Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur souviens - Page 5 sur 5
Mais qui était – elle ?
Mais qui était – elle ?
Je me souviens, c’était il y a de cela des années, je me trouvais sur le chemin du retour de l’école. Mon regard fixait le sol. Une personne était devant moi. Nous entamions une rue descendante. Et voilà, je ne sais comment, elle laisse tomber des feuilles. Ni une, ni deux, je me précipite pour les ramasser. Mais sans oser la regarder. Elle devait – être étudiante, c’était ses feuilles de cours, qu’elle révisait sûrement en marchant. Je les lui tendis. Elle me dit merci. Je balbutiais un « Y a pas de quoi, c’est normal ». Puis elle repartis. Au final, je ne l’ai vue que de dos et seulement entendu sa voix.
Mais qui était –elle.
Je me souviens, c’était il y a de cela des années, je me trouvais sur le chemin du retour de l’école. Mon regard fixait le sol. Une personne était devant moi. Nous entamions une rue descendante. Et voilà, je ne sais comment, elle laisse tomber des feuilles. Ni une, ni deux, je me précipite pour les ramasser. Mais sans oser la regarder. Elle devait – être étudiante, c’était ses feuilles de cours, qu’elle révisait sûrement en marchant. Je les lui tendis. Elle me dit merci. Je balbutiais un « Y a pas de quoi, c’est normal ». Puis elle repartis. Au final, je ne l’ai vue que de dos et seulement entendu sa voix.
Mais qui était –elle.
Lun 10 Mai 2004, 18:22 par
Beren sur Un monde parfait
Je me souviens...
Aujourd’hui je n’arrête pas d’y penser
Et je ne sais pas très bien ce que je fais ici
Tu t’en es allée et as laissé
Un vide au fond de moi
Je me souviens pourquoi tu étais
L’étincelle qui me faisait vivre
A tes côtés je me sentais protégé
Et maintenant il n’existe plus de sourire
Il n’y a plus rien qui puisse te faire rire
Et je me souviens de la tendresse et des baisers
Que parfois je ne donnais pas
Depuis je ne vois plus
Autre chose dans mon être
Et maintenant que tu es partie
Je ne te reverrai plus
On ne sera plus seuls
Je ne verrai plus tes yeux
Je marche seul et je pense
A toutes les choses que nous avions à faire
En ces gestes qui étaient nôtres
Que désormais seul je ne peux plus avoir
Et je me souviens de la tendresse et des baisers
Que parfois je ne donnais pas...
SadLoyd à travers le chant du fou.
Et je ne sais pas très bien ce que je fais ici
Tu t’en es allée et as laissé
Un vide au fond de moi
Je me souviens pourquoi tu étais
L’étincelle qui me faisait vivre
A tes côtés je me sentais protégé
Et maintenant il n’existe plus de sourire
Il n’y a plus rien qui puisse te faire rire
Et je me souviens de la tendresse et des baisers
Que parfois je ne donnais pas
Depuis je ne vois plus
Autre chose dans mon être
Et maintenant que tu es partie
Je ne te reverrai plus
On ne sera plus seuls
Je ne verrai plus tes yeux
Je marche seul et je pense
A toutes les choses que nous avions à faire
En ces gestes qui étaient nôtres
Que désormais seul je ne peux plus avoir
Et je me souviens de la tendresse et des baisers
Que parfois je ne donnais pas...
SadLoyd à travers le chant du fou.
