De l'amour et du vent...

Parfois on croit porter dans ses bras un trésor
Mais on se réveille en n’ayant rien encore...
Juste un écho lointain : nous voilà à bon port.

Je .
Ven 17 Fév 2006, 20:57 par dolce vita sur L'amour en vrac

Je suis venue t'écrire.

Je suis ton amante "trois p’tits points",
ton amour non officiel
dont tu parles sourire en coin.
Ton amour officieux
que tu nommes à demi-mot.

Je suis ton amante "points de suspension",
ton amour «sous le manteau»
que tu glisses parfois dans la conversation.
Ton amour en clair-obscurité
que tu évoques en termes voilés.

Je suis ton amante "côté jardin",
ton amour improbable
socialement inconcevable,
politiquement inconvenant.
Ton amour à discrétion,
à ton corps si peu défendant.

Je suis ta maîtresse,
I am your teacher, so,
repeat after me:
"you are the sunshine of my life"
"you’re the first, the last, my everything"

Je suis ton irrégulière,
ton illégitime et tu sais quoi?
je !!!!
Mar 14 Fév 2006, 06:42 par Lou sur Parler d'amour

Carpe diem

Tes yeux, d’un bleu si clairs, par les pluies, délavés,
Tes yeux si doux, si tendres, de ton cœur, le reflet.

Tes mains, qui lentement font leur chemin vers moi.
Tes mains fortes qui couvrent et découvrent pour toi.

Ton front si pur, où courent, déjà, quelques sillons,
Et tes pensées fécondes et tes rêves profonds.

Et tes éclats de rire que tu aimes partager,
Et ces moments propices à notre félicité.

Je .

Je n’ te veux pas à moi comme une possession.
Je suis heureuse pourtant de ce grand trait d’union

Qui nous permet parfois de murmurer nos noms,
Lorsque tu viens à moi, que je ne dis pas "non".

Quand ton souffle divin vient se mêler au mien,
lorsque l’amour fiévreux nous entraîne plus loin.

Quelle douceur exquise que notre complicité
Qui se vit dans l’instant, que rien ne vient troubler.

Derrière moi le passé me sourit en ami
Demain est loin encore, aujourd’hui, je l’oublie.
Jeu 09 Fév 2006, 15:40 par dolce vita sur L'amour en vrac

Egarement

J’ai peur par mes actions de peu à peu m’enduire
De cette chappe de plomb qu’est mon geste de fuir
Dans ce mouvement sans fin celui de te séduire
Mouvement né du coeur qui pourtant peut détruire

J’agis sans y penser pour notre seul bien être
Sans rien y croire gagner envers moi je suis traître

Je n’aspire que le bon tant pour toi que pour nous
Même si par mes actes alors je donne tout
Un tout que tu reçois bien trop facilement
Là où je cherche histoire et quelques sentiments

Ne m’utilise pas malgré ce que je sème
Car je n’attends de toi qu’entendre un jour je .
Mer 08 Fév 2006, 18:23 par l'homme de sable sur La vie à deux

Je te dis "tu"...

La beauté est partout, lorsque la souffrance ne nous ferme pas les yeux sur les roses, le soleil et la vie, nous pouvons la contempler : elle fait écho à celle qui nous habite et que parfois l’on ne sait plus voir. La beauté est dans cette force qui nous pousse à tendre vers l’Amour, voler vers des Cieux éthérés. La beauté est aussi dans ces gestes simples d’amitié partagée, de douceur et de paix. Dans ta tendresse lorsque tu poses sur moi tes bras et que tu m’enveloppes de ton regard aimant et tendre. La beauté est en toi et j’y suis sensible, elle illumine ma vie et réchauffe mon cœur d’une douce flamme. Merci d’être toi. Merci de notre rencontre que tu as su créer et que j’ai accueillie, surprise. De ces petits riens qui me ravissent. Je n’attends rien de toi et je reçois tout. Je .
Mar 07 Fév 2006, 14:56 par dolce vita sur Parler d'amour

Sens.

