Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur vain - Page 2 sur 4
Enfin ensemble
Ce jour-là, que nous n’attendions plus,
Nous nous sommes échappés pour nous retrouver,
Je ne savais plus où je me trouvais,
Sans défenses, ton regard m’a laissé nu.
Nous devions nous dire tellement de mots,
Et c’est marrant mais pas envie de parler,
Juste envie d’être là, de pouvoir enfin profiter
De ce moment si court, de ces sentiments si beaux.
Et puis, on n’a pas pu résisté,
Le vide a été trop grand, la vie trop monotone,
Je ne sais plus qui a commencé,
Il a fallu que l’un à l’autre, on se donne.
Nos mains, discrètement, se sont rapprochées,
Nos doigts fébrilement se sont enlacés,
Plus proches que jamais mais toujours trop loin,
On a bien essayé de se maîtriser, en vain.
Alors, doucement, nos yeux se sont croisés,
Nos regards embrasant nos coeurs, affolant nos sens,
Tendrement, nos lèvres se sont frôlées,
Nous nous sommes embrassés, s’abandonnant en confiance.
Chaque nuit, je repense à ce baiser que tu m’as donné,
A nos corps réchauffés d’en être enlacés,
Maintenant que de tes lèvres, le froid piquant a pris la place,
De mes yeux, comme d’une banquise, coulent des larmes de glace.
Nous nous sommes échappés pour nous retrouver,
Je ne savais plus où je me trouvais,
Sans défenses, ton regard m’a laissé nu.
Nous devions nous dire tellement de mots,
Et c’est marrant mais pas envie de parler,
Juste envie d’être là, de pouvoir enfin profiter
De ce moment si court, de ces sentiments si beaux.
Et puis, on n’a pas pu résisté,
Le vide a été trop grand, la vie trop monotone,
Je ne sais plus qui a commencé,
Il a fallu que l’un à l’autre, on se donne.
Nos mains, discrètement, se sont rapprochées,
Nos doigts fébrilement se sont enlacés,
Plus proches que jamais mais toujours trop loin,
On a bien essayé de se maîtriser, en vain.
Alors, doucement, nos yeux se sont croisés,
Nos regards embrasant nos coeurs, affolant nos sens,
Tendrement, nos lèvres se sont frôlées,
Nous nous sommes embrassés, s’abandonnant en confiance.
Chaque nuit, je repense à ce baiser que tu m’as donné,
A nos corps réchauffés d’en être enlacés,
Maintenant que de tes lèvres, le froid piquant a pris la place,
De mes yeux, comme d’une banquise, coulent des larmes de glace.
Lun 29 Oct 2007, 07:09 par
AuBonheurDeMaDouce sur Les liaisons sulfureuses
J'aurais voulu que tu sois comme un " frère "...
On s’est rencontrés, on avait tout juste dix huit ans
On était jeunes, trop jeunes sans doute.
On a grandi ensemble comme un frère et une soeur.
Il y avait tellement de ressemblances dans notre histoire...
Nos parents n’ont pas su nous aimer
Tous deux, nous étions des " écorchés vifs ".
Ensemble, on a passé des soirées et des nuits
A vouloir refaire le monde.
Mais on a vite compris
Que le monde tournerait sans nous
Et que nos idéaux resteraient vains.
On s’est aimé comme des fous...
Tu as été mon mentor
Mon " Dieu " en qui j’ai eu la foi,
Tu as été mon tout, mon toit
Je me suis tant réfugiée contre toi
Pour trouver de l’apaisement à mes détresses
Je ne pouvais vivre sans toi
Ma propre existence ne m’ayant jamais intéressé.
On a continué à " grandir ".
Tu es devenu homme et moi femme, certes
Mais mon âme d’enfant est resté si présente en moi
Que je suis, par définition une femme-enfant.
On a apppris à se découvrir.
La vie a passé...
On a fait un bébé, puis un deuxième et un troisième.
C’est de toi que j’ai voulu nos trois enfants.
Au cours de notre vie
Peines et joies se sont entremêlées
On a continué à " mûrir " dans notre vie d’adulte
Toi toujours plus vite que moi.
On a évolué...
Le temps des incompréhensions est venu
J’ai fini par souffrir de tes colères
Qui devenaient parfois violentes
Et qui ont fini par me faire peur.
Mes " silences " que tu as pris pour des mensonges
Tu ne les a pas supportés.
La mélancolie qui m’habite
a fini par t’être " pesante ".
On a fini par ne plus " se comprendre "
Alors un matin j’ai voulu que cela cesse.
J’ai pris une décison qui t’a " blessé.
Je porte " sur mes épaules " la responsabilité de notre séparation
Puisque cela a été mon choix.
Sur le chemin de ma vie
J’ai rencontré un homme
Auquel je me suis attachée.
J’ai " tu " cette relation.
Non pas que je voulais te mentir
Mais te connaissant d’un tempérament jaloux
J’ai voulu la vivre et lui donner une existence...
Un jour tu m’as dit avoir rencontré une femme
Avec laquelle tu as vécu quelques mois
Tu m’as dit l’avoir fait
Pensant me " rendre " jalouse "
En vain...
La vie a continué...
En octobre, ma vie a basculé.
Tu t’es mêlé de ma vie sentimentale.
Tu pensais que cela allait mettre fin à cette relation...
Et que tu allais me " retrouver ".
En vain...
Je pensais être forte et
Ma fragilité est revenue.
Depuis j’ai sombré dans le désespoir.
Pourquoi , je ne sais pas...
Tu sais que je suis de
Ces femmes que l’on n’oublie pas.
J’ai tant à donner... et sans doute
pour cela que je " peux venir à manquer ".
T’aurais pu être comme un frère
A qui on dit tout
Puisque à un frère
On n’a pas de raison de mentir
Alors j’aurai parlé...
Avec honnêteté
Mais je ne veux pas
Qu’elle se " retourne " contre moi.
Je suis si mal...
La vie est un combat
Pour tout à chacun
Mais chaque jour, je perds un peu de ces forces...
Qui font que l’on " reprend le dessus ".
T’aurais pu être comme un frère
Dont les liens sont inneffaçables
Puisque que tu aurais été un " frère de sang "...
