Parfum de Femme...

"Le sexe, les cuisses, deux belles fesses :
voilà la seule religion, la seule idée politique, la patrie de l’homme".


Extrait du film
" Parfum de Femme "
Dino Risi
Mar 08 Mai 2007, 15:26 par Satine sur Les liaisons sulfureuses

Vraiment pas parfaite

L’origine de la générosité : oui, d’abord l’amour de soi, puis celui des autres et idéalement l’amour de l’autre.

D’accord pour dire qu’il n’y a pas d’être parfait et qu’il faut s’accepter tel que l’on est.

Ne voit-on pas en creusant un peu auprès des personnes que l’on dit "méchantes", au détour d’une phrase ou d’un mot leur mal-être, leur solitude ou leurs blessures, il faut vraiment être en souffrance pour répandre de la haine ou de la méchanceté.

Tout le monde n’a pas le courage d’aller au plus profond de soi pour voir son histoire en face, celle qui nous à construit ou détruit : c’est tellement difficile.

Le courage ne suffit pas pour l’affronter, il faut vraiment être honnête, la regarder en face et avancer, et pourtant je suis sûre que c’est le point de départ de la existence, celle qui va nous amener vers notre chemin du bonheur et qui va faire que cette générosité que l’on va se donner iradie les personnes que l’on aura la chance de rencontrer.

Alors, oui, commençons à nous aimer nous-mêmes pour pouvoir aimer simplement les autres pour ce qui sont, sans se faire porter réciproquement nos félures. passur2
Lun 22 Jan 2007, 14:15 par CLAUDE sur Citations

Désolée

Je...je me mêle de quelque chose qui ne me regarde pas, on dirait bien...en tout cas j’aime bien ce que tu écris, même si c’est malheureseument tiré de ta vie...
Mer 23 Août 2006, 22:52 par Lindsey sur Histoires d'amour

Amour sur internet

Les effets du soleil
la vie est belle,
elle vous réserve plein de surprises à chaque seconde qui passe,
passer du rire aux larmes, d’une joie à la déception,
d’une bonne nouvelle à une facture à payer.
Un rayon de soleil et tout est balayé,
un thé à la menthe fraîchement coupée
saveur et la gaieté est retrouvée.
Goûtez à ses fruits.
Croquez-la, elle vous le rendra !
aime
Daulphin
Dim 06 Août 2006, 10:44 par daulphin sur Amour internet

Etre humain

Au jour d’aujourd’hui, qu’est-ce qui vous fait fantasmer ?

- La paix dans le monde ? non ... je m’en doutais.
Être mondialement célèbre ?
Est-ce cela votre fantasme ?

Est-ce l’idée de gagner le prix nobel de la Paix peut être ?

Remporter un trophé aux MTV Howards ?

Est-ce que vous rêvez de mettre la main sur un beau gosse, doté d’une personnalité extraordinaire sous des airs de mauvais garçon, mais que vous deviniez intérieurement habité d’une noble passion , et qui aprés avoir fait l’amour évite de roupiller ?

Le fantasme doit réster du domaine de l’imaginaire, parce que dés l’instant même où vous optenez ce que vous voulez, vous vous en éloignez et vous n’en voulez plus.

Pour continuer d’exister, le désir à besoin de voir ses objets perpétuellement absents. Ce n’est pas telle chose que vous voulez, c’est le fantasme de cette chose. C’est donc en cela que le désir reste le moteur de nos rêves les plus délirants.

Nous ne sommes jamais aussi véritablement heureux qu’en imaginant un bonheur futur. Pourquoi disons nous que " la traque est plus excitante que la capture ?"

Méfiez-vous lorsque vous faites un voeux, parce qu’il risque de se réaliser, et vous serez condamnés à ne plus vouloir ce que vous avez obtenu.

La conclusion est que vivre pour satisfaire ses besoins n’apporte aucun bonheur.
Mais être pleinement humain en l’occurence, c’est s’efforcer de vivre par ses idées et ses idéaux. Et en aucun cas se mesurer l’oeuvre d’une vie par le nombre de victoires en termes de désirs comblés. Mais par ces petits moments de compassion, de générosité, de rationalité, voir même de sacrifices, parce qu’à l’heure des comptes, la seule façon de mesurer toute la valeur d’une vie, de notre vie, est d’abord d’éstimer la valeur de la vie des autres ....
Ven 28 Juil 2006, 17:04 par joullia sur Un monde parfait

L'amour avec toi

L’amour avec toi
c’est boule de feu
qui s’élève comme un soleil
dans mon coeur et dans mon ventre
c’est l’amour matin
celui qui donne faim
c’est l’amour câlin
tes lèvres qui embrassent les miennes
sans cesse
pendant que les miennes cherchent les tiennes
tout le temps
l’amour avec toi
c’est l’amour abandon
c’est ce désir qui ne veut plus partir
celui qu’est toujours là
l’amour avec toi
c’est ton plaisir qui vient, si plein
et le mien qui jamais ne s’assoupit
l’amour avec toi
c’est tes seins qui frissonnent dans mes mains
l’amour avec toi
c’est quand mon coeur se serre
quand tu pars pour d’autres bras
mais l’amour avec toi
c’est quand je touche partout... partout
vraiment
c’est je t’aime ... vraiment
pour d’la
sans frime
avec mes rimes à deux balles
c’est quand j’me’ perds dans tes yeux lagunes
c’est quand tu ruisselles sur moi
c’est quand j’suis terriblement ton amour
tandis que tu es tellement le mien
c’est quand tu me dis je t’aime
n’importe quand
et que j’suis n’importe où
c’est quand j’te dis
viens dans mon île
comme à la création du monde
et entre mes lèvres
juste un souffle comme une prière
"garde nous... mon amour "
Dim 09 Avril 2006, 07:27 par Tanit sur Les liaisons sulfureuses

2 ème épisode de : l'Amour tarifé...

« Maguy, par opportunité… »

