VOYAGE INITIATIQUE 6

Paix au cœur

Les jours passaient et il commençait à aimer son voyage
Le temps était relativement calme et il était confiant, sûr de trouver la Vérité.
Parfois l’envie le prenait de retourner chez elle mais il sentait qu’il devait aller au bout de sa traversée.
En regardant des cartes il eut la surprise de découvrir qu’il passerait tout près d’elle...
Il pensa à cette rencontre en Vérité et se sentit Homme dans toute sa grandeur.
Il décida de prendre la direction de son port d’attache.
Il fut surpris que la lumière croissait depuis qu’il avait choisi cette direction.
Il comprit qu’il possédait une partie de la Vérité
Et qu’elle ne demandait qu’à grandir...
Au soleil de l’amour qui brillait
Il se sentit proche de son port d’attache,
Il se sentit proche de son autre port,
Il voulut les aimer tous les deux...
Il se dit que s’il gommait les mots son cœur serait libre
Mais il perçut qu’il n’avait pas encore tout découvert………..


Coupdecoeur
Lun 18 Sep 2006, 12:03 par coupdecoeur sur Histoires d'amour

VOYAGE INITIATIQUE 5

Attirance…..

Il comprit que la Vérité était sa raison de vivre
Il se sentit altéré et plus libre
Le ciel se dégagea et il vit une lumière qui l’attirait
Il comprit qu’il était un être de lumière
Il décida de ne plus naviguer selon les courants
Mais de choisir sa route
La route qui l’emmènerait vers la lumière qui brillait au loin
Il n’eut plus peur de ses blessures et voulut en guérir
Il se coucha et exposa ses blessures à la chaleur de la lumière
Il sut que les cicatrices qui en resteraient
Ne l’empêcheraient plus d’aimer en Vérité
Il eut une pensée pour elle et l’aima pour la première fois autrement…..
Ven 15 Sep 2006, 19:04 par coupdecoeur sur Histoires d'amour

Vérité...

La Vérité absolue n’existe pas , elle n’est que relative.
Chaque Etre détient Sa vérité...


A méditer...

Marie
Jeu 14 Sep 2006, 13:11 par Satine sur Mille choses

VOYAGE INITIATIQUE 4

Espoir….. dans la tourmente

Il lutta toute la nuit car la mer était déchainée
Il faillit tomber plusieurs fois à la mer
Heureusement à chaque fois il sut s’accrocher à une bouée
Qui portait le signe de la Vérité
Il voulait mourir à ses ténèbres
Et renaître à la Lumière
C’est pourquoi il n’abandonna pas la lutte malgré la fatigue.
Au petit matin, la mer se calma et il s’endormit
Quand il se réveilla il se sentit apaisé
Il s’était éloigné d’elle mais se sentait plus proche par la Vérité.
Il voulut s’unir à elle dans la bouée qui portait le signe de la Vérité
Mais il eut peur des vibrations………..
Jeu 14 Sep 2006, 12:25 par coupdecoeur sur Histoires d'amour

Juste un instant dans tes bras

Je te regarde et te devine,
Tous les jours, en silence,
Et j’attends toujours ton amour,
Mais mes espoirs sont vains ce soir.
Il faut laisser faire le dure destin,
Pourtant je rêve de tes mains si douce,
C’est de toi que j’ai faim,
Je te mangerais comme une délicieuse mignardise,
Aux douce saveur aguichante et subtile de ta peau.

J’ai peur,
J’ai brisé l’amitié,
En te faisant entendre la ,
A present j’ai plus rien,
Autant toujours espérer…

Alors ouvre les yeux,
Fais de ton mieux,
Contente-toi d’être amoureux…
Je peux oublier toutes les lois,
Braver tout les interdits,
Suis la bonne voie,
Elle mène vers moi,
Je n’aime que toi,
Viens jusqu’a moi…

Ce que j’attends de toi,
Juste un instant dans tes bras,
Un geste courtois juste comme ça,
Sois mon démon de feu,
Sur un nuage doux et vaporeux,
Deviens mon ange,
Dès les premières occasions,
Je serai sage dans l’ombre,
Je crois savoir,
Que je n’ai que toi à croire,
Alors fais moi encore rêver,
Et dis moi que tu t’es amouraché,
Pour l’éternité,
Es-tu décidé à m’aimer ?
Je ne veux pas abandonner,
Même si l’espoire est mince,
Et que ton coeur regarde un autre coeur,
Mon coeur est deja rejouis de te voir heureux.
Dim 03 Sep 2006, 15:15 par joullia sur Histoires d'amour

Le conte de fée que je suis en train de vivre

Je t’aime pour ton charme naturel et ton image si soignée.
Je t’aime pour la tendresse que tu libères et ta gentillesse spontané ;
Je t’aime pour ta fraîcheur incroyable et ton entrain enchanteur,
Je t’aime aussi parce que c’est toi et que tu fais battre mon coeur.

Tu es le conte de fée que je suis en train de vivre, la fable que je m’attache à t’écrire,
L’histoire d’un ami que j’aime tellement pour lui décrire, ce qu’il m’évoque et ce qu’il m’inspire ;
Je t’aime alors ne va pas partir, car seul sans toi je pourrai mourir…

Les mois défilent,
Les jours s’effacent et les minutes s’enfuient,
Une seconde sans toi est un instant de calme plat,
Un moment où le temps attend que tu sois là.

