Contre un mur - Fin

En t’embrassant, je t’ai poussé contre le mur de cette vielle maison. La folie de l’instant ne nous fit pas doux comme de tendres amants, mais fous comme des animaux assoiffés, et maladroit comme des adolescents tourmentés.

Je sens tes mains balbutier dans mon dos et ma nuque, et tes mollets se sertir dans mes reins. Je ne sais plus trop qui lave l’autre avec sa langue. Nous nous sommes donné rendez-vous ici pour péter un boulon. Je suis excité comme un fou, mes mains sont déjà sous ta jupe, ayant délaissé les premiers appâts de ton buste, livré désormais au regard anonyme du ciel de Paris. Avec bonheur, je caresse la dentelle de tes bas, augurant de l’aspect pratique qui n’aurait point existé avec ces collants que je te soupçonnais.

Un instant je m’arrête. Nous sommes au bord de tout, et en galant homme je tiens encore à ton accord, même si je ne te connais pas. Tu as compris, et ton regard ne fit qu’accompagner tes mains fébriles qui me déboutonnerent au coin de cette rue inespérée.
Mon orgueil de male ainsi libéré, je me sentais de t’investir brusquement contre le mur de notre fortune, mais tu ne l’entendais pas ainsi. Un coup d’œil à droite, un coup d’œil à gauche. Personne. A ton regard mutin, qui rend inconscient le plus droit des hommes, et je compris ton envie de pousser cet instant incertain aux limites du jeu et de l’interdit.

Tes mains enserrent mon sexe dressé, tandis que je sens ton haleine, promesse de mille caresses, annoncer un plaisir dont je suis plus que friand. Et tu prends ton temps, coquine, à me faire tourment de ces lèvres que l’on croirait sans dent. Je savoure un instant, jouant le jeu de l’extrême en posant les mains sur ce mur, ah ce mur, en baissant la pour admirer impudique et ébahi ton œuvre, et ton regard insolent.

Stop. C’est toi que je veux. Je te redresse et te plaque contre ce mur, la bite à l’air. Je te regarde avec insolence et ferveur, comme tu me regardais quelques secondes auparavant. Je déboutonne lentement, ce qu’il reste de deboutonnable sur ton chemisier, et prends mon temps, toujours mon regard dans le tien, de caresser des seins durcis de désir.

Je retrousse ta jupe, et me plaque contre toi qui est dos à ce mur, compagnon de fortune, et désormais ami pour toujours. Je pénètre avec douceur, la chambre de tes plaisirs, accueillante et moelleuse, contrastant avec cette fin de journée d’hiver. Je suis heureux.

Notre fougue s’est calmée, et laisse place à une douceur et une tendresse inespérée. Les animaux sont-ils domptés à l’heure ou ils se repaissent à la mare de leurs souhaits ? Je ne sais. Nous avons pris notre temps toi et moi de savourer cet instant, d’arrêter le temps, comme je dis si souvent …Juste un léger cri, la penchée sur le coté, et les yeux fermés, tu m’as invité à te rejoindre dans l’aboutissement de cette étreinte, et je t’ai dit oui dans le creux de l’oreille, et au fond de ton corps.

Ne plus bouger, revenir sur terre. Je sors a regret, et il fait froid. Nos regards s’évitent, la magie commence à cesser. Je te vois rebaisser ta jupe, tandis que je me rembraille doucement en te regardant. Tu te reboutonnes, puis redescends cette jupe que j’ai tant suivie, et enfin te recoiffes avec les mains. Tu es belle. Oui, tu es belle.

Rhabillés, nous prenons le temps de nous regarder encore, en silence. La beauté d’un instant ne souffre aucun mot, aucun espoir ni aucun regret. Un léger sourire, un regard qui disait "jamais je ne t’oublierai" seront nos seuls mots d’amour, avec ce texte que je te dédie, en hommage à ta royale féminité.
Jeu 15 Jan 2004, 22:25 par PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses

Le bréviaire du Carabin

N’ayant pas votre talent littéraire, mon premier post sur ce magnifique Forum sera un extrait d’un recueil de 1802 intitulé " le Bréviaire du Carabin" En espérant qu’il vous amusera...

