et que si il voulait il pouvait prendre une douche.

« Et vous, vous voulez ? » me demanda t il en me fixant droit dans les yeux.

Alors que je murmurai un « oui » courageux en fermant les yeux, je sentis ses mains faire tomber mon peignoir. Nous fîmes l’amour dans cette salle de bain, passant de la douche sur le séchoir, en faisant une petite incursion dans un énorme tas de serviettes propres.

Je réajustai sans enthousiasme mon peignoir de bain, rencontrant dans la glace mes yeux fatigués. Ce n’était pas raisonnable. Ce n’était pas raisonnable de se laisser aller avec un inconnu, mais c’était bon, oh que c’était bon.

«Tu vois» me dit il en finissant de réajuster son pantalon à présent sec, «tu ressembles à la rose que j’ai cueillie pour toi. Cette rose n’a pas d’épines, tu verras. Tu as son parfum enivrant, sa fraîcheur gourmande, et surtout tu ne te caches pas derrière d’illusoires épines.»
Je restai un peu interloquée, ne sachant pas si je devais prendre ces mots pour de la goujaterie de mauvais dragueur. Mais il s’approcha de moi, et m’embrassa avec tant de tendresse qu’il dissipa ces doutes.

« Ca fait des mois que je prie pour que tu m’appelles. Ca fait des mois que je te regarde et que je te désire. Je voudrais, enfin, si tu veux bien, je voudrais te revoir, être avec toi, essayer quelque chose quoi, enfin tu vois ». Ma bouche s’ouvrit de surprise et mes yeux ne purent contenir l’émotion provoquée par cette révélation. Je me blottis dans ses bras, comme un dernier recours, dans un merci muet.

Lorsque je le raccompagnai enfin dans l’entrée, j’observai attentivement sa rose. Effectivement, à la place des épines, elle avait des petites touffes de duvet soyeux, qui donnaient aussitôt l’envie de caresser. Je levai mes yeux et surprit les siens me contemplant avec tendresse. Il ouvrit la porte d’entrée sans un autre mot, et s’engouffra dans l’ascenseur qui semblait l’avoir attendu.

Je me précipitai sur le palier et le retint par l’épaule. Je lui pris un dernier baiser gourmand avant de le rendre à son travail. La porte de l’ascenseur se referma, me laissant seule sur le palier avec cette rose sans épines.
Jeu 14 Avril 2005, 09:41 par PetitPrince sur Textes à jalons

Dans tes yeux je renaîtrais...

Dans tes yeux je renaîtrais...
Si j’étais différent, sans aucune faiblesse, mais dès lors je ne serais plus humain sinon un monstre et de là, dans tous les cas, tu ne me détestera plus, mais tu me haïra définitivement. Suis-je perdu à jamais, devrais-je tomber pour l’éternité? Mais même si je sombre, je ne peux te détester. Tout simplement parce que tu m’a offert une chance, une tout autre vie, tu t’en souviens...
Seul, je l’aurais toujours été. Sombre aurait été ma destinée. Mon avenir monotone, grâce à toi, a été boulversé. Ce jour, nouveau et brillant, tu me tendit ta main si chaleureuse et me tira de la pénombre pour m’ouvrir les portes. Un nouvel avenir se dessina, une nouvelle vie que je fixais, une vie avec toi. Je plaindrais toutes autres personnes ne t’ayant jamais rencontrer. Mais tu ne le sais pas que ce don est tien, tu ne touche pas mon coeur mais tu a marqué mon âme à jamais. Il y a quelque temps, nous étions tous les deux "pour" se séparer un moment. Grâce à toi j’ai ri et ai connu la joie, la paix intérieure je crois.
Mais tout a une fin, nous le savons bien. C’est à cause de lui, il est venu, et a chamboulé cet équilibre si fragile qu’était notre amour, et j’ai laissé faire, croyant naïvement en toi, en t’ayant soufflé ma confiance, je ne suis plus dans la pénombre, mais dans l’obscurité du néant. Je reste, caché, en attendant ma renaissance. Oh mais je sais qu’elle arrivera, car tout comme pour moi, personne ne TE remplacera. Je lisais dans tes yeux mieux que quiconque, je te conseillais du mieux que je pouvais. Dans tes yeux je lirais, dans tes yeux je redeviendrais, comme un petit frère parfait. Bien plus surprenant pour t’impressionner, merci, de m’avoir regardé et de me regarder encore.
Mer 13 Avril 2005, 16:38 par âme en état d'âme sur Histoires d'amour

