Hommage (2)

L’écran était noir. Il était au boulot et sentait son se tendre. Les images qu’il avait d’elle ne cessaient de se présenter à sa mémoire et puis, tout ce qu’il ignorait. Son imagination le rendait fou. Le grain de sa peau, sa texture, caresser ses seins durcis par le plaisir. L’humidité de son ... Les gestes qu’elle oserait. Elle serait capable de toutes les impertinences. Il le savait.

Il la voyait là devant lui, le défiant du regard. Svelte, ses cheveux flous cachant la moitié du visage, son sourire entendu. Elle le défierait du regard. Il le voyait. Elle resterait immobile juste le temps pour elle de poser ses yeux sur tout le corps de l’homme traçant sur lui de ses yeux clairs le chemin du supplice... Puis, insouciante, elle agirait.

Passant ses doigts sous le gilet fluo. Elle se glisserait entre lui et les étoffes qui lui tenaient lieu de carapace. Du bout de la langue, des lèvres, l’effleurant, elle parcourrait un chemin humide vertical jusqu’à ses tétons qu’elle goûterait, sucerait, lécherait, mordillerait très très doucement, les mains parcourant son dos, suivant la trajectoire de la colone jusqu’aux fesses qu’elle empoignerait. Sans qu’il ne puisse un seul geste de protestation, elle déferrait son pantalon, bouton après bouton, ou fermeture à glissière ouverte de haut en bas, le cas échéant. Là, au risque que quelqu’un vienne, qu’un collègue entre dans le bureau, elle s’avancerait jusqu’à lui, ferait tomber sur ses genoux le bleu de travail aux poches amples, une nouvelle fois, les yeux plantés dans les siens, elle caresserait son boxer, la taille, les cuisses, et puis, les points sensibles : le pénis, son gland, insistant pour le mettre au supplice, les fruits ronds de sa virilité, avec beaucoup de précision, les surlignant, les dessinant de bas en haut et de haut en bas, du bout des doigts et puis, à pleines mains... Elle le pousserait à bout...
Jeu 21 Déc 2006, 19:00 par dolce vita sur Les liaisons sulfureuses

Je l'aimais

Bon ben c’est mon premier texte enjoy it or not.


C’est en marchant sur les quais de Seine que je l’ai rencontrée. La chevelure brune dans le vent, la peau matte, les yeux verts, elle était belle. Le soleil couchant teintait l’eau d’un reflet doré, un léger vent faisait voler les feuilles d’automne. Je me décide à lui parler, je demande une cigarette mais elle ne fume pas. Je ne sais pas pourquoi je perds mes moyens, je souris bêtement, je bafouille, je regarde mes pieds n’osant affronter son regard. Elle se demande ce que j’attends mais elle sourit finalement. Ce sourire, ô ce sourire, cette sorte de sourire que sont parfois les fleurs au milieu d’herbes graves, cette sorte de sourire qui font que le temps s’arrête, cette sorte de sourire qui vous fait perdre la tête. Je m’assoie timidement à ses côtés et nous parlons. Nous parlons encore et encore, de tout et de rien, du beau temps de la pluie, des amours, des ennemis, suis je lucide ou atteint de folie, je tombe amoureux, ô funeste ennemie !Comment pourrais-je la quitter, celle que j’aime, ma destinnée ? J’ose alors lui demander un numéro où je peux la rappeler. Elle accepte, je suis heureux, je pourrais peut-être la revoir, et ce tout petit espoir, rend ce monde merveilleux.

Arrive, plus tard, la concrétisation de mes espoirs, enfin je vais la revoir. Le premier rendez-vous, celui qui te fait à la fois si peur et si plaisir, celui qui fait battre ton coeur si fort, si fort. Celui qui accélère ta respiration et rend tes mains moites, celui que tu attends et redoutes à la fois. La place St michel - où veille l’ange Gabriel, où le bruit de la fontaine berce les artistes - est le lieu où je la reverrai. Je la vois, elle me voit, elle sourit, je flamboie, elle s’avance, mon coeur bat, je l’aime et je ne sais pas. Je ne sais pas si c’est réciproque, je ne sais pas si elle m’aime ou pas, ô amour tu me tueras, ô toi comble de l’union de la folie et de la sagesse. Je lui fais la bise, sa peau est si douce, son parfum ô son parfum, les parfums sont les sentiments des fleurs et le sien fait battre mon coeur, mais comment décrire le monde des odeurs? Je ne le sais pas. Je suis amoureux, étrange bonheur malheureux. Nous marchons, nous parlons, nous dînons et nous remarchons. Je sens des goutes de pluie sur mon visage, elle ouvre son parapluie, je me rapproche. Je me perds dans l’océan de ses yeux, elle les ferme, je me rapproche encore, j’ai mal aux côtes à cause de mon coeur, je sens son souffle chaud puis doucement nos lèvres se touchent, humides et douces nos langues se frolent puis s’unissent, unissant de même les deux êtres, les deux coeurs, les deux âmes que nous sommes. Je l’aime. Le sablier s’est arrêté, la terre ne tourne plus, les étoiles ne brillent plus il n’y a qu’elle. Je la regarde, les moindres petits défauts de son visage ou de ce qu’elle représente sont devenus des qualités. Je dois la quitter ce soir mais j’ai hâte de la revoir. Sentiment de bonheur indescriptible, joie inextinguibe, je l’aime, je l’aime, je l’aime.


Je la revois souvent maintenant, je lui consacre mon temps, ce que je suis, ma vie. Je l’acceuille ce soir dans mon humble demeure. De jour en jour, sa beauté grandit, elle est belle, elle m’éblouit. Nous buvons, nous parlons, je l’embrasse, je l’aime. Elle me prend par la main et m’enmène vers le lit. La lumière d’un lampadaire tamise la pièce, je tremble comme une feuille, elle s’allonge. Je me sens mal, je vais exploser. Je m’allonge à ses cotés, elle passe sa main dans mes cheveux, je sens le désir brulant dans mes veines. Mes tempes boudonnent, je brule.Nos langues s’unissent, je passe ma main sur son corps, j’ai des frissons.Je passe ma main sous son chemisier, elle gémit. Elle me caresse le ventre puis descend lentement. Son souffle chaud sur ma nuque, son parfum m’ennivrent. J’ai du mal à respirer. J’ai chaud et poutant je frisonne. Je déboutonne son jean, et doucement, doucement je glisse ma main vers son bas ventre. Je la caresse, elle gémit encore. Je sens son humide et chaud. Je l’embrasse encore et encore. J’embrasse sa nuque, ses seins, son , je l’aime, je l’aime, je l’aime. Nous sommes nus à présent, je sens ses seins contre mon torse. Mon contre le sien, je la pénétre lentement. Mes bras tremblent, je tremble, elle me sert contre elle si fort. Je vais et reviens en elle au rythme lent d’une mélodie depuis longtemps oubliée. Je l’embrasse. Je respire vite, très vite, le plaisir monte, monte, encore et encore, et c’est l’explosion, le loup hurle, la mélodie culmine, moment si bref et si fort pourtant, union sacrée à son paroxisme. Union ultime de nos êtres, de nos âmes, de nos vies. Je m’allonge à ses côtés, je la regarde, elle me sourit. On ne dit rien les mots sont inutiles. Après un long moment, elle s’endort. Je la regarde toujours, je l’aimerais toujours. Merci.