Ton absence n’apporte qu’une seule présence,
Celle du silence qui surpasse l’espérance,
L’espoir de te revoir non pas sur un miroir,
Mais tôt ou tard sur ton si beau regard.

Couché dans mon lit, je dépasse la ,
J’imagine, je pense sans rien me limiter ;
Et le jour où je viendrai te retrouver,
Ce sera un rêve devenu réalité.

Tu déclenches en moi les larmes de peine et les cris de joie,
Tu éveilles mon cœur de passion et mon être d’émoi ;
Tu fais naître mes frissons par la chaleur de ta voix,
Tu donnes vie à mon secret d’être amoureuse de toi.

S’il faut quitter cette terre,
S’il se créer des frontières,
Si l’on nous met des barrières
Alors je ne veux pas me taire,
Te dire ô combien je t’aime karim,
Que je t’aime du plus profond de mon petit cœur ;

J’ai consacré des mois, matins et soirs,
A te l’écrire avant qu’il ne soit trop tard.
Par une histoire, par un poème,
Qu’il soit d’amour ou d’amitié,
Peu importe ce que je sème,
Je veux tout simplement t’aimer.

Mon cœur pour toi bat très très fort,
Et cela reste inexpliqué,
Peur de le dire ou d’avoir tort,
Tant pis je veux te le crier.

Aujourd’hui je t’ouvre mon cœur,
Je t’offre ces mots en bouquet de fleurs
En espérant qu’ils auront assez de valeur
Pour que les pétales gardent leurs couleurs.

En t’offrant le monde rien ne changera,
Ton sourire et ta joie ne s’achètent pas,
Ta précieuse amitié ne s’invente pas,
Et ton amour se méritera.

Un rien de toi n’est pas assez pour moi,
Seul sans toi je ne suis plus moi,
Un peu de toi est signe de joie,
Seul avec toi je resterai là.

On s’écoute on s’écrit, on vit au jour le jour,
On se parle, chacun à notre tour,
Mais la valeur, on s’en rend compte toujours
A force d’aimer, a en mourir d’amour.

Tu m’apportes le bonheur qu’il me faut, ta présence fait naître un ciel d’été,
Tu fais disparaître tous les nuages, tu évoques le soleil sur la plage,
En moi vit un bel orage, ce coup de foudre qui fait rage,
Qui ne cessera jamais de briller, en un éclair d’éternité.

Je t’offre un poème en vers, en suites,
Où je me permets de dépasser les limites,
Sans pour autant sauter les barrières,
Je garde les pieds sur Terre.


Mais quoi de plus beau que de finir ce poème,
Si ce n’est que par le plus beau des « Je t’aime » ;
Ven 25 Août 2006, 21:09 par joullia sur Parler d'amour

Mon avis n’a d'importance que si mes mots te vont au coeur

A travers cet hymne où mes mots te seront exprimés,
A travers mes phrases où sincérité te sera déclarée,
Je désire mettre fin au silence de la réalité,
Et te dire une fois pour toute la pure .

Souvent les mots me manquent, l’inspiration s’évade et la peur des mots m’envahit;
Parfois les phrases surgissent avec le regret de les avoir prononcées et sur mes lèvres
Pire encore, parler pour rien, ne pas me faire comprendre sont les sentiments qui s’emparent de ma vie.

Oui, j’ai besoin de te le dire de tout mon coeur
Que seul ton bien-être peut faire mon bonheur.

Permets-moi de te représenter
L’importance que mon coeur peut te porter,
Ta valeur à mes yeux dépassant
Le plus charmant de sentiments.

Comme un soleil sans lumière, une lune sans ombre,
Une terre sans fleurs, un ciel sans couleurs,
Une fraise sans goût, un repas sans saveur,
Une voix sans paroles, un regard sans vision,
Une existence sans destin, une vie en dérision...

J’aimerai éprouver un jour le sentiment d’avoir fait quelque chose de bien,
J’aimerai croire que le véritable amour existera encore demain,
Pouvoir un jour recevoir autant que je puisse donner,
Pouvoir ressentir l’intérêt de vivre et d’exister.

Et cela je le trouve dans le pourquoi de mes actes et de mes pensées vis à vis de ta personne
Dans mes faits et gestes qui m’amènent vers toi, à être telle que je suis, telle que je résonne.

Je souhaiterais te rendre heureux à chaque instant où tu vas mal,
Je souhaiterais que tu comprennes mon attitude,
Redonner le sourire à tes lèvres quand il n’est pas présent,
Te redonner aussi la liberté de vivre quand je me dois d’être distante.

S’il faudrait traverser à pied le désert,
S’il fallait nager le long d’une grande mer,
Rien que pour te sauver
Je le ferais sans hésiter.

Quand tu te seras éloigné
Et que le destin aura voulu nous séparer,
Je continuerai à chaque instant de penser a toi,
Avec l’espoir que tu n’auras pas changé.

Oui je penserai à tous ses moments passés avec toi,
A toutes les conversations que l’on a pu avoir,
Sur ton tchat.

Mon rêve serait de pouvoir te garder
A mes cotés, tout près de moi;
Mais dans mon coeur tu resteras
A tout jamais, pour l’éternité.

S’il n’est pas faux que mon coeur t’aime encore,
Je ne peux lui dire de se taire et de mourir.
Ma seule force pour pouvoir le faire survivre,
Est de donner son amour.

