Mômes égarés

Mômes égarés.

On s’est croisé une nuit
à semer nos p’tits cailloux
le long du sentier de la vie,
des cicatrices sur les g’noux.

Tes yeux de môme m’ont souri
un pas vers Nous sans mot dire,
tu m’as tendu ton sac de billes,
on s’est frôlé en un éclat de rire.

On a poursuivi notre chemin,
main dans la main le cœur léger,
regards malins quand à pieds joints
on bondissait sur le pavé mouillé.

Un soleil igné embrasait notre ciel
quand on s’envolait sans un bruit,
et de nos rétines jaillissait l’étincelle
pour échapper aux jours de pluie.

Et quand cette foule qui filait à côté,
enracinée en cette réalité bétonnée,
tentait d’agripper nos mimines de bambins,
on se disait qu’on n’serait jamais rien
… que des mômes égarés.


On s’est trouvé une nuit,
chafouins derrière une moue,
en un ailleurs qu’on s’était bâti
pour délester nos bottes de boue.

Nos rêves de mômes attardés
s’enchevêtraient en harmonie.
Tantôt éclatés contre la chaussée,
Nous les avait ramenés à la vie.

On se laissait bercer par ce vent,
virevoltant entre candeur et acuité,
à gravir la grille du mur des grands
pour défier ce troupeau immergé.

Mais quand le temps soudain se gâtait,
tu me claquais ta porte à la figure,
j’ignorais tes bras derrière mes volets…
Et l’on se quittait en un chagrin obscur.

Et quand cette foule qui filait à côté,
enracinée en cette réalité bétonnée,
tentait d’agripper nos mimines de bambins,
on se disait qu’on n’serait jamais rien
… que des mômes égarés.


On se rattrapait toujours la nuit,
les yeux baissés, l’âme chargée,
quand à l’orage succède l’accalmie,
à semer nos cailloux sur le sentier.

Nos corps haletants fléchissaient
derrière cette épée de Damoclès,
et nos mains nos plaies pansaient,
sans jamais égarer aucune faiblesse.

On était des jumeaux symbiotiques
à vivre ces mêmes brunes de bambins,
à à l’encore heure critique
sans jamais pouvoir se donner la main.

Mais quand le soleil s’exhibait à nouveau,
on regagnait la récré, ton sac de billes,
rendant à l’hier nos indomptables maux,
et en un éclat de rire, on revenait à la Vie.

Et cette foule qui filait à côté
de notre hypersensibilité exacerbée,
on la perdait en un souffle incertain,
en se disant qu’on n’serait jamais rien
… que ces mômes égarés.
Mar 10 Juil 2012, 07:48 par Maestitia sur L'amour en vrac

Un peché







La tentation fut-elle si tentante
De toutes ces rondeurs exquises.........
Pulpeuse à souhait de ses deux "pamplemousses"
De cette peau laiteuse
Que ma langue râpeuse se faufilerait de partout.
Sublime déesse dont ses bourgeons se pointent
Et qui ne demandent qu’à être irrigués délicatement.
De toute sa féminité
De toute sa beauté
De toute sa douceur,
Un pêché à ...........

caressedesyeux
Sam 27 Mars 2010, 17:50 par caressedesyeux sur Mille choses

Cette chose

Je sens cette Chose voler au-dessus de moi.
Son ombre plane et survole mon être,
tel un vautour décrivant ces mortels cercles autour de sa cible,
cherchant le moment de faiblesse pour plonger,
Et ainsi achever sa victime….

Je sens cette Chose m’entourer.
Ce faible brouillard devenir un parfait écran de fumée,
m’empêchant de voir, et m’embrouillant les sens.
J’inspire et j’expire ce noir gaz qui me donne des vertiges.
Étourdissements, exaltation, ivresse des sens,
Je perds les pédales, la réalité vacille….

Je sens cette Chose sur moi.
Ces bras m’enveloppent dans une tendre volupté.
Dans son doux linceul elle m’enferme.
Sa main, telle un serpent haineux, monte sur mon bras.
Son étreinte sur mon corps est tenace, mais tendre et succulente.
Sa caresse est totale, douloureuse mais indolore,
Agréable mais amer…

Je sens cette Chose en moi,
Tel un suave vin âcre et acide.
Suite à la morsure du serpent, le poison m’emplit et se répand,
Comme une délicieuse bile, qui en moi fait son chemin.
La Chose fait refuge dans mes entrailles,
Et y plante à souhait ses violentes morsures.
Mes pacifiques cris percent le silence de mon âme!
Que dois-je faire; Résister ou ?