Convoqué un premier avril, drôle de farce, j’ai été appelé pour service militaire obligatoire d’un an à la base aérienne d’Oran – La Sénia. L’aviation m’a récupéré parce que j’avais commencé la préparation militaire parachutiste, mais au moment des sauts, Maman très malade, n’avait pas voulu signer. Pour ne pas la faire souffrir encore plus, je n’avais pas insisté…
J’avais été nommé en début d’année, contrôleur des transmissions avec effet rétroactif. J’ai encaissé une belle somme juste avant mon départ, et j’ai emporté cinq mille fr ( à peu prés l’équivalent de nos euros actuels ) avec moi : Une fortune pour un ‘bidasse’…
Nous étions astreints à l’horaire d’été : lever à cinq heures trente. Exercices jusqu’à treize heures. Déjeuner puis sieste obligatoire, et… plus rien, sinon, soupe, appel du soir et extinction des feux ! Et interdiction de sortir pour les ‘bleus’, cela va sans dire…
Relations humaines difficiles entre ces trente ‘clampins’ , réunis en deux rangées de 15 lits dans une chambrée. Elles étaient nulles durant les évolutions en extérieurs aux ordres d’un Sergent et d’un caporal instructeurs, tous deux mécaniciens air, engagés.
Mais ces après midi d’ennui m’ont vite rapproché de ceux qui sont devenus très vite de vrais amis. D’abord Antoine L… Un Oranais, grand, costaud, cheveux noirs frisés et moustache à la Clark Gable… Dans le civil il avait été forgeron dans son village avant de quitter sa famille à dix huit ans et de venir à Oran où il avait essayé 12 métiers et vécu 13misères ! Cela l’avait mûri. C’était un calme qu’il ne fallait pas chatouiller et qui comme moi se demandait ce qu’on faisait avec ces ‘gamins’…
Puis Gilbert S… Un Algérois, grand mais très mince quoique bien bâti. Noir de poils et de peau, visage quelconque mais des yeux vifs et un sourire franc et éclatant. Fils d’un entrepreneur de ferronnerie, on sentait que lui, n’avait jamais manqué de rien. Après trois ans d’école technique il avait rejoint l’entreprise familiale. Antoine fut de suite Tonio, Gilbert Gil ou Gigi… Et moi ‘Djouane’ !
Au lieu de faire cette sieste ‘obligatoire’, dés que nous avons touché les tenues de sortie, nous avons utilisé le mur pour passer sur la base, côté pistes et hangars. De là, petite marche jusqu’au village de la Sénia. Au ‘bistrot’ un café noir ‘à l’eau douce’ ( Le préciser, car les oranais le buvaient fait avec l’eau saumâtre qui coulait des fontaines ) Un bus civil un peu plus tard, direction Oran où l’on s’est balladé d’abord en ville que Tonio connaissait comme sa poche ; mais on s’y est vite ennuyés. Ensuite, ce fut les plages et la baignade, car en cette fin avril, l’eau était à 20 ° au moins !
Trois jeunes aviateurs bien bâtis, à « Moulin bleu » une de ces plages magnifiques qui jouxtent la ville. Nous y avons été remarqués, puis ‘dragués’ gentiment par un groupe de petites Nénettes qui séchaient les cours pour la plage, elles aussi. Jeux de ballons, jeux de mains, jeux de vilains ? Pas pour moi, cette fois ! Copain seulement avec une petite Denise qui m’a fait de s avances…. C’était des chics filles : on ne leur aurait pas manqué de respect pour tout l’or du monde, et encore moins essayé de leur ravir ce ‘petit capital’ qui comptait tellement pour elles à l’époque !
Mais ces ‘fleurts’ plus ou moins poussés, ça ne faisait pas l’affaire « des ‘amygdales’ du ‘bas’ ventre » comme disait Tonio ! Et il nous a parlé de « la villa des roses » une maison de rendez-vous à Ekmul sur les hauteurs d’Oran :
-C’est pas des s ‘putes’. Des ‘bonnes’ femmes divorcées ou même mariées qui viennent arrondir leur fin de mois…
Et il a précisé :
-Moi, y a ma copine Lulu. Je la connaissais d’ailleurs quand elle était mariée…
Elle avait divorcé depuis…et qu’il la voyait souvent à cette villa des roses, avant d’être mobilisé, en ajoutant :
-Sans payer, moi ! Elle s’arrange avec la patronne qui est une dame très chic et bien sympa. J’y ai mes entrées…
- Eh ! il est un peu ‘mac’ (souteneur ! ) le Tonio, ais-je pensé, sans imaginer la suite !
Pour pouvoir nous y rendre en soirée, on s’est ‘arrangé’ avec trois autres de la troisième chambrée. Un soir sur deux, dés que l’appel était passé dans notre chambre, pendant que le sous off de service passait à la chambre suivante, nous par la fenêtre du fond, on rejoignait la troisième chambrée et occupions leur lit. Le soir suivant c’était l’inverse. Et ça marchait !!
Ainsi nous avons pu aller à cette villa des roses, la fameuse maison de rendez-vous.
Encore une fois, j’étais curieux et assez dubitatif malgré tout ce qu’en disait Tonio… Il nous en avait tellement parlé que le processus ne m’a pas étonné. Petit salon-bar désert à cette heure où les maris sont encore chez eux ? L’hôtesse, une dame de cinquante ans au moins, était encore très appétissante, ais-je jugé avec mes vingt ans ! Rien de vulgaire dans ses attitudes ou sa voix…
La petite Lulu, de Tonio, une jolie brunette d’une trentaine d’années est arrivée dare-dare. Après les présentations elle s’est assise à notre table et a pris comme nous… une menthe à l’eau. Puis les deux se sont éclipsés en riant. Gil et moi, nous savions qu’à droite, sur le mur, la grande glace était sans tain et que les ‘dames’ pouvaient nous voir, évitant ainsi de rencontrer des personnes connues.
Sur le mur de gauche, à l’inverse, une grande glace, sans tain aussi. Mais à l’inverse, car dés qu’éclairé le salon d’à côté nous est apparu avec son grand canapé qui nous faisait face. Trois dames en déshabillé rose, tout comme Lulu, sont venues s’y installer. Je n’ai eu d’yeux que pour la blonde… Une belle femme, la trentaine ( 28, su après ) bien bâtie, pas mal dodue, et de ce fait, un visage lisse aux traits réguliers, des yeux bleus foncés, une belle chevelure dorée… Avant que Gil me brûle la politesse, je me suis levé, doigt pointé vers elle !
La ‘taulière’, pas madame Claude, mais madame Emma, a souri en me disant :
-C’est Maguy, vous allez pouvoir la rejoindre directement à sa chambre …
Je savais par Tonio qu’il fallait poser sur le comptoir cinq billets de cent francs. Je me rappelle que je trouvais cette somme exorbitante et je m’étais dit :
-Une fois passe, mais je ne vais pas gaspiller tout mon ‘fric’ comme çà !
Gil a désigné une autre des dames que je n’avais même pas remarquée. Billets posés, l’hôtesse nous a guidé vers le couloir ou la domestique ( jupe noire, chemisier blanc, très stylée ) nous a emmenés au premier. Et Maguy vue de prés, encore plus belle avec son sourire éblouissant m’a accueilli par :
-Ah ! voilà mon bel aviateur… je suis heureuse de t’avoir plu, tu sais ?
Tonio m’avait dit, qu’à peine entré, ‘elles’ nous demandaient leur « petit cadeau »…
-Tu lui donnes au moins deux cent francs si tu veux le grand jeu et qu’elle prenne son temps sans te presser…
A mon étonnement, elle ne m’a dit que :
-Mets toi à l’aise. Déshabilles toi dans la salle de bains, fais ta petite ‘toilette’ et viens me rejoindre, on fera connaissance au lit…
Rien à voir avec le rituel dont on m’avait rabattu les oreilles pour ce qui concernait les « bordels »…
Pudeur instinctive, j’ai remis mon slip. Elle avait entrouvert son déshabillé… j’ai vu ses gros lutteurs à bout très clair, le ventre un peu bombé, la jolie peau, et j’ai senti l’odeur discrète de son parfum : Mon érection a été immédiate !!
Aussi, nous avons vite fait une connaissance assez poussée, et pas avec beaucoup de paroles… Caresses, mains actives, la bouche aussi, j’ai pensé qu’avec une amante ça se serait passé pareillement ! Assez rapidement, elle m’a dit :
-Je sens que tu en as très envie… Après tu seras plus calme et on prendra notre temps …
De fait je l’ai pénétrée et besognée avec un plaisir qui a vite été aussi grandissant qu’égoïste… Ne m’occupant que de moi, il ne s’était pas écoulé un quart d’heure depuis mon entrée dans la chambre quand j’ai éructé en éjaculant !
Ce qui l’a fait s’esclaffer et dire :
-Il s’est régalé ( !) le petit chéri…il en avait besoin ce jeune homme… On va prendre la douche ( Il n’y avait pas de clim à l’époque et j’avais transpiré ! ) après on pourra parler un peu avant de recommencer la danse, si tu veux ? Je m’occuperais de toi, cette fois ci…
La douche à deux ! C’était une belle femme, une blonde car son pubis doré avait déjà attiré mon œil, un peu avant. Nous nous sommes savonné mutuellement : Un jeu que je connaissais bien et j’ai vraiment oublié que nous étions en amour tarifié…
A nouveau très excité, elle m’a dit en riant :
-Viens ! Le ‘jeu’ est meilleur dans le lit…cela m’a rappelé la réplique de la « Grosse Margot » du Sire François Villon…
Et nous y sommes retournés, au lit… Elle a pris les initiatives, m’a caressé et embrassé en véritable experte ! J’ai toutefois, à mon habitude, arrêté ce qui devenait une fellation, et elle m’a dit, je me souviens :
-Tu aimes mieux ‘tringler’, toi ? mais attends, moi aussi, à l’envers, tu vas voir…
J’ai compris ! Et de fait c’était une excellente cavalière ; mais à sa surprise, là j’ai résisté à la montée de la jouissance et c’est elle qui s’est « prise au jeu » comme elle m’a dit ensuite. Il y a eu une autre suite, pour moi à nouveau, quand je l’ai ‘retournée’ comme une crêpe…avec des petits cris et des petits rires !
Cette fois nous sommes restés enlacés ( emboîtés on peut dire ! ) et nous avons enfin parlé…

