Tendrement

[ Chapitre I : Un tendre baiser au clair de lune ]


Il fait nuit, le ciel est d’un noir des plus sinistres. Les étoiles s’étendent à perte de vue dans l’immense galaxie, aucun nuage n’est à l’horizon et ce soir, la lune est pleine. Un spectacle magnifique, un paysage relaxant qui nous permet durant une fraction de seconde de nous évader et penser à autre chose qu’à la chaleur brûlante de notre cœur. En ce mois d’hiver, où les flocons de neige recouvrent d’un épais manteau blanc la ville de Tokyo, je me retrouve accoudée sur la rambarde du balcon, chaudement vêtu d’un peignoir vermillon, mes anglaises virevoltent avec la brise légère du soir.

Mes pensées sont toutes rivées sur la femme que je porte affectueusement dans mon cœur depuis trois ans. Trois longues et tendres années à m’émouvoir avec passion et sincérité à son égard. Je ne cesse de lui porter autant de tendresse et de dévouement depuis que mon cœur s’est amouraché pour le sien. Elle et moi nous nous fréquentons depuis la quatrième avec nos sœurs jumelles et notre meilleure amie. Aujourd’hui âgées de dix-huit et dix-sept ans, nous sommes devenus deux femmes complices et fusionnelles, nous sommes sans cesse en train de faire les quatre cents coups ensemble, nous aimons elle et moi la lecture japonaise, nous sommes toujours présentes lorsque l’une ne va pas bien.

Depuis notre rencontre, elle a fait naître en moi un profond sentiment d’amour et de tendresse, plus les jours passent moins, j’imagine passer ma vie sans elle. Je désire plus que tout lui faire part de mon amour aussi vibrant que les frissons qu’elle afflige à mon être et construire au creux de ses bras un avenir tendre et sécurisant.

Nous formons un groupe de cinq filles. Il y a Michiru alias Michi, nous la considérons comme une petite sœur. Âgée de dix-huit ans, elle est quelqu’un d’affable et d’énergique, elle est sérieuse dans ses études et elle vise des études supérieures après le bac afin de devenir psychologue pour enfants. c’est notre meilleure amie depuis le collège, elle entretient une relation plus qu’élève/professeur avec Haruka, notre enseignante en mathématiques, nous leur avons fait la promesse de garder leur union secrète jusqu’à ce que Michi puisse sortir du cursus scolaire.

Ensuite vient ma meilleure amie, Zane de son vrai nom Zanella est une Italienne de dix-huit ans espiègle et joueuse, elle est la clownesse du groupe toujours le mot pour rire et où détendre une atmosphère. Passionnée de manga et par la cuisine, si elle obtient son bac, elle désire faire des études plus poussées afin de pouvoir un jour bâtir son restaurant. Elle est également la sœur jumelle de la femme dont je suis éperdument éprise.

Par la suite arrive ma précieuse jumelle avec qui je suis très proche et fusionnelle. C’est une femme au tempérament de feu, elle n’est pas du genre à se laisser faire ni à se laisser rabaisser. Passionnée par la photographie et le voyage, Giulia est quelqu’un de sérieux dans ses études, elle désire faire de grandes études et devenir médecin.

Enfin, il y a Tessandra, nous la surnommons toute Tessa. âgée de dix-huit ans, elle est une femme merveilleuse et entreprenante dans tout ce qu’elle entreprend. Elle aime le manga ainsi que le dessin, c’est quelqu’un d’avenant et de généreux, nous pouvons toutes compter sur elle en cas de besoin, elle est un peu comme la " maman " du groupe.

Je laisse échapper un soupir, tout en me laissant enivrer par la fraîcheur du soir et par mes sentiments. Garder de tels émois en mon cœur est devenu insupportable, je n’arrive plus à la regarder sans avoir cette envie indéniable de lui sauter au cou et de l’embrasser. Toutes ses émotions qui brûlent en moi je n’arrive plus à les contenir, il faut que je trouve suffisamment de courage pour lui ouvrir enfin mon cœur.

Demain, nous partirons toutes les six à Venise pour deux semaines consécutives. Nous serons accueillis par ma famille, d’ailleurs plus j’y pense et moins j’ai hâte d’y être. Cela va faire des années que Giulia et moi sommes en discorde avec Mileny, notre sœur jumelle qui après un grave accident de la route a perdu l’usage de ses jambes. Nous n’avons jamais sué pourquoi cette querelle entre nous avait éclaté. Depuis je garde un très mauvais souvenir d’elle.

Exténuée, je finis par entrer à l’intérieur de notre chambre, Giulia et moi nous la partageons depuis notre enfance, nous dormons également dans un grand lit baldaquins n’ayant pas perdu l’habitude de dormir ensemble. J’esquive un tendre sourire en la voyant en train d’écrire. Curieuse, je me dirige vers elle et lui demande :


« - Qu’est-ce que tu écris ?
- Franchement, je n’en sais rien !
- Qu’est-ce qui ne va pas Giu ?
- J’en ai marre de me taire par apport à Zane !
- C’est vrai que ça commence à peser tout sa, moi-même j’en ai assez de garder ce que je ressens au fond de moi !
- Dis et si … on allaient les voir ?
- Il est tard tu sais.
- Lorsqu’il s’agit du cœur rien n’est jamais tard. »

Le sourire que j’arbore devient plus doux, la fin de sa phrase a pour effet de m’attendrir. Je viens tendrement lui embrasser le front puis lui dit souriante.