Comme les étoiles dans le ciel,
Comme les grains de sables du désert;
Même si je ne suis qu’une particule de sel
Parmi les eaux des plus vastes mers,
J’apprécierai tes qualités
Sans jamais les sous-estimer.

Mon avis n’a d’importance que si mes mots te vont au coeur,
Mes vers n’ont pas de raisons d’être si pour toi ils n’ont pas de valeur.
Et tes autres amies qui t’aiment, je n’en serai plus jalouse,
Et ta future petite amie sera à mes yeux bien plus douce.

Je ne peux me mentir à moi-même sans que tu y perçois la ,,
Je ne peux que comprendre en regardant ton douloureux passé.

Je ne peux m’empêcher de décrire sur un tas de feuille ce qui m’entoure
Et d’écrire mes faits et gestes pour un soulagement en retour;
Mais quand mes petits doigts pensent faire quelque chose de sage,
Quand sans cesse je me relis en tournant peu à peu les pages,
Je fini par avoir de nombreux remords,
Pour enfin m’apitoyer sur mon triste sort.

Il est dit dans des proverbes:
Qui sème l’amour récolte le bonheur;
Ou bien encore:
Ton amour est la plus belle fleur dans le jardin de mon petit coeur.

Bien que ces paroles ne proviennent pas de mon inspiration,
Ils semblent avoir été écrits avec beaucoup de raisons.
Sont-ils vrais, sont-ils faux?
Après tout ce ne sont que des mots...

Tu es un homme si magnifique
Par tes couleurs tu es le plus beau;
Tu es pour moi autant symbolique
De la paix qu’évoque une hirondelle.

Tu me fais penser à un jolie fleuve,
Si fougueux mais plein de coeur.
Une absence d’une longue minute,
Une courte seconde sans ta présence,
Et la vie devient comme un arbre en Octobre,
Tout retombe comme une feuille devenue sobre.

Ta franchise toujours sincère
M’as souvent remis les pieds sur terre;
Bien qu’elle m’a souvent blessée
Au point de sans cesse pleurée.

Je suis comme un vase brisée
Mais c’est une chance que tu sois là
Pour me dire tout mes faux pas
Je ne le répèterai jamais assez, tu es l’homme pour qui j’ai le plus de respect,
Tu es l’homme en qui sans peur je porterai ma confiance,
Car il existe entre nous des ressemblances.

Oui ce poème ne devrait pas exister,
Je voulais dire, te redire que je t’aime non pas pour une apparence;
C’était pour partager avec quelqu’un de bien une belle histoire,
Considérer et être considérer comme un don de l’existence,
Profiter de la vie à deux.

Mon coeur s’est exprimé sans doute pour la dernière fois,
Et il est temps d’en arrêter là;
Mais avant de terminer ce poème,
Je voulais simplement te dire: Je t’aime.
Mer 23 Août 2006, 01:24 par joullia sur Parler d'amour

Espoire

Je ne perds pas espoir de voir

Même si je ne vois que du brouillard noir

Que quand je rêve d’une petite lumière étincelante de beauté

Je me réveille et en il fait noir.



Comme j’ai toujours entendu dire,

L’espoir fait vivre,

C’est bien pour ça que j’en suis ivre.



Je suis persuadé

Que j’y arriverais avec du temps,

En tout cas je l’ai décidé

Je suis plus déterminée que jamais.



Même si par moment

Je m’en sors en pleurant,

Même si par moment

Je m’en sors en désespérant,

La plupart du temps,

J’y crois encore plus qu’avant

Mais ce soir le brouillard est si noir ....
Lun 31 Juil 2006, 02:41 par joullia sur L'amour en vrac

Dis-moi...

Dis-moi l’Amour, dis-moi l’Amour !
Mais encore !
Fais-moi l’Amour,
Aime-moi en acte
Et en ...
Ven 09 Juin 2006, 08:45 par dolce vita sur Parler d'amour

Les Chemins de Lumière

Korkam marchait depuis trois jours, dormant peu afin de profiter de la fraîcheur de la nuit. Bamon, le soleil, cuisait sa peau tout le temps de sa traversée du ciel, comme s’il ne voulait pas que Korkam atteigne son but.

Son but ! Fou qu’il était ! Et tous le lui disaient !!! ... Korkam le Bâtisseur, l’habile artisan, certes un peu gueulard, ... PENSAIT.

Certains soirs, il abandonnait femme et enfants, non pas pour prendre du plaisir près de Jora, la veuve qui prêtait son ventre et ses mamelles rebondies contre de la nourriture ou du travail. Non pas ! Il s’agenouillait près de la rivière et il PENSAIT. Et cela amusait tout le monde. Qu’y avait-il de plus important que de bâfrer, de boire jusqu’à l’ivresse, de darder son épouse et talocher ses marmots ?

Seulement voilà, Korkam, lui, pensait ! C’était comme si une bête était entrée en lui et qu’ils parlent tous les deux, mais sans parole.

Maintenant, Korkam, marchait, depuis trois jours, parce qu’un voyageur, un va-nu-pieds, plus nu que vêtu d’ailleurs, s’était assis non loin de lui à l’ombre d’un arbre. Sans rien dire, l’homme l’avait regardé travailler le reste du jour.

Korkam s’était senti plusieurs fois irrité de se sentir observé et autant de fois il avait préparé les mots pour chasser l’intrus. Pourtant quand il se redressait et toisait l’homme, les yeux doux et le vague sourire, comme le reflet d’un bonheur calme, le désarmaient. Alors il restait muet et sa haute stature le gênait, comme une cuirasse de géant enfermant un bambin.