    Un jour étant en diligence
    Sur une route entre deux bois,
    Je branlais avec assurance
    Une fillette au frais minois ;
    J’avais retroussé sa chemise
    Et mis le doigt sur son bouton,
    Et je bandais malgré la bise,
    A déchirer mon pantalon.
    Pour un quart d’heure entre ses cuisses
    Un prince eût donné un trésor,
    Et, moi, j’aurais, Dieu me bénisse,
    J’aurais donné cent louis d’or !
    Las de branler sans résistance
    La en feu, la pine aussi,
    Je pris sa main, quelle indécence !
    Et la mis en forme d’étui,
    Je jouissais à perdr’haleine,
    Je déchargeais, quel embarras !
    Sa main, sa robe en étaient pleines,
    Et ça ne me suffisait pas.
    Sentant rallumer ma fournaise,
    Je lui dis : "Tiens, fais plus encore !
    Sortons d’ici que je te baise,
    Je te promets cent louis d’or !
    La belle, alors toute confuse,
    Me répondit ingénument :
    "Pardon, monsieur, si je refuse
    Ce que vous m’offrez galamment,
    Mais j’ai juré de rester sage
    Pour mon fiancé, pour mon mari,
    De conserver mon pucelage,
    Il ne sera jamais qu’à lui."
    " - Tu n’auras pas le ridicule,"
    Dis-je, "d’arrêter mon essor,
    Permets au moins que je t’encule,
    Je te promets cent louis d’or ! "
    Au premier relais sur la route,
    Nous descendîmes promptement
    Au cul, il faut que je te foute
    Ne pouvant te foutr’ autrement.
    Dans une auberge, nous entrâmes,
    Tout s’y trouvait, bon feu, bon lit,
    Brûlants d’amour, nous nous couchâmes,
    Je l’enculai toute la nuit.
    Afin de changer de jouissance, je lui dis :
    "Tiens, fais plus encor,
    Livre ton con et tout d’avance,
    Je te promets cent louis d’or !
    "Je veux bien, sans plus de harangue,"
    Dit-elle en me suçant le gland,
    "Livrer mon con à votre langue
    Pour ne pas trahir mon serment"
    Aussitôt, placés -bêche,
    Comme deux amoureux dans le lit,
    Avec ardeur, moi je la lèche,
    Pendant qu’elle me suçait le vit.
    Mais la voyant bientôt pâmée,
    Je pus lui ravir son trésor
    Et je me dis, la pine entrée
    Je gagne mes cent louis d’or !
    Huit jours après cette aventure,
    J’étais de retour à Paris,
    Ne prenant plus de nourriture,
    Restant tout pensif au logis.
    A la gorge ainsi qu’à la pine,
    J’avais, c’est inquiétant,
    Chancres, bubons, et, on l’devine,
    Un’ chaud’ pisse en même temps.
    Prenant le parti le plus sage
    Je me transportais chez Ricord,
    Qui me dit : "Un tel pucelage,
    Vous coûtera cent louis d’or !
Jeu 15 Jan 2004, 10:57 par leclub666 sur Les liaisons sulfureuses

De quoi donc?

Grande question qui ne pourra être résolue par l’intervention que d’une seule et unique personne, mais qui peut effectivement ouvrir un débat avec l’avis que chacun, chacune, pourra donner sur le sujet.
Ceci ne sera certes pas plus une démonstration quant à une réponse certaine à cette question, trop de critères étant à prendre en considération.

Que puis je en dire, étant pour ma part, une fi-fille, depuis ma naissance hé oui!!!!

    • Qui ouvre le contact en premier, tout d’abord ?
    • Comment le contact se fait il ?
    • Dans quelles circonstances le contact a-t-il lieu?

Suivant diverses circonstances, ce contact peut se faire, mais de manières différentes?

Cette prise de contact revêtra une forme totalement différente suivant qu’elle aura lieu :
    • en boîte de nuit
    • sur un tchate
    • lors d’une soirée chez des amis

Les concernés adapteront, immanquablement, leur attitude suivant l’un ou l’autre des cas.