« - Dans ce cas, couvre toi !
- Nous y allons ??
- Oui, après tout il serait peut-être temps de leur dire !
- Que je t’aime.
- Moi aussi. »

Nous nous échangeons un doux sourire avant de nous changer. J’enfile une longue jupe noire suivie d’un chemisier blanc. Je couvre ce dernier par un pull à col roulé blanc. Je me chausse d’une paire de bottines noire à talon, puis me dirige vers notre salle bain. Je saisis une brosse et arrange mes cheveux, je me fais un demi-chignon laissant mes anglaises caresser mes épaules. Durant une fraction de seconde, je me regarde à travers le miroir et je me mets furieusement à rougir en pensant que j’allais devoir lui ouvrir mon cœur. Je me maquille légèrement, un trait fin de lainer noir vient souligner l’azur de mes prunelles derrière mes lunettes et un rouge à lèvres rouge pour faire ressortir la femme qui est en moi. Je me clipse une paire de Créoles argentés et me parfum légèrement avant de gagner l’intérieur de ma chambre.

« - C’est bon je suis …
- Tu es ?
- Adrina je te trouve très belle comme ça !
- C’est gentille !
- Si Tessa ne tombe pas sous ton charme alors je me résous à faire la cuisine toute la semaine.
- Ah ah ah, ne dit pas de bêtise voyons, allons y.
- Ouiiii ! »

La voir de nouveau requinquer me fait d’avantage sourire, je prends les clefs de la maison, puis nous sortons de notre chambre afin de nous rendre à l’extérieur. Il n’y a pas un bruit, le vent fait tinter nos boucles d’oreilles. Je ferme la maison puis m’élance à droite de ma jumelle sur le trottoir.

« - Dis, comment tu comptes lui avouer ?
- Je ne sais pas, et toi ?
- Je pense que je lui dirais lorsque je l’embrasserais !
- C’est mignon. »

Nous rions dans les rues désertes. Je me demande comment je vais lui avouer ce que je ressens, bien que je rêve de cet instant depuis trois longues années, je deviens subitement nerveuse. Au bout de quelques minutes de trajet à pied, Giulia et moi arrivons devant la maison des Kazama. La lumière de leur chambre est allumée le reflet de deux ombres se voit sur le bitume de leur balcon. J’échange un regard avec ma jumelle, j’inspire profondément puis nous nous dirigeons vers l’entrée de la demeure.

« - Attend je vais envoyer un message à zizou, Lydie doit sûrement dormir ! »

Je ne dis aucun mot et la laisse faire. Le vent joue avec mes anglaises, mon cœur se met à battre la chamade. J’ose espérer avoir assez de courage et lui déclarer ma flamme. Un bruit se fait entendre à l’intérieur, une chaleur agréable nous enveloppe lorsque la porte s’ouvre.


« - Tient salut vous deux, comment ça va ?
- Bien et toi ?
- Bah écoute on vient juste de finir nos valises pour demain.
- Tant mieux, dis Tess est en haut ?
- Oui, tu peut monter.
- Merci la brune, Giu est venue pour te parler. »

Ma meilleure amie nous adresse un sourire, puis nous fait entrer.Je lève discrètement mon pouce en l’air afin d’encourager ma jumelle. En silence, je monte l’escalier principal, mon cœur cogne de plus en plus fort. Lorsque j’arrive devant leur chambre, j’inspire une dernière fois et entre à l’’intérieur. Je peux la voir sur le balcon en peignoir, je retire mes bottes et me dirige rougissante vers l’extérieur de la chambre.

« - Tess ?
- Oui … Tient si je m’attendais à te voir, Giu est ici je suppose ?
- Oui elle est en-bas avec Zane.
- Je suis heureuse de te voir !
- Ah … ah oui ?
- Oui, je pensais justement à toi. »

Sa phrase résonne tendrement au creux de mon oreille, elle réduit la distance entre nous et plonge son regard magnifique dans le mien. Le temps se fige, je m’approche à mon tour et attrape les côtés de son peignoir. Un long frisson me parcourt l’échine lorsque je sens ses mains se poser sur mes reins. Nous nous échangeons un long regard empreint d’une grande tendresse, mon cœur bat extrêmement vite, me retrouver si près d’elle est comme un rêve. Elle m’adresse un sourire sincère, je fais un pas vers elle avant de me retrouver, presser contre son corps. Nos visages qui s’inclinent légèrement laisse nos nez se toucher. Nous entamons, de doux va et vient sans nous lâcher du regard.

« - Moi aussi, à vrai dire je n’arrête pas de penser à toi !
- Te l’entendre dire me rend tellement heureuse.
- Moi, c’est d’être avec toi qui me rend indéniablement heureuse … ma Tessa ! »

Je ferme les yeux me laissant envahir par mes émotions, je me rends bien compte des mots que je lui dis, mais je ne peux pas continuer à me mentir davantage je suis dingue d’elle. Nous resserrons notre étreinte, sans nous soucier du bruit à l’intérieur de sa chambre. Ses mains sur mes reins me caressent, elle est tellement douce et l’embaument parfum qui émane d’elle fait soulever mon cœur de quelques bons. Je monte doucement mes mains venant saisir son visage, une vague de tendresse m’enivre au moment où nos lèvres se frôlent.

Un long frisson caresse ma colonne vertébrale, mon cœur qui bat rudement vite m’abandonne à ses douces pulsions d’amour que nos corps sont en train de s’échanger. Je caresse ses joues de mes pouces, ouvrant doucement mes lèvres ainsi me prêter au jeu des siennes. Je laisse mes doigts se faufiler dans son émail onyx, je m’avance doucement la plaque contre la rambarde du balcon et je l’embrasse cette fois-ci d’un long et langoureux baiser.

Ce moment voilà trois longues années que j’en rêve, trente-six petits mois que je rêve de pouvoir me comporter comme une femme amoureuse. Nos souffles se mélangent, nous laissons nos langues se rencontrer, elles donnent plus de passion et d’intensité à notre baiser, un baiser divinement long tendre est éperdument amoureux. Mon cœur exprime le bonheur qu’elle me fait ressentir à travers notre étreinte. Nous ne sommes plus de petites filles, nous sommes deux femmes qui goûtent et profitent pleinement d’un moment de plaisir et de jouissance.