Je sens cette Chose devenir moi.
Et j’hurle : « Et toi, cher Insensible, pourquoi donc m’attaques-tu?
Te délectes-tu de ma paisible souffrance?
Toi qui t’attaques à l’Être, cet Être que l’on nomme homme,
Es-tu amoureuse de notre amertume silencieuse?
Moi je te dédaigne, cher ennemi amical,
Tu mènes au désespoir de l’âme et au déchirement de l’esprit!
Tu rends tout si beau, et tout si désirable.
Ô Désir! Pourquoi ne te laisses-tu point mourir... »
Dim 28 Fév 2010, 04:37 par Someone01 sur La séduction

Ma jeunesse

Avant propos d’un de mes projets littéraires.

Enfance troublée par la peur d’un baiser
Ce fut des années sans personne à aimer.
L’amour illusoire me berna…
Mes prétendantes se firent connaître à mes yeux,
Mais toutes repartirent sans un mot de moi.
Même celles dont je rêvais,
Finirent sur l’autel du sacrifice de mes peurs.
Ma jeunesse bascula dans un tourbillon de doutes.
L’age multipliant les expériences,
Sinuant entre les lignes de chances,
Frôla régulièrement celles des regrets.
Des chemins ratés, aux embûches qui se dressèrent à moi,
Chaque jour se construisit avec le passé.

« Il faut savoir faire des erreurs pour être meilleur
J’ai fait tant d’erreurs… »

Face aux troubles de l‘adolescence,
La vie vint marquer en plus mon visage de cratères sans fin.
Les lignes juvéniles périrent sous les assauts des traitements médicaux
Déformant l’attrait de mon visage d’enfant.
Une longue chevelure vint entraver mon regard,
Et me cacher du monde et de moi-même.
Ma vie prit la tournure d’un homme qui se cache pour aimer.

« C’est dans la solitude que les mots les plus tendres prennent naissance »

Replié sur soi même, l’expression prit un autre sens,
Chaque moment était prétexte à l’écriture,
La douceur éclosant de mes mains,
L’attention séduisant la patience.
Tout à fleur de peau, une grande part de féminité s’installa
Bercé du cruel manque d’une moitié à soi.

Les années passèrent, la confusion des « non-sens » regarda naître l’ignorance face aux rêves, avant de aux sombres promesses de l’enfer. Le métal lourd et noir fut la dernière pièce à l’édifice de mes influences. Il faut de tout pour faire un monde.
Le mien en était bien remplit à présent…

Bienvenue dans un monde où le romantisme prend un nouveau visage.
Poésie et Métaphores s’unissent aux cours d’histoires d’aujourd’hui,
Ré ouvrant le cercle des poètes disparus …
Témoignage de mes relations amoureuses,
Certains écrits sont restés,
D’autres sont romancés
Pour le plaisir des yeux et des mots.


Les histoires d’amour finissent toujours…
Comment !!! La vie nous le dira…
Dim 31 Jan 2010, 17:41 par fantasy-x sur Mille choses

Ellana

La jetée plongeait sous l’étincelant miroir bleuté, jetant de doux reflets dansant le long des parois rocheuses.
Le tintement cristallin des gouttelettes virevoltant jusqu’au bassin immense emplissait le souterrain de majestueux échos, infiniment rassurants.
La menace s’était tapie derrière cette mélodie liquide, aussi silencieuse que la mort.
Je l’avais cependant démasquée dès son premier mouvement : sa première erreur.

La seule source de lumière provenait d’une infime trouée de la roche granuleuse dont était composé le haut plafond.
Un sable orangé adoucissait les moindres bruissements jusqu’à les rendre parfaitement inaudibles.
Mes vêtements de cuir sombre éparpillés sur le sol ; je m’étais délibérément débarrassée de toute entrave à ma délicieuse baignade.
Si la menace décidait d’agir, je n’avais absolument aucune chance de survie : il était hors de question de le laisser paraître.

