Direct ou Internet?

L’amour en direct ou l’amour Internet ?



Enfin je l’ai rencontrée l’âme sœur,
J’avais fait une demande à l’univers, dans l’ensemble il est comme je voulais, à part, je n’avais sans doute pas programmé cela dans ma demande l’âge, hé oui ! Il a l’âge de mon fils. Nous nous sommes rencontrés, non pas après un chat sur Internet, je ne chat jamais avec des inconnus, mais au détour d’une promenade, je lisais assise sur un banc attendant pour reconduire ma mère venue passer un examen médical, par hasard, j’avais découvert cet espace vert ou un pépé balançait son petit fils, des étudiants relisaient leurs cours et lui faisait son jogging. Un coin bien sympathique comme ce jeune homme venant de Guadeloupe, ayant une culture variée et amoureux de sa petite fille.
Après être passé plusieurs fois devant moi en se souriant, il s’est arrêté me demandant s’il pouvait s’asseoir auprès de moi, je lui ai répondu "bien sûr, je vous en prie" et nous avons commencé à parler de choses et d’autres ; il m’a confié quelques pans de sa vie, c’est surtout lui qui a parlé, j’y suis habituée, souvent je recueille les confidences de personnes que bien sûr je ne rencontre plus après. C’est plus pratique, une thérapie bénévole au détour du chemin.
Nous avons parlé de nos voyages, je portais au coup le buste de Néfertiti, un échange de notre séjour en Egypte a été immédiat et comme je devais partir, il m’a demandé si nous pouvions échanger nos adresse e-mail ? Pourquoi pas ?
Habituée à être entourée de personnes de tous âges, je n’y ai vu aucune malice et j’ai donc attendu un mail qui peut-être ne viendrait pas.
Il est venu ce mail et les autres ont suivi, plus précis d’e-mail en e-mail, la tête me tournait et je me demandais ce qui m’arrivait. Je me suis alors éveillée et mis les choses au point. Une rencontre sur Internet, cela aurait pu durer des mois, en direct, j’y ai mis fin immédiatement.
Je reconnais aisément que cela m’a fait plaisir d’être courtisée, même si j’y ai mis fin prématurément.
Je pense, mais cela n’engage que moi, que l’amour en direct c’est la réalité, l’amour Internet, c’est le , état que beaucoup de personnes recherche actuellement afin de ne pas s’engager. Moi, je vous envoie mille baisers. rose
Ven 12 Mai 2006, 08:29 par Hécate sur Amour internet

Entre réel et virtuel

Quand je suis trop seule j’écris... J’écris beaucoup. J’écris aussi par nécessité. Mais c’est une autre histoire. Lorsque je suis trop seule, j’invente ou plutôt je devine. Je devine ces nous deux qui ne sont pas, qui ne sont plus et qui ne seront peut-être jamais ailleurs que sur du papier , bleus sur fond blanc, cet amour infini... Lorsque j’ai envie de te dire : « viens » et que je reste seule, pour ne pas crier, pour ne pas pleurer, pour ne pas désespérer, je nous dessine. Parfois sous une lumière aveuglante d’autres fois en demi-teinte. Mais c’est toujours de nous dont il s’agit. Toujours nous par, avec et en amour. Une fois de plus, je te parle mais tu ne réponds pas. Je t’espère et je ne te vois pas... A ces illusions de nous deux auxquelles j’aurais tant voulu croire et qui me blessent je voudrais donner congé. Pour elles, pour toi, pour moi. A cette vie d’amour qui me fuit ou que je fuis peut-être sans trop bien le savoir, je voudrais aussi dire au revoir. De ces trop longues rêveries je voudrais me séparer et poursuivre ma route pas à pas. Mais la fantasmagorie s’est emparée de ma vie et je suis devenue un écrivain dont les songes sont bien réels...
Mar 28 Mars 2006, 20:37 par dolce vita sur Amour internet

Oser te dire : Je t'aime...

Jamais je n’oserai te dire je t’aime,
Jamais je n’oserai te dire ces mots là
Pourtant j’aimerais que le printemps lui même,
Accepte ce matin de les conter pour moi.

Pourquoi ne pas oser me dire ces mots là
Ne serait-ce qu’un e mail : toi et moi
Le printemps est bien là, et la nature explose
Ce matin au jardin s’est ouverte une rose

Jamais je n’oserai te dire je t’aime,
Et cet amour grandit en moi.
Pourtant je souhaite qu’en lisant ce poème
Mes mots se distillent en toi.

