Leçons de séduction selon aubade...

" Lui donner un peu d’ivresse "
" Le prendre par les sentiments "
" Placer quelques obstacles sur son chemin "
" Lui rappeler combien vous êtes fragile "
" Feindre l’indifférence "
" S’il résiste, pratiquez l’hypnose "
" Jeter le trouble dans son esprit "
" Mettre à l’épreuve son self-control "
" Détourner la conversation "
" Poser le piège et attendre "
" Neutraliser toute concurrence "
" S’il s’évanouit, composer le 15 "
" Créer une zone de turbulences "
" Lui tendre une embuscade "
" Lui présenter votre meilleur profil "
" Lui remonter le moral "
" Lui révéler un secret "
" L’inciter à méditer "
" Provoquer son envol "
" Jouer avec ses nerfs "
" Stimuler la timidité "
" Arrondir les angles "
" Arrêter de l’énerver "
" Lui poser un problème métaphysique ..."
" ...Puis l’allonger sur le divan "
" Jouer avec le feu "
" Pratiquer la magie noire "
" Créer vertiges et palpitations "
" Tester ses résistances "
" S’amuser d’un rien "
" Lui offrir votre coeur "
" Avoir tant de choses à lui dire "
" Jouer sur la corde sensible "
" Eclairer son humeur ténébreuse "
" Prolonger la magie du premier regard "
" Lui rappeler votre générosité "
" Le renverser d’un "
" Resserrer les liens "
" L’entraîner dans votre chute "
" Gérer son stress "
" Créer de nouveaux frissons "
" Le ficeler tendrement "
" Déconcentrer l’adversaire "
" Le déshabiller du regard "
" L’apprivoiser sans le brusquer "
" L’initier au Tango "
" Le faire chavirer "
" Éveiller son 6ème sens "
" Lui décrocher la lune "
" L’épreuve des sens "
" Cultiver le mystère "
" Déchaîner les passions "
" Succomber à la tentation "
" Agacer ses copines "
" Lui faire tourner la tête "
" Jouer carte sur table "
" Badiner avec l’amour "
" Frôler l’indécence "
" Lui révéler l’usage de ses sens "
" Stimuler sa créativité "
" L’inciter au renoncement "
" Lui donner des ailes "
" Le kidnapper pour l’hiver "

rose
Dim 27 Août 2006, 18:06 par Satine sur La séduction

Mes anges

Ce soir, je suis seule chez moi,
Vous n’êtes plus là, et je pense à vous,
Vous me manquez terriblement,
Toi, mon petit coeur d’amour, toi mon bel ange que j’aime tant.
Quand vous m’avez quittée il y a quelques temps,
Je n’ai pas cessé, même encore aujourd’hui, de penser à vous mes étoiles,
Vous étiez indispensables à ma vie,
Vous êtiez ma force, mon énergie, ma raison de vivre, mon .
Ma tête est remplie de votre présence,
Je garde en moi, ces images de bonheur infini,
Mon coeur battait au rythme de vos coeurs,
Je ne peux m’empêcher de penser à vous,
Chaque instant, là, où que je sois, à chaque seconde...
Même si aujourd’hui vous n’êtes que mes anges.
Je vous aime d’un amour éternel.

