Sans Mon Coeur

Je meurs et je ris
Je pleure et je vis
Encre noire qui coule dans mes
Sang qui innonde mes sens
Perdu dans l’infini
De la nuit sans pluie
Ou brûle mes désirs
Au souvenir de la mort
Jeu 26 Oct 2006, 19:24 par coupdecoeur sur Mille choses

Je l'aimais

Bon ben c’est mon premier texte enjoy it or not.


C’est en marchant sur les quais de Seine que je l’ai rencontrée. La chevelure brune dans le vent, la peau matte, les yeux verts, elle était belle. Le soleil couchant teintait l’eau d’un reflet doré, un léger vent faisait voler les feuilles d’automne. Je me décide à lui parler, je demande une cigarette mais elle ne fume pas. Je ne sais pas pourquoi je perds mes moyens, je souris bêtement, je bafouille, je regarde mes pieds n’osant affronter son regard. Elle se demande ce que j’attends mais elle sourit finalement. Ce sourire, ô ce sourire, cette sorte de sourire que sont parfois les fleurs au milieu d’herbes graves, cette sorte de sourire qui font que le temps s’arrête, cette sorte de sourire qui vous fait perdre la tête. Je m’assoie timidement à ses côtés et nous parlons. Nous parlons encore et encore, de tout et de rien, du beau temps de la pluie, des amours, des ennemis, suis je lucide ou atteint de folie, je tombe amoureux, ô funeste ennemie !Comment pourrais-je la quitter, celle que j’aime, ma destinnée ? J’ose alors lui demander un numéro où je peux la rappeler. Elle accepte, je suis heureux, je pourrais peut-être la revoir, et ce tout petit espoir, rend ce monde merveilleux.

Arrive, plus tard, la concrétisation de mes espoirs, enfin je vais la revoir. Le premier rendez-vous, celui qui te fait à la fois si peur et si plaisir, celui qui fait battre ton coeur si fort, si fort. Celui qui accélère ta respiration et rend tes mains moites, celui que tu attends et redoutes à la fois. La place St michel - où veille l’ange Gabriel, où le bruit de la fontaine berce les artistes - est le lieu où je la reverrai. Je la vois, elle me voit, elle sourit, je flamboie, elle s’avance, mon coeur bat, je l’aime et je ne sais pas. Je ne sais pas si c’est réciproque, je ne sais pas si elle m’aime ou pas, ô amour tu me tueras, ô toi comble de l’union de la folie et de la sagesse. Je lui fais la bise, sa peau est si douce, son parfum ô son parfum, les parfums sont les sentiments des fleurs et le sien fait battre mon coeur, mais comment décrire le monde des odeurs? Je ne le sais pas. Je suis amoureux, étrange bonheur malheureux. Nous marchons, nous parlons, nous dînons et nous remarchons. Je sens des goutes de pluie sur mon visage, elle ouvre son parapluie, je me rapproche. Je me perds dans l’océan de ses yeux, elle les ferme, je me rapproche encore, j’ai mal aux côtes à cause de mon coeur, je sens son souffle chaud puis doucement nos lèvres se touchent, humides et douces nos langues se frolent puis s’unissent, unissant de même les deux êtres, les deux coeurs, les deux âmes que nous sommes. Je l’aime. Le sablier s’est arrêté, la terre ne tourne plus, les étoiles ne brillent plus il n’y a qu’elle. Je la regarde, les moindres petits défauts de son visage ou de ce qu’elle représente sont devenus des qualités. Je dois la quitter ce soir mais j’ai hâte de la revoir. Sentiment de bonheur indescriptible, joie inextinguibe, je l’aime, je l’aime, je l’aime.


