Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur soupirs - Page 3 sur 5
T'éveiller ce matin...
Si tu étais allongée, encore endormie et moi veillant sur ton sommeil, la tentation serait grande: je laisserais ma main, mon regard survoler tes courbes avec amour, avec envie...
Si ma main venait à se poser sur ton épaule, à travers le drap, elle irait un peu plus loin, épouserait la forme de ta taille, tes hanches...elle ferait frémir ta peau ,là, au plus tendre de tes cuisses: elle te ferait t’ouvrir et doucement gémir...
Si mes lèvres s’en mêlaient, elles se feraient amoureuses...juste un frôlement et ton corps tendu qui s’offrirait à leur caresse...
Si j’étais là, au plus délicieux de ton corps, je laisserais mes sens en profiter...encore et encore...je serais en toi, délicatement sensuelle selon ton désir, plus voluptueusement selon tes soupirs...
Si tu en étais là, ma bouche gourmande deviendrait plus entreprenante et guidée par tes ondulations, elle cueillerait ton plaisir.
Si ma main venait à se poser sur ton épaule, à travers le drap, elle irait un peu plus loin, épouserait la forme de ta taille, tes hanches...elle ferait frémir ta peau ,là, au plus tendre de tes cuisses: elle te ferait t’ouvrir et doucement gémir...
Si mes lèvres s’en mêlaient, elles se feraient amoureuses...juste un frôlement et ton corps tendu qui s’offrirait à leur caresse...
Si j’étais là, au plus délicieux de ton corps, je laisserais mes sens en profiter...encore et encore...je serais en toi, délicatement sensuelle selon ton désir, plus voluptueusement selon tes soupirs...
Si tu en étais là, ma bouche gourmande deviendrait plus entreprenante et guidée par tes ondulations, elle cueillerait ton plaisir.
Lun 01 Août 2005, 06:16 par
danslalune sur Les liaisons sulfureuses
La bonne journée
Cette journée, elle ne commence pas vraiment bien. Il est plus de onze heures lorsque je me réveille maladroitement, le corps encore usé, et surtout les oreilles agressées par une fanfare qui joue des airs des années 30. C’est donc maussade que je me dirige vers la cuisine pour prendre mon petit déjeuner. Le goût velouté d’un yaourt de soja à l’abricot, l’acidité agréable d’un thé au citron dans lequel je trempe mes petits biscuits aux céréales me titillent les sens, l’éveil pointe son nez. Mais toujours ses cuivres tonitruant accompagnés de je ne sais quel accordéon et petit tambours. Je consultes mes mails, me promène sur quelques sites en finissant mon thé, lorsque la fanfare se tait enfin. Je file à la douche pour m’asperger d’un peu de fraîcheur et de bonnes odeurs. Je suis fin prêt pour le petit café sur la place d’en bas.
Un café, un verre d’eau. C’est devenu un rituel. Les stores sont bienvenus pour me protéger d’un soleil de plus en plus pesant ces jours ci. Je conserve malgré tout mes lunettes, d’une part parce que la luminosité est encore un peu trop forte à mon goût, et d’autre part pour observer les passants, et plus particulièrement les passantes avec un zeste de discrétion bienséante. Le café se sirote lentement, ponctué par une voire deux cigarettes, et des bouffés de plaisir à la vue de quelques filles au talent féminin enchanteur. C’est à ce moment que je me dis toujours « ah là là, je pourrais rester des heures ici, c’est trop bon ». Comme pour succomber à ces sirènes, j’attaque alors tranquillement le verre d’eau, au même rythme nonchalant que celui avec lequel j’ai consommé mon café. D’autres cigarettes, d’autres mignonnettes, d’autres soupirs d’intense et profonde satisfaction. Je quitte rassasié mon havre de bonheur, et vais m’acheter une salade et du bon pain, car il commence à faire faim.
Je pourrais vous raconter la salade, pourquoi son assaisonnement me fait pousser de petits cris de plaisir, et comment une tartine de rillettes au poulet me plonge dans un état de béatitude sans concessions, mais ce serait obscène alors je dirais que je me suis simplement régalé, il faut me croire sur parole.
La chaleur et la légère moiteur régnant dans mon petit appartement incitent à la sieste, et je ne suis pas contrariant, alors va pour une sieste. Il ne s’agit pas de dormir, car ce serait rater une sensation rare que seule la sieste permet de goûter. Sur le dos, les bras croisé derrière la nuque, je laisse la digestion prendre lentement possession de moi. Mes pensées papillonnent, vont d’un souvenir, à un désir, se posent dans une fiction, puis repartent de leur propre gré vers de nouveaux champs d’investigation. A la frontière du sommeil, juste après la porte de l’éveil, il existe un passage minuscule qui donne sur un couloir de félicité. Je m’y rend souvent, je ne prends ni notes ni photos, mais un repos sans nom.
Les esprits clairs, le corps détendu comme celui d’un nouveau né, je ressent ce désir sage mais enjoué de laisser libre cours à la création. Oh c’est un bien grand mot pour ce que je fais, mais ce qui compte, c’est de ressentir cette envie subtile et de s’y abandonner. Alors je cree. LA page de garde du site que je dois faire pour un ami. Dans la légèreté et mu par un calme sérieux, j’agence les éléments selon les bons goûts du moment. Ce travail consciencieux et amusant me vide, me libère d’un poids qui n’était pas si gênant que ça, et le remplace par ce sentiment reposant de la satisfaction du travail accompli. Impeccable, je vais profiter des dernières heures de soleil pour me refaire un stage sur une terrasse accueillante. Ce sera celle de la petite marchande de glace, qui est si jolie et tellement fière.
A la terrasse, outre la présence de la petite marchande de glace, une bonne surprise m’attendait : Un couple d’ami vint se joindre à moi, dans la démarche dandinante et traînante des gens satisfait de l’air du temps. Ils s’assoient à ma table, et nous papotons de milles choses, pour le plaisir d’échanger. Vous savez, ces conversations ou il ne s’agit ni de démontrer qu’on a raison, ni d’étaler sa science, ni de parler que de que l’on ressent. Non pas ca, mais ces conversations ou les sujets s’enchaînent, s’explorent simplement sans conclusion autre que celle qu’il a été épuisé par nos rires et poli par nos mots. Ce genre de discussions qui vous remplit autant qu’elle vous vide, qui se laisse apprécier comme on apprécierait un bon plat.
De retour dans mon petit chez moi, je m’organise. Sur un fond de Rod Stewart interprétant des standards de Jazz, je m’attelle à la vaisselle. Encore un satisfaction, ce qui aurait pu être une corvée s’effectue sans gène et la propreté régna alors sur l’évier. Je met des cuisses de poulet à décongeler, et prend un livre de philo que j’examine installé façon nabab dans mon lit. Rod Stewart m’accompagnera sur les différences entre les écoles hellénistiques et celles socratiques, puis s’arrêtant, me décidera à aller me préparer ce bon petit plat que j’ai en tête.
J’ai mêlé à un plat que je connais, une musique que je ne connaissais pas. Est-ce la saveur réussie ou la magie de Keith Jarret qui me plonge dans ce délice des sens ? Le concert de Cologne est assurément un voyage de virtuose, me dis je envoûté en suçant mes cuisses de poulet. Je flotte sur un nuage, dérive en eaux calmes, me transporte sans bouger. Je repense alors ma journée, et me dis que c’est une bonne journée, que je souhaite à tout le monde de passer. Je m’assois devant mon ordinateur, et décide de vous l’écrire, pour vous faire un peu partager à l’aide de quelques mots simple un peu du gâteau de bonheur.
La journée est finie, mais la soirée commence. J’ai bien envie d’aller boire un verre autour de minuit. C’est l’heure, je vous laisse.
Un café, un verre d’eau. C’est devenu un rituel. Les stores sont bienvenus pour me protéger d’un soleil de plus en plus pesant ces jours ci. Je conserve malgré tout mes lunettes, d’une part parce que la luminosité est encore un peu trop forte à mon goût, et d’autre part pour observer les passants, et plus particulièrement les passantes avec un zeste de discrétion bienséante. Le café se sirote lentement, ponctué par une voire deux cigarettes, et des bouffés de plaisir à la vue de quelques filles au talent féminin enchanteur. C’est à ce moment que je me dis toujours « ah là là, je pourrais rester des heures ici, c’est trop bon ». Comme pour succomber à ces sirènes, j’attaque alors tranquillement le verre d’eau, au même rythme nonchalant que celui avec lequel j’ai consommé mon café. D’autres cigarettes, d’autres mignonnettes, d’autres soupirs d’intense et profonde satisfaction. Je quitte rassasié mon havre de bonheur, et vais m’acheter une salade et du bon pain, car il commence à faire faim.