J’ai entendu les histoires racontées par les autres, Lulu, Lydie… mais je m’en tiens à celle de Maguy qui dés ce premier soir m’en a raconté un bout, en ajoutant à chaque fois, jusqu’à ce que finalement je connaisse toute sa vie passée !

En réalité elle s’appelait Paule D…, originaire du sud ouest. Un village des Landes dont je ne retrouve plus le nom. Père artisan boulanger, mère au comptoir. Le brevet élémentaire passé, elle avait ajouté une année d’école Pigier : sténo et comptabilité. Des cours à Mimizan
Où elle allait en car. Mais servant dans la boulangerie familiale dés qu’ayant un instant de liberté, elle s’était résignée à cet emploi…
……………………………………………………………………………………………….

J’abrège, car on n’en sortirait plus, tellement il me revient tout ce qu’elle m’a raconté sur sa vie…
Son mari officier pilote, avait été affecté à l’escadrille de chasse de la Sénia prés d’Oran. Voilà comment elle s’était retrouvée dans cette ville. Je la cite :
-Armand depuis qu’il était lieutenant n’était plus le même. Notre ménage a ‘battu de l’aile’
[ C’est le cas de le dire pour un pilote ? ]
Quand il a été muté en Allemagne. Je n’ai pas voulu suivre et nous avons convenu de divorcer. J’avais déjà un ‘ami’, mais quand il s’est rendu compte que je redevenais libre, il s’est défilé… C’est par une ‘Copine’ la femme d’un capitaine qui venait arrondir ses fins de mois pour se payer des extra, elle, que j’ai connu l’existence de la villa des roses. Je n’avais pas envie de retourner dans ma famille, et pas de métier. Ce que nous avons fait comme ambulancières militaires ne m’ouvre qu’aide infirmière et pas une grosse paye. Comme ça, j’ai la pension payée par mon ex, capitaine maintenant qui a déjà refait sa vie. Et sur ce que je gagne ici, rien à déclarer …
*

J’en reviens à cette première soirée à Ekmull. Un peu avant 22 h, la chère Maguy m’a dit :
-Tu m’as fait passer un bon moment. Ce qui m’attend me paraîtra encore moins drôle que d’habitude… Tu reviendras bientôt ?
Mon « oui » n’était pas très convaincu. Je me disais : dommage mais trop cher…
Elle m’a accompagné au rez de chaussée, et m’a quittée de l’autre côté du couloir devant une petite pièce qui donnait sur l’arrière de la villa. J’y ai retrouvé mes deux compères… en pleine mastication ! Il y avait un comptoir, et derrière officiait l’employée qui nous avait piloté vers les chambres
[ Une petite ‘grosse’ au visage ingrat : un air de deux airs qui ne lui permettait pas de faire partie de ces ‘Dames’ ! ]
Mes copains étaient hilares et devant un verre de mascara ( rouge, genre Bordeaux titrant 14° au moins ) ils dégustaient ce qu’on appelle en Espagne des tapas, et là bas, des Kémias
( mot dérivé de l’arabe dialectal : petite quantité )

Nous n’avions pas soupé, c’est vrai. J’ai préféré une orangeade mais quel régal ces petits pâtés, toasts à la ‘soubressade’ ( chorizo ) sardines grillées, petits calmars en sauce piquante… etc…
A la fin, j’ai cru bon de demander combien l’on devait :
-Non, non, c’est madame Emma qui m’a dit de vous servir tout çà…

Nous avons quitté les lieux. Il était plus de vingt deux heures trente. Nous savions que le dernier car pour la Sénia était parti depuis longtemps… Tonio nous a dit :
-D’en ville c’est 11 km à pied… mais en partant d’ici on coupe par ‘le village nègre’ et on contournera la ‘chebka’ ( grand lac salé bordé de berges plates, rocailleuses, sans végétation ) : 6 km au plus !

La pleine lune éclairait l’étendue pierreuse à reflets blanchis par le sel. Au loin, de l’autre côté on voyait la mer : impossible de se tromper ! Durant cette traversée, mes souvenirs de lecture des « carnets de René Mouchotte » me sont revenus… Il s’était envolé de la Sénia en 1940 dans un Goéland, avion bimoteur dans des conditions rocambolesques. Sans faire chauffer les moteurs et avec une hélice bloquée au petit pas, cette ‘chebka’ sur laquelle l’avion avait rebondi plusieurs fois, avait failli être son linceul trois ans avant la Manche où ce héros qui commandait une escadrille de chasse française dans la RAF s’y engloutisse…

Nous avons fini par atteindre le remblai de la voie de chemin de fer. De l’autre côté, c’était la route de la Sénia et encore un dernier kilomètre, s’introduire en douce sur la base et rentrer par mur habituel ! Il était 1 h du matin, le réveil se faisait à cinq heures trente, et la sortie de la chambrée pour le ‘dérouillage’ immédiate… Quelle forme ce matin là !

L’après midi la sieste fut réparatrice…surtout que le lendemain matin était prévu le challenge du nombre pour le C. I. (centre d’instruction ) des courses, des sauts et des lancers de poids !
Après la sieste, petite marche sous les arbres car l’ambiance enfumée et bruyante du foyer de la troupe ne nous convenait pas. Nous avons pu enfin nous faire part de nos satisfactions réciproques des deux bonnes heures passées la veille…. Sans trop de détails, par pudeur et respect aussi pour celles que nous jugions déjà de « Chics filles… »
-Rien à voir avec les ‘putes’ de bordel, avait conclu Gil.
Mais lui et moi, trouvant que c’était trop cher nous n’avions pas l’intention d’y retourner.