Je la revois souvent maintenant, je lui consacre mon temps, ce que je suis, ma vie. Je l’acceuille ce soir dans mon humble demeure. De jour en jour, sa beauté grandit, elle est belle, elle m’éblouit. Nous buvons, nous parlons, je l’embrasse, je l’aime. Elle me prend par la main et m’enmène vers le lit. La lumière d’un lampadaire tamise la pièce, je tremble comme une feuille, elle s’allonge. Je me sens mal, je vais exploser. Je m’allonge à ses cotés, elle passe sa main dans mes cheveux, je sens le désir brulant dans mes . Mes tempes boudonnent, je brule.Nos langues s’unissent, je passe ma main sur son corps, j’ai des frissons.Je passe ma main sous son chemisier, elle gémit. Elle me caresse le ventre puis descend lentement. Son souffle chaud sur ma nuque, son parfum m’ennivrent. J’ai du mal à respirer. J’ai chaud et poutant je frisonne. Je déboutonne son jean, et doucement, doucement je glisse ma main vers son bas ventre. Je la caresse, elle gémit encore. Je sens son sexe humide et chaud. Je l’embrasse encore et encore. J’embrasse sa nuque, ses seins, son sexe, je l’aime, je l’aime, je l’aime. Nous sommes nus à présent, je sens ses seins contre mon torse. Mon sexe contre le sien, je la pénétre lentement. Mes bras tremblent, je tremble, elle me sert contre elle si fort. Je vais et reviens en elle au rythme lent d’une mélodie depuis longtemps oubliée. Je l’embrasse. Je respire vite, très vite, le plaisir monte, monte, encore et encore, et c’est l’explosion, le loup hurle, la mélodie culmine, moment si bref et si fort pourtant, union sacrée à son paroxisme. Union ultime de nos êtres, de nos âmes, de nos vies. Je m’allonge à ses côtés, je la regarde, elle me sourit. On ne dit rien les mots sont inutiles. Après un long moment, elle s’endort. Je la regarde toujours, je l’aimerais toujours. Merci.

Un mois passe, puis deux, arriva alors ce jour maudit par les dieux. Hermes m’apporta le message malheureux : elle me quitte. Son coeur bat pour un autre ; le mien s’est arrêté. Ah douleur non encore éprouvée, poignardé de l’intérieur, je meurs. Je souffre, je hurle à la mort pourquoi, pourquoi? Pourquoi elle, source de tant d’amour me cause tant de souffrance? Tourments indescriptibles, rage innexprimable, désespoir insurmontable. Je revois son visage, son souvenir me hante : comment vivre après une telle souffrance et cette soufrance est sans partage. Je noie mon malheur dans l’alcool dans une pièce autrefois joyeuse et aujourd’hui si triste. J’allume la radio et entends "What a wonderful world" de Louis Amstrong. Ironie du sort, les dieux me maudissent et je les maudis. Une lame de rasoir entre les mains je pense à elle. Une gorgée d’absynthe pour ne pas souffrir.
I see trees of green, red roses too
I see them bloom for me and you
And I think to myself what a wonderful world.
Une autre gorgée, ma trachée brule, je fais un essai, la lame pénétre la chair de mon poignet. Le sang coule, j’hurle, je pleure. Une autre gorgée encore une.

I see skies of blue and clouds of white
The bright blessed day, the dark sacred night
And I think to myself what a wonderful world.
Ma vision se brouille à cause des larmes et de l’alcool. Je réenfonce l’acier dans ma chair, j’ai coupé une veine cette fois, le sang gicle sur ma chemise. Je contemple mon poignet posé sur la table au milieu de mon sang. Une autre gorgée encore une.
The colors of the rainbow so pretty in the sky
Are also on the faces of people going by
I see friends shaking hands saying how do you do
They’re really saying I love you.
Je n’ai plus de force, je ne vois presque plus. J’ai perdu trop de sang, je crois. Ma tête devenue trop lourde commence à pencher, puis tombe sur la table dans le sang, je pleure. Un dernier effort, je reprends la lame mais cette fois je coupe un tandon puis je rencontre l’os. J’ai du sang dans la bouche. Un dernier effort pour une dernière gorgée je meurs. Adieu je t’aimais.

