évident...

...parce que tes déclarations, tes mots, tes élans de tendresse me désarment et me laissent le coeur si chamboulé et plein de ton amour...je sais que c’est toi...voilà...
Jeu 08 Sep 2005, 07:53 par danslalune sur Parler d'amour

ma tendresse...

Entre deux phrases écrites, je voudrais ne pas mettre de ponctuation: juste un temps marqué par l’amour que nous ferions...oui, là, entre ces deux phrases qui me brûlent les lèvres, te faire perdre ton sang froid, te mettre dans tous tes états...oui, ces états là...ceux qui te vont bien, ceux que j’aime, ceux qui te mènent à...ceux qui me font oublier qu’après nous, il y aura vous.
Entre deux phrases dites, mêler nos soupirs: juste un instant pour nous regarder...ton corps convient si bien au mien, tes caresses et les miennes s’accordent, tes baisers me cherchent, les miens te trouvent...sans cesse.
Mar 30 Août 2005, 06:17 par danslalune sur L'amour en vrac

Toute entière...

Allongée près de moi, elle me regarde, souriante; je lui renvoie sa tendresse et son désir; il est là son désir, troublant et vif, il danse dans ses yeux, éclaire son visage. Parfois provoquant, son regard soutient le mien mais souvent s’y égare; les rôles s’inversent alors et je deviens l’amante: elle me laisse l’aimer.
Allongée contre moi, ses mains d’abord, sa bouche ensuite coulent sur ma peau, légères et lascives...elles se séparent, me parcourent délicatement et glissent, expertes entre mes jambes...je goûte chacune de ses caresses: elle me cueille et comme je l’aime ainsi, au plus intime de moi.
Je la regarde s’allonger sur moi, lentement...je fais le plein de sensations...Son corps, à ma mesure, épouse le mien; le soyeux de son pubis, la chaleur de son ventre, la douceur de ses seins, la sensualité de ses lèvres...toute entière je la veux, de mon désir à mon plaisir...et je sais que cela va arriver. Elle ne fait presque rien, une simple ondulation, langoureuse et voluptueuse......Nos cuisses qui s’enlacent et son désir qui fait écho au mien; en nous tout se mêle jusqu’à la confusion, jusqu’au plaisir...
Mer 17 Août 2005, 05:57 par danslalune sur La vie à deux

Notre histoire.

Notre histoire à elle et moi a duré 28 ans, mais c’est aussi bien court! Le manque est latent, permanent mais il faut bien l’apprivoiser et vivre avec...faut avancer, malgré tout. Les questions restées en suspend s’ammoncellent, et il y en a encore de nouvelles qui se posent, tous les jours... Mais dans le bagage qu’elle m’a laissé, il y a toujours de quoi me construire des réponses, il y a de richesses. Et j’essaie de les transmettre à mon tour, depuis trois ans...et pour longtemps!
Mer 10 Août 2005, 12:14 par syolann sur Histoires d'amour

Dans ma chair...

...il y a ta trace, tous les pores de ma peau se souviennent de ton parfum. Mes mains ont caressé ton corps qu’aujourd’hui, de mémoire, j’ébauche tes formes. J’aime repenser aux sillons brûlants que tu as tracé sur moi, aux ruisseaux que tu as fait naître en moi, aux sensations que tu as provoquées. Je te veux encore et toujours, je veux que tu m’aimes maintenant et demain et revivre ces instants torrides à l’infini.
Lun 08 Août 2005, 19:51 par syolann sur Mille choses

Relevez-vous...

Le vide, le néant, que faut-il pour vous faire entendre réellement...
Le si lourd silence de maintenant...
Pourtant, ces petits cris de joie étouffés,
Tous vos rires d’avant, ensemble, démesurés...
Tout ceci paraît anormal,
Votre Amour d’hier, sur son piedestal,
Et votre amertume d’aujourd’hui, comme c’est paradoxal... !
Si proches et si loin... c’était fatal....
Mais regardez-vous dans vos crises d’insuffisance....?!!
Qui êtes-vous pour devoir supporter autant de souffrance ?
Relevez-vous, vous êtes tombés si bas,
Redressez-vous, regardez ici, ou là....
Bougez, n’ayez de cesse de respirer...
L’Autre n’a pas compris, pas intensément aimé ?
Soit ! Libre arbitre, il aura décidé calmement,
De vous mettre à nu, de vous dépecer vivant....
Et là, que faîtes vous...?
Vous êtes à genoux....
Vous lui donnez l’opportunité :
Le dernier coup, il va vous assèner....
Pour tout ce que vous avez souffert,
Pour toutes ces choses que vous avez voulu taire....
Seriez-vous prêt à payer cette dette trop chère ?
Laisseriez-le vous battre alors que vous êtes à terre ????
Il faut vous faire violence,
Et du sort, en reprendre la chance....
Soyez votre propre Chaman...
Adoptez votre douleur,
Posez-la sur votre coeur...
Calfeutrez, protégez, mais en douceur,
Laissez le temps au temps,
Il n’y a rien qui dure toujours, faites le serment...
Vous sentirez à un autre moment, une autre heure,
Il vous faut vivre, vous devez continuer.
Grâce à cela, Vous sortirez puissamment grandi, armé
Et prêt à gravir, découvrir et partager d’autres sentiers....
Lun 01 Août 2005, 23:31 par à mon étoile sur L'amour en vrac