Marie
On était jeunes, trop jeunes sans doute.
On a grandi ensemble comme un frère et une soeur.
Il y avait tellement de ressemblances dans notre histoire...
Nos parents n’ont pas su nous aimer
Tous deux, nous étions des " écorchés vifs ".
Ensemble, on a passé des soirées et des nuits
A vouloir refaire le monde.
Mais on a vite compris
Que le monde tournerait sans nous
Et que nos idéaux resteraient vains.
On s’est aimé comme des fous...
Tu as été mon mentor
Mon " Dieu " en qui j’ai eu la foi,
Tu as été mon tout, mon toit
Je me suis tant réfugiée contre toi
Pour trouver de l’apaisement à mes détresses
Je ne pouvais vivre sans toi
Ma propre existence ne m’ayant jamais intéressé.
On a continué à " grandir ".
Tu es devenu homme et moi femme, certes
Mais mon âme d’enfant est resté si présente en moi
Que je suis, par définition une femme-enfant.
On a apppris à se découvrir.
La vie a passé...
On a fait un bébé, puis un deuxième et un troisième.
C’est de toi que j’ai voulu nos trois enfants.
Au cours de notre vie
Peines et joies se sont entremêlées
On a continué à " mûrir " dans notre vie d’adulte
Toi toujours plus vite que moi.
On a évolué...
Le temps des incompréhensions est venu
J’ai fini par souffrir de tes colères
Qui devenaient parfois violentes
Et qui ont fini par me faire peur.
Mes " silences " que tu as pris pour des mensonges
Tu ne les a pas supportés.
La mélancolie qui m’habite
a fini par t’être " pesante ".
On a fini par ne plus " se comprendre "
Alors un matin j’ai voulu que cela cesse.
J’ai pris une décison qui t’a " blessé.
Je porte " sur mes épaules " la responsabilité de notre séparation
Puisque cela a été mon choix.
Sur le chemin de ma vie
J’ai rencontré un homme
Auquel je me suis attachée.
J’ai " tu " cette relation.
Non pas que je voulais te mentir
Mais te connaissant d’un tempérament jaloux
J’ai voulu la vivre et lui donner une existence...
Un jour tu m’as dit avoir rencontré une femme
Avec laquelle tu as vécu quelques mois
Tu m’as dit l’avoir fait
Pensant me " rendre " jalouse "
En vain...
La vie a continué...
En octobre, ma vie a basculé.
Tu t’es mêlé de ma vie sentimentale.
Tu pensais que cela allait mettre fin à cette relation...
Et que tu allais me " retrouver ".
En vain...
Je pensais être forte et
Ma fragilité est revenue.
Depuis j’ai sombré dans le désespoir.
Pourquoi , je ne sais pas...
Tu sais que je suis de
Ces femmes que l’on n’oublie pas.
J’ai tant à donner... et sans doute
pour cela que je " peux venir à manquer ".
T’aurais pu être comme un frère
A qui on dit tout
Puisque à un frère
On n’a pas de raison de mentir
Alors j’aurai parlé...
Avec honnêteté
Mais je ne veux pas
Qu’elle se " retourne " contre moi.
Je suis si mal...
La vie est un combat
Pour tout à chacun
Mais chaque jour, je perds un peu de ces forces...
Qui font que l’on " reprend le dessus ".
T’aurais pu être comme un frère
Dont les liens sont inneffaçables
Puisque que tu aurais été un " frère de sang "...
Marie
Mer 06 Juin 2007, 13:28 par
Satine sur Histoires d'amour
Les trois voeux
Je voudrais te détester pour arriver à ne plus t’aimer,
Transformer l’amour en haine comme tu me l’as suggéré
Je voudrais ne plus y croire que mon cœur cesse de s’affoler
Quand il croise ton regard même en pensée
Mais je t’aime, je t’aime
Et si mon coeur est lourd de peine
Je n’arrive pas à oublier
Je voudrais en dormant au moins que mon cœur se délivre
Mais même mes sentiments semblent partir à la dérive
Je ne commande rien je n’arrive pas à tourner
La page que pourtant tu as bien voulu déchirer
Oui, je t’aime, je t’aime
Malgré tout bien malgré moi
Mon cœur me répète tout bas
Je t’aime mais c’est bien vain pour toi
Je voudrais te redire que c’est l’amour qui appelait
C’est que je t’attendais à chaque mn : l’éternité
Et pour t’avoir trop aimé tu as choisi de tout casser
Mais je sais que tes regards continuent de me chercher
Et que seul dans le noir tes larmes peuvent aussi bien couler
J’ai voulu te le dire
J’ai voulu t’entendre m’aimer
Tu as choisi le pire
Et le rideau est tombé
Je n’ai pas choisi, non, je n’ai pas choisi de t’aimer
Mais c’est toute ma volonté que je mettrai à oublier
Puisque tu parles de nous comme une image du passé
Je mettrai toute mon âme
A oublier
A t’oublier...
Transformer l’amour en haine comme tu me l’as suggéré
Je voudrais ne plus y croire que mon cœur cesse de s’affoler
Quand il croise ton regard même en pensée
Mais je t’aime, je t’aime
Et si mon coeur est lourd de peine
Je n’arrive pas à oublier
Je voudrais en dormant au moins que mon cœur se délivre
Mais même mes sentiments semblent partir à la dérive
Je ne commande rien je n’arrive pas à tourner
La page que pourtant tu as bien voulu déchirer
Oui, je t’aime, je t’aime
Malgré tout bien malgré moi
Mon cœur me répète tout bas
Je t’aime mais c’est bien vain pour toi
Je voudrais te redire que c’est l’amour qui appelait
C’est que je t’attendais à chaque mn : l’éternité
Et pour t’avoir trop aimé tu as choisi de tout casser
Mais je sais que tes regards continuent de me chercher
Et que seul dans le noir tes larmes peuvent aussi bien couler
J’ai voulu te le dire
J’ai voulu t’entendre m’aimer
Tu as choisi le pire
Et le rideau est tombé
Je n’ai pas choisi, non, je n’ai pas choisi de t’aimer
Mais c’est toute ma volonté que je mettrai à oublier
Puisque tu parles de nous comme une image du passé
Je mettrai toute mon âme
A oublier
A t’oublier...