Je pourrais vous raconter la salade, pourquoi son assaisonnement me fait pousser de petits cris de plaisir, et comment une tartine de rillettes au poulet me plonge dans un état de béatitude sans concessions, mais ce serait obscène alors je dirais que je me suis simplement régalé, il faut me croire sur parole.
La chaleur et la légère moiteur régnant dans mon petit appartement incitent à la sieste, et je ne suis pas contrariant, alors va pour une sieste. Il ne s’agit pas de dormir, car ce serait rater une sensation rare que seule la sieste permet de goûter. Sur le dos, les bras croisé derrière la nuque, je laisse la digestion prendre lentement possession de moi. Mes pensées papillonnent, vont d’un souvenir, à un désir, se posent dans une fiction, puis repartent de leur propre gré vers de nouveaux champs d’investigation. A la frontière du sommeil, juste après la porte de l’éveil, il existe un passage minuscule qui donne sur un couloir de félicité. Je m’y rend souvent, je ne prends ni notes ni photos, mais un repos sans nom.
Les esprits clairs, le corps détendu comme celui d’un nouveau né, je ressent ce désir sage mais enjoué de laisser libre cours à la création. Oh c’est un bien grand mot pour ce que je fais, mais ce qui compte, c’est de ressentir cette envie subtile et de s’y abandonner. Alors je cree. LA page de garde du site que je dois faire pour un ami. Dans la légèreté et mu par un calme sérieux, j’agence les éléments selon les bons goûts du moment. Ce travail consciencieux et amusant me vide, me libère d’un poids qui n’était pas si gênant que ça, et le remplace par ce sentiment reposant de la satisfaction du travail accompli. Impeccable, je vais profiter des dernières heures de soleil pour me refaire un stage sur une terrasse accueillante. Ce sera celle de la petite marchande de glace, qui est si jolie et tellement fière.
A la terrasse, outre la présence de la petite marchande de glace, une bonne surprise m’attendait : Un couple d’ami vint se joindre à moi, dans la démarche dandinante et traînante des gens satisfait de l’air du temps. Ils s’assoient à ma table, et nous papotons de milles choses, pour le plaisir d’échanger. Vous savez, ces conversations ou il ne s’agit ni de démontrer qu’on a raison, ni d’étaler sa science, ni de parler que de que l’on ressent. Non pas ca, mais ces conversations ou les sujets s’enchaînent, s’explorent simplement sans conclusion autre que celle qu’il a été épuisé par nos rires et poli par nos mots. Ce genre de discussions qui vous remplit autant qu’elle vous vide, qui se laisse apprécier comme on apprécierait un bon plat.
De retour dans mon petit chez moi, je m’organise. Sur un fond de Rod Stewart interprétant des standards de Jazz, je m’attelle à la vaisselle. Encore un satisfaction, ce qui aurait pu être une corvée s’effectue sans gène et la propreté régna alors sur l’évier. Je met des cuisses de poulet à décongeler, et prend un livre de philo que j’examine installé façon nabab dans mon lit. Rod Stewart m’accompagnera sur les différences entre les écoles hellénistiques et celles socratiques, puis s’arrêtant, me décidera à aller me préparer ce bon petit plat que j’ai en tête.
J’ai mêlé à un plat que je connais, une musique que je ne connaissais pas. Est-ce la saveur réussie ou la magie de Keith Jarret qui me plonge dans ce délice des sens ? Le concert de Cologne est assurément un voyage de virtuose, me dis je envoûté en suçant mes cuisses de poulet. Je flotte sur un nuage, dérive en eaux calmes, me transporte sans bouger. Je repense alors ma journée, et me dis que c’est une bonne journée, que je souhaite à tout le monde de passer. Je m’assois devant mon ordinateur, et décide de vous l’écrire, pour vous faire un peu partager à l’aide de quelques mots simple un peu du gâteau de bonheur.
La journée est finie, mais la soirée commence. J’ai bien envie d’aller boire un verre autour de minuit. C’est l’heure, je vous laisse.
Sam 18 Juin 2005, 22:57 par
PetitPrince sur Mille choses
Ma délicieusement sensuelle...
Ton corps je le connais si bien, je l’ai dessiné avec mes mains, et comme je le désire...je veux y laisser l’empreinte du mien.
La saveur, la chaleur de ta peau sur mes lèvres, sur ma langue, et comme tu me troubles...
Tout en toi...toi...tu es un délice pour mes sens; je te caresse, je te respire, j’écoute tes soupirs, mes yeux s’égarent....maintenant je te goûte longuement...je laisse ton désir prendre son temps...
Je t’éprouve mais si tendrement que tu t’ouvres...et ce sourire, le tien, celui que tu m’offres, tes mains qui s’accrochent au drap, ton corps qui se tend...qui m’invite, ton entrecuisse qui vient au devant de mes lèvres. Tes mots, tes gémissements me le disent...doucement je te mène au plaisir.
Ta jouissance, je la bois, je la cueille, là au plus profond de toi...et comme je l’aime ton plaisir.
La saveur, la chaleur de ta peau sur mes lèvres, sur ma langue, et comme tu me troubles...
Tout en toi...toi...tu es un délice pour mes sens; je te caresse, je te respire, j’écoute tes soupirs, mes yeux s’égarent....maintenant je te goûte longuement...je laisse ton désir prendre son temps...
Je t’éprouve mais si tendrement que tu t’ouvres...et ce sourire, le tien, celui que tu m’offres, tes mains qui s’accrochent au drap, ton corps qui se tend...qui m’invite, ton entrecuisse qui vient au devant de mes lèvres. Tes mots, tes gémissements me le disent...doucement je te mène au plaisir.
Ta jouissance, je la bois, je la cueille, là au plus profond de toi...et comme je l’aime ton plaisir.
Mer 27 Avril 2005, 22:44 par
danslalune sur Les liaisons sulfureuses
Et pi Fanny ...
L’odeur de la peau..
.. pas lavee et ensommeillee ..
.. l’odeur de la peau de mon ange,
de ma préférée, vaut bien mieux
que l’odeur...d’une brioche dorée...
et la fève .. je sais ou la trouver...
je suis sa reine, sa fée ..
mais chut, je ne veux pas la réveiller..
juste lui voler un léger baiser...
un seul pour commencer..
la regarder rêver ..
la regarder respirer
respirer ses soupirs ..
soupirer ses respires ..
la regarder avec les yeux
juste un petit peu ..
et .... avec envie laisser ma main prendre le chemin que mes yeux avaient emprunté...dessiner l’ovale de son visage, me poser sur ses lèvres qui invitent au baiser....et toujours sans la réveiller...
suivre des doigts les courbures de ses sourcils jusqu’à la limite du coin de ses yeux
où perlent parfois les larmes quand le temps est tristement gris..
m’attarder sans en avoir l’air, le temps de lui murmurer deux ou trois mots doux dans le creux de son oreille... reprendre ma promenade, faire et refaire le chemin pour arriver à me nicher, là, contre son épaule....elle esquisse un sourire entendu...
oh ce sourire !
annonciateur d’ivresse ..
.. ma peau frissonne contre la sienne
.. ses yeux à leur tour m’engagent à poursuivre mon voyage...échange de nos deux regards...elle baisse ses paupières...je reprend là mon chemin...
et c’est sur ses seins
que se posent mes mains
je les effleure du bout des doigts
effeuille ces fleurs
aux boutons gorgés d’amour printanier
et son souffle jusque-là calme et régulier vient caresser mon épaule,
à nouveau je frissonne
et ma bouche qui se contentait de lui sourire, prend le relais de ma main
....l’odeur de mon ange,
de ma préférée commence à m’enivrer...
je ne peux que la goûter et la goûter encore .. sans assouvir ma faim
Et encore son regard qui s’arrête au plus profond du mien...m’engageant à aller plus outre...
mes lèvres parcourent ses hanches courbes et son ventre rond, je la sens se réveiller ..
quel plaisir de la voir émerger, de la sentir s’ouvrir a moi .. si douce, si chaude ..
...dans un demi sommeil feint elle s’offre à mes caresses...m’envoie tous ces mots
que nous
seules connaissons et que nous partageons lorsque nous faisons l’amour...
moi,tout à l’heure si hardie je fonds lorsque je les entends....
... et c’est d’un si doux, si long baiser qu’elle me cueille ...
je suis sa fleur, elle mon jardinier .. je meurs ....
.. pas lavee et ensommeillee ..