I hear babies crying, I watch them grow
They’ll learn much more than I’ll never know
And I think to myself what a wonderful world
Yes I think to myself what a wonderful world.
Mar 10 Oct 2006, 20:50 par Evidance sur Histoires d'amour

La rivière de ton coeur

Si tu m’abandonnes un jour,
je garderai en moi tout l’amour,
Que j’ai pour toi,
Le goût de tes lèvres à ma bouche,
Les caresses de tes mains au creux de mes reins en transe,
La saveur épicée de ton corps en émoi,
La couleur de ton si doux et beau sourire, image bonheur,
La douceur de ton visage, velours du coeur a l’infini,
La profondeur de tes yeux.

Emporte-moi dans la rivière de ton coeur,
Emmène mes pas vers un sentier fait de fleurs,
Je ferai couler dans tes , sang d’amour.

Fais-moi une petite place au creux de toi,
Sois sur mon chemin mon guide, mon tendre prince,
Je ne veux que la richesse de ton amour.
Mer 06 Sep 2006, 21:32 par joullia sur Histoires d'amour

Vouloir ton bonheur c'est avant tout te voir heureux

Je ne sais pas si je dois écouter les conseils de mon amie ou alors me laisser totalement ennivrer par lui et sa personnalité qui fait de lui un être si cher à mon coeur.

Je trouve la vie injuste avec cet homme qui donnerait corps et âme pour aider ses amis, ce petit bout d’homme au grand coeur.

En sa présence je suis comme un glaçon qui fond au soleil, je suis remplie de joie et de bonne humeur. Je revis, quand je le vois, mon sang ne fait qu’un tour et se glace dans mes tandis que mon coeur bat la chamade à l’idée qu’il me donne un doux baiser, un baiser qui serait pour moi le plus beau des cadeaux qu’il puisse m’offrir.

Je voudrais faire son bonheur, faire cesser ses pleurs, lui donner mon amour sans rien d’autre en retour que sa présence.

Une chose est sûre, aujourd’hui je n’ai plus peur de le voir dans les bras d’une autre que moi car aujourd’hui j’ai compris que vouloir son bonheur c’est avant tout le voir heureux même si ce n’est pas avec moi.

Tu n’es pas là pour me lire mais je me le murmure à moi-même en attendant le jour ou tu seras prêt à l’entendre .....
Jeu 17 Août 2006, 12:49 par joullia sur Histoires d'amour

A tous mes actes manqués...

A tous mes actes manqués,
Mes opportunités, les chemins loupés
Parce qu’aveuglé, distrait,
A mes amours échouées, à tout ce que j’ai ignoré,
Elles coulent dans mes comme dans un marais ;

Aux trahisons que j’ai pas vraiment regrettées,
A tout ce qui fait que je suis moi maintenant,
mais peut-être pas pour longtemps,
Regarde ma vie, tu la vois face-à-face,
A mes incertitudes, mes hésitations,
Dis moi ton avis, que veux-tu que j’y fasse ?

Je passe à côté de bien trop de choses,
Envie de partir, de décoller,
Je veux marquer une pause,
pour dans un endroit me réfugier,
Jusqu’à ce que je trouve,
pourquoi ? Pour qui ? Et quand ?
Ces questions qu’on désapprouve,
Toute notre vie, à tous bouts de champs,

Se distancer de tout, de tous pour réfléchir un peu,
Et revenir un jour ou l’autre, le regard lumineux.
Jeu 16 Mars 2006, 22:04 par leoz sur Parler d'amour