Tonio, lui, avait le numéro de téléphone de sa Lulu. Il est allé l’appeler chez elle depuis la cabine du foyer. Et elle lui a dit :
-Dis moi quand vous revenez ? mais directement, et nous ( les filles ) on viendra plus tôt à la ‘barraque’ (sic) …
Il ne la rejoignait jamais chez elle où il y avait une dame qui lui gardait son fils
Et quand il l’a rappelée, c’est là que ça s’est corsé. Il lui a fait part de notre réticence pour cause de solde d’appelés à y retourner… mais elle :
-Dis leur que les ‘copines’ ( Lydie et Maguy ) m’ont dit qu’elles veulent qu’ils reviennent sans s’occuper de la ‘mère’ Emma qui est au courant et le leur retiendra sur leur solde, t’en fais pas !

Grosses discussions, je me rappelle. Gil et moi nous étions décontenancés : pourquoi cette offre ? Elles n’en avaient pas assez de faire ‘l’amour’ avec leurs ‘clients’ ?
-çà les amuse de ‘jouer’ un peu avec des jeunes ‘bidasses’ ! C’était l’opinion de Tonio qui avait ajouté :
-D’après Lulu, les deux lui ont dit qu’elles avaient passé un bon moment avec « ces jeunes, sains et pas vicieux ( ? ) » et qu’elles voulaient les revoir…Et puis, on leur a parlé de la plage, alors elles veulent nous proposer de les accompagner de temps en temps l’après midi à ‘Paradis Plage’ dans un établissement avec sa plage privée, et avec nous, elles seront sûres de ne pas être emmerdées si des vieux ‘cons’ les reconnaissent…

Nous étions en début du mois de mai. Il faisait déjà très chaud mais les plages étaient formidables et la mer rafraîchissante… C’est ce qui nous a décidés !
Tonio a rappelé Lulu chez elle. Le week end, ça ne leur était pas possible, mais ils ont convenu du lundi où on se retrouverait directement à la plage…
Gil et moi, cela nous enlevait l’impression pénible d’être les profiteurs, pire, les ‘souteneurs’ de ces dames, puisqu’on sortirait avec elles comme gardes du corps, et que somme toute on leur rendrait service !

Nous avons fait des ‘infidélités’ à nos petites copines de Moulin bleu qui ont du se demander où nous étions passés. Nous retrouvions vers quinze heures nos ‘amies’ au « Paradis-plage » le bien nommé établissement d’Aïn el Turc. Elles étaient déjà à nous attendre sous leurs deux parasols. Lulu et Maguy, toujours là. Lydie pas chaque fois because occupations familiales…
Maguy nageait très bien mais elle était ‘flemmarde’ et quelques fois je la laissais rentrer au bord et se vautrer sur sa serviette pendant que j’allais nager au large… Au retour elle ‘piaillait’ que « je la laissai tomber … » mais avec des rires et une gentillesse totale qui me touchait !

Et vers dix sept heures nous repartions directement à la villa des roses, en 11chv citroën ; c’était la voiture de madame Emma que Maguy, ancienne ambulancière pilotait avec maestria. D’ailleurs deux ou trois fois, je ne sais plus, la dite dame Emma a été du voyage, se contentant d’un moment de détente, restant habillée sous son parasol. A l’arrivée par la ruelle arrière, garage, puis la montée vers les chambres…

Sur injonctions de la patronne, nous redescendions un peu avant vingt heures dans la petite pièce du bas. Nous soupions copieusement. Des trois, seule Lydie fumait et comme Gil, sportif était réticent à l’odeur du tabac, je ne l’ai jamais vue allumer une cigarette en notre présence ! Elles ne buvaient pas d’alcool non plus, disant « on sera obligées de le faire plus tard ! » Et avant vingt et une heures, nous repartions, souvent avec des tranches de rôti froid pour nos lendemains à la caserne…

Nous savions qu’il y avait un dernier car militaire qui partait de la place centrale d’Oran pour ramener les permissionnaires. Et les ‘anciens’ nous y ont toujours accueillis parmi eux sans faire de commentaires… Ainsi à vint trois heures au plus, nous étions au lit, ce qui nous donnait six heures de sommeil, c’était déjà mieux !

Maguy quand je l’évoque, c’était pour moi une amoureuse lascive, un peu flemmarde ce qui l’avait conduit là, mais d’une gentillesse à toute épreuve. Sa conversation était intéressante, car elle était cultivée. Cela me faisait oublier que sortie de mes bras, elle en accepterait d’autres… Dans nos baisers échangés, je n’avais plus l’ombre du souvenir de ce que faisait cette bouche, hors moi ! C’était des plaisirs partagés, diversifiés, entrecoupés de longues discussions chuchotées avec parfois des rires et parfois des pleurs à l’évocation de notre vécu précédent… Elle n’avait pas toujours été à la fête, elle non plus !

Fin mai, Tonio, Oranais, a été muté aux ateliers mécaniques de la base. Gil et moi, direction la 5ème région aérienne à Alger pour y recevoir une affectation. Pour revenir, croyons nous, à la Sénia pour le peloton d’élèves gradés. Gil s’y était inscrit aussi. Aussi nos adieux ne furent pas déchirants (sic)… quelques larmes de Maguy et quelques mots : « A bientôt ! écris moi vite…»
Chez Madame Emma R… à la villa des Roses, évidemment !


Fin du deuxième épisode

Jan mouah
Mer 15 Mars 2006, 11:57 par jan goure sur Les liaisons sulfureuses

Vivre l'amour

Et l’amour alors, c’est si beau dit le lutin à la fée ! L’on en rêve, on l’imagine sans le vivre, on le désire, on le voudrait telle une image que l’on créée parfois et pourtant c’est le hasard qui décide de la rencontre. On sait des choses : on sait ce que l’on ne veut pas, de peur de le revivre, l’on sait aussi ce que l’on espère trouver comme qualité et si l’on est sage, on s’en remet au hasard, au naturel de la vie, à la magie des situations, aux rencontres impromptues. L’on apprend à connaître virtuellement l’autre, ou réellement, enfin si l’on est sage... La sagesse c’est un gage pour vivre un amour qui voguera sur cet océan où l’on voyage au gré du temps qu’il fait en soi, du temps qui passe, du temps qui fuit, de la fuite tout court de peur d’abandonner autre chose qui parfois nous est chère. Mais qui y a-t-il de plus précieux que la personne avec qui l’on a choisi de partager sa vie sur le chemin de l’amour? Il y a quelque chose de plus précieux, c’est une histoire commune et souvent rêvée aussi, je vais vous la conter....

C’est l’histoire de la vie, de deux vies, de vies....

L’amour est comme le soleil, parfois il se couche en nos cœurs éperdus, pour se réveiller et briller de mille feux, il illumine nos visages pour mener à l’épanouissement et nous offrir les joies vivantes dans cette vie qui est tellement belle pour peu qu’on s’en donne la peine.