C'est ainsi.

C’est tout bête mais vrai: je t’ai sous ma main, alors je vais bien.
Je t’aime ainsi, autrement aussi...
quand mes mains savent qu’elles ne te trouveront pas toujours;
quand mes yeux savent qu’aujourd’hui, demain ils ne rencontreront pas les tiens;
quand monange, chaque matin je lis tes mots:"bonjour...as-tu bien dormi amour?"
Sam 30 Juil 2005, 22:12 par danslalune sur Parler d'amour

A notre mort....

Il y a toi, dans ma vie,
Nous dans mon lit,
Il y a ceux sans âme,
Et puis ces alarmes….

Voilà, tu as débarqué,
Un jour ensoleillé,
Dans ma tête, des étoiles par milliers
Et mon cœur au vent, ne cesse de répéter,
Mais comment t’ai-je rencontré ?
Depuis le temps où nous nous retrouvions,
Ces instants où nous nous manquions,
Cette attente, ce désir, cette envie
De tout ceci Il a mûri….

Meilleur Ami, je te le dis,
À la mort, à la vie,
Nous sommes liés à la mort, pour la vie,
Indissociables
Autour de nous la toile….
Le peintre joue de sa spatule
Sans craindre le ridicule,
Il fait de grands gestes passionnés
Ajoute de la couleur à nos soirées.
Ici, des pointillés…
Il hésite, attend un moment
Ajoute une teinte mordorée,
Puis, inlassablement,
Repeint, à sa nouvelle manière, le tableau,
Repose, ici ou là, du sublime, c’est beau.

Tu as appris à m’apprivoiser avec mon triste passé :
Toujours plus loin, toujours plus fort,
Pourtant, d’une carapace d’airain je m’étais parée
Forgée jusqu’à mes dernières forces, encore.

A ma mort, à ma vie,
La faille trouvée, tu l’as élargie,
Et délicatement, tu me fais comprendre
Par ton respect je dois l’entendre :
Ne plus jamais tenter d‘oublier
L’existence du verbe aimer.

Quelque chose de nouveau nous dépasse,
Et nos instants complices effacent
Toutes les inquiétudes rencontrées,
Aux différents croisements de ma vie, postées….

A la mort, à ta vie,
Je bois des larmes...
Jeu 07 Juil 2005, 07:59 par à mon étoile sur L'amour en vrac

L'amour est vie...

L’amour est comme le soleil, parfois il se couche en nos cœurs éperdus, pour se réveiller et briller de mille feux, il illumine nos visages pour mener à l’épanouissement et nous offrir les joies vivantes dans cette vie qui est belle pour peu qu’on s’en donne la peine.

L’on ne vit qu’une fois, alors autant que ce soit du mieux possible.

Les éléments parfois se déchaînent et déchirent nos cœurs meurtris comme du papier buvard qui a trop absorbé nos désaccords.

Et puis le repos devient alors nécessaire pour se réveiller sous un soleil éblouissant.

Et la vie nous surprend alors et l’amour revient comme le cheval au galop, mais point de maîtrise de cet amour là puisqu’on le vit, on ne décide pas, il vit comme nos cœurs qui ont tant besoin d’amour, aimer c’est ce qu’il y a de plus beau, vivre un amour beau et fort.

Alors on parvient à toucher des instants de bonheur que l’on saisit et qui se gravent en nos mémoires.

Et puis la vie se déroule au jour le jour, la joie émerveille nos yeux ébahis qui brillent à la seule vue de l’autre.

Alors nos cœurs se mettent à battre et l’on transmet notre bonheur en donnant le meilleur de nous même aux autres, on en tire pas de profit puisque heureux de partager notre gaieté, des grands sourires, des mots gentils et la vie devient merveilleuse.