les histoires d’amour connaissent quelquefois des "sens" ou des "sans" bien douloureux ..
Il est tout au fond de moi, je l’aime d’un amour absolu au pays de l’utopie ..
parce qu’il s’agit d’un amour à sens unique ..
un amour sans retour, sans espoir...
un amour non abouti...
quand mes je restent sans réponse
Le bon sens voudrait que...
je me plie au sens unique
et que ce soit à bon escient...
Trafic sans influence.
Mais, c’est pourtant insensé
la distance de l’interdit,
qui sépare l’essence de l’esprit,
l’empire des sens,
le prix du sang,
le pire du sens ..
ou le pire du sans.
Il imprime mon absence
quand lundi fait rance
et déprime ma seule chance...
le sixième encense le sans..
il dit : ne pas se taire :
sans interdit, je le dis ..
Je ...
Ca te gène ...
J’attends que les larmes viennent
Sans que jamais rien ne les retienne..
Dim 05 Fév 2006, 00:17 par Luna_Lou sur Histoires d'amour

Lorsque les mots ne viennent pas...


De nouveau, je me retrouve face à l’incapacité de parler d’amour, de le saisir, de l’étreindre, même par le fil de l’écrit. Les raisons ont changés cependant. S’il m’était impossible auparavant d’éprouver plus qu’une simple illusion, un baume factice et vain offert à d’autres, quelque absence qui finissait par se déliter, plus vite encore lorsque j’y cherchais autre chose; désormais, les mots me manquent, car ils me paraissent trop pauvres.
Face à toi, l’ineffable. Et ce besoin de te dire comme une rumeur qui enfle, le ressac, l’avalanche de paroles informelles qui oblitère le souffle mais qui, jamais, ne prend corps. Je porte en moi de longs requiems muets dont les nuances, sans mélodies, finissent par m’échapper. Luttes, oui, contre ces flots qui jamais ne reculent, me laissant sans voix, naufragée sur un Je presque agonisant.
Et pourtant il me faudrait le crier, même lorsque tu le lis dans mes yeux, dans mes baisers, sur mon corps. Sais-tu seulement combien...?
Combien il est difficile de désapprendre l’artifice et la fuite, combien cette envie de me mettre à nu m’apparaît étrangère, et terrifiante aussi, parce que tout cela m’est désormais profondément égal.
Je suis ici pour accoucher de ces mots, jusqu’à ce qu’ils glissent, fluides et tendres comme la soie, étoffe libre sous laquelle nous nous noyerons ensemble. Enfin.
Lun 30 Jan 2006, 22:13 par Escarbille sur Parler d'amour

Renaissance

Une verte jeunesse, un doux printemps sans fin,
Telle coulait ma vie, jours naïfs et sereins,
Pleins d’illusions faciles, de comédies jouées
Pour le cœur de ces belles par mes mots enivrées.

Et puis je t’ai Aimée, et j’ai goûté la Vie.
Renaissant dès ce jour, riche de mille envies.

Je t’Aime depuis lors,
Je t’Aime, depuis le début de ma mort.
Dim 22 Jan 2006, 13:55 par l'homme de sable sur L'amour en vrac

Lettres du désert, 3ème jour

La vie coule en moi, abondante et elle appelle ta vie. La lumière en moi gémit après ta lumière. Mon souffle recherche le tien. Je me souviens de ton sourire, de chaque parcelle de ton être. T’aimer et encore r. En dehors de cela je n’ai aucune force, aucun désir. La vie sans toi, n’est plus vivre. Et pourtant, chaque jour, je me remets à l’ouvrage. Pourquoi, toi ? Comment cela s’est-il fait ? Fallait-il que notre union dans l’Esprit soit aussi inaltérable, absolue, définitive pour qu’elle demande à être encore et encore et que l’absence physique me laisse à nue, sans souffle ? Je fais tout mon possible pour t’oublier mais peine perdue. Vouloir t’oublier c’est mourir à moi-même. Cela me désole. Où est mon indépendance ? Ma vie est-elle conditionnelle à ta vie ? Et la communion a pris depuis ce jour lointain tout son sens. Non, l’homme ne peut séparer ce que l’Esprit a uni, ce qui est de Dieu ne passe pas. Chaque jour, chaque heure, chaque seconde me le rappelle. Ma chair, mon cœur, mon âme sont au supplice. Faut-il que celui qui fut ma joie soit, par son éloignement, ma douleur ? Oh, quels abîmes se réveillent en moi ! Tu déposes en creux ton souvenir qui me brûle. Je le sais, il n’y a à la passion qu’une issue. L’amour, plus fort que la mort, plus fort que la loi, plus fort que tout vouloir propre. Ne plus résister, ne plus combattre, lâcher prise, m’abandonner à l’intensité de cet amour. Je renais à la vie en mon sein. J’ai rouvert mon cœur et chaque porte. Mes voiles sont tendues et mon embarcation file vers le large se moquant des vents contraires, des grains mauvais, des tempêtes, du bruit des marées, du sifflement des oiseaux de mer, du cri des marins. Le fils de l’homme est là, au cœur de ma goélette, je ne crains rien. Tout est grâce. Dans la douceur, la quiétude, sans impatience, la tendresse et le désir rieurs. Avec les yeux clairs de l’enfance, l’innocence retrouvée, la pureté et la joie. Dans la grâce de Dieu.
Je .
Jeu 12 Jan 2006, 20:38 par dolce vita sur Histoires d'amour