« - Voilà cinq ans que je rêve de ce moment avec toi !
- Je ne t’ai jamais considéré comme une simple amie. »

Elle ne peut s’imaginer qu’à travers ses mots si tendres, elle me comble d’un bonheur intense, savoir que nos cœurs sont à présent unis me fait fondre, une larme roule le long de ma joue. Nos lèvres devenues avides de tendresse se claquent doucement, je laisse mes bras s’allonger sur ses épaules tandis qu’elle me serre dans ses bras, l’une de ses mains me procure un délicieux frisson, ses doigts massent affectueusement mon crâne.

Nos lèvres se séparent à regret, mon front contre le sien, j’ouvre mes yeux qui scintillent tel un diamant et les plongent dans les siens qui à dire vrai me dévisagent amoureusement. Le vent fait voler le bas de ma jupe ainsi que son dégradé, ce qui la rend à cet instant magnifique. Je place ma main droite sous son menton, le soulève et tout en lui offrant un regard rempli de tendresse, je dépose un léger baiser sur son nez.


« - Tu ne peut t’imaginer, à quel point tu viens de me combler.
- Moi … qui été sur le point de laisser le temps faire, je suis tellement heureuse si tu savais ! »

Mon regard devient plus doux et amoureux, le froid nous gagnes, mais aucune ne veut se défaire de ce moment tellement rêvé. Je laisse mon pouce glisser tendrement sur sa joue, avant de lui offrir un second baiser.

« - Je t’aime Tessandra !
- Je t’aime aussi ma tendre Adrina. »

Mon cœur face à ses mots si tendres flanche de nouveau, il me fait comprendre à travers des battements saccadés qu’il est incapable de freiner dans ce bonheur immaculé. Alors que le chant des grillons résonne dans le jardin, nous nous embrassons avec tout l’amour et la tendresse que nous consumons depuis huit longues années. Un nouveau chemin est sur le point de s’ouvrir, je ne manquerais pas de marcher amoureusement à ses côtés sur ce chemin que nous nous apprêtons à emprunter ensemble. [/b]
Mar 10 Jan 2017, 00:58 par JadeLightnore sur Histoires d'amour

Musique à deux

Musique à deux
Quelques petites notes d’une douce musique,
S’envolent légères et mélodieuses de ton piano,
J’étais assis, effacé derrière ton dos..
j’attendais que tu finisses avec impatience
Que le rideau tombe sur ton concerto
Tu t’es enfin levée et avancée dignement
Puis après une révérence face à la foule
Tu as rejoins rapidement ta loge
Je me suis précipité tel un gamin tout excité
Avec mon bouquet de roses blanches..
Nous avons échangé quelques mots,
Des mots les plus mais tellement beaux
Dans ce couloir aux couleurs pastel
Tous cela me semblait bien irréel
Que je pris peur de me réveiller,
Au risque de ne plus te trouver
Mais tu as mis ta main dans la mienne
Et dans ton regard, cette tendresse
J’ai lu tant de promesses
Qui m’ont donné l’espoir
Et la force d’y croire
Ven 29 Mars 2013, 19:47 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Le dernier des bisounours

la vie était si simple avant qu’il ne survienne. nous étions nous : , vrais, nos deux faces exposées candidement au monde.
et il est arrivé dans nos vies, dans ma vie.
il était toujours au mieux avec chacun, car chacun se trouvait sur l’une de ses faces.
aucune rotondité, aucune continuité dans ce que nous pensions être l’âme unique : il était double, triple, ... multiple.
notre premier contact avec l’être humain ne fut pas sans douleur...
il était aussi volubile avec nos amis qu’avec nos ennemis. il semblait trouver des points communs dans des simplexes tout à fait opposés !
le premier à sentir cette différence fut celui qui causa notre perte. il accusa l’être humain de menteur.
mais qui dit mensonge dit vérité. et qui dit vérité dit réalité. et qui dit réalité a déjà compris qu’il a perdu.
car l’accès soudain à la différence unie en une personne, en une âme, nous fit comprendre que derrière nos yeux, loin derrière nos regards, siège le Réel.
jusqu’alors, pour tout simplexe que nous étions, le réel et la réalité ne faisait qu’un ! nous étions l’un, les autres voyaient l’autre et l’ensemble n’était qu’une seule et même valeur à la vue de chacun...
l’être humain nous amena à comprendre que nos jours étaient comptés. qu’un plan, même divisé par notre ancienne logique en une face pure et une face obscure, ne suffisait à l’avenir de la vie...
une nouvelle forme d’intelligence était née, et elle avait plus de deux faces.
les facettes étaient nées, l’être humain pouvait réclamer son dû : le monde.
il commença par établir une nouvelle règle. la règle du "peut-être".
bientôt cette règle se déclina en "sûrement", "peu probable", puis une multitude d’autres variantes sur le spectre de ces nouveaux possibles.
nos jours étaient comptés...
le problème avec cette division de la vérité, c’est qu’il est de plus en plus complexe de déterminer le vrai, le faux, le bon, le mauvais... tout devient réalité, et le Réel s’éloigne un peu plus encore...
si j’ose écrire ces lignes aujourd’hui, c’est que je suis la dernière des simplexes, et que je vais partir.
l’être humain est entré dans ma vie, je l’ai accueilli à bras ouverts, comme je l’ai toujours fait, et j’ai eu le malheur de croire en chacune de ses facettes, celles qu’il me permettait de voir.
je ne lui en veux pas, car j’ai enfin compris qu’il ne m’a jamais menti. chacun de ses reflets me renvoyait la vérité du moment.
mais je suis simplexe, et simplexe je demeure. impossible pour moi de montrer autre chose que cette globalité qui semble être mon âme. impossible... tant que j’ai les yeux ouverts.
dès qu’ils sont fermés, dès que je ne sais plus laquelle de mes deux faces je vois, je semble vivre de nouveau, atteindre cet état de grâce qui me fait presque toucher l’humanité.
presque.
car même les yeux fermés mon esprits illumine le fond de mes pensées et mes ramène à mon choi : bon ? mauvais ?
ce "presque" me tue doucement... je choisis donc de partir par le premier nuage, et laisser ce monde aux êtres humains qui se multiplient.
j’espère seulement qu’ils ne se perdront pas, qu’ils conserveront une base, celle-là même qu’ils tiennent de nous... une polarité pour chacune de leur facette qui leur donnera la direction du bien, du mal.
il ne leur reste que cela : une direction.
puissent-ils choisir la bonne.
Sam 28 Avril 2012, 22:48 par l'homme de sable sur Mille choses