Il suffit de les lire ces mots tracés pour moi
Ils me parlent d’amour, ils me parlent d’émois
Et mon enchantement s’approche de l’extase
Vers le dernier quatrain, à la dernière phrase

Jamais je n’oserai te dire je t’aime,
Taire ces pensées qui naissent en moi
Dans le plus beau des requiems,
Ces mots d’amour flottent vers toi.

Si tu ne peux les dire, ces mots là je les lis
Tes pensées transparaissent dés franchi le parvis
De cette cathédrale d’où ton requiem s’élève
Comme un chant Grégorien dans une nef de rêve

Jamais je n’oserai te dire je t’aime
Même si une lueur j’entrevois,.
Tu dois savoir que cette vie de bohème,
Je veux la vivre rien que pour toi.

Prolongement du rêve en réveil extasié
C’est plus qu’une lueur ce qui m’a enchanté
Web cam : ta vie réelle, tes yeux et ton sourire
Les baisers envoyés me font chanter et rire

Cette fois j’ose dire que je t’aime
Je te l’écris non sans émoi...
Ces belles paroles que tu essaimes,
Font que mon cœur vibre pour toi

Je t’entends, je te lis, je te vois ! mon émoi
Me fait trembler de joie. Mon cœur bat fort pour toi
Au delà des espaces, au delà des années
Mon amour vole vers toi, et je te sais charmée…

Eve & Jan hug
Ven 17 Mars 2006, 12:00 par jan goure sur Parler d'amour

Erotissimo

Duo ...


Qu’il serait délicieux, de s’étendre dans un bain,
Quoi de plus merveilleux, que mon corps sous tes mains,
Seul ornement des Nymphes, de ce feu dévorant,
Je m’offre telle une Naïade, au jeu de mon amant.

Je vois tes yeux qui brillent et ta bouche me sourit
Mes lèvres la rejoignent, ma langue s’y enfouit
Mes mains jouent du piano sur ton dos à l’envie
Nos corps se sont rejoints, passion jamais tarie…

Ta lance menaçante, tel un spectre en ma main,
De mes lèvres brûlantes, en t’offrant cet écrin,
Oh que de volupté, impatience prodigieuse,
Du jeu de mes caresses, de cette bouche joueuse.

Tes lèvres sur ma poitrine ont posé des baisers
Et ta main descendue est venue s’emparer
D’une flèche d’Eros qui sur son arc bandée
S’offre à une caresse par ta bouche sublimée

Naît alors un plaisir, d’une ardeur dévorante,
Tu aiguises mes désirs, je m’offre consentante,
Sensations délicieuses, tu t’empares de mes seins,
De tes mains enjôleuses, dont ils avaient si faim

Ma bouche c’est bien son tour a rejoint ton tétin
Ma main elle, ose déjà recouvrir ton écrin
Petit bouton de rose et divine rosée
De longs frémissements te voilà secouée

De nos corps enlacés, á l’entrée de mon temple,
Avec quelle âpreté, oh.. je te contemple,
Une chaleur violente, et tes coups répétés
De cette semence, nos corps en sont comblés.

Nous voilà alanguis et toujours enlacés
Ma bouche dans tes cheveux, je murmure extasié :
Mon amour…mon amour ! et te mordille l’oreille
Une félicité à nulle autre pareille…

