à mes jardins d'hier

J’ai parcouru le monde et ses vastes jardins
Je n’ai trouvé repos seulement qu’auprès du mien
Où fleurissaient la nuit, tous les soleils éteints
Des jolies fleurs de soie, ou de satin

J’ai traversé les âges et ses plus grands châteaux
Je n’ai trouvé asile que dans des petits hameaux
Ou s’éclairaient mes jours et mes tristes oripeaux
De fils d’or en dentelle sur moi à fleur de peau

J’ai croisé tous les temps et leurs caprices changeants
Je n’ai pu ramener que pluies et mauvais vents
Et si peu de rosées des beaux jardins d’antan
Et si peu de fines perles des fleurs d’iris blanc

J’ai parlé à des fleurs plus belles que vos images
Mais seulement ramené des pierres de mes voyages
Que j’ai posé un jour sans âme et sans bagages
Pour emmurer ma vie et ne la faire que sage

J’ai gardé souvenir des couleurs des hivers
Je les peintes ici et là sans fard et sans mystère
Où volent des papillons voyageurs éphémères
Dans mes jardins secrets, dans mes jardins d’hier.

JIME en réponse à caressedesyeux le jardin japonais
Mer 27 Fév 2013, 16:22 par Jime sur L'amour en vrac

Solo de jime à l'inconnue - en "réponse" à caresse

Inconnue aux courbes de mots alanguies
Dans un écrin de vers doré de poésie,
J’ai respiré tes phrases et m’en suis assoupi
Dans le murmure de ce que tu écris.

J’ai caressé du songe d’être ton clavier noir,
D’être de tes dix doigts ta pensée par miroir,
D’être le doux silence de notre accord mutuel
Qui tisserait les mêmes sons au fond de nos prunelles.

J’ai parcouru l’ondine de tes lignes sucrées,
Bercé du clapotis de la vague parfumée
Des essences vaporeuses de toi filigranée
Couchée sur le papier, j’ai pu enfin t’aimer.
Ven 14 Déc 2012, 11:50 par Jime sur L'amour en vrac

Jolie fleur du lit là

Elle s’effeuille lentement pour aller se coucher
Devant un doux miroir qui lui fait se voir nue
Elle s’observe un instant ses petits seins dressés
S’arrête sur son trigone, de poils dépourvus
Puis dans un geste se glisse dans les draps.
S’en suit un long soupir que lui dicte la nuit.
Un bref léger frisson lui parcoure les bras
Elle aime sentir son corps dans la soie de son lit.
Mais ce soir elle ressent comme une excitation
Au moment de dormir, elle revoit ce garçon.
Ses idées la conduisent à sentir dans son ventre
Une envie chatouillante qu’on visita son antre
Que quelques objets coquins furent plantés dans son centre
Qu’elle s’en pâma d’éclats à chaque fois qu’ils y rentrent.
De la pensée à l’acte, tant pis de solitude
L’inclinaison des sens allant du nord au sud
Elle ne fut dans la gêne de sentir ses dix doigts
Essayer de calmer son vif et grand émoi.
Le bourgeon bien gonflé, elle put s’y attarder
Pendant que l’autre main la palpait, la fouillait.
Dans une vague delectante de folles convulsions
Elle s’échappa d’elle-même serrant son polochon.
Pensant pouvoir dormir après la distraction
Elle fut à nouveau prise d’un manque trublion.
« Pour me calmer un peu je vais boire de l’eau fraiche
Mes ardeurs du moment m’ont rendu la bouche sèche »
Elle quitta son nid chaud pour aller au frigo
Où elle vit deux légumes à taille bien à propos.
Elle ne fut pas longtemps à rester en pensante
Elle saisit le premier pour se le mettre en fente
S’allongea sur la table en écartant les jambes
Et commença du va et vient à gémir dithyrambes.
L’embrasure du derrière accueillit le deuxième
Ce qui la fit monter de l’étal au septième.
Elle s’endormit bien tard ce soir la jolie fleur du lit
Moi je le sais, voisin, qui entend tout d’ici.
Jeu 29 Nov 2012, 14:20 par Jime sur Les liaisons sulfureuses

Une belle soirée

Elle avait mis l’éphémère d’un chemisier de soie
Transparent, laissant voir une partie de choix
Deux délicats rebonds dans un écrin de dentelles
Qui vinrent d’emblée toquer au fond de mes prunelles.
Cette soirée m’ennuyait, je pensais m’en aller.
Mais son apparition me poussa à rester.
Je ne la lâchais plus, l’observant en détails
Cherchant à chaque endroit où se trouvait la faille
Mais tout était parfait à mon œil tout conquis
Qui la voyait déjà tout au fond de mon lit.
Elle s’aperçu bien vite des regards insistants
Que je tentais discrets mais, maladroitement.
A présent c’était elle qui avait pris la main
Qui me peignait en proie dont elle ferait festin.
J’avais le dos tourné quand j’entendis une voix
Me lancer un «bonsoir, moi c’est Isabella »
Je me retournais donc, comment faire autrement,
Il me fallait faire face à l’objet du tourment.
Deux yeux verts bien plantés hypnotisèrent les miens
« Ne s’est-on déjà vus ? Je ne me souviens pas bien »
« Est-ce qu’on se fait la bise ou se serre-t-on la main ? »
D’une apparente contenance je me fis en galant
« Bonsoir, moi c’est Jime votre prince charmant
Voulez que pour vous je m’enquisse d’un verre
Ou bien préférez-vous que nous sortions prendre l’air ? »
« Quelques bulles volontiers avant d’aller dehors
Car rester enfermés, nous aurions vraiment tort »
Je lui servis sa coupe qu’elle but gracieusement
A la fin de laquelle elle me dit posément
« Je connais un endroit où nous serons tranquilles »
Tout en me dévisageant dans des grands battements de cils.
Nous filâmes à l’anglaise comme si nous faisons le mur
Voilà qui fleurait bon la jolie aventure.
A quelques pas de là elle m’amena dans un square
Pas une âme dans le lieu, il était bien trop tard
La lumière de la lune nous permettait d’y voir
Juste ce qu’il fallait pour que l’on ne s’égare.
Elle s’arrêta d’elle-même à l’endroit de son choix
« C’est là que j’aimerais que tu t’occupes de moi ».
Sa petite jupe zippée sauta en un éclair
Suivi de sa culotte qui la fit fesses à l’air.
S’adossant à un arbre, elle entrouvrit ses jambes,
Tout ça eut pour effet de me mettre la flambe,
Je m’accroupis céans devant sa cicatrice
Afin de quelques langues en gouter le délice
L’affaire la régalait et elle se trémoussait
M’enjoignant par ses mains de ne pas m’arrêter,
Puis se mit à gémir en réclamant mon pieu
S’allongeant sur le sol pour un confort de mieux
« Ah ! J’ai le trou en feu, je veux que tu m’embroche,
Viens vider dans ma niche tes 2 grosses sacoches ».
Nous haletâmes au vent rythmés par mes baloches
Qui dans son entrecuisse jouaient de la ricoche
Jusqu’à ce que portés dans l’extase jouissance
Je la sentis bouillir au jet de ma semence.
Le forfait fort fait taire aussi ne pipa mot
Restant dans son voyage ses ongles dans mon dos.
Reprenant poil de bête elle dit l’envie d’un verre
Nous retournâmes alors à la maison de Pierre
D’où personne n’avait vu notre échappée
Pas de doute me dis-je c’est une belle soirée.
Ven 16 Nov 2012, 16:34 par Jime sur Les liaisons sulfureuses

Cols chics

Ci-joint la voix irrésistible de la belle et Fessue dans son interprétation des " cols chics ". Cliquez sur le lien en dessous!
http://www.myspace.com/fessue/music/songs/cols-chics-wav-88613007
Lun 13 Août 2012, 16:25 par Fessue de Naz'arête sur L'amour en vrac