Ven 09 Avril 2004, 09:26 par
Loyd sur L'amour en vrac
bang bang
J’avais 26 ans et elle 29
Nous chevauchions un monde plein de canailles
Nous nous cachions derrière de noirs écrans
Elle était la séductrice et moi le méchant
Elle gagnait toujours la bataille
Bang bang
Elle m’a descendue
Bang bang
J’ai heurté le sol
Bang bang
Ce bruit affreux
Bang bang
Mon amour m’a descendue
Les saisons changèrent, le temps passa
Mes sentiments grandissant, je l’appellais mienne
Elle me disait pour tenter de combler ma peine
Souviens toi quand nous jouions autrefois
Bang bang
Je t’ai descendue
Bang bang
Tu as heurté le sol
Bang bang
Ce bruit affreux
Bang bang
J’avais l’habitude de te relever
La musique jouait et tout le monde disait
Juste pour moi les cloches de l’amour sonnait
Maintenant je suis parti
Je ne sais même pas pourquoi
Et depuis ce jour parfois je pleure
Je n’ai même pas dit au revoir
Je n’ai pas pris le temps de mentir
Bang bang
Elle m’a descendue
Bang bang
J’ai heurté le sol
Bang bang
Ce bruit affreux
Bang bang
Mon amour m’a descendue
d’après "Bang bang" de Nancy Sinatra
La tulipe...noire...comme son nom l’indique
Nous chevauchions un monde plein de canailles
Nous nous cachions derrière de noirs écrans
Elle était la séductrice et moi le méchant
Elle gagnait toujours la bataille
Bang bang
Elle m’a descendue
Bang bang
J’ai heurté le sol
Bang bang
Ce bruit affreux
Bang bang
Mon amour m’a descendue
Les saisons changèrent, le temps passa
Mes sentiments grandissant, je l’appellais mienne
Elle me disait pour tenter de combler ma peine
Souviens toi quand nous jouions autrefois
Bang bang
Je t’ai descendue
Bang bang
Tu as heurté le sol
Bang bang
Ce bruit affreux
Bang bang
J’avais l’habitude de te relever
La musique jouait et tout le monde disait
Juste pour moi les cloches de l’amour sonnait
Maintenant je suis parti
Je ne sais même pas pourquoi
Et depuis ce jour parfois je pleure
Je n’ai même pas dit au revoir
Je n’ai pas pris le temps de mentir
Bang bang
Elle m’a descendue
Bang bang
J’ai heurté le sol
Bang bang
Ce bruit affreux
Bang bang
Mon amour m’a descendue
d’après "Bang bang" de Nancy Sinatra
La tulipe...noire...comme son nom l’indique
Mar 06 Avril 2004, 22:49 par
la_tulipe_noire sur Amour internet
un 14 juillet à Paris (2)
Chemin reprenant, maintenant tous les quatre, passé le pont, nous arpentons le quai Voltaire.
L’un de nous, je ne me souviens plus qui, s’est mis à chantonner « les amants de Saint Jean » qui inondait les ondes en ces temps là. Ce fut le début d’un jeu jovial et musical. Nous devions, chacun à notre tour, trouver une chanson en rapport avec Paris. L’un ayant entonné fièrement sa trouvaille, les trois autres reprenaient en chœur. Les passants qui croisaient notre chemin devaient s’interroger sur notre stabilité mentale en voyant quatre huluberlus gambadant sur les trottoirs de la capitale aux rythmes de chants mal maîtrisés …
« La lune trop blême
pose un diadème
sur tes cheveux roux
la lune trop rousse
de gloire éclabousse
ton jupon plein d’trous
La lune trop pâle
Caresse l’opale
De tes yeux blasés
Princesse de la rue
Soit la bienvenue
Dans mon cœur blessé
Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux
Les ailes des moulins protègent les amoureux
Petite mandigote
Je sens ta menotte
Qui cherche ma main
Je sens ta poitrine
Et ta taille fine
J’oublie mon chagrin
Je sens sur tes lèvres
Une odeur de fièvre
De gosse mal nourri
Et sous ta caresse
Je sens une ivresse
Qui m’anéantit …. »
Doux moments d’insouciante amitié. Il me suffit encore aujourd’hui de fermer les yeux pour voir ton sourire espiègle qui rayonnait en disciple de Râ. Ce jour là je ne savais pas que quelques mois plus tard, le ciel finirait par s’assombrir au dessus de nous et que ce sourire disparaîtrait derrière les nuages. Mettez-haut du cœur …
Nous nous rapprochons de l’Ile de la Cité. Notre Dame tente en vain de toucher l’azur de ses hauteurs blanches. Nous traînons dans le quartier du Palais de Justice. Tu veux nous amener à la Conciergerie. Quelques semaines auparavant tu l’as visité en profondeur avec ta sœur. Alors aujourd’hui tu nous sers de guide. Tu nous racontes tout en détail, prenant ton rôle très au sérieux. Tu es fière de nous apprendre tout ça. Tu m’impressionnes. Tu me subjugues. Je t’aimais aussi comme ça. Ce jour là je ne savais pas que je devrais me résigner à jamais à ne plus t’aimer, à ne plus nous aimer …à ne plus m’aimer avec toi.