Couronne de pureté

Tant pis, je serai peut-être déçu, mais je me tiens ouvert, j’offre mon cœur à ce beau rêve.
Tu viens et je t’accueille en moi sur cette plage où tout a commencé, cette Chambre d’Amour où j’ai mêlé, trente ans auparavant, mon être au sable et à la mer, je n’en savais plus rien, j’ai glissé sous le sommeil, j’avais roulé jusqu’à tes pieds, vague solaire.
A deux jours de te revoir, mon cœur s’émeut ; et amoureux, j’ai peur de l’être.
J’ai tant besoin de tes yeux, ou bien vivre sous terre, où j’ai creusé sa voie à l’eau céleste, et j’attendrai sa remontée, tout le long de mes .
Je sais très bien la danse que je veux.
Tu es, femme, la première dame comme en mon vœu, libre et belle, douce et claire, cœur spirale auprès du ciel, où t’attendent des boucles de lumière, pour se mêler à tes cheveux, un air que dansera aussi ta tête, quand ton corps sera deux.
Je te veux et n’ai qu’un doigt à poser sur le bout de ton nez, qui est fort beau, puisqu’il m’émeut, si tu voulais.
Je n’en suis pas si sûr, le filet est léger, si je tombe d’être amoureux. Mais je saurai me relever, une liane est lancée, monte là-haut jusqu’au repère, l’abri des dieux et des déesses ; et si j’en pleure trop, j’en ferai encore une autre mer, encore plus belle encore, et je serai radeau, le salut des sourires amoureux, blessure radieuse que la houle promène auprès des cieux, je n’ai pas peur de ça, ni de mourir une autre fois, mais tu es celle que j’espère, du rêve millénaire.
Tu es, femme, la première dame selon mon vœu, ni fille ni drame, mais signe clair, couronne de pureté, ai-je appris hier.
Ô Ciel, t’amuses-tu ?
Je voudrais rire avec toi, ravir tes éclats, prendre part à l’éclair.
Mon cœur a remonté ma vie, et c’est pour l’homme qui t’espère, enfin debout, enfin heureux.
J’ai aimé de nouveau comme on aime toujours.
J’ai aimé en enfant, j’ai aimé sous la mer. Et j’ai aimé aimer, en t’attendant, un rien, la forme seule d’une prière, juste une goutte d’eau.
Pour me refaire, pur et sincère, savoir te couronner.
Alors donc je suis prêt !
Même tes yeux me l’ont dit, même l’hiver.
Je ne sais rien de ce que la pluie me réserve, mais pourvu que ce soit toi, mon toit le plus ouvert.
J’ai esquivé d’autres promesses, gentiment écarté de doux rêves, je n’ai pas relevé ces yeux d’aveu qui hier encore me retenaient, pour toi, pour t’être clair, qu’ils te reviennent, les miens si bleus, qu’on y voit à travers, et la mer et le ciel, et leurs jeux.
Amoureux, j’ai peur de l’être, tant pis, j’y vais quand même, c’est en femme que tu m’émeus, et de l’enfant en moi jusqu’à la lourde pierre, c’est en homme que je te veux, défais de tous les sortilèges, et s’il n’en reste qu’un, pour toi, je saurai l’être.
Alors je te prendrai dans mes bras sans trembler, sans faillir, sans dévier ; qu’en ton sein se soulève, furieuse, la haute mer qu’on croyait asséchée, radieuse sa première marée, vibrante, l’envolée qui touche Terre, et y mêle les cieux.
Qu’en ces nouveaux visages, la vie y soit réserve, un refuge intégral, ce volcan oublié où paissent les oiseaux, près des gazelles aux ailes paresseuses, pour qu’après nous les amants plus jamais ne se perdent.
Qu’ils voient de leurs yeux clairs, au-dessus d’eux et pour la Terre entière, descendre du repaire l’aigle amoureux, portant dans ses serres la couronne de pureté, qu’avec toi de tes yeux j’ai tressée.
Et qu’elle soit pour mille ans notre arche de beauté.
Dim 12 Mars 2006, 11:15 par Iris sur Parler d'amour

Montagne...