Je prendrais pour exemple, en tout premier lieu, un contact sur tchate.
Première chose à faire Messieurs, afin de vous rendre compte, inscrivez vous sous un pseudo FEMININ, vous comprendrez dès lors beaucoup de choses.
    • Tout d’abord la lassitude des messages que l’on peut dire "BATEAU"
    • le "zapping" incontournable de ces dames
    • quels sont les premiers mots à ne pas avoir

Ensuite, par pitié, faites preuve d’imagination, votre pseudo, cassez vous un peu la , faite dans l’originalité, la recherche, le commun déplait fortement.

Pour ma part, j’ai TRES RAREMENT pris des contacts directs auprès des pseudos en liste sur les tchates, en tant que "nana", pas le temps tant on est submergées de messages. Mais il m’est arrivé de prendre le temps de visualiser la liste des connectés. Toujours s’en sont suivi des prises de contact sur des pseudos TRES HORS DU COMMUN (clin d’oeil à qui sera se souvenir.....). De l’accroche des mots sont nés, parfois, des dialogues très interressants, mais surtout pas du genre :
    • "tu fais quoi dans la vie?"
    • "t’es mariée?"
    • "ASV"
    • "un scenario?"
    • "tu baises?"
    • "etc...?"

Messieurs, faites preuve d’originalité, d’immagination, d’inattendu. Etonnez, surprenez, et peut être les choses suivront elles alors un cours plus interessant.
Jeu 15 Jan 2004, 01:41 par Ri1kedesBêtises sur Le grimoire d'amour

J'irai au bout de ce rêve - Partie 4

Comme un enfant qui ouvre ses cadeaux à Noël, j’avais délicatement enlevé son soutien-gorge, joliment assorti à son string. Mes mains massaient sa poitrine gonflée par le désir. J’explorais son cou avec ma langue. Enchanté par l’hospitalité de sa peau, je décidais de m’aventurer jusqu’au sillon formé entre ses deux seins, qui caressaient alors mes joues. Mes mains n’avaient pas quitté ses moelleux coussinets qui m’offraient un confort délicieux.
Je descendais toujours plus bas, mordillant les légers plis de son ventre et léchouillant son nombril. Je sentais la dentelle frottant sur mon menton, je m’approchais doucement de son triangle d’or.
Mes mains quittaient sa poitrine et venaient se poser sur ses genoux. Là, j’écartais soudainement ses cuisses. Elle, s’était légèrement penchée en arrière, les mains posées sur son bureau, n’écoutant plus que les tourments de ses sens désorientés.
J’embrassais l’intérieur de ses cuisses, doux et lisse comme de la soie. J’allais et venais ainsi, m’arrêtant toujours à l’orée de son sexe. Elle avait posé ses mains sur ma , tentant de me diriger vers son domaine secret. Je résistais seulement pour prolonger l’attente et ainsi intensifier notre excitation mutuelle.
Attiré par l’humidité qui commençait à déborder le long de ses cuisses, je finis par lui donner satisfaction. Ma langue devinait à travers la dentelle imbibée, le débordement orageux. J’écartais légèrement le tissu et abordait avec avidité ses lèvres chaudes et moites. Je buvais à la fontaine de son plaisir comme on le ferait à la découverte d’une oasis en plein désert. Elle gémissait. Ses cuisses se contractaient à chacune de mes attaques langoureuses, mes doigts étant venus renforcer l’assaut au plus profond de son corps.
Après quelques minutes de cet échange tropical, je me redressais. J’offrais à sa bouche deux doigts nourris par son liquide intime. Elle les léchait avec délectation.