.. l’odeur de la peau de mon ange,
de ma préférée, vaut bien mieux
que l’odeur...d’une brioche dorée...
et la fève .. je sais ou la trouver...
je suis sa reine, sa fée ..
mais chut, je ne veux pas la réveiller..
juste lui voler un léger baiser...
un seul pour commencer..
la regarder rêver ..
la regarder respirer
respirer ses soupirs ..
soupirer ses respires ..
la regarder avec les yeux
juste un petit peu ..
et .... avec envie laisser ma main prendre le chemin que mes yeux avaient emprunté...dessiner l’ovale de son visage, me poser sur ses lèvres qui invitent au baiser....et toujours sans la réveiller...
suivre des doigts les courbures de ses sourcils jusqu’à la limite du coin de ses yeux
où perlent parfois les larmes quand le temps est tristement gris..
m’attarder sans en avoir l’air, le temps de lui murmurer deux ou trois mots doux dans le creux de son oreille... reprendre ma promenade, faire et refaire le chemin pour arriver à me nicher, là, contre son épaule....elle esquisse un sourire entendu...
oh ce sourire !
annonciateur d’ivresse ..
.. ma peau frissonne contre la sienne
.. ses yeux à leur tour m’engagent à poursuivre mon voyage...échange de nos deux regards...elle baisse ses paupières...je reprend là mon chemin...
et c’est sur ses seins
que se posent mes mains
je les effleure du bout des doigts
effeuille ces fleurs
aux boutons gorgés d’amour printanier
et son souffle jusque-là calme et régulier vient caresser mon épaule,
à nouveau je frissonne
et ma bouche qui se contentait de lui sourire, prend le relais de ma main
....l’odeur de mon ange,
de ma préférée commence à m’enivrer...
je ne peux que la goûter et la goûter encore .. sans assouvir ma faim
Et encore son regard qui s’arrête au plus profond du mien...m’engageant à aller plus outre...
mes lèvres parcourent ses hanches courbes et son ventre rond, je la sens se réveiller ..
quel plaisir de la voir émerger, de la sentir s’ouvrir a moi .. si douce, si chaude ..
...dans un demi sommeil feint elle s’offre à mes caresses...m’envoie tous ces mots
que nous
seules connaissons et que nous partageons lorsque nous faisons l’amour...
moi,tout à l’heure si hardie je fonds lorsque je les entends....
... et c’est d’un si doux, si long baiser qu’elle me cueille ...
je suis sa fleur, elle mon jardinier .. je meurs ....
Lun 31 Jan 2005, 16:48 par
Lavidanlo sur L'amour en vrac
Comme je vous querelle...
Sable chaud de bon matin…
Rivière salée non accompagnée…
Pâté de soleil et joie dissimulée…
Brise de lune, chagrin…
Caresse échaudée sans prier…
Bain de minuit à l’année…
Crustacé s’en languit…
Carapace de bout d’espoir…
Passoire avenante…
Pêche aux merveilles…
Polissables sans écailles…
Pas son pareil… Pour tromper…
Elle lui glissa du bout des doigts, tant bien même une huître vous coule le long du gosier… Faisant sa place au chaud, toute gesticulante… Couverture de son amertume citronnée, et s’en presse, et se laisse différée sans faiblesse…
Il l’attrape et l’attache de sangles ardentes… Cinquième étage pour brûlure irréparable, il jure la fouetter, l’entacher… L’assassinera, la salira, la souillera… Tapis de pied pour rentrée boueuse du pas de porte au pas de sans Lys… S’enlise et s’y glisse, silhouette sans selle, serpette alléchante…
Coquine réserve sans détour effacée par l’oubli inadvertance de l’usure la plus pure… Présente passée au futur composé des antérieurs parfaits… Cassonade poivrée sur lit imagé… Accumulation anaphorique d’antagonismes lyriques…
Je lui aurais promit… Epine de Rose sur plateau d’argent… Champagne allant, Bourgogne cédant… Je lui aurais juré… Souvenir morose de ces soirs parfumés au bonheur de nos doigts sous la croupe des voix… Je lui avais dit… Bedeau tardif sous la nef ensorcelée de nos prières inachevées par les soupirs de nos âmes s’envolant loin en Enfer…
Je m’étais juré… Elle et Moi… Moi et Lui… Jamais Elle sans Lui… Toujours Lui sans Elle…
Trépas bleuté des couleurs de nos rêves soufreurs…
Je serais l’Œil…
Cinglante défaite des champs de blé brûlé par l’hiver abasourdit sur les tréteaux de l’été…
Je serais la Main…
Cuisse ardente, mouillé des milles désirs d’un esprit alourdit par la pauvreté d’une oreille riche en calomnies…
Je serais la Voix…
Je serais de Celles, qui toujours sur un drap de soie admire votre membrure à la loupe grossissante… Fidèle à mes chiens… Je serais carnassièrement opposée à ces débats de chères et de sels…
Je serais de Celles… Qui feront de vous un Paradis…
De vos cauchemars un suprême Délice…
Je suis donc Celle… Qui vous dit…
« Je t’aime »
...
Rivière salée non accompagnée…
Pâté de soleil et joie dissimulée…
Brise de lune, chagrin…
Caresse échaudée sans prier…
Bain de minuit à l’année…
Crustacé s’en languit…
Carapace de bout d’espoir…
Passoire avenante…
Pêche aux merveilles…
Polissables sans écailles…
Pas son pareil… Pour tromper…
Elle lui glissa du bout des doigts, tant bien même une huître vous coule le long du gosier… Faisant sa place au chaud, toute gesticulante… Couverture de son amertume citronnée, et s’en presse, et se laisse différée sans faiblesse…
Il l’attrape et l’attache de sangles ardentes… Cinquième étage pour brûlure irréparable, il jure la fouetter, l’entacher… L’assassinera, la salira, la souillera… Tapis de pied pour rentrée boueuse du pas de porte au pas de sans Lys… S’enlise et s’y glisse, silhouette sans selle, serpette alléchante…
Coquine réserve sans détour effacée par l’oubli inadvertance de l’usure la plus pure… Présente passée au futur composé des antérieurs parfaits… Cassonade poivrée sur lit imagé… Accumulation anaphorique d’antagonismes lyriques…
Je lui aurais promit… Epine de Rose sur plateau d’argent… Champagne allant, Bourgogne cédant… Je lui aurais juré… Souvenir morose de ces soirs parfumés au bonheur de nos doigts sous la croupe des voix… Je lui avais dit… Bedeau tardif sous la nef ensorcelée de nos prières inachevées par les soupirs de nos âmes s’envolant loin en Enfer…
Je m’étais juré… Elle et Moi… Moi et Lui… Jamais Elle sans Lui… Toujours Lui sans Elle…
Trépas bleuté des couleurs de nos rêves soufreurs…
Je serais l’Œil…
Cinglante défaite des champs de blé brûlé par l’hiver abasourdit sur les tréteaux de l’été…
Je serais la Main…
Cuisse ardente, mouillé des milles désirs d’un esprit alourdit par la pauvreté d’une oreille riche en calomnies…
Je serais la Voix…
Je serais de Celles, qui toujours sur un drap de soie admire votre membrure à la loupe grossissante… Fidèle à mes chiens… Je serais carnassièrement opposée à ces débats de chères et de sels…
Je serais de Celles… Qui feront de vous un Paradis…
De vos cauchemars un suprême Délice…
Je suis donc Celle… Qui vous dit…
« Je t’aime »
...
Mar 04 Jan 2005, 00:26 par
Rose sur L'amour en vrac
Infidèle?
Infidèle? Moi? Frédéric était mon seul amant, j’aimais à le lui répéter. En ce moment même, ses mains exploraient mon corps, m’arrachant de délicieux soupirs. Mon plaisir se lisait sur le sourire qui éclairait mon visage mais derrière mes paupières closes, je tentais de dessiner le corps d’Alex.
Alex... Un seul sourire échangé lors d’un vernissage où il semblait s’ennuyer autant que moi. Les regards, ça je ne les ai pas comptés, trop nombreux, et appuyés, et éloquents. J’étais littéralement hypnotisée par ses yeux bruns-verts "reflets d’automne" comme j’aime à nommer cette nuance. Je ne sais pas pourquoi mais il me semblait que la couleur de ses iris trahissait sa personnalité profonde, entre le brun discret et le vert ardent. Il avait gardé son manteau, l’air d’être "de passage". J’aimais sa prestance, il occupait tout l’espace tout en paraissant être ailleurs... ou plutôt non, pas "ailleurs", parmi nous mais dans sa bulle. Et je rêvais d’y être avec lui, pour un instant ou peut-être pour longtemps. Je me prélassais confortablement dans ma rêverie, j’en oubliais tout le reste, même la main de Frédéric sur mes hanches. J’ai détaché mes yeux de sa haute silhouette quelques secondes pour répondre machinalement au salut d’une connaissance, je l’ai retrouvé à la porte de sortie, où quelqu’un lui disait "au-revoir". C’est comme ça que j’ai appris son prénom. Et encore! Est-ce tout simplement Alex, ou Alexis? ou Alexandre?