Nonchalante, je m’immergeais dans la tiédeur tranquille de l’onde. Mon souffle fut profond, je pris le temps de savourer le monde aquatique, plus vague et délicat.
Dans l’eau, le risque ne comptait plus, je regorgeais d’assurance et de sensualité. La menace planait au dessus du miroir translucide qui laissait paraître l’esquisse de ma silhouette dansante. Elle n’oserait pas plonger ; sa puissance s’annihilerait alors instantanément dans tant de pureté, elle se contenterait de patienter jusqu’à mon manque inévitable d’oxygène.

J’avais été sotte de m’être laissée tromper par la beauté de ce monde illusoire ; j’en avais oublié toute prudence, quel gâchis !
De petites bulles frôlèrent le coin de mes lèvres avant de s’envoler à la surface : la menace trépigna. Je souris, me demandant laquelle de nous deux allait se lasser le plus vite.
J’esquissais de légers mouvements de bras, ondulant entre les courants avec grâce et volupté, restant immobile le temps d’un repos, jouant avec les rais de lumière éphémère, provoquant la profondeur. Je défiais ouvertement la patience de mon adversaire.

Maîtresse Marchombre ; je ne craignais plus ni mort ni souffrance, pourtant, je me serais laissée dans ces eaux magnifiques plutôt que d’affronter cette menace grandissante.
Moi, Ellana, j’avais peur de l’Amour.
Ven 26 Déc 2008, 19:48 par Drogu3_Douc3 sur Parler d'amour

Desirs

J’aimerais deviner
Tes ultimes secrets
Libérer ton esprit
De tous tes interdits

Un à un chercher
Tes envies, tes pensées
Doucement t’effeuiller
Te sentir frissonner...

Lentement te couvrir
De milliers de baisers
De milliers de caresses
Et trouver tes désirs
Les plus insatisfaits.

Je veux les réveiller
Je veux les amplifier
Et te sentir durcir
Et t’entendre gémir.

Puis, quand tu me retiens,
D’un geste de la main
Pour ne pas ,
Moi, je veux te combler,

Oublier mon plaisir
Assouvir les désirs
Que personne jamais,
Ne saura te donner...
Sam 27 Oct 2007, 00:28 par joullia sur Les liaisons sulfureuses

Leçons de séduction selon aubade...

" Lui donner un peu d’ivresse "
" Le prendre par les sentiments "
" Placer quelques obstacles sur son chemin "
" Lui rappeler combien vous êtes fragile "
" Feindre l’indifférence "
" S’il résiste, pratiquez l’hypnose "
" Jeter le trouble dans son esprit "
" Mettre à l’épreuve son self-control "
" Détourner la conversation "
" Poser le piège et attendre "
" Neutraliser toute concurrence "
" S’il s’évanouit, composer le 15 "
" Créer une zone de turbulences "
" Lui tendre une embuscade "
" Lui présenter votre meilleur profil "
" Lui remonter le moral "
" Lui révéler un secret "
" L’inciter à méditer "
" Provoquer son envol "
" Jouer avec ses nerfs "
" Stimuler la timidité "
" Arrondir les angles "
" Arrêter de l’énerver "
" Lui poser un problème métaphysique ..."
" ...Puis l’allonger sur le divan "
" Jouer avec le feu "
" Pratiquer la magie noire "
" Créer vertiges et palpitations "
" Tester ses résistances "
" S’amuser d’un rien "
" Lui offrir votre coeur "
" Avoir tant de choses à lui dire "
" Jouer sur la corde sensible "
" Eclairer son humeur ténébreuse "
" Prolonger la magie du premier regard "
" Lui rappeler votre générosité "
" Le renverser d’un souffle "
" Resserrer les liens "
" L’entraîner dans votre chute "
" Gérer son stress "
" Créer de nouveaux frissons "
" Le ficeler tendrement "
" Déconcentrer l’adversaire "
" Le déshabiller du regard "
" L’apprivoiser sans le brusquer "
" L’initier au Tango "
" Le faire chavirer "
" Éveiller son 6ème sens "
" Lui décrocher la lune "
" L’épreuve des sens "
" Cultiver le mystère "
" Déchaîner les passions "
" Succomber à la tentation "
" Agacer ses copines "
" Lui faire tourner la tête "
" Jouer carte sur table "
" Badiner avec l’amour "
" Frôler l’indécence "
" Lui révéler l’usage de ses sens "
" Stimuler sa créativité "
" L’inciter au renoncement "
" Lui donner des ailes "
" Le kidnapper pour l’hiver "