Je ne t'écrirai plus...

Je t’écrivais des poèmes
Piqués à ce vieux fou d’Hugo,
Lui qui savait dire : « je »
Sans jamais avoir l’air idiot.
Je te parlais d’Apollinaire
Et de Rimbaud et de Verlaine,
ce rêve étrange et pénétrant,
Moi aussi, je l’ai fait souvent...
Je ne t’écrirai plus,
Je n’en ai plus besoin
Je ne t’écrirai plus,
Maintenant tout va bien !
Je ne t’écrirai plus,
Le calme est revenu,
La tempête a cessé,
J’ai fini de r...

Claude Barzotti
Mar 10 Jan 2006, 12:11 par dolce vita sur Citations

Un autre amour ?

Ca tu es toujours là quand j’ai besoin de toi.
Fidèle à toutes mes heures et à tous mes tracas.
Je suis seul et soudain dans un verre tu es là.

Alcool.

Vin des pires ou d’ailleurs tu sais me rassurer
Lorsque seules mes peurs sont là à m’entourer.

Alcool.

Tu me mens et m’enivres vers des rêves faciles
Quand la réalité m’effraie et me rend si fragile.

Alcool.

Tu es vraiment le seul dont j’admets les mensonges
Même si peu après leur vérité me ronge.

Alcool.

Tu es là bien en moi, car je t’ai accueilli
Je me mens à moi-même dans ce triste repli.

Alcool.

Dans les fêtes jadis tu me mettais en joie,
Aujourd’hui je suis seul et pourtant tu es là.

Alcool.

Ta bouteille est ma vie, ta fin sera la mienne.
Même si dans mes rêves ta présence est lointaine.

Alcool.

Je et je te hais, car tu es là toujours
Quand j’ai besoin de toi, quand j’ai mal à l’amour.

Alcool…
Mar 10 Jan 2006, 01:41 par l'homme de sable sur Mille choses

La tendresse

La tendresse,
C’est quelquefois ne plus s’aimer mais être heureux
De se trouver à nouveau deux
C’est refaire pour quelques instants un monde en bleu
Avec le cœur au bord des yeux

La tendresse,
C’est quand on peut se pardonner sans réfléchir
Sans un regret sans rien se dire
C’est quand on veut se séparer sans se maudire
Sans rien casser, sans rien détruire

La tendresse,
C’est un geste, un mot, un sourire quand on oublie
Que tous les deux on a grandi
C’est quand je veux te dire je et que j’oublie
Qu’un jour ou l’autre l’amour finit

Extrait de La tendresse de Daniel Guichard
Lun 19 Déc 2005, 23:20 par PetitPrince sur Citations

Moi aussi

Tu peux pas savoir comment je suis heureux avec toi, je ! Trop!
Mer 14 Déc 2005, 23:32 par Ady sur Parler d'amour