La colombe ou la liberté, en destinée

L’amour en vrac? c’est le mot clé de ce texte, l’amour, notre amour est en vrac.
On vit dans un monde de putes, je suis bien d’accord avec ce concept.
Et car on vit dans un monde de putes, l’argent régit le cœur de plus vils d’entre nous.
Pauvre riche, l’argent nous a séparé.
c’est ce qui m’a fait pleurer.
je n’ai pas pleuré de te perdre ou de déception, ça j’en ai l’habitude et je ne pleure plus pour personne car je me suis fortifiée.
Ce fut une obligation dans mon cursus, et mon parcours me l’a permis.
J’ai donc un cœur , sensible, ouvert, tout le temps amoureux, mais désormais bien accroché.
J’ai été programmée pour aimer, programmée pour ne plus sombrer.
Je ne ferais aucune polémique ni aucun débat sur le sujet, ni sur nous deux.
Si je t’écris ce soir je ne sais pas vraiment pourquoi ni ce que j’en attends, ou si je sais, juste me soulager de ces douleurs qui nous ont gagnées.
des malentendus, des discordes, tout ce qui tue l’amour.
Tout ce qui a tué mes sentiments.
Maintenant la haine a remplacé mon amour pour toi, et ce n’est plus de l’amour mais du mépris, de la colère, de la rancune aussi.
Me venger n’est pas au programme, mais combien tu vas payer, ça je sais que tu vas le regretter, tandis que je n’aurais aucun regret.
Un jour tu te diras "ah oui elle avait raison, je réagis trop tard et ne comprends que maintenant, et je regrette: elle me manque etc."
et tu ne seras pas le premier, car dans le genre talent précurseur, j’ai le premier prix et j’ai de l’avance sur toi.
je sais avant toi, ce qui advient, sans ne savoir l’avenir pour autant.
quand je te lis, je n’y comprends rien, ton style est dépareillé, tes mots sont dé-variés, ton cœur avarié...
tu parles d’amour comme on parle du malheur et ça me donne la nausée avant même d’avoir goûté au plat...
tu pourras me rendre tout l’argent que tu me dois ça n’achètera jamais l’effacement de ma peine.
de la peine oui que du matériel nous sépare mais pas étonnant quand je vois que tu me prends pour ton objet.
moi je n’ai qu’un objet c’est les droits de l’homme, les droits de la femme, le droit des enfants, le droit des victimes, et le droit des malades à la dignité.
je me rassemble à quelques bénévoles pour venir en aide à des pauvres gens que cette société a voulu réduire à néant et au silence des plus humiliants.
Humiliation oui, quand au silence se réduit la peur, et quant à la peur se substitue l’angoisse aux tripes.
Trop de salopes courent les rues, font les trottoirs à la recherche du malheur perdu.
Stérile est ce désir suspendu au fil des désillusions.
Puérile est le caprice de l’enfant sous couvert de souffrance donne l’illusion à l’adulte devenu grand qu’il existe.
Je déteste ce que tu fais de moi: je t’insulte à tout va, je t’en veux ou pas, plus ou moins, peu importe il est trop tard pour discuter.
Raccrocher au mieux, parler à un répondeur, pour se déverser des ses non-dits.
Quelle arme brise l’indifférence?
à l’indifférence répondre par l’indifférence et surtout ne jamais verser une larme.
si je pleure ce sera pour la juste cause, pour la noble cause, pour ce monde pourri, qui donne le dégoût, même les rats n’aiment plus cette vie.
avant on parlait d’avenir, pour cette terre, ce jour on ne parle plus que de la sauver...
notre planète, ô terre-mère, pardonne les humains de leur débilité.
pardonne l’humanité d’être aussi stupide que la stupidité.
pardonne nous d’être si petits, si fragiles, si insolents et pour les pires si ingrats.
pardonne nous, car nous sommes foutus.
nous ne sommes plus de ce monde, nous errons, nous traversons notre temps, nous tuons le temps, nous bouffons la vie, nous sombrons...lentement dans ce noir...
dans cette guerre qui nous assaillit, dans la haine, non dans l’erreur mais dans la faute.
la faute de ne plus être solidaires, la faute aux égoïstes, à l’égocentrisme, qui laisse l’autre crever pour ne pas l’aider.
volontairement, certains nuisent à autrui, juste par méchanceté gratuite, et ça, c’est encore pire que la malhonnêteté.
C’est lâche et sournois.
voilà tout ce que tu m’inspires, du noir, et du noir, et encore du noir.
un peu de rouge mais juste pour le sang.
la sang du christ, le sang de ces enfants assassinés au nom d’une religion, le sang dans ton assiette, quand ta viande est saignante...
le sang, voilà ta seule couleur.