L'attention


Je n’ai pas besoin de grandes démonstrations de passion
Je n’ai pas besoin de grands élans d’émotion
J’ai juste besoin d’un peu d’attention
Car j’ai tant besoin de ta tendresse,
Une main, un doigt sur mon visage,
Comme un bonjour, une caresse,
Comme une invite, un message
Des bras qui m’encerclent tendrement la taille
Des "bisous spontanés" au creux du cou
Des petits riens qui font finalement tout.
Des petits gestes qui me font sentir que, pour toi, j’existe
M’accueillir avec un beau sourire quand je rentre
Me prendre affectueusement dans tes bras
Juste parce que la journée t’aura semblé longue
Juste parce que je t’aurai manqué tellement
Et que tu m’embrasses fougueusement
Tant tu serais content de me retrouver
Et je verrai tes yeux pétiller de joie
De ce regard qui me couve et qui signifie
Que tu as encore et toujours envie de moi
Que tu es encore et toujours amoureux
Qu’il reste encore de ce tendre émoi
De ce désir, de cette appétence de moi
De cette ardeur à se retrouver tous les deux
Rien que toi et moi pour de moments enrichissants
Des touts petits moments pleins de complicité
Petits instants d’éternité
Ces tout petits mots que tu trouves idiots,
Mais que tu aimes car ils te font sourire, malgré tout.
Ces mots que tu ne dis plus
Une envie tout simplement d’avoir un peu d’attention
Qui révèle beaucoup de passion....
Lun 23 Jan 2012, 20:49 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Lasse, je t'aimais.

Je ne voudrais faire preuve de rancune pour rien au monde mais comment oublier le mal fait, je te le demande?
Toi qui sait ô combien oublier est un mot, biaisé, un mot qui nous a tous baisé.
Il te suffit d’une musique pour te souvenir, il me suffit d’une chanson pour que ma mémoire opère le passé.
Tant de fois on se voulait du bien et on se faisait du mal, le monde tournait à l’envers.
L’univers entier s’inversait sous nos pieds.
Je ne veux pas et je n’ai jamais voulu être celle qui dresse la liste des reproches et des remontrances.
Je n’ai jamais voulu souffrir ni nuire à autrui.
La seule nourriture affective je la voulais pure et diététique, je la voulais esthétique mais non chimique.
Bref, je n’ai pas les dons pour faire un roman, mais la poésie l’emporterait tout de même sur les paroles si je me dois de te répondre et de t’écrire.

