L'humanité!

Je pense à l’être humain que je suis ?

Créature complexe, mystérieuse et assez souvent incompréhensible… !
Un organisme multicellulaire, intelligent et rusé !
J’ai beau cherché en nous cette humanité qui en fait nous distingue des autres êtres vivants, des autres animaux qui nous ressemblent !
Hélas elle (l’humanité) n’a jamais existé qu’à l’état latent, un état qui a du mal à se développer et à faire surface.
Nous sommes une espèce qui tout en ayant de l’intelligence et la pensée nous avons transformé notre identité et l’objet même de notre existence.
On est pourtant très fragiles, et de nombreuses questions restent encore sans réponses en relation avec l’univers et l’avenir de la vie sur terre ?
L’infini continue de bouger méthodiquement et harmonieusement malgré l’influence négative de l’homme.
Nous avons provoqué une course sans limites qui se caractérise par une soif aveugle, un amour exagéré pour tout ce qui brille ; attire et fait envi... même au dépens de la nature que nous poussons à agir contre elle –même, nous avons pollué l’air que nous respirons !
Le signe extérieur l’emporte !

Cette stupidité matérielle que l’être humain a inventée qui écrase ; et tue le sentiment ainsi que les vraies qualités de l’humanité.
Ce mot en fait qui veut tout dire et qui ne signifie plus rien de nos jours, c’est un peu pareil quand on parle de la conscience, l’honnêteté, la vérité, la sagesse. Ce n’est que des mots !

L’homme ne sait plus quoi faire, il court chaque jour un peu plus que de coutume à la poursuite de l’argent... ?Il continue de construire des usines, des armes et des bombes et pollue l’atmosphère !
Nous avons fini par oublier presque qu’on est fait de chair, de sang et d’os, tout à fait naturels comme tous les autres mortels.
L’abri et l’habit ou tout simplement l’argent nous laisse croire qu’on est différent, on construit des espaces gigantesques largement équipées, des immeubles qui épousent le ciel, plusieurs étages en hauteur, ou les escaliers, ascenseurs et portes se confondent dans un bruit qui dérange.
Des terres agricoles qui produisent et assurent l’alimentation des hommes et du bétail se transforment en usines, immeubles ou autres…
Aucun souci pour l’environnement et l’avenir de nos enfants et de la planète terre !la pollution s’engage, s’installe et change le visage de la nature ?
Des de toute sortes qui klaxonnent ;des façons de dire regardez –moi, des téléphones qui sonnent partout même dans les cimetières .
Des manières qui se robotisent, une humanité qui agonise.
Chermed 2006
Ven 20 Jan 2012, 15:25 par chermed sur Mille choses

Révoltes des enfants

Révolte des enfants, ou au diable la Tour de Babel..

Des péres, des méres, des hommes, des femmes de dix-huit ans et plus derriere le volants de leurs klaxonnent et klaxonnent. C’est la pagaille dans les rues de Paris, deCamberra, de Dakar, de Beyrouth, de New-York, de Pékin. Un emboutaillage de hurlantes s’impatientent. La vie des adultes est bousculée, désordonnée, désorganisée. C’est la révolution des gosses, de tous les gosses de la planète Terre, dépassant les frontières de l’imaginaire.
Les enfants en ont ras le bol de ne plus pouvoir se donner la main dans les cours de récréation. Les mômes, ils en ont marre de ne plus pouvoir choisir leurs correspondants étrangers. Les gônes, ils saturent d’entendre leurs très chers parents commenter les actualités horrifiantes tout en engloutissant tranquillement un éclair au chocolat.
Pierre, il veut jouer au foot avec Sofiène. Adeline, elle veut jouer à la marelle avec Yasmine. Ursula et Tatsuya, elles veulent encore manger du couscous avec leurs doigts chez Fatima. Edouard, il veut encore chouraver des pommes vertes dans le jardin du vieux paysan d’à côté, avec Youri. Chacun s’en foute de la couleur de son copain, de la religion de l’un ou de l’autre.
Les grands, ils font la guerre, c’est leur jeu à eux. Les enfants, ils disent : " Ce ne sont pas nos guerres, ce ne sont pas nos histoires. On ne joue pas dans la même cours de récréation... "
Alors les mômes ont décidé de se donner la main à travers toutes les régions, en passant par tous les pays. Ils ont cogité pendant des mois et des mois pour enfin exprimer leur colère. Peter a écrit à Willian. . Willian a téléphoné à Fugi. Fugi a chuchoté à Janéria, sa correspondante du Brésil, son idée de révolution. De maillon en maillon, une formidable chaîne de couleurs s’est assemblée. Ils ont tous participé à la construction d’un mur plus grand que la Muraille de Chine. Ils ont même grimpé sur le mur de Berlin, en tirant la langue aux pyramides d’Égypte.
Le jour de la révolte est enfin arrivé. Les enfants, de tous âges, de toutes ethnies, ont envahi les rues, les boulevards, les chemins de par le monde. Chaque enfant a pris la main d’un autre enfant. Une petite main serrant une main de couleur encore plus menue. Un enfant Palestinien tient la main d’un enfant Israélien. Un enfant protestant Irlandais donne la main à un enfant catholique Irlandais. Un enfant bouddhiste offre sa main à un enfant athé.
Ils s’en foutent les gônes à qui appartient l’autre main, ce qu’elle pense, ce qu’elle croit l’autre main. De main en main, une ronde de silence se bâtit.
Les "grands" ont beau klaxonner, hurler, vociférer, menacer, gesticuler, les gosses ne bougent pas. Déterminés à résister aux hurlements des parents contrariés, ils serrent les dents, les enfants. Ils serrent leurs mains dans celle des petits, très petits princes à côté d’eux pour puiser et transmettre une force que seuls les enfants possèdent.
De leurs sacs, les enfants ont sorti un repas qu’ils ont offert à l’enfant de droite. Ils ont partagé leurs goûts en négligeant les frontières qu’un jour les grandes personnes ont décrêtées.
Se tenant par la main, chacun a entamé sa propre chanson. Chanson populaire, chanson enfantine, chanson de rue aux paroles italiennes, allemandes, certains ont fredonné les berceuses de leurs ancêtres. Des chansons à profusion, des chansons en perfusion pour couvrir la haine farouche de leurs parents. Dans toutes les voix, dans toutes les mains, ils ont tous mis tous leurs jeux enfantins, tous leurs rêves .
Contre cette muraille de petites mains sont venus des hélicoptères, et les reporters, et les psychologues, et les ministres et leurs C.R.S. Mais les gosses, ils n’ont pas desserré les dents, ils ont continué de chanter leurs airs favoris.
Puis les enfants se sont tus, dans le même moment, comme cela, et chacun, sans esclandres, a déposé un bisou sur la joue gauche de son voisin.
Sans bruit, sans mots inutiles, ils sont rentrés chez eux.