Les larmes elles n’ont pas de couleur, elles sont transparentes.
Elles sont translucides, on y voit à travers.
On y voit quoi, du cinéma ou ce qu’on a dans les veines.
Pleure un bon coup, une bonne fois pour toutes, une bonne dépression et après ça ira mieux, crois moi tu ne pleureras plus pour rien.
ah oui, pourquoi pleurais-tu déjà?
car selon toi je te devais quelque chose?
ah bon depuis quand l’amour se doit?
on peut devoir de l’argent mais devoir de l’amour, j’ai jamais vu ça.
à part dans un mariage ou à la limite dans un couple et encore, l’amour n’est pas un devoir mais un état incontrôlable et jamais acquis oui je sais tu n’aimes pas quand je dis ça mais c’est vrai.
oui je sais tu n’aimes pas la vérité.
alors tu veux que je t’en balance un peu de réalité? histoire de réveiller tes neurones qui sont fatiguées mais tiennent des nerfs?
la réalité c’est que j’étais en train de tomber amoureuse de toi, je t’ai aimé, puis après ça me passait un peu tel un coup d’amour éphémère car cela ne marchait pas.
Puis tu revenais, donc à nouveau j’espérais.
à chaque fois je t’aimais un peu plus, je te découvrais, et tu me surprenais.
tu étais comme j’attendais, tu faisais ce que je voulais, enfin à peu près car comme je viens de le souligner du début de notre rencontre à la fin il y a eu des hauts et des bas.
et ce n’est pas parce que je me suis libérée que deux mois après non, c’est car, cela n’allait pas.
tu ne faisais pas ce que je souhaitais, alors je me dispersais j’allais voir ailleurs sans vraiment aller voir ailleurs, mais comprends que mon ressenti partait dans tous les sens.
j’étais perdue et déstabilisée et tu sais pourquoi?
parce que tu n’étais pas là près de moi.
tu étais là, tu me montrais indirectement ton attention et intérêt mais pas vraiment.
tu attendais tout de moi, que je fasse tout, tu me laissais tout te donner, sans lâcher ne serait-ce qu’un aveu.
Tu ne me disais pas que tu m’aimais, tu ne me montrais pas tes sentiments et je souffrais.
tu me laissais seule, le soir, la nuit, le jour, aux repas.
tu me laissais tout faire toute seule, faisant mine de me soutenir mais me laissant bien galérer.
tu te foutais de si j’avais à manger, si j’arrivais à manger, tu te foutais de moi.
tu ne te rendais pas compte de mon mal-être avec toi, du malaise, et du manquement.
je n’étais pas heureuse, et dans la durée.
tu voulais limite que je dorme par terre, tu te moquais que je dorme dans un lit ou dans un canapé comme une pauvre fille.
tu te foutais de m’envoyer au bagne, de me rabaisser car tu te sens toi même dans l’infériorité intellectuelle et que tu peines à comprendre mes collègues et moi.
tu voulais que je supporte tes enfants alors que déjà toi je ne te supporte pas.
je t’ai dit de rester avec tes gosses, et ce n’est pas méchant, mais je ne me vois pas avec tes gosses et toi vu les conflits entre nous deux.
déjà qu’à deux on se dispute alors former une famille harmonieuse est carrément impossible.
il n’y a aucune crédibilité à notre union et pourtant si je t’écris là encore c’est bien que j’étais sincère et que je t’aimais
car pourquoi écrire autant à quelqu’un dont on se fiche?
à ce point, tous ces mots là, ils veulent bien dire quelque chose même si ce n’est pas la quantité qui signifie tout?
pourquoi autant, de choses à te dire et toujours rien à te dire.
car te dire c’est parler à un mur, et ne rien dire, c’est impossible après tout ce qui s’est passé
mes potes me disent de ne pas me prendre la tête, mais c’est dur, de ne pas se prendre la tête, avec tout ce que tu me fais subir
tu m’as martyrisé et je le maintiens encore devant témoins.
tu voudrais que j’oublie que je pardonne et te laisse une seconde chance
que je te dise que tu es prêt.
je sais que ton père t’a manqué enfant et que tu as eu des remontées de souvenirs à ce sujet quant on s’est connus mais ce n’est pas une excuse à tes mauvais gestes à mon égard
le pardon n’a pas de prix, le pardon n’a pas de prix
pour te pardonner il me faudrait des milliers de mots doux réparateurs dont tu es bien incapable
tu ne comprends même pas mon rejet
tu crois que je me suis foutue de toi, que j’ai juste voulu profiter ou du moins me moquer de toi sans rien partager de réciproque alors que c’est totalement faux et c’est pourquoi je te dis que tu te trompes
j’étais vraiment prête à m’investir et à construire
à aller jusqu’au bout des choses avec toi
j’avais envie de toi
j’étais dans mon lit allongée vulnérable à tes formes, à tes lèvres et à tes mains
j’étais sous ton emprise et je t’attendais
j’étais heureuse de t’avoir trouvé
je te pensais mature, et avenant, attentionné, sensible, gentils...
je te pensais quelqu’un de bien.
je n’attendais qu’une chose que tu me rejoignes que je te donne la clé, de chez moi, ou bien que tu me la demandes donnée par avance
je n’attendais qu’une chose, que tu viennes, que tu me prennes dans tes bras
que tu me parles, avec ton corps si ta voix avait un bug
avec tes lèvres pour me dire je t’aime
je voulais que tu viennes là me rassurer, me sentir en sécurité contre toi quand je m’endors
je voulais me mettre en boule sous nos draps et ne plus jamais te quitter
je voulais faire un monde autour de toi, telle une protection, un bonheur entretenu, je me voulais parfaite pour toi, je voulais tout faire et tout le temps pour toi
je me levais le matin j’allais travailler pour toi
je voulais gagner beaucoup d’argent et toujours plus pour que tu sois heureuse car même si l’argent ne fait pas le bonheur je voulais pas que tu te soucies pour tes enfants et les nôtres ( j’en voulais avec toi ) de l’aspect financier
je voulais que si l’on ne travaille pas pour la gloire, qu’on travaille pour être riches, et la gloire viendra avec ou inversement
je voulais te couvrir d’or, et surtout d’amour, pour ne jamais que tu pleures
j’ai sans doute voulu trop te gâter mais je ne peux m’en vouloir si tu en as fait un caprice
je voulais que tu sois fier de moi, que nos enfants soient fiers de leurs parents, de leurs métiers, car comment me sentir une bonne mère si mes enfants ne sont pas fiers de moi?
je ne voulais pas d’un père ou d’une mère ni pauvres ni malheureux
je voulais le bonheur, tout simplement apprendre à s’aimer au fil du temps un peu plus chaque jour
une vie simple, sans préjugés, sans jugements, sans jalousies, sans envies déplacées...
et au lieu de ça la vulgarité a remplacé la douceur, et le langage soutenu
on n’a plus que le mot pute à la bouche quant on a les boules
on sent la violence nous envahir et on a envie de tout casser
de prendre un objet et de le briser
et ça, c’est bien le signe de la fin d’une relation selon moi
quand on a envie de prendre un objet et de l’exploser
puis qu’on se dit pour se rassurer jamais je ne te toucherai toi.
certes jamais je ne te toucherai mais c’est pas l’envie qui m’a manqué donc je préfère tout arrêter oui
je ne suis pas de celle qui reste dans ces conditions.
tu me rends mauvaise, mais vraiment quoi et encore je me retiens et heureusement que d’une part ça ne me fait pas ça sans causalité, d’autre part je sais que je ne suis pas comme ça quand je suis amoureuse
je ne suis plus amoureuse par malheur
je ressens encore des restes
des restes néfastes
une pilule mal digérée...
je ne me sens pas en sécurité avec toi, ni dans une relation avec toi.
tu me fais peur car tu as peur et c’est contagieux la peur.
tu as peur donc j’ai peur.
( face à toi pas les autres c’est pour ça que je vais voir ailleurs enfin que j’aimerais aller voir ailleurs car je ne cherche pas non plus )
j’aurais pu choisir n’importe qui pour te faire mourir de jalousie et je ne l’ai pas fait mais la maladie s’en est chargée et t’as fait mourir de jalousie sans que j’ai besoin d’agir
je pourrais me venger sur plein de points et facilement mais ce n’est pas mes méthodes, j’ai des techniques bien plus au point; je veux juste que justice soit faite, et surtout la paix, que tu me fiches la paix
je ne sais même pas pourquoi on se sépare ni pourquoi tu t’es énervé ainsi quand c’est parti en live entre nous, en premier lieu, car depuis je suis énervée aussi dans une certaine mesure que je tempère beaucoup malgré tout, car je sais que malgré ma colère à toute épreuve et mes forces, je suis plus calme que toi
je suis une fausse calme et toi un faux nerveux
tu t’énerves là mais c’est du cinéma ça aussi comme tes larmes.
c’est pas de la colère mais de l’hystérie
et pas de l’hystérie de conversion et l’hystérie tout court.
c’est pourquoi je n’ai plus aucune compassion envers toi
tu ne souffres pas, tu n’es pas malade physiquement, tu es juste pervers et malade sans doute oui, mais pas d’une maladie qui fait souffrir
tu es bien comme ça dans ta vie, tu te relèves aussi vite que tu tombes car tu voles bien bas...
la voilà la vérité!
je deviendrais cynique si je continue trop à dire ce que je pense de toi et sans vouloir te vexer encore une fois je ne dis que ce que je pense en bien comme en mal
toi tu me crois quand je dis du mal mais pas quand je dis du bien.
c’est ça qui est fou.
non?
moi je voulais sortir avec toi, voilà faut être clair, enfin je ne disais pas non car je ne savais pas clairement si un partage était possible tu sais maintenant que ce qui compte n’est pas le désir mais le partage donc l’amour, et que l’amour sans partage n’en est pas, enfin j’espère qu’au moins tu as compris ça.
si je t’ai appris au moins une chose, j’en suis ravie.
voilà je t’ai écrit un roman qui ne changera rien à notre sort désespéré;
je voulais sortir avec toi et au dernier moment tu m’as dégagé mais tu prétends que tu avais une bonne raison ou que c’est moi qui me suis défilée ou je ne sais pas quoi
je ne t’ai jamais dit que tu étais qu’un ami pour moi, jamais, ça aussi tu l’as inventé
j’ai peut être employé ce terme une fois à ton égard car je ne pouvais pas te dire mieux que ça sur ta ligne professionnelle comme ça.
je voulais te dire mon amour en face et en tête à tête donc seule à seul.
je ne voulais pas de tous ces gens dont tu nous entourais
je ne comprenais pas pourquoi tu avais besoin de parler de moi à tout le monde alors que je suis la première et seule concernée
et tout le monde sait mieux que moi ce que tu ressens pour moi car à moi tu ne dis jamais rien
tu es ce silence qui m’exaspère, pas celui des églises, pas celui des églises...
tu ne dis rien ou que de la merde, tu ne fais rien ou que de la merde, je ne sais même plus quand tu as fait un truc bien pour moi, ça doit faire si longtemps.
j’ai mal de voir à quel point je ne te comprends pas, de a à z, et sans parler de normal, je ne trouve pas ça bien
je sais pas tu as cru que je voulais aller voir quelqu’un d’autre alors que je n’ai eu personne d’autre depuis toute cette histoire
je ne sais pas ce que tu croyais
que je pensais qu’à mon travail, mais il me faut bien travailler pour te satisfaire, voudrais tu d’une femme sans profession?
c’est ça pour mère de tes enfants que tu veux? ou tu veux que nos enfants soient fiers de moi et de mon travail?
c’est pas pour moi et t’oublier que je faisais tout ça c’était pour nous et notre avenir
pour que notre couple soit stable comme nos emplois
je ne voulais pas faire passer le travail avant ni le reste avant mais tout passait comme priorités pour moi
car si je suis mal dans mon travail comment je pourrais être bien avec toi ou dans ma vie?
c’est mon épanouissement.
je voulais travailler avec toi en couple en plus donc bon je pense justement que je sacrifiais une partie de mon travail pour toi et pour tout partager et travailler avec toi
qui a fait des efforts et sacrifices pour me rapprocher de toi
qui a renoncé à une partie presque majeure de son emploi du temps
qui s’est rendue libre et sans jamais te faire sentir que tu étais de trop dans ma vie
qui a fait une place pour toi à mes côtés
qui bordel qui?
je ne trouve plus les mots non avec toi, et je n’y capte rien et vu que tu ne t’expliques cela restera un malentendu dans ce bas monde où l’on n’a plus de facilités à détruire qu’à construire...
c’est ce qui est triste, je suis en vrac, comme notre amour, tout part en vrille, ça part en couille, mes textes donnent la gerbe car c’est la merde....
comment te dire hein que toi sans moi ça veut dire quoi?
putain pourquoi on complique toujours tout dans cette putain de vie de merde, hein pourquoi?
ce serait si simple de se boire un petit café, de se dire ce qu’on pense et de se réconcilier, même si l’on doit en venir aux faits et donc soit se mettre ensemble soit oublier cette idée.
je n’arrive plus à aimer, enfin, je n’arrive plus à t’aimer
tu dis que tu m’aimes mais tu me maltraites alors je me dis que ta vision n’est pas la mienne
que nous ne sommes pas sur la même longueur d’ondes
un jour d’ailleurs le jour où tout s’est effondré, tu m’as dit nous n’avons pas les mêmes attentes et je n’ai pas compris pourquoi
maintenant je me dis que tu pensais que je ne voulais pas de toi
et je ne sais pas pourquoi tu pensais ça
ensuite concernant la fidélité, il y a bien longtemps que je suis fidèle, et ça aussi j’ai appris à gérer une situation sans tomber dans ce panneau, dans lequel on peut facilement s’adonner quant on n’a pas eu le bon coach à un moment dans sa vie.
c’est pour ça que je suis célibataire, entre autres, car je ne me vois pas encore fidèle à quelqu’un alors que je n’ai personne forcément comment pourrais-je être fidèle célibataire?
je ne trompe personne forcément car je n’ai personne
je suis seule et par choix, j’ai quitté mon conjoint car ça n’allait plus et je n’ai aucun regret
vaut mieux être seule que mal accompagnée, je dis non merci à la banalité
je dis non merci aux mensonges
je dis non merci aux enfers, et aux cauchemars, je dis non merci à tout ça
alors je suis seule oui, seule pour être libre de m’ouvrir enfin à la bonne personne un jour ou l’autre
demain, ou un peu plus loin, devant, l’horizon n’est pas tracé, l’horizon nous attend vierge et disposé à nous combler
je suis amnésique du futur, car je ne me souviendrai que du bon, que de celui que je garderai pour toujours.
ce ne fut pas toi, dommage, j’aurais bien aimé ne pas me tromper, ne pas nous tromper, ne pas se tromper, en ce sens là oui je te l’accorde nous nous sommes bien trompés.
nous avons cru changer le monde, nous avons cru trouver en l’autre ce qu’on cherchait, et en revanche nous avons souffert...
si dieu existait, il ne laisserait pas ça se passer, ou bien alors il existe et forme le destin.
tu n’es donc peut être pas destiné.
la liberté, je la concède contre un mari,

je marie ma liberté à mon futur mari.
que j’aime par avance forcément.
comment pourrais-je ne pas l’aimer?
on ne se marie pas pour se marier, enfin pas de nos jours, et pas lorsqu’on est normalement constitué
on se marie par amour, par engagement, car on pense avoir trouvé la bonne personne, et surtout car on se sent prêt
voilà la vérité
je n’ai pas d’enfants et que dieu m’en préserve tant que l’amour ne sera pas au rendez-vous et tant que la haine avortera mes enfants.
Ven 20 Juil 2012, 23:53 par inlove sur L'amour en vrac

Voir tes reves s'accomplir


À l’heure où lentement le soleil se couche
Où les rues se vident de toutes ces personnes
Où les silences s’installent et résonnent
Où les êtres s’approchent et se touchent
Il est un rêve que je fais très souvent
Qui serait, du destin, un vrai présent
Je voudrais pouvoir détenir ce talent
D’effacer de ton visage ce tourment
Qui le rend si âpre, si triste, si dur...
Je voudrais te voir sourire mon amour