Alors une chose étonnante se produit et notre amour donne naissance à des êtres qui font que notre bonheur nous fait pleurer de joie.

La vie nous réserve de belles choses, il n’y a qu’à tendre la main pour les saisir.

C’est vrai que parfois l’adversité nous met à l’épreuve, il faut alors redoubler d’effort pour affronter des choses parfois insurmontables.

Il existe dans notre cœur des choses insoupçonnables, il faut en prendre conscience pour évoluer vers un certain bonheur...

Je me dis parfois que j’aimerais marcher sur le chemin de la vie et cueillir les plus belles fleurs sur le bas coté, puis arriver au bout de ce chemin qui n’est qu’une impasse, la plus belle des impasses où se trouve la maison du bonheur, avec femme à chérir et jouer avec nos enfants.

Qu’y a t’il de plus beau, je pense qu’il n’y a rien d’autre...

Ah si, peut-être regarder en arrière en étant âgé et voir ce que l’on a bâti ensemble, jouer avec nos petits enfants et se dire que la vie nous a gâtés et vivre ce bonheur d’avoir bien vécu au coin du feu et continuer de profiter de la vie.
Sam 02 Juil 2005, 08:51 par Dauphinor sur Parler d'amour

La bonne journée

Cette journée, elle ne commence pas vraiment bien. Il est plus de onze heures lorsque je me réveille maladroitement, le corps encore usé, et surtout les oreilles agressées par une fanfare qui joue des airs des années 30. C’est donc maussade que je me dirige vers la cuisine pour prendre mon petit déjeuner. Le goût velouté d’un yaourt de soja à l’abricot, l’acidité agréable d’un thé au citron dans lequel je trempe mes petits biscuits aux céréales me titillent les sens, l’éveil pointe son nez. Mais toujours ses cuivres tonitruant accompagnés de je ne sais quel accordéon et petit tambours. Je consultes mes mails, me promène sur quelques sites en finissant mon thé, lorsque la fanfare se tait enfin. Je file à la douche pour m’asperger d’un peu de fraîcheur et de bonnes odeurs. Je suis fin prêt pour le petit café sur la place d’en bas.

Un café, un verre d’eau. C’est devenu un rituel. Les stores sont bienvenus pour me protéger d’un soleil de plus en plus pesant ces jours ci. Je conserve malgré tout mes lunettes, d’une part parce que la luminosité est encore un peu trop forte à mon goût, et d’autre part pour observer les passants, et plus particulièrement les passantes avec un zeste de discrétion bienséante. Le café se sirote lentement, ponctué par une voire deux cigarettes, et des bouffés de plaisir à la vue de quelques filles au talent féminin enchanteur. C’est à ce moment que je me dis toujours « ah là là, je pourrais rester des heures ici, c’est trop bon ». Comme pour succomber à ces sirènes, j’attaque alors tranquillement le verre d’eau, au même rythme nonchalant que celui avec lequel j’ai consommé mon café. D’autres cigarettes, d’autres mignonnettes, d’autres soupirs d’intense et profonde satisfaction. Je quitte rassasié mon havre de bonheur, et vais m’acheter une salade et du bon pain, car il commence à faire faim.

Je pourrais vous raconter la salade, pourquoi son assaisonnement me fait pousser de petits cris de plaisir, et comment une tartine de rillettes au poulet me plonge dans un état de béatitude sans concessions, mais ce serait obscène alors je dirais que je me suis simplement régalé, il faut me croire sur parole.

La chaleur et la légère moiteur régnant dans mon petit appartement incitent à la sieste, et je ne suis pas contrariant, alors va pour une sieste. Il ne s’agit pas de dormir, car ce serait rater une sensation rare que seule la sieste permet de goûter. Sur le dos, les bras croisé derrière la nuque, je laisse la digestion prendre lentement possession de moi. Mes pensées papillonnent, vont d’un souvenir, à un désir, se posent dans une fiction, puis repartent de leur propre gré vers de nouveaux champs d’investigation. A la frontière du sommeil, juste après la porte de l’éveil, il existe un passage minuscule qui donne sur un couloir de félicité. Je m’y rend souvent, je ne prends ni notes ni photos, mais un repos sans nom.