rose
Dim 27 Août 2006, 18:06 par Satine sur La séduction

La bonne journée

Cette journée, elle ne commence pas vraiment bien. Il est plus de onze heures lorsque je me réveille maladroitement, le corps encore usé, et surtout les oreilles agressées par une fanfare qui joue des airs des années 30. C’est donc maussade que je me dirige vers la cuisine pour prendre mon petit déjeuner. Le goût velouté d’un yaourt de soja à l’abricot, l’acidité agréable d’un thé au citron dans lequel je trempe mes petits biscuits aux céréales me titillent les sens, l’éveil pointe son nez. Mais toujours ses cuivres tonitruant accompagnés de je ne sais quel accordéon et petit tambours. Je consultes mes mails, me promène sur quelques sites en finissant mon thé, lorsque la fanfare se tait enfin. Je file à la douche pour m’asperger d’un peu de fraîcheur et de bonnes odeurs. Je suis fin prêt pour le petit café sur la place d’en bas.

Un café, un verre d’eau. C’est devenu un rituel. Les stores sont bienvenus pour me protéger d’un soleil de plus en plus pesant ces jours ci. Je conserve malgré tout mes lunettes, d’une part parce que la luminosité est encore un peu trop forte à mon goût, et d’autre part pour observer les passants, et plus particulièrement les passantes avec un zeste de discrétion bienséante. Le café se sirote lentement, ponctué par une voire deux cigarettes, et des bouffés de plaisir à la vue de quelques filles au talent féminin enchanteur. C’est à ce moment que je me dis toujours « ah là là, je pourrais rester des heures ici, c’est trop bon ». Comme pour à ces sirènes, j’attaque alors tranquillement le verre d’eau, au même rythme nonchalant que celui avec lequel j’ai consommé mon café. D’autres cigarettes, d’autres mignonnettes, d’autres soupirs d’intense et profonde satisfaction. Je quitte rassasié mon havre de bonheur, et vais m’acheter une salade et du bon pain, car il commence à faire faim.

Je pourrais vous raconter la salade, pourquoi son assaisonnement me fait pousser de petits cris de plaisir, et comment une tartine de rillettes au poulet me plonge dans un état de béatitude sans concessions, mais ce serait obscène alors je dirais que je me suis simplement régalé, il faut me croire sur parole.

La chaleur et la légère moiteur régnant dans mon petit appartement incitent à la sieste, et je ne suis pas contrariant, alors va pour une sieste. Il ne s’agit pas de dormir, car ce serait rater une sensation rare que seule la sieste permet de goûter. Sur le dos, les bras croisé derrière la nuque, je laisse la digestion prendre lentement possession de moi. Mes pensées papillonnent, vont d’un souvenir, à un désir, se posent dans une fiction, puis repartent de leur propre gré vers de nouveaux champs d’investigation. A la frontière du sommeil, juste après la porte de l’éveil, il existe un passage minuscule qui donne sur un couloir de félicité. Je m’y rend souvent, je ne prends ni notes ni photos, mais un repos sans nom.

Les esprits clairs, le corps détendu comme celui d’un nouveau né, je ressent ce désir sage mais enjoué de laisser libre cours à la création. Oh c’est un bien grand mot pour ce que je fais, mais ce qui compte, c’est de ressentir cette envie subtile et de s’y abandonner. Alors je cree. LA page de garde du site que je dois faire pour un ami. Dans la légèreté et mu par un calme sérieux, j’agence les éléments selon les bons goûts du moment. Ce travail consciencieux et amusant me vide, me libère d’un poids qui n’était pas si gênant que ça, et le remplace par ce sentiment reposant de la satisfaction du travail accompli. Impeccable, je vais profiter des dernières heures de soleil pour me refaire un stage sur une terrasse accueillante. Ce sera celle de la petite marchande de glace, qui est si jolie et tellement fière.

A la terrasse, outre la présence de la petite marchande de glace, une bonne surprise m’attendait : Un couple d’ami vint se joindre à moi, dans la démarche dandinante et traînante des gens satisfait de l’air du temps. Ils s’assoient à ma table, et nous papotons de milles choses, pour le plaisir d’échanger. Vous savez, ces conversations ou il ne s’agit ni de démontrer qu’on a raison, ni d’étaler sa science, ni de parler que de que l’on ressent. Non pas ca, mais ces conversations ou les sujets s’enchaînent, s’explorent simplement sans conclusion autre que celle qu’il a été épuisé par nos rires et poli par nos mots. Ce genre de discussions qui vous remplit autant qu’elle vous vide, qui se laisse apprécier comme on apprécierait un bon plat.