>Egocentrisme amoureux<

Aujourd’hui je suis Belle, Chéri, si tu voyais comme je suis belle… Et pourtant pas de maquillage, pas de vêtement neuf et scintillant, pas de fanfreluche ou de fard, pas de cache-cache ni de jeux d’ombre, je suis belle, juste belle de joie, belle d’amour, belle de vie. Je suis juste belle de la meilleure beauté que je peux être de moi, au naturel. Je suis belle de r, belle des vacances qui approchent, belle de l’énergie de nous créer une vie à 2, belle de la beauté de notre vie future, belle de l’idée de Nous.
Le plus drôle dans tout ça, c’est que ma beauté est la seule chose de moi que tu aies à partager avec tout le monde, tout le monde profite de la matérialisation de notre amour sur mon visage, mon corps, mon être. Tout le monde ! Tout le monde ! Chacun peut voir combien je suis belle. Pas La plus belle, non, jamais, juste belle au maximum de moi, au maximum de la beauté que j’ai.
Belle non pas à mourir, mais belle à vivre, belle à redonner la vie à un mort, belle à réveiller un cimetière. Belle à ce point. Belle au point de tout oser. Insolemment belle. Belle comme le diable on dit. Savais-tu qu’on m’a déjà dit que j’étais belle comme le diable ? Savais-tu cela ? Maintenant tu le sais. Un fort beau garçon d’ailleurs…il y a de cela quelques années. Elles sont loin les années…bien loin. Envolées. Et pourtant c’était hier. Mais la beauté est revenue. Aujourd’hui. Avec l’amour et l’audace, avec la gaîté, la beauté est revenue. La beauté est revenue gaîment habiter mon visage, et la jeunesse s’emparer joyeusement de mon corps. La beauté est atemporelle. Car ce n’est pas une beauté plastique, superficielle, non, mais issue du plus profond de ce que je suis, liée à l’essence de mon être, à ma force vitale, à mon « Moi ». Ou peut-être à mon « ça ». Mais sûrement pas à mon « Surmoi ». C’est la beauté de l’expression libre de l’être que je suis, la beauté de l’insouciance, de la confiance. De l’amour heureux et confiant. Est-ce l’amour qui est revenu sous la forme de la beauté, ou est-ce la beauté qui a volé ses traits à l’Amour ?

Je T’aime Chéri, je T’aime et je M’aime.
Je T’aime parce que je M’aime et je M’aime parce que je T’aime.
Mer 14 Déc 2005, 22:16 par Lo sur Parler d'amour