Le vernissage a eu lieu il y a deux jours. Depuis j’ai trouvé Alex dans mon café du matin, dans mon magazine, sur l’écran de ma télé... Pourquoi vient-il aussi quand Frédéric me fait l’amour?
Syolann
Alex... Un seul sourire échangé lors d’un vernissage où il semblait s’ennuyer autant que moi. Les regards, ça je ne les ai pas comptés, trop nombreux, et appuyés, et éloquents. J’étais littéralement hypnotisée par ses yeux bruns-verts "reflets d’automne" comme j’aime à nommer cette nuance. Je ne sais pas pourquoi mais il me semblait que la couleur de ses iris trahissait sa personnalité profonde, entre le brun discret et le vert ardent. Il avait gardé son manteau, l’air d’être "de passage". J’aimais sa prestance, il occupait tout l’espace tout en paraissant être ailleurs... ou plutôt non, pas "ailleurs", parmi nous mais dans sa bulle. Et je rêvais d’y être avec lui, pour un instant ou peut-être pour longtemps. Je me prélassais confortablement dans ma rêverie, j’en oubliais tout le reste, même la main de Frédéric sur mes hanches. J’ai détaché mes yeux de sa haute silhouette quelques secondes pour répondre machinalement au salut d’une connaissance, je l’ai retrouvé à la porte de sortie, où quelqu’un lui disait "au-revoir". C’est comme ça que j’ai appris son prénom. Et encore! Est-ce tout simplement Alex, ou Alexis? ou Alexandre?
Le vernissage a eu lieu il y a deux jours. Depuis j’ai trouvé Alex dans mon café du matin, dans mon magazine, sur l’écran de ma télé... Pourquoi vient-il aussi quand Frédéric me fait l’amour?
Syolann
Lun 20 Déc 2004, 02:21 par
syolann sur La séduction
Chaque femme est une reine
Chaque femme est une reine
Dans ses réserves et ses blasphèmes
Elle a la grâce des papillons
Qui s’envolent à tire d’elle
Chaque femme est belle
Elle a dans le cœur l’avenir
Des hommes, les soupirs de leurs fils
Et elle les porte au mépris de tout
Au mépris de la mort
Elles ont l’amour
Le Grand Amour
Dans ses réserves et ses blasphèmes
Elle a la grâce des papillons
Qui s’envolent à tire d’elle
Chaque femme est belle
Elle a dans le cœur l’avenir
Des hommes, les soupirs de leurs fils
Et elle les porte au mépris de tout
Au mépris de la mort
Elles ont l’amour
Le Grand Amour
Mar 07 Déc 2004, 18:09 par
doody sur Un monde parfait
Mélodie d'amour
Je suis nue dans les bras de Nicolas dévêtu lui aussi. Un sursaut de conscience me fait me demander comment nous avons quitté le tabouret de pianiste pour échouer dans son lit. Mentalement, je tente de refaire notre parcours sensuel mais je n’arrive pas à rassembler deux idées. Il faut dire à ma décharge que Nicolas éparpille ses subtiles caresses sur mon corps offert et que je ne suis donc pas encline à réfléchir. Je suis tout juste capable de discerner ça et là, nos vêtements qui semblent être semés dans tout l’appartement.
Je regarde Nicolas. Il est beau. Je m’en mets plein les yeux. J’admire ses larges épaules, son ventre plat, sa taille fine, ses fesses rondes et ses jambes musclées. Ses superbes mains de pianistes composent sur ma peau, m’arrachant des soupirs éloquents. Je frémis de tout mon être et mon ventre le réclame. Nicolas m’embrasse, tout en me faisant glisser sous lui. Je raffole de la saveur de ses baisers, je me perds entre ses bras avec délices. J’aime son corps qui recouvre le mien et je sens ainsi à quel point il me désire. Est-ce bien moi qui le mets dans cet état? Je n’ose y croire! Je le veux, j’ai envie qu’il s’enfonce en moi sans plus attendre mais lui ne semble pas pressé. Maitenant c’est sa bouche qui me frôle, elle s’égare sur ma poitrine, sur mes hanches, elle descend enfin vers l’intérieur de mes cuisses, puis, lentement, si lentement Nicolas me goûte. Sa langue m’explore doucement, se faufilant partout. Je me liquéfie en source de désir inépuisable. Il sent que je suis prête à l’accueillir, alors, il plonge son regard dans le mien, il sourit, il dit me trouver belle et tout en murmurant des mots d’amour, il s’introduit en moi avec une infinie tendresse.
je ne peux me lasser de lui, mes mains agrippées à son dos l’attirent contre moi, toujours plus près, nous soudant l’un à l’autre pour ne plus "faire qu’un". Nicolas me fait l’amour de façon gourmande et passionnée. Il est doté de cette sensualité que seuls les artistes possèdent. Il est attentionné, sensible à mon bien-être et réceptif à mon plaisir. Il est toujours immergé en moi et accélère progressivement la cadence de nos ébats. Sous l’emprise de son étreinte, mes soupirs se transforment en gémissements. J’ai l’impresssion d’avoir perdu toute consistance, de flotter dans l’atmosphère douce et chaude qui s’est emparée de l’appartement depuis un bon moment déjà. Nicolas se fait exigeant, ses caresses sont précises et de plus en plus exquises. Mes hanches ondulent sous lui, mon être tout entier réagit, lui répond et en veut encore. Notre corps à corps s’intensifie merveilleusement, graduellement, jusqu’à ce que nous explosions tous deux en un orgasme indescriptible... Emmêlés l’un à l’autre, nous nous endormons presqu’en même temps, tombant dans un sommeil profond, sans rêve.
Le lendemain matin, je m’éveille à l’odeur du café, Nicolas vient me retrouver avec un somptueux petit déjeuner. Il me regarde tendrement, je vois au fond de ses yeux poindre un éclat nouveau qui me ravit. Ma bouche cherche la sienne, s’en empare, je me repais de son affection et de sa sensualité en pensant, déjà, à nos prochaines rencontres...
Syolann
Je regarde Nicolas. Il est beau. Je m’en mets plein les yeux. J’admire ses larges épaules, son ventre plat, sa taille fine, ses fesses rondes et ses jambes musclées. Ses superbes mains de pianistes composent sur ma peau, m’arrachant des soupirs éloquents. Je frémis de tout mon être et mon ventre le réclame. Nicolas m’embrasse, tout en me faisant glisser sous lui. Je raffole de la saveur de ses baisers, je me perds entre ses bras avec délices. J’aime son corps qui recouvre le mien et je sens ainsi à quel point il me désire. Est-ce bien moi qui le mets dans cet état? Je n’ose y croire! Je le veux, j’ai envie qu’il s’enfonce en moi sans plus attendre mais lui ne semble pas pressé. Maitenant c’est sa bouche qui me frôle, elle s’égare sur ma poitrine, sur mes hanches, elle descend enfin vers l’intérieur de mes cuisses, puis, lentement, si lentement Nicolas me goûte. Sa langue m’explore doucement, se faufilant partout. Je me liquéfie en source de désir inépuisable. Il sent que je suis prête à l’accueillir, alors, il plonge son regard dans le mien, il sourit, il dit me trouver belle et tout en murmurant des mots d’amour, il s’introduit en moi avec une infinie tendresse.
je ne peux me lasser de lui, mes mains agrippées à son dos l’attirent contre moi, toujours plus près, nous soudant l’un à l’autre pour ne plus "faire qu’un". Nicolas me fait l’amour de façon gourmande et passionnée. Il est doté de cette sensualité que seuls les artistes possèdent. Il est attentionné, sensible à mon bien-être et réceptif à mon plaisir. Il est toujours immergé en moi et accélère progressivement la cadence de nos ébats. Sous l’emprise de son étreinte, mes soupirs se transforment en gémissements. J’ai l’impresssion d’avoir perdu toute consistance, de flotter dans l’atmosphère douce et chaude qui s’est emparée de l’appartement depuis un bon moment déjà. Nicolas se fait exigeant, ses caresses sont précises et de plus en plus exquises. Mes hanches ondulent sous lui, mon être tout entier réagit, lui répond et en veut encore. Notre corps à corps s’intensifie merveilleusement, graduellement, jusqu’à ce que nous explosions tous deux en un orgasme indescriptible... Emmêlés l’un à l’autre, nous nous endormons presqu’en même temps, tombant dans un sommeil profond, sans rêve.