Elle.
Mer 14 Mars 2007, 21:20 par Fille du peuple sur Un monde parfait

Tableau

Les flocons surfent sur les vagues d’air froid.
Mon jardin tout doucement s’endort dans un concert de lumière, de blanc ouateux à blanc poudreux, de blanc cotonneux à blanc étincelant... Mon jardin s’endort prudemment.
Le soleil, frileux, s’enveloppe de nuages doux, si doux... Et rêve au coeur d’un sourire tendre. Ses bras ce sont faits duveteux.
Les oiseaux qui gouaillaient ces jours derniers : « avez-vous vu le prunier en fleur, avez-vous vu ? » ce sont tus. Ils sont invisibles dans l’univers blanc.... On les voyait, tournoyant, inquiets, par bandes éparses dans le ciel serein :

« Part-on au Sud cette année ?
Ne craignez-vous pas que le froid nous surprenne ?
Par mes ailes, que fait-on ?! »

Qui aura eu le dernier mot ? Le ciel est vide de leur présence.
Le vent chante à son tour et son refrain devient rengaine :

« Place, je suis le vent,
Je glace l’imprudent,
Qui fait face sans prendre de gants.
Place je suis le vent... »

Les avancent, avec peine, n’osant troubler ce décor lourd de toute une féerie aérienne, de l’hiver, fêtant les amours.
Sa semence, blanche, si fine et légère, il dépose au creux de celle qu’il aime de parfaite amour. La terre, qui retient son souffle, soupire sous ses caresses de glace et jouit du jour...
Mer 24 Jan 2007, 09:16 par dolce vita sur Mille choses

Mont des brumes (6)

Un paysage urbain que l’on devine dans la brume du matin. Au loin, le bruit des bateliers. Leurs appels. Il fait un froid humide, le soleil est loin de la ville, il ne peut percer la moiteur feutrée que l’on sent peser sur la citée engourdie... Dès l’aube, les bruits des à chevaux se succèdent et envahissent la scène, se répercutent sur les immeubles à quatre étages, jusqu’au chapeau pointu de la dame de fer qui sort de son sommeil, immobile... Aux Halles, des amoncellements de couleurs jusqu’à la nausée... Toine sait bien ce qu’on murmure dans le dos de Job.
Un beau jour, celle qui tenait salon a exposé des toiles partout, comme les indices d’une chasse au trésor menant... à Frédéric. Deux mois, pendant plus de deux mois elle les a tenu en haleine. Avec dans chaque tableau un symbole, un rien qui permettait de déchiffrer l’énigme et le comble c’est que tout Paris s’est évertué - en vain - à identifier le plaisantin qui passait d’un académisme à faire hurler Zola aux oeuvres les plus révolutionnaires : impressions fugaces de l’instant, expression d’un ressenti sublimé par la couleur, encore la couleur et toujours la couleur... Et puis, au bout de deux longs mois, la révélation. Frédéric était montré comme un singe savant de salon en vernissage. On se l’arrachait. Jusqu’au jour du drame. Ils s’étaient disputés. Il lui avait crié sa révolte, il était devenu ce qu’il haïssait le plus au monde : une valeur sûre. Elle l’avait regardé une dernière fois sans un mot, les yeux froids de colère, et puis elle avait claqué la porte derrière elle. Avant qu’il n’ait eu le temps de courir après elle, il était trop tard. Elle gisait, là, dans la boue parisienne du petit matin, arrêtée dans son élan par le sabot d’un cheval reçu en pleine poitrine, les roses rouges de l’amour épanouie sur son sein...
Toine a fini son café et il s’apprête à regagner son bout de place enfin baigné de soleil lorsque le sourire triste de Job se pose sur lui.
Mar 27 Juin 2006, 09:21 par dolce vita sur Histoires d'amour

Mont des brumes (5)

Un paysage urbain que l’on devine dans la brume du matin. Au loin, le bruit des bateliers. Il fait un froid humide, le soleil est loin de la ville, il ne peut percer la moiteur feutrée que l’on sent peser sur la citée... Dès l’aube, les bruits des à chevaux se succèdent et envahissent la scène, se répercutent sur les immeubles à quatre étages, jusqu’au chapeau pointu de la dame de fer qui sort de son sommeil, immobile... Frédéric n’hésita pas à frapper à la porte de la maison, se sachant attendu. Il avait ajusté sa tenue, resserré son noeud de cravate, lissé sa mèche rebelle, respiré un bon coup comme avant la plongée. La porte s’ouvrit sur une ombre menue qui lui fit signe de la suivre. La pénombre des lieux ne lui permettait pas de voir qui l’invitait de la sorte. Il fut conduit ainsi jusqu’à l’atelier baigné, à cette heure, d’une lueur rosâtre qui venait de la baie vitrée, surplombante. « Je n’ai pas pu dormir », lui dit l’ombre qu’il reconnut pour l’étrange jeune femme qui l’avait reçu, il y avait moins d’une semaine. Elle portait un déshabillé et ses traits tirés prouvaient qu’elle disait vrai. Elle le regarda avec attention et à brûle-pourpoint, lança :
- « Qui a fait cette toile, ce n’est pas lui n’est-ce pas ? ».
Il la regarda à son tour, ne sachant que faire, que dire, où poser les yeux...
- « Je ne puis pas vous répondre », murmura-t-il...
- « Bien, votre silence est un aveu. Je ne sais pas encore qui a fait cette toile, ce chef-d’œuvre.. Mais croyez bien, Monsieur, qu’un jour je le saurais et... »
Elle ne pût poursuivre, mû par une énergie soudaine, il lui avait pris les mains et l’implora :
- « De grâce, Madame, quoique vous découvriez, faites-moi la promesse de n’en rien dire. »
- « Votre supplique est charmante, or, elle me prouve une fois de plus, combien le monde se trompera en adressant à l’un les éloges revenant à un autre... ». Elle ne s’était pas dégagé de l’étreinte qui les troublait tous deux. Il précisa à voix douce :
- « Oh, mais, peut-être est-ce que le peintre a d’autres motivations en peignant que la gloire... »
- « Sans doute, il s’agit d’un peintre immatériel et qui se nourrit de lumière, de beauté et de grâce », se moqua-t-elle gentiment.
Elle le regarda plus attentivement encore, essayant de deviner dans l’ombre évanescente l’homme qui lui faisait face. Ils restaient là tous deux, proches à sentir leur souffle...
- « Vous peignez, vous même n’est-ce pas ?" , chuchota-t-elle sur un ton qui se voulait anodin.
- « Oui, certes.... » souffla-t-il, soudain troublé. Malgré sa carrure impressionnante, elle le sentit rougir comme un petit enfant pris en faute. Elle n’hésita pas :
- « Ecoutez, j’ai une proposition à vous faire.... », ses yeux brillèrent avec intensité, alors qu’elle lançait sa bombe. Il resta sans voix.
Elle lui fit prendre place sur un fauteuil auprès d’elle en s’enveloppant de son mieux du long châle qui recouvrait sa nudité. Elle sentait encore ses mains toutes brûlantes de leur étreinte...
Elle allait argumenter près d’une heure avant qu’il n’accepte. Elle allait l’introduire, malgré lui, dans le tout Paris. Son idée, elle le savait, ne pouvait échouer.
Elle le raccompagna sur le pas de la porte sans qu’Augustine ne sorte de sa cuisine, trop occupée à plumer une volaille et à discuter avec Jean, l’homme de main... Ainsi, leur rencontre resterait secrête. Tant mieux. Lorsqu’il fut sorti, elle s’adossa à la porte et mit une main sur son cœur, qu’elle ne maîtrisait plus. Un sourire très doux inonda son visage.
Dehors, le jour avait pris de l’assurance. Frédéric, la toile sous le bras, ne sentait rien d’autre que la chaleur qui, de ses mains, inondait son corps, son coeur, son âme...
Ven 02 Juin 2006, 10:14 par dolce vita sur Histoires d'amour