Mer 13 Déc 2006, 13:08 par
dolce vita sur Mille choses
TANGO
Mais qu’ est-ce que je fous là
Je sombre au fond de toi
Quelle heure est-il est quel feu me noie
Fait-il noir ou clair, je n’sais pas
Ma peau se colle au rouge de ton sang qui bouge
Et qui coule vers moi
Je danse et je me bats
Et j’ enroule mes chevilles autour de toi
Mes jambes se plient
Je contourne tes hanches
Sur mes reins se joue ta revanche
Je prie en vain mais toi tu ris, une soif s’ assouvit
Je danse ou je me bats
Je n’sais pas , je n’sais pas
Tango mi amor
Tu me fais mal et mon sort
Est le bien qui me dévore
Quand mon corps se tord
Tango mi amor
Animal ou matador
L’un de nous deux est plus fort
Quand mon corps se tord
Mais le doute s’ installe
Je me sens comme en cavale
La vie me pousse dans la course
Mon corps qui te repousse
Tes gestes me rappellent que tu n’ as pas sur moi
Le droit que je te dois, je danse et je me bats
Mais comment dire à qui, à quoi, à qui je suis
Quand de n’ appartenir qu’ à toi est le défi
Ey si je te disais qu’ il n’ y a pas que toi
Je danse et tu te bats
Je danse et tu te bats
Tango mi amor
Tu me fais mal et mon sort
Est le bien qui me dévore
Quand mon corps se tord
Tango mi amor
Animal ou matador
L’un de nous deux est plus fort
Tango mi amor
Tango mon corps
Ne t’ appartient pas encore
Et si mon âme s’ en sort
Mon corps, lui, se tord.
Rick Allison / Lara Fabian.
Je sombre au fond de toi
Quelle heure est-il est quel feu me noie
Fait-il noir ou clair, je n’sais pas
Ma peau se colle au rouge de ton sang qui bouge
Et qui coule vers moi
Je danse et je me bats
Et j’ enroule mes chevilles autour de toi
Mes jambes se plient
Je contourne tes hanches
Sur mes reins se joue ta revanche
Je prie en vain mais toi tu ris, une soif s’ assouvit
Je danse ou je me bats
Je n’sais pas , je n’sais pas
Tango mi amor
Tu me fais mal et mon sort
Est le bien qui me dévore
Quand mon corps se tord
Tango mi amor
Animal ou matador
L’un de nous deux est plus fort
Quand mon corps se tord
Mais le doute s’ installe
Je me sens comme en cavale
La vie me pousse dans la course
Mon corps qui te repousse
Tes gestes me rappellent que tu n’ as pas sur moi
Le droit que je te dois, je danse et je me bats
Mais comment dire à qui, à quoi, à qui je suis
Quand de n’ appartenir qu’ à toi est le défi
Ey si je te disais qu’ il n’ y a pas que toi
Je danse et tu te bats
Je danse et tu te bats
Tango mi amor
Tu me fais mal et mon sort
Est le bien qui me dévore
Quand mon corps se tord
Tango mi amor
Animal ou matador
L’un de nous deux est plus fort
Tango mi amor
Tango mon corps
Ne t’ appartient pas encore
Et si mon âme s’ en sort
Mon corps, lui, se tord.
Rick Allison / Lara Fabian.
Jeu 26 Oct 2006, 09:10 par
Chogokinette sur Citations
Feria
Quelque fois, j’ai un peu honte de faire partie d’une espèce qui se délecte de faire souffrir. Plus je grandis, et plus je vois à quel point l’homme a besoin de se sentir puissant, usant de n’ importe quel moyen pour poser le doigt sur cette faim et son assouvissement.
Du plus petit au plus grand de notre instinct destructeur, je me pose là, ce lundi, devant Nîmes et son antre de calcaire, de sable rougi du sang de beautés à cornes, qui courageusement se battent … devant ce courage vain qui fait si plaisir à nombre d’entre nous et qui regardent.
Quelque fois, je ne suis plus humaine ; parce que j’espère que le taureau et le cheval ne seront point blessés, mais que l’homme fasse voltige, qu’il morde la poussière, souffre de sa propre condition avant d’être rappelé à ses neurones et ses hormones qu’il gère souvent de façon ridiculement petite.
Stéphanie Auger. En Mai 2005, un jour de Pente pas ascendante, en ce qui concernait certains autres...
Du plus petit au plus grand de notre instinct destructeur, je me pose là, ce lundi, devant Nîmes et son antre de calcaire, de sable rougi du sang de beautés à cornes, qui courageusement se battent … devant ce courage vain qui fait si plaisir à nombre d’entre nous et qui regardent.
Quelque fois, je ne suis plus humaine ; parce que j’espère que le taureau et le cheval ne seront point blessés, mais que l’homme fasse voltige, qu’il morde la poussière, souffre de sa propre condition avant d’être rappelé à ses neurones et ses hormones qu’il gère souvent de façon ridiculement petite.
Stéphanie Auger. En Mai 2005, un jour de Pente pas ascendante, en ce qui concernait certains autres...
Jeu 12 Oct 2006, 19:19 par
Chogokinette sur Un monde parfait
Je prends ta main en tremblant
Le vent gifle tes joues
Ton silence me rend folle
Le sel te pique les yeux
Terrible aveu, j’y vois tes adieux
Sur le sable blanc nos ombres
Ta silhouette est plus sombre
Je respire pour toi
Te retenir comme ça
Mais tu m’échappes déjà
Cache-moi ce sourire
Pour moi c’est pire, pour moi c’est pire
Ne me laisse pas les souvenirs
De ta douleur en délire
En vain, en vain
Sans toi demain
Et sur ces draps blancs
Ton corps que j’aimais tant
Je prends ta main en tremblant
Je fais semblant, je fais semblant
Mais j’ai beau conjuguer tous les temps
Reste le présent
Je suis seul maintenant
julia
Ton silence me rend folle
Le sel te pique les yeux
Terrible aveu, j’y vois tes adieux
Sur le sable blanc nos ombres
Ta silhouette est plus sombre
Je respire pour toi
Te retenir comme ça
Mais tu m’échappes déjà
Cache-moi ce sourire
Pour moi c’est pire, pour moi c’est pire
Ne me laisse pas les souvenirs
De ta douleur en délire
En vain, en vain
Sans toi demain
Et sur ces draps blancs
Ton corps que j’aimais tant
Je prends ta main en tremblant
Je fais semblant, je fais semblant
Mais j’ai beau conjuguer tous les temps
Reste le présent
Je suis seul maintenant
julia
Dim 03 Sep 2006, 18:40 par
joullia sur Mille choses
Changer d'avis
J’ai essayais de plus venir ici,
Mais en vain, kylliane c’est moi,
J’ai pas pu résister,
Ton coeur a tatoué en moi ton prénom Karim,
A l’encre indélébile,
Il a su en un tour de main effacer les autres noms,
Qui étaient eux que douleur,
Tu as su redonner vie à mon coeur,
Alors j’n’ai pas pu résister de pas venir ici
Comme sur le tchat j’y suis interdite.