Le lendemain matin, je m’éveille à l’odeur du café, Nicolas vient me retrouver avec un somptueux petit déjeuner. Il me regarde tendrement, je vois au fond de ses yeux poindre un éclat nouveau qui me ravit. Ma bouche cherche la sienne, s’en empare, je me repais de son affection et de sa sensualité en pensant, déjà, à nos prochaines rencontres...
Syolann
Sam 04 Sep 2004, 16:41 par
syolann sur Les liaisons sulfureuses
Ô bus ! ô désespoir ! ô terminus ennemi !
Ô bus ! ô désespoir ! ô terminus ennemi !
N’ai-je donc tant rêvé que pour cet instant maudit?
Et ne me suis-je préparée avec soin en la salle de bain
Que pour voir en un instant partir celui que je désire ?
Mon visage, qu’avec respect tout les hommes admirent,
Mon corps, qui tant de fois a provoqué leurs soupirs,
Tant de fois affolé le leur des émois les plus intenses .
Mon corps pantelant n’est il plus animé par le désir de mon coeur ?
Ô cruel souvenir de mes fantasmes insensés!
Rêverie de tant de jours en une seconde effacée !
Première déconvenue, fatale à mon bonheur !
Alors que je l’avais a portée de main tout à l’heure !
Fallait-il ne pas rester digne et révéler mon désir
Et éviter ainsi, sans moi du bus de le voir sortir?
Beau voyageur, promet moi de revenir demain même heure,
De t’asseoir en face de moi, à l’arrêt des cardeurs;
Que mon stupide jaloux orgueil, par cette chance divine,
Malgré la peur de moi et l’envie de toi, se taise,
Et vous poitrine fatale, et jambes de vestales,
Mais d’un cœur transit d’angoisse inutiles ornements,
Beautés, toujours convoitées, et qui, dans cet instant
M’ont servi de rempart, et non pas de filet gourmand,
Allez, quittez ce terminus désormais esseulé,
Passez, pour vous consolez chez quelque fameux pâtissier.
N’ai-je donc tant rêvé que pour cet instant maudit?
Et ne me suis-je préparée avec soin en la salle de bain
Que pour voir en un instant partir celui que je désire ?
Mon visage, qu’avec respect tout les hommes admirent,
Mon corps, qui tant de fois a provoqué leurs soupirs,
Tant de fois affolé le leur des émois les plus intenses .
Mon corps pantelant n’est il plus animé par le désir de mon coeur ?
Ô cruel souvenir de mes fantasmes insensés!
Rêverie de tant de jours en une seconde effacée !
Première déconvenue, fatale à mon bonheur !
Alors que je l’avais a portée de main tout à l’heure !
Fallait-il ne pas rester digne et révéler mon désir
Et éviter ainsi, sans moi du bus de le voir sortir?
Beau voyageur, promet moi de revenir demain même heure,
De t’asseoir en face de moi, à l’arrêt des cardeurs;
Que mon stupide jaloux orgueil, par cette chance divine,
Malgré la peur de moi et l’envie de toi, se taise,
Et vous poitrine fatale, et jambes de vestales,
Mais d’un cœur transit d’angoisse inutiles ornements,
Beautés, toujours convoitées, et qui, dans cet instant
M’ont servi de rempart, et non pas de filet gourmand,
Allez, quittez ce terminus désormais esseulé,
Passez, pour vous consolez chez quelque fameux pâtissier.
Ven 27 Août 2004, 11:53 par
PetitPrince sur Exercices de style
Lettre
Sarah,
J’aurais voulu ne plus jamais te voir, j’aurais voulu devenir amnésique, j’aurais voulu que les blessures de cette nuit à tout jamais quittent mon esprit. Hélas, il n’en est rien. Plus le temps passe, plus elles se font vives et me consument peu à peu.
Le souvenir de cette nuit, où dans l’embrasure de la porte de salle de bain je vis ton corps halletant, encore tiède de notre union qui, je l’avoue fut courte, étreint par cet autre, aurait du à jamais me faire te haïr. Pourtant, je t’aime encore plus, je te désire encore plus, je te veux mienne, encore et toujours.
Je sais que tout est ma faute. Je sais que si je ne m’étais pas empressé de te posséder, tu serais encore à moi. Je te désirais tant, je voulais te faire découvrir un univers de plaisirs, te donner l’extase, t’offrir tout mon être. Et qu’ai-je fait? Je t’ai dévorée, goulûment, egoïstement, rassasiant ma soif de toi. Je me suis repu de ton corps, j’en ai oublié d’assouvir ton âme. J’étais si bien en toi, si bien avec toi, que j’ai tout oublié. Même d’être présent. Je me suis endormi...
Ce sont tes soupirs étouffés qui m’ont réveillé. J’ai d’abord pensé que je rêvais, que c’était le souvenir de notre étreinte, voire même sa poursuite. Le désir est de nouveau monté en moi, j’ai voulu te prendre dans mes bras, caresser ta peau, encore. Mais le lit était vide et froid. Seule une faible lueur émanait de la salle de bain, seul le reflet de ton visage dans le miroir se superposait à mon souvenir. J’ai cru un instant que seule, tu comblais mes manques... puis je vis son corps se presser contre le tien, ses reins bousculer les tiens. Tu mordais tes lèvres rosées, tes ongles meutrissaient ses épaules, tu t’abandonnais toute entière, t’offrais à lui, jouissais avec lui, là où j’avais honteusement échoué.
Quand tu l’as quitté sur le pas de la porte et que tu es venue te recoucher à mes côtés, tu as cru que je dormais. Tu ne pouvais pas me voir, je te tournais le dos... tu n’as pas vu que je pleurais...
A toi,
Eric
J’aurais voulu ne plus jamais te voir, j’aurais voulu devenir amnésique, j’aurais voulu que les blessures de cette nuit à tout jamais quittent mon esprit. Hélas, il n’en est rien. Plus le temps passe, plus elles se font vives et me consument peu à peu.
Le souvenir de cette nuit, où dans l’embrasure de la porte de salle de bain je vis ton corps halletant, encore tiède de notre union qui, je l’avoue fut courte, étreint par cet autre, aurait du à jamais me faire te haïr. Pourtant, je t’aime encore plus, je te désire encore plus, je te veux mienne, encore et toujours.
Je sais que tout est ma faute. Je sais que si je ne m’étais pas empressé de te posséder, tu serais encore à moi. Je te désirais tant, je voulais te faire découvrir un univers de plaisirs, te donner l’extase, t’offrir tout mon être. Et qu’ai-je fait? Je t’ai dévorée, goulûment, egoïstement, rassasiant ma soif de toi. Je me suis repu de ton corps, j’en ai oublié d’assouvir ton âme. J’étais si bien en toi, si bien avec toi, que j’ai tout oublié. Même d’être présent. Je me suis endormi...
Ce sont tes soupirs étouffés qui m’ont réveillé. J’ai d’abord pensé que je rêvais, que c’était le souvenir de notre étreinte, voire même sa poursuite. Le désir est de nouveau monté en moi, j’ai voulu te prendre dans mes bras, caresser ta peau, encore. Mais le lit était vide et froid. Seule une faible lueur émanait de la salle de bain, seul le reflet de ton visage dans le miroir se superposait à mon souvenir. J’ai cru un instant que seule, tu comblais mes manques... puis je vis son corps se presser contre le tien, ses reins bousculer les tiens. Tu mordais tes lèvres rosées, tes ongles meutrissaient ses épaules, tu t’abandonnais toute entière, t’offrais à lui, jouissais avec lui, là où j’avais honteusement échoué.
Quand tu l’as quitté sur le pas de la porte et que tu es venue te recoucher à mes côtés, tu as cru que je dormais. Tu ne pouvais pas me voir, je te tournais le dos... tu n’as pas vu que je pleurais...
