Amour trouble

En ce temps des moissons, mon cœur de vous.

Quelle est donc cette émotion où prend racine cette douce torture ? Ou cette impatience qui me supplie à vous avouer mes plus sombres tourments.

Ma conscience se déplace tel un funambule sur une ligne imprécise, entre deux mondes, dans l’antichambre de mes intimes pensées. Un monde, ni noir ni blanc. Sans rimes, ni raisons. Mais comment des sentiments si doux peuvent-ils être mauvais et honteux ? Mon esprit, torturé par la peur d’un implacable rejet, cause aussi mes tourments.

Je vous hais, comme je vous aime. Je vous attends, je vous espère, dans cette voluptueuse et oppressante souffrance. Que votre fantôme cesse de hanter mes songes éveillés et mes nuits esseulées qui célèbrent, vos yeux tantôt enjoués et rieurs, tantôt conjugués à un regard vif et ténébreux. Ou bien la délicieuse courbe de la nuque que révèle votre chevelure de jais.

Intrigante et douce sorcière. Impulsive et fougueuse ensorceleuse. Derrière vos apparences parfois frivoles, votre esprit rebelle couve une tendre vulnérabilité. Mes pensées abritent le désir, l’accès à votre mystère, et l’énigme de vos secrets.


Deviendrez-vous le bourreau de mon cœur, ou l’ange qui apaisera ce feu ardent ?
Lun 11 Nov 2013, 19:22 par laloutre sur La déclaration d'amour

Amour trouble

En ce temps des moissons, mon cœur de vous.

Quelle est donc cette émotion où prend racine cette douce torture ? Ou cette impatience qui me supplie à vous avouer mes plus sombres tourments.

Ma conscience se déplace tel un funambule sur une ligne imprécise, entre deux mondes, dans l’antichambre de mes intimes pensées. Un monde, ni noir ni blanc. Sans rimes, ni raisons. Mais comment des sentiments si doux peuvent-ils être mauvais et honteux ? Mon esprit, torturé par la peur d’un implacable rejet, cause aussi mes tourments.

Je vous hais, comme je vous aime. Je vous attends, je vous espère, dans cette voluptueuse et oppressante souffrance. Que votre fantôme cesse de hanter mes songes éveillés et mes nuits esseulées qui célèbrent, vos yeux tantôt enjoués et rieurs, tantôt conjugués à un regard vif et ténébreux. Ou bien la délicieuse courbe de la nuque que révèle votre chevelure de jais.

Intrigante et douce sorcière. Impulsive et fougueuse ensorceleuse. Derrière vos apparences parfois frivoles, votre esprit rebelle couve une tendre vulnérabilité. Mes pensées abritent le désir, l’accès à votre mystère, et l’énigme de vos secrets.


Deviendrez-vous le bourreau de mon cœur, ou l’ange qui apaisera ce feu ardent ?
Lun 11 Nov 2013, 19:22 par laloutre sur La déclaration d'amour

L'orage duo caressedesyeux/inconnu

Depuis l’aube, elle tourne en rond
Depuis le matin, elle se rebelle
Elle attend de ses nouvelles
Et son cœur ainsi se morfond

Il est parti à une manifestation
Afin de défendre son emploi
Il a, pour cela, pris l’avion
Elle est morte d’effroi

La radio a annoncé un orage
Couvrant toute la région
Elle a peur que ce voyage
N’ait pas de destination

Elle tourne en rond, elle se rebelle
La radio ne donne de nouvelles
L’orage gronde, le tonnerre aboie
Son cœur de cet émoi

Les heures passent, monotones
La radio toujours atone
Et ces éclairs zébrant le ciel
Rendent son esprit démentiel

La pluie redouble et ses yeux larmoient :
« Pourquoi es-tu si loin de moi ? »
Elle s’accroche à la fenêtre
Et prie que l’orage s’arrête

Là-bas, au loin, l’avion s’est écrasé
Mais personne n’en a parlé
La radio est restée muette
Elle tourne en rond et s’inquiète

Elle aura bientôt des nouvelles
Et son cœur mourra de chagrin
Son amour emporté par le destin
D’un orage reprenant de plus belle.
Ven 03 Août 2012, 18:23 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Mon fantôme