Les esprits clairs, le corps détendu comme celui d’un nouveau né, je ressent ce désir sage mais enjoué de laisser libre cours à la création. Oh c’est un bien grand mot pour ce que je fais, mais ce qui compte, c’est de ressentir cette envie subtile et de s’y abandonner. Alors je cree. LA page de garde du site que je dois faire pour un ami. Dans la légèreté et mu par un calme sérieux, j’agence les éléments selon les bons goûts du moment. Ce travail consciencieux et amusant me vide, me libère d’un poids qui n’était pas si gênant que ça, et le remplace par ce sentiment reposant de la satisfaction du travail accompli. Impeccable, je vais profiter des dernières heures de soleil pour me refaire un stage sur une terrasse accueillante. Ce sera celle de la petite marchande de glace, qui est si jolie et fière.

A la terrasse, outre la présence de la petite marchande de glace, une bonne surprise m’attendait : Un couple d’ami vint se joindre à moi, dans la démarche dandinante et traînante des gens satisfait de l’air du temps. Ils s’assoient à ma table, et nous papotons de milles choses, pour le plaisir d’échanger. Vous savez, ces conversations ou il ne s’agit ni de démontrer qu’on a raison, ni d’étaler sa science, ni de parler que de que l’on ressent. Non pas ca, mais ces conversations ou les sujets s’enchaînent, s’explorent simplement sans conclusion autre que celle qu’il a été épuisé par nos rires et poli par nos mots. Ce genre de discussions qui vous remplit autant qu’elle vous vide, qui se laisse apprécier comme on apprécierait un bon plat.

De retour dans mon petit chez moi, je m’organise. Sur un fond de Rod Stewart interprétant des standards de Jazz, je m’attelle à la vaisselle. Encore un satisfaction, ce qui aurait pu être une corvée s’effectue sans gène et la propreté régna alors sur l’évier. Je met des cuisses de poulet à décongeler, et prend un livre de philo que j’examine installé façon nabab dans mon lit. Rod Stewart m’accompagnera sur les différences entre les écoles hellénistiques et celles socratiques, puis s’arrêtant, me décidera à aller me préparer ce bon petit plat que j’ai en tête.

J’ai mêlé à un plat que je connais, une musique que je ne connaissais pas. Est-ce la saveur réussie ou la magie de Keith Jarret qui me plonge dans ce délice des sens ? Le concert de Cologne est assurément un voyage de virtuose, me dis je envoûté en suçant mes cuisses de poulet. Je flotte sur un nuage, dérive en eaux calmes, me transporte sans bouger. Je repense alors ma journée, et me dis que c’est une bonne journée, que je souhaite à tout le monde de passer. Je m’assois devant mon ordinateur, et décide de vous l’écrire, pour vous faire un peu partager à l’aide de quelques mots simple un peu du gâteau de bonheur.

La journée est finie, mais la soirée commence. J’ai bien envie d’aller boire un verre autour de minuit. C’est l’heure, je vous laisse.
Sam 18 Juin 2005, 22:57 par PetitPrince sur Mille choses

"c'est le jour et la nuit..."

Je suis la mère de deux bouquets de sourires; la vie s’est chargée de les bousculer, de leur jouer un air qu’ils n’étaient pas prêts à écouter...si semblables et différents...l’un se complaît dans ce qui était, l’autre conjugue au futur: lui reste, elle avance.
De l’arbre, il est les racines...fortement attaché à son coin de terre; elle est la ramure...légèrement posée, sur le point de s’envoler.
Dim 12 Juin 2005, 22:13 par danslalune sur Mille choses

Une histoire d'amour

Martin ferma la porte de sa boutique. La journée avait été longue et chaude. Il s’appuya le dos sur la porte. Il n’avait pas envie d’entrer chez lui. Depuis quelques mois, ça n’allait pas bien entre lui et sa femme. Elle était froide et distante envers lui. Il avait essayé de lui parlé mais elle lui répondait qu’il se trompait, elle l aimait tout comme avant. Qu’il s’en faisait pour rien. "Peut-être que c’est moi qui ne tourne pas rond ?" "Qu’est ce que je ressens envers elle ?" "Suis-je encore amoureux d’elle" "Peut-être ai-je peur de répondre a mes propres questions".

Les voitures passaient dans la rue soulevant la poussière. Des papiers virevoltaient ici et là. Il se sentait bien seul. Il n’arrêtait pas de chercher pourquoi il n’était plus heureux. Une petite voix au fond de lui savait pourquoi. Mais il refusait de l’écouter. Il finit par faire quelques pas. Il passa devant les autres boutiques qui fermaient. Le soleil déclinait à l’horizon. Même ce spectacle merveilleux ne réussissait a lui donner un sourire. Les gens passaient autour de lui si pressés d’entrer chez eux. Il vit un café au coin de la rue. Il décida d’y entrer.