Parfois je me sens libre et heureuse de cette liberté et parfois, le silence m’étreint : ciel comme tu me manques ! J’ai soif de toi. Où es-tu ? Que fais-tu ? Mon corps aspire après tes bras qui se posent sur moi, tes mains, tes yeux, ton cœur à quoi sont-ils occupés ? Oh, c’est lorsque je me crois invulnérable que mon cœur se remet à vibrer et pour quelle ombre du passé, pour quel embryon d’amour en devenir ? Des fantômes qui passent. Mes yeux, bleus, de trop rêver, ne peuvent trouver d’écho que dans ces cieux d’été... Mes cheveux rappellent que l’Italie coule dans mes et mes colères violentes comme des orages cèdent vite la place au soleil... Lorsque la vie ne me laisse que le temps de respirer pas celui de soupirer : il ne me manque rien. Ces hommes qui me regardent et passent furtifs comme des ombres... En eux je te cherche : serait ce toi ? Mais non, un geste, une attitude, un silence, un rien : ce n’est pas toi et je fuis. Il me semble encore reconnaître le son de ta voix dans le murmure du vent, dans la caresse de la brise et dans la lumière aveuglante de midi, la force de ton amour... Et puis, le soir tout doucement s’étire et se pose sur moi, comme un manteau de solitude, qui me glace et m’étreint. Et, épuisée et lasse, ayant gravi la montagne, dépassé les bêtes féroces aux mâchoires cruelles, abandonnant la souffrance et les larmes qui brillaient à mon cou, élevant mon âme vers les Cieux, j’ose sans un murmure, y déposer ma vie....
Mer 15 Fév 2006, 20:39 par dolce vita sur Parler d'amour

Rue du Regard

Rue du regard

Couleurs de rêves et couleurs de féeries,
La rue de Rennes , la rue du cherche midi,
Croisent prés de Saint –Sulpice la rue du regard,
C’est là que j’aime déambuler au hasard.

Perdue dans mes pensées, à l’ombre des platanes
Alors que la lumière du jour décroît, je flâne
Les coins de rues se succèdent à l’infini
Guidant mes pas, rue du regard, sans un bruit

Ma vue est flattée par une silhouette,
Le visage couvert d’une fine voilette.
La ligne est élégante, féline, racée,
Emu, troublé, mes yeux ne peuvent s’en détacher

Dans le reflet des vitrines encore éclairées
J’entr’aperçois derrière ma voilette abaissée
Celui qui, timidement m’adresse un sourire,
Son regard rivé au mien… à m’en faire rougir

Tout me revient en désordre dans ma mémoire,
Cette élégance, ce galbe et ce regard !
Intact en moi j’ai gardé , telle une empreinte,
Nos rires, nos complicités,et nos étreintes

Sans l’ombre d’un doute, les souvenirs m’assaillent
C’est bien lui qui m’enlaçait tendrement par la taille
Des années en arrière, le temps des jours heureux
Me couvrant des pieds à la tête de baisers fougueux

Elle me couve du regard, ses yeux pétillent,
Là dans cette rue les souvenirs défilent.
Les frissons de son corps exalté et éperdu,
Sa peau perlée de sueur, sa bouche ingénue.

Le parfum de sa peau, je n’ai pas oublié
Alors qu’il s’approche de moi de plus en près
Son regard de braise, son souffle dans mon cou
Réveillent en moi la flamme du désir, je l’avoue

J’effleure sa main, une lueur traverse ses yeux bleus,
Je le perçois très bien, l’occurrence l’émeu !
J’ai toujours su et m’en suis douté du reste,
Elle m’a encore dans la peau c’est manifeste…

Tout mon corps en appelle aux douces caresses
Que ses mains me prodiguaient avec tendresse
Il sait très bien que je n’ai jamais pu résister
A ce feu que dans mes il savait distiller

Les prunelles chargées de désirs et d’audaces,
Elle dépose sur mes lèvres un baiser fugace.
Puis prends ma main dans un geste de connivence,
Sourit et me conduit vers de nouvelles outrances.

De murmures en soupirs, nos corps enlacés
S’étreignent d’une passion à peine dissimulée
Là, sous le porche, dans la rue du regard
A l’encre de feu renaissent nos espoirs.