De retour dans mon petit chez moi, je m’organise. Sur un fond de Rod Stewart interprétant des standards de Jazz, je m’attelle à la vaisselle. Encore un satisfaction, ce qui aurait pu être une corvée s’effectue sans gène et la propreté régna alors sur l’évier. Je met des cuisses de poulet à décongeler, et prend un livre de philo que j’examine installé façon nabab dans mon lit. Rod Stewart m’accompagnera sur les différences entre les écoles hellénistiques et celles socratiques, puis s’arrêtant, me décidera à aller me préparer ce bon petit plat que j’ai en tête.

J’ai mêlé à un plat que je connais, une musique que je ne connaissais pas. Est-ce la saveur réussie ou la magie de Keith Jarret qui me plonge dans ce délice des sens ? Le concert de Cologne est assurément un voyage de virtuose, me dis je envoûté en suçant mes cuisses de poulet. Je flotte sur un nuage, dérive en eaux calmes, me transporte sans bouger. Je repense alors ma journée, et me dis que c’est une bonne journée, que je souhaite à tout le monde de passer. Je m’assois devant mon ordinateur, et décide de vous l’écrire, pour vous faire un peu partager à l’aide de quelques mots simple un peu du gâteau de bonheur.

La journée est finie, mais la soirée commence. J’ai bien envie d’aller boire un verre autour de minuit. C’est l’heure, je vous laisse.
Sam 18 Juin 2005, 22:57 par PetitPrince sur Mille choses

De grace, mentez moi !

De grace, mentez moi !

Ne me dites pas la vérité, faites-moi esperer et bercez-moi d’illusions.
Je vous en prie, faites taire mon esprit,
ne me permettez pas de vous aimer, mais invitez-moi à vous desirer.

Pour être mon amant, il faut me faire . Flattez-moi, rassurez-moi !
Sous vos yeux je veux me sentir rayonnante.
Je veux croire que toutes les autres n’existent plus pour vous.
Je veux être la seule qui compte pour vous,
je veux être l’unique objet de vos préoccupations.
Faites-le moi croire, et vous commencerez à me plaire.

Car en homme du monde, je le sais, je le sens,
vous ne commettrez pas l’erreur de confondre
séduire, et aimer.
Lun 19 Juil 2004, 14:07 par PetitPrince sur L'amour en vrac

Petit dictionnaire : Battre la chamade

Une nouvelle petite explication concernant une expression de la langue française :

Avoir le coeur qui bat la chamade`

La "chamade" est un roulement de tambour militaire, et aussi une sonnerie de trompette.

" C’est un ancien son du tambour ou de la trompette, que donne un ennemi pour signal qu’il a quelque proposition à faire au commandant, soit pour capituler, soir pour avoir permission de retirer des morts, faire une trêve." ( Furedère)

Un coeur qui bat la chamade est un coeur près de au charme de l’adversaire, qui n’en peut plus... Un coeur qui se rend.



La marquise ... maitre Capello grin
Dim 30 Mai 2004, 01:05 par la marquise de sade sur Articles

une é_toile (ter)

Tu m’accuses, tu me reproches
D’avoir voulu t’aider, d’être ton accroche.
L’amour n’est pas un combat,
C’est un mode de vie, un éclat.

Tes errements, tes tourments morbides
Quand telle une vengeance acide
Tu me les jettes du fond de ta nuit
Déchire en moi ces rêves que je construis.

Je ne t’ai pas appelé, un soir tu es arrivé.
Je ne t’ai pas envoûté, seul tu t’es donné.
Tes doutes et tes blessures m’ont faite
A présent c’est ma colère que tu viens réclamer.

Ne crois pas que de ta douleur je sois rassasiée
Ne pense pas que je n’ai jamais rien imaginé
Ne te demande pas si je n’ai jamais été blessée
Quand ta légèreté à une autre tu allais dispenser.

Je t’ai offert ma passion, ma flamme
Je t’ai donné mes pleurs, mon âme
De mon cœur tu as suivi le diagramme
Je t’ai aimé, tu me compares à une lame.