Un mois passe, puis deux, arriva alors ce jour maudit par les dieux. Hermes m’apporta le message malheureux : elle me quitte. Son coeur bat pour un autre ; le mien s’est arrêté. Ah douleur non encore éprouvée, poignardé de l’intérieur, je meurs. Je souffre, je hurle à la mort pourquoi, pourquoi? Pourquoi elle, source de tant d’amour me cause tant de souffrance? Tourments indescriptibles, rage innexprimable, désespoir insurmontable. Je revois son visage, son souvenir me hante : comment vivre après une telle souffrance et cette soufrance est sans partage. Je noie mon malheur dans l’alcool dans une pièce autrefois joyeuse et aujourd’hui si triste. J’allume la radio et entends "What a wonderful world" de Louis Amstrong. Ironie du sort, les dieux me maudissent et je les maudis. Une lame de rasoir entre les mains je pense à elle. Une gorgée d’absynthe pour ne pas souffrir.
I see trees of green, red roses too
I see them bloom for me and you
And I think to myself what a wonderful world.
Une autre gorgée, ma trachée brule, je fais un essai, la lame pénétre la chair de mon poignet. Le sang coule, j’hurle, je pleure. Une autre gorgée encore une.

I see skies of blue and clouds of white
The bright blessed day, the dark sacred night
And I think to myself what a wonderful world.
Ma vision se brouille à cause des larmes et de l’alcool. Je réenfonce l’acier dans ma chair, j’ai coupé une veine cette fois, le sang gicle sur ma chemise. Je contemple mon poignet posé sur la table au milieu de mon sang. Une autre gorgée encore une.
The colors of the rainbow so pretty in the sky
Are also on the faces of people going by
I see friends shaking hands saying how do you do
They’re really saying I love you.
Je n’ai plus de force, je ne vois presque plus. J’ai perdu trop de sang, je crois. Ma tête devenue trop lourde commence à pencher, puis tombe sur la table dans le sang, je pleure. Un dernier effort, je reprends la lame mais cette fois je coupe un tandon puis je rencontre l’os. J’ai du sang dans la bouche. Un dernier effort pour une dernière gorgée je meurs. Adieu je t’aimais.

I hear babies crying, I watch them grow
They’ll learn much more than I’ll never know
And I think to myself what a wonderful world
Yes I think to myself what a wonderful world.
Mar 10 Oct 2006, 20:50 par Evidance sur Histoires d'amour

Réflexion personnelle autour d'une citation...

C’est sûr, l’amour ou le manque d’amour sont des réponses à beaucoup de choses.
Mais le vous pose des questions tout aussi pertinentes.

( adaptation personnelle de W. Allen )
Jeu 05 Oct 2006, 21:05 par coeur lourd sur Citations

L'amour, c'est quoi ? grande interrogation ...

Mes amours passagères,
N’ont pas toujours étaient d’enfer ...
( poème passéiste sur mes conquêtes et le ... sniff! )

Je dois être d’un autre âge,
Où les femmes étaient soumises et sauvages.
D’une époque aussi lointaine que l’âge de fer.
Où il suffisait de s’aimer pour le faire ...
Cet âge, aujourd’hui me rend amère.
Où est passée cette époque éphémère.

Toutes autour, sont devenues sages.
Où son mes jolies conquête de passages.
Sont elles devenues responsables et austères ?
Ont elles peur à ce point de la misère ?
Qu’il faille leur montrer notre bien être
Et bien paraître, tout cela m’exaspère ...

Au risque de ne pas paraître très sage,
Je rêve de conquêtes de mon âge.
Où les femmes infidèles et légères,
S’offriraient tous les plaisirs en pleine la lumière !
Sans tabou ni retenue, que celle de la chair.
Sortant de l’ombre et des valeurs monétaires !

Je suis prêt à offrir du plaisir de mes mains
De ma bouche et de mes reins
Plutôt séduire, quitte à déplaire,
Que se battre et croiser le fer.

Sans mensonges, à qui lira ce message
Je propose mes talents aux massages
Sans contrepartie financières,
Et sans arrière pensée grossière,
Juste comme il se doit, avec les manières.

Surtout ne me classer pas anthropophage
Moi qui suis à l’aube d’un grands âge
Je suis encore vert et prêt à le faire
Et malgré mes envies passagères
Me voilà condamner à battre le fer ...
Sans amour, dans un monde froid et austère ...
Jeu 05 Oct 2006, 20:13 par coeur lourd sur Histoires d'amour

L'amour, c'est quoi ?

Tomber amoureux cela signifie quoi ?
On peut regarder dans le dictionnaire.
Bien entendu, on aura une défiition
Celle du dictionnaire :
Une relation amoureuse est une relation entre deux
personnes (de différent ou non), en général basée sur une
attirance physique, intellectuelle, et/ou émotionnelle.
Bien sûr, on pourrait dire qu’elle est juste, appropriée,
précise, conforme à ce que l’on s"en fait...
Mais une définiton est-elle universelle ?
Peut -on avoir sa propre défintion du sentiment amoureux ?
Certainement...puisque chaque histoire est unqiue...alors une définiton universelle n’a pas sa place..ou du moins pas pour moi...
Et doit-on dire à quelqu’un pourquoi on a des sentiments ?
Non
Quand on aime, on ne sait jamais pourquoi.
Le reste n’est que bagatelle...




Marie
Jeu 05 Oct 2006, 18:09 par Satine sur Histoires d'amour

VOYAGE INTITIATIQUE 7

Nostalgie

Depuis qu’il s’était éloigné du rivage il avait commencé à s’enfoncer dans les profondeurs de son âme.
Jamais un voyage n’avait été aussi riche et mouvementé.
Cet après midi ne fut pas comme les autres.
La pluie se mit à tomber d’abord fine puis de plus en plus violemment
Il eut envie de se libérer de tout ce qu’il portait
Il jeta à la mer sa chemise, son short ….puis hésita avant de larguer son dernier rempart.
Il resta longtemps sous la pluie….nu….et sans bouger.
Son corps athlétique et hâlé laissait glisser la pluie
Comme une caresse douce et sans fin
Qui n’appartenait à personne.
Il en jouissait mais son restait de marbre …..paisible et trempé.
Son regard fixait un point qui n’existait pas.
Ses yeux verts brillaient de tous ses éclats et lançaient des étincelles.
Brusquement, son visage devint sombre et il ferma les yeux.
Il ne put retenir les larmes qui se mêlèrent à la pluie.
Un goût salé se répandit sur ses lèvres au passage.
Il pensa avec nostalgie à son port d’attache qu’il délaissait trop souvent.
Il fit un autre voyage à l’intérieur de lui.
Il se rappela son histoire……
Mer 20 Sep 2006, 12:13 par coupdecoeur sur Histoires d'amour

L'Amour tarifé...