L’on ne vit qu’une fois, alors autant que ce soit du mieux possible.

Les éléments parfois se déchaînent et déchirent nos cœurs meurtris comme du papier buvard qui a trop absorbé nos désaccords.

Et puis le repos devient alors nécessaire pour se réveiller sous un soleil éblouissant.

Et la vie nous surprend alors et l’amour revient comme le cheval au galop, mais point de maîtrise de cet amour là puisqu’on le vit, on ne décide pas, il vit comme nos cœurs qui ont tant besoin d’amour, aimer c’est ce qu’il y a de plus beau, vivre un amour beau et fort.

Alors on parvient à toucher des instants de bonheur que l’on saisit et qui se gravent en nos mémoires.

Et puis la vie se déroule au jour le jour, la joie émerveille nos yeux ébahis qui brillent à la seule vue de l’autre.

Alors nos cœurs se mettent à battre et l’on transmet notre bonheur en donnant le meilleur de nous-mêmes aux autres, on n’en tire pas de profit puisque tellement heureux de partager notre gaieté, de grands sourires, des mots gentils et la vie devient merveilleuse.

Alors une chose étonnante se produit et notre amour donne naissance à des êtres qui font que notre bonheur nous fait pleurer de joie.

La vie nous réserve tellement de belles choses, il n’y a qu’à tendre la main pour les saisir.

C’est vrai que parfois l’adversité nous met à l’épreuve, il faut alors redoubler d’effort pour affronter des choses parfois insurmontables.

Il existe dans notre cœur des choses insoupçonnables, il faut en prendre conscience pour évoluer vers un certain bonheur...

Je me dis parfois que j’aimerais marcher sur le chemin de la vie et cueillir les plus belles fleurs sur le bas coté, puis arriver au bout de ce chemin qui n’est qu’une impasse, la plus belle des impasses où se trouve la maison du bonheur, avec femme à chérir et jouer avec nos enfants.

Qu’y a t’il de plus beau ? Je pense qu’il n’y a rien d’autre...

Ah si, peut-être regarder en arrière en étant âgé et voir ce que l’on a bâti ensemble, jouer avec nos petits-enfants et se dire que la vie nous a gâté et vivre ce bonheur d’avoir bien vécu au coin du feu et continuer de profiter de la vie.

Et un jour, l’enfant lui demanda.....

Ce jour là, alors il sentit que le moment était privilégié.

Il faisait un temps magnifique, le soleil brillait, c’était une belle journée d’été où le soleil réchauffait les cœurs, le ciel était bleu, les oiseaux gazouillaient, un vent léger caressait le tapis d’herbe folle où ils se promenaient le long de la rivière…

L’enfant demanda à son père : « c’est quoi l’amour Papa ? »

Une question d’enfant simple et que tant de grands ne donnent un sens que si pauvre, un sens qui leur est propre.

- "Tu vois mon fils, l’amour est là tout autour de toi, dans la chaleur du soleil, dans la beauté du ciel, le chant des oiseaux.
L’amour est dans le simple fait de croquer une pomme, de voir une chose qui plaît au regard, de ressentir les sons dans l’écho de son cœur comme si il était une montagne."

- "C‘est chouette l’amour, papa, alors je connais déjà l’amour papa "? !

- "Oh mon fils, l’amour c’est beaucoup d’autres choses.

Tu vois, j’ai beaucoup d’amour pour toi, chaque seconde qui passe, ce que je fais, je le fais aussi pour toi, tu es celui qui prolonge ma vie, tu es ce que j’ai de plus précieux avec ta maman."

- "Et maman tu as de l’amour pour elle aussi alors ?"

- "Oui je l’aime, c’est elle qui a donné un véritable sens à ma vie.

Lorsque j’ai rencontré ta maman, je croyais connaître l’amour, tout l’amour mais je n’en connaissais qu’une partie.

J’ai découvert d’autres parties de l’amour.

Avec celle que tu rencontreras et avec laquelle tu choisiras de fonder une famille, tu auras une part de l’amour qui résonne en toi, qui réchauffe ton cœur comme le soleil nous réchauffe aujourd’hui.
Tu la trouveras belle, plus belle que le ciel bleu et tu aimeras toujours entendre sa voix comme les oiseaux chantent pour chanter la vie.

Alors tu auras envie de partager, de vivre, de profiter de la vie avec elle.
De partager les joies mais aussi les peines, d’être là pour elle. Tu penseras à elle plus qu’à toi, tu auras beaucoup d’espoir de vie avec elle, de croquer cette pomme, de la partager avec elle, de partager tous les plaisirs de la vie, de l’écouter, la chérir, la soutenir si elle en ressent le besoin.

Tu la respecteras aussi en la laissant respirer parce que dans l’amour, il y a aussi besoin de liberté. "

- "C’est drôlement beau l’amour, papa, j’ai envie d’être grand. Mais papa l’amour c’est être libre alors et vouloir partager, c’est difficile, on ne peut pas forcément savoir si l’autre est libre."

- "Oh si, il est libre d’aimer, de partager, de vouloir."

- "Tu sais papa, c’est bizarre, mais tu parles d’amour de liberté de partage et moi au catéchisme, il parle de la même chose, pourtant Monsieur le curé, lui il vit seul, est-ce qu’il connaît l’amour ?"

- "Il a choisi de vivre qu’une part de l’amour, de dire que l’amour est ailleurs et d’aimer les gens à travers des valeurs de liberté, de partage, d’égalité. Ce sont des choses de l’amour dont il parle à travers l’histoire d’un homme qui a vécu il y a longtemps. Il parle aussi de quelqu’un d’autre… Tu te souviens de qui ? "

- "Oui, il parle tout le temps d’un grand homme qu’il appelle Dieu. C’est qui ? Il est où Dieu ? Il dit qu’il est partout, c’est bizarre ! "

- "Oui, il a raison, Dieu est partout autour de nous dans tout ce qui nous entoure, mais il est surtout en un endroit très particulier, tu sais où ? "

- "Dans la pomme peut-être ? ! "

- "Oui il est là aussi, si tu veux, mais il vit avant tout dans un endroit particulier, je te laisse chercher. "

- "Dans le soleil, il est fort le soleil et Dieu il a l’air d’avoir de grands pouvoirs."

- "Oui dans le soleil aussi, mais Dieu n’a pas de pouvoir, il n’y a de pouvoir que dans l’amour. Un pouvoir incontrôlable. Cette envie si belle de partager, de prendre soin, de se lier, de profiter de la vie.

Je vais éclaircir tout ce mystère mon fils…

L’amour est partout mais avant tout en chacun de nous, c’est pour cela que monsieur le curé dit que Dieu est partout et en chacun de nous, en nous, à l’intérieur de notre cœur qui est chaud comme le soleil quand la beauté d’une femme embellit le bleu de notre regard.