D’une simple caresse
Effacer cette souffrance morale
Et faire s’évanouir cette tristesse
D’une fougueuse approche buccale
Qui laisserait une empreinte si vivace
Sur ton cœur meurtri à jamais
Qu’elle gommerait ce stigmate tenace
Dont la douleur, moi seule, connais
Et te parcourir des paumes de mes mains
Pour que ma chaleur irradie tes demains

Pouvoir, juste du bout des doigts,
Atteindre et caresser ton âme
Calmer ses tourments et ses émois
Et te faire oublier ce drame
Qui t’enleva toute innocence
Je voudrais te voir rire à nouveau de joie
Faire éclater ton adolescence
En étant chaque instant près de toi
Pour qu’en toute insouciance,
Tu puisses de la revivre avec moi

Je voudrais, d’une main protectrice,
Éloigner à jamais, de toi, le malheur
Tandis que d’une main consolatrice
J’étendrais du baume sur ton cœur
Soignant cette douloureuse cicatrice
Qui met un frein à notre bonheur
Je veux que notre union soit propice
Pour un renouveau purificateur
Qui nous ouvrirait les portes d’un avenir
Qui permettrait à tes rêves de s’accomplir
Sam 16 Juin 2012, 10:14 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Dessin d'elle (duo)

Me lève doucement et prends ma cigarette
Je dois, rideaux, tirer et la fenêtre ouvrir
Elle ne veut fumée et il faut que j’arrête
Je ne puis maintenant ! Mais cela va venir
J’enfourne la cibiche et prends une allumette
Il fait beaucoup trop chaud, je n’arrive à dormir

La flamme qui crépite emmène au loin tout ombre
Je tire une bouffée et je m’installe enfin
Dans le noir qui revient les démons sont en nombre
Par l’huis, la lune envoie un rayon argentin
Elle éclaire la chambre en la rendant moins sombre
Et dans cette lueur je vois son corps divin

L’envie ainsi me prends d’en faire une aquarelle
M’empare d’un crayon pour en faire un croquis
Sous ce rayon d’argent, elle apparaît si belle
Et le temps se suspend, par sa beauté, conquis
La main dessine alors sa grâce naturelle
Et sans regard lever de ce visage exquis
En tire un trait précis du cou jusqu’à l’aisselle

J’arrête un peu surpris, à l’ébauche d’un sein,
Par cette étrange aisance et un pli de courbure
Disparaissant sous draps et dont le bel écrin
Par un effet soudain éveille ma nature
Je me dois de freiner ce désir de câlin
Pendant que, doucement, descends la couverture

Dans toute sa beauté s’expose le tableau
De son merveilleux corps. Malgré sa retenue
Elle, pourtant pudique, au cœur de ce berceau,
Sans porter le flambeau, ma déesse dort nue.
Dans un suprême effort, je reprends le pinceau
Et continue ainsi la fresque convenue

La regarde dormir dessinant ses cheveux
D’un regard caressant j’en amorce la joue
Je peaufine amoureux le contour de ses yeux
Puis j’entame la bouche, authentique bijou,
Dont le troublant contact m’invite auprès des dieux
Goûter le doux nectar, d’un roudoudou

Comme me rejoignant, en ce joli mirage
Par un secret murmure, ici, Belle se plaint
Se dessine un sourire éclairant son visage
Se peut-il qu’en songe, je sois ce séraphin
Qui l’enlace en dansant et sous lune fort sage
Lui fait ainsi l’amour du soir jusqu’au matin ?

L’image s’affranchit d’un fusain qui l’esquisse
D’une cambrure lisse au doux moelleux confort
Inestimable attrait de ma belle Anaïs
Qui joyeusement glisse en un charmant transport
D’un rêve dont le vœu, que jamais ne finisse
L’amour qui nous unit, est un souhait très fort

S’évade mon esprit sur un plan de garrigue
Plus de mille crickets nous saluent de leur chant
Je suis au paradis et j’entame une gigue
Des massifs de lavande embaument l’air ambiant
Et je danse ! Je danse à tomber de fatigue,
Ivre de joie immense, en son sein accueillant

S’égare mon regard sur un galbe de fesse
Une rondeur de sein que polit une main
S’activant au dessin que sa beauté professe
Du mollet au genou, de la cuisse au bassin
De l’endroit le plus doux le tableau la caresse
De l’éclat lumineux d’un rayon opalin

Une ombre, sur le mur, vient contempler l’artiste
Puis se penche et s’immisce au creux de son dessin
Soigne la silhouette, en bon aquarelliste,
En retrace et reprend le beau contour d’un sein
Embellit le velours, tel un beau jeu de piste,
Donnant forme et volume au joli mannequin

J’observe le croquis, le compare à ma brune
Retouche un pli par ci, regonfle un trait par là
Orne d’un trait charbon le teint clair de sa prune
Le pinceau s’éternise et traîne à l’emploi
D’un ébat dans ses bras, d’une joie commune
Je me prends à rêver d’un doux et émoi

Sur l’esquisse m’étends, gomme, trace et retrace
Et refais tous les traits comme en la caressant
À mes yeux amoureux, il ne trouve pas grâce
Ce tableau, rien qu’un nu, bien splendide pourtant
Le recouvre et reprends d’un regard qui l’enlace
Le dessin est fini depuis déjà longtemps

La regarder dormir sous les rayons de lune
Je ne me lasse pas d’ainsi la regarder
Et je profite alors de ma bonne fortune
Et j’en profite encore aussi pour en rêver
La regarder dormir quelle chance opportune
La regarder dormir et puis la dessiner



Idée originale et décor de caressedesyeux
© Versification et mise en page Hamilcar01[/color]
Mer 13 Juin 2012, 19:11 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Le cercle des poètes

Comme chaque année, Oasis organisait la traditionnelle rencontre de ses membres. Prolonger les beaux et bons moments passés sur le site, les amitiés nouées et les débuts d’idylles. Et partager tous ces mots qui formaient de si belles compositions. Des bouquets de mots aurait dit Douceur3. Une trentaine de poètes avaient répondu à l’appel, record historique, pas évident de rassembler en un lieu des personnes si dispersées.

Cette année la fête s’annonçait unique, le lieu choisit étant un vieux manoir style anglais, perdu dans la campagne et évocateur du plus pur romantisme. Et comme chaque fois, les règles de la rencontre lui donnaient un caractère de mystère tout à fait passionnant. Un thème, l’époque Victorienne anglaise pour les costumes et l’ambiance, et comme d’habitude, un souci de conserver l’anonymat de chacun pour garder les conditions de ces rencontres virtuelles sur le net. Donc pas de signes distinctifs, et port du masque obligatoire en plus du costume adéquat. Bien sûr certains se connaissaient déjà et pouvaient se reconnaître facilement, mais chacun jouait le jeu...

Seule indication, la liste des invités était fournie, pour augmenter l’envie de découvrir nos amis. Pour moi c’était la première fois, et j’avais hâte de vivre de bons moments avec tous les contacts sympathiques qui accompagnaient mon quotidien depuis plusieurs mois. Le site m’avait relancé et permis de m’exprimer, ce que je ne faisais pas si facilement, et la sensibilité de la plupart était un régal et un appel à la confidence. Franchement j’avais envie envie de côtoyer Capricorne pour son talent, Chibani pour son humour, Rainbownight pour sa fraîcheur et tant d’autres, surtout des femmes, pour la sympathie qu’ils dégageaient. Ecouter une nouvelle de Lesmotions, oui je le voulais...

Mais surtout, je venais pour l’élue, la fleur du site, mon amie, ma confidente et mon alter ego, celle avec qui je partageais au delà de l’espace des moments délicieux et de pure douceur. Un mélange de toutes les qualités, celles qui chauffent le cœur, celles qui enflamment le corps...

Comment se reconnaître? Je faisais confiance à notre intuition, et aux phéromones, ces petites molécules que nous émettons et qui transmettent les messages secrets de notre corps. J’étais sûr que la magie et la chimie ferait battre nos cœurs plus intensément quand viendrait l’heure de la proximité. J’avais confiance...

Les invités arrivaient petit à petit, belles femmes en robes blanches et petites ombrelles, beaux messieurs dans leurs costumes d’un autre temps. Et bien sûr le masque blanc pour garder le mystère. Un peu intimidé, je me mêlais aux personnes qui se tenaient autour d’un buffet dressé sur une grande table blanche au soleil. Et j’essayais de deviner qui était qui, par le souvenir du style de chacun. Oh cet homme qui déclamait des vers, d’une belle assurance et d’un talent certain , j’aurais juré que c’était Ratatouille! Et cette petite dame, qui allait de l’un à l’autre pour offrir sa gentillesse et ses mots si doux, si ce n’est pas Cyrael …
Tout le monde était là, la petite dame (j’avais raison) fit un petit discours de bienvenue et nous rappela les grands principes, passer une bonne journée, partager nos dernières œuvres (quelques petites estrades parsemaient les jardins) et se fabriquer de doux souvenirs de rencontres et d’amitié...

Je passais d’un groupe à l’autre, écoutant les poèmes, échangeant des idées sur le monde, et sur tout ce qui faisait notre vie de poètes. Un petit orchestre égayait nos oreilles. J’étais bien, ne me manquait que sa présence. J’avais bien quelques petites idées, mais encore un petit doute sur l’identité de ma chérie...