La, je peux coucher ses mots,
Les mots de mes douleurs,
Mais surtout les plus beaux
Qui sont pour mon bien-aimé
Même si lui ne m’aime plus
Moi je continue a l’aimer
Au plus profond de mon être
Au plus profond de mon moi
Au plus profond de mon coeur
Merci d’avoir reouvert mon coeur Ben,
Merci de m’avoir reveillée.
Mes poeme reste toujours pour toi,
Meme si tu refuse mon amour
Mais en vain, kylliane c’est moi,
J’ai pas pu résister,
Ton coeur a tatoué en moi ton prénom Karim,
A l’encre indélébile,
Il a su en un tour de main effacer les autres noms,
Qui étaient eux que douleur,
Tu as su redonner vie à mon coeur,
Alors j’n’ai pas pu résister de pas venir ici
Comme sur le tchat j’y suis interdite.
La, je peux coucher ses mots,
Les mots de mes douleurs,
Mais surtout les plus beaux
Qui sont pour mon bien-aimé
Même si lui ne m’aime plus
Moi je continue a l’aimer
Au plus profond de mon être
Au plus profond de mon moi
Au plus profond de mon coeur
Merci d’avoir reouvert mon coeur Ben,
Merci de m’avoir reveillée.
Mes poeme reste toujours pour toi,
Meme si tu refuse mon amour
Jeu 03 Août 2006, 09:22 par
joullia sur Mille choses
Le chemin de l'echo
J’ai entendu cet écho au fond de mon coeur
Il était si fort et si lointain à la fois
Pourquoi cet écho bouge t’il tout le temps
Mon coeur ne savait plus ou donner de la tête
À gauche, à droite, devant, derrière,
L’écho venait de partout,
Mon coeur a cherché partout
Pour le retrouver et lui répondre
Mais quand il semblait être au niveau des valves
L’écho retentit à nouveau dans la parti du péricarde,
Mon coeur a espéré que cet écho ne bouge plus
Pour enfin le rejoindre
Mais en vain,
Le sang plein d’amour et d’espoir n’a pu rejoindre cet écho,
Le prince du désert est parti
Sans même attendre très longtemps
Le temps que mon coeur
Demande de l’aide a une gentille araignée
Pourtant si repoussant a mes yeux
Pour qu’elle tisse la plus grande toile
Pour capturer cet écho si doux à mon coeur.
Et pour qui j’aurai combattu mes peurs, mes angoisse,
Et franchie des montagnes nues pieds.
Il était si fort et si lointain à la fois
Pourquoi cet écho bouge t’il tout le temps
Mon coeur ne savait plus ou donner de la tête
À gauche, à droite, devant, derrière,
L’écho venait de partout,
Mon coeur a cherché partout
Pour le retrouver et lui répondre
Mais quand il semblait être au niveau des valves
L’écho retentit à nouveau dans la parti du péricarde,
Mon coeur a espéré que cet écho ne bouge plus
Pour enfin le rejoindre
Mais en vain,
Le sang plein d’amour et d’espoir n’a pu rejoindre cet écho,
Le prince du désert est parti
Sans même attendre très longtemps
Le temps que mon coeur
Demande de l’aide a une gentille araignée
Pourtant si repoussant a mes yeux
Pour qu’elle tisse la plus grande toile
Pour capturer cet écho si doux à mon coeur.
Et pour qui j’aurai combattu mes peurs, mes angoisse,
Et franchie des montagnes nues pieds.
Mer 02 Août 2006, 11:29 par
kylliane sur L'amour en vrac
Mont des brumes (6)
Un paysage urbain que l’on devine dans la brume du matin. Au loin, le bruit des bateliers. Leurs appels. Il fait un froid humide, le soleil est loin de la ville, il ne peut percer la moiteur feutrée que l’on sent peser sur la citée engourdie... Dès l’aube, les bruits des voitures à chevaux se succèdent et envahissent la scène, se répercutent sur les immeubles à quatre étages, jusqu’au chapeau pointu de la dame de fer qui sort de son sommeil, immobile... Aux Halles, des amoncellements de couleurs jusqu’à la nausée... Toine sait bien ce qu’on murmure dans le dos de Job.
Un beau jour, celle qui tenait salon a exposé des toiles partout, comme les indices d’une chasse au trésor menant... à Frédéric. Deux mois, pendant plus de deux mois elle les a tenu en haleine. Avec dans chaque tableau un symbole, un rien qui permettait de déchiffrer l’énigme et le comble c’est que tout Paris s’est évertué - en vain - à identifier le plaisantin qui passait d’un académisme à faire hurler Zola aux oeuvres les plus révolutionnaires : impressions fugaces de l’instant, expression d’un ressenti sublimé par la couleur, encore la couleur et toujours la couleur... Et puis, au bout de deux longs mois, la révélation. Frédéric était montré comme un singe savant de salon en vernissage. On se l’arrachait. Jusqu’au jour du drame. Ils s’étaient disputés. Il lui avait crié sa révolte, il était devenu ce qu’il haïssait le plus au monde : une valeur sûre. Elle l’avait regardé une dernière fois sans un mot, les yeux froids de colère, et puis elle avait claqué la porte derrière elle. Avant qu’il n’ait eu le temps de courir après elle, il était trop tard. Elle gisait, là, dans la boue parisienne du petit matin, arrêtée dans son élan par le sabot d’un cheval reçu en pleine poitrine, les roses rouges de l’amour épanouie sur son sein...