Mal à l’aise, il reprenait ses outils et cassait les pierres de sa lourde masse. Les aides gâchaient la terre et la nappaient sur le mur. Korkam déposait ensuite ses pierres et les parements s’harmonisaient comme par enchantement. Enfin, l’enchantement, c’était pour les autres ; lui savait que le miracle n’était que l’habitude des hivers et des étés de travail. Depuis longtemps, il aurait pu tailler et maçonner les yeux fermés, les matériaux étaient comme des morceaux de lui-même que les outils auraient séparés de son corps.

Bamon faisait suer ses muscles, la fatigue les rendait douloureux. La présence de l’inconnu le perturba tant qu’il résolut de renvoyer ses compagnons en leur donnant le pain, l’huile et les oignons convenus par journée de labeur. Bien qu’étonnés, ils ne soufflèrent mot, plutôt heureux de s’épargner des efforts supplémentaires.

Korkam plongea la tête, le torse et les bras dans un grand bac d’eau. Se relevant vivement, ruisselant, il se décida enfin à marcher vers l’étrange personnage. Quand il fût devant l’homme, celui-ci parla, calme, les yeux fixant l’âme de Korkam.

"- Bâtisseur, sais-tu ce que tu fais en élevant ces murs ? "

Cette interrogation surprit Korkam. Etait-il fou ? Pourtant, ce n’était pas le sentiment qu’il donnait.

- Je travaille, mais que devrais-je savoir ?
- Bâtisseur, sais-tu ce que tu fais en élevant ces murs ?
- Ton esprit s’est perdu en chemin ; tu m’ennuies.
- Bâtisseur, sais-tu ce que tu fais en élevant ces murs ?
- Mais... Je construis une maison !
- Bien, bien… Qu’est-ce qu’une maison ?
- Enfin, inconnu, me diras-tu ce que tu me veux ? Ne me dis pas que tu ignores ce qu’est une maison.
- Qu’est-ce qu’une maison ? N’aie pas peur; je saurais comprendre ce que tu me répondras.

Korkam ressentit un frisson, surprenant dans la moiteur chaude qui remplaçait peu à peu la brûlure de Bamon. Le soleil allait s’unir aux montagnes et leur union ferait flamber le ciel. Le prêtre devait prier pour la naissance de la nouvelle étoile enfantée par le feu céleste et les neiges des monts qui ne fondent jamais.

Ainsi donc, il n’était pas seul à penser. Il n’était pas seul à sentir que les choses peuvent être autres que ce qu’elles paraissent.

- Inconnu, si je te réponds que je bâtis l’univers des hommes, seras-tu satisfait ?
- Non, car tu ne le serais pas toi-même !
- C’est vrai ! Mais je ne sais comment dire. Parfois, je me vois dans les pierres, dans la terre, dans l’eau. Plus je pense, plus je me vois dans les maisons que je construis. Plus les murs s’élèvent, plus j’ai l’impression de me rapprocher de Bamon.
- Parle-moi de lui, Bâtisseur. Dis-moi qui est Bamon.
- Vieil entêté ! Tu ne sais donc que poser des questions ! En as-tu autant dans la tête, de ces questions, qu’il y a de grains de sable dans la rivière?
- Dis-moi qui est Bamon, reprit le voyageur.

Son visage reflétait un tel calme, une telle douceur attendrissante, que Korkam, une fois de plus, se sentit désemparé.

- Bamon... Bamon, c’est le Dieu ! C’est le feu, c’est la lumière du jour. C’est le père des Etoiles, celui qui engrosse la neige des montagnes. Bamon, c’est l’union des Sages qui nous guident après leur mort. Bamon, c’est le Grand Puissant ! Vénérés soient les Grands Sages de l’Autre Monde ! Loués soient leurs desseins !
- Bien, Bâtisseur ! Es-tu satisfait de ta réponse ?
- Pas entièrement. Mes pensées s’embrouillent. J’ai toujours l’impression que le prêtre ne nous dit pas tout. Mais peut-être n’en sait-il pas plus. Tu vois, vieil homme, je me demande souvent : pourquoi Bamon nous donne-t-il la lumière en traversant le ciel toujours dans le même sens ? Est-ce un message ? Est-ce qu’il m’appelle sur les hautes montagnes, là où il rentre dans la terre ? Mais dis-moi, questionneur, as-tu des réponses dans ton sac ?
- Quelques unes, Bâtisseur, quelques unes. Je ne suis pas certain qu’elles te conviendraient, ni même si elles représentent la Vérité. Vois-tu, Bâtisseur, je suis comme toi un rêveur que l’on moque. Moi aussi je vois dans les choses un sens qu’elles me suggèrent.

Je te regardais monter tes murs et je pensais à celui qui construit le monde nous servant de maison à tous. Toi tu penses à la maison que tu es et qui abrite ton esprit. Bamon recueille l’esprit des Sages Morts. Les poissons ont l’eau pour maison et les oiseaux ont l’air. Chaque vie, chaque chose a sa maison, et sûrement qu’elle est elle-même la maison d’une autre vie ou d’une autre chose. C’est un peu comme un écho qui viendrait de Bamon, traversant tout ce qui est, pour aller jusqu’à la puce ou le grain de mil. Chaque vie, chaque chose est donc importante puisqu’elle participe de l’ordre de Bamon et qu’elle retourne à lui. Comprends-tu qu’en te regardant élever tes murs, je voyais Bamon construire le monde ?