Je ne peux plus être brève.
Trop de choses sont dans la longueur et le quantitatif et en oublient le qualitatif.
Trop peu de lumière: les gens vivent pour la durée et non l’intensité.
Trop de matériel dans les regards.
Si peu d’arbres.
Le béton a remplacé le vert de nos prairies.
Les amoureux ne savent plus ce que c’est qu’être deux.
On vit une époque d’enfer.
Alors on cherche le bonheur.
Et lorsqu’on le trouve, on a la foi.
La foi en l’amour et en la magie du destin.
En la destinée.
Je pourrais te parler, et bercer tout ton monde, mais devrais-je te parler d’amour?
Doit-on parler d’amour?
Je ne peux rien effacer du passé.
Tu as fait, et tu fais, qu’y puis-je?
Je ne sais plus qui est qui, qui est quoi, qui fait qui, qui fait quoi,
je ne sais même plus pourquoi.
Je sais juste que tu m’as planté à maintes reprises à coup de couteau dans le dos, et que j’ai mis du temps à m’en remettre.
Je sais juste que tu étais là à me laisser agoniser pour morte ensanglantée sur le sol.
La bouche ouverte dégoulinant le sang comme le Christ.
Ce monde est crucifié, je n’y peux rien.
On a les médicaments mais on laisse crever les gens.
Tout ça pour que des requins portent des dents en or à se les casser sur le corail.
Je ne suis plus de ce monde.
Je ne pleure plus, seules les larmes qui lavent ou qui montent aux yeux me révoltent.
Je ne suis plus peinée mais touchée comme je l’ai toujours été.
Je ne suis plus peinée car j’ai appris que la peine nourrissait les requins.
J’ai appris que le malheur des uns faisait le bonheur de certains.
Je ne veux pas manger de ce pain.
Je ne souhaite de mal à personne, ni à toi, ni à quiconque.
Je ne sais pas qui tu es, je ne sais pas qui vous êtes, je suis là seule derrière mon écran en aveugle, mais je n’oublie jamais qui je suis.
Je ne perds jamais de vue que je suis dans un aquarium virtuel ici où certains s’y sont noyés même.
Je ne perds jamais de vue le brouillard de ce port avec ses bateaux et ses fameux poissons.
Je ne perds jamais de vue la mer.
Quoi te dire, j’en ai tellement bavé que j’ai puisé la force dans l’indifférence.
Leur morale, ils peuvent se la garder, j’en ai trop vu, et j’en sais trop pour me taire.
Si en Afrique ils meurent faute d’un doliprane, ici on meurt faute de soutien.
C’est à peu de choses près la même chose: on laisse crever les gens.
Pas mourir, crever.
Pour faire un test, criez au suicide vous verrez, nul ne vous répondra.
Ce ferait écho, vallée, ce ferait au mieux augmenter l’audience.
Et à qui reviendra les bénéfices? à personne qui me lit sans doute.
Ici, en Occident, on préfère ( on exclusif non inclusif ) vendre un poison qui rapporte que commercialiser et rendre accessible l’antidote.
Ce n’est pas l’amour qui tue mais l’usage qu’on en fait.
Je ne regrette pas de t’avoir aimé.
Je déplore l’usage que tu en as fait.
Mais je ne t’en veux plus.
Qui que tu sois.
Je suis fatiguée du succès mal placé, ça ne vient plus me flatter.
Tu ne sais plus ce que je vis.
Je ne parle pas de ce qui me tient le plus à coeur en ce moment là par exemple.
Mes rêves ils sont et basiques.
Marre des papillons sur les fleurs, marre de tes problèmes sans solutions.
Quant à l’amitié, je ne pense pas que le mot soit assez adapté au contexte car je sais encore qui sont mes amis.
A trop vouloir forcer, les portes restent fermées.
Il y a une délicatesse à ouvrir une porte.
Si on vole la clé, faut pas s’étonner que la serrure soit changée.
J’en ai simplement marre, même si je voudrais bien te consoler, marre d’être la sauveuse tant attendue que je ne suis pas.
Je ne peux pas t’aider si tu ne t’aides pas toi même.
Lasse, je suis lasse.
Sèche tes larmes, ça n’en vaut pas la peine.
Cherche dans ton présent ou futur comment tu peux inverser la tendance, et changer,
car moi je ne peux plus rien changer.
Je suis bien, du moins je fais aller, et j’ai tiré un trait pour avancer.
J’ai toujours le coeur sur la main, mais j’ai de moins en moins la main sur l’ordi.
J’espère en un meilleur lendemain, encore et toujours, mais je ne cherche plus dans le passé.
Je préfère la nouveauté, le frais, ce qui ne m’a jamais blessé.
Je sais qu’on peut vite être déçu donc je n’y crois plus, mais j’espère encore trouver un trésor.
Quelqu’un qui simplement prendrait ma main sans l’abîmer.
Il n’y a pas de mots pour raconter tout le mal que tu m’as fait, ça ne s’écrit même pas tellement c’est violent.
C’est inommable, impensable.
Inimaginable. Et l’on se moque des excuses virtuelles sans vive voix.
Tu vois beaucoup de mots, trop de maux.
Mes amis ils répondent au moindre appel et ils ne me parlent pas via un pseudo virtuel.
Mes amis n’ont jamais été ma plaie.Même imparfaits.
Ni chaud, ni froid, je n’ai malheureusement plus rien à te dire, ni à toi ni à un écran quelqu’il soit.
J’en perdrais mon humanité.
Ce que j’attendrais de toi? ou plûtôt ce que j’attendais? un trésor de simplicité qui simplement sait me prendre sans m’abîmer.
Sam 21 Jan 2012, 01:44 par maisonverte sur Parler d'amour

Fast-food in love

Dans une ambiance bruyante et confinée,
je me suis frayé un chemin jusqu’à ce que
je puisse trouver une place assise, pour
me sustenter. Attablé à côté d’une femme
et d’un homme qui déjeunaient face à face,
je ne pouvais m’empêcher d’écouter leur
conversation, pourtant banale.
En réalité, j’étais intrigué par la présence
de ces deux personnages qui ne me semblaient
pas à leur place dans ce lieu.
Elle, en tailleur sexy, ne cessait pas de lancer des regards brûlants à cet homme, à l’allure
de business man qui riait à gorge déployée,
tandis qu’il lui racontait son dernier voyage
d’affaire.
En les observant, je me demandai de quelle
nature était leur relation:
Etaient-ils de collaborateurs, des amis
ou des amants?
Puis, tout à coup, leurs doigts s’entrelacèrent
et je réalisai alors que je n’avais pas émis
l’hypothèse qu’ils forment un couple marié.
Peut-être à cause de la passion qui semblait
les animer. J’ai donc regardé leur annulaire
gauche respectif et j’ai constaté que lui seul,
portait une alliance.
Ce fast-food abritait-il un fast-love?
Venaient-ils se restaurer et comment?
A moins que ce ne soit un couple
marié qui joue aux amants pour maintenir
la flamme...
Je crois que cela n’est possible que si cette
petite flamme ne s’est jamais éteinte et
qu’elle a toujours été entretenue.
Pour cela, il est sans doute nécessaire
d’oser quitter son petit quotidien insipide
pour goûter à la saveur d’un autre amour,
maintenu vivant!!!
Jeu 20 Oct 2011, 17:51 par conte sur Histoires d'amour