Toine a fini son café et il s’apprête à regagner son bout de place enfin baigné de soleil lorsque le sourire triste de Job se pose sur lui.
Un beau jour, celle qui tenait salon a exposé des toiles partout, comme les indices d’une chasse au trésor menant... à Frédéric. Deux mois, pendant plus de deux mois elle les a tenu en haleine. Avec dans chaque tableau un symbole, un rien qui permettait de déchiffrer l’énigme et le comble c’est que tout Paris s’est évertué - en vain - à identifier le plaisantin qui passait d’un académisme à faire hurler Zola aux oeuvres les plus révolutionnaires : impressions fugaces de l’instant, expression d’un ressenti sublimé par la couleur, encore la couleur et toujours la couleur... Et puis, au bout de deux longs mois, la révélation. Frédéric était montré comme un singe savant de salon en vernissage. On se l’arrachait. Jusqu’au jour du drame. Ils s’étaient disputés. Il lui avait crié sa révolte, il était devenu ce qu’il haïssait le plus au monde : une valeur sûre. Elle l’avait regardé une dernière fois sans un mot, les yeux froids de colère, et puis elle avait claqué la porte derrière elle. Avant qu’il n’ait eu le temps de courir après elle, il était trop tard. Elle gisait, là, dans la boue parisienne du petit matin, arrêtée dans son élan par le sabot d’un cheval reçu en pleine poitrine, les roses rouges de l’amour épanouie sur son sein...
Toine a fini son café et il s’apprête à regagner son bout de place enfin baigné de soleil lorsque le sourire triste de Job se pose sur lui.
Mar 27 Juin 2006, 09:21 par
dolce vita sur Histoires d'amour
Volare... 4
Elle a ouvert les yeux, a souri, s’est étirée en se frottant contre lui, a regardé sa montre et poussé un petit cris étouffé. Vite, vite, elle a pris ses vêtements, l’a embrassé dans un frôlement d’aile et s’est sauvée.
- Attends, lui a-t-il crié, quand te reverrai-je ? Qui es-tu ?
Je suis sûre qu’elle lui a répondu mais le vent a gardé pour lui ses dernières paroles. Il ne savait rien d’elle, pas même son prénom, ni s’il la reverrait un jour. Pourquoi ne se levait-il pas ? Ne courrait-il pas après elle : il lui semblait que c’était vain et que, de toute façon, s’il devait la revoir, il la retrouverait. Et de cela il ne doutait pas, il l’avait attendue trop longtemps pour qu’elle disparaisse de sa vie à peine entrée... Seigneur, il revoyait sa vie comme à travers un film en accéléré, les moments heureux, les joies brèves, les longues quêtes d’il-ne-savait-trop-quoi, les moments de doute et de souffrance et ces moments vagues qui lui laissaient immanquablement un arrière goût âcre au fond du cœur. Le sentiment d’une vacuité. Et pourtant ! Sa vie était pleine, pleine de projets, de gens, de voyages, de bruit... Mais paradoxalement, plus il s’emplissait de mouvement et plus il se sentait vide en dedans... Lorsque le rideau tombait le soir, il se demandait parfois quel sens donner à toutes ses journées. A quoi cela rimait-il ? La gloire ? L’argent ? Le pouvoir ? La notoriété ? Il avait peu ou prou envie de balayer de sa main toutes ses choses comme des particules indésirables... Mais quoi ? Des femmes il en avait connu. Mais chaque fois, il se disait : « alors c’est ça l’amour »? Il se promettait toujours monts et merveille et puis, il se rendait compte que cela se terminait de la même façon à un iota près, passée la passion il ne restait plus que la contrainte et l’habitude. Le désir s’émoussait et l’amour retombait flasque dans l’assiette du quotidien... Jusqu’à présent, il n’avait pas aimé. Il l’avait ardemment souhaité, mais l’amour, l’unique, s’il l’avait rêvé adolescent, poursuivi adulte sans pourtant jamais l’atteindre, il lui arrivait de ne plus y croire... Il y avait pourtant un visage qui flottait quelque part dans son cœur et ce visage c’est aujourd’hui qu’il l’avait vu, touché, baisé sans que rien ne l’y prépare... Il s’était octroyé un temps de repos et de fuite : un temps nécessaire pour se ressourcer et faire le point sur « sa vie ». Et voilà qu’au moment où il l’attendait le moins, dans son désert, elle était venue à lui. Et derrière ce minois, un début de promesse qui révolutionnait son cœur. De l’amour il n’attendait rien que l’amour. Et il savait sans plus qu’il était arrivé à bon port. Oui, après bien des galères, il savait qu’enfin, il l’avait trouvée, Elle... Mais pour quels lendemains, pour quel voyage au long court ? Cela il n’aurait pas su le dire. Avec elle il ouvrait une porte qu’il n’avait fait jusqu’alors qu’entrevoir...
- Attends, lui a-t-il crié, quand te reverrai-je ? Qui es-tu ?