Elle avait laissé tomber ses mains vers mon sexe. Elle me masturba ainsi quelques instants puis, enlaçant fermement ses jambes autour de moi, nous nous imbriquâmes comme deux pièces de puzzle. J’entamais un balancement qui projetait vigoureusement mes reins entre ses cuisses. Ce mouvement pendulaire dura plusieurs minutes, s’intensifiant progressivement, en même temps que notre plaisir. Mon sexe, dur et lisse, glissait aisément le long de ses parois brûlantes.
Tout en m’embrassant, elle finit par me repousser et me proposa de m’allonger sur l’épaisse et confortable moquette. Elle vint alors s’asseoir sur moi, moi en elle, et entama une chevauchée débridée que seules mes mains arrivaient à calmer par instants grâce aux caresses délicates que je prodiguais sur ses hanches. Assise sur mon axe, elle se laissait aller dans des mouvements incontrôlés, presque sauvages. De temps à autre, elle se penchait vers moi et venait dévorer ma bouche d’un baiser carnassier.
Le ballet sensuel dura de longues minutes, puis les mouvements se firent plus lents, l’énergie commençait à nous manquer. Elle se détacha alors de moi et se mit à quatre pattes, me présentant sa croupe incendiaire comme une dernière invitation.
Je m’agenouillais derrière elle et enfonçais doucement mon sexe gorgé de plaisir dans son provocant royaume.
Mes mains sur ses hanches, dans un mouvement coordonné, nous nous débattions d’avant en arrière, dans un mouvement lascif. La fatigue exacerbait les sensations, le plaisir atteignait son paroxysme. Parfois, tout en continuant le coulissement de nos corps emboîtés, je me redressais légèrement pour me pencher vers elle et couvrir son dos, sa nuque, son cou, de baisers doux.
L’indécence passive du mouvement nous fit atteindre le nirvana au même moment. Nos corps foudroyés par la jouissance, nous tombâmes l’un à côté de l’autre, épuisés de plaisir . Nous restâmes ainsi une éternité, allongés sur le sol, main dans la main, yeux dans les yeux, l’un caressant parfois le visage de l’autre pour vérifier que tout ça n’était pas un rêve…


La prochaine réunion de travail est fixée au 11 février.
Mar 13 Jan 2004, 22:30 par la_tulipe_noire sur Les liaisons sulfureuses

J'irai au bout de ce rêve - Partie 3

Elle se leva, fit le tour du bureau et vint se placer derrière moi. Ses mains vinrent courir dans mes cheveux. Ceci réveilla en moi un vieux souvenir d’adolescent. Une jolie coiffeuse qui éveilla mes premiers émois lors de sensuels massages capillaires, la coincée entre deux seins généreux.
Pour la première fois madame l’avocate m’appella par mon prénom :

-« Vous ne trouvez pas que nous avons bien travaillé Vincent ? Que diriez vous d’un peu de détente ? » me susurra-t-elle à l’oreille

Elle ne me laissa même pas le temps de répondre. Ma cravate déjà enlevée, elle commençait à détacher un à un les boutons de ma chemise. Toujours derrière moi, elle se penchait de plus en plus pour atteindre les boutons les plus éloignés d’elle. Elle venait en même temps me mordre doucement la nuque. Je me laissais faire, n’esquissant pas le moindre mouvement. Sa langue venait glisser le long de mon cou, jusqu’à mon oreille qui semblait l’endroit préféré de ses caresses humides.
Ses mains voyageaient adroitement sur mon torse. Le brûlant va et vient qu’elle imprimait de mes pectoraux vers mon bas-ventre provoquait chez moi une excitation grandissante. Par jeu, je continuais à ne pas bouger et à feindre l’indifférence, espérant par-là la pousser à user d’artifices encore plus torrides.
Ce qu’elle fit sans attendre …sa main venait maintenant caresser mon sexe dont elle pouvait sentir la vigueur chaude à travers mon pantalon. Encore plus penchée vers moi, ses cheveux flottaient maintenant sous mon nez, distillant un parfum sucré de noix de coco fraîchement ouverte. En même temps sa langue atteignait mes tétons qu’elle léchait avec gourmandise, ce qui finit par entraîner chez moi des frissons de plaisir chatouilleux.
Avec une adresse telle que je me rendais à peine compte de ce j’étais en train de vivre, elle détacha ma ceinture et descendit ma braguette. Sa main, déjà, tentait une incursion tranquille sous mon boxer. Cette reconnaissance finie, elle fit le tour du fauteuil et vint s’agenouiller devant moi.
Elle fit glisser ses doigts sur mes cuisses et mes fesses, alors que ses yeux fixaient mon regard, cherchant là le signe de ma capitulation face à ses élans enflammés. A travers le tissu elle honorait mon sexe de petits baisers mordants. Je m’agrippais au fauteuil, je me cambrais pour ne pas laisser échapper des râles de plaisir qui auraient pu éveiller l’attention de la secrétaire de l’autre côté de la porte.
Ses mains accédaient maintenant à leur but. L’une jouait habilement de ma verge pendant que l’autre allait et venait sur mes abdominaux durcis par le plaisir. Sa bouche douce et pulpeuse avalait tout entière mon phallus fièrement dressé, et venait par instants croquer goulûment un de mes testicules. Ma respiration se faisait de plus en plus saccadée, je laissais échapper des soupirs de bonheur incandescent….j’avais abdiqué. Le sourire coquin qui éclairait maintenant son visage ne laissait aucun doute sur ce point.