Mont des brumes (4)

Un paysage urbain que l’on devine dans la brume du matin. Au loin le bruit des bateliers. Il fait un froid humide, le soleil est loin de la ville, il ne peut percer la moiteur feutrée que l’on sent peser sur la citée... Dès l’aube, les bruits des à chevaux se succèdent et envahissent la scène, se répercutent sur les immeubles à quatre étages, jusqu’au chapeau pointu de la dame de fer, immobile... Les volets de la chambre sont restés ouverts, la fenêtre aussi. Les rideaux volent et retombent sous le souffle léger du vent... La chambre est baignée d’une lumière nacrée. Le lit se prolonge doucement sur le sol recouvert des draps tendres et autre duvet... Elle dort. Sur le ventre. Il la regarde. Il parcourt ses courbes, il la sent abandonnée. Dans son sommeil, elle soupire. Il sourit. [...]

- « Ainsi, votre noble ami me soumet une énigme ? Cela tombe bien, j’adore jouer. » Il lui avait tendu le billet et elle avait usé de tout son temps pour en prendre connaissance : « Je me fie à ton talent d’expert pour identifier la paternité de cette œuvre... Merci de remettre au jeune homme qui t’apporte la toile la réponse. Bien à toi, Jean-François ».
Il l’avait suivie jusqu’à son atelier dont le désordre ne parvenait pas à occulter la divine lumière qu’il recevait... Frédéric en était resté bouche bée. Il se reprit en se disant qu’elle finirait par le prendre pour un sot s’il ne cessait de garder la bouche ouverte. Elle était surprenante. Fine certes, mais qui ne s’encombrait pas de manière pour dire son fait au gens et aux choses. Il la sentait entière, volontaire et passionnée. Discrètement, alors qu’elle usait de son œil comme d’un scalpel avec la toile, il la regardait avec une plus ample liberté. Oui, elle le surprenait, avec ses cheveux roux ramenés en grosses boucles à l’arrière du crâne. La tendresse de ses formes presque fragiles. Son air d’autorité et une sensibilité à fleur de peau qui faisait contraste avec un dynamisme félin... Et avec tout ça un rien sensuelle, un zeste de provocation qui lui aiguisait les nerfs. Quel drôle d’oiseau, se disait-il.
- « J’ai hésité, dit-elle enfin... Il y a bien des peintres qui envieraient le père d’un tel chef-d’œuvre, car assurément, on parlera de cette toile. Néanmoins... La technique, les couleurs, le geste, tout me fait penser à un Millet, un Millet si j’ose dire, plus Millet que Millet, car enfin, il y a bien un petit quelque chose dans cette toile d’indéfinissable. Oui, l’âme de ce tableau semble autre. Or, je ne vois pas d’autre peintre capable d’un tel génie ».
- « Votre verdict ? »
- « Oh, oh ? Un verdict ? Y aurait-il un coupable ? Monsieur, vous m’effrayez ! ! ! Et bien, soit, s’il vous faut un nom, ce sera, en désespoir de cause, Millet. Vous pouvez transmettre, Monsieur, ma réponse à qui la demande... Hélas, vous pouvez reprendre cette merveille, cependant, si son auteur était présent je saurais bien le contraindre à me la laisser quelques jours. »
- « Oseriez-vous user de la force ? , demanda avec amusement Frédéric.
- « Qui sait ? », soupira-t-elle, « Il émane une telle grâce de cette toile, une telle beauté, une délicatesse si rare chez un homme que l’on ne saurait y demeurer insensible... Oui, voilà qui me surprend fort de Jean-François. Il peint avec son sang, avec ses émotions mais pas avec une telle âme... Enfin... , se reprit-elle, j’avoue que je ne l’en aurais pas cru capable. Ne lui en dites rien n’est-ce pas ? Ainsi cette toile est bien de lui ? Votre silence semble le confirmer. Vous lui en ferez mes compliments» [...]
Il était revenu chercher la toile quelques jours plus tard. Il s’était bien gardé de tout commentaire lorsqu’il avait donné à Millet la réponse tant attendue. Ainsi, il avait en moins de trois heures réalisé un chef d’oeuvre que tous attribueraient à son ami. Il avait réussi son pari. Chacun des protagonistes avait juré de garder le secret. En sonnant à la porte de l’oiselle - comme il l’appelait -, il sentit un trouble, une sorte de rougeur s’emparer de lui. Allons, donc, voilà qu’en revenant ici je redeviens idiot, songea-t-il...
Mar 30 Mai 2006, 13:09 par dolce vita sur Histoires d'amour

Mont des brumes (3)