Je suis sûre qu’elle lui a répondu mais le vent a gardé pour lui ses dernières paroles. Il ne savait rien d’elle, pas même son prénom, ni s’il la reverrait un jour. Pourquoi ne se levait-il pas ? Ne courrait-il pas après elle : il lui semblait que c’était vain et que, de toute façon, s’il devait la revoir, il la retrouverait. Et de cela il ne doutait pas, il l’avait attendue trop longtemps pour qu’elle disparaisse de sa vie à peine entrée... Seigneur, il revoyait sa vie comme à travers un film en accéléré, les moments heureux, les joies brèves, les longues quêtes d’il-ne-savait-trop-quoi, les moments de doute et de souffrance et ces moments vagues qui lui laissaient immanquablement un arrière goût âcre au fond du cœur. Le sentiment d’une vacuité. Et pourtant ! Sa vie était pleine, pleine de projets, de gens, de voyages, de bruit... Mais paradoxalement, plus il s’emplissait de mouvement et plus il se sentait vide en dedans... Lorsque le rideau tombait le soir, il se demandait parfois quel sens donner à toutes ses journées. A quoi cela rimait-il ? La gloire ? L’argent ? Le pouvoir ? La notoriété ? Il avait peu ou prou envie de balayer de sa main toutes ses choses comme des particules indésirables... Mais quoi ? Des femmes il en avait connu. Mais chaque fois, il se disait : « alors c’est ça l’amour »? Il se promettait toujours monts et merveille et puis, il se rendait compte que cela se terminait de la même façon à un iota près, passée la passion il ne restait plus que la contrainte et l’habitude. Le désir s’émoussait et l’amour retombait flasque dans l’assiette du quotidien... Jusqu’à présent, il n’avait pas aimé. Il l’avait ardemment souhaité, mais l’amour, l’unique, s’il l’avait rêvé adolescent, poursuivi adulte sans pourtant jamais l’atteindre, il lui arrivait de ne plus y croire... Il y avait pourtant un visage qui flottait quelque part dans son cœur et ce visage c’est aujourd’hui qu’il l’avait vu, touché, baisé sans que rien ne l’y prépare... Il s’était octroyé un temps de repos et de fuite : un temps nécessaire pour se ressourcer et faire le point sur « sa vie ». Et voilà qu’au moment où il l’attendait le moins, dans son désert, elle était venue à lui. Et derrière ce minois, un début de promesse qui révolutionnait son cœur. De l’amour il n’attendait rien que l’amour. Et il savait sans plus qu’il était arrivé à bon port. Oui, après bien des galères, il savait qu’enfin, il l’avait trouvée, Elle... Mais pour quels lendemains, pour quel voyage au long court ? Cela il n’aurait pas su le dire. Avec elle il ouvrait une porte qu’il n’avait fait jusqu’alors qu’entrevoir...
Mar 28 Mars 2006, 19:10 par
dolce vita sur Histoires d'amour
Désert
Oui, c’est entre l’Alpha et l’Omega que j’ai dû me tromper, au croisement des routes... A l’orée des doutes. Lorsque j’ai laissé la raison l’emporter et mon cœur transpercer. Pourtant comme une soif vive, le désir de l’amour, ce rêve de toujours qui s’accroche à ma vie. Les rires et les larmes sont si doux quelques fois... Accepter l’impossible, accueillir la souffrance, mourir dans la distance. En vain je t’ai cherché : amour, t’ai-je dit, est-ce toi que j’attends ? Non, m’as-tu répondu à chaque fois, j’appartiens à une autre, je ne suis pas pour toi... Où te caches-tu donc, où donc te trouverai-je ? J’ai voulu me suffire de ces amours prêts à porter que l’on me proposait, mais peine perdue, aucun ne convenait. Chaque fois, malgré ma faiblesse croissante et mon épuisement, sans un mot, sans un cri, j’ai repris mon bâton de pèlerin, j’ai parcouru la route, je ne me suis point arrêtée. J’ai cru t’avoir trouvé ; Seigneur, mais alors, quelle souffrance ! Voilà ce que l’illusion de l’amour m’a apporté : oh ! Quel oiseau de proie. Et mon cœur s’en est allé, à moitié déchiré par les serres cruelles. Comment vivre sans lui ? La blessure est profonde, je cherche par le monde, quelqu’un pour la soigner... Hélas, de médecin je n’en ai point trouvé qui puisse me guérir. Parfois, comme un mirage je crois l’avoir rejoint mais que je m’en approche et je vois que c’est feint : il disparaît dans l’air comme brumes au matin. Que mon espoir s’envole et je retombe à terre. Ma soif est languissante, ma vie est éphémère. Mes heures me semblent vaines et vraiment éloignées de la joie qui naguère avait fleuri en moi. Comme je veux l’oublier, mes larmes coulent, amères, j’ai soif de la tendresse qui habillait nos pas. Allons, viens, n’attends pas. Le silence est cruel, coupant comme une pierre, faisant saigner tout bas...
Mar 21 Mars 2006, 21:29 par
dolce vita sur Histoires d'amour
Pour faire le portrait d'un homme
Il faut prendre un sujet connu, bien l’étudier, ne rien oublier, ne rien ommettre. Toi, je te connais déjà, je peux décrire chaque détail, chaque étincelle de ton être. Ton sourire est doux, ton âme est sereine, ton regard communion... Ton chemin est fait de calme, de paix et de tendresse. Ton labeur sert le bien. Le mensonge ne fleurit pas sur tes lèvres, tu ne cherches pas à séduire, on t’aime parce que tu es. Ce que tu es on le voit tout de suite, comme se plaisent à le dire les hommes et les femmes de l’Ouest : « what you see is what you get » et ce qu’on obtient de toi ne s’achète pas, rien ni personne ne peut s’en emparer. Et pourtant, combien le convoitent tout au fond de leurs désirs consumméristes ! Combien voudraient le "posséder". Toi ? Ton trésor tu le donnes. Tu le donnes à qui peut le recevoir. Mais qui peut encore faire de la place à une telle immensité ; tout encombrés que nous sommes par nos matérialités suffisantes et mesurées... En vain, l’on s’épuise dans une vague course poursuite au bonheur, mais du bonheur on a perdu les clefs, les simples clefs de la vie. On se figure que ce ne sont que des additions ou des adictions qui nous permettront d’y atteindre, enfin, c’est ce que les enfants sages ont retenu du maître à penser plat et froid devant lequel ils passent leurs moments de liberté surveillée. Toi, de prime abord, tu es comme les autres, rien ne te distingue du lot. Rien et tout. Tu ne cherches pas la chicane, tu fuis l’intrigue, tu n’écrases pas de ta superbe, tu es : qui s’intéresse à ces riens pas même monnayables ? Avec toi, voyagent la paix, l’amour et la quiétude, la vérité est ta plus douce amie, la force est ton bâton, l’intégrité ton nom. Oui, je te connais déjà et je t’attends. Chaque jour, chaque heure me rapprochent de l’instant où nos deux routes se rencontreront. Que craindrais-tu de moi ? Que craindrais-je de toi ? De nos deux libertés naîtra l’éternité...