Oh mais c’est sûrement Isabelle59 qui nous enchante par sa douceur et sa sensualité. J’écoutais ment, mon esprit vagabondait, quand je sentis une petite main se glisser dans la mienne. Mon dieu, ce contact fit en moi l’effet d’un rayonnement soudain, et mon corps fût parcouru de frissons, doux et électriques...

ELLE M’AVAIT TROUVE

Mon cœur se mis à battre, ma voix bloquée dans ma gorge, des petits picotements dans la nuque. Pas de doute, vu l’effet sur moi, c’était bien ma douce. Sans rien dire elle prit mon bras et m’entraîna pour marcher un peu dans les allées du jardin. C’était la fin de l’après-midi, soleil bas et lumière , pas besoin de parler, j’étais bien (et encore sous le coup de l’émotion) et nos pas s’accordaient comme des amis de toujours...

Sous une tonnelle, et entourés de merveilleuses roses aux senteurs enivrantes, nous nous faisions face à face. Sentant qu’elle devait prendre l’initiative, elle entoura mon cou de ses doux bras et approcha ses lèvres des miennes. Oh douceur exquise, saveur fruitée de l’été, sa bouche avait le goût d’une pêche qui éclate au palais et déverse son jus. Nos langues commencèrent leur danse et le temps se figea. Enlacés nos mains cherchaient la bonne prise, pour minimiser l’espace entre nos corps avides de contact...

Ces minutes furent une éternité, et me revenais le poème qu’elle m’avait inspiré sur cette seconde unique de bonheur quand tout s’accorde. Ses lèvres, ses joues, ses mains, étaient douceur extrême et comme une invite à découvrir le reste. Ses mains exploratrices commençaient à découvrir mon corps et ne semblaient pas avoir de limites imposées. Quand l’une d’elle se posa sur mon pantalon, elle constata que je n’étais pas insensible aux charmes de son corps. Notre étreinte m’avait comblé de joie pure et , mais avais également réveillé mon désir. A travers le tissu, elle sentait et palpait la tension extrême qui ne demandait qu’à s’épanouir. Je crus défaillir quand sa caresse plus pressante fit sortir de sa cachette le bout déjà trempé de mon sexe...

Mais ce n’était pas le lieu de découvertes plus poussées. Je repris mon souffle et sa main et nous repartîmes vers des lieux plus fréquentés. Devant la grande demeure, certains s’activaient déjà pour préparer le grand dîner du soir. Belles assiettes et bougies nous promettaient un régal pour les yeux et raffinement de cuisine. Mais pour l’instant ma belle avait une autre idée en tête et comptait plutôt terminer son exploration à peine entamée …

Elle m’entraîna donc vers la maison à la recherche d’un endroit propice et discret. Les nombreuses pièces du bas étaient trop lumineuses et spacieuses, elle m’attira alors vers un escalier qui menait vers des recoins plus adaptés à sa mission. Là-haut, plus de calme et de pénombre. Et peu de chances d’être dérangés. Contre une porte elle me poussa et entrepris de libérer l’objet de son émoi. Le pantalon de toile tomba rapidement sur mes chaussures, et sa main agrippa à travers le fin coton qui me préservait encore, mon sexe tout tremblant et d’une vigueur de circonstance. Approchant ses lèvres, elle engloba le tout, tissu et chair et mordit doucement. Mes mains sur sa tête j’appréciais à sa juste valeur l’application qu’elle mettait dans cette mise en bouche...

Une main à même mes fesses, l’autre jouant avec mes bourses, elle entreprit de visiter sur toute sa longueur le dur bâton qui ne demandait que cela. Sa langue sentait à travers l’étoffe, la veine gonflée qui palpitait intensément. L’idée même que c’était mon petit cœur qui me procurait ces délices décuplait l’intensité du plaisir. Doucement sa tête montait et descendait, entraînant sa bouche, langue sortie, le long de ma verge qui commençait à entrevoir le moment où tout explose. Sa main vînt compléter l’action de sa bouche et accéléra le mouvement. Sentant l’instant ultime arriver, elle arracha mon dernier vêtement et me prit dans sa bouche, ses lèvres serrant fermement, elle engloutit au maximum, et en quelques mouvements bien contrôlés elle me fit atteindre l’extase. Ma semence jaillit accompagnée d’un petit cri de jouissance, tandis que ses ongles griffait ma fesse. Ne voulant rien laisser, elle avala le tout et lécha soigneusement ce qui coulait lentement le long de mon sexe bouillant...

J’avais rarement connu telle intensité, et un bien-être m’envahit, des frissons achevèrent mon contentement. Sous son masque je devinais le sourire de la bien-aimée fière d’avoir fait jouir son homme. Elle m’enlaça et je déposais sur sa bouche encore humide un doux baiser comme elle les aime. Reprenant mes esprits je remis un peu d’ordre dans mes vêtements et nous partîmes pour le dîner main dans la main...

Une telle journée m’avait mis en joie et en appétit, et c’est tout sourire que je pris place pour le repas à côté de ma sensuelle compagne. Ce fût régal, les plats raffinés défilaient, et l’ambiance était des plus conviviales, chacun y allant de son meilleur texte ou de ses bons mots. Le champagne nous montait à la tête, et ma petite qui est chamboulée à partir d’une demi-coupe commençait à montrer des joues rosies par l’alcool, la joie et certaines idées qui lui venaient en tête...

Sous la nappe je sentis sa main sur ma cuisse. La mienne vint l’y rejoindre et doigts enlacés nous étions comme deux amoureux tout neufs! D’un même mouvement, l’ensemble passa d’une cuisse à l’autre et j’entrai en contact avec la douce chaleur de sa peau. La coquine avait remonté sa robe pour permettre un accès plus aisé à certaines parties de son corps qu’elle souhaitait m’offrir en cadeau. Puis sa main rejoignit le dessus de la table, laissant la mienne seule, mais invitée à pousser plus loin l’exploration...

Douceur, chaleur, ces mots étaient trop faibles pour décrire la sensation que me procurait d’être entre ses cuisses. Ma main droite, paume sur sa peau, doigts vers le bas, remonta lentement, savourant le grain velouté de son épiderme. Elle atteignit alors l’infime dentelle qui recouvrait sa toison si fine. A plat sur le pubis, doigts écartés au maximum pour profiter de tout , je fis pression pour assurer à ma voisine que j’avais bien compris le message...

Pendant ce temps, les conversations continuaient, les rires fusaient, et la coquine n’était pas la dernière à montrer sa joie. Que tous prirent bien sûr comme manifestation du bonheur de se retrouver tous ensemble. Mais autre chose était en partie responsable de cet état. Sous la table, mes doigts par petits cercles, avaient entrouverts les petites portes protégeant, pour peu de temps encore, la caverne aux mille trésors. Mon majeur poussa plus loin et commença à frotter le tissu blanc sur les chairs roses et humides. Parmi ses rires, des petits cris partaient, que tous prenaient pour les manifestations de la boisson. Oh coquine!!!

Repliant mes doigts, j’accrochais le bord de sa culotte mouillée de plaisir, et je les fis passer par dessous pour sentir les palpitations de sa peau. Il n’était plus l’heure de perdre du temps vu l’état de la belle qui riait et se secouait sous l’effet de tous les plaisirs réunis. Alors mes deux doigts enserrèrent comme une pince, le clitoris tout dur et gorgé de désir. L’humidité ambiante facilita le travail des deux artistes, pression, pincements, roulements, tout contribua à faire vibrer le corps de ma chérie qui m’envoyait des regards plein de sse et de gratitude. ..

Les mouvements maintenant profonds et appuyés faisaient leur effet, et la pauvre semblait s’enfoncer sous la table. Sentant que l’explosion serait imminente, je décidais de lui venir en aide et je sortais d’une voix puissante ma plus grosse blague (pourrie mais bien marrante). Ce fut un tonnerre de rires et d’applaudissements. Un tel bruit que ma coquine arriva à jouir bruyamment sous les derniers effets de ma main en folie, sans que personne ne remarque cette situation plutôt délicate. Secouée par les rires et les spasmes de l’orgasme, tout son corps bougeait et je la regardais avec un évident bonheur. A peine apaisée elle se jeta à mon cou et devant les sourires de l’assistance elle me fît le plus baiser qu’il soit permis de donner...

Vous pensez bien que le retour vers nos régions respectives fut un voyage empli de bons souvenirs, de marques d’amitié, de promesses de se revoir et de rendez-vous futurs sur le site. Pour nous ce fut bien plus, nos corps avaient gardé l’empreinte de l’autre et dans nos têtes il y aurait pour longtemps ces instants délicieux où plus rien ne comptait que de donner et de s’aimer.
Lun 16 Avril 2012, 12:16 par cocoeur sur Les liaisons sulfureuses

Je suis là

5 heures du matin, je ne dors plus. Tout est calme, dans mon lit je pense et je repense. Et ce n’est pas une petite envie qui ne demande qu’à s’épanouir, mais bien une grosse envie qui est déjà bien épanouie. Plus possible de dormir, mon corps se rappelle et tremble de désir. Tu es loin...

Alors je tente l’impossible, l’espace et le temps ne sont plus des obstacles, je vais venir, là maintenant. Je ferme les yeux , je me concentre, et mon esprit sort de mon corps, je voyage, je vole, aspiré, attiré par les messages invisibles que ton corps envoie dans ma direction.