A toi,
Eric
Jeu 26 Août 2004, 22:08 par
la marquise de sade sur Exercices de style
Je rêve
Je rêve de ton corps chaud qui se cambre. Poser mes mains, ma bouche sur ton ventre. Mes mains remontent, douces et fortes. Ma bouche descend, avide, gourmande. La fièvre monte en toi. Hâte de me sentir là où tes sensations sont si fortes. Ton corps se cabre en un lancinant désir. Voilà j’arrive ... Le bout de mes doigts découvrent la rondeur de tes seins dressés. Mes lèvres effleurent ton pubis, devinent le nec-tar né de ton sexe. Ton cœur palpite, tes tétons durcissent, tes cuisses s’écartent. Tu poses tes mains sur mes épaules et de toutes tes forces tu me pousses vers le sanctuaire de nos plaisirs partagés ... Je plonge! Mes mains prennent tes seins, les recouvrent de caresses. Ma bouche sur tes lèvres qui s’ouvrent, ferme tes yeux. Tu gémis doucement, le bonheur monte, irradie, envahit ton corps entier. Tu es un feu impatient de me dévorer quand je serai en toi, éperdu, fou, abandonné. Ma langue s’insinue, tes lèvres s’écartent sous elle. Ton clito durcit sous la pointe de ma langue. Je te savoure, c’est si bon! Je te dévore à pleine bouche, c’est si enivrant! Tu sens un premier orgasme s’approcher, tes reins se creusent, ton bassin ondule, tu te mords la main pour ne pas hurler, de l’autre tu t’agrippes où tu peux, tu te sens em-portée par une telle violence que tes jambes cherchent à s’accrocher à moi. Soudain, cela explose en toi, c’est trop, le plaisir te transperce de part en part en une éternité de jouissance qui s’apaise trop vite pour t’épuiser, alors je remonte sans que ma bouche t’abandonne. Quand elle rejoint enfin la tienne, tu sens mon sexe te pénétrer lentement, écarter les parois de ton vagin en une promesse de bonheur plus fort. Je le remplis à fond, longuement, à grands coups de reins. Tu m’excites de ta bouche, de ta langue, de tes soupirs, de ton bassin lascif, de tes mouvements frénétiques, de tes ongles dans mon dos, de tes cris enfin. Plus vite, plus fort, toujours plus vite, toujours fort, je ne résiste plus, tu m’as imposé ton rythme effréné. J’éclate, j’explose tout au fond de toi, je m’écoule en un long jet chaud, je m’écroule sur toi ma dévorant.
Un bien-être à demi-oublié par des années de tristesse m’emporte loin dans un sommeil de rêve qui ne me sépare pas totalement de toi. Le temps se suspend, se fait silencieux et discret. Je le perds de vue …
Je sens ton corps se lever du lit, ton absence me réveille déjà! Tu te rends à la salle de bain te laver, le faire belle et pure.
*************************************************************************************
*************************************************************************************
Je m’éveille au bord de l’étouffement, trop enfoncé dans mon oreiller dont j’ai cru la chaleur merveilleuse et qui n’était que la mienne. Cette main qui ... n’est aussi que la mienne, comme mes songes, qui un jour seront le limon d’une création qui engendrera des rêveries, si possible féminines. Elles ne seront cependant aussi lointaines que la rumeur d’une clameur qui s’élève, indistincte, vers le gardien du phare. Cet homme perce la nuit de sa lu-mière et rêve de la mêler à celle du soleil, qui peint de morsures ses persiennes fermées et de barreaux noirs sa couche abandonnée de toi.
Un bien-être à demi-oublié par des années de tristesse m’emporte loin dans un sommeil de rêve qui ne me sépare pas totalement de toi. Le temps se suspend, se fait silencieux et discret. Je le perds de vue …
Je sens ton corps se lever du lit, ton absence me réveille déjà! Tu te rends à la salle de bain te laver, le faire belle et pure.
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| L’administrateur a écrit: |
| Cette partie du texte malgré sa relative beauté, est trop heurtante pour être autorisée en diffusion sur le site des âmes tendres. La laisser serait releguer le forum des âmes tendres au rang de site pornographique, ce qui n’est pas sa vocation.
Comme quoi, il est trés difficile de controler sa création littéraire et de naviguer sur les mots en tenant comptes des limites imposées. |
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Je m’éveille au bord de l’étouffement, trop enfoncé dans mon oreiller dont j’ai cru la chaleur merveilleuse et qui n’était que la mienne. Cette main qui ... n’est aussi que la mienne, comme mes songes, qui un jour seront le limon d’une création qui engendrera des rêveries, si possible féminines. Elles ne seront cependant aussi lointaines que la rumeur d’une clameur qui s’élève, indistincte, vers le gardien du phare. Cet homme perce la nuit de sa lu-mière et rêve de la mêler à celle du soleil, qui peint de morsures ses persiennes fermées et de barreaux noirs sa couche abandonnée de toi.
Jeu 26 Août 2004, 07:27 par
Franck d'Yseult sur Les liaisons sulfureuses
Mais encore
Très cher Professeur PetitPrince,
Votre brillante démonstration et votre judicieuse analyse de la petite mort ne m’ont pas laissée insensible, pour tout dire, j’en ai presque même la larme à l’oeil
Voilà de nombreuses années que j’étudie moi-même ce sujet, faisant moult expériences avec un panel varié de sujets de tout âge, de tout bord et de toute nationalité, et force m’est de constater vos dires.
"L’homme, après l’amour a une large tendance à piquer du nez! "
Je ne prends pas en compte dans ce cas-ci l’homme qui après avoir généreusement honoré et arrosé sa partenaire se laisse aller à un petit roupillon d’une ou deux heures, histoire de recharger les batteries et le reste pour repartir vers de nouvelles aventures! Non, je parle, du monsieur tout le monde, du gentil garçon qui après 10 minutes de brillants efforts s’endort comme une souche à coté de vous, vous laissant les cuisses ouvertes en attente comme on attend les soldes de juillet pour rhabiller la petite famille.
Que faire dans de tels cas ? Comme vous l’avez suggéré, il ne faut pas rester étendu, au chaud, sous la couette, profitant de la chaleur qui nous quitte lentement ( je parle pour le monsieur, car la dame, elle a toujours toute sa chaleur et fouille dans sa mémoire pour retrouver le numéro des pompiers pour éteindre l’incendie
)
Malheureusement, certaines circonstances ou certains individus n’ont pas toutes les possibilités que vous avez proposées. Revenons-y plus en détails :
- allumer la chaîne : très bien très bonne idée... s’il y a une chaine ( sous tente, en hotel, dans les wagons couchettes, ... pas evident) et si le monsieur ou la dame à de bons gouts. Effectivement, à cet instant crucial où l’homme repu, attend que la machine biologique se remette en marche, il est hors de question que la dame, effrayée par le "petit bonhomme en mousse" se mette désespérement à chercher où a pu atterrir sa petite culotte dans le déshabillage passionné entamé 11min43 plus tôt, ni même qu’éblouie par la voix et le physique splendide de robbie Williams, elle se rende compte que le bedon avancé, la calvitie naissante, les fesses plates et le torse velu de monsieur n’étaient pas tout à fait ce qu’elle aurait espérer et qu’elle prétexte un rdv urgent chez le dentiste. Pour monsieur, les musiques techno où la choriste pousse des soupirs puissants et jouissifs peuvent sans doute faire bonne impression sur le voisin du dessous, mais mettre mal à l’aise votre compagne, qui jusqu’à présent n’a même pas eu le temps de dire "ouf", bien évidemment, les chansons romantiques seraient l’idéal... à condition qu’elles ne vous endorment pas
- prendre une douche : voilà une idée qu’elle est bonne! Et d’autant plus bonne, que votre peau a un gout salé du à la transpiration, que vos doigts sont légèrement pouasseux et que vos cheveux ruisselants vous collent à la nuque .... La douche s’impose! Mais améliorez là voyons! Ne partez pas égoistement vous offrir le jet rafraichissant de l’eau mais invitez votre compagne à vous y rejoindre... Caressez-la avec le gel douche fruit de la passion-myrtille-menthe, profitez vous aussi de ses mains douces... ça ne peut que stimuler votre nouveau désir pour elle, et entretenir le sien !
- Faire des pompes : si vous avez fait l’amour dans une salle de sport, pourquoi pas, vous pouvez même tant que vous y êtes utiliser un peu le rameur et faire travailler vos abdos... mais bon... l’image que vous rendez à cet instant n’est sans doute pas celle qu’attend la demoiselle allongée sur le lit, se languissant. Elle attend quelques témoignages de tendresse et non un remake de Rocky.
J’ajouterai à la liste quelques autres propositions :
- se servir à boire : à vous monsieur, et à votre partenaire, bien entendu ! Eviter les alcools qui vous donneront une haleine moins appétissante, privilégiez les jus de fruits, les boissons fraiches, etc.
- manger : une chose légère bien sur, un fruit, une friandise, ... qui peut de nouveau servir à quelques jeux érotiques, histoire de redonner la forme.