julia ouin rose
Sam 26 Août 2006, 23:01 par joullia sur Histoires d'amour

Le coeur bat plus fort quand on aime

Boum. Le coeur bat. Boum boum. Le haletant, la sueur perle sur son front. Boum.
Est-ce encore un rêve ? Ou cette fois-ci est-ce la réalité ? Boum boum. Marche, marche encore. Cours, cours toujours. Boum, son coeur, boum.
Il va exploser tant il bat. Cà fait boum boum, comme la pire des explosions. Sa vue se brouille. Boum.
Le danger est imminent. Arrivera-t-elle à temps ? Boum boum.
Sa respiration saccadée, ses pas accélérés, le temps presse. Boum.
La pression monte et appuie sur sa gorge lui coupant le souflle. Elle ne voit plus que la route désolée qu’elle parcourt à toute allure. Boum boum. Cours, cours encore. Envole-toi, peut être arriveras-tu à temps ? Boum.
Son coeur fait encore et toujours boum. Ca explose dans sa tête, les images fusent. Boum boum.
Elle s’imagine le pire. Elle ferme les yeux, secoue la tête. Elle avale sa salive, accélère encore plus. Boum.
Elle est pourtant à bout de force. Boum boum.
Mais son amour lui donne des ailes, elle compte arriver à temps. Boum. Elle court, toujours elle court. Le danger est au pas de sa porte. Boum boum.
Elle arrive enfin. Elle arrive enfin. Boum.
Son coeur ne tient plus, ses jambes flanchent, mais le sol dur la tient consciente. Boum boum.
Un hurlement s’échappe de sa gorge sèche. Elle est arrivée trop tard. Il est mort. Et son coeur ne fera plus jamais boum.
Jeu 24 Août 2006, 01:27 par Lindsey sur Histoires d'amour

L'ouragan change toute la donne

Ce que tu dis n’est pas faux,
mais quand l’ouragan ,
il éloigne le grain de poussière que je suis,
le conduit là où je ne veux pas être,
là où la vie est sombre,
loin des autres grains,
loin d’une vie simple et belle,
loin des plaisirs simples,
comme une promenade le long d’un fleuve,
admirer la beauté de la nature,
sentir la brise du petit matin,
les milles odeurs de la vie,
regarder un enfant jouer
croiser une femme enceinte
tout ça m’est interdit ou difficile,
alors la vie est peut être belle, mais pas pour tout le monde....


Merci, tes paroles sont douces et sages.
Mer 23 Août 2006, 23:53 par joullia sur Histoires d'amour

Les larmes d'encre

Encore devant la toile pour y faire couler le trop plein de mes larmes
Encore la tristesse qui sert mon coeur et le somnifère sur la table de chevet qui ne sert à rien.
Et encore toi qui hante mes pensées.
Et moi, toujours sans armes...

Seuls les mots écrits hâtivement parviennent à alléger mon lourd fardeau.
Seulement les larmes d’encre et Dieu n’ont pas d’existence matérielle
Ils sont là pourtant et me soutiennent passivement.
Mais c’est toi que je veux, ton , ton coeur et la chaleur de ton corps ;
Là, dans la place laissée vide par mon passé au pluriel.

J’ai confié au saule ma mélancolie qui a virée ce soir à la tristesse.
J’étais si... près de toi, là, adossée à son tronc imposant
Mais tu ne m’as point vue sous ses branches.

Me verras-tu un jour ?
Qui me verra à part Lui ?
Le verras-tu d’abord puis tes yeux me verront ?


En attendant, je demeure, transparente,
et il n’y a rien de plus déprimant que l’indifférence
et cela fait trop longtemps que je pleure.
Mes larmes d’encre coulent inlassablement.
Ici, pour certains textes, et ailleurs pour les plus beaux
Que je ne devoilerais pas.

Julia M
Ven 18 Août 2006, 01:18 par joullia sur Mille choses

L'espoir était si doux

Qui suis-je pour avoir voulu rêver de toi ?
Je ne suis personne et d’une classe différente...
Fait-on de l’or avec un grain de poussière ?
Non, sinon tout le monde serait riche ...
Fait-on jaillir du vide, clarté et lumière ?
Je ne le pense pas ....
L’espoir était si doux mais bien trop beau pour moi

Qui suis-je pour avoir osé penser que nous
Ensemble nous prenions la même route
J’ai rêvé de tes yeux, j’ai oublié sans doute
J’ai rêvé de ton coeur, j’ai oublié sans doute
J’ai rêvé de ton âme, j’ai oublié sans doute
j’ai rêvé de ton corps, j’ai oublié sans doute
La condition sine qua non :
Il faut être deux pour écrire "Nous"