Au docteur qui me disait que l’abstinence sexuelle était préjudiciable à la santé, quel que soit notre âge, j’ai répondu vertement et sans réfléchir :
-Vous ne voulez pas que j’aille aux ‘putes’…
Terme si péjoratif qu’avec un peu de réflexion, j’aurais employé : « avoir recours à la prostitution ! »

En remontant le temps, péripatéticiennes, hétaïres, ribaudes, prostituées et…’putains’ s’est appliqué aux professionnelles de l’amour tarifié…et courtisanes, demi-mondaines, femmes entretenues à celles qui gravitent dans des zones moins franches et plus troubles. Celles qui font ‘semblant’ d’aimer mais utilisent en fait, un ou plusieurs hommes, en fonction de ce que cela leur rapporte, à elles !

Moi, cela n’a jamais été ma tasse de thé, cet amour tarifié chez les pros du . J’ai entendu mille et une histoires à leur sujet, mais : « qui n’entend qu’une cloche n’entend qu’un son… »
Elles, je ne les ai jamais entendu réellement plaider leur cause où expliquer ce qui les a amené à faire ce métier. Car pour elles, c’est un métier, contrairement aux autres qui vendent leur ‘cul’ au plus offrant en se la jouant à la grande dame !

Mais « d’aventure, en aventure… » comme l’a chanté S. Lama, j’ai utilisé les services (sic) de trois de ces Dames que je ne sais trop où classer !

La première fois : Renée, pour sauver sa famille…

Ouargla en 19... : une ville de garnison du Sahara Français de l’époque. Nous étions plusieurs radiotélégraphistes civils envoyés en renfort pour cause de rupture des contrats de radios militaires. D’entrée j’ai été remplacer le chef de station émission pour le remplacer provisoirement avant l’arrivée d’un titulaire. Un caporal chef, chef de quart régleur avec qui j’ai sympathisé m’a dit que l’épouse d’un adjudant chef du génie militaire, un ivrogne invétéré, en était réduite à recevoir des messieurs, contre 150 fr l’heure passée chez elle, sur rendez-vous. Uniquement sur recommandation d’un habitué…

Elle avait deux enfants scolarisés à Batna dans le nord. Et une belle-mère à sa charge, pauvre vieille complice de sa belle fille. Elle avait commencé par se faire ‘dépanner’ par des copains de son mari, sous officiers comme lui. Puis le bouche à oreille avait élargi le cercle de ce qu’il fallait bien nommer ses ‘clients’ ! J’avais dix huit ans et en état d’abstinence provisoire, je l’espérais ! J’étais curieux aussi et un peu sceptique…Il m’a procuré un rendez-vous !
En début d’après midi, il m’a donc accompagné à cette maison sise à l’orée de la ville.
Une dame est venue nous ouvrir la porte de derrière qui donnait dans une ruelle déserte. Une grande femme mince, on peut dire ‘maigre’ . Son visage régulier aurait pu être beau sans les plis amers de la bouche et son air sombre. Les yeux par contre, noirs, brillants étaient la partie vivante de ce visage, sous des cheveux noirs avec une demi frange sur le front.
Le copain m’a présenté et est reparti illico. Sans un mot, elle m’a fait signe de la suivre, et derrière elle je suis arrivé dans la grande chambre du bas où elle officiait. Elle s’est retournée vers moi, main ouverte, j’y ai mis les billets que j’avais préparés. Dans un coin de la pièce, il y avait une tringle et un rideau qu’elle a tiré, révélant ce qui était censé représenter une salle de bains. Un robinet et un évier… à côté une table basse de sous laquelle elle a tiré un bidet amovible en plastique qu’elle a rempli d’eau. En même temps, elle a enfin parlé :
-Déshabilles-toi et poses tes affaires là… tu peux te faire une ‘petite toilette’ directement à l’évier…
[ Donc elle tutoyait… mais sa voix était monocorde et aussi triste que tout ce qui se dégageait d’elle ]
Elle a enlevé sa jupe sous laquelle… elle n’avait pas de culotte ! Et elle s’est accroupie sur son bidet. Plus que gêné, j’ai enlevé le short et le slip, puis au robinet je me suis savonné et rincé le …me disant que d’après tout ce qu’on m’avait raconté sur les ‘bordels’ européens, c’était la dame qui procédait à la toilette du monsieur ?
Séché, toujours mal à l’aise, je me suis retourné et avancé vers le lit où elle était déjà installée ! Elle avait conservé son chemisier. Allongée à plat dos, les yeux fermés, visage crispé. Elle avait les genoux élevés, mais écartés… Face à moi, j’ai vu son pubis orné de poils noirs frisés, et au dessous la fente du , grandes lèvres un peu apparentes !
Quelque chose s’est passé en moi, et je n’ai même pas réfléchi pour dire :
-Madame, j’ai honte. Je sais que vous êtes obligée par la vie d’en arriver
là, mais moi comme ça, je ne peux pas ! Gardez les billets et
excusez-moi… je m’en vais !
Elle a rouvert les yeux et je me souviens de sa voix froide, furieuse :
-Il te faut quoi ? mes ‘figues sèches’ ( seins ) à caresser ? où te ‘sucer’ …
( fellation ) d’abord comme les vieux ‘cons’ ? alors c’est cinquante francs de plus…
Sans répondre, j’ai commencé à me rhabiller, mais soudain, pétrifié, je l’ai entendu pleurer… et bredouiller :
-Toi, au moins tu m’as parlé comme à une dame, pas comme à une ‘pute’… viens !
allez viens prés de moi, on va s’arranger…
Elle a enlevé son chemisier, et moi, allongé à ses côtés, nous avons d’abord parlé… Elle m’a raconté ce que je savais déjà. Les enfants en pension qui coûtaient cher. L’annexe du génie qui ne faisait rien pour obliger son mari à lui donner plus que le minimum imposé chaque mois. Et pourquoi on ne les avait pas virés du territoire ni cherché d’histoires malgré que … leur histoire soit connue ! Ses rencontres extra conjugales qui avaient commencé avec des collègues de son mari, mais le cercle s’était élargi ( si je puis dire ! ) avec des militaires seulement. Elle m’a précisé :
-Ces vieux ‘cochons’ d’officiers, même de très haut gradés viennent ici pour faire ce qu’ils ne font pas avec leur ‘bobonne’… cinquante francs de plus pour se faire ‘sucer’, et trois cent francs au lieu de cent cinquante pour tu devines quoi…
Naïvement, j’ai demandé :
-Oui, pourquoi ?
-Pour… l’autre ‘trou’ pardi ! Ils aiment la merde ces ‘fumiers’ qui ensuite se la jouent au grand seigneur dans leur société fermée !
Pendant ce temps, comme j’étais jeune, et mes mains pas inactives pendant tous ces monologues, qu’elle était ‘réceptive’ et détendue, les yeux ouverts cette fois : il y a eu… deux assauts !
Ce qui lui a fait dire :
-Eh ! ben, pour quelqu’un qui disait ne pas pouvoir… Mais tu as des égards, toi. Et tu as les mains douces, tiens, ça n’a pas été une corvée avec toi !
Quelques jours après, un remplaçant militaire étant arrivé à la station d’émission, j’ai rejoint le Centre. J’ai raconté à mes ‘potes’ : Dédé et Guy…
Il y avait un numéro à appeler, à certaines heures, un code pour prendre rendez-vous…
L’excuse de la curiosité pour eux aussi, ils y sont allés tour à tour ! A ma connaissance, d’autres encore on fini par utiliser la… filière : Les ‘gonades’ ça nous travaille tous !
Moi, je n’y suis retourné qu’une fois avant de faire ami-ami avec Lydia, puis plus encore car affinités !
Exit Renée, ‘pute’ de par la vie…
Et de par son ‘homme’ !!
Sam 04 Mars 2006, 14:34 par jan goure sur Les liaisons sulfureuses

Premier rendez-vous

Je vis la préparation pour un premier rendez-vous en amoureux, comme un rituel, telles les geishas attendant la visite de leur époux. L’avant fait partie intégrante de la rencontre en elle-même, la conditionne. J’aime avoir mon esprit concentré pendant quelques heures sur lui, sur la réussite de ces premiers instants pour qu’ils soient magiques.