Lun 20 Mars 2006, 09:59 par
dolce vita sur Un monde parfait
Passagère
ne reste pas à l’attendre
celle qui devine
d’un peu de bleu
le ciel
si tu prends un chemin
qui n’est pas que le tien
laisse des traces
un visage
un lendemain
si tu n’as personne
pour relier ton destin
à tous les hommes
décris tous les matins
sur ton passage
si nulle amie ne convient
pour te prendre par la main
dis à toutes les femmes
tes paysages
ces fleurs dans ton cœur
la rive de ton âme
fais en toi la Mer
de tes propres mains
montre les îles
et le chemin
que du présent
où nulle ne vient
comme tu la rêves
tu offres à toutes
ou l’ivresse
ou le vin
pousse encore sur la rive
n’appelle pas en vain
un ange dans les sables
mais sur la plage
sois un grain
le sel et l’air marin
Ainsi tu vois que l’impossible
couvre l’autre moitié
du paysage
c’est ainsi que tu fais l’arche
lance la passerelle
gonfle la voile
fixe l’étoile
allume la vision
— tu es de l’ange
l’horizon
la Mer sera ton anse
la passagère de tes raisons
voyage de ton âme
pour que tu y rejoignes
dans la flamme des jours
et pour toujours
d’entre toutes les femmes
la Dame de haute renaissance
— non pas la mère de dieu
mais la fille de l’Homme
celle qui devine
d’un peu de bleu
le ciel
si tu prends un chemin
qui n’est pas que le tien
laisse des traces
un visage
un lendemain
si tu n’as personne
pour relier ton destin
à tous les hommes
décris tous les matins
sur ton passage
si nulle amie ne convient
pour te prendre par la main
dis à toutes les femmes
tes paysages
ces fleurs dans ton cœur
la rive de ton âme
fais en toi la Mer
de tes propres mains
montre les îles
et le chemin
que du présent
où nulle ne vient
comme tu la rêves
tu offres à toutes
ou l’ivresse
ou le vin
pousse encore sur la rive
n’appelle pas en vain
un ange dans les sables
mais sur la plage
sois un grain
le sel et l’air marin
Ainsi tu vois que l’impossible
couvre l’autre moitié
du paysage
c’est ainsi que tu fais l’arche
lance la passerelle
gonfle la voile
fixe l’étoile
allume la vision
— tu es de l’ange
l’horizon
la Mer sera ton anse
la passagère de tes raisons
voyage de ton âme
pour que tu y rejoignes
dans la flamme des jours
et pour toujours
d’entre toutes les femmes
la Dame de haute renaissance
— non pas la mère de dieu
mais la fille de l’Homme
Lun 20 Fév 2006, 09:20 par
Iris sur Parler d'amour
Pauvre Don Juan...
Lasse, j’avais pris ma voiture, une fois de plus, pour échapper aux sanglots qui m’étouffaient, besoin d’espace, besoin de respirer : Pourquoi ? Pourquoi jouent-ils donc à m’aimer ? Piètre comédie de funestes pantins qui plagient la mélodie de l’amour sans savoir la jouer. Pourquoi ce désir fou d’aimer et d’être aimée en vérité, à la folie, sans règles ni loi, juste dans la soif d’un amour que je sens brûler au plus profond de moi. Avec tristesse, force m’est de reconnaître que je les trouve vains malgré eux, malgré moi... Qu’ont-ils fait de la tendresse ? Aimant le tennis, les femmes, le chocolat... Consommant de l’amour pour une heure de folie, calculant bénéfice, intérêt et tout ça. Ils me donneraient envie de vomir, ces petits gars ! Si j’appelle l’amour ce n’est non par commodité ou pour combler un vide, c’est bien pour t’aimer. Ils viennent me séduire parfois et puis, me parlent d’elles, de leur cœur tout là-bas : mortel ennui. Je les écoute en soupirant, martelant mon bureau au rythme de mes rêveries distraites. Et s’ils ont un cœur qu’ils ont laissé près d’elles, que font-ils donc ici ? ! Et que croient-ils trouver ? L’aumône d’un sourire ou celle d’un baiser ? Tel autre qui en parlant d’amour évalue le profit que saurait lui procurer notre commerce...
De l’amour je ne veux que l’amour et rien d’autre. Cette relation privilégiée entre deux êtres, dans une tendre complicité, par nos différences enflammée. Et pourtant, comme une enfant blessée, le cœur déchiré par la meute rugissante et futile, je m’en vais quand je voudrais recevoir et donner tout l’amour qu’en mon cœur le Dieu qui m’a créée a pu verser.
Fatiguée d’être comme un caillou par les flots ballotté, je t’appelais en vain : "viens vite auprès de moi, que de l’amour enfin je puisse contempler le visage ici bas"... Trop souvent séduite par de faux reflets dont je sais m’éloigner, moi qui ne fais semblant, ni soupèse mes sentiments ; l’amour, de moi, longtemps, va-t-il se dérober ? Ils jouent à des jeux, font des mines, se rengorgent, personnages de carnaval, piètres. Je manque d’artifices, refusant de tromper. Je ne vais pas mentir et prétendre aimer ce qui me fait vomir... L’amour auquel j’aspire est-il bien de ce monde ? Et est-il bien pour moi ? Ce sera lui ou rien. L’Amour non pas l’ersatz, un placebo, guimauve ou bien triste miroir aux alouettes sur lequel les oiseaux sans cervelle vont briser et leur cœur et leurs ailes sans se décourager... Je les revoie qui feignent l’amour fou alors qu’ils sont mariés, pas libres ou occupés et ne cherchent vraiment qu’à jouir sans aimer et n’ont rien à donner que leurs tendres regrets. Où es-tu donc parti, existes-tu ailleurs que dans mes rêveries, toi que j’appelle ainsi ? Je vais fermer mon cœur à leurs mots doucereux, je ne répondrais plus qu’en découvrant tes yeux...
De l’amour je ne veux que l’amour et rien d’autre. Cette relation privilégiée entre deux êtres, dans une tendre complicité, par nos différences enflammée. Et pourtant, comme une enfant blessée, le cœur déchiré par la meute rugissante et futile, je m’en vais quand je voudrais recevoir et donner tout l’amour qu’en mon cœur le Dieu qui m’a créée a pu verser.