Korkam marchait toujours sous le Feu de Bamon. Les paroles de l’étranger résonnaient toujours dans sa tête. Par quelle sorcellerie avait-il pu lui dire clairement ce que lui-même ressentait de manière confuse ? Comment avait-il su ?

- Maudite soit ma tête qui pense ! hurla Korkam, menaçant Bamon de son lourd bâton. Mais comme d’habitude, le seul résultat fût d’être douloureusement aveuglé par la trop grande lumière. Ah ! Le soleil sait punir ceux qui le défient.

Korkam avait été stupéfait des paroles du voyageur, mais surtout, il avait ressenti que le Vieux ne lui disait pas tout. La nuit était venue et la lune les éclairait suffisamment pour qu’ils se voient sans l’aide de torches.

- Vieil homme, tu sembles si savant et si sage. Pourquoi traînes-tu sur les chemins ? Beaucoup d’hommes achèteraient tes conseils. Tu peux être riche et puissant.

Le traîne-savates partit d’un grand rire. Un rire si grand qu’il en pleurait. Puis il reprit son calme et dit :

- Qu’importent les richesses, Korkam, et si je suis sage, je ne le suis que de chercher la sagesse. Je ne suis savant que de savoir qu’il faut que je m’interroge toujours pour mieux comprendre. Non, Korkam, je ne suis ni sage, ni savant, juste un mendiant qui cherche pourquoi il vit. Il y a partout des hommes bien plus sages et savants que moi.

- Et tu marches pour les rencontrer ?

- C’est vrai, je dérobe un peu du savoir de chacun et puis je reçois chaque jour un nouveau présent de Bamon : un autre paysage, différent de ceux des jours passés, d’autres hommes, eux aussi différents.

La nuit était fort avancée quand Korkam invita l’inconnu dans sa maison et le régala de pain, d’oignons et d’huile. Il avait dans l’idée de suivre le voyageur, comme le disciple suit le maître, mais à son réveil, le sage était parti.

Le bâtisseur s’assit près de la porte, ferma les yeux. Que devait-il faire ? Partir sur les chemins, ça oui, il en était certain. Pourquoi ? Pour trouver la sagesse ? Bon ! Où ? Là, c’était plus compliqué !

Voyons, le mendiant avait eu des foules de paroles dont il n’avait pas compris le sens, mais il avait pourtant ressenti qu’il y en avait un, caché sous les mots. Voyons, voyons ! Le vieux avait dit : « Il faut suivre le chemin de Bamon, mais pour comprendre, l’homme doit s’en écarter, revenir sur ses pas, croiser sa propre route et puis repartir, recommencer encore et encore puis reprendre enfin le chemin. » Qu’est-ce que cela pouvait bien vouloir dire ?

Bon, si je marche vers l’union du soleil et de la terre, je marcherai vers ma mort, ma fusion avec Bamon. Non, je suis trop jeune encore, ce n’est pas l’heure. Je suis plus proche de la naissance que de la mort. Et comment entrer dans Bamon, puisque je ne sais rien et ne suis pas un Sage. Non, décidément, ce n’est pas vers la mort qu’il faut aller, c’est là où naît la Lumière, là où Bamon vient s’imposer aux hommes pour les éveiller, les faire revivre, renaître.

Oui, Korkam en était sûr, il fallait aller à la naissance du jour pour comprendre.

Voila pourquoi il marchait, franchissant des plaines et des collines et des rivières, tour à tour exalté par l’espoir et se maudissant.

Vers le milieu du quatrième jour, il arriva au pied d’une falaise, qu’il longea quelques temps. Devant une grotte, un vieillard était assis, les yeux grand ouverts, fixant Bamon. Aucun mouvement ne l’animait. Korkam s’approcha et s’assit face à l’Ancien.

- Je te salue, respectable Vieil Homme. Tu dois être un grand Sage pour que Bamon te laisse le regarder en face. Je suis moi-même en quête de Sagesse. Veux-tu me dire quelle est la question qui a hanté ta vie ?

Le vieux ne répondit pas, n’eut même pas un geste.

Comprenant la réflexion de l’ancêtre, Korkam attendit, attendit très longtemps. Rien ne semblait troubler la quiétude du hiératique vieillard. Avant la venue du soir, Korkam se décida à reposer sa question.

- Quelle est la question qui a hanté ta vie, Vénérable Père ?

Cela ne troubla pas plus la méditation de l’interrogé.

Korkam ne douta pas que ce silence avait un sens. Idiot qu’il était ; la Sagesse ne se trouve qu’en soi. Le Vieux, en ne lui répondant pas, lui démontrait la sottise de sa question. Si un homme cherche le secret, il le trouvera en regardant les hommes du peuple, pas les Sages. Qu’est-ce qu’un Sage, après tout, qui le nomme ainsi ?

Le mendiant le lui avait dit. Il l’avait prévenu : « Suis la route de Bamon et tu trouveras; mais prend garde de ne jamais être loin des hommes. Celui qui s’écarte de ses semblables se coupe un bras, une jambe et s’arrache le coeur. Il ne lui reste que la tête pour être entière et ses yeux pour pleurer. Suis les Chemins de Lumière et regarde les hommes; tu te verras en eux. »

Korkam se releva et chercha du regard un abri pour dormir. Une femme s’approchait portant un plat de nourriture. Elle regarda le marcheur.