ET JE SUIS LA

Dans ta chambre, même heure, même obscurité. Je devine ton corps sous tes draps, j’entends ton souffle régulier, apaisée tu rêves des couleurs de l’amour. Ton bras par dessus le drap est comme une invite. Je m’agenouille par terre et je te regarde. Du noir, du gris, des ombres, et ce bras blanc posé comme une offrande. Mes lèvres se rapprochent, et doucement se posent sur cette merveille, là au pli, ce petit creux magique, tout doux, si et qui raffole de la caresse. Milliers de baisers se déposent là, et je les vois partir dans toutes les directions pour porter leur message de sse. Un soupir, le message est passé, ton corps est prêt...

Je tire le drap et je découvre ta splendeur. Le jour se lève à peine, mais mes yeux s’habituent à la pénombre et je vois l’essentiel. Sur le dos, chemise de nuit remontée sur les cuisses, un bras vers moi, l’autre qui repose sur ton ventre. Tu profites des dernières heures de la nuit, ton sommeil est profond, tu es bien.

Je m’approche de ton visage, tu souris en dormant, tu es belle, contours flous, tout m’attire et je vole un baiser sur tes lèvres entre-ouvertes. Papillons qui se posent sur tes joues, ton front, chaque parcelle de ton visage est une fleur où ils viennent délicatement aspirer le nectar de ta peau sucrée...

Doucement et sans te réveiller, je remonte ta chemise, douce au toucher et petit rempart qui ne demande qu’à céder. Petit à petit elle dévoile ton corps tout chaud, tes cuisses, ta culotte que j’imagine violette, ton ventre plat, tes seins, et pour ne pas te bousculer, je la laisse sous ton cou. Vision de rêve, abandon total, tu es là pour moi, ma main peut faire son œuvre...

A plat sur ton ventre, cette main si douce et coquine, descend doucement, légère pression, pour atteindre la limite du tissu qui protège ton intimité. Ma tête repose sur ton épaule, mon autre main vient se poser sur ton sein, qui monte et descend au rythme de ta respiration. Je le sens, tu le permets, mes doigts s’immiscent sous l’élastique et progressent lentement. Toison fine, début de ta fente, j’atteins le paradis...

Ma main englobe ton sexe, il est chaud, il dort encore. Sous la caresse ton corps a bougé, et comme s’il savait il me facilite la tâche. Tes jambes s’écartent, tu pousses un gros soupir, ta tête tourne et s’installe confortablement sur l’oreiller...

Mon doigt long et fin, par petite poussées, entre en toi, grandes lèvres, petites lèvres s’ouvrent pour le laisser passer. Une petite vague de rosée vient arroser cet endroit si secret. Mon doigt peut alors naviguer en douceur et rechercher le petit rocher qui se dresse au milieu, fier et appelant le frisson. L’ayant trouvé, une pression plus forte fait sursauter ton corps. Chaque appui t’envoie une décharge de plaisir qui se propage jusqu’au bout de tes orteils qui se tendent...

Ma main se fait plus envahissante, comme sur un piano, mes doigts, tour à tour, jouent de ton sexe et trouvent un chemin vers le calice de ta fleur. Près de mon oreille, ta bouche libère de petits gémissements, reflets du mélange de tes rêves et de la réalité. Ma main alors insistante te pénètre profondément et parcourt ton intimité la plus secrète. Par des mouvements de va et vient, tout en douceur, mes doigts entrent et sortent pour te donner le plaisir que tu espères...

Et tu te cambres, ma main reçoit l’eau de jouissance, tu vibres, tu laisses échapper un petit cri, bonheur à mon oreille. Ta respiration saccadée soulève tout ton corps, tu planes...

Je t’embrasse ment, je replace sur toi ta chemise, je remonte le drap, tu l’agrippes et te tournes en soupirant d’aise. De ma main je t’envoie un dernier baiser, et je ferme les yeux...

Et je reviens dans mon lit, quel merveilleux moment. Le plaisir, je l’ai eu aussi, dans ma tête et c’est très bien ainsi. La journée sera bonne, le jour se lève, bientôt l’heure. Je t’embrasse de loin.
Dim 15 Avril 2012, 22:22 par cocoeur sur Les liaisons sulfureuses

Entrevue galante de paul adam mignon (ma suite)

Entrevue galante (son poème)

La première fois quand je l’ai vue
J’ai tout de suite remarqué son regard
J’en étais complètement hagard

Dans ce jardin du Luxembourg
Je me suis dit Faut que je l’aborde
Pour voir si tous deux on s’accorde

J’ai déposé mon baluchon
Alors j’ai vu tes gros yeux doux
J’en suis devenu un peu comme fou

Quand je t’ai dis que tu me plaisais
Que j’aimerai bien te revoir
Tu m’as donné rendez-vous le soir




Et je t’ai dit Oh! Pénélope
Que tu étais une sacrée belle fille
Que je t’aimerai toute ma vie

Quand dans ce lit de marguerites
Tu m’as caressé doucement la tête
Ma vie entière est une fête

Et sous les regards de la foule
J’ai pose ma main sur ta main
Vous voyez bien que ce n’est pas malsain

A l’ombre des eucalyptus
Je t’ai dit Je veux que tu me suives
Je te sentais d’humeur lascive

Alors comme ça dans les tulipes
Tu m’as fait une petite promesse
Gage d’affection et de tendresse

Si notre amour devait céder
Je n’aurais plus qu’à me faire prêtre
Je ne pourrai jamais m’en remettre

Car si un jour notre amour rouille
Je m’en mordrai très fort les doigts
Chérie vraiment je n’aime que toi !



MA SUITE:


La première fois que je l’ai vu
Je marchais au hasard sur l’avenue
Le cœur en rade et la tête dans les nues

Dans ce joli parc je noyais mes pensées
Lorsqu’ au détour du sentier un homme m’approche
Son regard est beau et de suite j’accroche

Jeune homme de belle et fière allure
Sans doute un pauvre hère en quête d’aventure
Mais la beauté de ces yeux m’a conquis le cœur

Et je répondis à ta déclaration ,avec un brin de malice
J’espère que tu ne feras pas comme Ulysse.
Je t’attendrai ,juste ce soir ,au café "chez Maurice"

Tu avais l’air si mignon avec ton bouquet de renoncules
Si perdu avec ton costume plein de pellicules
Je t’en ai fais la remarque,c’était idiot avec le recul.

Tu n’en a pas eu cure et tu me pris la main.
Ce geste doux et n’était pas du tout anodin
Mais la belle promesse d’un meilleur lendemain..

Dans ce joli cadre couvert de merveilleuses fleurs
Tes paroles me remplissaient d’un immense bonheur
Et je pensais tout bas:Je vous suivrai partout Monseigneur.

Tels des promis époux voila que tu m’embarques
Dans un voyage de noce,a bord de ta guimbarde
Qui me retourne le cœur à chacun de ses cahots

Si notre amour devait par la suite,autant de soubresauts
Je te préviens de suite que je partirais aussitôt au galop.
Et donc si tu veux me garder ,soit gentil,fidèle,et attentionné

Et je te promet de faire de ta vie ,un merveilleux rêve.
Scellons ce bon contrat du bout de nos lèvres
D’un baiser fougueux qui unira nos cœurs.

Jeu 22 Mars 2012, 17:12 par caressedesyeux sur Mille choses

Le glaçon




Petit bloc d’eau parfaitement congelée
On me pose sur cette belle peau cuivrée
Aussitôt je m’échauffe et glisse
Dans ce jardin de délice
Je fonds à ta chaleur
Et sur ta chair de poule
Lentement, tout en douceur,
Mon fluide glacial s’écoule
Je parcours ce chemin
Dans ce merveilleux décor
De ton cou, à tes seins
Je me perds dans tes trésors
T’entendre soupirer et gémir
De ce froid qui congestionne
Et fait monter ce doux désir
Que particulièrement j’affectionne
Je m’amuse à te faire frissonner
Me transformant en liquide
Et m’infiltrant, impavide
Dans ces creux à aimer
Dans ta moiteur je m’insère,
À ta semence confondu
Là, tout au fond des viscères,
Cette chaleur qui rend fou
Contre ta peau, je fonds
Pour couler entre tes sillons
Enivrer tes désirs et envie
Eau d’espoir et sel de vie
De consistance froide et insipide
De ce mélange je me ferai ingrédient
Je me confondrai avec le miel d’amant
Pour un nectar de saveur torride
Je finirai ma vie, en apothéose...
Au milieu de votre osmose
Dim 18 Mars 2012, 16:49 par caressedesyeux sur Mille choses

Album photos

Redécouvrant ces images oubliées depuis si longtemps je m’abandonne à leur contemplation attentive, faisant renaitre celui que j’étais à vingt ans.

Premiers mots, dans le train

Ça, c’est dans le train qui nous conduisait à Marseille. Nous ne nous connaissions pas encore. J’avais remarqué cette fille qui sur le quai m’observait. C’est elle qui m’a adressé la parole en premier. Sa tête me disait bien quelque chose, mais je ne la remettais pas. Je ne me souviens plus des premiers mots que nous avons échangés. Le train était bondé et nous n’avions pas trouvé de places où nous assoir. Debout sur la plateforme, nous nous sommes racontés ; elle souriait tout le temps, faisant comme si elle me trouvait passionnant ; moi, je faisais la roue....Elle a voulu me montrer , un petit reflex argentique autofocus, que son père lui avait offert pour son anniversaire et dont elle était très fière, en le manipulant elle a photographié la porte des toilettes. Le flash s’est déclenché automatiquement..... L’image est remarquablement nette.