Un paysage urbain que l’on devine dans la brume du matin. Il fait un froid humide, le soleil est loin de la ville, il ne peut percer la moiteur feutrée que l’on sent peser sur la citée... Dès l’aube, les bruits des à chevaux se succèdent et envahissent la scène, se répercutent sur les immeubles à quatre étages, jusqu’au chapeau pointu de la dame de fer, immobile... Puis, peu à peu, le décor se transforme, de-ci de-là, par touches discrètes une tâche de lumière qui disparaît de la feuille naissante de platane et vient taper contre les volets de la chambre. La dormeuse entrevoit le soleil danser doucement par les fentes des persiennes. Un rayon vient ourler son oeil clair. Un luxe à Paris. Elle envoie voler draps et édredons et file dans son cabinet de toilette, semant au passage ses vêtements de nuit qu’elle ne prend pas la peine de ramasser. La vieille Augustine vient lui annoncer, les bras chargés des reliques, qu’elle a de la visite, un monsieur qui s’est installé dans le hall d’entrée et refuse de quitter les lieux sans avoir remis en mains propres, à Madame, un billet d’une extrême importance.
- « De quoi a-t-il l’air ?, s’enquit la voix enjouée par la porte entrouverte...
- « Ma foi, un de ces gueux précieux avec qui Madame à la bonté de perdre son temps »...
- « Augustine ! Je ne suis plus une petite fille ! Qui te permet de penser que je perds mon temps ? L’art n’est-il pas une belle chose et qui vaut que l’on s’y arrête ? N’est-ce pas toi qui m’a appris à ne pas juger sur le paraître ? »
- « Ah, ça , Madame, vous voilà à discourir et je sens que bientôt vous allez vous moquer de votre vieille Augustine, qui vous parle avec son cœur et... C’est moi qui vais perdre mon temps si je reste auprès de vous ; du reste je sais que j’aurais pas le dernier mot. Vous voilà prévenue. Quant-à moi, je n’entends plus rien, je retourne à mon ouvrage. »
Là-dessus, la vieille dame tourna les talons sans attendre de réponse, non sans un soupir d’inquiétude mêlé de fierté à l’encontre de sa maîtresse. Sûr, qu’elle ne manquait pas de caractère, sa petiote, mais où est-ce que cela la mènerait ? N’oubliait-elle pas un peu facilement qu’elle vivait dans une société d’hommes, faite pour les hommes, où les femmes étaient tenues en sujétion dans tous les domaines : politiques, économiques, sociaux y compris dans les choses de l’amour. Si un homme était admiré pour ses nombreuses conquêtes, une femme en pareil cas, était à proportion méprisée et montrée du doigt. Une injustice à laquelle leurs semblables n’étaient pas étrangères [...]
Frédéric attendait et trouvait le temps long dans ce sas d’entrée exagérément étroit en comparaison du volume que lui-même dégageait... Il se sentait gauche et embarrassé avec la toile qu’il serrait nerveusement sous son bras. Il lissa le reflet de ses cheveux rebelles aperçu le long du mur. Il attendait quelque dame à la tenue soignée et au négligé charmant, quelque muse discrète, digne de faire trembler le cœur de Millet... Une blonde raffinée, aux formes exquises et délicieusement féminines... Il ferma les yeux à demi à cette évocation.
- « Allons, Monsieur, de grâce, montrez donc l’important message qui vous fait demeurer séant et vous empêche de prendre congés ?" Et puis, amusée, devinant la mine déconfite, « vous attendiez quelqu’un » ?
Il avait devant les yeux la chose, la femme, la muse la moins muse qu’il aurait pu imaginer. Une femme... en pantalons !
- « C’est que, Monsieur, Madame... Je... Vous... » Il ne pût articuler autre chose.
- « Et bien quoi ? Ma tenue vous effarouche ? Allons bon ! Il sera dit, que ma complaisance à votre égard serait infinie : je vous ai reçu à l’heure où l’on ne saurait accepter de visite et voilà, Monsieur, que je vais à présent satisfaire à votre curiosité. Je peins, Monsieur, oui, oui, vous avez bien entendu. N’avez-vous jamais essayé vous-même de peindre en robe ? Non, n’est-ce pas ? Et bien voilà, si vous le souhaitez, essayez et après vous comprendrez à quel point une paire de pantalons peut-être commode !
Mais, voyons, si vous le voulez bien, l’objet de votre visite... »
Mar 30 Mai 2006, 11:12 par dolce vita sur Histoires d'amour

Mont des brumes (2)

Un paysage que l’on devine dans la brume du matin. Il fait un froid humide, le soleil est loin de la ville, il ne peut percer la moiteur feutrée que l’on sent peser sur la citée... Dès l’aube, les bruits des à chevaux se succèdent et envahissent la scène, se répercutent sur les immeubles, jusqu’au chapeau pointu de la dame de fer, immobile... Un homme, jeune, passe en chantant, sa voix forte est assurée. Son visage d’une joie réjouie qui se communique aux éboueurs et autres palefreniers qu’il rencontre. Il salue courtoisement les dames. Sur son dos un sac lourd, semble-t-il, mais qui à priori ne pese pas sur les robustes épaules ; de même au côté, porté sous le bras un paquet enveloppé de papier brun. Il est passé par le mont mais n’a pas dépassé le Chat Noir, enfin je ne sais plus, juste jeté un coup d’œil furtif ce me semble vers l’esplanade, trop occupé pour faire le détour. Plus tard... Machinalement, il serre plus fort son paquet. Il hâte le pas tandis que Notre Dame sonne Prime. C’est le printemps. Dans le cœur de Frédéric aussi. Il revient de Barbizon, où Camille l’a présenté à Millet et à Claude. C’est sous leur inspiration qu’il a peint. Un pari fou. Oui, oui, les paysans au champs... Un Millet plus Millet que Millet... Et ça a marché. Il faut dire qu’ils avaient drôlement bu. D’où est venu la gageure ? Il ne savait plus bien comment le ton avait monté mais il avait fini par dire que de rendre de l’impression lui il ferait ça en trois heures s’il voulait. « Pari tenu, il est fou, mais qu’il essaye seulement ». Oui, ils avaient vraiment bu. Mais même sous l’emprise de l’alcool, la technique du « jeune » était encore parfaite. Cela avait dessoûlé Jean-François qui n’arrêtait pas de répéter « c’est pas possible, on dirait que c’est moi qui l’ai peint »... Oui, c’était possible et la preuve il l’avait Frédéric, là, sous son bras. Maintenant, il devait aller sonner à cette maison de maître et donner à l’intention de la maîtresse des lieux le billet de Millet et « sa » toile. Et puis, attendre. Malgré l’heure matinale et sa tenue bohème, il fallait qu’il aille jusqu’au bout de ce pari stupide. Il n’allait pas reculer maintenant...
Lun 29 Mai 2006, 20:21 par dolce vita sur Histoires d'amour

Mont des brumes

Un paysage que l’on devine dans la brume du matin. Il fait un froid humide, le soleil est loin de la ville, il ne peut percer la moiteur feutrée que l’on sent peser sur la citée... Dès l’aube, les bruits des se succèdent et envahissent la scène, se répercutent sur les immeubles, jusqu’au chapeau pointu de la dame de fer, immobile... Les pas lourds des chevaux et la voix grasse des éboueurs. Les oiseaux ne sont pas perturbés par le bruit, le soleil timide, quasi absent, ne les trouble pas davantage. Ils chantent le printemps. Ils chantent les fleurs, les campagnes et les prés, ils chantent comme s’ils s’en souvenaient. Les premiers exposants sont là. Ils ont installé leurs pliants, planté leurs chevalets et les moins courageux se sont vite engouffrés dans les cafés où ils ont leur ardoise. Antoine a fait comme les autres. Il sait que les touristes vont arriver et se succéder sans trop se presser et que c’est avant midi qu’ils vont se bousculer. Lorsque le soleil brillera sur le mont et que les belles exhiberont les toilettes fleuries... Toine, comme on l’appelle, va retrouver le vieux Job. Job bien sûr, ce n’est pas son nom, mais tout le monde l’appelle ainsi. Sûr, que c’est à cause de toutes les misères qu’il a connu dans sa vie. Dire, qu’il a côtoyé les plus grands. Camille était son ami. Et le voilà, à l’âge où l’on soigne ses rhumatismes - ou sa cirrhose -, le premier à chercher le client dans l’air mauvais du petit jour... Job, il n’a pas perdu la main. Il vous croque un portrait au détail près. Il s’amuse même parfois à y glisser des messages secrets, connus de lui seul. Comme au temps de sa gloire passée, sauf qu’alors ses messages codés, tout Paris se les arrachait.
Toine, il sait bien ce qu’on murmure à propos de Job, dans son dos. On dit que son infortune porte un nom. Et ce nom, personne aujourd’hui encore n’ose le prononcer devant Job... Car s’il est un vieux lion, le peintre n’en demeure pas moins superbe et tout aussi impressionnant, avec sa voix de tonnerre à faire rouler les pierres de Notre Dame.
Dim 28 Mai 2006, 20:54 par dolce vita sur Histoires d'amour

Neige..