Qui es-tu Prince ?
Pourquoi as-tu posé ton doux regard sur moi ?
Tes yeux qui n’appartiennent qu’à toi
Qui me restent plantés dans le coeur comme un pieu
Tes lèvres si délicates et envoûtantes
Que mon coeur ne m’écoute plus

Je n’ai pas de rancoeur, juste un peu de regret
De n’être rien sinon ce grain de poussière
Que l’on et qui part loin hors de la lumière
Là où tout est sombre de douleur
Ou le néant reigne
Que sonne le glas de mon coeur écartelé
Jeu 17 Août 2006, 23:18 par joullia sur Histoires d'amour

Mon ange auprés de moi

J’attends ce soir, la venue de mon ange. Il frappera de sa douce main sur le carreau trempé de ma fenêtre. Comme il pleut ce soir, les goûtes perlent. A qui peuvent bien être toutes ses larmes ?
J’allume une bougie pour que mon ange voie la lumière depuis ma fenêtre. La douce flamme le guidera à moi. Comme elle frémit ce soir, je m’inquiète. Est-ce bon ou mauvais signe ?
Comme tous les soirs, mon ange vient et passe ici la nuit. J’embrasse son front humide et le déshabille. Comme l’orage gronde, mon ange est trempé jusqu’au os. Je le fais asseoir prés du feu tandis que j’essore ses beaux cheveux couleur d’or.
Sur la fenêtre, les goûtes dansent et glissent tout le long. A qui peuvent être toutes ses larmes ?
Mon ange a froid, on s’allonge prés du feu. Comme sa peau est belle à la lueur des flammes, je frémis quand ses doigts frôlent la mienne. Ses lèvres, si chaudes, se posent alors sur les miennes, puis sur mon cou et mes épaules, cette tendre chaleur m’envahit alors, je frissonne.
La flamme, au bord de la fenêtre, chancelle aussi. Les gouttes de pluie frappent à la fenêtre. Elles dégoulinent tout le long. A qui peuvent bien être toutes ces larmes ?
Ce sont, m’a dit mon ange, les larmes de tous les autres anges, tristes et jaloux que ton cœur m’ait choisi moi et non eux. Ils frappent aux carreaux de ta fenêtre pour que tu les laisses entrer. Je ferme les yeux, mon ange dort auprès de moi. Son doux sur mon cou. La chaleur du feu sur nos peaux. Cette nuit, sous l’orage mon ange auprès de moi
Mar 15 Août 2006, 15:24 par Lindsey sur Histoires d'amour

Un jour en juillet

La navette vient de stationner aux abords de l’aérogare; il est un peu plus de treize heures et, à moins d’un imprévu, il ne leur faudra pas plus d’un quart d’heure pour se présenter à la porte d’embarquement, traverser le couloir qui les mènera à bord de l’avion en partance pour L’Ile au Bout du Monde.
Ils croulent sous le poids des sacs à dos prêts à craquer et la chaleur étouffante de cet après-midi de juillet.
Lâchés dans le hall, les garçons hésitent entre excitation et flânerie, chacun à sa manière exprime son impatience du voyage...leurs parents n’ont pas trop de leurs deux voix réunies pour les rappeler à l’ordre.
Mon regard se pose sur elle, capte le sien l’espace d’un court instant, doux mais fatigué; trop de tensions sans doute, les départs en vacances sont redoutables, les enfants ne sont pas des anges et il y a leur histoire, à elle et lui, leur vie bousculée depuis l’automne dernier et qu’ils poursuivent avec toujours présente cette question: "et demain, nous deux ce sera quoi?"
Très vite, ses pensées se rattrapent au moment présent et vagabondent au-delà de l’étendue d’eau qui la sépare de cette escale de trois semaines, là-bas, là où le ciel est peut-être plus bleu.
"Là-bas, il fera bon...un peu froid peut-être; là-bas, il y aura la douceur des instants à vivre, la nuit partie en vacances, le jour sans cesse et son amour pour moi..."
Je l’imagine...et je la vois, encore ici mais tellement ailleurs déjà...le contour de son visage si net se détache en contre-jour sur l’éclat de la baie vitrée.
Moi, je me contente de fixer le dessin de ses traits, là, à l’abri de ma mémoire, derrière mes yeux...loin, profond, ancré, accroché pour ne rien oublier, pour que tout reste vivant, pour que chacune de ces minutes vécue sans elle rythme mon , s’enroule autour de mon coeur comme se lovent ses boucles de cheveux autour de mes doigts en anneaux réguliers, m’apprenne cette cadence si particulière de l’amour vécu dans l’absence et dans le manque, occupe mon espace où elle n’est pas, se fonde dans mon esprit qui la pense si fort qu’un mot soupiré ici lui parviendrait avec l’intensité d’un cri, là-bas.
Alors oui, je l’imagine comme je la voudrais, simplement, à côté de moi...alors oui, je la vois comme je l’aimerais, vraiment, à la toucher du regard, de la main, de la voix.