Les mois passent et rien ne change. Les mois passent. J’ai essayé de t’oublier mais je ne dois pas en être capable. A quoi bon? Pour quoi d’autre? J’ai essayé de me dire que tu étais comme tout le monde. Rien de plus, rien de moins. Mais je ne parviens pas à te voir comme la plupart des gens peuvent te voir. Les temps passent mais les choses ne changent pas, elles évoluent. Et te voir est nouveau à chaque fois et te regarder est merveilleux à chaque fois. Mais à chaque fois je et à chaque fois c’est un supplice parce que les choses ne sont pas comme je voudrais qu’elles soient. Le pire c’est qu’elles pourraient l’être. Je veux dire, ça s’est déjà vu quelqu’un qui aime quelqu’un. Et que cette amour soit partagé. J’ai envie de pleurer. J’en aurais besoin mais... non. Les larmes ne viennent pas. Il y a de la haine en moi, et plus encore de la solitude. A cet instant j’aurais envie de crier et d’exploser mais je n’en ai pas le courage. Je me traîne. Comme un fantôme hanté par un autre fantôme. Je me traîne.
Lun 12 Mars 2012, 20:40 par rêverdetoi sur L'amour en vrac

Sentiment douloureux

Je ne dort plus. Je n’ai plus faim. Mais quel est ce sentiment? Pourquoi des larmes coulent t elle? Je te hais mais je ne peut t’oublier. Et j’ai mal!! J’ai mal. Tu ne me voit pas , tu ne sais rien de moi et pourtant tu me parle encore. Je dans le noir. Je me sens si seul loin de toi. Je ne peux plus survivre, je ne le veut plus. Je me détruis , tu me détruis. Je ne sais pas pourquoi j’ai mal!!! Je ne comprend plus ce qui m’arrive et toi tu ne vois rien, tu souri au monde et je meurs.... Je te hais. Je veux couler sans qu’une main me retienne. Je ne supporte plus de ne rien comprendre , je ne veut plus souffrir, je veux partir mais je ne peut pas. Tu me hante a chaque seconde de ma vie, je pense a toi, et j’oublie que je vis encore. Tu me tu et je ne peux m’éloigner. Je veut mourir mais rester près de toi! J’ai mal!!! mais pourquoi?? Je ne dort plus , je n’ai plus faim, mes larmes coulent, que m’arrive t il?
Dim 11 Mars 2012, 04:08 par murmuran sur L'amour en vrac

Borderline

J’ai bien vécu jusqu’ici, ça peut paraître très surfait du haut des mes 20 ans, mais je me sens accompli. J’ai l’impression d’avoir vécu, je suis né, j’ai ressenti l’amour, la tristesse, puis le dégout de l’humanité. La frustration, le besoin, le manque, l’envie, l’idée, le bien etre, le malaise, l’état second, tertiaire..
Aujourd’hui je ressens de plus en plus de deception surtout. Ce monde part en depression.
Que ce soit ses habitants, ses politiques ou ses idéaux, tout s’écroule. Je ne crois plus en rien, je me sens éloigné de tous.

Aujourd’hui je marchais dans la rue, une rue vide, calme. Rien ne déconcentrait, je n’avais meme pas à penser, juste à lever la tete pour profiter du vent qui passait sur mon visage. Le vent, calme, qui caresse, dans un leger sifflement.
De cette rue enchanteresse, je suis arrivé à la sortie des facultés, des lycées, du travail, ces endroits ou une cacophonie se créée sans s’en rendre compte, elle s’installe et pollue l’esprit. Les gens sortant de leurs établissements ont l’air de tout savoir, ils sourient, rient, crient, draguent, insultent.
Ils m’execrent, tout comme le reste du monde. Quand je ne connait pas quelqu’un, je remarque d’abord ses défauts. Quand je le connais trop, ses défauts ressortent.
La plupart des gens présentent une confiance en eux trop élevées, je n’ai malheureusement pas cette capacité, je me deteste d’abord, et je hais ensuite le reste du monde.

Aujourd’hui je me suis senti vivant, je me suis saoulé, je me suis suspendu au balcon, le sol me hurlant de lacher prise, de le rejoindre. L’entre deux, entre la vie et la mort me fait revivre, je sais que les deux m’attire, autant la vie est pleine de surprise a condition de ne pas la gacher, d’en profiter et de ne pas se perdre dans une monotonie choisie. La mort appelle les plus fous par son inconnue, sa sensation de liberté, son oubli de soi. Je ne sais jamais laquelle choisir.