Le café était sombre et enfumé. Les toiles avaient été tirées pour empêcher le soleil d’y entrer. Des ventilateurs projetaient avec peine une fraîcheur. Quelques clients étaient assit aux tables. Ils semblaient tous fatigués. Une chanson de Joe Dassin roulait dans le juke-box. Il reconnu le titre ! Et si tu n’existait pas" Il s’approcha du comptoir service pour commander.

Quand il leva les yeux et rencontra des yeux si verts et profond que son coeur se mit a battre.

- Que puis-je pour vous ?

Il était suspendu, comme si il était dans un autre monde. Incapable de répondre. Il elle regardait, ses cheveux châtain descendant sur ses épaules entourant son visage ovale. Sa petite bouche semblait attendre de nombreux baisers. Il la dévisageait comme un adolescent. Des frissons électriques lui parcouraient le corps. Il n’avait pas ressentit chose de pareil depuis, depuis....si longtemps qu’il ne savait quoi en faire sauf qu il ne pouvait détacher son regard de cette inconnue......

-Monsieur ? Elle lui tendit une tasse de café.

-Oui ? finit-il par dire.

Pendant qu’elle lui versait le breuvage. Il se mit à rêver qu’il lui demandait à quelle heure elle finissait son travail et s’il elle pourrait envisagé d’aller marché avec lui ou prendre un verre quelque part.

-Dans 30 minutes monsieur et ca me ferait plaisir fit elle avec sourire.
-Quoi ? fit-il ne sachant de quoi elle parlait.
-Vous ne semblez pas être dans votre assiette. Je m appelle Sandra fit le jeune femme.
-Martin fit-il en attendant la main. Heu vous disiez ?
-Vous venez de me demandez si je voulais aller marcher avec vous et oui ça me plairait pourquoi pas !

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Il attendait à la sortie des employés se demandant qu’es qu il faisait là.
"Mais a quoi je pensais bordel " Il s’apprêtait a partir quand la porte s’ouvrit. Elle était la. Belle comme un lever de soleil. Son coeur battait à la folie. Il pouvait sentir son parfum qui lui enivrait le corps.
-Bonsoir fit-elle de sa voix chaude.

Il murmura un bonsoir. Il regardait ses lèvres avec un envie folle des les couvrir. Puis leva lentement les yeux pour se perdre dans l océan vert.

Elle fit un mouvement de tête ce qui le tira de sa stupeur.
-Un café où nous marchons fit il d’une voix mal assurée.
-Marchons un peu, ça va me faire du bien après une journée dans ce bar.

Ils marchèrent cote à cote. Dans un silence chacun dans ses pensées. "Elle est belle Je me demande qui est-elle "
-Vous faites quoi dans la vie demande t-elle
Martin ce tourna vers elle
-Conseillé en orientation de la clientèle. "je ne peux quand même pas lui dire vendeur"
-Vous êtes marié ?
Martin détourna la tête et répondit
-Non et vous

-Non, j’ai pas rencontré celui qui fera battre mon coeur.
"Tant mieux" se dit-il
-Cela m’étonne vous êtes fort jolie Sandra. J’ai du mal a concevoir que vous n’ayez pas de petit ami.

-Les gens de mon age ne m intéresse pas. Il ne pense qu’à vous sauter en premier. Et vous Martin ?

-Moi, c’est une longue histoire qui n’est pas intéressante.

Ils arrivent à la marina. Quelques vagues remuaient sur le lac poussé par une brise chaude. Il regarda Sandra dont les cheveux volaient au vent. Elle avait fermé les yeux et semblait être presque en transe. Il n’osait faire de geste. Une pulsation lui montait à l’esprit. Il voulait l’embrasser. Il s approcha quand son téléphone cellulaire sonna. Tous les deux faillir mourir.

-Allo fit il avec une certaine rage.


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La soupe mijotait. Il préparait un boeuf a l ancien. Une recette qui venait de sa mère. La table était mise. Une jolie nappe de dentelle, des bougies. Il avait mise de la musique douce. Tout, lui paraissait parfait il ne manquait plus qu’elle.
"19h45 dans quelques minutes elle sera la. Juste le temps de prendre une douche." Il se dirigea vers la salle de bain quand le téléphone sonna. Une appréhension lui vint a l’esprit. Il secoua la tête en se disant qu’il devenait parano.