Tes mots dont je suis si avide
Ont ce soir un goût bien insipide
Sur mon visage se dessine un sourire livide
Dans ma poitrine tu as fait naître un grand vide

Tu voudrais que je te déteste, te maudisse
Qu’enfin je te laisse sombrer dans tes abysses
Que ma patience et mes passions plus jamais tu ne subisses
De ma confiance tu n’as encore vu qu’une esquisse

Ne sois pas mon tourment,
Ne me fais pas subir tes écoeurements
Ne m’offre pas tes retournements
Ne nous fait pas souffrir... tout simplement

Donne le meilleur de toi
Pense que de tous tu es le roi
Oublie les reproches et le désarroi
Vole la part à laquelle tu as droit!

Tu m’accules sous tes reproches
De t’aimer, d’avoir été trop proche
L’amour n’est pas un combat,
C’est une vie, un état.
Mar 06 Avril 2004, 02:59 par la marquise de sade sur Amour internet

L'amante de Tom

A 16h42, Tom n’avait qu’une seule envie... Ca le taraudait depuis une semaine, mais au lieu d’y , il laissait grandir son désir. D’ordinaire, à la moindre pulsion érotique, il trouvait toujours une copine à appeler ou une prostituée à choisir. C’était selon son humeur. Tantôt amant, tantôt canaille.

Mais là, il avait envie d’exploser. De se sentir crever d’envie, presque à en devenir dingue, et de déguster l’étreinte qu’il aurait pour assouvir son manque. Vingt fois, il avait commencé à se soulager à la main, tant son ventre hurlait à l’attaque. Vingt fois, il avait arrêté en souriant un sage "Plus tard, plus tard".

Tom, c’était pour Thomas, son vrai prénom. Petite frimousse sur un corps honorable, "Tom" adoucissait ses traits assez charismatiques. Un homme à femmes, qu’on appellait avec malice Tom le manchot. Le manchot, ce n’était pas parce qu’il avait perdu un bras, ou qu’il était maladroit. Non. La nature l’avait gratifié d’un pénis fabuleux, que toutes les femmes qui le connaissaient considéraient comme son troisième bras.

Pour se tempérer, Tom passait mentalement en revue l’amante qui lui fallait pour assouvir son formidable désir. Hors de question de choisir une pute, ça gâcherait toute cette semaine d’attente en un coup vite bâclé, mal balancé. Il opta alors pour examiner les maîtresses qu’il affectionnait le plus.

Laure était une superbe femme. Elle posait pour les affiches que l’on voit dans les pharmacies. Les jambes pour la crème amincissante, la poitrine pour des traitements raffermissant, sans compter son ventre qui servait aussi à montrer les stupéfiants résultats du denier truc à la mode pour avoir la silhouette de rêve. Une silhouette de rêve, mais une libido plutôt moyenne. En tout cas, absolument pas adaptée à l’actuel tempérament carnassier de Tom.

Christelle. Mère de famille, en mal de sexe. Toujours avide, à le coller, à le lécher, le manger et l’étreindre. Une insatiable. Probablement mal "entretenue" par son mari, elle se payait de temps en temps des pics de sexe avec Tom, et profitait à fond des peu de moment qu’elle avait avec lui. Quand il partait de chez elle, en général le Dimanche après midi, il était à plat, lessivé, calmé pour au moins deux semaines tant son corps était fatigué et son sexe irrité. Mais Christelle, ce n’était pas une esthète du sexe. Plutôt directe, elle ne jouait pas trop avec l’autre et avait un peu des manières de paysannes finalement. Et lui, là, il avait envie de beauté aussi.

Marie. Ce serait Marie qu’il dégusterai ce soir. Ca lui avait tout d’un coup semblé évident. Evident que ce serait ce soir qu’il mettrai un terme à son attente et évident que ce serait Marie. Ah Marie. Son corps d’ébène n’était pas des plus parfait, mais possédait son charme propre. Des seins pleins, tombant légèrement, un petit ventre qu’elle entretenait par des séries d’abdominaux quotidiens, des belles hanches pleines et enfin des cuisses galbées par ses petits footing réguliers. Une fille qui prend soin d’elle, sans être une bombe.

Mais ce qui était le plus excitant chez elle, c’était la langueur avec laquelle elle s’abandonnait. Elle prenait son temps. Avec elle, les préliminaires duraient des heures. Ca commençait gentiment, en parlant dans la cuisine ou dans la rue. Un petit baiser, une caresse sur son bras. Jamais de geste très directs. Elle posait son regard sur lui, avec une douce sincérité, dans laquelle ne transparaissait jamais l’envie ni la concupiscence. Et pourtant. C’était le début d’une interminable danse de séduction, qui l’entraînait chaque fois au paroxysme, au bord de l’extrême, tout au bord ...