- la Tv : alors là, je dis "méfiance" !! Evitez le film x sur canal, qui pourrait mettre votre partenaire mal à l’aise, les compte rendu des match du foot du we qui risqueraient de vous passionner un peu de trop et Chasse et pêche qui ne fera qu’augmenter votre somnolence. Optez pour un zapping, pour quelques clips videos, quelques reportages pas trop interessants qui ouvriront un débat avec votre partenaire tout en vous laissant les mains libres pour vagabonder sur sa peau
La marquise, pro fesseuse
Votre brillante démonstration et votre judicieuse analyse de la petite mort ne m’ont pas laissée insensible, pour tout dire, j’en ai presque même la larme à l’oeil
Voilà de nombreuses années que j’étudie moi-même ce sujet, faisant moult expériences avec un panel varié de sujets de tout âge, de tout bord et de toute nationalité, et force m’est de constater vos dires.
"L’homme, après l’amour a une large tendance à piquer du nez! "
Je ne prends pas en compte dans ce cas-ci l’homme qui après avoir généreusement honoré et arrosé sa partenaire se laisse aller à un petit roupillon d’une ou deux heures, histoire de recharger les batteries et le reste pour repartir vers de nouvelles aventures! Non, je parle, du monsieur tout le monde, du gentil garçon qui après 10 minutes de brillants efforts s’endort comme une souche à coté de vous, vous laissant les cuisses ouvertes en attente comme on attend les soldes de juillet pour rhabiller la petite famille.
Que faire dans de tels cas ? Comme vous l’avez suggéré, il ne faut pas rester étendu, au chaud, sous la couette, profitant de la chaleur qui nous quitte lentement ( je parle pour le monsieur, car la dame, elle a toujours toute sa chaleur et fouille dans sa mémoire pour retrouver le numéro des pompiers pour éteindre l’incendie
)
Malheureusement, certaines circonstances ou certains individus n’ont pas toutes les possibilités que vous avez proposées. Revenons-y plus en détails :
- allumer la chaîne : très bien très bonne idée... s’il y a une chaine ( sous tente, en hotel, dans les wagons couchettes, ... pas evident) et si le monsieur ou la dame à de bons gouts. Effectivement, à cet instant crucial où l’homme repu, attend que la machine biologique se remette en marche, il est hors de question que la dame, effrayée par le "petit bonhomme en mousse" se mette désespérement à chercher où a pu atterrir sa petite culotte dans le déshabillage passionné entamé 11min43 plus tôt, ni même qu’éblouie par la voix et le physique splendide de robbie Williams, elle se rende compte que le bedon avancé, la calvitie naissante, les fesses plates et le torse velu de monsieur n’étaient pas tout à fait ce qu’elle aurait espérer et qu’elle prétexte un rdv urgent chez le dentiste. Pour monsieur, les musiques techno où la choriste pousse des soupirs puissants et jouissifs peuvent sans doute faire bonne impression sur le voisin du dessous, mais mettre mal à l’aise votre compagne, qui jusqu’à présent n’a même pas eu le temps de dire "ouf", bien évidemment, les chansons romantiques seraient l’idéal... à condition qu’elles ne vous endorment pas
- prendre une douche : voilà une idée qu’elle est bonne! Et d’autant plus bonne, que votre peau a un gout salé du à la transpiration, que vos doigts sont légèrement pouasseux et que vos cheveux ruisselants vous collent à la nuque .... La douche s’impose! Mais améliorez là voyons! Ne partez pas égoistement vous offrir le jet rafraichissant de l’eau mais invitez votre compagne à vous y rejoindre... Caressez-la avec le gel douche fruit de la passion-myrtille-menthe, profitez vous aussi de ses mains douces... ça ne peut que stimuler votre nouveau désir pour elle, et entretenir le sien !
- Faire des pompes : si vous avez fait l’amour dans une salle de sport, pourquoi pas, vous pouvez même tant que vous y êtes utiliser un peu le rameur et faire travailler vos abdos... mais bon... l’image que vous rendez à cet instant n’est sans doute pas celle qu’attend la demoiselle allongée sur le lit, se languissant. Elle attend quelques témoignages de tendresse et non un remake de Rocky.
J’ajouterai à la liste quelques autres propositions :
- se servir à boire : à vous monsieur, et à votre partenaire, bien entendu ! Eviter les alcools qui vous donneront une haleine moins appétissante, privilégiez les jus de fruits, les boissons fraiches, etc.
- manger : une chose légère bien sur, un fruit, une friandise, ... qui peut de nouveau servir à quelques jeux érotiques, histoire de redonner la forme.
- la Tv : alors là, je dis "méfiance" !! Evitez le film x sur canal, qui pourrait mettre votre partenaire mal à l’aise, les compte rendu des match du foot du we qui risqueraient de vous passionner un peu de trop et Chasse et pêche qui ne fera qu’augmenter votre somnolence. Optez pour un zapping, pour quelques clips videos, quelques reportages pas trop interessants qui ouvriront un débat avec votre partenaire tout en vous laissant les mains libres pour vagabonder sur sa peau
La marquise, pro fesseuse
Lun 16 Août 2004, 13:50 par
la marquise de sade sur Le grimoire d'amour
Messagers
L’une face à l’autre, coincées dans cette cabine
Séparée pas ce bout de verre, cet écran, cette vitrine
Deux bêtes à bon dieu, deux amants pointillés
Chacun de leur côté prisonniés, éloignés.
L’un face à l’autre, coincés dans ce carcan
Séparés par ce bout de verre, cet écran
Deux enfants de dieu, deux amants frustrés
Chacun de leur côté, éloignés.
Dame Coccinelle peu farouche
Couvrait la vitrine, de sa bouche
Sieur Coccinelle sous le charme
Du bout des pattes, dessinait la dame.
La belle dame derrière son clavier
Envoyait par écran ses baisers
Son bel amant en pleine nuit
Frôlait les contours de son envie.
"Viens ici petite coccinelle que je te délivre de ta prison de verre,
Viens ici porter mon message, sois mon trouvère
Va lui dire combien je l’aime, va lui porter mes baisers
Frôle sa joue pour moi qui resterai enfermé de ce côté"
Dame et sieur Coccinelle ont déployé leurs ailes
Se sont envolés tout là-haut dans le ciel
Pour se poser beaucoup plus loin dans un autre pôle
Sur sa peau en manque, sur son épaule.
" Nous sommes ses trouvères, ses messagers
Nous venons te donner ses soupirs, ses baisers
Te dire ses je t’aime, ses j’ai envie
Sécher tes joues, dissiper ton ennui"
L’un à côté de l’autre, dans son ciel
Réunis pour vivre tant de merveilles
Deux bêtes à bon dieu, deux amants pointillés
S’envolent pour le soleil, à jamais
L’un face à l’autre, coincés dans ce carcan
Séparés par ce bout de verre, cet écran
Deux enfants de dieu, deux amants frustrés
Chacun de leur côté, à jamais...
Séparée pas ce bout de verre, cet écran, cette vitrine
Deux bêtes à bon dieu, deux amants pointillés
Chacun de leur côté prisonniés, éloignés.
L’un face à l’autre, coincés dans ce carcan
Séparés par ce bout de verre, cet écran
Deux enfants de dieu, deux amants frustrés
Chacun de leur côté, éloignés.
Dame Coccinelle peu farouche
Couvrait la vitrine, de sa bouche
Sieur Coccinelle sous le charme
Du bout des pattes, dessinait la dame.
La belle dame derrière son clavier
Envoyait par écran ses baisers
Son bel amant en pleine nuit
Frôlait les contours de son envie.
"Viens ici petite coccinelle que je te délivre de ta prison de verre,
Viens ici porter mon message, sois mon trouvère
Va lui dire combien je l’aime, va lui porter mes baisers
Frôle sa joue pour moi qui resterai enfermé de ce côté"
Dame et sieur Coccinelle ont déployé leurs ailes
Se sont envolés tout là-haut dans le ciel
Pour se poser beaucoup plus loin dans un autre pôle
Sur sa peau en manque, sur son épaule.
" Nous sommes ses trouvères, ses messagers
Nous venons te donner ses soupirs, ses baisers
Te dire ses je t’aime, ses j’ai envie
Sécher tes joues, dissiper ton ennui"
L’un à côté de l’autre, dans son ciel
Réunis pour vivre tant de merveilles
Deux bêtes à bon dieu, deux amants pointillés
S’envolent pour le soleil, à jamais
L’un face à l’autre, coincés dans ce carcan
Séparés par ce bout de verre, cet écran
Deux enfants de dieu, deux amants frustrés
Chacun de leur côté, à jamais...
Sam 24 Juil 2004, 15:11 par
la marquise de sade sur Amour internet
Un sourire
Le jour se lève à peine. A travers les stores de bambou, un faisceau de lumière s’est infiltré, insolent, intrépide, il glisse sur tes épaules.