Aujourd’hui j’ai une copine, depuis plusieures années ma vie se répéte, grâce à elle, progressivement je m’éloigne, je tourne en augmentant le diametre de mes périgrinations, mais le centre reste cette femme. J’ai toujours eu envie de tout lacher et de disparaître et cette sensation de point fixe me bloque, je ne veux pas m’en séparer, préférant la simplicité de la vie réglée. Je devrais, je le sais.
Vivre est mon principe, surtout si c’est pour mourir, le principal est de vivre avant, de mourir en me disant que j’accomplis, que je ressens, que je profite. Je veux etre seul et vivre seul, accompagnant d’autres ames seules qui me croiseraient pour ensuite repartir dans leur direction initiale.

Putain, tout ce que je veux c’est vivre.

Aujourd’hui je me suis rendu compte que meme après 3 mois d’effort j’ai l’impression de ne pas à retrouver mon amour pour ma femme. Je veux mourir.

Aujourd’hui, elle est partie. Je l’ai trop fait souffrir par mon détachement. Je veux toujours mourir.
Je l’ai perdu, par la même occasion, je me suis rendu compte qu’elle était la vie qui m’appellait, la prochaine fois que le choix se représente, j’irais vers l’inconnu.
Je veux qu’elle revienne mais je ne veux pas qu’elle . Je veux l’avoir près de moi mais je ne veux plus la voir pleurer. J’ai besoin de sa peau contre la mienne mais je ne veux plus la décevoir.
Je suis autodestructeur.
Je sais maintenant, je l’aime et je l’aimerais toujours. Elle m’a enfoncé une tige métallique chauffée au rouge dans le thorax, a fait des merveilles pour ne pas toucher les coronaires, et à gravé son nom dans mon myocarde.
Je ne suis qu’un crétin, tout comme le reste du monde. Je veux la voir vivre heureuse, sans que mon coté destructeur ne l’atteigne, j’aimerais que mon esprit l’accompagne partout et l’aide, sans qu’elle ne puisse me voir.
Dim 04 Mars 2012, 05:27 par Liveher sur L'amour en vrac

Ange en enfer

C’est la lumière de ma vie. Elle a le sourire d’un ange. Et pour la première fois je la vois les yeux en larmes. Mais pourquoi? Elle me semble si belle d’un coup, moi qui ne l’aimait pas. Elle pleure, sans personne, sans que je puisse l’aider. Dans cet chute je le sent , ses yeux sont plein d’écume. Elle tombe éternellement, elle ne remonte pas la pente, elle plonge dans le vide mais pourquoi? Elle nous souri mais quand on est plus la , elle tombe a terre et ... Son cœur a l’abandon , elle s’égare. Et la pluie dissimule ses larmes. Elle veut s’en aller loin , mais elle enfermé dans cette chute infini. Personne ne voie ses messages de détresse, alors elle vit sans espoir. Elle ne se laisse pas atteindre et elle se bat pour nous sourire encore aujourd’hui. Mais pourquoi??Elle est la, devant nous , on s’en fou, on la tu. Elle ne dis rien, elle souri. Je ne comprend plus pourquoi je ne l’ai pas vu, pourquoi son regard en larmes me fait mal. Mais la, je ne veux plus la voir souffrir, mais je ne peut rien faire , elle se relève , son regard et plus noir que la nuit, elle nous souri et sèche ses larmes. La lumière disparait en elle et elle rejoint enfin son ombre , son néant qu’elle a toujours aimait. La lame qui brille dans sa main, entaille son bras jusqu’au poignet et elle tombe dans la mort tel un ange en enfer.
Mais pourquoi faut il que l’on soit comme ça? Je l’ai perdu a jamais, alors qu’elle éclairé ma vie
Mer 15 Fév 2012, 14:19 par murmuran sur L'amour en vrac

Loin de toi

Las, derrière mon miroir
Dans ce monde noir
Seule, sans rien
Seule, en vain.
Je veux te revoir
Et pouvoir savoir
Pourquoi je
Au fond du gouffre
Le rêve a pris fin
E je l’ai perdu enfin
Je m’éveille
Et m’émerveille
Mais un virage
M’envoie sur le rivage
Ou je revoie ton visage
C’est la fin du voyage
Et je part
Loin des rempart
Je ne me bat plus
J’ai trop perdu
En vous détruisant
Mais j’attends
Le sourire perdu
Moi qui est voulu
Oublier ta vie
alors merci,
Je voudrait mourir
Dans un de tes rires
L’enfer m’attend
Adieux toi
Que j’aime tant
C’est mon choix
Mer 15 Fév 2012, 13:58 par murmuran sur L'amour en vrac

L'amour d'un frère

« L’encre est noir, les feuilles sont blanches. Dans la vie tout n’est pas noir, tout n’est pas blanc. Par exemple pour moi les jours sont noirs et les nuits sont blanches. Ma peau est moitié noire et moitié blanche. On pense au meilleur car on ne peut pas oublier le pire. Quand on a vécu dans les ténèbres, on essaye de mourir dans la lumière. On ne vit ni un cauchemar, ni un rêve. On vit, ou on survit, entre les deux en essayant de maintenir l’équilibre.