La perfection naît de l'amour

J’ai grandi. La vie a passé. Les ennuis. Les combats. Aujourd’hui, je sais qui je suis, où je vais, qui je veux à mes côtés, ce que je ne veux pas, ce qui compte dans ma vie.
Les chimères, éradiquées… Les souffrances aussi et il y en a eu. Du pain noir j’en ai mangé ma part parfois mêlée de larmes d’autres les poings serrés mais je n’ai pas abdiqué. Il y en aura d’autres, la vie n’est pas un long fleuve tranquille et c’est aussi ce qui fait goûter la quiétude d’un havre de paix. Les illusions ? Perdues, jusqu’à la dernière. La liberté est aussi à ce prix.
Parfois, je me sens – encore – trop vieille pour ce monde, avec pourtant des rires d’enfant devant l’univers. A contrario, le pusillanime, les passe-droits, les esprits étriqués, le mensonge, le népotisme, le manque de bonté, de générosité, d’esprit d’équipe, de coeur ; je regarde cela comme étonnée de ce que je découvre, avec les yeux écarquillés sur un monde que je ne reconnais pas. Pourquoi ? A quoi bon ? Tout cela je l’abhorre. Pourquoi s’avilir ainsi ?
Je suis fière, fière de moi, oui, fière de la femme que je suis devenue, une « warrior » certes toujours, mais aussi cette dolce vita, oui, qui s’émerveille devant la bonté, l’amour, la bravoure, l’intégrité, la générosité, la grandeur d’âme, la beauté, la douceur, l’amitié. Une femme qui réinvente l’amour et le merveilleux, qui veut habiller d’or le plus sombre des jours, qui croit envers et contre tout doublée d’une révoltée qui n’acceptera jamais l’inacceptable. Même si parfois elle lève les yeux vers le ciel et Lui reproche son mutisme et son indifférence quand le monde souffre : il y a tant de mystère mais c’est aussi cela la vie. Le doute en fait partie.
J’ai eu, j’ai la chance merveilleuse de rencontrer des personnes uniques (qui ne l’est pas, malgré tout ?!) sur ma route, connue ou inconnue mais qui n’en étaient pas moins grandes intérieurement, avec une intelligence, une insoumission à la connerie ambiante, une spiritualité qui ne devait rien à une quelconque religion, elle les transcendait le cas échéant toutes. Des esprits libres. Libres de vivre et d’aimer. Libre de croire et d’avancer. Libres mais jamais indifférents aux autres. Un phare dans la foule.
Nous avons tous autant que nous sommes un devoir : être heureux ici et maintenant, mais jamais en écrasant les autres et la possession ne fait rien à l’affaire ; une âme qui s’élève élève les autres sur sa route !
Je vous aime, âmes , cœurs d’enfants, je vous aime, vous, les exploités, les mal-aimés, les harassés de la vie, vos mains sont écorchées et vos cœurs saignent mais si votre âme est pure, si vos fronts sont blancs : quel trésor êtes-vous. Le plus beau, le plus digne de tous, le plus précieux, le plus aimable.
A toi, Henry, mon frère Sud-Africain, qui mets dans chacune de tes photos tant d’esprit et tant d’Amour. Chacune de tes paroles est une bénédiction. Toi qui a été méprisé, tu aimes encore plus fort et ton cœur est bon ; tu regardes la couleur du cœur pas la couleur de peau.
Je t’aime, oh, mon frère, qui ne joues ni les victimes ni les bourreaux et qui te relèves par la force de ta volonté.
Je t’aime, oh, toi, qui regardes le monde avec la tendresse d’un père et la clémence d‘un dieu. Toi pourtant qui ne fais pas de compromis avec les actions nuisibles et les mauvais pas…
Je t’aime, toi, mon père, qui es parti trop tôt, qui avais l’humilité d’un pauvre et la grandeur d’un roi.
Je vous aime, vous, mes fils, jeunes arbres qui regardez vers demain avec dignité et courage…
Jeu 02 Juin 2011, 18:16 par dolce vita sur Un monde parfait

Les bleuets


Le souffle du vent vint taquiner ces pétales si fragiles au milieu des coquelicots.
Beau bouquet de fleur champêtre , qui fait parfois office de fête dans les bals.
Je danserai avec toi toute la nuit
Et te mettrai dans tes cheveux un bleuet.
Comme le bleu de tes yeux myosotis.
Comme ta belle robe brodée,
Et dont l’odeur de la lavande me monte à la tête.
Je prend ta main dans la mienne,
Et nous rions à gorge déployée.
Comme des adolescents qui refusons de grandir.....
Ces plaisirs dont on ne s’en passerai jamais et qui prendront fin .
Mais batifolons, encore une fois
Et ne pensons pas à demain .

caressedesyeux
Jeu 20 Jan 2011, 12:40 par caressedesyeux sur Mille choses

A toi...

Mon Amour, mon désir pour toi ne sont en rien
comparables avec de besoins ou envie.
Pourquoi ai-je si peur de te l’avouer?
Parce que je souhaiterais plus qu’une banale
relation...
Parce que je ne sais pas ce que cette relation
signifierait pour toi.
Parce que je ne supporterais pas de te partager.
Parce que je t’aime malgré tes travers.
Parce que ton regard, ton sourire, ta voix,
tes mots me font vaciller...
Parce que ta sensibilité m’émeut.
Parce que je te connais depuis des milliers de jours,
je tremble encore lorsque je te parle.
Parce que je ne sais pas si tu t’en aperçois...
Mer 12 Mai 2010, 21:39 par évènement sur La déclaration d'amour

Journée de la femme...


La journée de la Femme est un jour important
Et il faut le prouver pour Elles, en se battant
Pour que de par le monde enfin on les respecte
Qu’on ne les brime plus d’une façon abjecte

Trop d’hommes emploient la force espérant dominer
A ce qu’ils croient du moins, n’en étant plus aimés
Dans notre société trop de femmes battues
Amenant à la mort celles qui se sont tues

Valables en tous domaines, et elles l’ont prouvé
Supérieures parfois, ce n’est plus contesté
Pourtant l’égalité aux tâches du ménage
Pas toujours appliqué n’est qu’un vain adage…

Femmes que l’on aime d’abord comme Mamans
Vous qui savez faire le bonheur d’un amant
Mais ensuite enfanter : pivots de la Famille
Ne les querellons plus pour de broutilles !

J.R...
Lun 08 Mars 2010, 17:59 par j.r.garou sur La vie à deux

Les hommes / nature bestiale

Car ils ne sont que des hommes, sous leurs apparences rassurantes, leur airs assurés, ils n’en seront pas moins apeurés, effrayés. De stupides enfants, des gamins à qui on aurait enlevé leur mères. Cupides et parfois méchants, sans état d’âme car ils ne sont que des hommes et qu’ils sont perturbés par une menace, celle d’être seul. Ils ne sont que des hommes et c’est encore pour ce cas que nous leur pardonnons tout, quel qu’en soit le prix à payer. Le pardon est la seule chose que toute notre vie durant nous leur accordons sans sourciller. OUI, car ce sont des HOMMES.