-Oui ? fit-il
-Chéri ! Je vais entrer tard, Nancy et moi, avons des petits problèmes à régler au bureau. Alors ne m’attend pas.
"Salope" pensa t-il
-Tu es là ? demanda t-elle
-Oui oui ok je vais lire un peu et me coucher fit-il
-Bye et elle raccrocha sans dire un seul mot d’amour ou autre chose.

"Putain de salope j’en ai rien a faire moi de ton crisss de bureau à la con, je t’emmerde puis tiens ton souper de merde" Il tira le boeuf et la soupe dans l’évier. Eteignit les chandelles et les foutu à la poubelle, prit la nappe la déchira. Quand il fut calmé il regarde la désastre.
"Qu’est qui m’arrive suis-je en train de devenir fou ?"

Il s’écrasa sur la chaise et pleura....

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Sandra prit son service à 20h00 comme d’habitude le café était bondé à cette heure la. Les filles étaient sur les genoux. Il avait fait très encore aujourd’hui. L’intérieur du café était confortable. Elle travaillait depuis 2 ans dans ce café enfin de payé ses études. Elle rêvait de devenir enseigne au primaire et de voyager a travers le monde. Les gens qui la côtoyait disait d’elle que c’était une bonne personne, aimable toujours prête a aider.

Depuis quelques jours Sandra avait l’esprit tourmenté par sa rencontre avec cet inconnu. Si bref fut-elle, avait éveillé une émotion en elle. Elle guettait chaque client qui entrait espérant secrètement que ce serait lui. Elle regarde par la grande vitrine qui donnait sur la rue principale. Des travailleurs étaient à finir l installation du terrain de volley-ball. Bientôt il y aurait une grande foule. Cette année la ville avait décidé de tenir un tournoi sur le boulevard principal de la municipalité. Du sable avait été déposé en grande quantité au centre de la place.

"Je ne connais que son nom. Je suis vraiment idiote d’attendre comme ça. Et j’attends quoi et qui ?"La petite clochette d’entrée la ramena de ses pensées. Elle se retourna pour voir qui venant d’entrer. Hélas, la déception ce n’est pas celui qu’elle attendait. Elle ragea un peu contre elle-même et reprit son travail avec plus de vigueur.

La clochette raisonna encore. Sandra leva la tête ne pouvant résisté. "Grrr" fit-elle dans un murmure.
Une femme venait d’entrer. En faits, on aurait pu dire des yeux venait d entrée tant le bleu était pur azur. Ses cheveux noirs et longs semblaient voler autour de son visage rond. Un petit nez retroussé deux petites pommettes et une bouche tout a fait exacte avec des lèvres pulpeuses. Cette femme devait faire des ravages sur son passage.

Elle se dirigea vers le coin le plus sombre du café. Sa démarche montrait une certain classe. Elle faisait contraste avec les clients habituels. Si elle voulait passer inaperçu, elle avait très mal choisis l’endroit. Ce genre de femme sophistiquée n’était pas coutume. Elle s’assit et d un mouvement de la main nettoya la table. Déjà Sandra ne l aimait pas sans même la connaître. Elle s approcha d’elle.

-Vous désirez ! lui demanda Sandra

La femme prit tout son temps pour dévisager Sandra. C’était comme-ci elle la mettais à nue. Avec un haussement d épaule qui signifiait qu elle l avait mesuré pesé et jugé insignifiante.

-J’attends quelqu’un, alors je commanderai qu’a son arrivé. Mais avant serait-elle trop d’avoir un verre d’eau propre dit elle d’une voix sec et perché.

"Pétasse " pensa Sandra

-Bien sur madame fit Sandra en souriant de toutes ses dents.

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Mar 07 Juin 2005, 22:52 par JonPeters sur Histoires d'amour

une petite pause...

Les heures passent trop vite et il y a toujours tant à faire; elle est "dé-bor-dée!" mon amoureuse. Le téléphone n’arrête pas de sonner et la liste des mails n’en finit plus!
Elle s’accorde un petit moment de repos, déchausse ses lunettes, s’étire longuement, bâille...oh, un tout petit bâillement, qui n’en finit pas...masse sa nuque et se laisse aller, les yeux attirés par le ciel si bleu, lumineux: son naturel rêveur se rappelle à son souvenir.
Dans peu de temps, la cloche de l’église sonnera les douze coups de la mi-journée...elle semble s’en soucier si peu. Ses yeux sont clos maintenant...défense de la réveiller!
Elle laisse filer la matinée...
Lun 23 Mai 2005, 22:37 par danslalune sur Mille choses

La fuite d'eau

Il y a une chose qu’une femme seule met en panique, c’est une fuite d’eau dans la salle de bain. Et celle qui venait de se déclarer dans la mienne avait vraiment toutes les raisons de m’inquiéter. Elle avait du commencer au milieu de la nuit, et lorsque je me rendis dans la salle de bain pour prendre ma douche, je pataugeais dans trois bons centimètres d’eau. Je me ruais dans le salon et décrochais le téléphone tout en cherchant fébrilement dans mon carnet le numéro du plombier de l’immeuble.