Il n’y a pas eu d’imprévu...quelques mots banals échangés au téléphone pour nous dire au revoir...maintenant, l’avion met le cap au nord, bientôt il survolera la mer et se posera, là-bas, là où le ciel est plus bleu...peut-être.
Mer 09 Août 2006, 14:16 par danslalune sur Histoires d'amour

Qu'une ombre sans fard

J’ai peur de n’être pour toi qu’une ombre sans fard
Une fleur abimée, sans éclat, sans couleur
Aux pétales séchées, sans odeur, sans saveur.

J’ai peur de n’être pour toi qu’un désert aride
Où vont se putréfier les cadavres perdus
De mes espoirs enfuis, souffrance mise à nue
Au creux du coeur le poignard de l’amour acide.

J’ai peur de n’être pour toi qu’une feuille blanche
Où l’encre ne pourrait connaître de dimanche
Juste de pauvres jours endeuillés par les larmes.

J’ai peur de n’être pour toi qu’un de vent
Un horizon où ne viendra pas le printemps
Où l’hiver s’installera longtemps.

J’ai peur de ne pas être assez bien pour toi
De pas être assez femme,
De pas être assez forte face à mon passé
Peur de te faire souffrir toi aussi.

Je ne suis qu’une ombre sur cette terre.
Mar 08 Août 2006, 23:14 par joullia sur L'amour en vrac

Miroir caché

ô miroir caché qui transforme cet horyzon
d’une lumiere aveuglante qui scintille sur le monde
frustre les hommes d’une mélancolie certaine
et les femmes de passion malsaine
ô lumiere de ma vie, je te vois à l’horyzon,
te reclamant en ton nom miroir facile de tant d’ambition
ou peut etre d’autre humiliation
dechiré ses émois sans opinions,
sur ce pont qui traverse ce monde en perdition.
quel vision mélancolique, a je ne perderai espoir
de nourir de nouveau reve par des soirs étoilé
de myriade d’astre fantastique pour trouver un jour
le bonheur anesthésique amnésique et atypique,
a pathetique idée que de vouloir oublier ce monde en torpeur
qui ne fait rien pour s’ebranler fatidique senteur de la puanteur,
de la betisse humaine qui inonde ici bas
un jour peut etre je trouverai l’elue
qui fera de moi un être epanoui et dans un bonheur certain,
je serai la plume qui parcours ton corps
au grés du de ce vent qui vole,
de passion sur ta peau chaleureuse, qui frole
et tombe dans l’abyme de tes seins,
pour finir se nourir d’un fruit qui n’est pas le mien,
plume qui vole au vent ,de la passion des sentiments,
brulant mon corps d’une passion intense d’un amour eternel
qui benira mon existence pardonnes moi d’être egoiste ce soir
mais je perd patience parfois, en esperant un jour te voir
je te dedicaces mes bons sentiments attachant
d’un coeur meurtri par les choses de la vie clap
Ven 04 Août 2006, 13:33 par kick sur L'amour en vrac

Mise à nue

Mise a nue.