Eve & Jan hug
Ven 10 Mars 2006, 11:46 par jan goure sur Les liaisons sulfureuses

Zazou et Lui

Un jour de neige voici déjà deux ans, je surfais pour la première fois sur Internet, découvrant toute la magie de ce fabuleux outil de... recherche dans un premier temps...
On se promet tous en prenant un fournisseur d’accès, de n’utiliser le Web qu’à bon escient, culturel il va de soi.
Et puis, un jour, en créant une adresse email, un petit mot s’affiche sur la page : "quizz" ..
Curieuse invétérée, je suis donc les informations données pour arriver sur un salon de quizz, où je fus accueillie de mille kisssssssss et bisouuus ... En bonne newbie que j’étais, j’ai mis un certain temps avant de comprendre les arcanes des salons de quizz_tchat...
Et quel bonheur chaque soir en rentrant du travail, de se connecter pour retrouver tous ces gens cultivés, de jouer avec eux..
Et puis, inévitablement, on finit par ressentir des affinités un peu plus poussées avec certains. On passe des heures à se raconter nos vies, à rire, à se séduire aussi, à se raisonner lorsqu’il faut se quitter.
Et moi, si sceptique auparavant lorsque les médias relataient les histoires d’amour Internet, moi qui étais persuadée qu’il était impossible de tomber amoureux de quelqu’un sans le voir, le toucher, l’entendre.. Moi surtout, qui me refusais à l’amour pour rester aussi libre que le vent ..
Tout de suite, j’ai eu envie de passer énormément de temps avec lui, de plus en plus de temps, au point de rogner sur le sommeil, les amis "réels", les sorties ..
Le premier "tu me manques" m’a bouleversée, lui aussi ..
Il est si difficile d’avouer et de s’avouer que oui, on est bel et bien amoureux, intensément... c’est difficile et ça effraie aussi... L’amour cérébral est si puissant, plus de barrières (physique, âge).
En prenant conscience de cet amour naissant, nous avons décidé tous les deux de le "zapper" quelques temps, de ne plus s’écrire, nous ne nous sommes pas communiqués nos numéros de téléphone pour ne pas passer du côté du réel, nous avons voulu nous persuader que nous avions simplement créé une habitude, qu’il nous suffisait de nous déconnecter pour nous oublier et ainsi ne jamais nous blesser ..
Alors, nous sommes partis en vacances, tous les deux en même temps.
Et ces semaines de vacances ont été un calvaire, j’avais le coeur gros de lui, il avait perdu le sommeil. Et chaque seconde sans lui me paraissait une éternité.
Quand nous sommes rentrés, nous nous sommes lement jetés l’un sur l’autre, nous jurant de ne jamais retenter l’expérience, de prendre l’amour comme il venait, au jour le jour.
Et puis, les mois ont passé, renforçant nos sentiments, nous imposant des tortures terribles, la jalousie à distance est épouvantable. Nous nous sommes téléphonés enfin, l’entendre est pour moi un pur bonheur.
A la communion des esprits est venue s’ajouter la passion des corps, des désirs physiques comme ni lui ni moi ne croyait cela possible.
Et nous voilà condamnés à se faire un amour , intense, violent et si doux à la fois.
Nous ne nous sommes toujours pas rencontrés, il est à mille kilomètres de moi, plus jeune aussi. Nous en mourons d’envie, mais nous repoussons toujours l’échéance de peur de briser la magie de cet amour... Et puis, au fil des mois, nous avons osé nous avouer tous nos défauts, puis nous avons quand même échangé nos photos, avec la peur au ventre, peur que l’autre découvrant enfin un visage ne se dise : "j’ai fait une erreur, désolé". Et puis non, l’amour est toujours là, la douceur et la douleur se mêlent, l’envie, l’angoisse, le manque, la joie de se retrouver, le chagrin de se quitter, le désir qui atteint son paroxysme quelques fois au point de s’évanouir...
J’ai envie de lui, à en mourir, de le respirer, de le sentir, de le toucher, le regarder, de manger boire et dormir avec lui. J’ai mal de tout ça...
C’est peut-être le plus grand paradoxe de la vie, la douceur et le bonheur de l’amour et ses affres aussi.
La rencontre est plus que jamais d’actualité... quand ??
Mar 21 Fév 2006, 23:45 par Luna_Lou sur Amour internet

Ton silence

Lorsque j’en ai besoin, jamais il ne paraît.
J’attends la solitude, et tu réapparais.
Amoureux diablotin farceur et diabolique,
Tu me fais sursauter de façon pathétique.

Lorsque je veux t’entendre, que mes pensées sont tiennes,
Aucun bruit ne survient, je reste dans ma peine.

Egoïste parfois, souvent égocentrique,
Tu ne vois que par toi, par tes envies cyniques.