Elle savait alors que je n’avais plus envie de lui résister. Elle se releva et recula jusqu’à son bureau, ses yeux ne quittant pas les miens. Je me levais et me dirigeais lentement vers elle. Mes mains posées sur ses hanches, je l’embrassais fougueusement. J’ouvrais son pantalon et le laissais glisser le long de ses jambes. La douce fermeté de ses cuisses s’offrait alors à mes doigts électrisés par l’excitation. Elle portait un string écru aux bordures finement dentelées. Je décidais de garder ce trésor pour plus tard et préférais lui enlever son pull. Docilement elle leva ses bras pour me faciliter la tâche. Suite à mes assauts elle était maintenant assise sur le bord de son bureau. Ses jambes enroulées autour de ma taille, je continuais à l’embrasser, aimanté par le goût vanillé de sa bouche.
Mar 13 Jan 2004, 22:29 par la_tulipe_noire sur Les liaisons sulfureuses

à Christine et Marie ... suite et fin

J’étais tellement bouleversée que je ne me souviens plus comment je lui annoncé qu’il allait être papa (je crois que je lui ai simplement montré le test) et lorsqu’il m’a répondu "bah oui, je m’en doutais, c’est génial !", ma vie a basculé (je sais, d’habitude, on utilise cette expression pour un événement négatif, mais comment exprimer autrement ce virage à 180°?)

Depuis, on s’est trouvé un magnifique 4 pièces en bord de Marne (rien n’est trop beau pour notre bébé internet), on a meublé la plus belle chambre des plus beaux meubles (rien n’est trop beau pour notre bébé internet), et, depuis sa naissance le 26 janvier 2002, notre petite Marie communique avec ses grands-parents (enfin, ce sont plutôt eux qui suivent les images, elle, elle s’en fout) grâce à la webcam sur... internet, of course ! La boucle est bouclée !

Internet m’a fait le plus beau des cadeaux et ça vaut bien tous les plans dragues, galères et prises de que j’y ai rencontrés. Le prince charmant existe, et je crois qu’il en reste quelques exemplaires disponibles en ligne ;-)

MAJ du 29/04/2003

Le prince charmant est redevenu citrouille, je ne savais pas qu’il y avait une date d’expiration sur ces trucs-là :-(
Mar 13 Jan 2004, 14:16 par la_tulipe_noire sur Amour internet

Incident voyageur....

Hier au détour d’un texto, j’apprenais que les transports en commun parisiens circulaient mal en raison d’un « incident voyageur » …
Déjà j’imaginais une prise de entre un contrôleur et un passager un peu énervé qui n’avait pas de titre de transport… Et bien non, c’était un peu plus que cela … un suicidé…

De qui, comment, pourquoi, je n’en sais rien et je ne veux pas le savoir, ce quidam est et restera pour moi un inconnu. De toute façon, que puis-je encore pour lui ? Et lui, peut-il encore quelque chose pour moi ?

Et bien oui. Inconsciemment il a fait quelque chose pour moi. Merci monsieur ou madame l’Inconnu.

Merci de me rappeler que MOI je suis vivante, merci de me rappeler que moi j’existe.

Merci de me rappeler que moi je suis vivante aujourd’hui, mais que demain je ne le serai peut-être plus.

Merci de me rappeler que je suis la Marquise de Sade, avec toute la symbolique que cela comporte, parfois tendre et sensible, parfois perverse et sans retenue, n’en déplaisent à certains et encore plus à certaines.