Fatiguée d’être comme un caillou par les flots ballotté, je t’appelais en vain : "viens vite auprès de moi, que de l’amour enfin je puisse contempler le visage ici bas"... Trop souvent séduite par de faux reflets dont je sais m’éloigner, moi qui ne fais semblant, ni soupèse mes sentiments ; l’amour, de moi, longtemps, va-t-il se dérober ? Ils jouent à des jeux, font des mines, se rengorgent, personnages de carnaval, piètres. Je manque d’artifices, refusant de tromper. Je ne vais pas mentir et prétendre aimer ce qui me fait vomir... L’amour auquel j’aspire est-il bien de ce monde ? Et est-il bien pour moi ? Ce sera lui ou rien. L’Amour non pas l’ersatz, un placebo, guimauve ou bien triste miroir aux alouettes sur lequel les oiseaux sans cervelle vont briser et leur cœur et leurs ailes sans se décourager... Je les revoie qui feignent l’amour fou alors qu’ils sont mariés, pas libres ou occupés et ne cherchent vraiment qu’à jouir sans aimer et n’ont rien à donner que leurs tendres regrets. Où es-tu donc parti, existes-tu ailleurs que dans mes rêveries, toi que j’appelle ainsi ? Je vais fermer mon cœur à leurs mots doucereux, je ne répondrais plus qu’en découvrant tes yeux...
Jeu 16 Fév 2006, 11:54 par
dolce vita sur La séduction
Dresser l'attente
Que dire encore ?
Je te porte frémissante au creux de mon ventre pour que toi, tu aies un jour en toi mes yeux, enfoncés aussi loin que possible.
Un lac tout bleu, l’ondée illuminée et le halo doré des lunes à venir.
En sens-tu tout le vrai ? Je l’étendrai, le beau qui nous unit.
Comme je te veux ! Comme je te sens, versée en moi.
Je ne sais comment le ciel s’y est pris, pour descendre par la cheminée, déposer sur la cendre refroidie l’arc-en-ciel sans pareil, quel trésor sous mes yeux, jaune et bleu seulement, qui donc a bien pu l’inventer ?
En moi aussi la mer était en flamme, en moi aussi l’ultime braise s’est apaisée ; elle était si violente, qui aurait pu le croire, en la voyant infatigablement se rallumer, brûler de ci de là les mondes anciens en moi, les mondes anticipés aussi, qu’il ne reste plus rien, là où tu prendras place.
Comme je t’espère, comme je crois comprendre nos regards, et comme encore je n’ose y croire, après tant d’agonies.
Pourtant pour toi, par toi, et par-dessus mon toit, jamais je ne fus homme ainsi, me tenant par la main, je ne sais même comment, pour m’emmener danser de rien entre tes reins, ô si comme je crois tu voulais.
Mais même, cela peut-être ne suffira pas : malgré ce que dit la philosophie, on peut aimer en vrai, pourtant en vain, pourtant pour rien.
On peut tout traverser, et ne rien ramener.
Il n’est pas si facile de se sentir en même temps éclairs et puis jets bleus ; trop de lumière est un enfer, le trop d’amour sombre en mystère – et moi, ici, de quoi donc ai-je l’air ?
Je t’espère à en être humilié, sachant pourtant pouvoir encore vivre sans toi et même, s’il le fallait, t’ajouter à l’absence ; à toi aussi te dire adieu, de toi aussi, peut-être, en recevoir le pire ; exposer aux corbeaux le chant des oiseaux bleus.
Qu’en ont-ils retenu, du bout de ce bec qui leur sert de morale ?
Mais ne crois pas que je t’abandonnerai, quoi qu’il m’en coûte.
Puisque tout est détruit, qu’il n’y a même plus de route, la lumière passera.
Et moi, je la suivrai.
Je te porte frémissante au creux de mon ventre pour que toi, tu aies un jour en toi mes yeux, enfoncés aussi loin que possible.
Un lac tout bleu, l’ondée illuminée et le halo doré des lunes à venir.
En sens-tu tout le vrai ? Je l’étendrai, le beau qui nous unit.
Comme je te veux ! Comme je te sens, versée en moi.
Je ne sais comment le ciel s’y est pris, pour descendre par la cheminée, déposer sur la cendre refroidie l’arc-en-ciel sans pareil, quel trésor sous mes yeux, jaune et bleu seulement, qui donc a bien pu l’inventer ?
En moi aussi la mer était en flamme, en moi aussi l’ultime braise s’est apaisée ; elle était si violente, qui aurait pu le croire, en la voyant infatigablement se rallumer, brûler de ci de là les mondes anciens en moi, les mondes anticipés aussi, qu’il ne reste plus rien, là où tu prendras place.
Comme je t’espère, comme je crois comprendre nos regards, et comme encore je n’ose y croire, après tant d’agonies.
Pourtant pour toi, par toi, et par-dessus mon toit, jamais je ne fus homme ainsi, me tenant par la main, je ne sais même comment, pour m’emmener danser de rien entre tes reins, ô si comme je crois tu voulais.
Mais même, cela peut-être ne suffira pas : malgré ce que dit la philosophie, on peut aimer en vrai, pourtant en vain, pourtant pour rien.
On peut tout traverser, et ne rien ramener.
Il n’est pas si facile de se sentir en même temps éclairs et puis jets bleus ; trop de lumière est un enfer, le trop d’amour sombre en mystère – et moi, ici, de quoi donc ai-je l’air ?
Je t’espère à en être humilié, sachant pourtant pouvoir encore vivre sans toi et même, s’il le fallait, t’ajouter à l’absence ; à toi aussi te dire adieu, de toi aussi, peut-être, en recevoir le pire ; exposer aux corbeaux le chant des oiseaux bleus.
Qu’en ont-ils retenu, du bout de ce bec qui leur sert de morale ?
Mais ne crois pas que je t’abandonnerai, quoi qu’il m’en coûte.
Puisque tout est détruit, qu’il n’y a même plus de route, la lumière passera.
Et moi, je la suivrai.
Mar 14 Fév 2006, 20:36 par
Iris sur La première fois
Ecrire sur vain
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