Te mets-tu à ma place, dans ce creux d’ignorance,
Où tous mes mots résonnent sur cet endroit ?
Je ne sais où tu es, où ton cœur se révèle,
Je ne peux que t’attendre, avec peur et patience.
Jeu 12 Jan 2006, 23:47 par l'homme de sable sur L'amour en vrac

Amoureuse

Il est différent, très différent de tous les hommes dont elle a pu croiser le chemin. Différent parce qu’elle ne s’habitue pas à son absence, parce qu’elle n’apprivoise pas les distances entre eux, parce que parfois, elle a peur qu’il ne soit que . Est-ce pour cela qu’elle ressent un tel besoin de le toucher quand elle le voit? C’est pourtant le souvenir de ses caresses qui entretient si intensément son désir...Longtemps après leurs rencontres, elle reste dans un état second où elle le veut toujours plus. Elle ne se rassasie pas de lui, même lorsqu’elle vient de trembler sous ses doigts, même après s’être collée à sa peau, même après être toute imprégnée de son odeur. Elle s’étonne à ressentir parfois sa présence dans la solitude qu’elle recherche pourtant et comme il lui plait à remplir ses silences avec l’écho de sa voix. Les yeux fermés, cent fois, elle revit leurs minutes intenses, jusqu’à s’ennivrer à nouveau de son goût, jusqu’à ressentir la caresse de sa langue sur la sienne. Elle l’emmène alors dans ses songes les plus fous. Elle l’imagine au bout de ses doigts quand elle tente de s’apaiser. Elle rêve de ses yeux transparents, de son sourire à fossettes et de ses mains si parfaites pour elle...et ça la fait décoller, si violemment parfois! Quel risque elle prend, à l’aimer ainsi, mais elle a tant souhaité un vrai coup de coeur qu’elle n’oserait s’en plaindre. Et tant pis, si elle se laisse entraîner au-delà des limites fixées, tant pis si elle s’abîme, si elle se perd. Elle l’a tant cherché, Lui, qu’elle ne veut pas s’enfuir même si elle ne sait pas où elle va. Il lui reste à gérer tous les manques qu’il suscite, et ils sont nombreux. Mais elle apprendra à savourer la moindre parcelle de son corps, à emmagasiner les sensations nées de leurs instants volés, pour se rappeler, qu’il est bel et bien là, même en pointillés, même quand elle ne le voit pas...Savoir au fond, qu’il existe un peu à travers elle...
Sam 03 Déc 2005, 19:01 par syolann sur Histoires d'amour

Mon premier bonheur du jour.

Je la cherche dans la maison, il est à peine neuf heures, l’heure bénie pour les mamans: les enfants ont quitté la ruche pour la journée.
Elle est là, devant son ordinateur et relève ses mails...Je me penche jusqu’à frôler sa nuque....tiens! elle sourit...et d’un clic de son mulot, elle ouvre la pièce jointe à l’un des messages: c’est une chanson...pas de titre, pas de nom, juste un petit commentaire "...pour toi...bisous..."
Sa journée vient de commencer: une belle journée...
Je termine mon geste par un baiser sur son épaule, un baiser ....je viens tout juste de recevoir son mail...."merci pour la chanson, malune."
Et voilà, ma journée vient de commencer, une bien belle journée!
Ven 20 Mai 2005, 21:23 par danslalune sur Mille choses

Mon amante virtuelle

A ma Laurinne, mon histoire sans fin...

Mon corps nu
Gît, immobile
Etendu de tout son long
Détendu et serein
Mais toujours à l’affût!
Mon sexe reclame
Ce que je n’ai plus la force
De lui offrir
Bien que tiraillée par le désir.
J’aspire au calme...
Au repos.
Il faut que cesse
La valse humide
Où Elle me transporte
Par un seul de ses mots...
Là je ne l’entends plus
Et pourtant
Sa voix est un tel appel
A mon exitation
Que, par simple imagination
Je monte...Ah!jusqu’à la deraison.
Son souffle est tel...
Son souffle est Elle
Provocation charnelle!
Et, bien que jamais
Elle ne m’ait touchée
Je me tords, et toute entière
La laisse entrer.

Il me faut dormir
Je le sais,
Mais chaque pensée
Malgrè moi à la "Petite Mort"
Risque de me mener
Si je ne me contrains pas
A garder les mains liées...
Mais si je ne me touche pas
Je meurs!


Elle est mon secret
Ses carresses juste fantasmées
Exitent mon corps brulant...
Mon secret
Est cette demoiselle
Et de moi Elle
Tire étire et revele
Un language sexuel
Elle sait etre crue, Elle!
Sa voix m’ensorcelle
Avec son timbre sexe Elle
Ecxelle
A me rendre folle d’Elle
Et je sais qu’Elle
Me laissera en sequelles
Des fantasmes en "bord d’Elle"
Et si j’ai des remords
Ils vont deja en s’en allant
Car c’est un peu plus fort
Que mes doigts je remords
En suppliant
Encore! Encore!