Je ne suis né ni en enfer, ni au paradis. Juste entre les deux, sur Terre. Je ne suis ni un ange, ni un démon. Juste entre les deux, un Homme. Oui juste un Homme parmi des milliards qui vit entre le bien et le mal, qui fait le fort alors qu’il est si faible. Je vis dans ce monde si beau et à la fois si méprisant. Ce monde si petit qui est à la fois si grand, si immense, qu’il est facile de s’y perdre. Ce monde, dans lequel nous sommes à la fois tout et rien. Ce monde de contradictions, où on croit tout contrôler alors que c’est l’argent qui nous contrôle. Mais il faut s’adapter, sauver les apparences pour les gens qui nous aiment, pour ne pas les décevoir. Malheureusement toutes les personnes n’y arrivent pas et ces gens là sont pointés du doigt, souvent critiqués et incompris. Pourtant ces gens qu’on laisse pour compte, parfois abandonnés de tous, ne se sont tout simplement pas adapté à ce monde hypocrite et lâche. 

Je rêvais de marquer l’Histoire, de devenir un grand footballeur ou un artiste reconnu. Je voulais écrire des livres, réaliser des films, marquer un but au Parc des Princes ou peindre un tableau qui finirait au Louvre. Je voulais être considéré comme un génie, finir dans le dictionnaire ou sur Wikipédia, être l’égal d’un Ronaldinho, d’un De Vinci ou d’un Alexandre Dumas. Mais je ne pourrais pas réaliser ces rêves car ma vie va s’arrêter aujourd’hui. Elle va s’arrêter car on ne s’aime plus, je trop et je la dégoutte.

Et toi ma belle Laura, ma grande sœur chérie et adorée, je vais te quitter, te libérer de ce lien si fort qu’est l’amour que tu me portes. Je suis désolé de t’avoir fait autant de mal et de soucis. Tu as été formidable et j’ai tout gâché comme un con. Je suis lâche et je vais t’abandonner.

Adieu , ma princesse et grande sœur adorée.

Je t’aime. »
Ven 21 Oct 2011, 14:08 par Denis sur L'amour en vrac

C'est tjs triste

Je crois que c’est le risque avec le virtuel tu sais ? Cela fait du bien - pardon - de lire votre dialogue tout simplement parce que je ne me sens pas un cas isolé même si je me dis souvent que je dois être une extra terrestre avec mes valeurs démodées !
Combien de fois, j’ai voulu croire à une belle histoire et en fait, bien souvent, je me suis retrouvée avec mes illusions et en face de moi rien à voir avec ce que j’espérais !! Oui, bon, pas plus tard qu’hier avec "P" qui semblait un homme merveilleux tellement tel que je le souhaitais : droit, intègre, franc, drôle, amoureux, capable de partage, tout quoi ! rire !! Bon, la réalité est bien moi belle, je suis fière de moi j’ai réussi à le voir avant d’avoir à regretter quoi que ce soit, c’est déjà ça, bah, c’est la vie ! On ? c’est au moins que nous avons un coeur, on est déçu ? c’est qu’on a une espérance et un but !!
il y a des moments où l’on peut baisser les bras mais bon la vie est la vie malgré tout, il faut la savourer autant que faire se peut ! Il faut arriver à sourire à ce qui peut arriver de bon sans regretter ce qui n’est pas !
Sans se dire : mais qu’est-ce qui fait que je ne le ou la trouve pas ? ! Rire : le jour où j’y arrive vraiment, je vous donne la recette ! Promis !!
Allez, de gros baisers aux coeurs tristes et plein de courage à vous amis de plume !!