Merci de me rappeler que 12 années de manipulation, de violence, de viol, de peur et de silence m’ont fait naître, plus forte, plus confiante et plus rêveuse que jamais.

Merci de me rappeler que si je veux voir le soleil le matin quand je me lève, j’en suis seule maître, malgré le froid , la pluie et le vent de ma Belgique natale.

Merci de me rappeler que je n’ai jamais eu ni dieu ni maître pour me faire courber l’échine, et que celui que cela dérange peut passer son chemin.

Merci de me rappeler que dans la vie, rien n’est donné mais que tout reste à créer…

Merci monsieur ou madame l’inconnu …

Quant à l’auteur de ce texto… merci de me rappeler que l’avenir est à celui qui croit en lui, que le bonheur est à celui qui affronte la vie et que moi…. Je suis vivante…

et que moi, j’existe aussi dans le réel …



La marquise…. Imperturbable rêveuse… va falloir vous y faire !!!
Mar 13 Jan 2004, 10:42 par la marquise de sade sur Un monde parfait

On peut s'aimer , se désaimer

Aujourd’hui je voudrais être seul,
Prendre les petits chemins de terre,
Ne plus m’en faire, éviter le nécessaire,
M’égarer dans une vie austère, débuter une nouvelle ère
... et ne plus t’espérer

Aujourd’hui je voudrais me cacher,
Enfoncer ma dans l’oreiller,
Dans le noir me réfugier, de tes rayons me protéger,
Ne plus penser à t’oublier, oublier de te penser,
... et ne plus te voir

Aujourd’hui je voudrais être sourd,
Ne plus me battre avec ce coeur-tambour,
Apaiser ce souffle trop court, soulager mon pas si lourd,
N’attendre de l’amour que la fin du compte à rebours
... et ne plus t’entendre

Aujourd’hui je voudrais vivre mort,
Ne plus avoir envie de ton corps,
Conjurer ton mauvais sort, pour toujours changer le décor,
Ne plus faire le moindre effort pour avaler mes remords,
... et ne plus t’aimer
Ven 05 Déc 2003, 14:01 par la_tulipe_noire sur La séduction

Les fetes

Les fêtes, ah les fêtes, ce sont peut être elles la cause du ralentissement de l’activité sur ce forum. On a la dans les cadeaux, et le corps dans les magasins à se bousculer et à se demander ce qu’on va bien pouvoir offrir à Tante Berthe.

Sacrée Tante Berthe, quelle deconneuse celle là alors !

Bonne chasse à tous et à toutes.
Jeu 04 Déc 2003, 08:46 par PetitPrince sur Edito

Celle ou je t'ai quittée

La première fois ou je t’ai quittée, j’aurais voulu ne pas la vivre.
Non pas parce que j’aurais aimé rester avec toi, car par la même ce serait une injure que je ferais à celles que j’ai aimées après toi, mais plutôt pour ne pas me souvenir aujourd’hui et probablement encore au moment de mon dernier soupir, à quel point ce fut pénible et à quel point j’ai pu souffrir. Inutilement en plus, mais l’age de la première fois ne rime pas du tout avec l’age de la raison, et c’est pour ça que ce fut bon.

Amertume, tristesse, déception, rancoeur, haine, que de troubles sentiments, rangés en bordel serré ont fait irruption à l’insu de mon plein gré dans une vie qui semblait pépère jusqu’à ce moment horrible ou je comprenais que tu partais. Noblesse d’âme, panache et tout le toutim, j’ai refusé de t’affubler de tout les noms d’oiseaux pour équilibrer mon confort émotionnel, comme on dit, j’en ai donc pris pour plus longtemps, à rester dans mon enfer carcéral, mais j’en suis ressorti la haute (merci à celle qui à ma sortie de prison et m’a redonné une vision attirante de la femme, j’en ferais un post rien que pour toi bébé, promis !)