Lettres du désert

Le désert, à l’aube du premier jour.
Mon ami,
« C’est quitter Dieu pour Dieu... ». En ce dimanche d’automne, j’ai rendez-vous avec la vie. Je quitte la maison de mon Père pour m’incarner en cette petite fille qui voit le jour en un clair matin de la cité phocéenne. Tu vois, tout ce que j’ai vécu je l’ai choisi m’a-t-on dit. En attendant, ce qui est certain, c’est que j’ai commencé par accueillir ce cadeau, voilà bientôt quarante ans : naître aux pieds de Notre Dame de la Garde ! Oui, oui, déjà, elle est là, toute douce et belle à me protéger, à ne pas me quitter des yeux, petite mère du ciel silencieuse et agissant sans tambour ni trompette, mais plus sûrement qu’aucune louve ne le ferait. Dans une petite maternité, le souvenir de st François est entretenu, rue Pupa. Là, je pousse mon premier cri de vivante : j’ai mal, j’ai faim, je suis... C’est dimanche, la messe a lieu à deux pas, j’ai soif. Déjà.
De Marseille, je ne connais tout d’abord que les promenades venteuses des bords de mer. Un goût salé que j’aime à retrouver sur mes lèvres. Le sel et la lumière du monde sont contenus dans ma mémoire. Le cri des mouettes. Les falaises blanches sous un ciel de craie. Une lumière qui ne triche pas, une lumière impudique et joyeuse. Le sable qui vole, vole et nous ferme les yeux. Le vent, c’est aussi mon bon ami. Le coquin, il se glisse partout : il connaît tous nos parcours secrets et vient se blottir au plus tendre, jusque entre nos lèvres. Un chien aboie. Le désert. Une mouette vient fendre le mistral comme par jeu, comme pour s’en moquer et disparaître. De Marseille, j’apprends la tendresse, Mamie, Angèle, ma grand-mère. Certains, tu sais, naissent avec des grands-parents à ne plus savoir qu’en faire. Moi, je n’en avais qu’une et si petite, 1m45, la seule à être assez discrète pour avoir survécu à la guerre. La mort a décidé de l’oublier jusqu’à ce qu’elle ait 74 ans et puis, à son tour, discrètement, ma rescapée a quitté la terre pour aller dans un lieu où les hommes ne se limitent plus, où ils peuvent enfin s’étendre à l’infini.
De Marseille, avec Angèle, je garde un parfum d’amour, de liberté et de gourmandise. Un parfum de vie. Papa me ramène à mes souvenirs de premier âge en me confiant pour les vacances d’été à ma Mamie cadeau, Mamie tendresse, Mamie prière. Les roses blanches de Berthe Sylva nous font pleurer sans même avoir à les effeuiller. Ces roses de la spiritualité, je les retrouverai plus tard, sans savoir ni pourquoi ni comment elles s’imposent à moi, et dans un désir d’inspirer aux petits enfants l’envie de se jeter dans les bras de Marie, je la dessine aux crayons et pastels secs, les bras ouverts et son sein virginal recouvert des roses délicates. Bien sûr, ses fleurs admirables tu les connais, puisque c’est toi qui a décidé du lieu où déposer le sourire accueillant de Marie. Mais je reviens à l’enfance. Lorsque nous étions livrées à nous-mêmes, toutes les deux, Angèle, avait pour sa petite-fille un programme d’été bien rempli dans le but de la faire grossir avec autant de glaces et autres repas de noce qu’il se peut imaginer ! Comme je l’aime, ma Mamie, que ne ferais-je pour l’amour d’elle ?! Même me laisser gaver ! Moi qui ne suis pas matérialiste pour deux sous, je vais m’ancrer au sol de tout mon cœur. Chère Angèle, quelle joie lorsque la balance affichait le résultat tant attendu : victoire provisoire remportée avec force silence, paix et douceur. Les roses blanches, encore et toujours, mais pas seulement, toutes les musiques de sa jeunesse et de la mienne nous accompagnaient : de Maurice Chevalier à Claude François, en passant par la môme Piaf et le grand Jacques pour faire bonne mesure. Oui, et puis, « Mamie, est-ce que je peux faire de la couture pour mes poupées ? » - « Viens donc t’installer à côté de moi, sur la table de jardin, sous la tonnelle couverte de gros raisins blancs ». De gros grains blonds qui recouvraient la pâte de la tarte préparée pour le dessert du soir et dont l’arôme emplissait l’air gorgé de soleil. Mon cher ami, t’ai-je déjà parlé de nos escapades en ville ? Nous partions toutes deux, vite, vite, avec nos petites affaires : moi, un grand chapeau de paille, une capeline couverte de fleurs et de quelques cerises artificielles. Une robe en vichy rose, des petites sandalettes blanches au pied avec des socquettes à fleurs. Heureuse, joyeuses, insouciantes, nous partions. Angèle, toujours impeccable dans ses tailleurs et ses robes bleu marine et blanc. Ses beaux yeux bleus un peu tristes derrière les gros verres de myope envoyaient tant et tant d’amour que je ne me lassais pas de les chercher. Nos conversations bien sages. Les regards approbateurs des usagers de l’autobus. La joie mêlée de fierté de ma grand-mère aux compliments dont on m’abreuvait et qui me lassaient parfois, mais jamais pour l’amour d’elle.
Angèle, que j’aime regarder les deux colombes derrière les lourds verres, je suis trop petite pour comprendre qu’un jour elles prendront leur envol pour ne plus jamais revenir au nid. Il est tôt encore, laissons à l’enfant le soin de se réjouir. Les larmes viennent en leur temps et en mettent tant et tant pour sécher. Angèle, aujourd’hui, pour toujours, je . Laisse-moi toujours être ta toute petite-fille. J’aurais tant besoin de ta tendresse et de tes prières, ma petite Mamie. J’ai tant de larmes sur mon cœur et que personne ne viendra bercer...
Dim 11 Déc 2005, 08:52 par dolce vita sur Histoires d'amour
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