Comme par magie

Je ne pourtant rien demandé, je t’en avais même averti.
Tu te souviens? Je dit qu’en un claquement de doigts, qu’en un tour de main, je pouvais devenir ton destin.
Tu te posais mille questions, tu t’interrogeais sur l’amour, l’amitié, les sentiments, la vie. Je t’ai écouté, je t’ai parlé, je t’ai raconté. Ma vie, mes ennuis, mes envies, mes rêves... Tu m’as sentie blessée, tu m’as sentie à l’agonie sous mes apparences trompeuses, tu m’as vue fragile dans mes blessures et mes détresses. Je le suis.

Je t’ai parlé de mes espoirs, de mes folies, de mes combats, de mes erreurs. Je t’ai confié mes faiblesses, je t’ai parlé comme un frère, comme un ami. Tu m’as tendu la main, tu m’as inondée de ton sourire, tu m’as troublée par ta pureté, tu m’as émerveillée par ton innoncence, comme par magie. En un tour de cartes, en un claquement de doigts tu m’as conquise.

De minute en minute, d’heure en heure, de semaine en semaine, en tout honneur, en tout amitié, quelque chose est né. Quand je suis triste tu me consoles, quand j’ai mal, tu me soignes, quand j’ai peur tu me rassures, quand je m’ennuie, tu me faire rire.
Je ne pourtant rien demandé, je t’en avais meme averti. L’amour au détour d’un regard, l’amour quand on n’y prend pas garde vous surprend et vous prend.
Jeu 19 Août 2004, 02:37 par la marquise de sade sur La séduction

L'amant prodigue

Te revoilà sacripan!

On peut dire que tu m’as fait attendre cette fois... j’ai même cru que je perdu, à tout jamais...

Je n’étais pas loin. Tu as hésité, je le sais. Parfois j’entendais tes pas près de ma porte, je pensais ...

... " Ca y est, il est revenu!
Fais-toi belle, prends l’air indifférente de celle qui savent qu’elles possèdent.
Prends la pose de celles qui viennent de se remplir d’un autre.
Sois magnifique, qu’il t’aime encore
"...

...mais chaque fois, tes pas s’arrêtaient en chemin et tu repartais, sans même avoir frappé à ma porte.

Mais ce soir, tu es là.
Tu es fier et conquérant comme toujours. Tes yeux sont plus fous, ton esprit plus vif, tes mains plus avides, tes lèvres plus assoiffées qu’auparavant.
Entre mon doux ami, mon bel amant, mon fils, mon frère. Entre dans ta demeure, dans mon logis. Reprenons le temps là où nous l’avions arrêté. Reparcourons le monde là où nous nous étions posés. Réinventons l’amour, recrééons l’univers, d’un big, d’un bang. Baisons toute la nuit à perdre haleine, à oublier le goût de leur peau, comme deux salauds, comme deux criminels, comme deux vieux amants.
Je serai ta reine, tu seras mon roi, nous vivrons heureux et n’aurons pas d’enfants.

Je suis ta reine, tu es mon Roi, ... moi qui suis ta compagne la plus aimée de toutes, moi ton âme soeur, moi ton présent, moi ta souffrance, moi ta magnifique, moi ton monde, moi ta Solitude...
Ven 30 Juil 2004, 00:58 par la marquise de sade sur La vie à deux

La cabine du BHV

Ca faisait deux plombes que je tournais,
A pas vraiment choisir, plutôt à mater
Les futes, a un stand du BHV.
Ca faisait deux plombes bébé
Ca faisait deux plombes que tu me matais.

On aurait pu se rencontrer ailleurs
Plutot qu’ici entre deux heures,
A desirer l’argent du beurre.
On aurait pu se rencontrer ailleurs
On aurait pu aussi s’aimer, d’ailleurs.

Pour essayer fallait passer en cabine
T’avais l’air de la connaitre toi, la combine
Lorsque ta tete par le rideau se fit mutine
Pour essayer, fallait passer en cabine,
Pour t’essayer, fallait pas la jouer fine

Pour bien comprendre, fallait attendre
Que tu me montres comment détendre
Le tissu raidi de tes objets à vendre.
Pour bien comprendre fallait attendre
Pour bien te prendre, fallait se tendre.

Chaleur, moiteur, espace reduit
Quand sous les spots on se devetit
Pour laisser place à la frénésie
Chaleur, moiteur, espace reduit
Langueur, violence et petits cris.

Ton corps d’enfer, etait divin
Et c’est le diable qui a pris le mien
Et puis le tien, ainsi que ton cul, et puis tes seins.
Ton corps d’enfer, etait divin
Et dans nos veines coula du vin.

Ce ne fut pas le fute que tu me vendis
Mais plutot un quart d’heure d’euphorie
Ca m’allait bien, et ca n’avait pas de prix.
Ce ne fut pas le fute que tu me vendis
Et ce ne fut pas ton temps que tu perdis

Faudrait prevenir la securité,
Que des bombes troublent la tranquilité
Des clients au rayon sapes du BHV.
Faudrait prévenir la sécurité,
Faudrait la prévenir de tes excés.
Mer 25 Fév 2004, 18:38 par PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses

Contre un mur

Ca fait deux plombes que je déambule dans Paname, je sais pas trop ou je vais, je chasse juste des pensées qui ne me vont pas. Ca fait deux heures que je me promène, mais combien de temps ça fait que je te suis ? Je ne sais pas. J’ai vu ton cul parmi la foule sur le trottoir, j’ai regardé le reste de ton corps et ça m’a plu, alors je sais pas pourquoi, je t’ai suivi.