L’heure passe. Il est temps de se diriger tranquillement vers Montparnasse. Encore tant de choses à admirer. Et, dès la première ruelle qui nous éloigne de la Seine, une plaque posée sur une façade nous interpelle : « ici vécurent Héloïse et Abélard » …et une date que j’ai oublié. Aucun de nous n’a connaissance de ces deux personnages. Nous restons là quelques instants à fabuler sur l’histoire éventuelle de nos deux illustres inconnus. Dès mon retour chez moi, je me lancerai dans des recherches sur leur vie. Et comme un signe, une ironie…le destin de deux amoureux maudits, incompatibles…Maudit soit l’amour oui !
L’un de nous, je ne me souviens plus qui, s’est mis à chantonner « les amants de Saint Jean » qui inondait les ondes en ces temps là. Ce fut le début d’un jeu jovial et musical. Nous devions, chacun à notre tour, trouver une chanson en rapport avec Paris. L’un ayant entonné fièrement sa trouvaille, les trois autres reprenaient en chœur. Les passants qui croisaient notre chemin devaient s’interroger sur notre stabilité mentale en voyant quatre huluberlus gambadant sur les trottoirs de la capitale aux rythmes de chants mal maîtrisés …
« La lune trop blême
pose un diadème
sur tes cheveux roux
la lune trop rousse
de gloire éclabousse
ton jupon plein d’trous
La lune trop pâle
Caresse l’opale
De tes yeux blasés
Princesse de la rue
Soit la bienvenue
Dans mon cœur blessé
Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux
Les ailes des moulins protègent les amoureux
Petite mandigote
Je sens ta menotte
Qui cherche ma main
Je sens ta poitrine
Et ta taille fine
J’oublie mon chagrin
Je sens sur tes lèvres
Une odeur de fièvre
De gosse mal nourri
Et sous ta caresse
Je sens une ivresse
Qui m’anéantit …. »
Doux moments d’insouciante amitié. Il me suffit encore aujourd’hui de fermer les yeux pour voir ton sourire espiègle qui rayonnait en disciple de Râ. Ce jour là je ne savais pas que quelques mois plus tard, le ciel finirait par s’assombrir au dessus de nous et que ce sourire disparaîtrait derrière les nuages. Mettez-haut du cœur …
Nous nous rapprochons de l’Ile de la Cité. Notre Dame tente en vain de toucher l’azur de ses hauteurs blanches. Nous traînons dans le quartier du Palais de Justice. Tu veux nous amener à la Conciergerie. Quelques semaines auparavant tu l’as visité en profondeur avec ta sœur. Alors aujourd’hui tu nous sers de guide. Tu nous racontes tout en détail, prenant ton rôle très au sérieux. Tu es fière de nous apprendre tout ça. Tu m’impressionnes. Tu me subjugues. Je t’aimais aussi comme ça. Ce jour là je ne savais pas que je devrais me résigner à jamais à ne plus t’aimer, à ne plus nous aimer …à ne plus m’aimer avec toi.