Elle rattrappe alors
Mes envies,
Les enduit de son corps
Et me les rend
Plus sensuelles encore.
C’est la que je sens
Qu’il me faut m’arretter
Si je ne veux me noyer
En inspirations osées
Car Laurinne
Ma muse
Divine
M’amuse!
Et Elle, mon secret
Fait qu’en moi il se créee
L’envie déjà de recommencer!"

...Et Alex
La main sur son sexe
S’apprete à jouir sans complexe
Sam 06 Nov 2004, 16:08 par ptite solo sur L'amour en vrac

Que restera-t-il...

Que restera-t-il de vous mes amis s
Quand le temps sera passé
Que nos conversations se seront espacées?
Oublierons-nous nos discussions délicates
Qui parfois tournaient en fous rire complices
Ou nous emportaient au pays des délices?

Les amis trouvés au détour d’un clic
Restent-ils comme ceux que nous avions enfant
Ou disparaissent-ils au fil du temps?
Que restera-t-il de nos amours passées
S’envoleront-elles de nos mémoires
Pour ne laisser que du desespoir?

Vous qui peuplez mes jours ou mes rêves
Qui partagez mes peines et mes envies
Serez-vous toujours ici?
Dans vingt ans que sera-t-il advenu
De ces bouts de vies que nous aurons partagés
En , parfois en vrai?

Continuerons-nous, décrépis
A refaire le monde et à nous écrire
A chanter, espérer et rire?
Echangerons-nous encore les polaroïdes
Histoires de vacances et découvertes
Photos des petits-enfants sur l’herbe verte?




Que restera-t-il de vous mes amis s
Ces amis trouvés au détour d’un clic
Vous qui peuplez mes jours ou mes rêves
Continuerons-nous, décrépis
Tiendrons-nous nos promesses de toujours être amis...

... Ou nous éteindrons-nous d’un bouton de souris...
Mar 17 Août 2004, 21:28 par la marquise de sade sur Amour internet

Mois contre moi

Jamais je n’aurais pensé en arriver là
Aimer quelqu’un de qui j’éloigne mes pas.
Nier les évidences et fuir les apparences
Voilà pourquoi ma vie frôle l’indécence
Il faudra bien que ces sentiments je consume
Et que mes faiblesses intérieures j’assume
Rancune, aigreur et jalousie font mon amertume

Fut-il dur à supporter, le temps passe
Et toujours ces sentiments qui me dépassent
Vrai pourtant qu’il faut qu’ils trépassent
Remède ou poison rien ne semble efficace
Ignorer les appels de mon cœur de glace
Et toutes ces lignes de ma vie que j’efface
Retour retard des souffrances en pleine face

Moi qui voulait tout maîtriser par le raisonnement
Avachi là, perdu dans l’avalanche des sentiments
Résigné face à l’amour et son acharnement
Sourire à la vie serait tellement plus évident

Vide mes poches de regrets d’hiver et cours avec moi vers demain

Arrive une nouvelle saison, aimer d’une autre façon ?
Vincent saura-t-il enfin faire éclore sa raison
Refroidie par les frimas d’un hiver sans passion ?
Il veut retrouver l’émoi de chairs en fusion
Laissons le combattre ses éternelles obsessions.

Mai est là, mes sentiments je n’ai pu étouffé
Ainsi va ma vie , de désir en manque
Immense…à ne plus voir le fond de ma raison

J’attends toujours le déclic qui me ferait avancer
Un sourire te suffirait pour me désarmer
Il est loin le temps où je faisais le désintéressé
Nuit la plus courte à rêver ta chaleur mouillée

Prends ma bouche d’un baiser de printemps et chasse les démons qui envahissent mon esprit

Je veux du soleil au cœur et à l’âme
Un petit rayon pour rallumer la flamme
Illusion de chaleur dans une vie sans cœur
Laissons les étoiles rapprocher leurs lueurs
La morale pourra dire que c’est une erreur
Et alors ? l’amour n’accepte pas de blâmes
Toute envie n’a de maître que celui qui réclame

A quand les coups d’amour, brûleurs de peau
Ou devrais-je me contenter de me glacer les os ?
Utopie, quand j’aime, est le premier de mes mots
Tout bonheur je m’interdis, trop beau, trop chaud