- Je te salue étranger, que fais-tu près de ce vieux répugnant ?
- Que dis-tu, femme ?
- Que fais-tu près de cet homme qui a usé sa vie à faire souffrir les siens ?
- Mais... Mais il regarde Bamon sans baisser les yeux !
- C’est le privilège des aveugles, étranger.
- Quoi ! Mais pourquoi ne m’a-t-il rien dit ?
- Les Dieux ne l’avaient sans doute pas assez puni en lui prenant les yeux. Ses oreilles n’entendent pas plus qu’il ne voit.
- Et je suis resté à le contempler comme Sage, alors qu’il n’est que moitié d’homme, murmura Korkam, et mauvais homme en plus!
- Tu sembles désemparé, étranger. Que cherchais-tu près de ce banni ?
- La Sagesse, Femme, la Sagesse ! Son attitude, son silence m’ont abusé. J’ai marché quatre courses du Dieu Soleil pour trouver un Sage et je croyais en avoir trouvé un.
- As-tu femme et enfants ?
- Oui, bien sûr.
- Et tu les as abandonnés pour trouver la Sagesse ?
- Oui... Oui !
- Alors tu chercheras longtemps la Sagesse; tu trouveras peut-être des Sages, mais toi tu n’auras que le remords de ne pas avoir tenu la main de ta femme quand la mort est venue la prendre. Tu n’auras que le remords de tes enfants qui mendient du lapin et des oignons. Crois-moi, Homme, je viens chaque jour nourrir ce fils de chien que tu as cru un Sage, parce que je pense que tous les Enfants des Hommes ont droit aux bienfaits de Bamon, même les mauvais. Un homme, une femme, un enfant est fils ou fille de ta femme ou de ta mère. Ton destin est avec eux, ta Sagesse est en eux et dans tes aïeux. Si tu es loin d’eux, tu ne seras jamais qu’un esprit de ton vivant et rien après ta mort, car tes fils maudiront ton nom. Retourne-toi, étranger, reprends le chemin qui mène aux tiens.

Korkam s’approcha de la femme, s’agenouilla et baisa ses pieds. Se relevant, il essuya un pleur, fit demi-tour et marcha dans la nuit. Korkam était l’homme revenant de l’orient vers l’occident, pour retrouver ses frères et sa famille sur le chemin de lumière.

Laissons Korkam sur son chemin de retour, pour nous retrouver ici, après ces quelques minutes de rêves, ou... d’ennui.

A quoi sert de chercher hors des limites que nous impartit le hasard, ou Dieu, ou ce que vous voudrez, à quoi donc sert de chercher hors de nos limites courantes un accomplissement ? C’est la question que pose ce conte.

Korkam (ainsi que nous) doit-il et peut-il se réaliser hors du monde tangible ?

Nous avons, pour la plupart d’entre nous, c’est-à-dire en ne comptant pas ceux qui ont seulement eu vocation de faire partie d’un groupe soi-disant élitiste, fait le choix de tenter de comprendre quel était le sens de notre vie. Eventuellement, nous avons décidé de participer au Grand Œuvre, c’est-à-dire de prendre conscience de notre grégarisme latent et de participer à la réalisation, au bonheur du collectif humain. « Bonheur » entre guillemets puisqu’il s’agit de la perfection intellectuelle et morale de l’humanité.

Cette situation amène à des ambivalences funestes. Selon les temps et les lieux, les hommes se préoccupent tantôt plus du matériel, tantôt plus du spirituel.

Se préoccuper du destin matériel de l’Homme, cela s’appelle faire de la politique.

S’occuper du spirituel, c’est souvent être religieux, au sens étymologique du terme "religare : relier", mais combien sont réellement reliés par les religions, par la spiritualité ?

Nous savons tous que dans l’un ou l’autre des cas, on nous propose sinon le bonheur, du moins des objectifs de « mieux-être » précis et des moyens d’y parvenir. Nous savons tous, que dans l’un ou l’autre cas, on se sert de l’un pour étayer l’autre. N’y a-t-il donc aucun espoir de sortir de ce cercle vicieux ? Est-il impossible qu’il y ait un accomplissement des hommes collectivement, ce qui ne nous laisserait que la possibilité de l’accomplissement personnel ?

Doit-on se contenter de l’introspection, d’une ascèse monacale ? Je ne peux m’empêcher de voir là une vision égocentrique et égoïste. Le défi lancé à l’humanité n’est-il pas d’ordonner ce champ clos qu’est la Terre ? N’y a-t-il pas quelque chose de risible, sinistrement risible, à penser à un paradis, un nirvâna, où nous irions tous, baignant dans une fraternité idéale quand nous ne sommes pas capables de montrer un iota de tolérance et d’amour pour notre prochain ?

Faut-il passer par la mort pour être bon ? Dans ce cas, laissez-moi partir tout de suite, je cours me pendre.

Non, la réalisation de l’homme est ici, dans ce monde. La béatitude est dans le bien que nous devons vouloir pour tous et non pas dans le mieux pour quelques uns, même si nous sommes de ceux-là.

Un illustre penseur a dit que le monde est une illusion. Malheureusement pour certains, le drame de la vie est tel qu’on peut se demander s’il ne vaudrait pas mieux que ce soit une illusion perdue.

Où sont donc les Chemins de Lumière ?