Corps en emoi, pensee en alerte,
ton corps et moi en ebats,
pour ne plus jamais rien perdre,
profiter de la vie, pour ne plus etre las.
Oublier le reste du monde,
oublier le monde qui s emmele
Ecouter ce chant plein de reve,
Vivons ensemble, dans ce reve
Toi et moi enlacer, entrelas de corps
Ni treve ni reve,
une passion a l unisson
Corps en ebat, coeurs en emoi,
emotion jusque dans l action,
mise a nue de nos corps dans un court,
pour une nuit et une vie, pour nos corps,
ne plus penser, mais juster aimer, sans remord
baiser de mes yeux ta bouche,
la chaleur monte en moi en pensant a toi,
cote a cote dans un dedale obscure,
la lumiere emane de nos corps en fusion,
amour d une nuit, amour infinnie,
caresse, tendresse, une flamme qui s eveille
ne plus penser, ne plus rever, mais juste aimer,
tendre baiser a fleur de peau, et plus rien de pareille
tendre caresse, je me noie en toi , et je veille,
mise a nue a ces heures perdues,
union passion et fleurs emues,
harmonie des couleurs aux senteurs de roses,
gouter ton corps et rever dautre proses,
vivre pour ne pas mourir a tes cotes,
vivre ce moment jusque a l infinnie ....
Lun 31 Juil 2006, 07:42 par kick sur L'amour en vrac

Un jour, je te dirai

Il y aura mes mots
il y aura ma voix,
des mots que je sais déjà,
des silences aussi
simplement pour respirer.
Je glisserai sur mon
comme sur un fil
pour garder l’équilibre
pour assurer ma voix,
simplement pour avancer.

Un jour, je te dirai...
ces heures passées
à écouter les bruits de la nuit
à ressentir le manque
à écrire les mots de l’absence,
la couleur de la nuit sur mes mots,
et les bruits du petit matin
qui cadencent le début du jour,
l’oubli du manque et de l’absence
par habitude, par nécessité.

Ce jour-là, mon amour je te dirai...
tes mots en suspension
sur ton sourire
ton air rêveur
ton regard ailleurs
et moi qui te suis.
Tu sauras…
ta main dans tes cheveux
qu’accompagnent mes yeux,
ton parfum que le vent m’envoie
lorsqu’en me frôlant
tu passes devant moi,
ta démarche souple, légère
mon pas au rythme de ton pas,
ton visage..
l’imaginer au creux de mes mains.
Jeu 27 Juil 2006, 07:40 par danslalune sur La première fois

Aguichante opale

Un miroir sibylin ma présentée l’existence d’un regard doré, bordé de rivages lointains, au centre de l’eblouissement d’une nuit qui irradiait parmi les astéries.
Je nose qu’effleurer d’envies, ce consept,
cette réalité subliminale, cette aphorisme idyllique,
pour préserver cette incandescence moirée a l’endroit de mon horizon.
Ses yeux inondent le ciel de mes facultés,
m’enferment dans le désire d’une union insécable.
Aucune image ne serrait d’ecrire la dechirure que provoque
l’etincelle du firmament, au paysage de ses pensés.
Je ferrais en sorte, que le de mes mots, vienne troublé ses idées.
Chaque passage de lune est un poeme qui n’a d’autre raison d’existé,
que d’etre, le matin, deposée a ses pieds.
mon humble existence est caressée
par les moments, troublans, de sa presence.
Je voudrais confier mon âme dans l’etendue de ce miroir langoureux
Mais serai je suffisamment forte pour rendre heureux, ce prince ?
Mes émois s’illuminent au contact de son sourire.
La raison n’est plus en moi, je ne dors plus, il est mon rêve éveillé...
L’insondable puis de la melancolie est remplit de joie,
depuis qu’il a croisé mes pas.
Il incarne le mot " amour" a toujours.
Il est l’essence de la vie, et maintenant,
il n’est que pour moi .
Mar 25 Juil 2006, 20:24 par joullia sur Parler d'amour