Soirée de fin d’été à réviser mes pensées
Et si demain tout ça venait à s’arrêter ?
Peut-il d’ailleurs en être autrement
Tout ici n’est à la vie qu’un pansement
Et quand ce petit monde viendra à s’écrouler
Mes jours ne trouveront plus le refuge secret
Bien sur comme d’autres fois, je survivrai
Restera la saveur douce-amère d’un baiser percé
Et les moments partagés figés dans l’éternité

Hors de moi, hors de l’amour, hors saison, le temps ne me sera pas rendu

Oublier les nuages et le ciel au regard malsain
Continuer à écrire ensemble une histoire sans fin
Tels devraient les idéaux des combattants du destin
Observer les émotions sans imaginer leur déclin.
Bien mal m’a pris d’avoir attrapé le béguin,
Refoulé mes angoisses et joué au maître libertin,
En sachant que mes sentiments resteraient souverains.

Nos liens se renforcent dans ce diffus
Osmose, agrafe sentimentale et désir charnel
Virevoltent dans nos têtes les rires et les mots
Ensemble nous partageons tout, de bas en hauts
Malaise quand nos fiels amènent les sanglots
Bien être et tendresse, échanges les plus beaux
Réfugiés derrière l’écran, nous vivons le passionnel
Enroulé autour de mon être, ton charme est réel

Déjà la fin de l’année et toujours rien de changé
Exorcisme et magie noire n’ont pas fonctionné
Contre des ressentis en moi ancrés et cimentés
Espérer pour libération l’asphyxie de l’âme damné
Mois contre moi, mes rêves dont je ne suis plus sur
Braver les frustrations, vivre dans l’intense et le pur
Rentrer dans la carapace dans les moments plus durs
Et entendre ton rire qui lézarde les murs…

Les rêves sont comme les anges. Ils ont besoin d’ailes pour s’envoler. J’ai besoin d’elle pour m’enivrer.
Mer 14 Juil 2004, 17:42 par la_tulipe_noire sur Amour internet