Elle restait belle et sereine, tandis que lui commençait à sentir le diable lui prendre le corps.Et lorsqu’elle s’en rendait compte, elle le regardait en riant chaudement, comme une complice avec laquelle on prend plaisir à partager sans rien dire. Tiraillé entre le désir et la plénitude du moment passé avec elle, il lui abandonnait toujours la conduite de la barque de leurs amours.

Une fois, alors qu’il dégustait du thé glacé sur la terrasse de Marie, il s’était tout d’un coup rendu compte que tout l’après midi passé avec elle n’avait été qu’une lente et hypnotique parade de séduction. Sentir son parfum sucré, apercevoir les bouts de son corps serrés dans son paréo, et parfois les sentir contre lui lorsqu’elle se levait pour chercher derrière son épaule du sucre de canne ou des gâteaux. Tout ceci semblait pourtant si naturel. Aussi naturel que son envie d’elle.

C’est en revenant de sa réflexion qu’il l’avait alors vue le regarder, avec un petit sourire amusé.
- Toi, tu es parti très loin hein ?
- Euh, oui concéda-t-il en riant.

Elle s’était alors levée comme en regardant a l’intérieur d’elle même, contournant la table pour venir à son niveau. Calmement elle avait jeté un regard au noeud de son paréo, puis avait rivé son regard dans le sien, tandis que son paréo tombait par terre dans un feulement discret. La plupart des femmes, comme Christelle, se serait contentée de l’enfourcher sur son fauteuil, et de l’embrasser avec une fougue grandissante. D’autres comme Laure, aurait simplement déboutonné le pantalon de Tom pour l’avaler timidement.

Pas Marie. Marie elle, elle le regarda droit dans les yeux, lui mit la main sous le menton, et dans un baiser doux et pulpeux, elle lui avait murmuré "Viens", l’avait encore une fois regardé avant de se retourner pour s’appuyer contre la table et lui offrir par la même sa croupe généreuse et féline.

Lentement, ils s’étaient aimés. Sans brutalité, ni quête de performance. Dés lors ou il l’avait pénétrée, il n’avait eu de cesse de chercher et maintenir une sorte de contact suave dans l’intimité du corps de Marie. Une lente danse pleine de douceur et de sensualité, mais aussi terriblement impudique. Dans la recherche de ce contact profond, les corps se cambraient pour s’épouser, se courbait pour se retenir, pour s’approfondir.

La terrasse fut leur seul univers pendant ces heures ou ils s’abandonnèrent à l’étreinte. Lorsque vacillants ils entrevoyaient venir le paroxysme, Marie se transformait en véritable lionne, l’entraînant avec fougue dans le mouvement souple et puissant de ces reins. Sa tête roulait dans son dos, sur ses épaules, puis tombait en avant. Ses yeux fermés ne regardaient plus le monde, ils écoutaient plutôt son corps. Dans cette frénésie, alors que l’ultime moment semblait inéluctable, elle ralentissait subitement le rythme, ouvrant ses yeux pétillants sur le visage crispé de Tom. Et lentement, elle revenait à une ondulation souple et sereine de ses hanches, désamorçant en douceur l’explosion qui aurait du se produire dans leurs corps en flamme.

Ce manége commença à l’heure ou l’après-midi décline, et ne cessa qu’une fois la nuit tombée. Sans discontinuer, la fabuleuse maîtresse de Tom alterna ses vagues frénétiques aux moments d’accalmie. Leur quête leur avait fait parcourir toute la terrasse, et leurs corps gardaient les traces des murs et des sols qu’ils avaient rendu complice de leurs ébats. Quand la septième et ultime danse se termina, c’est une Marie épuisée qui chevaucha un Tom complètement défait. Sur le fauteuil de jardin, elle lui imprima de lents mouvements de va et viens, simples, sans chichis. Réglés comme des montres suisses par leurs ébats de l’après midi, ils sentirent tout les deux monter du fonds de leurs ventres un véritable tsunami. En souriant, ils firent face à ce qu’ils voyaient venir, sachant que leur corps éreintés ne supporteraient peut être pas la puissance du plaisir qui s’annonçait.