Quels bijoux ? Quelle coiffure ? Et le soin du corps pour que je sois soyeuse sous ses mains, l’épilation, totale pour être lisse sous sa bouche, et toute à lui. Quel repas ? Quelle ambiance ? Quelle tenue pour m’offrir à lui, pour le surprendre, pour qu’il m’effeuille facilement ? Quelle lingerie ?
Ce moment de préparation est une délectation. Je me sens sereine, légèrement excitée, joyeuse. Ses quelques mots m’avaient déjà mise en transe. Je le sens, je le sais : cela va très bien fonctionner entre nous.

L’interphone sonne. Il est là.
Je sors le champagne rosé.
Je lui ouvre ma porte. Il entre. Il pénètre dans une ambiance feutrée. Chandelles, encens, lumière tamisée, musique douce. Un ou deux baisers légers. Tout dans la juste mesure. Il ne me saute pas dessus.

Une coupe de champagne et un baiser un peu plus appuyé.
Et son émerveillement, tel un regard d’enfant qui me fait craquer...J’aime sa lenteur, sa délectation à me découvrir, centimètre carré par centimètre carré. Il s’intéresse à mon décolleté assez profond. Pose son visage dessus, l’embrasse délicatement, ses doigts parcourant doucement mes seins. Comme s’il prenait maintes précautions à ne pas abîmer l’amante qu’il désire, et qu’il découvre dans la sublimité. Il veut savourer chaque moment pleinement. Il est totalement présent, là dans l’instant. Il a toujours ce regard émerveillé, tout en vérifiant où j’en suis, si j’apprécie ce qu’il me fait, si je m’abandonne à lui…
Il dégage légèrement mes seins opulents emprisonnés, pour embrasser mes tétons. Là encore il est comme subjugué comme s’il découvrait des merveilles.
Ses mains se baladent sous ma jupe, découvrent mes jarretelles sur mes cuisses, mes bas noirs en nylon, qui crissent. Je porte une culotte en dentelle fine noire. Une culotte coquine, fendue. Ses doigts parcourent légèrement et caressent mes lèvres lisses qui apparaissent parmi les dentelles. Ce tableau, cette sensation le ravit. Moi aussi. Avec toute cette douceur, ma tête part en arrière. Il ne résiste pas à venir embrasser mon offert à lui tel une fleur épanouie, doucement, puis plus vigoureusement, puis doucement, de surprise en surprise…
Il est complètement en empathie, s’adapte totalement à moi, en fonction de mes réactions, de mes désirs. Il se donne entièrement à moi. Seul mon plaisir semble compter pour lui. Il me suce divinement. Je ressens qu’il adore le faire.

Je ne l’ai pas encore touché. Nous nous embrassons profondément.

La banquette n’était pas très confortable, nous poursuivons dans ma chambre, je me débarrasse de quelques vêtements et lui aussi. Je viens sur lui en masturbant mon lisse avec son gland si doux. Puis l’inévitable se produit : il me pénètre, sa queue est idéale pour moi, je la ressens bien en moi sans qu’elle ne me fasse mal.
Il aime scruter mon plaisir dans mes yeux, me voir chavirer, et me demande, quand je pars : « regarde-moi », pendant qu’il me fait jouir amoureusement. Il m’envahi alors de son regard plein, brillant, d’aimant-amant…
Alors mon amant, jusqu’alors très féminin reprend sa virilité, sa puissance. Je n’ai de cesse d’embrasser de goûter ce beau , mélangé à mes propres saveurs, et de m’amuser avec, jusqu’à ce qu’il jouisse au bord de ma bouche.
Nous nous embrassons tendrement, ravis. Il me caresse le visage. Il a toujours ses yeux plongés dans les miens, nous nous entendons si bien.

Nous nous restaurons un peu, discutons. Puis nous reprenons nos ébats cette fois un peu plus sauvages : il prend la place de mon rosebud rouge (le bijou anal que je porte spécialement pour lui, pour qu’il en découvre les délices), et me possède ainsi longuement, délicieusement et dans plusieurs positions. J’aime alors être sienne, chienne, à lui.

Nous nous endormons ensuite affectueusement.

Dans la nuit, ses mains douces et câlines me cherchent, comme pour vérifier que je suis bien là. Parfois, il s’emboîte derrière moi, tout contre moi, son entre mes fesses, et il me fait un bisou dans le dos, croyant que je dors.

Je n’ai presque pas dormi. A chaque première rencontre, je n’arrive pas à dormir, malgré la fatigue. Je suis toute excitée de ces nouveautés partagées avec l’élu. Je récapitule ce qu’on s’est dit, ce qu’on a fait. J’ai rarement connu un homme aussi sensuel, aussi câlin et autant dans le don de soi. Tant d’hommes craignent de montrer leur affection, par peur de s’engager ensuite. Il m’a honorée comme si j’étais une reine. Je plane un peu et savoure mon bonheur.

Au petit matin, un dernier moment de plaisir avant de se dire au revoir. Cela réveille et met en forme. Je prépare le petit-déjeuner pendant qu’il se douche.

Il est temps de se quitter, baisers doux d’au revoir.

Il est à peine sorti que j’ai déjà hâte de me retrouver ses bras…

Lorely
Lun 06 Fév 2006, 00:15 par Lorely sur Les liaisons sulfureuses

Fontaine...

Fontaine… Je ne boirai pas de ton eau !

A l’écoute de Brigitte Lahaie
Ou le a droit de cité
Et où les grands abandonnés
Etalent leurs turpitudes et plaies

Je me retrouve tout effaré
De ce qu’elles peuvent raconter
Toutes ces fausses passionnées
Aux pseudo extases, trichées…


Rabelais : « Souvent Femme varie… »
Et aussi : « bien fol qui s’y fie… »
Humeurs de femmes évidemment
Car c’est la vie assurément

A les entendre brocarder
De leurs astuces, se rengorger
J’ai peur qu’il n’y ait que méprise
Quand les coquines se disent éprises

Je ne crois plus aux mijaurées
Faisant semblant d’être emportées
Sur un océan de plaisir
Quand elles sont pressées d’en finir...

J’aspire à une femme - fontaine
Une qui me prouvera qu’elle aime
Avec preuve qu’elle a apprécié
Sans nul besoin de le crier… grin

Jan reflexion
Sam 14 Jan 2006, 11:35 par jan goure sur Parler d'amour

Paula, la toute, toute première fois...