Incidence des échanges virtuels sur les rapports humains

Les études scientifiques récentes tendent à montrer que les rapports amoureux seraient basés, en grande partie, sur des échanges chimiques (phéronomes). Il apparaît au contraire, pour qui utilise internet, qu’il est possible de tomber amoureux d’une personne située à une distance telle qu’elle exclut la proximité physique comme rapport causal.
En soi, c’est plutôt une bonne nouvelle en cela qu’elle différencie définitivement l’homme du reste du règne animal. S’il reste d’actualité le fait qu’une jeune fille, par exemple de type bimbo, se trémoussant devant un de ses congénères mâle, suscitera invariablement chez celui-ci le désir sexuel, à l’instar de la parade amoureuse chez des espèces plus primitives, observable chez la plupart des mammifères mais aussi des insectes ou des oiseaux, il n’en est pas moins vrai que l’homme reste le seul être de la création dont le siège du désir se situe au niveau de l’intellect, et pas seulement de l’affect.
Cette théorie, que rien, a priori, n’empêchait de voir le jour lors des siècles passés, est mise en lumière par l’essor récent des échanges cybernétiques. Le projet Arpanet, développé par le département de la défense américain à la fin des années soixante, et son rejeton civil, internet, mais surtout son appropriation par le grand public au milieu des années quatre-vingt-dix (nonante) dû à la conjonction du développement du langage HTML (web) et de la réduction des coûts de production des puces de silicium (PC à mille euros), a permis à nombre d’utilisateurs (internautes) aux motivations diverses et variées (hasard, comportements inadaptés en société traditionnelle, goût du jeu, vie familiale morne, perversité) de devenir des consommateurs assidus de rencontres virtuelles.
Le principe, simple, consiste à se connecter à un serveur, lequel y trouve son compte en recettes publicitaires et analyse de méta-données comportementales recueillies à faible coût, et de choisir un(e) partenaire afin d’établir un dialogue . De ce dialogue s’ensuit parfois, et, chose curieuse, plus souvent que dans les rapports issus de contacts réels, une relation amoureuse.
Cette relation diffère toutefois de la relation classique en cela qu’elle est basée à l’exclusive de tout rapport physique. Du fait de cette orientation purement intellectuelle, il serait aisé de penser que les rapports engendrés sont plus profonds, puisque installés sur des bases plus nobles, tendant à s’approcher de l’idéal de l’amour platonique. Las, la chair étant ce qu’elle est, bien souvent la réalité reprend ses droits, et ce qui aurait pu être une fin idéale devient souvent un moyen comme un autre d’atteindre le rapprochement physique. Chez l’homme comme chez tout animal, le mâle ressent le besoin irrépréssible de pénétrer, et, bien que la femelle se satisfasse souvent de la seule certitude qu’on désire la pénétrer [MH-1991], le coït apparaît in fine comme l’objectif commun.
Passée l’étape de la séduction virtuelle, pour peu que les protagonistes se soient mis d’accord, vient le moment de la rencontre réelle. Des théories [MqS-2004] avancent que cette rencontre ne peut être que source de désillusion, due, pour l’essentiel, à un malentendu lors de la phase précédente (séduction cybernétique), malentendu né de l’idéalisation excessive de l’autre, le gommant les aspects rédhibitoires du réel.
Certes, les progrès récents en matière de compression de données, d’amélioration technique des réseaux (ADSL et autres hauts débits) permettent de s’approcher tant que faire se peut du contact réel (webcams, cyber sex). Force est de constater cependant qu’aucune solution n’est à ce jour réellement satisfaisante. La rencontre est souvent un échec. La question reste de savoir si la proportion d’échecs pour ce type de rencontres issues du web est comparable à celui de rencontres amoureuses traditionnelles (chez des amis, sur le lieu de travail, au monoprix, en discothèque, ou, pour les ruraux, lors du bal du 14 juillet).
Tout laisse à penser que le dialogue préalable a déblayé le terrain, et que les sujets de fâcherie évidents (opinions politiques divergentes, avis diamétralements opposés sur Céline Dion ou Johnny) ont été évoqués et ne constitueront pas d’obstacle imprévu. De même, l’échange de photos a atténué l’inattendu potentiel, et, si une mauvaise surprise reste toujours possible (photos truquées, dévoilement de tatouages imprévus et rigolos), l’inverse est aussi vrai (pénis plus grand en vrai que sur la webcam pour les mâles, goût pour le port du string pour les femmes). En ce qui concerne les problèmes apparaissant sur le plus long terme (belle famille envahissante, ronflements, flatulences nocturnes), leur apparition peut être également facteur d’échec, mais il en va de même pour les rencontres classiques: à ce niveau, pas d’élément discriminant de différenciation.
L’ensemble de ces éléments devraient donc donner aux rencontres physiques issues de un taux de chance de réussite sinon largement supérieur, tout au moins significatif sur les rencontres traditionnelles. L’analyse sociologique de nombreux cas comparés montre pourtant qu’il n’en est rien, car, et c’est là le paradoxe, cet avantage concurrentiel est totalement gommé par l’effet "retour au réel". La concrétisation d’une rencontre virtuelle est en fait le pendant moderne de l’assouvissement d’un fantasme : un fantasme assouvi n’est plus un fantasme. Cet effet "retour au réel" peut être vécu avec fatalisme pour les plus aguerris, ou avec violence et dépression (à l’instar de candidats de télé-réalité à leur sortie du château) pour les plus faibles.


[MH-1991]: Michel Houllebecq Rester Vivant, éditions La Différence, 1991.
[MqS-2004]: Marquise de Sade, correspondance avec l’auteur, 2004

Gavroche. lunettes
Mar 13 Juil 2004, 20:58 par gavroche sur Amour internet

à la manière de...

J’march’ tout seul sur la toile du réseau d’enfer
Dans ma tête je ne sais plus quoi faire
J’donne des coups dans un adversaire
Dans ma tête y a rien à faire
J’suis mal dans mon corps et mal dans ma tête
Peut être un p’tit peu trop bête

Allo maman bobo
Maman comment tu m’as fait j’suis pas beau

Je crains d’aimer, j’me retrouve encore seul
J’ai vomi toutes mes liqueurs
Fêt’, nuits foll’s, avec les gens qu’ont du bol
Maint’nant qu’j’fais du paper wall
J’suis mal dans ma tête et mal dans mon corps
Peut être un peu trop dans le décor

Allo maman bobo
Maman comment tu m’as fait j’suis pas beau

Moi j’voulais des ballades au bord de l’eau
La nuit toucher ta peau
Moi les bons mots, mes faux airs et le masque de clown
La bell’ Isy du salon
J’suis mal en homme dur
Et mal en beau parleur
Peut être un p’tit peu trop rêveur

Allo maman bobo
Maman comment tu m’as fait j’suis pas beau

J’march tout seul le long de ma vie cet enfer
Dans ma tête y a que des mystères
J’donne des coups mais c’est moi qui tombe à terre
Dans ma tête y a rien à faire
J’suis pas ce que je voudrais être et mal en ce que je suis
Peut être un p’tit peu trop détruit...
Mar 22 Juin 2004, 14:26 par la_tulipe_noire sur Un monde parfait

Et pourtant...