Dans un choc de titan, leurs corps se courbèrent et se raidirent brutalement, comme transpercé par une décharge électrique foudroyante. Leurs bouches ouvertes démesurément criaient sans laisser sortir aucun son. Marie se mit à pleurer, prenant sa tête dans ses mains, comme atteinte de démence, et Tom, crispé sur les bras du fauteuils de jardin ne pouvait plus faire aucun mouvement tant la frontière entre le plaisir et la douleur était floue.

Tom repensait à cet après-midi. Chaque détail, chaque odeur lui revenait et rendait ses pensées si réalistes que ses mains commençaient déjà à se crisper sur le fauteuil de son bureau. De retour de son excursion dans ses souvenirs, il se détendit, attendit que son coeur retrouve sa contenance et but une grande rasade d’eau minérale à la bouteille.
Il décrocha alors le téléphone, et composa le numéro de Marie.
Lun 05 Avril 2004, 08:40 par PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses

Continuons l'ode...

Elle prépare ses appats
Touche ombrée sur ses paupières...

Lèvres rosées devant la caméra...

Et ses cheveux de sorcière
Sagement sont maitrisés
Petit à petit, le piege se referme
Encore il va ,
Rester sans oser la toucher
Est-ce qu’il l’aime?
Jeu 04 Mars 2004, 15:00 par la marquise de sade sur La séduction

Re: Paris, la nuit

Paris qui se drape de ses plus beaux apparats,
Qui joue la séductrice, la maîtresse de toutes les tentations.

Paris cette garce qui vous allume sans vraiment vous éteindre,
Qui se joue de ses attraits pour vous faire .

Paris sur ces trottoirs qui n’a de cesse de vous allumer,
Telles une prostituée elle s’offre à vos yeux pour mieux vous attirer.

Paris cette tentatrice, chaude femme volage qui vous tente,
Vous agace, vous allume, et échauffe vos sens.

Paris qui vous donnera tous les plaisirs, et qui au matin venu
Repue, d’avoir pris tous vos plaisirs, s’endormira en vous tournant le dos.
Mar 03 Fév 2004, 19:43 par Ri1kedesBêtises sur Citations
Page 1 sur 1

Ecrire sur succomber

Ecrire sur succomber Mômes égarés, Un peché, Cette chose, Ma jeunesse, Ellana, Desirs, Leçons de séduction selon aubade..., La bonne journée, De grace, mentez moi !, Petit dictionnaire : Battre la chamade, une é_toile (ter), L'amante de Tom, Continuons l'ode..., Re: Paris, la nuit,
Il y a 14 textes utilisant le mot succomber. Ces pages présentent les textes correspondant.

Bonne lecture !

Derniers textes

Livres recommandables

On ne badine pas avec l'amour à 1,55 euros
Alfred de MUSSET
Pocket
Éloge des femmes mûres: Les souvenirs amoureux d'András Vajda
Stephen Vizinczey
Folio
L'Ile des Gauchers
Alexandre Jardin
Gallimard
CARNET DE RROSE
ALINA REYES
Pocket
Grammaire érotique
Laurin Jacques
La Musardine
La Pharmacienne
Esparbec
La Musardine
Infidèles : Nouvelles érotiques
Martin Laliberté
J'ai lu
Journal intime de mon sexe
ANONYME
Pocket
Les fables de l'Humpur
Pierre Bordage
J'AI LU
Cinquante nuances de Grey (Fifty Shades, Tome 1)
E L James
JC Lattès


Retrouvez toutes nos bonnes lectures sur : La boutique des âmes tendres

La citation d'amour

L'amour n'as pas de meilleur ministre que l'occasion.

Cervantès.

Qui est en ligne ?

  • Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
  • La date/heure actuelle est Jeu 25 Avril 2024, 11:42
  • Nos membres ont écrit un total de 4446 textes
    Nous avons 1234 membres enregistrés
    L'utilisateur enregistré le plus récent est brancher
  • Il y a en tout 52 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible, 52 Invités et 0 Bots   [ Administrateur ]   [ Modérateur ]
  • Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 311 le Sam 21 Juil 2012, 20:22
  • Utilisateurs parcourant actuellement ce forum : Aucun
    Bots : Aucun
  • Ces données sont basées sur les utilisateurs actifs des cinq dernières minutes
  Connexion
Nom d'utilisateur:
Mot de passe:
Se connecter automatiquement à chaque visite