La neige a tout recouvert. Les avançaient doucement et cela me rappelle aux souvenirs d’autrefois. Nous étions étudiants. A cette époque, mes cheveux plutôt longs étaient parfois retenus au dessus de la nuque par un crayon ou par des tresses que je nouais à l’envie... Ce soir là, nous devions dîner ensemble et j’entendais parfois le bruit d’une voiture qui klaxonnait désespérément dans le lointain. Une ambulance, à deux pas ; mon cœur se mit à battre, tu étais tellement en retard, je me suis inquiétée. Il y avait tant et tant de que j’avais vu déraper de façon burlesque et se percuter comme des dominos maladroits. J’ai vite domestiqué mes cheveux, mis un bonnet ocre sur la tête, enfilé mon blouson, une écharpe assortie et descendis les escaliers de la citée U quatre à quatre ; c’est alors que je me trouvai nez à nez avec lui. Il portait je ne sais plus quelles victuailles de l’air ravi du chasseur qui revient triomphant de sa battue, levant haut vers le ciel son trophée. Il souriait. Nous avons dîné dans ma chambre, sur mon lit, c’était une vraie dînette ! Et puis, dans la nuit éclairée par les cristaux de givre et la neige scintillante du chatoiement des étoiles, nous nous rendîmes dans le jardin public. Sur le sol, je me mis à graver des sculptures éphémères. Puis, sur le grillage j’accrochais mes gants en laine « pour un mendiant ». Nous nous allongeâmes dans la neige et prîmes en riant un bain de lune... Après, je m’amusais à faire des empreintes de chat, d’oiseau dans la neige sous ton regard amusé et des empreintes qui partaient dans des directions abracadabrantes, en riant de plaisir en songeant à la mine éberluée des passants au matin...
Nous rentrâmes et ce soir là, cette nuit là, fut notre première nuit ensemble. Que ces instants furent magiques. Cette neige, ce soir près de 20 ans plus tard, a effacé le temps et tout ce qui nous a fait cheminer tous deux sur des routes qui lentement se sont écartées. Qu’importe, quelque part, deux étudiants continuent de s’aimer dans la blancheur de la neige. Et cet amour je le vois parfois briller dans les yeux tendres de mes enfants...
Ven 27 Jan 2006, 19:46 par dolce vita sur Histoires d'amour

J'attendais, j'attends et ...

Est-ce que vous vous êtes jamais ennuyé au point de vous dire « Tiens pour m’occuper, je vais écrire un livre !!! ». je suis sur que si, car comme moi, vous vous êtes forcément retrouvé seul au moins une fois dans votre vie.

Reste à trouver le thème de votre livre ! Parlez de politique n’intéresse personne et même pas moi ; du temps qu’il fait, ben il fait gris mais il n’y a pas de quoi écrire des pages sur le sujet...

Alors je vais tout simplement, vous révélez un peu de moi et pas de moi en même temps !

Là, je suis sur que vous vous dites que ce personnage, derrière son clavier, et complètement fou !

Qu’est ce que j’attends en écrivant ce livre ? A vrai dire, rien de particulier ! Je ne suis même pas sur qu’une personne lira ces lignes...

********************

Je ne dois pas vivre à la bonne époque. Comme moi, vous entendez par votre famille, vos collègues, « ah là là, de notre temps c’était pas comme ça... » et vous rêvez de leur répondre « Tu me fais chier avec ton temps, ne me fais pas croire qu’en 10 ans le Monde a t’en changé que ça !!!!! »

Mais tout au fond de vous, vous vous dites que tout de même à « l’époque » ça devait être génial !!! On ne se sentait jamais seul !! Oui peut être qu’on allait à l’école en tracteur, peut-être que l’on avait moins de moyen... mais aussi rarement on se sentait aussi seul.

Aujourd’hui, nous sommes le 20 janvier 2006, j’ai 23 ans et j’ai décidé de prendre un jour de repos afin de faire autre chose de ma journée que de travailler. Et aujourd’hui, ben effectivement, ma journée a été différente, je n’ai pas été bosser, mais au final rien n’était différent que la veille car j’ai « ATTENDU !!!!!! ». Attendu quoi, je n’en sais trop rien ! Peut-être un message, peut-être une rencontre intéressante, un grand amour ou même un petit, des amis, mais rien de tout ça n’est venu !

Enfin, j’ai quand même eu de la chance, j’ai rencontré Papi dans le jardin public. J’adore le jardin public, ses senteurs, son paysage, sa vie... Un endroit qui nous permait encore de rêver au milieu des bruits de la ville! On y rencontre toujours des « comme nous », des différents ! Effectivement, j’ai aperçu un jeune homme qui jouait de la guitare. Jouer de la guitare n’a rien d’exceptionnel me diriez vous, mais lui, il jouait de la guitare dans un arbre et ça il faut dire que c’est pas commun. J’ai croisé aussi Monsieur Canard qui essayait de ôter la virginité de Mademoiselle Canette ! Et je dois dire qu’ils sont quand même plus habiles que nous, et, surtout, beaucoup moins timide !!

Revenons à Papi que j’ai rencontré dans ce parc ! Lui, aussi était seul ! Je suppose que sa femme avait du le quitter plus tôt que lui . Il est venu me parler car il a du remarquer qu’un point commun nous unissait : la solitude et l’attente ! Moi, j’attendais un événement spécial qui aurait pu bouleverser ma vie, et lui, l’apparition de la mort pour l’emmener rejoindre son épouse. Il s’est approché de moi et ...

- Bouh , qu’il fait froid aujourd’hui !

Je n’avais pas forcément envi de lui parler, mais les traits de son visage si triste, m’ont bouleversé ! Le temps ne devait pas l’aider à être joyeux et moi même me sentait pris de cette tristesse du monde. Ce ciel gris, ce froid paralysant... J’ai tout de suite senti que ce Papi était mélancolique et que je n’allais pas échapper à la traditionnelle conversation sur le temps passé où calèches et chevaux étaient plus présents que les à moteur et polluantes. Je décidais donc de l’écouter et passer un petit bout de temps avec lui, surtout que assis à mes côtés, il me regardait en espérant qu’une chose, que je réponde à ces premiers mots !

- Je ne vous le fais pas dire, mais ça fait du bien de se promener, de prendre l’air. Lui dis-je
- Et encore, vous, vous êtes plus couvert que nous à l’époque. Vous voyez, moi, j’ai 83 ans, j’avais 22 ans quand la guerre a commencé ! je m’en suis sorti et je remercie Dieu de ce cadeau. Grâce à lui j’ai pu rencontrer ma femme.
- Ah vous êtes mariés ?
- Oui, enfin je l’étais, elle m’a quittée il y a 5 ans, cancer du sein.

J’ai senti à ce moment que Papi attendait du réconfort de ma part mais moi même étant mélancolique à ce moment là, ne trouvait pas de mot assez fort pour l’aider. Je laissais là un blanc dans cette conversation.