C’est une main tendue, un coeur, ou une arme qu’on leur tendra et ils l’accepteront mais en se relevant ils vous feront tomber, en vous aimant ils vous mentiront certainement de peur d’être cernés, de peur de se retrouver face au mur sans vraiment trop de réponses. Car ils ne prennent pas de risque, ils n’ont aucun courage lorsqu’il s’agit de l’intérieur. Ce sont des hommes qui prendront une arme et c’est la seule chose dont ils peuvent se servir correctement, car il n’y a pas besoin de réfléchir. Il suffit d’appuyer sur la détente et c’est tellement simple que la personne visée ne se rappellera plus de ce geste car elle sera sans doute morte. Ils ne ratent pas leurs coups lorsqu’ils veulent échapper à la culpabilité et pourtant ce sont d’éternels tourmentés. Ce sont des vétérans de la culpabilité, ils n’en connaissent pas seulement le goût mais aussi le coût et ils se sont tellement habitué à cette amertume, à ce sentiment si désagréable qu’ils l’emportent avec eux là où il n’y en a plus, là où tout ce qu’ils ont pu faire est lavé, rincé et séché. Là-haut où leurs problèmes ne sont plus.

Mais tout ce temps, toute cette vie durant les hommes qui ne sont que des hommes ne comprendront jamais pourquoi ce qui est arrivé, arriva. Ils ont fui tout les problèmes auxquels vous aviez fait face. Ils ont tué l’insecte à côté de votre table de chevet en faisant un vacarme tonitruant sans même penser qu’après une journée où vous l’avez accompagné, servi, nourri, logé, blanchi vous pourriez être épuisé. Leur désir de destruction est bien plus grand que le silence et pourtant ce sont les plus grands partisans de celui-ci. Coeur et scalpel, mensonge et trahison, boniment et sanctuaire, divorce et séparation, ils en sont les champions toutes catégories mais ne feront jamais le premier pas pour stopper tout ça. La guerre ça leur sert juste à avoir bonne conscience pour se dire qu’ils sont forts, entreprenants et courageux. Honnêtement, qu’y a t’il de courageux à porter un gilet pare balles et une tenue de combat protectrice quand ils savent qu’ils se battent contre des hommes en vêtements ? Honnêtement, comment peuvent ils avoir bonne conscience en ayant tiré sur des enfants sans défenses ? Qu’y a t’il d’entreprenant au fait de se faire engager et entraîner par son propre pays haineux et vengeur ? Oh, oui, honnêtement ils sont forts mais de l’extérieur seulement. Son seul regret est de ne pas savoir, oui car ils ne sauront jamais en tant qu’hommes que ce ne sont que des hommes.

" Faire confiance aux hommes c’est déjà se faire tuer un peu. "
Mar 02 Mars 2010, 15:17 par Playdead sur Un monde parfait

Pourquoi?

Pourquoi cette sensation de faiblesse, alors que je suis à l’apogée de mon bonheur.
Tout simplement parce que je sais qu’il retombera mort, au plus profond de moi, me rappelant son souvenir, comme si j’avais avalé une braise.
Me brulant de l’intérieur en ramenant à mon esprit les souvenirs présents.
N’est ce pas se torturer que de penser à la fin de son bonheur alors que j’en suis enivré.

J’ai tout simplement peur de la perdre.

N’est ce pas de l’amour? Je n’en sais rien, personne ne sait ce qu’est l’amour, il n’existe plus.
Il a quitté cette terre nous laissant au milieu des ingrats et des parasites. Nous laissant le chercher.

J’ai peur de la perdre.


Je me le répète continuellement.
Je suis dans les rêves qui hantent mes pensées depuis que je l’ai vu. Je voudrais lui dire "je t’aime" mais je ne pense pas le mériter.
Et si ce simple "je t’aime" envoyer tout en l’air.
Et si ces deux petits mots devenues bien trop souvent utilisés n’étaient-ils pas la fin de notre relation.

Je ne veux pas la perdre.

C’est deux mots me torturent, ils tournent dans ma tête sans s’arrêter.
Et si elle ne m’aimait pas?
Et si elle prenait peur du sérieux que je lui donne?

Je ne serai plus qu’un simple humain avec le cœur dans la main n’ayant plus qu’à le serrer jusqu’à ce qu’il crève.

Ces lignes me font du bien, malheureusement, leur simplicité, leur inutilité, leur vide, me font souffrir.
La souffrance accompagne ma vie principalement dans mes bonheurs.

Je ne veux pas la perdre.
Ven 30 Oct 2009, 23:32 par Pierre sur L'amour en vrac

Je ne m'aimerai plus

Je suis un connard.