« J’arrive dans cinq minutes me dit-il, coupez l’arrivée d’eau centrale, le robinet est dans le placard du cabinet »

Je n’avais pas la force de tourner ce fichu robinet, je dus me résoudre à attendre mon sauveur, assise dans l’entrée à fumer une cigarette censée me calmer.

J’entendis le bruit de l’ascenseur s’arrêter, la porte s’ouvrir, et finalement le bruit des talons se rapprocher de ma porte.

Sans attendre que la sonnette retentisse, j’ouvris la porte. Il tenait une lourde caisse à outils dans sa main droite, et dans sa main gauche une rose. Jaune avec un liseré carmin.

« Je l’ai coupée dans mon jardin en partant, ça vous consolera peut-être de votre fuite d’eau» me dit-il en me la tendant gentiment.

Surprise, je le remerciai. Sa rose était splendide, fraîche comme la rosée du matin. Son parfum emplit aussitôt l’entrée, et j’oubliais en un instant tous mes soucis. Cette attention était inattendue, délicate. J’arrêtais de contempler cette fleur pour voir mon plombier sortir des cabinets.

« La vache, il était vraiment dur à tourner ce robinet, mais je l’ai gagné » me dit il en souriant amusé.

Et en plus, ce type était charmant. Non seulement il était délicat, mais il était charmant. Mes yeux s’attardèrent un instant sur son corps, que le travail de force avait rendu puissant tout en restant fin.

Un frisson ma prit sous la nuque, et je sus à ce moment que ma matinée serait foute. Je le précédai pour lui indiquer le chemin de la salle de bain, profitant de ce que je lui tournai le dos pour resserrer le bas de mon peignoir, et entrouvrir le haut. Je sentais ses yeux sur mes hanches, et lorsque je le laissai passer pour contempler le désastre dans la salle de bain, je détournai un instant les yeux afin que les siens plongent sans embarras dans mon décolleté amène.

« Houlà, effectivement ! » s’ecria-t-il.

Il se démena comme un diable pour trouver finalement le joint fautif, entrepris de le changer et écopa l’eau dans la baignoire. Lorsqu’il eut finit, il était trempé, et je lui proposa de faire sécher ses affaires dans mon séchoir électrique, et que si il voulait il pouvait prendre une douche.

« Et vous, vous voulez ? » me demanda t il en me fixant droit dans les yeux.

Alors que je murmurai un « oui » courageux en fermant les yeux, je sentis ses mains faire tomber mon peignoir. Nous fîmes l’amour dans cette salle de bain, passant de la douche sur le séchoir, en faisant une petite incursion dans un énorme tas de serviettes propres.

Je réajustai sans enthousiasme mon peignoir de bain, rencontrant dans la glace mes yeux fatigués. Ce n’était pas raisonnable. Ce n’était pas raisonnable de se laisser aller avec un inconnu, mais c’était bon, oh que c’était bon.

«Tu vois» me dit il en finissant de réajuster son pantalon à présent sec, «tu ressembles à la rose que j’ai cueillie pour toi. Cette rose n’a pas d’épines, tu verras. Tu as son parfum enivrant, sa fraîcheur gourmande, et surtout tu ne te caches pas derrière d’illusoires épines.»
Je restai un peu interloquée, ne sachant pas si je devais prendre ces mots pour de la goujaterie de mauvais dragueur. Mais il s’approcha de moi, et m’embrassa avec tant de tendresse qu’il dissipa ces doutes.

« Ca fait des mois que je prie pour que tu m’appelles. Ca fait des mois que je te regarde et que je te désire. Je voudrais, enfin, si tu veux bien, je voudrais te revoir, être avec toi, essayer quelque chose quoi, enfin tu vois ». Ma bouche s’ouvrit de surprise et mes yeux ne purent contenir l’émotion provoquée par cette révélation. Je me blottis dans ses bras, comme un dernier recours, dans un merci muet.