Simplement en parler

...simplement parler du premier amour...il me vient plein de qualificatifs et je ne voudrais pas tomber dans la surenchère...troublant lorsqu’il commence à naître, le premier amour se nourrit d’interrogations, de doutes, de mauvaises journées passées au fond du lit, sous la couette...
Plus tard, on devient plus serein, non pas que tout soit devenu simple et limpide..., cet amour on le vit avec une telle intensité qu’il "occupe" tout entier...on acquiert une assurance, un sentiment de certitude dont on ignorait l’existence...on apprend naturellement à lire dans les yeux de l’autre, les mots deviennent superflus...ce que vous éprouvez alors s’écrit dans vos yeux dès que vous les posez sur les siens...
La mémoire nous joue des tours, ou est-ce nous qui nous jouons d’elle...le premier amour reste...il est inoubliable.
Qu’il ait été douloureux ou heureux, son souvenir ne s’effacera pas...le premier amour, le mien fait partie de ma vie, de moi...il m’a construite telle que je voulais être...à son contact je me suis révélée telle qu’aujourd’hui je suis...au gré des rencontres que je fis ensuite, ma personnalité s’est affirmée, avec au fond de moi la frustration d’être obigée de...de paraître sans qu’il me soit donné d’être...
Ven 04 Fév 2005, 08:26 par danslalune sur La première fois

Parmi les différentes formes de l'amour ?

Sous des formes multiples, nous sommes dans une recherche intense de quelque chose d’indestructible, de profond, qui échappe à toutes les contingences, à toutes les limitations, qui exprime, dans une plénitude sans limites, une liberté, un sens que nous ressentons tous, vers lequel notre âme aspire, parfois dans une sorte d’intensité douloureuse. Une des expressions de cette aspiration est l’amour, le mystère de l’amour. Car si la quête spirituelle est un mystère, l’amour est un mystère dans le mystère. Qu’est-ce que cet amour ? Pourquoi cet amour est-il si important, et pourquoi le ressentons-nous comme tel ?Ce feu sacré est à retrouver parce qu’il est le poids de notre être et parce que l’amour nous dit, à travers tous ces récits, à travers toutes ces poésies, à travers tous ces exemples d’amoureux, d’amants et d’amantes, le secret de la vie. Il nous dit ce que nous n’arrivons pas à dire avec des mots, parce que dès que nous voulons expliquer ce secret avec des mots, nous entrons dans la confusion. L’amour a son propre langage, l’amour a son propre mystère, il a sa propre vérité, l’amour est ce langage secret entre l’amant et l’aimé, entre nous-mêmes et ce point ultime de notre être où se trouve notre complète liberté. Ce point à la fois inaccessible et plus proche de nous que nous-mêmes. Aucune pensée, aucune conception, aucune expression, ne peut rendre compte de ce mystère. C’est l’asservissement à cet amour, l’asservissement à ce mystère. Parce qu’en définitive - et c’est pour cela que cet amour est un remède - l’amour nous délivre du mal le plus profond, ce mal toujours présent pour détourner les choses, leur finalité, leur réalité, le mal de notre moi, de notre ego. L’amour véritable, l’amour absolu, l’amour profond nous délivre de cet ego - il est le seul à pouvoir le faire et à nous faire pénétrer dans une dimension inaccessible au-delà de nous-mêmes. cette flamme d’amour, cette jouissance d’amour sont tellement grands, qu’il y a aussi un piège sur cette voie, un piège qui consiste non pas à aimer l’aimé mais à aimer l’amour, non pas à rechercher le bien-aimé, mais à rechercher la jouissance de l’amour pour elle-même. Je me souviens d’un ver qui exprime tout à fait cette erreur de la recherche de l’amour pour l’amour -même si cela est très attirant, même si c’est là un piège dans lequel nous souhaiterions tomber - c’est le vers célèbre d’Alfred de Musset : « L’Amour est le grand point, qu’importe la maîtresse ? Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ». C’est là une façon de tomber dans une sorte de récupération de l’amour lui-même, de ne plus rester dans cette tension vers l’inaccessible, ou alors d’une façon artificielle et entretenue pour la jouissance que cela peut comporter. On peut faire la même remarque à propos de la Béatrice de Dante. On retrouve là cette même recherche de l’inaccessible à travers quelqu’un de tout à fait concret. Cette tension vers l’inaccessibilité s’explique parce que c’est quelque chose qui nous appelle au-delà de nos frontières, au-delà de nous-mêmes. Cela a souvent été exprimé par différents aphorismes ou sapiences, dont cette tradition dite prophétique : « Celui qui aime, reste chaste et meurt sans avoir trahi son secret, celui-ci meurt en témoin véridique ». De même, l’amour véritable ne laisse rien, nous dépouille de tout. Aucun reflet de notre moi ne subsiste, tout est consumé … A suivre !
Mar 18 Jan 2005, 00:46 par ricko sur Parler d'amour