Prenons garde de ne faire que la moitié d’un chemin qui deviendrait une impasse. Trop de lumière éblouit et rend aveugle. Si, en plus, nous sommes sourds aux cris du monde... Alors là...
Sam 03 Juin 2006, 10:09 par Janus Bozyeux sur Mille choses

Bonheur

Le corps peut-être volage
Le coeur peut s’évader
Seule l’Ame est libre
Car plongée dans la Vérité

Bonheur

Celui qui suit
La Voie de son âme
Sera pleinement heureux
Mar 30 Mai 2006, 13:22 par coupdecoeur sur Mille choses

Volare... 7

La crique déserte. Y aller. Ne pas réfléchir. Ne pas penser. Ni au temps. Ni à lui. Ni à rien. Simplement y aller. Répondre à son envie. Kms parcourus. Vite, très vite. Vitre ouverte. Respirer. En guettant le moment où elle inhalerait ce parfum de liberté. La mer. Enfin. Trouver un lieu pour se garer, entre les pins. Libre, comme toujours. Et s’extraire de la voiture, ne pas sentir la fatigue de la route. Poser bien à plat les paumes sur ses cuisses, le buste penché et exhaler un soupir, se libérer. Laisser la joie l’habiter. De la falaise, elle pouvait déjà voir son coin de plage en contrebas qui l’attendait... Fidèle. L’infini de la mer était seul à pouvoir combler ses infinis. Calmes ou en colère, les flots lui tendaient les bras. Encore. Ils ne voulaient pas qu’elle soit leur prisonnière, ils aimaient trop sa liberté, cet amour qui seul décidait qu’elle rejoindrait son creux de ciel, à volonté... Elle sourit à la mer, à l’azur, à la plage dorée. A eux elle pouvait en confiance tout abandonner et oublier. S’étendre à même le sol. Leur beauté toujours offerte. Encore une fois fermer les yeux, laisser aller... Elle repensait à ceux qui voulaient la prendre comme on capture le temps qui ne vous appartient pas. Mais avaient-ils conscience de ce qu’ils faisaient ? C’est eux-mêmes qu’ils emprisonnaient dans les rets de leurs calculs. Elle s’ébroua pour chasser cette idée de ses pensées. Elle ouvrait encore des yeux tout ronds d’étonnement : pourquoi ? Pourquoi faire ? Mais que recherchent-ils donc ? Elle laissa là ses réflexions sur le monde et ses pairs pas si semblables finalement. Les humains et tout leur mystère... Elle ne voulait emporter d’eux dans son cœur que les bons moments, les beaux gestes, les sourires et les roses et oublier toutes leurs intrigues et ce pusillanime offensant. « Mademoiselle Liberté », elle l’était résolument. Jugée trop entière et trop fière, bref, elle... Elle se tourna sur le dos et regarda la mer, se laissant bercer par le ressac... C’était si simple le bonheur pourquoi chercher à tout compliquer ? Il y avait combien de temps qu’elle n’était pas venue ? Elle n’aurait su le dire, ici rien n’avait changé. Qu’était-il devenu ? Avec lui, elle n’avait rien bâti. Tout et rien. Tout ce qu’elle partageait c’était ces moments de liberté, où ils goûtaient pleinement la joie d’être ensemble, alors ils se donnaient à l’autre sans réserve, mais ils avaient compris l’un comme l’autre que l’amour ne dure que s’il n’est pas enfermé dans des habitudes, des contraintes, quand on ne veut le domestiquer, le réduire... « Mademoiselle liberté » qui ne voulait pas marchander. On ne limite pas l’éternité. « Mademoiselle Liberté » qui pensait que l’amour est un cadeau et qu’il devait le rester...
- « Je te dérange ? »... C’était demandé si doucement, qu’elle se demanda si elle n’avait pas rêvé mais non... « J’ai eu envie de venir. Pourquoi ? Dieu seul le sait... ».
Il était là. Dans son éternel pull col roulé, ses yeux délavés, ses cheveux en bataille comme des épis de blé... Son sourire était doux comme sa voix, comme son cœur... Ils n’attendaient rien de l’autre que cela, s’accueillir en . « Je suis venu plusieurs fois ces jours derniers. Cela faisait longtemps, la mer me parlait de toi... Et tu es là. »
Elle n’avait rien à lui dire ou plutôt elle parla au delà des mots. Dans son sourire. Dans ses larmes aussi. Il accueillit toute chose dans la tendresse de ses bras. S’ils firent l’amour ? Demandez à l’immensité, comme les mouettes sont indiscrètes, allez donc le leur demander...
Sam 27 Mai 2006, 17:08 par dolce vita sur Histoires d'amour

Voyage initiatique

La séparation

Ils s’étaient retrouvés une fois encore loin de tout et de tout le monde.
A chaque rencontre, ils se sentaient de plus en plus attirés l’un par l’autre.
Ils se voulaient libres, tout les rapprochait : les mots qu’ils savaient si bien
se dire et se murmurer tendrement, le son de leur voix qui éveillait leur sensualité,
leurs souffrances qu’ils avaient partagées, leur désir de jouir infiniment et sans tabou
Ils avaient vibré très fort ensemble, ils auraient voulu ne faire qu’un dans un orgasme
sans fin mais lui n’était pas encore totalement prêt.
Il a décidé de partir, de prendre la mer, de naviguer à la recherche de la Vérité Absolue
Elle l’a laissé partir car elle l’aimait libre, lui a offert un poême, lui a dit un dernier
« Je t’aime ».
En guise d’adieu, il a posé son doigt sur ses lèvres, lui a pris la main, l’a entrainée dans la nuit
pour rejoindre son embarcation où il l’a quittée dans le silence du soir………….