Chère Dolce Vita

C’est avec un peu de retard que je découvre votre prière
Et vos mots délicats me touchent en mon secret repère
Le temps m’attache souvent à des ports moins doux
Que les lignes des âmes tendres où j’ai semé tant de cailloux
De belles histoires, des larmes amères ou mes passions enivrantes.
Je vous lis néanmoins, avec autant de candeurs innoncentes
Quand je découvre les plumes exquises se livrer sans gêne
Aux partages de l’amour et des plaisirs suprêmes...

Je ne suis jamais bien loin
Entre deux courants d’air
Deux coups de reins
Je reprends ici mon
Et mes souvenirs en cas de tempète



La marquise ...
Sam 10 Juin 2006, 21:44 par la marquise de sade sur Un monde parfait

Mont des brumes (5)

Un paysage urbain que l’on devine dans la brume du matin. Au loin, le bruit des bateliers. Il fait un froid humide, le soleil est loin de la ville, il ne peut percer la moiteur feutrée que l’on sent peser sur la citée... Dès l’aube, les bruits des voitures à chevaux se succèdent et envahissent la scène, se répercutent sur les immeubles à quatre étages, jusqu’au chapeau pointu de la dame de fer qui sort de son sommeil, immobile... Frédéric n’hésita pas à frapper à la porte de la maison, se sachant attendu. Il avait ajusté sa tenue, resserré son noeud de cravate, lissé sa mèche rebelle, respiré un bon coup comme avant la plongée. La porte s’ouvrit sur une ombre menue qui lui fit signe de la suivre. La pénombre des lieux ne lui permettait pas de voir qui l’invitait de la sorte. Il fut conduit ainsi jusqu’à l’atelier baigné, à cette heure, d’une lueur rosâtre qui venait de la baie vitrée, surplombante. « Je n’ai pas pu dormir », lui dit l’ombre qu’il reconnut pour l’étrange jeune femme qui l’avait reçu, il y avait moins d’une semaine. Elle portait un déshabillé et ses traits tirés prouvaient qu’elle disait vrai. Elle le regarda avec attention et à brûle-pourpoint, lança :
- « Qui a fait cette toile, ce n’est pas lui n’est-ce pas ? ».
Il la regarda à son tour, ne sachant que faire, que dire, où poser les yeux...
- « Je ne puis pas vous répondre », murmura-t-il...
- « Bien, votre silence est un aveu. Je ne sais pas encore qui a fait cette toile, ce chef-d’œuvre.. Mais croyez bien, Monsieur, qu’un jour je le saurais et... »
Elle ne pût poursuivre, mû par une énergie soudaine, il lui avait pris les mains et l’implora :
- « De grâce, Madame, quoique vous découvriez, faites-moi la promesse de n’en rien dire. »
- « Votre supplique est charmante, or, elle me prouve une fois de plus, combien le monde se trompera en adressant à l’un les éloges revenant à un autre... ». Elle ne s’était pas dégagé de l’étreinte qui les troublait tous deux. Il précisa à voix douce :
- « Oh, mais, peut-être est-ce que le peintre a d’autres motivations en peignant que la gloire... »
- « Sans doute, il s’agit d’un peintre immatériel et qui se nourrit de lumière, de beauté et de grâce », se moqua-t-elle gentiment.
Elle le regarda plus attentivement encore, essayant de deviner dans l’ombre évanescente l’homme qui lui faisait face. Ils restaient là tous deux, proches à sentir leur ...
- « Vous peignez, vous même n’est-ce pas ?" , chuchota-t-elle sur un ton qui se voulait anodin.
- « Oui, certes.... » souffla-t-il, soudain troublé. Malgré sa carrure impressionnante, elle le sentit rougir comme un petit enfant pris en faute. Elle n’hésita pas :
- « Ecoutez, j’ai une proposition à vous faire.... », ses yeux brillèrent avec intensité, alors qu’elle lançait sa bombe. Il resta sans voix.
Elle lui fit prendre place sur un fauteuil auprès d’elle en s’enveloppant de son mieux du long châle qui recouvrait sa nudité. Elle sentait encore ses mains toutes brûlantes de leur étreinte...
Elle allait argumenter près d’une heure avant qu’il n’accepte. Elle allait l’introduire, malgré lui, dans le tout Paris. Son idée, elle le savait, ne pouvait échouer.
Elle le raccompagna sur le pas de la porte sans qu’Augustine ne sorte de sa cuisine, trop occupée à plumer une volaille et à discuter avec Jean, l’homme de main... Ainsi, leur rencontre resterait secrête. Tant mieux. Lorsqu’il fut sorti, elle s’adossa à la porte et mit une main sur son cœur, qu’elle ne maîtrisait plus. Un sourire très doux inonda son visage.
Dehors, le jour avait pris de l’assurance. Frédéric, la toile sous le bras, ne sentait rien d’autre que la chaleur qui, de ses mains, inondait son corps, son coeur, son âme...
Ven 02 Juin 2006, 10:14 par dolce vita sur Histoires d'amour
Page 10 sur 17 Aller à la page Précédente  1, 2, 3 ... 9, 10, 11 ... 15, 16, 17  Suivante