Lorsque je le raccompagnai enfin dans l’entrée, j’observai attentivement sa rose. Effectivement, à la place des épines, elle avait des petites touffes de duvet soyeux, qui donnaient aussitôt l’envie de caresser. Je levai mes yeux et surprit les siens me contemplant avec tendresse. Il ouvrit la porte d’entrée sans un autre mot, et s’engouffra dans l’ascenseur qui semblait l’avoir attendu.

Je me précipitai sur le palier et le retint par l’épaule. Je lui pris un dernier baiser gourmand avant de le rendre à son travail. La porte de l’ascenseur se referma, me laissant seule sur le palier avec cette rose sans épines.
Jeu 14 Avril 2005, 09:41 par PetitPrince sur Textes à jalons

Parmi les différentes formes de l'amour ?

Sous des formes multiples, nous sommes dans une recherche intense de quelque chose d’indestructible, de profond, qui échappe à toutes les contingences, à toutes les limitations, qui exprime, dans une plénitude sans limites, une liberté, un sens que nous ressentons tous, vers lequel notre âme aspire, parfois dans une sorte d’intensité douloureuse. Une des expressions de cette aspiration est l’amour, le mystère de l’amour. Car si la quête spirituelle est un mystère, l’amour est un mystère dans le mystère. Qu’est-ce que cet amour ? Pourquoi cet amour est-il si important, et pourquoi le ressentons-nous comme tel ?Ce feu sacré est à retrouver parce qu’il est le poids de notre être et parce que l’amour nous dit, à travers tous ces récits, à travers toutes ces poésies, à travers tous ces exemples d’amoureux, d’amants et d’amantes, le secret de la vie. Il nous dit ce que nous n’arrivons pas à dire avec des mots, parce que dès que nous voulons expliquer ce secret avec des mots, nous entrons dans la confusion. L’amour a son propre langage, l’amour a son propre mystère, il a sa propre vérité, l’amour est ce langage secret entre l’amant et l’aimé, entre nous-mêmes et ce point ultime de notre être où se trouve notre complète liberté. Ce point à la fois inaccessible et plus proche de nous que nous-mêmes. Aucune pensée, aucune conception, aucune expression, ne peut rendre compte de ce mystère. C’est l’asservissement à cet amour, l’asservissement à ce mystère. Parce qu’en définitive - et c’est pour cela que cet amour est un remède - l’amour nous délivre du mal le plus profond, ce mal toujours présent pour détourner les choses, leur finalité, leur réalité, le mal de notre moi, de notre ego. L’amour véritable, l’amour absolu, l’amour profond nous délivre de cet ego - il est le seul à pouvoir le faire et à nous faire pénétrer dans une dimension inaccessible au-delà de nous-mêmes. cette flamme d’amour, cette jouissance d’amour sont grands, qu’il y a aussi un piège sur cette voie, un piège qui consiste non pas à aimer l’aimé mais à aimer l’amour, non pas à rechercher le bien-aimé, mais à rechercher la jouissance de l’amour pour elle-même. Je me souviens d’un ver qui exprime tout à fait cette erreur de la recherche de l’amour pour l’amour -même si cela est très attirant, même si c’est là un piège dans lequel nous souhaiterions tomber - c’est le vers célèbre d’Alfred de Musset : « L’Amour est le grand point, qu’importe la maîtresse ? Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ». C’est là une façon de tomber dans une sorte de récupération de l’amour lui-même, de ne plus rester dans cette tension vers l’inaccessible, ou alors seulement d’une façon artificielle et entretenue pour la jouissance que cela peut comporter. On peut faire la même remarque à propos de la Béatrice de Dante. On retrouve là cette même recherche de l’inaccessible à travers quelqu’un de tout à fait concret. Cette tension vers l’inaccessibilité s’explique parce que c’est quelque chose qui nous appelle au-delà de nos frontières, au-delà de nous-mêmes. Cela a souvent été exprimé par différents aphorismes ou sapiences, dont cette tradition dite prophétique : « Celui qui aime, reste chaste et meurt sans avoir trahi son secret, celui-ci meurt en témoin véridique ». De même, l’amour véritable ne laisse rien, nous dépouille de tout. Aucun reflet de notre moi ne subsiste, tout est consumé … A suivre !
Mar 18 Jan 2005, 00:46 par ricko sur Parler d'amour
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Ecrire sur tellement

Ecrire sur tellement évident..., ma tendresse..., Toute entière..., Notre histoire., Dans ma chair..., Relevez-vous..., C'est ainsi., A notre mort...., L'amour est vie..., La bonne journée, "c'est le jour et la nuit...", Une histoire d'amour, une petite pause..., La fuite d'eau, Parmi les différentes formes de l'amour ?,
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