Tu as envie de partager, d’être là pour elle, alors tu lui dis tout simplement "je t ‘aime" parce que tu ressens beaucoup d’amour pour elle. Tu dois alors toujours avoir à l’esprit que c’est dans la liberté que vit l’amour, chacun a besoin de respirer, les oiseaux chantent, c’est comme la respiration d’une femme qui a besoin de vivre aussi pour elle.
C’est dans le partage de la vie de deux êtres libres que l’amour est le plus beau. Alors tu découvres le trésor que tu as toujours eu en toi, à l’intérieur de ton cœur. Tu désires alors lui offrir ta vie et partager tout l’amour qui nous entoure, ces pommes dans ce bel arbre, être sous le soleil avec elle, se balader le long de cette rivière. "

- "Mais papa, pourquoi si l’amour est si beau et qu’il est partout, pourquoi les gens crient ? se font tant de mal parfois ? "

- "Beaucoup de gens ont du mal à comprendre cela, je vais te révéler la vérité des Dieux, celle qui dit que Dieu et l’amour est partout.
Je crois que l’amour est partout, même dans les cris, les pleurs, les peines, je crois même qu’il y a de l’amour dans la violence des mots, dans la souffrance que l’on a lorsque l’on pleure parfois.

Je crois que dans tous les mots que l’on dit, il y a de l’amour, le plus grand des amours est dans la beauté de ton cœur d’enfant, tu as une vie d’un enfant qui apprend la vie, qui a beaucoup de joie, qui profite de la vie parce que maman et moi, on veut te donner le meilleur de la vie et de notre amour pour toi.

Tous les enfants n’ont pas cette chance là, leurs parents peut-être ne s’aiment pas vraiment. Est-ce qu’ils ont compris ce que je te livre aujourd’hui ? Est-ce qu’ils ont compris que c’est dans la liberté que l’amour vit ? Si tu prives de liberté l’autre, alors il a moins d’amour pour soi, plus tu lui donnes de liberté, plus il te donne d’amour.

Les grands ont chacun vécu une histoire différente et ils ont tant besoin d’amour, de beaucoup d’amour, c’est le véritable sens de la vie, l’amour.

Ils devraient prendre d’avantage conscience que l’amour est partout, dans la nature, partager des bons moments avec ses amis, dans le travail aussi parfois.
Car pour aimer il faut vivre libre, plus tu es libre, plus l’amour est grand. Et plus l’amour est grand, plus tu seras heureux, heureux de compter pour elle, de partager ses joies, des peines, de l’écouter te parler de ce qu’elle veut.
Alors elle te le rendra mille fois et la vie que tu auras sera riche d’un amour libre. Alors naturellement, tu fonderas, une famille à travers des projets communs, tu apporteras ta pierre comme l’on construit sa vie pierre après pierre.

Tu vois, là on parle, on se promène au bord la rivière, tu construis déjà ta vie, d’enfant, jour après jour tu empiles des briques comme lorsque tu faisais une maison en légo. Lorsque tu vas à l’école tu empiles d’autres briques, si tu as des amis fidèles et vrais, tu empiles d’autres briques et avec nous tu construis ta vie dans tout l’amour que l’on te donne en s’occupant bien de toi. On prend soin de toi, que tu ne manques de rien, que tu travailles bien à l’école, on t’apprend les choses de l’amour, le partage dans les repas que l’on prend tous les jours, la liberté dont tu as besoin lorsque tu veux regarder tranquillement un dessin animé, les sentiments d’amour ne s’apprennent pas, ils sont naturels. Il faut connaître les valeurs de l’amour pour ressentir de vrais sentiments.

On peut vouloir aimer quelqu’un mais on ne peut pas choisir d’avoir de vrais sentiments, de vouloir partager avec lui parce que tout simplement, on a pas les mêmes valeurs ou que les même envies.

On peut aussi aimer éperdument un être qui brille dans son cœur et que l’on voit plus beau que le ciel bleu azur, à qui l’on a envie d’apporter tout son amour, tout son trésor à l’intérieur de son cœur, de lui vouer sa vie et de faire des projets ensemble.

Mais alors là, c’est drôlement beau l’amour.
Pas forcément, l’amour entre un homme et une femme doit être partagé et si tu ne prends pas garde de préserver la liberté de l’autre alors son amour petit à petit diminue pour toi."

- "Mais papa pourquoi tu dis que l’amour est dans tous les mots que l’on prononce ? Je comprends pas papa… "

- "C’est difficile à expliquer mais je vais essayer…. Si j’arrive à t’expliquer et que petit à petit, tu comprends cela alors tu auras la chance de comprendre ce que les autres disent tout le temps…. De les comprendre lorsqu’eux ne se comprennent pas.

Les gens ont besoin d’amour et sans le savoir, ils en parlent tout le temps. Ils croient qu’ils parlent de banalité ou parfois de chose plus difficiles, parfois, ils se disputent.

C’est dans les mots que l’on dit, que l’on dit que l’on a besoin d’amour, de partager, de vivre, de désirer avoir du plaisir, dans le fait de posséder pour remplacer un manque, avoir le sentiment d’exister parfois aux yeux des autres à travers ce que les autres voient.
Ce que l’on possède comme objets n’est que le moyen d’avoir une vie plus agréable, de voir aussi le fruit des efforts de son travail. Il ne faut pas se flouer en croyant exister dans les objets que l’on possède.
Les objets peuvent être utiles, permettre d’avoir un certain plaisir aussi, mais on n’existe pas à travers les objets.
C’est dans l’amour de son cœur que l’on existe et ce que l’on est capable de partager.

Parfois deux personnes ne sont pas d’accord pour partager, et pourtant l’un d’elle le veut alors elles se disputent pour prendre cet amour dont elle a besoin, alors elle prend aussi la liberté de l’autre et l’amour n’est plus.

Le partage, l’amour, les sentiments, il faut être deux et pour être deux il faut être libres.

C’est pareil entre un homme et une femme et entre deux personnes qui ont moins de lien.

Celle qui crie, elle crie son amour, son manque, son vide d’amour, elle parle d’amour à travers des mots parfois violent.

La liberté voilà la chose la plus importante mon fils.

Tu es libre de me poser des questions et je suis libre d’y répondre.
Tu es libre de vouloir me serrer dans tes bras pour me montrer ton amour et là c’est aussi ma liberté de te serrer dans mes bras parce que peut-être qu’un jour, j’aurais besoin d’être libre, tu auras du mal à comprendre alors peut-être que tu te souviendras de notre discussion au bord de cette rivière par cette journée pleine d’amour sous ce ciel bleu sous ce soleil qui fait briller nos yeux lorsque l’on se regarde.

Tu te souviendras que les gens parlent d’amour sans cesse, chacun trouve de l’amour là où il peut, le plus grand des amours sera toujours entre un homme et une femme qui partagent leur vie dans la liberté et les sentiments qu’ils ont l’un pour l’autre.

Si tu empiles jour après jour des briques, tu construiras ta vie mais sans cet amour là, ta vie ne sera pas pleine de tout ce qui fait vivre ce trésor que l’on a chacun en nous et que l’on pourrait nommer Dieu, car en chacun de nous vit un Dieu, le Dieu de l’amour.

Il y a autant d’hommes que de Dieu mais les hommes ne savent pas forcément aimer oubliant que plus il y a d’égalité entre l’amour et la liberté, plus l’amour est grand et plus l’amour est grand, plus la liberté est belle, plus les cœurs sont chauds, plus la vie est merveilleuse.
La liberté existe dans tout l’amour qui nous entoure et la liberté de laisser vivre ce que chacun de nous souhaite : une passion, une activité, son travail, la nature, le voyage, un livre, la musique, un fruit.