Aujourd’hui, parfois, comme maintenant, je pense à toi. Tu es sur le podium, aucune autre qui ne me quittera ou que je quitterai ne me fera autant souffrir que ce que j’ai pu souffrir avec toi. Je te garde dans ma mémoire et dans mon coeur comme un moment inoubliable et complet de ma vie.
Sam 29 Nov 2003, 18:44 par PetitPrince sur La première fois

Re: question suivante ...

la marquise de sade a écrit:

" Quelle chose la plus incongrue vous a le plus séduit chez une femme/ un homme? "


A mon tour de répondre à ma propre question ... grin mais avant de vous dire la chose la plus incongrue qui m’a un jour séduite, il semble important que je précise ce qui me séduit chez l’autre en règle générale...

Adolescente, sans doute parce que je proviens d’une famille hyper catholique et pratiquante jusqu’au bout des doigts, où la rigueur, la droiture, le travail, la famille étaient les valeurs clés de notre éducation, je me suis rapidement sentie attirée par tout ce qui allait à l’encontre de cela ! huh Mes petits amis de l’époque portaient boucles d’oreille ou percing (voir les deux hihi ) , cheveux longs, noirs, bleus, verts, rouges ou toutes autres couleurs harmonieuses bete , sur les épaules, ou dressés au milieu de la , jean’s troués, pantalon à ligne, salopette, ou la totale en noir , tatouages à divers endroits du corps , fumant plus que de raison et plus qu’autorisé exclusivement bob , idées des plus folles, des plus antisociales, des plus bizarroïdes, des plus révolutionnaires ... bref, tout ce qui pouvait arborer le côté rebel, qui avait au moins un drapeau du Che sur le mur de sa chambre ou qui ressemblait à Robert Smith me faisait craquer ! aime

Ensuite, grandissant un tantinet ... et cotoyant beaucoup les amis de mes frères et soeurs plus âgés que moi, je me découvris une passion pour les artistes ... poêtes en tout genre, musiciens, écrivains, peintres, acteurs d’occasion déclenchaient chez moi une admiration sans borne aime aime Je quittais ma periode Robert Smith pour ma période Rimbaud ! oh

La raison ... ou la société passur2 ayant modéré mes projets d’avenir, aujourd’hui j’ai quelque peu abondonné mes projets de vivre une histoire follement romantique avec Robert ou Bono, de même que de partager la vie tumultueuse d’Indiana Jones ou de Pascal obipso ! ouin (mais j’ai toujours dit que quand je serais grande je me marierais avec Albator .... et je ne désespère pas un jour qu’il revienne sur la Terre pour m’emporter dans son vaisseau pirate et me faire plein de petits Albatorets ! timide ). Aujourd’hui ce qui me séduit chez un homme ... c ’est sans doute son sens de l’a propos, sa facilité à manipuler le second degres, et sa faculté à être attentif aux autres ...

Et la chose la plus incongrue qui m’a séduite .... coeur c’est une collection d’écharpes de foot confuse (j’ai presque honte de l’avouer chut )

La marquise ... Commandante Che guevara des temps modernes !
Ven 28 Nov 2003, 13:17 par la marquise de sade sur La séduction

Thèse et antithèse...

Les premières fois, c’est peut être comme ce premier pas sans assurance que nous avons fait lorsque nous étions encore trop petits pour pouvoir nous en souvenir.
Les premières fois, c’est certainement un peu comme une dernière fois puisqu’il n’y a qu’une première fois.
Les premières fois, c’est aller de l’avant mais peut être aussi parfois comme si nous régressions tant nous manquons d’assurance dans nos élans.
Les premières fois, c’est l’inquiétude et la peur qui vous freinent,
Les premières fois, c’est comme gravir les plus hautes montagnes, affronter les colères des océans, lutter contre des tornades.
Mais les premières fois c’est voyager sur les nuages, c’est d’une étoiles à l’autres se promener au gré des firmaments,
Les premières fois se sont les roses qui fleurissent, les oiseaux qui pépient gaiement sous les premiers rayons de soleil du printemps,
Les premières fois, c’est le feu d’artifice qui s’est vêtu de couleurs que l’on n’aurait jamais osé imaginées,
Les premières fois, c’est d’un élan tout entier l’âme qui s’éparpille, qui perd la , de son nord s’en retrouvant au sud.
Jeu 27 Nov 2003, 00:34 par Ri1kedesBêtises sur La première fois

éternelles peuvent être les neiges...