L’heure passe. Il est temps de se diriger tranquillement vers Montparnasse. Encore tant de choses à admirer. Et, dès la première ruelle qui nous éloigne de la Seine, une plaque posée sur une façade nous interpelle : « ici vécurent Héloïse et Abélard » …et une date que j’ai oublié. Aucun de nous n’a connaissance de ces deux personnages. Nous restons là quelques instants à fabuler sur l’histoire éventuelle de nos deux illustres inconnus. Dès mon retour chez moi, je me lancerai dans des recherches sur leur vie. Et comme un signe, une ironie…le destin de deux amoureux maudits, incompatibles…Maudit soit l’amour oui !
Dim 21 Mars 2004, 23:06 par
la_tulipe_noire sur La vie à deux
Stare piu viccino...
Ferme tes yeux, écoute...
Tu entends? Ce temps qui passe coûte que coûte
Les jours qui s’égrènent goutte à goutte
Les kilomètres qui déjà nous déroutent
Ferme tes yeux, rappelle-toi…
Tu te souviens ? Ces mots, ce premier émoi
Une piscine et un maillot à pois
Un soupir, un sourire, on se noie
Ferme les yeux, envole-toi…
Tu vois ? Ce monde dont tu es le roi
Tous ces pays montre-les moi
Ton univers au bout de mes doigts
Ferme les yeux, respire…
Tu sens ? Cette peur que je veux bannir
Mon passé qui me fait fuir
Mon âme qui ne cesse de souffrir
Ouvre tes yeux, regarde-moi…
Tu comprends maintenant ? Je ne veux plus que toi
Mon passé, ma peur, mes excès, je les oublierai dans tes bras
Ma joue, mes lèvres, mon ventre, prends-moi
Entends, retiens, regarde, respire
Que tous tes sens deviennent mon empire…
La marquise .... CTOG ....
Tu entends? Ce temps qui passe coûte que coûte
Les jours qui s’égrènent goutte à goutte
Les kilomètres qui déjà nous déroutent
Ferme tes yeux, rappelle-toi…
Tu te souviens ? Ces mots, ce premier émoi
Une piscine et un maillot à pois
Un soupir, un sourire, on se noie
Ferme les yeux, envole-toi…
Tu vois ? Ce monde dont tu es le roi
Tous ces pays montre-les moi
Ton univers au bout de mes doigts
Ferme les yeux, respire…
Tu sens ? Cette peur que je veux bannir
Mon passé qui me fait fuir
Mon âme qui ne cesse de souffrir
Ouvre tes yeux, regarde-moi…
Tu comprends maintenant ? Je ne veux plus que toi
Mon passé, ma peur, mes excès, je les oublierai dans tes bras
Ma joue, mes lèvres, mon ventre, prends-moi
Entends, retiens, regarde, respire
Que tous tes sens deviennent mon empire…
La marquise .... CTOG ....

Lun 08 Mars 2004, 20:03 par
la marquise de sade sur L'amour en vrac
à bien vite mon éternel
Mon cher et tendre partenaire,
Encore une fois tu m’as trompée, encore une fois tes mains ont caressé d’autres contours que les miens, tes yeux ont croisé un regard différent du mien, tes mots ont fait rêver une autre que moi, ton corps a submergé un autre espace que le nôtre...
Nous nous sommes jurés une fidélité éternelle, indestructible, toi le salaud, moi la maîtresse de tant d’autres sales cons. Tu me délaisses? J’irai t’oublier dans d’autres âmes, dans d’autres corps, dans d’autres coeurs, aussi fragiles et purs que le tien.
Je m’endormirai sans toi, je me réveillerai aussi sans toi, j’entendrai ton rire à travers les leurs, leurs larmes seront les tiennes, ils regretteront de ne pas m’avoir quittée dès les premières heures, de ne pas m’avoir fui avant que je ne les possède tout entiers, pour eux demain sera moi, je serai leur quotidien, leur avenir perdu, leurs rêves, leurs espoirs, leurs fantasmes, la maîtresse parfaite, idéale, discrète, l’amie, la confidente, la mère et l’épouse, le frère et l’enfant. Je comblerai chez eux aussi tout ce que ces femmes de pacotille ne peuvent comprendre, tous ces vides qu’elles veulent envahir, sans même en connaitre le contenu.. C’est plein de choses le vide...