Ecrire sur souffle

Ecrire sur souffle Leçons de séduction selon aubade..., Mes anges, Le coeur bat plus fort quand on aime, L'ouragan change toute la donne, Les larmes d'encre, L'espoir était si doux, Mon ange auprés de moi, Un jour en juillet, Qu'une ombre sans fard, Miroir caché, Mise à nue, Un jour, je te dirai, Aguichante opale, Chère Dolce Vita, Mont des brumes (5),
Il y a 247 textes utilisant le mot souffle. Ces pages présentent les textes correspondant.

Bonne lecture !

Derniers textes

Livres recommandables

Les fables de l'Humpur
Pierre Bordage
Editions 84
Éloge des femmes mûres: Les souvenirs amoureux d'András Vajda
Stephen Vizinczey
Folio
La Pharmacienne
Esparbec
La Musardine
Grammaire érotique
Jacques Laurin
La Musardine
Journal intime de mon sexe
Anonyme
Pocket
Des désirs et des hommes
Francoise Simpère
Pocket
Itinéraire d'une scandaleuse
Clara Basteh
Pocket
Le carnet de Rose : Suivi Sept nuits et l'exclue
Alina Reyes
Pocket
Cinquante nuances de Grey
E L James
JC Lattès
Infidèles : Nouvelles érotiques
Martin Laliberté
J'ai lu


Retrouvez toutes nos bonnes lectures sur : La boutique des âmes tendres

La citation d'amour

Ce qui me tue, dans l'écriture, c'est qu'elle est trop courte. Quand la phrase s'achève, que de choses sont restées au-dehors !

J.M.G. Le Clézio.

Qui est en ligne ?

  • Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
  • La date/heure actuelle est Lun 20 Oct 2025, 12:55
  • Nos membres ont écrit un total de 4446 textes
    Nous avons 1234 membres enregistrés
    L'utilisateur enregistré le plus récent est brancher
  • Il y a en tout 35 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible, 35 Invités et 0 Bots   [ Administrateur ]   [ Modérateur ]
  • Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 543 le Dim 05 Oct 2025, 19:42
  • Utilisateurs parcourant actuellement ce forum : Aucun
    Bots : Aucun
  • Ces données sont basées sur les utilisateurs actifs des cinq dernières minutes
  Connexion
Nom d'utilisateur:
Mot de passe:
Se connecter automatiquement à chaque visite