En ce début d’août, j’avais 13 ans : on m’en donnait 15 et plus ! Je mesurais déjà un mètre soixante quinze, et mes soixante cinq kilos n’étaient qu’os et muscles ! J’avais tout fait pour çà : Pour vaincre ma peur des coups à l’école, un cousin m’avait donné des leçons de ‘savatte’ la boxe française, en m’indiquant toute la préparation physique qui va avec. Je m’y livrais quotidiennement depuis des années…

Transformé physiquement, j’avais un air décidé, mais qui cachait ma timidité naturelle et mes incertitudes face à la vie. J’étais travaillé par une libido précoce, exacerbée par certaines approches avec Gina, mon premier ‘flirt’. Et aussi par l’écoute des rodomontades de Copains d’école, plus âgés, qui se disaient très avertis, je n’avais qu’une idée : concrétiser moi aussi…

Pendant ces vacances d’été, en plus de l’aide que j’apportais à l’entretien de notre jardin, mon père m’avait obtenu d’arroser trois jardins voisins en plus du nôtre : De quoi m’acheter un vélo neuf pour ma rentrée scolaire.

Et dans l’un d’eux en août, sont arrivés les propriétaires et… Paula !
Paula, c’était une petite bonne comme on les appelait alors ! elle s’est mise à venir ‘me tenir la jambe’, expression imagée de l’époque, et je l’ai d’abord trouvée‘casse-pieds’ ! A mon corps défendant j’ai appris qu’elle avait 31 ans ( Une femme ‘mûre’ pour moi ! ) Qu’elle était Tchèque, arrivée là du fait de circonstances extraordinaires, et malgré ses efforts, elle se faisait comprendre en Français même si elle était encore fâchée avec la grammaire et les nuances de notre langue !

Ce n’était pas une beauté de catalogue, mais si j’avais eu son âge ou plus, je l’aurais trouvée ‘pas mal’ ! Petite, assez… dodue ( ! ) Le visage assez rond et un peu poupin. Des yeux noirs, très vifs. Une bouche pulpeuse, et des petites dents très blanches qui m’a fait apprécier ses sourires… Cheveux noirs et lisses, soigneusement nattés. Une peau laiteuse qu’elle n’avait pas le temps d’exposer au soleil ! Une poitrine que je jugeais conséquente et appétissante car visiblement pas enfermée dans un soutien gorge sous la blouse fine de travail, qui plaquait aussi des fesses rebondies qui m’ont fait loucher plus d’une fois…

« Petite cause grands effets » pendant ses créneaux de repos, elle ne sortait pas, le justifiant pas :
-Dehors, des sales types pas respecter Paula…
Et ensuite :
-Patronne prête son vélo, toi m’apprendre à quatre (16) heures ?

Dés lors, vous pouvez imaginer la scène : Elle en perdition, comme ‘une poule qui a trouvé un couteau’ perchée sur ce vieux ‘tacot’, dans les allées cimentées du jardin. Moi, tenant le guidon d’une main, et l’autre sous la selle. Elle, collée à moi en gloussant, alors que j’essayais de l’équilibrer…
Après midi brûlant, phéromones de son corps en sueur ? j’étais bien sûr en érection quasi douloureuse !
Je m’étais lancé ce défi d’en ‘niquer’ une ( mots de là bas ! ) à la première occasion. J’ai commencé par me dire :
-T’es pas cap…
Me collant encore plus à elle, la main quittant la selle pour devenir baladeuse…et l’instant d’après, lui faisant des bisous, sur la joue, cherchant une bouche qu’elle dérobait en se tournant sur le côté. Je me suis alors rabattu sur le cou ! Qui a justement dit : « C’est fou, les baisers dans l’cou… »

Elle était rouge, elle avait chaud, sa blouse était collée par la transpiration… ses seins un peu lourds, sans soutien gorge tressautaient, les pointes assombrissaient la blouse sous laquelle elles dansaient… Pari de plus en plus osé, ma main a quitté le guidon et est venue en caresser un…par-dessus la blouse ! Et l’autre main, lui ‘pelotait’ carrément les fesses…

Elle piaillait, se fâchait :
-Petit cochon…pas bien çà…
Mais s’affolait dés que je la lâchais pour la laisser rouler seule :
-Non ! Tenir moi…toi ‘reprendre moi’ (sic)
Et je la reprenais…dans mes bras !
Tout cela par épisodes, entre deux changements de place du tuyau d’arrosage. A la fin, elle est partie, fâchée, en maugréant dans sa langue !

Je m’en suis voulu, après coup. Physiologiquement elle aurait pu être ma Mère…Et, je n’avais aucun scrupule ni retenue avec elle, je me suis dit :
-C’est parce que c’est une ‘Bonne’ que je fais çà ? Elle mérite mon respect autant qu’une autre…
Serments qui volent, et qui s’envolent… dés que revient la tentation !

Le lendemain après midi, elle m’a hélé du grillage qui séparait les deux jardins :
-Tout à l’heure, tu apprends à moi ? Si toi gentil, moi progrès, et Paula t’embrasse…après !
Au lieu de descendre à la plage après l’arrosage, je suis allé la retrouver. Toujours pas ‘gentil’ je l’ai encore plus cajolée, serrée de prés, l’embrassant…où je pouvais poser mes lèvres, et ma main a encore plus osé…
Elle s’est insinuée dans la blouse pour pétrir son gros ‘Néné’… ce qui l’a fait piailler encore plus, car on tanguait. Des zigs et des zags qui lui faisaient dire :
-Arrêtes, petit cochon…moi, jamais apprendre comme çà !

A l’arrêt, au fond du jardin, juste derrière la cabane à outils, je l’ai prise dans mes bras :
-Donnes moi le baiser promis ?
-Toi pas mériter…
Mais elle n’a pu en dire plus, mes lèvres étaient sur sa bouche qui ne s’est pas dérobée…Elle a dit après :
-Oh ! Toi, tu sais…déjà fait, hein ? Petit cochon !

Elle était molle dans mes bras maintenant, un défi terrible m’a traversé l’esprit. Je lui ai dit, la voix rauque, à la fois comminatoire et pas très assurée :
-Viens dans la cabane avec moi !
J’ai ouvert la porte, main sur ses reins, je l’y ai poussée : Elle savait bien ce que je voulais... Elle avait du y penser, car ses patrons étaient à un bridge, ce soir là !

Je savais qu’il y avait une grosse bâche pliée en quatre sur l’étagère du fond. La porte refermée, il a d’abord fait sombre mais mes yeux se sont vite fait à cette demi obscurité. De plus, il y avait un rai de lumière qui tombait du haut de la porte, mal jointée .J’ai posé la bâche au sol, l’ai dépliée…et sans un mot, on s’est allongés !
Je l’ai encore embrassée longuement, mettant la langue cette fois, comme avec Gina…ma main baladeuse s’est promenée, a relevé la blouse. Elle s’est un peu dégagée, a dégrafé les boutons…J’ai enlevé mon short et mon tricot. Elle a aidé ma main à faire glisser sa culotte, et elle m’a aidé à enlever mon slip : nous étions nus et mon collé à sa chair brûlante !