Tu te souviens de nos transes? De ce vide que nous remplissions jusqu’à le faire déborder de jouissance? De ces planètes rien qu’à nous, où la nuit était éternelle ? De ces mondes de mystère que nous percions à grands coups de rires, de paroles, de cris, de soupirs? De ces heures où nos esprits se muaient en un seul et même avenir? Te souviens-tu de tout cela?
Oui, tu t’en souviens... Tu me critiques, me maudits, me détestes, mais tu m’aimes, m’envies, me désires, m’espères.
Va mon petit prince... Va explorer d’autres contrées, d’autres soupirs, d’autres compagnes...
Va te repaître d’autres corps, jouir d’autres plaisirs, rêver d’autres avenirs...
Va... Et reviens moi vite, à moi, ta compagne la plus aimée de toutes, moi ton âme soeur, moi ton demain, moi ta souffrance, moi ta magnifique, moi ton monde, moi ta Solitude...
Encore une fois tu m’as trompée, encore une fois tes mains ont caressé d’autres contours que les miens, tes yeux ont croisé un regard différent du mien, tes mots ont fait rêver une autre que moi, ton corps a submergé un autre espace que le nôtre...
Nous nous sommes jurés une fidélité éternelle, indestructible, toi le salaud, moi la maîtresse de tant d’autres sales cons. Tu me délaisses? J’irai t’oublier dans d’autres âmes, dans d’autres corps, dans d’autres coeurs, aussi fragiles et purs que le tien.
Je m’endormirai sans toi, je me réveillerai aussi sans toi, j’entendrai ton rire à travers les leurs, leurs larmes seront les tiennes, ils regretteront de ne pas m’avoir quittée dès les premières heures, de ne pas m’avoir fui avant que je ne les possède tout entiers, pour eux demain sera moi, je serai leur quotidien, leur avenir perdu, leurs rêves, leurs espoirs, leurs fantasmes, la maîtresse parfaite, idéale, discrète, l’amie, la confidente, la mère et l’épouse, le frère et l’enfant. Je comblerai chez eux aussi tout ce que ces femmes de pacotille ne peuvent comprendre, tous ces vides qu’elles veulent envahir, sans même en connaitre le contenu.. C’est plein de choses le vide...
Tu te souviens de nos transes? De ce vide que nous remplissions jusqu’à le faire déborder de jouissance? De ces planètes rien qu’à nous, où la nuit était éternelle ? De ces mondes de mystère que nous percions à grands coups de rires, de paroles, de cris, de soupirs? De ces heures où nos esprits se muaient en un seul et même avenir? Te souviens-tu de tout cela?
Oui, tu t’en souviens... Tu me critiques, me maudits, me détestes, mais tu m’aimes, m’envies, me désires, m’espères.
Va mon petit prince... Va explorer d’autres contrées, d’autres soupirs, d’autres compagnes...
Va te repaître d’autres corps, jouir d’autres plaisirs, rêver d’autres avenirs...
Va... Et reviens moi vite, à moi, ta compagne la plus aimée de toutes, moi ton âme soeur, moi ton demain, moi ta souffrance, moi ta magnifique, moi ton monde, moi ta Solitude...
Sam 28 Fév 2004, 14:32 par
la marquise de sade sur La vie à deux
Souvenirs
Je ne me souviens pas de tout te concernant.
Ton parfum. Ton style.
Je me souviens de ton regard. J’aurais déja du comprendre, mais aveuglé par mes propres sentiments, je ne comprenais pas les tiens. Qui étaient différents.