Bien amicalement,

Dolce

ps : un jour je sais qu’il viendra à moi l’homme que j’espère ! J’y crois !
Jeu 13 Oct 2011, 17:25 par dolce vita sur La déclaration d'amour

Amour et haine

La lune brillait dans le ciel comme jamais. Telles des ombres chinoises, je voyais sa silhouette par la fenêtre. Je n’avais jamais ressenti ça avant. J’avais tellement de haine à lui donner, tellement de colère, de mépris, mais je ne pouvais m’empêcher d’avoir un pincement au coeur à chaque regard, je sentais ma gorge se resserrer à chaque mot, mon âme s’égarer à chaque pas. Mais je la haïssais parce que j’éprouvais ce sentiment appelé "amour" et que personne n’arrivait à toucher mon coeur comme ça. Elle, elle le pressait dans sa main et le balançait de toutes ses forces. Tout m’énervait en elle : ses formes parfaites, sa bouche rose glossée, ses grands yeux verts émeraude, son sourire étincelant. Sa façon de me narguer, de me dire bonjour.
Tous les jours, à 8H15 du matin, elle ouvre ses rideaux et tous les jours je la vois.
Ce fut de trop. Elle vint me demander du sel, je l’ai vue quitter son appartement.
Je connais tout d’elle, ses aventures, ses chagrins, oui, je la regarde tous les jours par la fenêtre. Viens donc me voir, jouer avec moi. Viens que je t’égorge, viens que je touche, viens que je t’embrasse. La sonnette retentit. Je lui ouvre, elle est vêtue d’une longue robe rouge profond, avec son décolleté jusqu’au nombril, la robe laissait sous entendre des formes généreuses, mais seules ses chevilles étaient visibles. Elle voulait me demander de l’aide, parce que son colocataire venait d’emménager. Tu n’auras plus de colocataires, sauf dans les cieux. Viens que tu partages ton appartement avec moi. Viens que je te coupe la gorge. Elle est si belle, si pure. J’ouvre le tiroir de mon meuble de cuisine et en extirpe un couteau. Je le lève, son regard me transperse en plein coeur.

_"Je..."
_"Je, quoi ? Salope !"
_"Je..."

Elle est désormais par terre. Elle baigne dans le sang, ses paupières sont delicatement fermées. Elle ne voulait pas finir sa phrase. Elle n’avait qu’à la finir après tout. Maintenant elle ne pourra plus. Je l’ai tuée, j’ai mis fin à sa vie. Et je pourrais recommencer. Personne n’a le droit de jouer avec mes sentiments, personne n’a le droit de me traiter de la sorte. Qui que tu sois, éloigne-toi de mon chemin.

Je prends le couteau avec quoi je l’ai tailladée. Je le brandis haut.

"Personne n’a le droit de faire de moi un faible."

Je l’approche de mon coeur, je la regarde, étendue au sol, le sel à la main, elle a le sourire aux lèvres. Elle n’avait pas le droit de sourire. Je voulais qu’elle . Dans un cri de douleur, je ferme les yeux. Je me plante en plein coeur le même couteau, pour que son sang soit mêlé au mien.

Je voulais comprendre pourquoi elle souriait de la sorte. Je sens mon souffle se couper, je sens mes yeux incapables de se rouvrir, je sens... un sourire se dessiner sur mon visage.