Je ne sais encore mettre des mots sur ce que je suis, subitement au-dedans de moi, lorsque toi,
Je ne sais, mais je sais que ça m’envole sur les nuages
Je ne sais, mais je sais que la vie s’émeut en moi
Je ne sais, mais je sais que les rivières prennent naissance dans ma pour s’écouler doucereusement dans mes veines
Je ne sais, mais je sais que le vent, dans une douce bise, me visite des 4 saisons
Je ne sais, mais je sais que les secondes du temps, sur ma peau jouent les acuponcteurs
Je ne sais, mais je sais que tu me fais visiter des mondes nouveaux au-dedans de tes yeux
Je ne sais, mais je sais que tes lèvres m’effleurant, comme Nills, attaché à toi, je te suis vers un autre univers
Sont-ce ces mots pour raconter la vie qui fleurie en moi lorsque toi ?
Je ne sais si ces quelques mots sont l’éternité, je sais désormais ce que peut être l’éternité.
Mer 26 Nov 2003, 23:52 par Ri1kedesBêtises sur La séduction

Re: auteur inconnu ..enfin, je me rapelle plus le nom ....

la marquise de sade a écrit:
Ne pleure pas parce que c’est terminé, souris plutôt pour tout ce qui s’est passé avant"


Les séparations, les ruptures laissent hélas parfois des traces douleureuses. Combien de couples ayant partagés de nombreuses années de bonheur et d’ententes parfaites se déchirent lors d’une séparation ou d’un divorce. On ne garde en que les défauts de l’autre, on ne cherche qu’à lui faire payer la souffrance que l’on ressent, le sentiment d’echec que l’on vit, et on est prêt à toutes les bassesses pour surtout ne pas être le seul à souffrir... ouin

Pourtant il y a eu tous ces fous rire à deux, tous ces moments si tendres, tous ces instants où le monde aurait pu s’ecrouler rien n’y aurait changé, toutes ces heures passées à se caresser, à se donner du plaisir, toutes ces minutes à l’attendre, impatient, toutes ces difficultés surmontées à deux. aime

Maintenant, il reste les cris, les injures, les vengeances, les reproches, les avocats, les amis de l’un contre les amis de l’autre, les "c’est à moi", les "c’est ta faute" ... furax

La nature humaine est incompréhensible.. elle accorde plus d’importance à quelques mois de mésententes qu’à des années de bonheur... tsur faudra qu’on m’explique ça ...

La marquise ... fleur bleue .... (<=== ça en jete ! lunettes )
Mer 19 Nov 2003, 14:41 par la marquise de sade sur Citations

Ce que tu degages

Dans le metro, dans la rue, je me retourne sur de jolis yeux, de jolies fesses, de jolies jambes, de jolis seins,bref je me retourne sur de jolies paires.

Si je suis pres de toi, je regarderai tes mains, et si nous sommes en été je regarderai aussi tes pieds. De jolies paires, toujours de jolies paires ...

Si je t’ai au teléléphone, alors ce sera ta voix qui me fera vibrer.

Mais ce qui fait qu’à un moment tu seras dans mes bras, plutot que juste dans ma tete, c’est que au delà de ce que j’ai vu, c’est ce que j’ai senti qui m’a attiré vers toi.

Le petit prince(celui de St Exupery hein) a dit, avec force raison, que l’essentiel etait invisible pour les yeux et qu’on ne voyait bien qu’avec le coeur ... Je l’ai écouté.
Mar 18 Nov 2003, 20:54 par PetitPrince sur La séduction
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Ecrire sur tête Contre un mur - Fin, Le bréviaire du Carabin, De quoi donc?, J'irai au bout de ce rêve - Partie 4, J'irai au bout de ce rêve - Partie 3, à Christine et Marie ... suite et fin, Incident voyageur...., On peut s'aimer , se désaimer, Les fetes, Celle ou je t'ai quittée, Re: question suivante ..., Thèse et antithèse..., éternelles peuvent être les neiges..., Re: auteur inconnu ..enfin, je me rapelle plus le nom ...., Ce que tu degages,
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La citation d'amour

Qui t'aime te fait pleurer ; qui te hait te fait rire.

Proverbe espagnol.

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