Des épisodes de notre vie, je ne veux pas faire remonter certains, parfois cocasses, quelques uns durs.
Je me rappelle que tu m’avais dit :"Tous les deux, on a un grain de folie, c’est ça qui me plait". Et en me disant ca, je repensais à cette promenade avec les copains, où soudainement tu étais monté sur mon dos. J’avais alors courru comme un fou, et toi, tu avais crié en te marrant.
Ton parfum. Ton style.
Je me souviens de ton regard. J’aurais déja du comprendre, mais aveuglé par mes propres sentiments, je ne comprenais pas les tiens. Qui étaient différents.
Des épisodes de notre vie, je ne veux pas faire remonter certains, parfois cocasses, quelques uns durs.
Je me rappelle que tu m’avais dit :"Tous les deux, on a un grain de folie, c’est ça qui me plait". Et en me disant ca, je repensais à cette promenade avec les copains, où soudainement tu étais monté sur mon dos. J’avais alors courru comme un fou, et toi, tu avais crié en te marrant.
Mer 25 Fév 2004, 15:05 par
PetitPrince sur La vie à deux
à Christine et Marie ... suite et fin
J’étais tellement bouleversée que je ne me souviens plus comment je lui annoncé qu’il allait être papa (je crois que je lui ai simplement montré le test) et lorsqu’il m’a répondu "bah oui, je m’en doutais, c’est génial !", ma vie a basculé (je sais, d’habitude, on utilise cette expression pour un événement négatif, mais comment exprimer autrement ce virage à 180°?)
Depuis, on s’est trouvé un magnifique 4 pièces en bord de Marne (rien n’est trop beau pour notre bébé internet), on a meublé la plus belle chambre des plus beaux meubles (rien n’est trop beau pour notre bébé internet), et, depuis sa naissance le 26 janvier 2002, notre petite Marie communique avec ses grands-parents (enfin, ce sont plutôt eux qui suivent les images, elle, elle s’en fout) grâce à la webcam sur... internet, of course ! La boucle est bouclée !
Internet m’a fait le plus beau des cadeaux et ça vaut bien tous les plans dragues, galères et prises de tête que j’y ai rencontrés. Le prince charmant existe, et je crois qu’il en reste quelques exemplaires disponibles en ligne ;-)
MAJ du 29/04/2003
Le prince charmant est redevenu citrouille, je ne savais pas qu’il y avait une date d’expiration sur ces trucs-là :-(
Depuis, on s’est trouvé un magnifique 4 pièces en bord de Marne (rien n’est trop beau pour notre bébé internet), on a meublé la plus belle chambre des plus beaux meubles (rien n’est trop beau pour notre bébé internet), et, depuis sa naissance le 26 janvier 2002, notre petite Marie communique avec ses grands-parents (enfin, ce sont plutôt eux qui suivent les images, elle, elle s’en fout) grâce à la webcam sur... internet, of course ! La boucle est bouclée !
Internet m’a fait le plus beau des cadeaux et ça vaut bien tous les plans dragues, galères et prises de tête que j’y ai rencontrés. Le prince charmant existe, et je crois qu’il en reste quelques exemplaires disponibles en ligne ;-)
MAJ du 29/04/2003
Le prince charmant est redevenu citrouille, je ne savais pas qu’il y avait une date d’expiration sur ces trucs-là :-(
Mar 13 Jan 2004, 14:16 par
la_tulipe_noire sur Amour internet
D'accord ?
Je me souviens d’une jeune maman et de sa petite fille qui marchait devant moi sur ce trottoir etroit et cabossé. La maman, objet initial de ma curiosité, semblait partagée entre ses pensées et l’attention qu’elle devait accorder à sa petite fille qu’elle tenait par la main.
La petite fille, elle, ne l’entendait pas du tout de cet oreille là, et souhaitait que sa maman ecoute attentivement ce qu’elle avait à lui dire ! Amusé, je pretais l’oreille à ce que dit alors la petite fille:
-Quand je dis "d’accord", tu dis "d’accord", d’accord ?