Je retrouve en moi, tout ce que j’ai pensé durant toute la corrida :
-‘P’.. ! Çà y est…elle veut bien : j’vais la ’niquer’…’p’… ! Ses ‘nichons’ qu’est-ce qu’y sont gros… un peu mous ? C’est pas Gina ! mais çà fait rien, j’vais lui ‘bouffer’ !
J’entendais sa respiration mais comme moi, elle se taisait. J’ai encore pensé :
-‘P…’ ! J’ai la main dessus ( son !) C’est chaud et mouillé…comme Gina, mais plus écarté ( mon doigt s’y était glissé !)…’P…’ ! Maintenant c’est le ‘Zob’ que j’vais y rentrer !

Je me suis mis sur elle : elle n’avait plus le même visage…dans ce rai de lumière qui l’éclairait en plein, çà m’a fait presque peur (!) mais j’étais déjà entre ses cuisses, ma main a guidé mon , il est entré comme dans du beurre : J’étais en elle !
Elle a eu un gros soupir, moi j’ai pensé :
-Facile…’P’… ! C’est chaud, c’est bon…

Mais je ne bougeais pas, et elle a dit, voix rauque :
-Il faut toi, bouger…çà, toi pas encore fait, hein ?
[ Çà devait encore plus l’exciter !]
M’est revenu à l’esprit, les ‘conneries’ des deux Dadais de mon école : « Tu rentres, tu sors, çà fait ressort… »
J’ai failli sortir à tout de bon en reculant trop, follement excité…Ah ! Ce va et vient !
Ses mains crispées sur mes reins, elle retenait mes élans, exagérés, mais déjà je…jouissais en éructant tout en pensant :
-C’est autre chose que maillot contre maillot
[ Le frotti frotta, avec Gina ! ]
Et une joie indescriptible, mêlée de fierté m’a fait murmurer :
-Qu’est-ce que c’est bon !
Et penser :
-‘P…’ ! J’ai déchargé dans le ventre d’une femme…

Satisfait, encore durci, je me suis laissé aller sur elle, osant penser encore :
-‘P…’ ! Avec Gigi, çà aurait été encore meilleur, j’en suis sûr !
[ Ingratitude humaine ! ]

C’est alors qu’elle m’a dit de cette voix que je ne connaissais pas encore :
-Toi, content, hein ! petit cochon…mais à Paula maintenant : Toi mettre sur ton dos, moi dessus…
Et les gestes aidant, je me suis retrouvé dessous, et elle toujours embrochée, au-dessus de moi. Relevée sur les coudes elle a commencé à se tortiller, marmonnant, la voix rauque :
-Toi, toujours raide, c’est bon pour Paula…

Je voyais son visage crispé, les yeux un peu retournés : j’ai encore évoqué celui de Gina ! Elle s’est mise à danser de façon désordonnée, et avec un recul trop grand, mon est sorti ; elle l’a remis avec sa main, disant :
-Toi, mets les mains sur mes fesses, empêches ‘le’ sortir !

Puis elle s’est mise à gémir, à crier presque, dans sa langue…J’étais tellement sidéré que j’ai failli ‘débander’… mais pour la première fois, et depuis il en a été toujours ainsi, j’ai pensé :
-Restes raide, ‘p…’ ! Qu’elle prenne son plaisir…après tu la retourneras, pour toi !
Ce que j’ai fait, quand elle s’est abattue sur moi, disant :
-Bon ! … bon ! pour Paula…

Cela a vraiment duré cette fois, et j’ai pris conscience de tout ce qu’il y a d’exaltant à besogner une femme…être en elle, dominateur ( on le croit !) La possédant à sa guise, à son rythme : lent, rapide, à grands coups pour s’enfoncer, puis en se retirant lentement, et en s’enfonçant avec un bruit de gorge et cette pensée:
-‘P’ ! Qu’est-ce que c’est bon’ !
A la fin, une chevauchée à cru, qu’on ne domine plus : Le rut d’une bête qui jouit bruyamment…suivi d’un abattement :

« Seuls la Femme et le coq chantent après le coït… »

Et comme pour Gina ( quand çà ‘partait’ dans le slip ou le maillot !) qui se demandait ce qui m’arrivait, j’ai embrassé Paula, sur les yeux, sur le bout du nez, puis la bouche, langues mêlées…Elle a apprécié, disant essoufflée :
-Toi, gentil…bon coq aussi…Paula pas pris plaisir comme çà, depuis Jan ! deux ans déjà, l’autre, Hans, gros cochon pensé qu’à lui !

Avec elle, il y avait beaucoup de nuances de Petit à … gros cochon !

Et moi, comme Gabin, je me suis dit : « Maintenant, je sais… »
Mais comme lui, je ne savais … presque rien ! Ce soir là, j’ai été dans la ‘lune’… au propre et au figuré !
………………………………………………………………………………………………………………….
Avec Paula déjà, il y a eu d’autres péripéties contées dans une autre épisode…

Jan Goure lol
Ven 13 Jan 2006, 18:15 par jan goure sur Les liaisons sulfureuses

Mon unique!

Toi mon unique, où es tu ?

C’est dans ces moments de solitude que je ne pense qu’à toi… Qui es tu ? Comment te reconnaître ? Grande ou petite, blonde, brune ou rousse (j’avoue avoir un faible pour les rousses), yeux… Je n’en sais rien ... Elle est là quelque part et me tombera dessus sans que n’aie le temps de le réaliser. L’aspect physique sera sûrement agréable, mais nous savons toi, mon unique, la femme de mes jours et de mes nuits, et moi, ton serviteur, que nous irons au-delà des nuages.

Nous partagerons tout et plus…
Amis, amants, amoureux, tout à la fois
Intimes, complices, peut être trop
Un signe, un regard, nous nous comprendrons
Orgueilleux et fier l’un de l’autre
Passion brûlante qui nous dévore
Existence et respect de l’individu
Confiance évidente
Un équilibre, tantôt eau, tantôt feu
Donner et recevoir juste pour le plaisir
Force du ou le plaisir de l’amour
Une fusion inégalée suivant tes courbes
Envie permanente de nos caresses
Abandon dans nos moments de tendresse
Espérance dans de nos retrouvailles
Désolation de nos séparations
Intense en tout moments
Enfants, adultes
Serrons nous fort
Gardes ma main au creux de la tienne
Pendant que je te déclare une fois encore mon amour
Pour que tous les jours soient une éternité

En fait tu es quelqu’un que je ne connais pas, qui ne seras peut être rien de tout ça mais ce sera toi! Celle que j’aime...
Sam 05 Nov 2005, 23:30 par Loyd sur Un monde parfait

Avis de passage

12.7cm sur 17.5.
Enveloppe blanche, papier cartonné, brillant
Ecriture au feutre épais, noir
Lettres rondes, spontanées, droites, les t ressemblent à des v
Fermeture renforcée par un scotch que je décolle lentement.

Je suis rentrée de la poste en tenant mon enveloppe devant moi dans la rue. A regarder mon nom et mon adresse, épaisse, au feutre noir.
Port payé France.
J’ai coincé l’enveloppe entre mes dents, le temps de fouiller mon sac pour trouver mes clés, ouvert la porte et balancé mes souliers au hasard, tout en refermant la porte.
Je suis assise dans le divan, l’enveloppe posée sur la table basse, je regarde le scotch décollé. Attendant qu’il me livre son secret. Vas-y, dis-moi...
Il se tord stupidement sur le rebord de la languette de l’enveloppe, muet.