Quand à Vienne, le Wagon a commencé à se vider, nous nous sommes installés, côte à côte....Elle me parlait, de sa vie, de ses parents, de ses études....Nous fréquentions la même école. Elle entamait sa première année, moi ma troisième. Je me souviens juste de ses yeux qui brillaient et des reflets roux qui courraient sur le Rhône ce matin de décembre entre neige et soleil.

* * *

Neige de février la nuit.

Ça, c’est une drôle de photo toute floue. La neige tombait à gros flocons. C’était la nuit. Nous avions fait l’amour pendant des heures, probablement plusieurs fois de suite.
C’est elle qui m’a réveillé pour que je voie tomber la neige. Je me souviens m’être dit que c’était un peu idiot... La neige à Lyon en février, ça ne me semblait pas un spectacle inhabituel.
Toute nue, elle regardait la neige qui recouvrait le jardin en contrebas en me disant c’est beau non ? Moi j’étais derrière son dos, et je regardais ses petites fesses qui reflétaient la lumière jaune des lampadaires de la rue. J’ai saisi l’appareil posé sur la table du salon. C’est à cet instant qu’elle s’est retournée pour me sourire. Je n’ai pas interrompu mon geste, et j’ai pris la neige à travers la fenêtre. Elle s’est mise à genoux pour me prendre dans sa bouche. Elle n’avait jamais fait cela. Elle voulait me faire plaisir, elle s’y prenait plutôt mal. Nous avons encore une fois fait l’amour....
La photo est ratée et le labo ne nous l’a pas facturée, si l’on regarde attentivement, encore faut-il le savoir, on distingue vaguement le reflet de son dos..

* * *

Premières vacances à Biarritz

Celle-ci c’est mon frère qui l’a prise. On est au début de l’été sur la promenade qui longe la plage de Biarritz. Le ciel est bleu lumineux. Je me souviens de l’odeur des frites et de l’ambre solaire qui évoquait le temps des vacances. Les couleurs de la photo sont chaudes et saturées.
Le vent rabat ses cheveux vers l’avant, couvrant une partie de son visage. Elle ne pose pas et rit de toutes ses dents.
Nous nous étions baignés, l’eau était encore un peu fraiche. Elle porte une jupe rouge légère qui lui arrive un peu au-dessus des genoux. Prétextant que l’eau était très salée et qu’elle avait oublié emporter de quoi se changer, elle était restée nue sous ses vêtements.
Par jeu ou par défi, et sans que je le lui demande, elle est restée toute la journée dans la même tenue.
C’est la semaine ou elle a voulu emprunter avec moi de nouvelles voies sensuelles.


* * *

Le collier de perles

C’est l’hiver, toujours à Biarritz. Le regard buté et la lèvre tremblante, elle ne veut pas me parler.
Mes parents nous ont invités au restaurant. À la fin du repas, ma mère remarque qu’elle porte le collier en perles que je lui ai offert deux mois plus tôt. C’est à cet instant qu’elle découvre mon mensonge... le premier... en le lui offrant, je lui avais fait croire que je l’avais acheté lors d’une vente aux enchères. Ma mère lui apprend qu’il s’agit du collier de ma grand-mère. Ma mère parle toujours trop. J’aurais voulu qu’elle se taise. J’aurais voulu être ailleurs. Le choc est d’autant plus rude que le cadeau l’avait surprise.
Elle apprendra un an plus tard que ce n’était même pas de vraies perles.
C’est ce soir, je crois qu’elle à appris à ne plus m’aimer autant.

* * *

Festival d’Avignon

Photo de groupe, quelques mois plus tard. Un stage de théâtre à Avignon. Nous assistions à une ou deux représentations par jour et avions droit à l’explication de texte détaillée de l’artiste. Nous ne nous connaissions pas auparavant et ne sommes jamais revus depuis. Je ne parviens pas à mettre un nom ou un prénom sur le moindre visage.
Le cliché a été pris à la terrasse d’un café proche du palais des papes. Nous sommes côte à côte, sans tout à fait me tourner le dos, elle ne semble pas me prêter attention. Elle a sympathisé avec un garçon qui ressemble à un moniteur de ski ou de planche à voile. Il est grand, blond, les yeux clairs, l’allure assurée des hommes que les femmes recherchent ; j’ai l’air d’un môme à ses côtés.
Elle lui propose de venir nous voir à Lyon et insiste pour qu’il note le numéro de téléphone. Je sais que si elle le revoit, ce ne sera pas pour parler théâtre... Nous n’avons jamais évoqué cet épisode par la suite. Je ne suis pas certain qu’elle aurait souhaité m’associer à la réalisation de son fantasme.

* * *

Nouvel An dans le Jura

Sur celle-ci, on la voit, en train de danser. Nous sommes dans un gite dans le Jura et fêtons le Nouvel An avec un groupe d’étudiants que nous connaissons depuis quelques semaines seulement et ne reverrons jamais.
La musique est forte... tout le monde a déjà beaucoup bu. La pièce est enfumée, nous ne pouvons pas ouvrir les fenêtres, dehors il fait -20° ou moins encore.
Je la savais opposée à toute consommation de stupéfiant, mais ce soir-là, elle s’est servi une énorme part de space cake et peut être un cachet d’ectazy également.
Elle est devenue très câline, m’a attiré dans un coin un peu à l’écart, m’a pris la main, dégrafant elle-même un bouton de son jean pour dégager sa taille et m’a demandé de la caresser jusqu’à l’orgasme. Elle me regardait droit dans les yeux, tandis que ma main s’activait... je l’ai sentie se dé comme un ressort cassé. Elle venait de jouir. Après cela, elle est partie danser, puis je l’ai perdue de vue pendant une heure ou deux jusqu’au moment où elle est venue me chercher, pour que je lui fasse l’amour sous la douche. Son sexe était humide au point que je me demande encore si je n’ai pas confondu son excitation intime avec le sperme d’un autre.
Un mois plus tard, nous étions séparés. Il me semble que c’est à cette occasion que nous avons fait l’amour pour la dernière fois.

* * *

Nuit de féria à Nîmes

Là, c’est moi de nuit, le crâne rasé, l’œil sombre, marchant dans les rues de Nîmes en pleine feria. Je suis militaire, à l’époque on disait bidasse.
Nous sommes séparés depuis plusieurs mois. Nous n’avons plus que quelques rares contacts téléphoniques.
Je sais qu’elle vit à présent dans cette ville.
J’ai l’air préoccupé et sérieux..., je me souviens que j’étais en fait à la fois triste que notre histoire soit terminée et inquiet de la rencontrer accompagnée d’un autre, qui serait forcément plus grand et plus beau que moi.
Mon ami, qui m’a invité se moque de moi.... La rue est en fête. Tout le monde rit et danse autour de nous, tandis que nous marchons en parlant du sens de la vie.

* * *

En revenant de Nîmes, un matin.....

Dans cette photo, prise d’un radar routier, à l’entrée de Nîmes, on me voit seul au volant de ma voiture. Je suis pressé d’arriver à destination.
Elle m’avait invité à venir lui rendre visite dans son deux pièces à Nîmes, pour diner.
Je n’étais plus militaire et nous ne nous étions pas revus depuis une année.
Elle m’attendait chez elle. Je suis venu les mains dans les poches, sans une bouteille ni même un bouquet de fleurs. Elle semblait heureuse de me revoir, me gratifiant de son sourire magnifique.
Tous deux assis à même le tapis de son salon, je l’écoutais me parler de son travail, de sa vie, de sa mère. Le téléphone a sonné. Elle a décroché, j’ai compris qu’elle parlait à son nouvel amoureux. Adossée à un mur, ses talons posés à plat, elle lissait sa jupe et la rajustait en me regardant sans cesser de parler. Elle a légèrement entrouvert ses genoux d’un geste faussement involontaire, me dévoilant un court instant une tache blanche entre ses cuisses.
Après qu’elle ait raccroché sur un mot chargé de promesses érotiques, nous avons repris notre discussion. Il faisait chaud ce soir-là, mais la température était supportable. Elle s’est levée d’un geste nerveux, me déclarant que son string la grattait et lui rentrait dans les fesses, l’a retiré rapidement en me tournant le dos. Sagement installée sur son canapé en toile, elle est nue sous sa jupe. Elle joue, prenant garde à ce que je n’interprète aucune de ses attitudes comme un signal érotique.
J’aurais dû l’embrasser, me jeter sur elle, la prendre, sans même la déshabiller, ramper sous elle pour la dévorer. Mais ce soir, je suis resté assis sur son tapis carré... j’ai continué à parler et à boire ; à parler encore et à boire aussi.
Nous avons dormi ensemble. Je n’étais de toute façon pas en état de reprendre la route. Allongée, dos contre mon ventre dans son lit, elle était nue. J’étais saoul et m’en voulais de ne pas avoir su réfréner ma pulsion alcoolique. Comprenant qu’il ne pouvait désormais plus y avoir que de la tendresse entre nous, elle s’est saisi de ma main droite afin de couvrir son sein gauche et s’est rapidement endormie.

* * *

Photo sur le net


Je ne l’ai plus jamais croisée. Récemment, en tapant son nom sur un moteur de recherche, j’ai vu son visage apparaitre sur une photo qui semblait avoir été scannée à partir d’une pièce d’identité.
Près de trente ans plus tard, elle n’a pas changé. Elle est toujours aussi souriante et ne fait pas son âge.
En revoyant cette image, me revenaient en mémoire les deux années que nous avions passées ensemble. Elle était toujours célibataire et vivait encore dans le sud. Je me suis demandé ce qu’il serait passé si je ne lui avais pas menti à propos du collier de perles. Peut-être aurions-nous prolongé notre histoire. Nous aurions certainement eu des enfants et la séparation n’en aurait été que plus douloureuse. Nous n’étions pas destinés à rester ensemble toute notre vie.
J’ai quelques remords, mais aucun regret. Je conserve un souvenir attendri de ma première histoire d’amour.