- Et vous jeune homme, il n’y a pas une charmante jeune fille dans votre vie ? me dit-il pour reprendre la conversation.
- Et non, malheureusement, personne est à mes côtés non plus pour égayer mes jours d’hiver. J’aurais pu à ce moment là dévoiler ma vie, lui raconter que j’étais très timide et bisexuel... mais il ne m’en laissa pas le temps ce qui ne fut pas plus mal.
- Ah ! c’est pas évident dans l’époque où vous vivez ! le travail, les biens personnels sont devenus les choses les plus importantes ! les rencontres sont plus difficiles, les gens sortent moins et quand ils sortent c’est qu’ils sont déjà en couple ou entre amis ! Ah, les discothèques existent bien pour des jeunes comme vous, mais comment rencontrer du monde dans des endroits où la musique est tellement forte que l’on ne peut se parler! Moi, à mon époque, on ne sortait que dans des bals conviviaux. On mangeait d’abord en discutant avec nos collègues de buffet et après on dansait sous le son des accordéons. C’est comme ça , voyez-vous que j’ai rencontré Anita.
- Anita était votre épouse ? lui demandais-je pour lui montrer que j’étais intéressé de son passé.
- Oui tout à fait ! On s’est rencontré le 16 août 1955 dans un bal Gersois à côté de Auch ! Et malheureusement, elle ne m’a pas attendu pour partir... Enfin, tout ça pour vous dire, jeune homme, que je n’aurais pas aimé vivre à votre époque...

J’ai senti à ce moment là, à l’expression de son visage, que ça y est , il en avait assez pour aujourd’hui et qu’il allait partir. Sûrement pour être sur de ne pas rater la finale de « questions pour un champion ». J’aurais aimé qu’il reste un peu pour ne pas me laisser sur ces dernières paroles qui, je le savais, allait me rendre encore plus sceptique sur l’avenir. Mais malheureusement, il me souhaita une bonne soirée et s’en alla en me disant « Peut-être que l’on se recroisera un de ces jours ! »

Je me retrouvais donc, une fois de plus, seul sur un banc à regarder papi marchant d’un pas lent dans l’allée, Monsieur Canard encore à poursuivre sa Cendrillon, le guitariste dans son arbre qui intriguait tous les bordelais comme moi, seul et qui espérait rencontré quelqu’un.

Je m’y sentait bien dans ce parc car un rien m’amusait ! Les femmes à poussette étaient les plus présentes dans l’après-midi et, plus la journée avançait, plus le parc changeait d’ambiance. Même sans montre, et sans soleil, on arrivait à connaître l’heure qu’il devait être. D’abord, une rafale de « gamins » sortaient du derrière de chacun des arbres en se balançant des pignes de pain dessus. Je me disais qu’il devait être quatre heures et que la sonnerie des écoles avait du retentir. Ils se couraient après et le calme qui se trouvait dans le parc disparu en un clin d’œil . Puis défilèrent, les lycéens et encore plus tard toutes les personnes qui rentraient du boulot !

J’ai toujours adoré regarder les gens dans la rue, dans le métro, mais le jardin public était mon endroit préféré. Je m’asseyais seul sur un banc, fermais les yeux pour trouver le calme et me sentir seul et d’un coup m’amusait à les rouvrir quand j’entendais des crissements de gravier devant mon banc.

Au premier coup d’œil, je vis une mamie, bien bourgeoise, qui promenait son teckel. On dit que les jeunes sont irrespectueux, mais que dit-on des bourgeoises qui font chier leur teckel au beau milieu d’une allée en gravier et qui ne ramassent même pas les déchets ! je rêvais pourtant de voir la bourgeoisie Bordelaise, se pencher, sortir la poche en plastique pour ramasser la merde de leurs clébards encore toute fraîche.

Au deuxième coup d’œil, je tombais droit sur le regard d’un homme qui devait se dire « Tiens j’en aurais bien fait mon casse croûte de celui-ci » en me regardant. Je les refermais donc d’un coup, par peur, et gêne.

Enfin au troisième coup d’œil, je vis trois ou quatre personnes qui couraient rejoindre les leurs d’un pas pressant avec leurs mallettes à la main . Je me suis donc dit que le moment était venu de rentrer chez moi.

Mais avant, je décidais, de m’adonner à un petit jeu de destin : « Si la pièce que je jette, tombe sur pile, cela signifie qu’il faut que je restes car mon grand amour va arriver . Si c’est face , je rentre et je mange du crumble !!! »


C’était Face !!!!

Encore une journée où j’ai attendu la même chose....
Lun 23 Jan 2006, 18:00 par Petite_fleur sur Un monde parfait

Une histoire d'amour

Martin ferma la porte de sa boutique. La journée avait été longue et chaude. Il s’appuya le dos sur la porte. Il n’avait pas envie d’entrer chez lui. Depuis quelques mois, ça n’allait pas bien entre lui et sa femme. Elle était froide et distante envers lui. Il avait essayé de lui parlé mais elle lui répondait qu’il se trompait, elle l aimait tout comme avant. Qu’il s’en faisait pour rien. "Peut-être que c’est moi qui ne tourne pas rond ?" "Qu’est ce que je ressens envers elle ?" "Suis-je encore amoureux d’elle" "Peut-être ai-je peur de répondre a mes propres questions".

Les passaient dans la rue soulevant la poussière. Des papiers virevoltaient ici et là. Il se sentait bien seul. Il n’arrêtait pas de chercher pourquoi il n’était plus heureux. Une petite voix au fond de lui savait pourquoi. Mais il refusait de l’écouter. Il finit par faire quelques pas. Il passa devant les autres boutiques qui fermaient. Le soleil déclinait à l’horizon. Même ce spectacle merveilleux ne réussissait a lui donner un sourire. Les gens passaient autour de lui si pressés d’entrer chez eux. Il vit un café au coin de la rue. Il décida d’y entrer.

Le café était sombre et enfumé. Les toiles avaient été tirées pour empêcher le soleil d’y entrer. Des ventilateurs projetaient avec peine une fraîcheur. Quelques clients étaient assit aux tables. Ils semblaient tous fatigués. Une chanson de Joe Dassin roulait dans le juke-box. Il reconnu le titre ! Et si tu n’existait pas" Il s’approcha du comptoir service pour commander.

Quand il leva les yeux et rencontra des yeux si verts et profond que son coeur se mit a battre.

- Que puis-je pour vous ?

Il était suspendu, comme si il était dans un autre monde. Incapable de répondre. Il elle regardait, ses cheveux châtain descendant sur ses épaules entourant son visage ovale. Sa petite bouche semblait attendre de nombreux baisers. Il la dévisageait comme un adolescent. Des frissons électriques lui parcouraient le corps. Il n’avait pas ressentit chose de pareil depuis, depuis....si longtemps qu’il ne savait quoi en faire sauf qu il ne pouvait détacher son regard de cette inconnue......

-Monsieur ? Elle lui tendit une tasse de café.

-Oui ? finit-il par dire.

Pendant qu’elle lui versait le breuvage. Il se mit à rêver qu’il lui demandait à quelle heure elle finissait son travail et s’il elle pourrait envisagé d’aller marché avec lui ou prendre un verre quelque part.