Gemma et Vers à soi
Ven 10 Fév 2006, 17:18 par vers à soi sur Histoires d'amour

Case départ

Il était une fois, il y a 10 mois... Je ne connaissais rien de toi, tout au plus, ce que les autres voulaient bien en dire. Je savais notre confrontation inévitable, je l’attendais tranquillement, un rien moqueuse et presque sûre de moi. C’était sans compter sur tes nombreux attraits et ton charme hypnotique. Malgré l’âge, la raison et la conscience, je suis tombée dans tes filets, comme des tas d’autres j’imagine, et suis très vite (trop sans doute) devenue accro. De crises de manque en apaisements relatifs, je goûtais la saveur de mes jours! Un pimenté, un autre légèrement sucré, beaucoup d’amers...Mais c’était le prix à payer, disait-on, quand on est dépendante. Alors, j’ai dit "stop", j’ai décidé de tout arrêter! Assez de poudre... aux yeux, fallait me désintoxiquer! Et je l’ai fait. T’éviter était mon leitmotiv. J’ai disparu de la sphère où tu évoluais, j’ai détourné mon chemin de tes routes. Et j’ai dévoré tous les substituts possibles, certains exaltaient mes sens, d’autres m’euphorisaient la tête, mais aucun ne m’a donné l’ivresse sublimée avec toi. Je tenais le choc, jour après jour je me délivrais et réapprenais à vivre librement. Jusqu’à hier!!! Mon téléphone qui sonne, un appel fatal! Dans le prétexte anodin, je n’entends que la voix qui dit "viens"... et... "oui, je viens".
Contre toute attente, j’ai refait le chemin inverse. J’ai replongé. Encore une fois, franchir la porte qui nous sépare, me fondre dans l’ambre de tes yeux de braise, me brûler au contact fugitif de ta peau. Sentir la sueur recouvrir mon corps tandis que des frissons me déchirent le dos. Ne plus compter les battements de mon coeur bouleversé qui explosent mes tempes. Perdre mon souffle et ne percevoir que ta voix, pas même tes mots, encore moins leurs sens. Le poison se réinstalle dans mes , comme s’il ne les avait jamais quittées. Le sourire éclos sur mes lèvres n’est que la condensation de mes vapeurs fantasmagoriques. Ce trip a duré plusieurs heures et je t’ai quitté, frisant l’overdose.
Aujourd’hui, tout est à refaire! Alors on reprend depuis le début "C’est l’histoire d’une héroïne qui "crack" pour un mec stupéfiant..." J’vous assure c’est pas de la daube!
Jeu 26 Jan 2006, 21:49 par syolann sur La séduction

Du désir insatisfait

Il arrive parfois qu’un fort désir nous prenne,
Des yeux pleins de malices, des mots doux et charmeurs,
Et nous voilà tremblants, sentant partant du cœur
Cette douce chaleur qui envahit nos .

Aucun amour pourtant, juste ce fait de plaire,
De se sentir unique, un instant, une nuit,
Pour quelqu’un qui nous plaît, et pour qui on oublie
La beauté de ces rêves qui hantaient tous nos vers.

On se laisse charmer, on charme à notre tour,
Le plaisir est intense, on sourit et on rit,
Attisant cette transe, allant jusqu’à l’envie
Qui nous amène alors jusqu’à l’acte d’amour.

Aucun amour pourtant, juste ce fait de plaire,
Qui une fois passé nous laisse un goût amer.

Le corps a ses raisons que le cœur reconnaît
Et qui font que l’union sans le geste d’amour
Ne pourrait égaler à moins d’y être sourd,
Ce qui mène là-haut, que l’on n’oublie jamais.
Jeu 12 Jan 2006, 22:42 par l'homme de sable sur L'amour en vrac

Le huitième ciel

Je t’aimais tellement!
Je sentais mon âme,
Fusionner à la tienne.
C’est comme si,
Je n’étais qu’un.
Tu étais ma moitié,
Mon complément,
Mon tout.
Tout ce que j’étais!

Je t’aimais tellement!
Je sentais mon coeur,
Battre avec le tien.
C’est comme si,
Je n’étais qu’un.
Tu étais ma vie,
Mes respirations,
Mes espoirs.
Espoir que j’avais!

Je t’aimais tellement!
Toutes ces fois avec toi,
Nous étions au septième ciel.
J’aimais tellement,
Ton corps, tes mains,
Tout cet être à moi!

Je t’aimais tellement!
La dernière fois avec toi,
J’ai dépassé le septième,
Je suis tombée au huitième,
Les recousues,
Mais le coeur éclaté.