* * *

Elle n’a pas tout oublié

Ma mère est passée à la maison hier soir. Après quinze ans de célibat, elle a enfin décidé de refaire sa vie dans une autre ville avec son nouveau compagnon. C’est fou ce que l’on peut jeter quand on déménage. Je lui avais dit que je ne voulais pas qu’elle se débarrasse de quoi que ce soit qui m’appartient sans me le dire. Elle a tenu parole et m’a rapporté hier, une malle pleine de vêtements d’enfants et une surprise. La surprise c’est cette boite en carton qui déborde de vieux souvenirs que je suis en train d’effeuiller, seule, sur la table de mon salon.
Au fond de la boite, une enveloppe rose. Dans l’enveloppe, quelques photos de moi, encore adolescente. Mes sœurs et moi fêtant mes dix-huit ans, mon chat, mes premiers et derniers essais de photographie artistique. Puis retournée, parmi d’autres ; je suis sûr qu’elle a ouvert l’enveloppe, un cliché, ou je m’adonne au plaisir naturiste au bord d’une rivière par une claire journée d’été. Je suis debout, bien sûr toute nue, et la photo a été prise de surplomb. Mon corps est un peu déformé par la perspective plongeante. Je suis bronzée des pieds à la tête, sans la moindre marque de maillot de bain. J’avais encore mes petits seins, qui me complexaient tant, que je me suis fait refaire pour mes trente ans.
J’avais oublié l’existence de cette image, mais je me souviens de cette journée. Je ferme les yeux et elle revit en moi.
Nous avions décidé de nous baigner dans le Gardon. Ma sœur avait voulu nous accompagner avec son petit ami iranien. Lui nous conduisait, dans sa 504 décapotable rouge.
Il faisait très chaud, et nous voulions nous baigner. Il ne supportait pas la promiscuité et refusait toutes les plages que nous lui proposions, nous avons roulé, puis marché longtemps pour trouver un endroit qui ne soit pas envahi de familles.
Il était beau ce jour-là, très brun, ses cheveux bouclés flottaient au vent. Ses lunettes de soleil lui donnaient un air absent. J’avais envie de le toucher, de gouter sa peau que je devinais salée. Lui, conduisait, sans dire un mot le regard fixé sur la route.
C’est moi qui après notre baignade ai pris l’initiative de me débarrasser de mon slip de bain, pour bronzer toute nue. Il ne s’est pas fait prier longtemps et s’est lui aussi complètement dévêtu. Ma sœur était dans l’eau en compagnie de son invité. Visiblement gênés, ils n’osaient plus nous rejoindre.
Allongée sur le ventre, je somnolais, goutant l’odeur des pins, la douceur du soleil et le chant des cigales. Je me sentais bien dans mon corps, j’ai senti sa main huilée d’abord se poser sur mon épaule puis investir le reste de mon corps. J’avais envie qu’il continue sa caresse, qu’il l’a précise et de ses doigts me fasse jouir maintenant.
Je me suis levée et d’un geste de la tête l’ai invitée à me suivre. Sous un arbre, je me suis assise face à lui, tournant le dos à la rivière. Écartant légèrement les genoux, je n’ai pas eu besoin de dire pour qu’il comprenne ce que je désirais. Je voulais me sentir fouillée, caressée, excitée... Je n’ai jamais retrouvé un homme qui sache aussi bien me faire jouir de ces doigts. Il m’a caressée, longuement, lentement, avec la précision et la douceur d’une femme. Je le regardais dans les yeux et sentait son trouble alors que le plaisir rapidement montait de mon ventre d’abord par vagues, puis comme un flot continu. C’est à ce moment que sans cesser sa caresse, il s’est penché vers moi, me soufflant une parole obscène et souriante. J’ai senti mon sexe inondé de plaisir. Un petit cri m’a échappé... Je ne l’ai pas touché. Il n’a pas insisté. Il n’a jamais compris que j’attendais qu’il prenne sans attendre mon autorisation
C’est avec lui que je me suis peu à peu affranchie de mes inhibitions et du poids du regard de ma mère. Un soir, j’ai eu l’impression que je faisais l’amour avec mon frère. Je n’ai plus supporté de voir son visage face à moi. Je me suis retournée, et m’imaginant avec un autre je me suis faite jouir sans attention pour son plaisir. Je savais que notre histoire était finie. Je n’avais plus envie de lui. Il me fallait d’autres corps, d’autres odeurs, ressentir les émotions du début.
Nous nous sommes quittés sans qu’il insiste pour me retenir. Il avait l’air triste des amants révoqués. Je ne l’admirais plus.
Nous nous sommes revus peu après notre séparation. Je voulais qu’il me prenne, qu’il me maltraite et me baise.... mais, il n’a rien compris et a passé toute la soirée à boire et à parler.
Je ne sais plus où il vit. Il a dû vieillir et perdre sa brune beauté juvénile. Peut-être ses cheveux ont-ils blanchi. Peut-être a-t-il pris du ventre ou perdu l’éclat de son regard. Je voudrais ne jamais le recroiser. Et puis que lui dire à présent ?
Lun 12 Mars 2012, 22:57 par francisco varga sur Histoires d'amour

Me noyer en ce champs de violette

Je ne résiste pas à relire, encore et toujours,
Ta dernière lettre qui est, pour moi, un vrai délice
Une magnifique symphonie de mots d’amour.
En la lisant, dans un songe, je glisse
Nous revoilà dans la plus belle de nos journées,
Un merveilleux rêve dans lequel je nous projette,
Mes cheveux étaient soigneusement décorés de violettes,
Et nous étions, tous deux, dans l’herbe, couchés,
À profiter pleinement de ce beau soleil brûlant
Dans ce cadre agréable, je me suis assoupie doucement
Bien détendue, comme endormie, mais pas tout à fait :
L’œil en coin, je t’observais en secret !
Te voir me détailler valait bien la peine de tricher
Je savourais, de tes yeux posés sur moi, le profil,
Mon regard bien caché derrière mes longs cils
À me demander ce que tu allais encore inventer,
Pour agréablement me surprendre.
Tu as commencé par me chatouiller
Dans l’échancrure de mon décolleté
Et j’ai aimé cet instant doux et
Puis tu as ouvert un à un mes boutons
Et tu as posé tes lèvres si délicatement
Que j’en ai eu un délicieux picotement
Mon adorable polisson
Ta tête a soudain plongé dans mon cou
Le couvrant de tes brûlants baisers
Et tu n’avais plus envie d’arrêter
De m’embrasser comme un fou
Tu respirais l’odeur de mes longs cheveux
Les effluves, en devenaient si forts :

Parfum de violette si présent et capiteux
Qu’il s’empreigne dans tous nos pores
Enivre-toi encore de la saveur odorante de ma peau,
Plonge une fois de plus dans le cœur de ta Juliette,
Pénètre-toi davantage de cet arôme de violette
Laisse-toi envoûter par le charme de ces jolies fleurs
Gage de notre amour et de notre bonheur
Mon Roméo
Lun 20 Fév 2012, 18:14 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Si seulement

J’aurais aimé être la reine qui aurais gouverné ton cœur,
J’aurais voulu être celle qui brise les barrière de ton malheur,
Celle qui n’aurais pas besoin de changer pour enfin t’appartenir,
Celle qui aurais du juste t’aimer pour se forger un avenir,
Cette douce fille qui aurais été tienne jusqu’à la fin,
Cette fille qui aurait brisé ces murs qui nous retiens,
Une douce larme qui coula sur ta joue,
Un baisé qui s’égara au creux de ton cou,
Qui se battrais pour n’être qu’à toi,
Qui dormirais chaque nuits au creux de tes bras,

J’aurais aimé être la clé celle de tes songes,
J’aurais voulu être la vérité qui tus tes mensonges,
Celle qui n’aurais que toi pour lui prendre la main,
Celle qui aurais tous car tu lui appartient,
Cette simple fille qui ne veut que toi,
Cette triste fille dont le destin ne rime qu‘avec ta voix,
Une douce caresse preuve qu’elle te touche,
Un doux baisé à la caumosure de ta bouche,
Qui serais l’élan pour te faire changer,
Qui est devenu celle que les tabous ont brisé,

Mais à présent
Je ne suis ni la reine de ton cœur, ni celle brisant tes malheur,
La clé de tes songes ne m‘appartient pas,
La vérité de tes mensonges je ne la connaît pas,
Celle qui en voulant t’appartenir c’est égaré,
Celle qui en croyant tant à l’avenir n’a pus y accédé,
Cette fille qui aurais du accédé à la lune mais qui n’a touché qu’à peine les étoiles,
Cette fille qui a fait s’envolé la brume et a levé le voile,
Une blessure que les souvenir assaille,
Une fine douleur que crée cette entaille,
Qui aurais tous donné pour toi sauf une seule chose,
Qu’hélas-tu lui a demandé ….

Plus qu’une larme sur ta joue elle n’est plus rien,
Rien qu’un murmure qu’à laissé ces liens,
Liens que même le temps n’a pu détruire,
Détruit par ton nom qui te fait marcher droit….
Si seulement………s‘aurais pus être moi…………


Rêveuse éternelle[/u]
Dim 19 Fév 2012, 12:47 par Rêveuse éternelle sur L'amour en vrac
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