-Dans 30 minutes monsieur et ca me ferait plaisir fit elle avec sourire.
-Quoi ? fit-il ne sachant de quoi elle parlait.
-Vous ne semblez pas être dans votre assiette. Je m appelle Sandra fit le jeune femme.
-Martin fit-il en attendant la main. Heu vous disiez ?
-Vous venez de me demandez si je voulais aller marcher avec vous et oui ça me plairait pourquoi pas !

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Il attendait à la sortie des employés se demandant qu’es qu il faisait là.
"Mais a quoi je pensais bordel " Il s’apprêtait a partir quand la porte s’ouvrit. Elle était la. Belle comme un lever de soleil. Son coeur battait à la folie. Il pouvait sentir son parfum qui lui enivrait le corps.
-Bonsoir fit-elle de sa voix chaude.

Il murmura un bonsoir. Il regardait ses lèvres avec un envie folle des les couvrir. Puis leva lentement les yeux pour se perdre dans l océan vert.

Elle fit un mouvement de tête ce qui le tira de sa stupeur.
-Un café où nous marchons fit il d’une voix mal assurée.
-Marchons un peu, ça va me faire du bien après une journée dans ce bar.

Ils marchèrent cote à cote. Dans un silence chacun dans ses pensées. "Elle est tellement belle Je me demande qui est-elle "
-Vous faites quoi dans la vie demande t-elle
Martin ce tourna vers elle
-Conseillé en orientation de la clientèle. "je ne peux quand même pas lui dire vendeur"
-Vous êtes marié ?
Martin détourna la tête et répondit
-Non et vous

-Non, j’ai pas rencontré celui qui fera battre mon coeur.
"Tant mieux" se dit-il
-Cela m’étonne vous êtes fort jolie Sandra. J’ai du mal a concevoir que vous n’ayez pas de petit ami.

-Les gens de mon age ne m intéresse pas. Il ne pense qu’à vous sauter en premier. Et vous Martin ?

-Moi, c’est une longue histoire qui n’est pas intéressante.

Ils arrivent à la marina. Quelques vagues remuaient sur le lac poussé par une brise chaude. Il regarda Sandra dont les cheveux volaient au vent. Elle avait fermé les yeux et semblait être presque en transe. Il n’osait faire de geste. Une pulsation lui montait à l’esprit. Il voulait l’embrasser. Il s approcha quand son téléphone cellulaire sonna. Tous les deux faillir mourir.

-Allo fit il avec une certaine rage.


**************************************
La soupe mijotait. Il préparait un boeuf a l ancien. Une recette qui venait de sa mère. La table était mise. Une jolie nappe de dentelle, des bougies. Il avait mise de la musique douce. Tout, lui paraissait parfait il ne manquait plus qu’elle.
"19h45 dans quelques minutes elle sera la. Juste le temps de prendre une douche." Il se dirigea vers la salle de bain quand le téléphone sonna. Une appréhension lui vint a l’esprit. Il secoua la tête en se disant qu’il devenait parano.

-Oui ? fit-il
-Chéri ! Je vais entrer tard, Nancy et moi, avons des petits problèmes à régler au bureau. Alors ne m’attend pas.
"Salope" pensa t-il
-Tu es là ? demanda t-elle
-Oui oui ok je vais lire un peu et me coucher fit-il
-Bye et elle raccrocha sans dire un seul mot d’amour ou autre chose.

"Putain de salope j’en ai rien a faire moi de ton crisss de bureau à la con, je t’emmerde puis tiens ton souper de merde" Il tira le boeuf et la soupe dans l’évier. Eteignit les chandelles et les foutu à la poubelle, prit la nappe la déchira. Quand il fut calmé il regarde la désastre.
"Qu’est qui m’arrive suis-je en train de devenir fou ?"

Il s’écrasa sur la chaise et pleura....

***********************************************

Sandra prit son service à 20h00 comme d’habitude le café était bondé à cette heure la. Les filles étaient sur les genoux. Il avait fait très encore aujourd’hui. L’intérieur du café était confortable. Elle travaillait depuis 2 ans dans ce café enfin de payé ses études. Elle rêvait de devenir enseigne au primaire et de voyager a travers le monde. Les gens qui la côtoyait disait d’elle que c’était une bonne personne, aimable toujours prête a aider.

Depuis quelques jours Sandra avait l’esprit tourmenté par sa rencontre avec cet inconnu. Si bref fut-elle, avait éveillé une émotion en elle. Elle guettait chaque client qui entrait espérant secrètement que ce serait lui. Elle regarde par la grande vitrine qui donnait sur la rue principale. Des travailleurs étaient à finir l installation du terrain de volley-ball. Bientôt il y aurait une grande foule. Cette année la ville avait décidé de tenir un tournoi sur le boulevard principal de la municipalité. Du sable avait été déposé en grande quantité au centre de la place.

"Je ne connais que son nom. Je suis vraiment idiote d’attendre comme ça. Et j’attends quoi et qui ?"La petite clochette d’entrée la ramena de ses pensées. Elle se retourna pour voir qui venant d’entrer. Hélas, la déception ce n’est pas celui qu’elle attendait. Elle ragea un peu contre elle-même et reprit son travail avec plus de vigueur.

La clochette raisonna encore. Sandra leva la tête ne pouvant résisté. "Grrr" fit-elle dans un murmure.
Une femme venait d’entrer. En faits, on aurait pu dire des yeux venait d entrée tant le bleu était pur azur. Ses cheveux noirs et longs semblaient voler autour de son visage rond. Un petit nez retroussé deux petites pommettes et une bouche tout a fait exacte avec des lèvres pulpeuses. Cette femme devait faire des ravages sur son passage.

Elle se dirigea vers le coin le plus sombre du café. Sa démarche montrait une certain classe. Elle faisait contraste avec les clients habituels. Si elle voulait passer inaperçu, elle avait très mal choisis l’endroit. Ce genre de femme sophistiquée n’était pas coutume. Elle s’assit et d un mouvement de la main nettoya la table. Déjà Sandra ne l aimait pas sans même la connaître. Elle s approcha d’elle.

-Vous désirez ! lui demanda Sandra

La femme prit tout son temps pour dévisager Sandra. C’était comme-ci elle la mettais à nue. Avec un haussement d épaule qui signifiait qu elle l avait mesuré pesé et jugé insignifiante.

-J’attends quelqu’un, alors je commanderai qu’a son arrivé. Mais avant serait-elle trop d’avoir un verre d’eau propre dit elle d’une voix sec et perché.

"Pétasse " pensa Sandra

-Bien sur madame fit Sandra en souriant de toutes ses dents.

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Mar 07 Juin 2005, 22:52 par JonPeters sur Histoires d'amour

La conquéte

Il y a deux choses que je souhaite mettre en lumière, la première, concernant l’amertume que j’interpretais en tes lignes :

Une marquise a écrit:
Il sait écouter... surtout lorsqu’il parle
Il sait consoler... surtout quand il a mal
Il sait rigoler... toujours aux dépens des autres
Il aime vous embrasser... si vous aimez vous agenouiller
Il peut s’émouvoir... devant ses exploits
Il aime se confier... pour raconter ses anciennes conquêtes
Il a le sens critique... mais il est parfait
Il a plein de rêves... principalement celui d’être le premier


Je ne vois aucune equivoque quant au sens à donner à ces lignes.