Je suis le premier à en pâtir mais, en effet, je suis un connard.
Comme tous les connards, je ne le suis que pour certains, dans mon cas, je suis un connard pour les filles.
Pour les filles qui m’appécient et surtout pour celles qui m’ont aimé. Je ne suis pas du genre à être aimé du premier coup d’oeil, au contraire, mes relations et mes attachements ont été gagnés après de nombreux efforts.
C’est toujours moi qui m’accroche, bien qu’il m’arrive d’en laisser tomber.
Mais pourquoi suis-je un connard?
Tout simplement, parce que une fois que je me sens aimé par une femme, je me sens tout de suite beaucoup moins attaché à elle, je ressens le besoin d’aller voir ailleurs, je retombe amoureux de quelqu’un d’autre.
Ce genre de situation m’est arrivé bon nombre de fois et à chaque fois, je suis celui qui en souffre le plus : jamais je n’ai ressenti d’amour fusionnel et à chaque nouveau coup de foudre, me revient une question avec toujours plus d’importance. Ne refais tu pas la même erreur ?
Cela fait bien longtemps que je dis tout haut que je ne crois plus en l’amour et chaque début de relation me fait ravaler mes paroles. J’ai toujours l’impression qu’elles sont formidables, que cette fois-ci était la bonne, pour finir après un mois d’amour fusionnel je rencontre quelqu’un pour qui j’ai l’impression de ressentir quelque chose.
Bien qu’à chaque fois j’essaie de faire au maximum la distinction entre désir sexuel et amour, et je dois dire que souvent je me cache à moi même que ce n’est que de désirs sexuels, je me retrouve souvent amoureux d’une personne alors que je suis en couple avec une autre.
Mon principal problème étant que, essayant de me stabiliser sur ma relation, je tente de faire abstraction de la deuxieme personne, pour ne pas faire souffrir la première. Je le fais en pensant que cette attirance n’est que temporaire.
Et, à chaque fois, ce n’est temporaire seulement jusqu’au moment où je suis en couple avec la deuxieme personne délaissant l’autre qui m’avait apporté tellement de bonheur et lui donnant tant de malheur.
Sam 24 Oct 2009, 21:10 par Pierre sur L'amour en vrac

Bouteille à la mer

Ce message est une bouteille à la mer...

En amour, je suis "instinctive" et je m’en mords à chaque fois les doigts.

Je n’arrive pas à raisonner. J’agis et je le regrette souvent après. Pour des milliards de raisons: il ne me correspond pas, il me demande en mariage au bout de la 2ème semaine, il me fait souffrir, on n’a aucun avenir ensemble, on n’a rien en commun, il me dit : "Je t’aime le premier soir", etc.

Pourtant, je ne peux rien faire parce que j’ai besoin de "ressentir " les choses pour les vivre. C’est un peu animal. Je ne peux pas sortir avec un homme ou même passer le cap de "l’abordage" du dit monsieur, si je ne le "sens" pas!
Mais finalement, je me demande si c’est une bonne attitude. Est-ce que ce n’est pas moi qui "attire" ces hommes-là ?

Aujourd’hui, j’ai arrêté de "fréquenter" (mot bien lisse pour nommer la tempête de sentiments que ça peut provoquer:)) des hommes (et j’en meurs un peu chaque jour:)).

Je ne sais pas comment séduire...à mon grand désarroi.
Dois-je jouer, dois-je "tenter "et voir après (dixit une amie bien intentionnée:)), dois-je attendre le prince charmant (quitte à vieillir sur place:))?!

J’ai toujours cru que les relations étaient : tu me plais, je te plais, on le sent et bingbadaboum (ou pafpatapouf ou autre).
Je suppose qu’il n’y a pas de recette miracle (dommage...) mais tous les avis seront hautement appréciés !

NB:
En écrivant cela, je me suis dit "et m...(zut!), pourquoi il n’y aurait pas de recette de grand mère pour que bingbadaboum ?"
Alors, voilà ma recette de grand-mère pour MON homme (pas idéal, non, non ! Je ne veux surtout pas d’un homme idéal ! Qu’est ce que je m’ennuierai!!)
Comme toutes les recettes de grand-mère, il y a une multitude de variantes selon vos gouts.

Pour le grand amour, voici les ingrédients :
- un homme de bon gabarit (1m80 pour 80kg)
- 1/4 de douceur
- 1/4 de force
- 1/4 de sensualité
- et pour le quart restant, mélangez de l’humour, du charme (et je ne parle de celui vulgaire par lequel on désigne le physique mais bien du vrai, de celui qu’on ne voit pas mais qu’on perçoit), de la fantaisie, de la patience, du respect et un zeste de mystère.

C’est un plat qui ne se mange pas mais qui se déguste.

Bon appétit !
Jeu 04 Juin 2009, 20:20 par Asma sur Le grimoire d'amour

Femmes (poèmes érotiques)

Femmes aux formes généreuses,
Invite aux caresses délicieuses,
Du bout des doigts j’effleure ton visage,
Si près du mien, tu es si sage.

Femmes aux rondeurs mystérieuses,
Passant la main sur tes courbes onctueuses,
De la tête jusqu’aux pieds,
Tout cela à merveille me sied.

Femmes pudiques et si exquises,
Un simple souffle de bises,
Te fais frissonner sous la chaleur,
De mes doigts avec tant de douceur.

Femmes belles j’imagine tes contours
Aphrodite, déesse de l’amour,
Parcourant ton corps avec délices,
Acceptant à présent les prémices.

Femmes aimantes et si caressantes,
J’aime ces douleurs si oppressantes,
Effleurant de ma main ton cubitus,
Avec ma langue ton Mont de Vénus.

De tes seins laiteux,
De ces plaisirs crémeux
De ma bouche qui est tienne
De ta courbe qui est mienne.

Femme que j’aime et que j’adore
Femmes que j’aime et que j’implore,
Aimant titiller ton clitoris,
Approuvant quand tu absorbes mon pénis,

Femmes femmes femmes
De la liaison coquine
A la botte Florentine
De la caresse d’une cuisse
Et de ma main qui ne glisse

Femmes, femmes femmes
Je vous aime

Poème de Sylvia de corneillan extrait de son livre Méli-Mélo
Lun 27 Oct 2008, 14:35 par titine12 sur Les liaisons sulfureuses
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Ecrire sur simples Tendrement, Musique à deux, Le dernier des bisounours, L'attention, Lasse, je t'aimais., Fast-food in love, La perfection naît de l'amour, Les bleuets, A toi..., Journée de la femme..., Les hommes / nature bestiale, Pourquoi?, Je ne m'aimerai plus, Bouteille à la mer, Femmes (poèmes érotiques),
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Bonne lecture !

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