Je t’aimais tellement!
Je sentais mon âme,
Attaché à la tienne.
C’est comme si,
je t’appartenais.
Tu étais ma violence,
Mon désespoir,
Ma souffrance.
Toute douleur.
Jeu 22 Déc 2005, 05:41 par imagora sur L'amour en vrac

Silence.

Je voudrais pouvoir dire,
Tout l’amour que tu m’inspires,
Mais notre situation clandestine,
Laisse mes mots en sourdine.
Ils n’en sont pas moins profonds
Comme tout l’amour que nous taisons.
Sans cesse, en attente,
De tes caresses insolentes
Je deviens source qui ne peut se tarir,
Tu es l’affluent de mon désir.
Etre avec toi ne suffit pas,
Je me sens si petite dans tes bras.
Toujours plus fort, toujours plus haut,
Nos délires vont crescendo,
Et nos désirs, et nos promesses,
Sont synonyme de tant d’ivresse,
Que du plus profond de ma passion,
Je devine nos en ébullition.
Que l’on se fasse l’amour ou la tendresse,
J’aime que s’en suive une douce paresse,
Peuplée d’autant de mots doux,
Ou de nos silences qui avouent tout...
Sam 03 Déc 2005, 18:59 par syolann sur L'amour en vrac

Une jolie petite histoire

« Mon histoire commence il y a cinq ou six ans. J’étais en train de rêver. Mais ce rêve n’était pas comme les autres, plus important, plus réel, ça se sentait. C’est dans ce rêve que j’ai vu La Personne, celle dont je faisais allusion dans mon premier poème hier. Elle était assise un peu devant moi et je ne l’ai vue qu’en me levant. Je me levais parce que j’étais assis dans ce qui ressemblait à un avion, ..., ou à un train, et que je devais partir. Elle s’est retournée et nous nous sommes regardés, non, dévorés des yeux. Je devais être à cinq mètres d’elle, mais par la magie du rêve, je pouvais caresser son visage. Il était doux ; de cette douceur que l’on ne trouve que dans les rêves.
Une douceur sublimant tout ce que j’avais pu connaître, car à travers elle on pouvait deviner une personne capable d’écouter, un esprit capable de comprendre, de pardonner, un cœur capable d’aimer aussi bien que de haïr.
Elle m’a souri. Ce sourire, il a désormais sa place en mon cœur, qu’il ne pourra plus jamais quitter. Il était sincère, pur et rayonnait sur tout son visage. Tout son visage me souriait et ses yeux étaient emplis d’une passion qui n’avait d’égal que celle que je ressentais alors. Cette passion était si soudaine et si violente que je me souviens d’avoir pleuré dans mon rêve. Oui, j’ai pleuré ; de bonheur au début, puis d’une infinie tristesse, parce qu’au fur et à mesure je me rendais compte que j’étais dans un rêve que je quittais peu à peu. Je me suis réveillé, maudissant le destin de ne me faire vivre de telles émotions que dans les rêves. Et puis… j’ai oublié ce rêve, comme tant d’autres».
Je fis une pause. Mon petit auditoire ne fit aucune réflexion, car il savait que je n’avais pas terminé :
« Ce rêve, je ne m’en serais peut-être jamais souvenu si trois ans plus tard je ne L’avais pas rencontrée. C’était à l’époque de la rentrée en première. Je suis entré dans une salle, où de nombreuses personnes allaient et venaient, et
je L’ai reconnue. Les images que ma mémoire avaient cachées revinrent en un souffle et j’identifiai immédiatement le trouble qui m’assaillait comme étant de l’amour. Parfois la passion vous transporte. Moi, elle me bloqua sur place.
Il y avait trois ans de cela, je maudissais le destin et alors que celui-ci tentait de se racheter, je comprenais que je m’étais trompé d’ennemi : c’est mon être qu’il fallait maudire. Car en effet, jamais je ne pus Lui parler. Toute sa vie on prie pour voir tel ou tel rêve devenir réalité, mais un rêve reste un rêve et dans la réalité on perd tout son panache, ses armures et ses armes. Et ce manque de force, cette lâcheté que j’avais découverte mienne, me fit penser alors au pire. Mais ce n’était pas la vie que je méprisais, c’était moi, uniquement moi ; alors j’ai chassé ces idées de mort. Lorsque je la voyais, toujours se répétaient les mêmes peurs, les mêmes angoisses que l’on a, à vouloir sans cesse trop plaire et ne jamais déplaire. Et comprenant que je ne pourrai jamais vaincre mes démons, je tentais de me convaincre de mon erreur. Mais c’est inutile de vous préciser l’aboutissement de cette tentative : je me méprisais de plus en plus.
Depuis que je l’ai vue, j’ai connu bien des moments de joie, mais à y réfléchir, jamais je n’ai goûté au bonheur. Et puis un jour, dans le train je me suis levé et je vous ai parlé ; et depuis j’ai cessé de me morfondre autant qu’auparavant. Mais dans mes moments de solitude, il m’arrive encore de penser à Elle, de penser à ce que j’ai raté...»
Le silence qui suivit parut durer des heures et je sentais mon sang battre tous les records du cent mètres dans mes . En fait, c’était étrange, j’étais partagé entre la libération et la détresse. Je m’étais pris à mon propre jeu, tous ces inconnus devant moi n’en étaient plus et les sourires compatissants que je voyais me confirmaient cette idée. Nous étions devenus, en quelque sorte, les confidents les uns des autres. Habitants du même train, nous avions appris de chacun, comprenant qu’il était parfois plus simple de se confier à une personne extérieure à sa vie.
Finalement était-ce eux que j’avais souhaité sortir de leur torpeur ou moi-même qui cherchait une thérapie à mes maux profonds ?
Ven 02 Déc 2005, 15:52 par l'homme de sable sur Un monde parfait