Je t’aime.
Dim 05 Juin 2011, 22:14 par chamotte sur La séduction

La perfection naît de l'amour

J’ai grandi. La vie a passé. Les ennuis. Les combats. Aujourd’hui, je sais qui je suis, où je vais, qui je veux à mes côtés, ce que je ne veux pas, ce qui compte dans ma vie.
Les chimères, éradiquées… Les souffrances aussi et il y en a eu. Du pain noir j’en ai mangé ma part parfois mêlée de larmes d’autres les poings serrés mais je n’ai pas abdiqué. Il y en aura d’autres, la vie n’est pas un long fleuve tranquille et c’est aussi ce qui fait goûter la quiétude d’un havre de paix. Les illusions ? Perdues, jusqu’à la dernière. La liberté est aussi à ce prix.
Parfois, je me sens – encore – trop vieille pour ce monde, avec pourtant des rires d’enfant devant l’univers. A contrario, le pusillanime, les passe-droits, les esprits étriqués, le mensonge, le népotisme, le manque de bonté, de générosité, d’esprit d’équipe, de coeur ; je regarde cela comme étonnée de ce que je découvre, avec les yeux écarquillés sur un monde que je ne reconnais pas. Pourquoi ? A quoi bon ? Tout cela je l’abhorre. Pourquoi s’avilir ainsi ?
Je suis fière, fière de moi, oui, fière de la femme que je suis devenue, une « warrior » certes toujours, mais aussi cette dolce vita, oui, qui s’émerveille devant la bonté, l’amour, la bravoure, l’intégrité, la générosité, la grandeur d’âme, la beauté, la douceur, l’amitié. Une femme qui réinvente l’amour et le merveilleux, qui veut habiller d’or le plus sombre des jours, qui croit envers et contre tout doublée d’une révoltée qui n’acceptera jamais l’inacceptable. Même si parfois elle lève les yeux vers le ciel et Lui reproche son mutisme et son indifférence quand le monde : il y a tant de mystère mais c’est aussi cela la vie. Le doute en fait partie.
J’ai eu, j’ai la chance merveilleuse de rencontrer des personnes uniques (qui ne l’est pas, malgré tout ?!) sur ma route, connue ou inconnue mais qui n’en étaient pas moins grandes intérieurement, avec une intelligence, une insoumission à la connerie ambiante, une spiritualité qui ne devait rien à une quelconque religion, elle les transcendait le cas échéant toutes. Des esprits libres. Libres de vivre et d’aimer. Libre de croire et d’avancer. Libres mais jamais indifférents aux autres. Un phare dans la foule.
Nous avons tous autant que nous sommes un devoir : être heureux ici et maintenant, mais jamais en écrasant les autres et la possession ne fait rien à l’affaire ; une âme qui s’élève élève les autres sur sa route !
Je vous aime, âmes simples, cœurs d’enfants, je vous aime, vous, les exploités, les mal-aimés, les harassés de la vie, vos mains sont écorchées et vos cœurs saignent mais si votre âme est pure, si vos fronts sont blancs : quel trésor êtes-vous. Le plus beau, le plus digne de tous, le plus précieux, le plus aimable.
A toi, Henry, mon frère Sud-Africain, qui mets dans chacune de tes photos tant d’esprit et tant d’Amour. Chacune de tes paroles est une bénédiction. Toi qui a été méprisé, tu aimes encore plus fort et ton cœur est bon ; tu regardes la couleur du cœur pas la couleur de peau.
Je t’aime, oh, mon frère, qui ne joues ni les victimes ni les bourreaux et qui te relèves par la force de ta volonté.
Je t’aime, oh, toi, qui regardes le monde avec la tendresse d’un père et la clémence d‘un dieu. Toi pourtant qui ne fais pas de compromis avec les actions nuisibles et les mauvais pas…
Je t’aime, toi, mon père, qui es parti trop tôt, qui avais l’humilité d’un pauvre et la grandeur d’un roi.
Je vous aime, vous, mes fils, jeunes arbres qui regardez vers demain avec dignité et courage…
Jeu 02 Juin 2011, 18:16 par dolce vita sur Un monde parfait

Combien j'ai besoin de toi

Je caresse souvent le rêve qu’on puisse se voir
Sortir de cet écran, ne serait-ce qu’une fois
Je sais que c’est un chimère, un fol espoir
Pourtant, tout au fond de moi, j’y crois
Te retrouver, pour calmer ce feu qui brûle en moi
Pouvoir te serrer tendrement dans mes bras
Pour humer ta peau juste au creux de ton cou
Et entrelacer mes doigts dans tes cheveux
Laisser la passion me guider comme un fou
Dont tu es ce grain de folie qui le rend heureux
Cette envie dévorante, qui crépite en moi
Et qui explosera au contact de ton corps
Je veux pouvoir t’aimer comme il se doit
Qu’importe l’heure l’endroit ou le décor
Mes mains tremblent d’appétence
Mes larmes ne sont pas loin
Je de ton absence
À mon réveil, le matin
Te voir ne m’est plus suffisant à apaiser ce cœur
Je sais que j’en verserai des larmes de bonheur
Pour un tout petit moment en ta compagnie
Combien tu peux me manquer, mon amie
Mes pensées s’acheminent constamment vers toi
Provoquant un raz-de-marée d’émotions et d’émoi
Créant cette merveilleuse et unique sensation
D’entendre le souffle chaud de ta respiration
De savourer cet inoubliable parfum
Qui émane de ta douce peau de satin
J’aspire avidement à embrasser ta jolie bouche
Passionnément, fougueusement, jusqu’à s’étouffer
Nous étendre, amoureux, dans la même couche
Et passer toute la nuit à tendrement s’aimer
Et tomber, épuisés, endormis dans nos bras...
Si tu savais, combien j’ai besoin de toi..
Ven 01 Avril 2011, 15:25 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Je suis partie, tu ne m'as pas retenu...

    ...Personne ne me retient.
    Jamais.
    Mais toi tu aurais pu.
    Tu aurais dut.
    Tu aurais dut me dire de rester avec toi, car je t’ai accepté. Tu étais, parfait, respectueux, charmant, intimidant, je t’aies cru. Tu m’as trahi. Mais j’ai pardonné. Je regrette de t’avoir rencontré. Tu m’as fait du mal, au point qu’en l’écrivant, je ressente toujours cette intense souffrance. Je n’ai plus confiance en moi, ni en personne. Tu ne vois pas ma souffrance car tu n’es plus là...