Tu auras alors envie de donner et de prendre soin des personnes qui font ta vie comme moi je prends soin de ta maman et de toi.

Voilà, mon fils, je t’ai dis beaucoup de chose sur l’amour, une chose encore, l’amour a besoin de sincérité car c’est dans la sincérité qu’existe la liberté des sentiments d’amour, alors sois vrai avec les autres, sois toi-même, ne leur mens pas ni sur toi, ni sur ce que tu leur dis, alors tu te sentiras bien avec toi-même et tu préserveras ce que l’on a de plus précieux, le trésor de l’amour à l’intérieur de ton cœur. Ainsi tu pourras aimer librement."
Mer 15 Mars 2006, 00:10 par Dauphinor sur Parler d'amour

Duo virtuel...

Le temps qui passe, la vie aussi
Chaque journée tourne une page
Calendrier, saints de tous âges
Un seul regard, et tout est dit !

Si les Nuages sont ma maison
Et le ciel bleu mon horizon,
C’est le vent qui donne le ton
Pour indiquer la direction.

Tous ces nuages ils sont là haut
Des flocons blancs, ou des nuées
Le vent les chasse comme des fumées
On leur fait face, on les trouve beaux

Si je n’ai dans mes bagages,
Que des mots en héritage,
Mon plus beau livre d’image.
Est à lui seul un bel adage

J’ai en mémoire beaucoup de mots
Chapitres entiers ou bien passages
Ils sont poèmes, de beaux ramages
Qui font entrer la joie à flots

Les habitudes sont des poisons
Qui me font perdre la raison,
Mes mots d’amour sont des tisons
Qui ne supportent la trahison.

A l’habitude j’ai mes raisons
D’aimer et dire, petit poète
De beaux serments, une belle fête
Pour partager une passion…

Surtout ne prenez pas ombrage,
Mon esprit n’est pas volage,
La vie pour lui est un voyage
Chaque journée tourne une page.

Demain sera un autre jour
Les sentiments restent les mêmes
On les ressent comme un poème
Quand on redit encore : Je t’aime…

Eva - Jan
Dim 05 Mars 2006, 10:49 par jan goure sur La vie à deux

La délicatesse en amour.

Ce don, car c’est un don et que nul, par définition même, ne peut acquérir, on l’a reçu du ciel, c’est-à-dire de la nature, et on s’en sert, soit comme d’un talisman pour se faire aimer, soit comme d’une herbe maudite, pour se faire souffrir. Laissons ceux qui exploitent pour leur égoïsme cette divine vertu : le profit qu’ils en tirent annule leur mérite. Ils donnent beaucoup, c’est vrai, mais pour recevoir; ils ne sont pas des usuriers, ils sont d’honnêtes banquiers qui, prêtant à un intérêt loyal, s’assurent ainsi de solides affaires.

L’amour est soumis aux lois communes. Donner sans recevoir, c’est s’appauvrir, c’est se vouer à la ruine. A mesure que l’on fait d’une main l’aumône de soi-même, il faut, de l’autre, recevoir en aumône la monnaie d’un cœur. Pourtant, il y a un art suprême : c’est quand on donne volontairement plus qu’on ne reçoit; ou, du moins, quand on a la volonté de donner davantage; c’est quand on s’oublie soi-même pour veiller au plaisir de l’être que l’on adore; c’est aussi, et surtout, quand cet effort est commun aux deux parties : mais alors, quelle récompense! Le dévouement à l’amour se trouve payé à un si haut prix que la vie entière, pendant quelques instants divins, semble peu de chose auprès de ces instants mêmes.

Tout cela n’est pas encore la délicatesse en amour. Pour qu’elle soit , il faut qu’elle se dissimule, qu’elle s’avance, voilée et discrète, presque timide, inquiète, s’offrant, non comme une maîtresse, mais comme une esclave qui sait sa valeur et celle de son cœur.

L’amour est physique; cependant, que vaut, tout seul, l’amour physique? Beaucoup. Mais l’autre amour, la tendresse, lui donne une valeur de rayonnement cent et mille fois plus grande. L’amour de délicatesse, celui qui est prêt même au sacrifice, devient, s’il peut se satisfaire, une source de volupté telle que la tête en tourne. Ces amants disaient : Nous sommes ivres! Ivresse réelle, mais différente de l’autre; car l’une incline à l’inconscience, et l’autre, au contraire, exalte jusqu’à l’enchantement la joie de vivre, la joie d’avoir sacrifié ses forces pour l’affirmation de la vie et la conquête de la volupté.

La délicatesse jouit de l’amour et se chauffe au plaisir; elle veut le plaisir, mais elle ne le veut pas séparé du plaisir de l’être qu’elle regarde et qu’elle aime. Recevoir est délicieux pour elle; donner est divin. Il lui faut un miroir : elle contemple des yeux qui deviennent doux comme des yeux de petit enfant, tout ce corps qui fuit comme celui de cette petite fille endormie que sa mère porte au berceau; elle sent à ses mains les frissons de ce corps chantant dont chaque nerf est la corde d’un violon; elle se fond dans l’amollissement final où il semble que la chair n’est plus qu’un fruit doux et mûr que des abeilles visitent et caressent.

La délicatesse veut tout cela, parce que tout cela est bon pour l’être qu’elle aime; elle n’en voudrait pas, si elle était seule à recevoir. Mais peut-être serait-elle fâchée, si elle était seule à donner. Elle veut communier. Il est des moments, pourtant, où elle se résigne à accepter un plaisir plus grand que celui qu’elle dispense : et c’est la plus belle de ses attitudes. Cela arrive quand l’amour de chacun lutte de délicatesse. Alors il faut savoir se laisser vaincre, il faut savoir se faire esclave d’un esclave et accepter d’un cœur humble la volupté qui n’est partagée que par le plaisir de pouvoir la donner. Cette attitude dispose à rendre la pareille, sans honte, et l’être aimé la recevra de même. Ainsi la délicatesse imagine la communion alternative et trouve encore un moyen de s’y déployer tout entière. Ces vues sont transportables selon toutes les variétés de l’amour et le mysticisme, qui y trouverait une explication, aurait pu les dicter.[...]

Remy de Gourmont
Lun 13 Fév 2006, 13:13 par PetitPrince sur Citations

Neige..