J’étale le contenu sur la table.
Une feuille de papier grisée, pliée en 4
Un emballage Bibendum bleu foncé, un papier brillant, comme pour un cadeau de Noël
Une clé

J’allume une cigarette et je me couche dans le divan, regardant l’équation à trois inconnues étalée sur ma table. J’ai toujours été nulle en devinette. Je préfère les poser, je n’ai pas la patience de chercher.
Je me force.
Je tâte le cadeau Bibendum, tout ficelé dans son bleu nuit. Il est tout mou, tout moelleux, pas très grand, à peine un carré de 10 sur 10.
Je rigole en pensant à une allusion que quelqu’un m’a faite. Il va t’envoyer son sperme dans un petit pot, tu auras le résultat de tes textes à la con. Tu pourras même le goûter ! Ou alors, il va se castrer pour toi. Un ptit bout de queue tout ensanglanté, tout mou. Ca te changera des queues qui bandent dans tes doigts.
Non, rien de tout ça.
Un petit mystère de 10 sur 10,
moelleux,
emballé dans un papier brillant
bleu.

Je prends la clé et la pose sur l’emballage. C’est juste une clé. Une clé pour une porte.

Je déplie la lettre.
Elle est vide, pas un seul mot, pas un trait, rien. Pas une odeur non plus.
Je cherche un parfum, une odeur de peau.
Rien.




Je sais que tu me lis, j’en suis certaine.
Guettant la chaleur de ma peau au frôlement de mes lettres
La moiteur de mon sous les caresses de cette dentelle graphique.
Je sais que tu es là.


Et je n’ai pas ouvert l’emballage.





Encore.
Ven 14 Oct 2005, 12:27 par la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses

Mon Homme...

Mon Homme
Ton corps contre mon corps
Encore et encore

Mon Homme
Ton dans mon
Encore et encore

Mon Homme
Nos Désirs deviennent Plaisirs
Encore et encore

Mon Homme
La jouissance devient la Nôtre.....
Sam 08 Oct 2005, 22:38 par Satine sur Parler d'amour

Rêve étrange

Ce matin, je me suis réveillée avec dans la tête ce rêve étrange que je venais de vivre. Toutes les images de ce rêve me sont restées.
Je vois un homme allongé près de moi qui ne cesse de me regarder dans les yeux.
Doucement il se met à caresser mon visage, ma bouche, mes lèvres. Il me dit qu’il me trouve belle, il passe ses mains dans mes cheveux, puis sa main descend doucement vers mes seins, il les caresse doucement, je me laisse faire, je sens le désir envahir doucement mon corps.
Il titille le bout de mes seins avec sa langue, puis je sens sa main qui descend pour me caresser plus intimement. Il embrasse l’intérieur de mes cuisses. J’entends résonner sa voix me demandant de m’allonger sur lui. Je vois mon corps sur lui, mes lèvres qui déposent de doux baisers sur son torse, ma main qui lui caresse le ventre, puis qui descend vers son durci par le désir, je le caresse. Puis j’entends encore ses paroles me disant que son corps est tout à moi... Je me vois écarter doucement ses cuisses pour y déposer de tendres baisers.
Et j’entends encore et encore cette voix qui me dit que la jouissance est proche, qu’elle vient, qu’il sent le plaisir monter en lui, mais qu’il ne veut pas jouir tout de suite, qu’il veut faire durer le plaisir et à cet instant je me réveille troublée par ce rêve étrange qui a procuré tant de plaisir et d’excitation en moi.... Je ne connaîtrais jamais la fin de ce rêve interrompu par mon réveil mais j’en garde un souvenir mêlé d’excitation et de tendresse.
Mar 27 Sep 2005, 22:28 par Satine sur Parler d'amour

Ma voisine

URL d’origine :http://www.angesetelfes.dyndns.org/Textes/ma_voisine.php

Ma voisine, c’est la petite brune qu’habite la porte en face, à côté de l’escalier. Ma voisine, c’est un rayon de soleil qui vient prendre le café tous les matins des week-ends et aussi les jours fériés. Elle dit qu’elle trouve cela agréable chez moi, elle dit qu’elle aime s’enfoncer dans le canapé et s’imaginer les yeux fermés qu’elle habite au cœur de la forêt. Ça lui fait cet effet-là mon petit jardin d’intérieur que je passe mon temps à arroser.
Ma voisine, je l’ai rencontrée un jour en fin de matinée, en allant faire mes courses au marché d’à côté. Je venais d’emménager. Enervée, elle montait l’escalier les bras chargés des quelques trois ans qu’elle avait passé avec un être qu’elle se refuse à nommer désormais. Ça y allait de deux sacs de fringues et d’un carton débordant de bibelots et d’objets féminins qui viennent toujours encombrer les salles de bains quand Elles décident d’envahir nos quotidiens avec des airs d’espérer un jour définitivement s’y installer.
- J’peux vous aider ?
Elle n’était qu’à la moitié des marches quand je l’ai interpellée. Elle avait vraiment l’air d’en baver.
- Poussez-vous ! elle a dit méchamment, la voix pleine de rancoeur, en fonçant droit devant et en m’envoyant m’écraser contre le mur pour la laisser passer.
L’escalier est très étroit faut préciser, du genre vieil escalier de vieille maison bourgeoise dans un style purement parisien qu’on ne rénove jamais. Evidemment, à nous deux et avec son barda qu’elle s’obstinait à vouloir porter seule, ça pouvait pas coller.
- Mais poussez-vous, merde ! elle s’est énervée.
Je l’ai trouvée ravissante avec ses traits tirés, mais c’était pas trop le moment de la complimenter. Bloquée, elle a voulu tirer un de ses sacs brusquement quand j’ai essayé de dégager. Je me suis pris le pied dedans sans faire exprès. Rouge marteau, elle a pivoté et le carton débordant est tombé. J’ai tendu un bras, un deuxième, mais avec un seul appui sur le plancher des vaches je pouvais pas lutter. Je suis parti en arrière, le carton attrapé à la volée mais la rampe ratée. Je me suis écrasé dix marches plus bas entre les produits de beauté, trois ou quatre babioles, une brosse et une brochure de pubs sur des canapés. Elle adore les canapés. Elle dit souvent que si elle pouvait, elle les collectionnerait. Elle a posé ses sacs, a dévalé les escaliers, a ramassé son bordel, m’a traité de crétin et puis elle est remontée.
J’ai halluciné.

Ma voisine, c’est le samedi suivant qu’elle est venue s’excuser. Elle a sonné à ma porte les bras encore chargés, tout sourire, une verseuse de café dans une main et dans l’autre des croissants tout un paquet. Elle m’a réveillé. La grâce matinée, le week-end, pour moi, c’est sacré. Et puis j’ai jamais trop pris l’habitude d’ouvrir les yeux dès le soleil levé.
Ma voisine, c’est elle qui a halluciné quand elle m’a découvert emplâtré du bras les yeux écarquillés.
- C’est moi ? elle a demandé.
J’ai haussé les épaules et je l’ai invitée à entrer.