Coup de Coeur ..........
Mar 16 Mai 2006, 11:52 par coupdecoeur sur Histoires d'amour

Rien. Personne.

Tu as tout réveillé en moi, les élans mystiques comme la sensualité, dans tes yeux enfin, je suis née femme de bout en bout, c’est toi qui m’a fait naître à l’Amour. Tu m’as prise sans rien rejeter, tu m’as désirée jusque dans mes colères ou mes éclats de rire ! Je t’ai aimé dans tout ce que tu es... Jusque dans ta pauvreté. Jusque dans ce que j’admire. Tout ce qui est toi. Tout ce qui te rend unique, irremplaçable. Jusque dans ce qui fait battre mon cœur et m’émeut. Aujourd’hui. Aujourd’hui encore. Rien, te dis-je, rien en toi ne me heurtais... Rien, rien ne me sépare de toi. Tout enfin, tout en toi m’attire et je sais, je sais qu’un jour le désir de t’appeler reviendra plus fort encore et je succomberai ou te laisserai-je enfin le temps de venir jusqu’à moi ? Et comme deux enfants encore une fois nous nous enverrons nos paroles dans une partie serrée où la tendresse aura le dernier mot, encore ... Comment résister à l’appel de nos âmes ? Comment résister à l’élan de nos coeurs ? Comment ne pas percevoir la douceur de nos échanges ? Cela fait de nombreux jours, années, siècles de silence entre nous, je sais, je sais ce que cela signifie... La corde qui nous lie l’un à l’autre ne cesse de s’enrouler autour de nos deux coeurs pour nous rapprocher, plus encore, plus que jamais dans tes rêves les plus fous tu n’aurais osé. Encore. Oui, encore aujourd’hui. Lève les yeux, regarde-moi. Un jour on se retrouvera et plus rien, tu m’entends, n’obscurcira nos yeux, pas même la Vérité... L’été revient et avec lui, nos coeurs se libèrent, volent plus librement, s’échappent libres, oui dans la liberté de retrouver et de s’unir à l’amour... « Rien ni personne ne peut séparer ceux que l’Esprit a uni ». Rien. Personne. Pas même ta suffisance. Pas même tes peurs ni ton coeur fermé. Pas toi. Pas moi. Personne. Rien.
Lun 15 Mai 2006, 17:30 par dolce vita sur Mille choses

Pour chaque âme tendre...

Vous seriez plus heureux si vous aviez plus d’argent, n’est-ce pas? Et si vous aviez plus de temps, et plus d’amour! Nous arrivons à nous convaincre que notre vie serait meilleure si nous nous marions, avons un enfant, un nouveau travail... Puis nous sommes frustrés parce que les enfants ne sont pas encore assez grands, et que ce serait bien SI... Après cela, nous sommes frustrés d’avoir des problèmes avec nos ados. Ce sera tellement mieux quand ils seront plus adultes! Nous nous disons que notre vie sera complète quand notre mari ou notre femme arrêtera de faire n’importe quoi, quand nous aurons une plus belle voiture, quand nous nous payerons des vacances de rêve, ou quand nous serons enfin à l’âge de la retraite. Ne remettez pas votre bonheur à demain. La vérité, c’est qu’il n’y a pas de meilleur moment pour être heureux que... MAINTENANT !!! Si ce n’est pas maintenant, quand y arriverez-vous? Votre vie sera toujours pleine de défis. C’est quand même mieux de l’accepter et d’être heureux DE TOUTES FACONS. Le bonheur est la voie. Donc appréciez chaque moment que vous vivez et aimez-le d’autant plus que vous le partagez avec quelqu’un de "spécial"... le temps ne vous attendra pas. Cessez donc d’attendre...
que votre voiture soit payée.
d’avoir une nouvelle voiture ou une nouvelle maison.
que vos enfants volent de leur propres ailes.
de retourner faire des études.
de perdre du poids.
de reprendre du poids.
de vous marier.
de divorcer.
d’avoir des enfants.
d’être enfin à la retraite.
l’été.
le printemps.
l’hiver
l’automne.
que la violence cesse.
Il n’y a pas de meilleur moment que MAINTENANT pour être heureux. Le bonheur est un voyage, pas une destination. Donc... Travaillez comme si vous n’aviez pas besoin d’argent. Aimez comme si vous n’aviez jamais été blessé. Dansez comme si personne ne vous regardait. Aimez chaque goutte du temps qui vous est donné, souriez, aimez la vie, aimez votre vie, aimez ce que vous faites. "Si vous aimez et devez éprouver des désirs, faites que ces désirs soient vôtres: Vous fondre en ce ruisseau onduleux qui chante une mélodie à la nuit. Eprouver la douleur d’un débordement de tendresse. Porter la blessure qui n’est due qu’à votre incompréhension de l’amour, Et à en laisser couler le sang joyeusement. Vous réveiller à l’aube avec un coeur ailé et rendre grâce pour cette nouvelle journée où il vous est permis d’aimer; Méditer ensuite sur l’extase de l’amour; Et revenir chez vous au crépuscule rempli de gratitude; Enfin, vous endormir avec en votre coeur une prière pour l’être aimé et sur vos lèvres un chant de louanges."

Autour du texte de Khalil Gibran
Jeu 11 Mai 2006, 15:29 par dolce vita sur Citations
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