Le deuxième point que je souhaite éclaircir, c’est le rapport entre la séduction et l’amour qui semble encore confus dans tes propos.

Ma même marquise a écrit:
Dans l’amour, le plus beau moment est celui de la séduction.Non pas celui où nous nous fardons, cachés derrière de jolies , de gros salaires, des dessous affriolants ou des séances d’esthéticienne, mais celui où peu à peu, nous nous effeuillons, laissant apparaitre l’émotion qui nous envahit, la douceur qui nous habite, la fragilité qui nous possède, la passion qui nous obsède (..)..


Milles mondes bondiront d’éffroi, en lisant la première phrase, mais c’est sur la suite que je souhaite intervenir. Dans mon discours, la séduction est un acte intentionnel, c’est une chasse, c’est un jeu. Agréable, flatteur mais qui n’a rien de fondamentalement beau. Juste une comédie amusante que font des don juan ou des messalines avec plus ou moins de talent. Ce n’est pas du tout ce que tu décris dans la fin de ce paragraphe, qui s’apparente plus à une relation saine et normale . Les moments ou les murs tombent, et les émotions naissent, ne sont pas du ressort de la séduction, mais rejoignent les façons naturelles de fusionner avec un être cher. En d’autres termes, il n’est pas nécessaire de passer par un savant jeu de séduction pour vivre ces moments beaux et fragiles que tu evoque.

Séduire, ca rime avec conquérir, ca sent l’artifice, et ca utilise la finesse. Un seducteur est par essence même, un menteur, qu’il en soit conscient ou non. Ses mensonges et tromperies lui permettront de conclure peut-être avec l’être convoité. Mais si par la suite amour il doit y avoir, alors les masques chaussés devront tomber. D’ou la difficulté et les déconvennues. Me comprends-tu maintenant ?

Peut-être que mes propos déplaisent aux seductrices et aux seducteurs. Il faut malgré tout être juste et faire la part des choses entre le jeu de la séduction , que j’apprecie beaucoup, et l’amour qui me semble infiniment plus subtil et nettement moins facilement definissable. Séduire, tout le monde sait faire, aimer ...
Mar 31 Août 2004, 11:17 par PetitPrince sur La séduction

Séduire

Quelle amertume? Je n’ai aucune amertume sur les hommes que j’ai aimés ou qui m’ont aimée. Parfois un regard attendri, d’autres fois amusé, à certains moments quelques regrets. Mais jamais d’amertume. Si un jour ils m’ont plus, si un jour ils m’ont fait vibrer, c’est que quelque part il y avait quelque chose en eux... quelque chose qu’il avait inventé pour l’occasion, pour me séduire, pour se plaire à eux aussi sans doute. Je regrette qu’ils n’aient pas entretenu ce quelque chose, qu’ils n’aient pas su le préserver, ou peut-être moi le faire durer.

Ils se fardent de qualités comme nous nous fardons de poudre. A la différence qu’au réveil notre maquillage a disparu, et que parfois certains gardent encore leur masque. Peut-être que ce qui est en dessous est trop laid à montrer, peut-être qu’ils manquent de confiance en eux, sans doute nous connaissent-ils mal et nous inventent des exigences que nous n’avions pas...

Dans l’amour, le plus beau moment est celui de la séduction. Non pas celui où nous nous fardons, cachés derrière de jolies , de gros salaires, des dessous affriolants ou des séances d’esthéticienne, mais celui où peu à peu, nous nous effeuillons, laissant apparaitre l’émotion qui nous envahit, la douceur qui nous habite, la fragilité qui nous possède, la passion qui nous obsède. Quand tout cela disparait, il reste la possession, l’appartenance, la jalousie, les revendications, les attentes, les devoirs, les obligations. Tout ce qui fait qu’on devient laid, qu’on oublie que rien n’est jamais acquis, qu’aimer c’est bien plus dur qu’on ne le pense...

La première séduction est la plus simple, séduire au-delà du temps est un véritable art. Une oeuvre d’une vie entière, séduire une seule personne ou en séduire tant de différentes, peu importe, la beauté du tableau se verra sur les années où vous aurez séduits. Sur les amants qui deviennent des amis, les amis qui deviennent des amants, les amants-amis qui restent des amours.

Et s’il reste de l’amertume... c’est que vous n’avez pas été séduit, ou que vous-même n’avez jamais plu... c’est que pour vous, ce n’est qu’un jeu, et que vous êtes mauvais joueur.
Mar 31 Août 2004, 09:51 par la marquise de sade sur La séduction

ZE QUESTION

dench a écrit:
J’aimerais savoir quels sont les sujets que les filles aiment aborder quand on les rencontre pour la première fois.
Est-ce que vous préférez un mec qui se livre ou plutot -comme moi- un peu mystérieux.
J’en ai marre des "kestufaisdanslavie?", des eventuels "blancs" dans la discussion. Ca peut gacher une belle rencontre.
J’ai plein de choses à raconter mais j’ai peur d’ennuyer mon interlocutrice

ALORS,REPONDEZ TOUTES ! DONNEZ MOI LA LISTE DES SUJETS QUE VOUS AIMEZ QU’ON ABORDE, OU TOUT SIMPLEMENT QUI VOUS INTERESSENT.

MERCI POUR VOS REPONSES


Donnez une liste des sujets intéressants cling il est bien plus facile de donner la liste des sujets à "éviter" ... en tout cas, avec moi !

Par exemple :

1) le sport :
- évitez les commentaires sur le match de l’OM de la veille! D’instinct la vision du mec entouré de ses copains vociférant contre l’arbitre devant la télé va surgir dans mon esprit!
passur3
- passez nous les souvenirs avec les copains dans les douches après le match de rugby
baille
- ne nous racontez surtout pas comment vous avez dragué plus d’une minette quand vous étiez capitaine de l’équipe de basket colere

2) les :
- on sait que vous avez acheté le dernier modèle turbo, pas la peine de triturer votre porte clé comme ça...
lunettes
- on n’est pas trop moteur, échappement, jante alu, et autres tuning... baille à la limite, montrez-la nous en nous raccompagnant, faites-nous écouter son moteur en nous emmenant en ballade, confiant mais pas de fiches techniques siouplé!

3) vos conquêtes :
sujet sensible s’il en est! Evitez de nous faire partager vos plus belles croupes, vos plus gros châssis, vos "bonnes" copines ou vos "thons" ohhh On est pas là pour savoir comment vous êtes avec les autres, mais comment vous seriez avec nous...

4) vous :
vous êtes mignon, vous êtes sympa, on a accepté le rendez-vous, alors soyez vous... juste vous, avec vos faiblesses et vos forces, vos envies et vos peurs, vos passions et vos ennuis ... aime

ne nous lassez pas, soyez doux et fort, soyez attentif mais pas envahissant, soyez mystérieux mais pas secret, soyez simple ... c’est souvent là que vous nous touchez ... avec pour moi personnellement une petite touche d’humour et de second degré ... amuse


La marquise ... où qu’il est mon doux, fort, attentif, mystérieux et spirituel à moi?? cling
Mar 27 Jan 2004, 02:17 par la marquise de sade sur Le grimoire d'amour
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