    Je n’ose plus te parler, je ne veux plus te parler, tout ce que tu fais c’est me raconter ta vie, tes passions, montrer que tu es plus heureuse que moi. Maintenant que tu as une vie, que tu as un fiancé, je n’existe plus, alors que je t’ai tant aimé. Et toi, tu n’as fait que me briser.

    J’ai parlé, puis pleuré, puis hurlé jusqu’à ce que mon coeur se casse, que ce vide et ce froid l’emplisse. Je n’ai plus jamais aimé après toi. Après 3 ans. Je n’ai plus aimé. Depuis 3 ans, je n’aime plus. La blessure se rouvre, je n’en peux plus... Je suis faible, tu m’as rendu faible. Je n’y arrive plus. Depuis ton mensonge, je ne peux plus y croire. Idéalisation > remise en question.

    Malgré tout, je n’arrive pas à te détester, au contraire. Je te pardonne. Mais je encore. Je car tu m’ignores. J’aimerais pouvoir tout effacer, mais mon passé est toujours là, je m’attarde sur ces choses car elles ont de la valeur, car à cette époque je pensais que tu étais celui que j’attendais. L’ange qui veillait sur moi.

    Mais j’avais tort. Les anges existent-ils ? Suis-je encore capable d’y croire ? Je n’en sais rien, je sais par contre, que tu n’en es pas un. Que sur terre, les anges n’existent pas, car nous sommes humains. Je voudrais un ange, je le voudrais tellement...
    J’en avais un autre, mais lui aussi s’en est allé.
    Et tu ne m’as même pas aidé.
    Quand mon père est parti, tu n’as fait que m’enfoncer. J’avais besoin de toi, j’avais besoin de vous. Mais il n’y avait personne. J’ai lutté. Seule...

    Alors je ne fais plus confiance, pas seulement avec toi.
    Tu n’es pas la seule.
    Les autres aussi.

    Les autres ne me retiennent pas.
    Je m’en vais.
    Je suis triste.
    Pourquoi c’est toujours moi qui pleure ?
    Pourquoi c’est toujours moi qui ?
    Je sais que la vie est injuste.
    Mais le restera t-elle pour moi jusqu’à la fin de mes jours ?
    Pourquoi était-elle juste pour toi ?
    Et pas pour moi ?
    Qu’ais-je fait ?
    Je n’ai rien fait.
    Pour les gens qui ne font rien, la vie est injuste...
    Ou bien c’est ma perception de la vie qui l’est.
    Toi tu dois trouver ça juste. Si tu trouves ça juste, c’est que la justice est propre à chaque personne, je ma définition de la justice n’est pas la même que la tienne.
    Ce n’est pas la vie qui est injuste.
    Ce n’est pas moi qui suis injuste.
    Ce n’est pas toi qui est injuste.

    C’est ma vision de la justice qui est injuste.

    Mais qu’est-ce que la justice ?

    La bonne fortune ?
    Le destin ?
    Je voudrais être la justice.
    Si j’étais la justice, tu serais seule.
    Si j’étais la justice, je te ferais endurer la même souffrance.
    Car tu savais que je souffrirais en apprennant la vérité.
    Tu avais fini de joué, tu as pris ton pieds et tu m’as enterré.

    Je devrais VRAIMENT te détester.
    Mais je ne ressens plus rien.
    Depuis que mon père est parti, je ne ressens plus rien.
    Je me suis protégé. Je n’ai plus voulu souffrir.
    Je ne ressens ni haine, ni joie, ni une réelle tristesse...
    Je ne sais plus ce qu’est être joyeuse, ni être malheureuse...
    Parce que ma définition de la justice veut que les autres souffrent autant que je . Parce qu’elle veut que je puisse avoir ce qu’ils ont... Parce qu’elle veut que je sois heureuse plus que tu ne l’aies.

    Mais la roue tourne.

    Un jour, je serais heureuse.
    Et je te cracherais mon bonheur à la figure, te faisant comprendre que tu n’es plus rien pour moi, que tu n’es que le passé et que mon présent est plus important que mon passé.