Ce soir là

Et ce soir tel un fou il regardait passer
Tous ses plus noirs désirs, ses plus sombres idées.
Ce soir là de son coeur se déversaient ses peines,
Telles le flot de sang qui coulait de ses .

Il avait tant aimé, adoré cette vie,
Mais ayant tout perdu, il n’avait plus envie
De combattre ses peurs et de vaincre pour vivre
Ses douleurs engendrées par son ancienne aimée.
Il ne pouvait plus rire, désirer ni rêver
Qu’un jour il connaîtrait l’amour peint dans ces livres.

Et il était si triste, égaré dans son ire,
Que ce soir par malheur il pensa même au pire...

"Etre heureux et loin d’elle, cela je ne peux pas,
Et la savoir heureuse, en trompant tous mes rêves,
Entraîne mon départ et rompt ainsi la trêve
Qu’était toute ma vie. Je cours donc au trépas."

[ah... l’amour et la fin de l’adolescence...]
Mer 30 Nov 2005, 20:12 par l'homme de sable sur L'amour en vrac

Oups !

Oups ! Je t’aime
C’est plus fort que moi
Sa coule dans mes
Et je sais pas pourquoi

C’est peut être tes yeux qui me font rêvé
Ou ta douceur que j’ai kiffé
La premiére fois que je t’ai vu
Je l’ai tout de suite su

Je suis jaloux de tous les autres
Ce que tu connais, ce que tu pelote,
Excuse moi, c’est pas ma faute
Je t’aime plus que tous les autres

J’espère que tu comprend,
Je pense à toi constamment,
Tout le jour et toute la nuit
Même quand je suis endormi

Mais ou est-tu à cette heure la ?
J’espère que tu ne m’évite pas
S’il te plait joue pas à sa
Dis moi que tu m’aime et sa ira
Ven 25 Nov 2005, 22:16 par leoz sur Parler d'amour
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Ecrire sur veines

Ecrire sur veines Sans Mon Coeur, Je l'aimais, La rivière de ton coeur, Vouloir ton bonheur c'est avant tout te voir heureux, A tous mes actes manqués..., Couronne de pureté, Montagne..., Rue du Regard, Case départ, Du désir insatisfait, Le huitième ciel, Silence., Une jolie petite histoire, Ce soir là, Oups !,
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