L'ombre d'un doute.

Xavier regardait Daphné endormie à ses côtés. L’étreinte qu’ils venaient de partager était extraordinaire, c’était bon, comme toujours. Que de sensations, que d’émotions et de plaisir ressentait-il dans ses bras. Xavier ne sa rappelait pas avoir connu tant de sensualité. Il aimait le corps de Daphné, non beau, mais lascif, offert et si réceptif sous ses mains. Il ne se lassait pas de regarder ses cheveux sombres étalés sur l’oreiller, son visage lisse et épanoui, son corps figé dans le sommeil...Il soupira cependant en pensant à...Sophie! Sophie qui portait si bien son nom: "sagesse"! Avec elle, la vie était si simple, si facile. Xavier savait combien elle l’aimait et l’admirait, elle ne désirait qu’une chose, le suivre partout, devenir son ombre. Dans ses yeux, il se voyait "un homme", il la chérissait comme une petite fille, fragile, dépendante mais tellement charmante. A l’heure des choix, il faudrait bien trancher entre une vie tranquille, sans histoire, et un tourbillon de folies sans aucune garantie.

Comment "construire" avec Daphné? Comment ne pas s’ennuyer avec Sophie? Comment renoncer au plaisir avec un grand P, et se contenter de câlins un peu fades? Comment vivre dans le flou pas toujours artistique et comment ne pas s’étioler dans un quotidien bien réglé? Tellement de questions et pas l’ombre d’une réponse...et le temps qui passait...qui pressait!

Daphné remua un peu sous le drap. Tous les doutes de Xavier, elle les connaissait, elle les avait deviné et redouté. Ils en avaient parlé, et elle avait compris, elle L’avait compris, sans doute mieux que lui-même! Aujourd’hui, repue de tendresse et d’amour, elle rêvait de demain, d’ailleurs...et elle était déjà très loin.

Syolann
Ven 24 Déc 2004, 14:55 par syolann sur L'amour en vrac

Passion dévorante, petit manque de toi.

Oh ma mortelle!!!
Marbre vivant qui se promène dans mes nuits
Te cacher ma solitude
Ce palais de cendre froide où se cache mon deuil

Plus de visage à aimer
Plus de nom à prononcer
Plus d’écho de nos voix
Plus de corps emmêlés

Depuis j’ai bramé sur des femmes
En haute jouissance
Je souquais ferme et fort
Sur des corps d’un autre âge

Si longue déchéance
Si bréve fulgurance
Quand l’aube de ces linceuls
Me retrouva les joues en feu

Je n’irais pas jusqu’à dire
Que ma main sur ta hanche
Serait un espoir
Que mes cuisses contre tes fesses

Abordent au désir
Je suis seul à le penser
Sachant bien que mon naufrage
Ne te réveillera pas

Finalement à échouer au fond d’un port
Comme une ancre rouillée
Avant d’aller pourrir
Dans un de nos charniers...

...Je meurs d’envie
De creuser tes flancs
D’haleter comme un chien
A te reprendre encore
A écarter de rondes cuisses d’ambre
A t’aimer

Je n’ai pas de remords
Je n’ai pas de dégoût
Pas de regret
Seulement un lent réquisitoire
Une si râpeuse mémoire
Futilité

Didier
Mer 24 Nov 2004, 01:48 par dcd sur Amour internet
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La citation d'amour

L'amour n'as pas de meilleur ministre que l'occasion.

Cervantès.

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