Je ne savais pas ou j’allais, et maintenant je sais que je te suis. Marrant. Ta petite jupe noire, à fines rayures blanches s’arrête un peu au dessus du genou, et se prolonge par deux jolis mollets que tu as protégé dans des bas, ou des collants je ne sais pas, de couleur chair. Ca a l’air doux. Tes chevilles, il y a un truc sur tes chevilles qui me plait. Elles sont fines, et bien dessinées, elles plongent dans tes chaussures à talons carrés. Tu es désirable comme ça. Oui, je te désire depuis que je te suis.

Tu marches d’un pas décidé, tu es vraiment une Parisienne, toujours pressée, certainement pour une très bonne raison à la con. Notre rencontre eut lieu à un coin de ces rues, alors que je ne regardais plus ou j’allais, et je te suis rentré dedans, faisant tomber ton petit sac de chez Etam.

« Oh, excusez moi, je suis désolé », j’ai dit un peu rude et emprunté,
En bonne Parisienne, tu as répondu un peu gênée et dédaigneuse
« C’est bon, c’est bon... c’est pas grave »
On s’est penché tout les deux pour ramasser ce que j’avais fait tomber ...
Un petit string jaune, et son bustier assorti.
« C’est mignon ça », je dis
Tu as rougi un peu, gênée
Et moi aussi, ça m’a gêné du coup,
Dans un élan de candeur, tu m’as répondu en me dardant du regard,
« Oui, et bien on va pas en faire un plat non plus»
« Non», dis-je avec encore plus de candeur dans les yeux.
Nos regards s’arrêtent, le temps aussi. Il s’est passé quelque chose. Comme deux chiens qui s’observent.
Mon regard glisse alors dans ton chemisier ouvert.
« Et je vois que vous aimez bien le jaune », j’enchaîne avec un grand sourire.
Tu te marres, à l’aise, la pression redescend. D’un regard espiègle tu me dis
« Vous aussi, on dirait non ? »
« Je m’y connais mal, en jaune, à vrai dire, mais ça m’intrigue…», et encore un grand sourire moqueur.
« Je peux peut-être vous renseigner ...»
« C’est possible, oui ...»
« ...»
Je m’approche de toi, il se passe quelque chose je le sens. C’est fou, on est en pleine rue. Ok, dans la notre il y a personne, faut être timbré pour passer par là, mais quand même. C’est dans le regard, c’est dans son regard qu’il se passe quelque chose. Tu m’as dit oui, sans rien me dire. Et je ne rien demandé. Enfin, je crois.

Je suis contre toi, mes mains se posent sur ses hanches, comme pour demander la permission d’une bêtise que l’on va commettre. Permission accordée me disent tes lèvres contre les miennes …Et mes mains, elles, n’ont rien attendu pour plaider coupable, fouillant ta taille puis investiguant tes seins au travers de ton chemisier, puis les boutons de ce chemisier.
« Contre un mur, ici ? » tu me demandes incertaine.
« Oui », je te souffle trop aveuglé par ce moment fou.
Jeu 15 Jan 2004, 22:22 par PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses
Page 2 sur 2 Aller à la page Précédente  1, 2

Ecrire sur t’avais

Ecrire sur t’avais Comme par magie, L'amant prodigue, La cabine du BHV, Contre un mur,
Il y a 19 textes utilisant le mot t’avais. Ces pages présentent les textes correspondant.

Bonne lecture !

Derniers textes

Livres recommandables

Celle qui couche avec les autres
Catsig
J'ai lu
Extases de femmes
COLLECTIF
Pocket
On ne badine pas avec l'amour à 1,55 euros
Alfred de MUSSET
Pocket
EAU A LA BOUCHE
ANNE BERT
Pocket
Le baton et la carotte
Esparbec
La Musardine
La Reine des lectrices
Alan Bennett
Folio
L'Ile des Gauchers
Alexandre Jardin
Gallimard
PROPOSITION PERVERSE
GUILLAUME PERROTTE
Pocket
Écrire - un plaisir à la portée de tous: 350 techniques d'écriture créative
Faly Stachak
Eyrolles
Le bandeau
Jean-François Mopin
J'ai lu


Retrouvez toutes nos bonnes lectures sur : La boutique des âmes tendres

La citation d'amour

L'amour qui naît subitement est le plus long à guérir.

La Bruyère.

Qui est en ligne ?

  • Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
  • La date/heure actuelle est Mar 01 Juil 2025, 23:57
  • Nos membres ont écrit un total de 4446 textes
    Nous avons 1234 membres enregistrés
    L'utilisateur enregistré le plus récent est brancher
  • Il y a en tout 96 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible, 96 Invités et 0 Bots   [ Administrateur ]   [ Modérateur ]
  • Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 483 le Mar 25 Fév 2025, 16:25
  • Utilisateurs parcourant actuellement ce forum : Aucun
    Bots : Aucun
  • Ces données sont basées sur les utilisateurs actifs des cinq dernières minutes
  Connexion
Nom d'utilisateur:
Mot de passe:
Se connecter automatiquement à chaque visite