Ma voisine, elle aime bien venir chez moi, elle a sa place sur mon canapé. Elle est comme un oiseau, comme ceux qui chantent sur le CD « ambiance forêt » qu’elle m’a achetée. Elle dit que ça me va bien, elle dit que j’aurais dû être garde forestier.
Ma voisine et moi, on a discuté des heures entières quand elle est venue s’excuser. Elle parlait, elle parlait… et puis elle allait nous refaire un café et puis elle revenait. Elle me racontait sa vie comme si elle avait besoin de se confier. Elle était un peu ailleurs, elle parlait les yeux fermés.
Ma voisine, elle ne veut plus d’amour, elle dit qu’elle en a trop bavé. Elle voudrait juste un ami et puis vivre un peu à ses côtés, avoir un peu de temps à lui consacrer et puis se sentir juste un peu aimée. Elle dit qu’après tout, c’est l’essentiel, et qu’on n’est pas forcément toujours obligé d’aller chercher ce que de toute façon on est plus capable de donner. Elle dit que ça disparaîtra l’amour, elle dit que c’est à cause de la société. Alors elle croit que ça suffit largement l’amitié, et que ça peu combler le reste du vide que l’amour peut apporter. Elle ne croit plus pouvoir trop aimer. Elle dit peut-être vrai.
Ma voisine, elle est un peu étrange, elle a comme ça des idées sur la vie qu’elle veut toujours me faire partager. Alors je l’écoute, je l’écoute des heures entières, et c’est tout un plaisir dont je ne saurais me rassasier, surtout quand dans sa voix elle met de la gaieté. On y passe tous nos matins de week-ends et aussi les jours fériés, moi à l’écouter, elle à nous raconter. On en a fait un rituel que l’on entame au café et que l’on termine à déjeuner. Je lui fais des petits plats qu’elle me dit forts apprécier.

Ma voisine, elle a de longs cheveux ondulés et bruns qu’elle laisse reposer sur ses épaules légèrement halées. Elle a un regard profond, des yeux noirs fantastiques dans lesquels je n’ose jamais trop me plonger. Je suis souvent trop intimidé.
Ma voisine, elle a cette légèreté des abeilles qu’elle affine comme des ailes dans de jolies petites robes d’été pleines de fleurs que vient souligner le soleil qui la caresse quand elle s’installe dans mon canapé. C’est parce que j’ai une grande baie vitrée. Elle dit qu’elle adore quand le soleil vient la caresser. Elle dit que ça vaut bien toute la tendresse dont on pourrait la combler.

Ma voisine, elle est venue un soir chez moi très attristée. Dans mon lit, moi j’attendais le sommeil en regardant la télé. C’était une émission débile que je n’oserais citer, mais c’est une salle habitude que j’ai de ne pouvoir m’en passer. Alors je lui ai fait une petite place et nous avons discuté. Elle en avait après tous les mecs qu’elle disait qu’il ne pense toujours qu’à draguer pour baiser. Ça venait de lui arriver. Elle avait rencontré un beau jeune homme qui l’avait invité à dîner. Puis il l’avait raccompagnée, avait voulu entrer et avait commencé à l’embobiner. Mais c’était pas ça qui l’avait dérangée. A la rigueur, elle savait comment ç’aurait pu se terminer. Elle avait vu et elle savait comment il aurait pu la désirer. Non, ce qui l’avait gêné c’est qu’elle en avait eu aussi envie et qu’elle se le refusait.
Ma voisine, elle a dit qu’elle ne comprenait plus, elle a dit qu’elle ne voulait plus y penser mais que ça finissait trop par l’obséder. Et puis elle a dit qu’elle en avait mare de se caresser, comme ça, tout à coup, sans oser me regarder.
Ma voisine, elle m’a demandé comment moi je faisais. Elle a voulu savoir comment je vivais seul, comment je pouvais faire pour ne pas désirer quelqu’un à aimer. J’ai dit que j’avais été comme elle, qu’un jour j’en avais trop bavé, et que la solitude, on finit toujours par s’y habituer.
Ma voisine, elle a voulu alors savoir si je pouvais réellement m’en passer. Elle parlait du évidemment, et moi, je faisais comme si de rien n’était. Je paraissais ne pas comprendre et ça la gênait un peu de préciser. Faut dire que ça m’amusait de la voir embarrassée.
Ma voisine, elle a finit par demander carrément si je me branlais. Elle en était rouge pivoine et ça m’a fait rigoler. J’ai dit que ça m’arrivait quelquefois, que quand on se réveille le matin et qu’on a le membre dressé on peut pas trop résister. J’ai dit aussi que pour peu qu’on a quelqu’un dans nos pensées on peut pas trop lutter, mais j’ai pas précisé de qui il s’agissait.
Ma voisine, ça l’a un peu rassurée. Elle s’est excusée de m’avoir importuné comme ça un soir et elle est rentrée chez elle se coucher. Moi, tout cela m’a fait rêver.

Ma voisine, elle est venue comme d’habitude pour le café le samedi suivant, installée confortablement dans le canapé, habillée joliment d’une ravissante petite robe d’été. Moi, en caleçon et tee-shirt, je sortais tout frai de la douche et quand elle m’a vu j’ai fait encore comme si de rien était. Elle avait les clés de chez moi, j’ai oublié de préciser. J’avais fini par les lui donner, pour qu’elle fasse chez moi comme si elle y habitait. Alors elle y venait quand elle le voulait. Parfois même, elle arrivait quand j’étais pas encore prêt. J’ai pas été m’habiller et je suis venu m’asseoir à ses côtés.
Ma voisine, après une première gorgée de café, encore d’un coup elle m’a demandé si je venais de me masturber. J’ai voulu savoir ce que ça pouvait bien lui faire, mais j’ai finalement déclaré que je ne l’avais pas fait. Quand elle m’a demandé pourquoi, j’ai dit que ça dépendait de l’heure à laquelle je me réveillais, qu’en général le week-end je dormais moins (parce que c’était elle qui me réveillait) et que de ce coup-là j’ouvrais les yeux avant l’heure de bander.
Ma voisine, elle a eu une idée curieuse, elle m’a demandé si ça me dérangerait pas si on se caressait. Parce que j’étais au moins un minimum intéressé, j’ai pas voulu lui paraître choqué. J’ai dit que si ça lui plaisait, on pourrait faire ce qu’elle voudrait. Elle a ajouté qu’avec moi ce serait moins compliqué et que, puisqu’on était ami, elle aurait pas vraiment à s’attacher. Ma voisine, elle a levé d’une main légère sa petite robe et entre ses jambes ma main elle y a posée. Puis d’un soupir elle a pris mon entre ses doigts, a baissé la tête et elle a commencé à me sucer.

Depuis, quand elle débarque chez moi tous les matins des week-ends et aussi les jours fériés, ma voisine et moi on n’arrête pas de baiser.
Moi, ce qui me dérange dans tout ça, c’est qu’elle veut pas se laisser sodomiser.
Lun 26 Sep 2005, 23:01 par B-Lolo sur Histoires d'amour
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