Et la maman de repondre conciliante :
-D’accord ...
La petite fille, elle, ne l’entendait pas du tout de cet oreille là, et souhaitait que sa maman ecoute attentivement ce qu’elle avait à lui dire ! Amusé, je pretais l’oreille à ce que dit alors la petite fille:
-Quand je dis "d’accord", tu dis "d’accord", d’accord ?
Et la maman de repondre conciliante :
-D’accord ...
Ven 28 Nov 2003, 19:35 par
PetitPrince sur Un monde parfait
Souvenirs inhabituels ...
Je suis sûre que tout le monde a lu le message, que chacun a compris la proposition, et que tout le monde attend que quelqu’un se jette à l’eau avec un premier message...
Malgré ma timidité légendaire (petit prince arrete de te marrer steuplé!!! ) , je vais faire le premier pas, enfin, je veux dire le premier message !
Les rendez-vous, je n’en ai pas fixés des dizaines ... Premièrement parce que je suis une fille et que les traditions veulent encore que ce soit généralement l’homme qui prenne l’initiative des rdv, ensuite parce que bien souvent les choses se font à l’improviste, au détour d’une conversation anodine, d’un coin de rue, d’un sourire échangé ...
Mais je me souviens des traditionnels rdv aux restos ou dans un bar agréable. Des quelques promesses de se retrouver dans une fête diverse, et de quelques longues minutes à patienter aux arrets de bus ou sur le quai d’une gare...
Les plus surprenants ne furent pas tant par le lieu, mais pas les difficultés à affronter avant de pouvoir enfin s’échanger un baiser. Mes plus beaux souvenirs ne sont pas ceux des lieux, mais ceux des mots ou des regards échangés dans ce lieu. Les lieux où se déroulaient les moments plus tendres sont plus surprenants ou inattendus pour ma part.. je vous les conterai quand la question sur ce thème arrivera...
Je garde en tête toutefois, ce petit garçon qui a traversé toute la France pour venir me donner un petit collier de perles alors que j’étais en colonie de vacances ... nous avions une dizaine d’années ... et j’ai toujours le collier ...
La marquise ... une timide qui s’ignore ...
Malgré ma timidité légendaire (petit prince arrete de te marrer steuplé!!! ) , je vais faire le premier pas, enfin, je veux dire le premier message !
Les rendez-vous, je n’en ai pas fixés des dizaines ... Premièrement parce que je suis une fille et que les traditions veulent encore que ce soit généralement l’homme qui prenne l’initiative des rdv, ensuite parce que bien souvent les choses se font à l’improviste, au détour d’une conversation anodine, d’un coin de rue, d’un sourire échangé ...
Mais je me souviens des traditionnels rdv aux restos ou dans un bar agréable. Des quelques promesses de se retrouver dans une fête diverse, et de quelques longues minutes à patienter aux arrets de bus ou sur le quai d’une gare...
Les plus surprenants ne furent pas tant par le lieu, mais pas les difficultés à affronter avant de pouvoir enfin s’échanger un baiser. Mes plus beaux souvenirs ne sont pas ceux des lieux, mais ceux des mots ou des regards échangés dans ce lieu. Les lieux où se déroulaient les moments plus tendres sont plus surprenants ou inattendus pour ma part.. je vous les conterai quand la question sur ce thème arrivera...
Je garde en tête toutefois, ce petit garçon qui a traversé toute la France pour venir me donner un petit collier de perles alors que j’étais en colonie de vacances ... nous avions une dizaine d’années ... et j’ai toujours le collier ...
La marquise ... une timide qui s’ignore ...
Ven 14 Nov 2003, 12:11 par
la marquise de sade sur La séduction
il est pour toi :)
Dans mes premiers souvenirs, je me souviens de cet homme. De ses mains rudes, larges, tachées. De son imposante carrure carrée, de son dos un peu vouté. De sa démarche nonchalante, lourde.