    Je vis dans le passé.
    Il faut aller de l’avant.
    Mais je ne peux pas.
    Comment faire ?
    Je l’ignore.
Dim 04 Juil 2010, 20:41 par Nothing sur Amour internet

Une lettre d'amour particulière à un ami particulier

Cher ******,

Voilà que je t’écris cette confidence au cœur de cette nuit bien humide. Non loin de moi, mon compagnon, plongé dans un sommeil profond, pleure dans ses rêves. Ses larmes de douleur coulent à cause de moi. Mon cœur est de pierre, dit-il. Pourquoi ne me laisses-tu pas pénétrer dans ton univers ? Pourquoi m’écartes-tu de ton cœur ? Je t’aime et je de ce manque de sentiment de ta part. Tu es bien cruelle. Voilà ce que dit mon compagnon. Hélas, mon cœur maintient cette distance de peur de connaître cette folie qu’est l’amour. J’aime sans aimer. L’homme avec je partage ma couche. Je l’aime pour son affection pour ma part. J’ai cédé sous le poids de son amour sans m’être jamais demandé si je l’aimais du fond de mon cœur. J’aime lui faire des caresses. J’aime sa présence. J’aime avoir des rapports sexuels avec lui. Malgré tous ses signes, il sent une distance entre nous. Je lui parle de compagnes de jeu potentielles. Cela ne l’amuse pas car il ne peut faire partie de ses jeux interdits. Il me traite d’égoïste. Tu ne cherches que ton propre plaisir ! Et moi, que suis-je à tes yeux ? Qu’un simple objet sexuel ! Mon compagnon a bien raison. A mes yeux, c’est un bel objet sexuel. Mais tous les flots de cyprine que je déverse actuellement viennent de divers fantasmes. J’imagine bien d’autres choses. Il le sent qu’il existe une distance entre lui et moi mais il ne sait pas quoi. Maintenant, je vais t’expliquer, mon cher ******, pourquoi je crée cette distance.

As-tu, mon tendre ami, été amoureux ? Moi, je l’ai été une fois au point de vouloir mourir pour cette personne. J’ai été folle amoureuse. Trop prolixe, ma maladresse m’a tuée. Cet amour m’a beaucoup blessée. Mon compagnon actuellement s’est toujours moqué de cet amour de jeunesse. Toutefois, il n’a jamais essayé de comprendre les conséquences de cet amour déçu. Depuis cet amour solitaire, je me suis jurée de ne plus jamais vendre mon cœur à un homme. Si je ressentais quelque affection pour l’un entre eux, mon amour ne serait que partiel. Ce serait un amour raisonné raisonnable. Mon amour actuel est un amour raisonné raisonnable. Il ressent toute la folle passion que peut souhaiter une femme au point de laisser passer tous mes écarts de conduite. C’est pour beaucoup l’home idéal. Justement, c’est ce genre d’homme qui me plaît de faire souffrir. On dit toujours qu’on ne se rend pas compte des merveilles qui nous sous ses yeux. Je veux qu’il trouve quelqu’un qui le mérite. Alors, je le fais souffrir autant que j’ai souffert d’un rêve de six ans. Je veux qu’il me quitte. Je veux le voir heureux avec une femme qui saura lui rester fidèle de corps et de cœur. Le mien est trop déçu car il n’éprouve plus de passion mais seulement que de la tendresse à son égard.

Pourquoi mets-je des barrières entre toi et moi ? Crois-tu pouvoir me rendre heureuse ? J’ai repoussé tes avances, tes tendres caresses car je ne veux pas que tu vives avec la même douleur que mon compagnon actuel vit. Ton cœur est si fragile qu’il ne supporterait pas le choc. Crois-moi, je suis quelqu’un de trop instable pour toi. Ne confonds pas « amour » et « désir sexuel ». Mon tendre ami, ton pucelage m’excite, je te désire. Depuis que je t’ai vu entreprendre des caresses poussées, je te vois comme un homme plein de désirs. Cela m’amuse mais me fait peur car je ne veux pas que tu tombes dans les pièges de ton cœur. Ces derniers temps, je fantasme beaucoup sur toi. Je rêve que tu me prennes, que tu me susurres de mots doux, que tu me caresses longuement. Toutefois, tout cela demeure du fantasme sexuel plus que de l’amour. Mon homme se doute que tu es présent dans mon esprit. Il sait que tu occupes une place particulière dans mon cœur. Cette place privilégiée, il en est jaloux. D’où vient ce privilège que tu occupes dans mon cœur ? Tendre ami, cette place vient de l’innocence de ton cœur simple.

Mon ami, garde cette innocence pour la plus belle des femmes et non pour une souillon comme moi.
Mar 11 Mai 2010, 03:27 par Solina sur La déclaration d'amour
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