Tes yeux sont clos. Sur ton visage poupin, un sourire. Ta respiration est longue, à peine audible, appaisante. Quelques cheveux sur le sommet de ton crâne se lézardent voluptueusement sur l’oreiller. Ton menton et ton cou se sont ornés de quelques poils de barbe.
Ton cou... j’en approche mes lèvres, y dépose un baiser, un effleurement. Je te respire; tu sens bon, tu sens chaud, tu sens la douceur.
Une boucle s’est glissée jusqu’à ta bouche et te réveille. Tu ouvres les yeux, me regardes, ton sourire s’elargit encore. Ta main glisse sur mon ventre et m’attire contre toi. Tu m’embrasses, fais descendre le drap de coton blanc le long de mes seins et pose ta tête sur ma poitrine.
Le soleil s’insinue et nous observe. Il nous éclaire. Tu m’éclaires. Tes doigts dessinent les contours de mes hanches, des frissons me parcourent, des soupirs s’échappent. Ta langue lentement frôle ma peau, mon ventre que tu embrasses, mon nombril que tu effleures de tes doigts. Sans un mot, tu t’allonges sur moi. Ton regard me suffit, ton sourire me nourrit, ton envie me remplit. Tu te glisses en moi doucement, je me mords les lèvres involontairement. Ta langue appaise la morsure, ton sexe satisfait ma désinvolture.
Tes va-et-vient longs et puissants, tes yeux qui explorent les miens, observant chaque émotion qu’ils transcrivent, ta bouche qui sans même me toucher m’inonde de baisers, soumettent mon corps, le saturent de plaisir, le paralysent d’orgasmes. Seuls quelques soupirs arrivent à s’échapper d’entre mes lèvres, tu les attrapes bien vite pour t’en repaître.
Jouant de mon trouble, profitant de mon abandon total, tu gardes toujours ce même sourire divin qui me conquiert. Quand ton sexe se vide en moi, quand mon corps n’est plus qu’un torrent de feu, quand mes lèvres réclament le contact des tiennes, quand mes mains usées par l’étreinte se décrispent, quand mes yeux comptent plus d’étoiles que la galaxie, tu déposes un baiser sur ma bouche, passes ta main dans mes cheveux, caresses ma joue et souries.
Le soleil est déjà haut dans le ciel quand d’un baiser sur la joue nous nous séparons. Tu repars vers ta vie, ta famille, je rentre dans ma ville, réintègre mon domicile.
Demain peut-être, dans une semaine, un mois ou quelques années, autour d’un café, d’un verre ou d’un repas, comme deux amis, deux frères, deux enfants, nous nous souviendrons du temps où nous parcourions les mers, où nous défions les règles, où tu étais magicien. Je te dirai "tu es mon héros" et tu me souriras...
La marquise... illusionniste
Tes yeux sont clos. Sur ton visage poupin, un sourire. Ta respiration est longue, à peine audible, appaisante. Quelques cheveux sur le sommet de ton crâne se lézardent voluptueusement sur l’oreiller. Ton menton et ton cou se sont ornés de quelques poils de barbe.
Ton cou... j’en approche mes lèvres, y dépose un baiser, un effleurement. Je te respire; tu sens bon, tu sens chaud, tu sens la douceur.
Une boucle s’est glissée jusqu’à ta bouche et te réveille. Tu ouvres les yeux, me regardes, ton sourire s’elargit encore. Ta main glisse sur mon ventre et m’attire contre toi. Tu m’embrasses, fais descendre le drap de coton blanc le long de mes seins et pose ta tête sur ma poitrine.
Le soleil s’insinue et nous observe. Il nous éclaire. Tu m’éclaires. Tes doigts dessinent les contours de mes hanches, des frissons me parcourent, des soupirs s’échappent. Ta langue lentement frôle ma peau, mon ventre que tu embrasses, mon nombril que tu effleures de tes doigts. Sans un mot, tu t’allonges sur moi. Ton regard me suffit, ton sourire me nourrit, ton envie me remplit. Tu te glisses en moi doucement, je me mords les lèvres involontairement. Ta langue appaise la morsure, ton sexe satisfait ma désinvolture.
Tes va-et-vient longs et puissants, tes yeux qui explorent les miens, observant chaque émotion qu’ils transcrivent, ta bouche qui sans même me toucher m’inonde de baisers, soumettent mon corps, le saturent de plaisir, le paralysent d’orgasmes. Seuls quelques soupirs arrivent à s’échapper d’entre mes lèvres, tu les attrapes bien vite pour t’en repaître.
Jouant de mon trouble, profitant de mon abandon total, tu gardes toujours ce même sourire divin qui me conquiert. Quand ton sexe se vide en moi, quand mon corps n’est plus qu’un torrent de feu, quand mes lèvres réclament le contact des tiennes, quand mes mains usées par l’étreinte se décrispent, quand mes yeux comptent plus d’étoiles que la galaxie, tu déposes un baiser sur ma bouche, passes ta main dans mes cheveux, caresses ma joue et souries.
Le soleil est déjà haut dans le ciel quand d’un baiser sur la joue nous nous séparons. Tu repars vers ta vie, ta famille, je rentre dans ma ville, réintègre mon domicile.
Demain peut-être, dans une semaine, un mois ou quelques années, autour d’un café, d’un verre ou d’un repas, comme deux amis, deux frères, deux enfants, nous nous souviendrons du temps où nous parcourions les mers, où nous défions les règles, où tu étais magicien. Je te dirai "tu es mon héros" et tu me souriras...
La marquise... illusionniste
Dim 11 Juil 2004, 02:16 par
la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses
21 juin
Tu m’avais emmenée
Le long des quais me promener
Tu m’avais fait découvrir
Ta ville, Paris, ton empire.
Tu m’avais prise par la main
Guidée au hasard des chemins
Tu m’avais emportée
Loin de ma prison dorée.
Je portais la dentelle et le cuir
Nos évasions, nos fantasmes, nos soupirs.
Je portais la petite robe espérée
Celle que tu m’avais demandée
Je portais sur mon visage le bonheur
Un an, douze mois, mille heures
Je portais en moi les espoirs
Qu’avec toi plus rien ne serait noir.
Nous étions deux enfants
Avides de liberté, de rêves et d’amour
Nous étions deux géants
Convaincus d’avoir fini le parcours
Nous étions deux insolents
Plus forts que tous ces vautours
Nous étions deux inconscients
Oubliant qu’un écran n’est pas le jour...
Nous avions choisi le vingt et un
Au hasard, comme on prend un train
Ne sachant plus très bien
Le début, la rencontre, l’amitié, la faim
Nous avions pris cette date
Nous avions conclu un pacte
Toi là-bas, moi ici, nous ensembles...
Moi ici, toi là-bas, j’en tremble...
J’ai sorti la dentelle et le cuir
Enfilé la robe noire et je soupire...
Cette année pour notre anniversaire
Je n’ai que mes souvenirs et ce goût amer...
Le long des quais me promener
Tu m’avais fait découvrir
Ta ville, Paris, ton empire.
Tu m’avais prise par la main
Guidée au hasard des chemins
Tu m’avais emportée
Loin de ma prison dorée.
Je portais la dentelle et le cuir
Nos évasions, nos fantasmes, nos soupirs.
Je portais la petite robe espérée
Celle que tu m’avais demandée
Je portais sur mon visage le bonheur
Un an, douze mois, mille heures
Je portais en moi les espoirs
Qu’avec toi plus rien ne serait noir.
Nous étions deux enfants
Avides de liberté, de rêves et d’amour
Nous étions deux géants
Convaincus d’avoir fini le parcours
Nous étions deux insolents
Plus forts que tous ces vautours
Nous étions deux inconscients
Oubliant qu’un écran n’est pas le jour...
Nous avions choisi le vingt et un
Au hasard, comme on prend un train
Ne sachant plus très bien
Le début, la rencontre, l’amitié, la faim
Nous avions pris cette date
Nous avions conclu un pacte
Toi là-bas, moi ici, nous ensembles...
Moi ici, toi là-bas, j’en tremble...
J’ai sorti la dentelle et le cuir
Enfilé la robe noire et je soupire...
Cette année pour notre anniversaire
Je n’ai que mes souvenirs et ce goût amer...
Mar 22 Juin 2004, 17:43 par
la marquise de sade sur Amour internet
Ecrire sur soupirs
T'éveiller ce matin..., La bonne journée, Ma délicieusement sensuelle..., Et pi Fanny ..., Comme je vous querelle..., Infidèle?, Chaque femme est une reine, Mélodie d'amour, Ô bus ! ô désespoir ! ô terminus ennemi !, Lettre, Je rêve, Mais encore, Messagers, Un sourire, 21 juin, Il y a 61 textes utilisant le mot soupirs. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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