Je me réveillais à peine et j’entendais déjà les bruits provenant du garage. je me couchais le soir, au son de ses mêmes outils, le dimanche il m’emmenait en forêt, me laissait conduire la voiture dans les chemins de traverse, m’apprennait les arbres, les champignons, les cerfs.
Il a travaillé toute sa vie.. puis la maladie est arrivée ... il riait peu, il ne pouvait plus travailler, son coeur qu’il donnait à tant de personnes le lachait. Il restait assis, dans son fauteuil, le chat sur les genoux, à rivaliser avec Hercule Poirot ou Sherlock Holmes dans les romans qu’il lisait. L’argent vient peu à peu à se faire plus rare. La maison arborée a du être vendue. Trop loin de la ville... plus assez près des magasins pour s’y rendre sans voiture au cas où...
Il lui restait une petite maison sur 3étages, en plein centre ville, sans jardin, sans atelier, sans garage.
Il y aura bientot 7 ans que chaque jour une de mes pensées est pour lui. 7 ans que j’entends toujours sa voix, 7ans que je vois son sourire. 7 ans qu’un beau jour la leucémie l’a emporté.
Ce message n’est que pour toi... papa.
Sa marquise...
Je me réveillais à peine et j’entendais déjà les bruits provenant du garage. je me couchais le soir, au son de ses mêmes outils, le dimanche il m’emmenait en forêt, me laissait conduire la voiture dans les chemins de traverse, m’apprennait les arbres, les champignons, les cerfs.
Il a travaillé toute sa vie.. puis la maladie est arrivée ... il riait peu, il ne pouvait plus travailler, son coeur qu’il donnait à tant de personnes le lachait. Il restait assis, dans son fauteuil, le chat sur les genoux, à rivaliser avec Hercule Poirot ou Sherlock Holmes dans les romans qu’il lisait. L’argent vient peu à peu à se faire plus rare. La maison arborée a du être vendue. Trop loin de la ville... plus assez près des magasins pour s’y rendre sans voiture au cas où...
Il lui restait une petite maison sur 3étages, en plein centre ville, sans jardin, sans atelier, sans garage.
Il y aura bientot 7 ans que chaque jour une de mes pensées est pour lui. 7 ans que j’entends toujours sa voix, 7ans que je vois son sourire. 7 ans qu’un beau jour la leucémie l’a emporté.
Ce message n’est que pour toi... papa.
Sa marquise...
Ven 07 Nov 2003, 12:32 par
la marquise de sade sur Un monde parfait
Ecrire sur souviens

Il y a 71 textes utilisant le mot souviens. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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Le Mar 10 Jan 2017, 00:58 par JadeLightnore - Se froler du regard
Le Dim 25 Déc 2016, 19:42 par caressedesyeux - Ses cheveux longs
Le Ven 11 Nov 2016, 16:05 par caressedesyeux - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:44 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:41 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:41 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:20 par FB - Flic ou vuyou
Le Sam 22 Oct 2016, 23:28 par Bridget - Le champs de tournesol (duo)
Le Ven 30 Sep 2016, 19:16 par caressedesyeux
Dans les nuages
- aime
- aimer
- amour
- beau
- belle
- besoin
- bonheur
- bouche
- bout
- bras
- coeur
- corps
- cœur
- devant
- douce
- doux
- d’amour
- d’être
- désir
- envie
- femme
- fort
- homme
- jours
- larmes
- loin
- l’amour
- l’autre
- lèvres
- main
- mains
- monde
- mots
- nuit
- parfois
- peau
- peur
- plaisir
- porte
- pourtant
- regard
- rêve
- sens
- soleil
- sourire
- tête
- visage
- vivre
- yeux
- âme
La citation d'amour
On ne badine pas avec l'amour.
A. de Musset.
A. de Musset.
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