Un an déjà…Et pourtant… ça ne pouvait arriver qu’aux autres. Les Grandes Histoires comme l’Amour ou l’Amitié ne doivent pas commencer comme ça. Pas derrière un écran froid. Et pourtant… c’est à chaque fois pareil… J’ai le cœur qui frémit quand ces quelques mots apparaissent… «Un nouveau message »… Est ce toi?? Les secondes qui s’écoulent entre un double clic et une page qui s’affiche me paraissent insoutenables… Ton nom illumine à nouveau ma boîte mail. Bonheur. Je bois tes mots. Ils ont toujours le même goût. Une note fantaisiste, un parfum d’ailleurs, un petit monde utopique pourtant si près du réel.

Et je me retrouve toujours devant ces mêmes questions. Que m’arrive-t-il? Moi, cartésienne des sentiments, pourquoi suis-je attendrie devant cet être ?! Que se passe-t-il ? Et tu fuis ces questions autant que moi… Lequel de nous deux percera l’abcès ? Qu’importe…

En attendant, je reste ta reine, ta promise, celle qui vit encore et toujours plus follement avec dans le coin de la tête un petit paradis… le nôtre. Et finalement, peut-être qu’un jour notre rêve fou se réalisera. Tu viendras m’enlever sur ton cheval blanc, on fera le tour du monde en veillant à ce qu’aucun jour ne se ressemble.

Maintenant, tu fais partie de mon quotidien… Bizarre me diras-tu… T’as une place dans ma vie. Je me surprends à le dire… J’ai à chaque fois cette même impression quand je pense à toi. Celle d’un enfant pris en flagrant délit essayant vainement de trouver des excuses à la bêtise qu’il vient de faire… Je me sens coupable de me laisser aller à de tels sentiments. Que sommes-nous?

J’arrive parfois à penser qu’il doit me manquer quelqu’un ou quelque chose dans ma vie… Même pas… Je suis entourée de gens merveilleux, d’amis aimants, d’amants aimés… Et pourtant… Si tout venait à s’arrêter maintenant, je me dirais qu’il me manque quelqu’un…Je n’arrive pas à comprendre et pourtant… j’ai essayé.

Et puis après tout peu importe, c’est Nous… Fusion de deux âmes en osmose dans un univers décalé ? Peut-être, sûrement… Et pourtant…

Jux
Mer 26 Mai 2004, 07:35 par JuX sur Amour internet

Une é_toile

Sur la toile, ma vie se construit,
Vivant au rythme de leurs mots,
Attendant que son nom résonne,
Que ses sourires éclairent mon écran noir.

Sur la toile, mon coeur se meurtrit,
Se gonflant d’espérance, souffrant trop
Bien souvent il s’emballe pour un rêve, un homme
Qui me dira que je suis belle, comblera mes espoirs.

Sur la toile, une envie jaillit,
Le désirant, me laissant submerger par le flot
De ses promesses, de ses morsures d’autres lionnes.
Que je panse l’espace d’un soir.

Sur la toile, le temps m’anéantit,
Repoussant le moment où tout s’arrêtera, mort
Réalisant que la distance et l’imaginaire assomment
Que le moment a passé, qu’il ne fallait pas y croire...


Peu importe si j’ai tort
Tant pis si je me noie
Tout ça peut être si joli des fois
Je n’ai pas peur, peut-être juste un remord...


La marquise... et si je n’étais qu’un être ... oh
Ven 19 Mars 2004, 22:54 par la marquise de sade sur Amour internet
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Ecrire sur virtuel Direct ou Internet?, Entre réel et virtuel, Oser te dire : Je t'aime..., Erotissimo, Zazou et Lui, Ton silence, Amoureuse, Mon premier bonheur du jour., Mon amante virtuelle, Que restera-t-il..., Mois contre moi, Incidence des échanges virtuels sur les rapports humains, à la manière de..., Et pourtant..., Une é_toile,
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