La neige a tout recouvert. Les voitures avançaient doucement et cela me rappelle aux souvenirs d’autrefois. Nous étions étudiants. A cette époque, mes cheveux plutôt longs étaient parfois retenus au dessus de la nuque par un crayon ou par des tresses que je nouais à l’envie... Ce soir là, nous devions dîner ensemble et j’entendais parfois le bruit d’une voiture qui klaxonnait désespérément dans le lointain. Une ambulance, à deux pas ; mon cœur se mit à battre, tu étais tellement en retard, je me suis inquiétée. Il y avait tant et tant de voitures que j’avais vu déraper de façon burlesque et se percuter comme des dominos maladroits. J’ai vite domestiqué mes cheveux, mis un bonnet ocre sur la tête, enfilé mon blouson, une écharpe assortie et descendis les escaliers de la citée U quatre à quatre ; c’est alors que je me trouvai nez à nez avec lui. Il portait je ne sais plus quelles victuailles de l’air ravi du chasseur qui revient triomphant de sa battue, levant haut vers le ciel son trophée. Il souriait. Nous avons dîné dans ma chambre, sur mon lit, c’était une dînette ! Et puis, dans la nuit éclairée par les cristaux de givre et la neige scintillante du chatoiement des étoiles, nous nous rendîmes dans le jardin public. Sur le sol, je me mis à graver des sculptures éphémères. Puis, sur le grillage j’accrochais mes gants en laine « pour un mendiant ». Nous nous allongeâmes dans la neige et prîmes en riant un bain de lune... Après, je m’amusais à faire des empreintes de chat, d’oiseau dans la neige sous ton regard amusé et des empreintes qui partaient dans des directions abracadabrantes, en riant de plaisir en songeant à la mine éberluée des passants au matin...
Nous rentrâmes et ce soir là, cette nuit là, fut notre première nuit ensemble. Que ces instants furent magiques. Cette neige, ce soir près de 20 ans plus tard, a effacé le temps et tout ce qui nous a fait cheminer tous deux sur des routes qui lentement se sont écartées. Qu’importe, quelque part, deux étudiants continuent de s’aimer dans la blancheur de la neige. Et cet amour je le vois parfois briller dans les yeux tendres de mes enfants...
Ven 27 Jan 2006, 19:46 par dolce vita sur Histoires d'amour

Duo du virtuel...

Le temps qui passe, la vie aussi
Chaque journée tourne une page
Calendrier, saints de tous âges
Un seul regard, et tout est dit !

Si les Nuages sont ma maison
Et le ciel bleu mon horizon,
C’est le vent qui donne le ton
Pour indiquer la direction.

Tous ces nuages ils sont là haut
Des flocons blancs, ou des nuées
Le vent les chasse comme des fumées
On leur fait face, on les trouve beaux

Si je n’ai dans mes bagages,
Que des mots en héritage,
Mon plus beau livre d’image.
Est à lui seul un bel adage

J’ai en mémoire beaucoup de mots
Chapitres entiers ou bien passages
Ils sont poèmes, de beaux ramages
Qui font entrer la joie à flots

Les habitudes sont des poisons
Qui me font perdre la raison,
Mes mots d’amour sont des tisons
Qui ne supportent la trahison.

A l’habitude j’ai mes raisons
D’aimer et dire, petit poète
De beaux serments, une belle fête
Pour partager une passion…

Surtout ne prenez pas ombrage,
Mon esprit n’est pas volage,
La vie pour lui est un voyage
Chaque journée tourne une page.

Demain sera un autre jour
Les sentiments restent les mêmes
On les ressent comme un poème
Quand on redit encore : Je t’aime…

Jan... Nuage
Mer 18 Jan 2006, 14:56 par jan goure sur La séduction

Espace sacré

Il y avait un lieu où le temps n’avait plus de prise. Un lieu très spécial dont seuls certains privilégiés connaissaient l’entrée. Pour y accéder, nul besoin d’intelligence, de savoir, de force, nul besoin de prestige ni d’argent... Pour y accéder, une seule clef, une flamme, qui embrasait tout, liant en un instant les contraires, parcourant l’être de la tête au pied, ce centre entre l’esprit et le corps, ce centre sacré, le cœur. Le coeur s’ouvrait mystérieusement sur l’amour qui transcendait toute chose. Dans l’univers de l’amour la douceur prédominait et avec elle, la tendresse, la complicité et l’abandon, les soeurs chéries de l’amour. La félicité et la joie emplissaient l’air d’effluves délicates révélant à sa nature et fonction toutes choses... Les heureux visiteurs soupiraient d’aise... Un frisson de plaisir courait délicieusement le long de leur corps. C’est là, qu’ils s’étaient reconnus... Tout d’abord ils pensaient être seuls dans ce merveilleux univers et confusément ils ressentaient comme un vide intérieur... Puis, ils s’étaient trouvés face à face et leurs yeux avaient eu du mal à rompre le fil magique qui se tissait entre eux. Ils étaient surpris. Ils se sentaient enfin pleins et tout leur apparaissait dans sa perfection. Dès lors ils ne leur manquait plus rien. Ils étaient nus. En entrant, ils avaient posés toutes ces choses si nécessaires dans le monde ordinaire pour assurer leur protection, mais confusément, ils avaient compris que tout ce bagage les alourdiraient et qu’ici ils n’en avaient nul besoin, au contraire. Le sol était sacré, de même que l’air dont ils remplissaient leurs poumons et chaque chose alentour était porteuse de grâces. La lumière était délicieuse... La transparence des cieux semblait assurer que rien ne les séparerait de l’amour. Cet amour qui appelait l’amour et qui, en grandissant en eux-mêmes, accroissait leur joie d’être. Deux mondes dans l’univers voué à l’amour, à la félicité, à la vie...
Sam 07 Jan 2006, 20:43 par dolce vita sur Un monde parfait

Quand tu en seras là...

...tu sauras que c’est Elle...parce que ta première pensée au réveil sera pour Elle; parce qu’en la retrouvant après une séparation d’à peine une heure, ton coeur se mettra à battre un peu plus vite; parce qu’en la voyant, tu oublieras les moments passés sans Elle; parce que tu auras envie de la prendre dans tes bras n’importe quand, quelle que soit l’heure, quel que soit l’endroit; parce que lui dire "je t’aime..tu es celle.." te viendra naturellement et sans retenue, sans craindre de lui paraître un peu dépendante, un peu faible et plus qu’amoureuse...
Parce qu’être dans ses bras, t’y abandonner et t’y perdre, la tenir sans vouloir la lacher te semblera évident...parce que ton amour pour Elle sera sans condition et entier...et pour une multitude de petits détails qui te feront sourire, décrocher le téléphone juste pour entendre sa voix et trouver une excuse pour ne pas lui avouer la raison de ton appel, t’émouvoir comme tu ne pensais plus pouvoir l’être...là, tu sauras...
Mer 31 Août 2005, 08:22 par danslalune sur Parler d'amour

Rendre une femme amoureuse

Rendre une femme amoureuse, rendre une fille amoureuse, comment la rendre amoureuse ou comment la séduire ? Il doit y avoir autant de recettes de séduction qu’il y a eu de séducteurs, et probablement qu’aucun d’entre eux ne serait en mesure de décrire avec objectivité les attitudes qu’ils emploient le plus souvent.

Je suis malgré tout tombé sur un témoignage intéressant, qui s’il ne dévoile pas de terribles bottes secrètes, rassurera les inquiets et assouplira les rustres. Ce que j’apprécie le plus dans la démarche de son auteur, c’est que la galanterie et la délicatesse sont toujours mises en avant pour aboutir la conquête. Je me permettrais de rajouter aux conseils que vous lirez ci dessous, le mien : soyez sincère, aimez la vraiment et utilisez tout les moyens pour qu’elle le sache et accepte de vous donner aussi son amour.

Messieurs, voici pour vous la méthode d’un dénommé MATRAX pour rendre une femme amoureuse.

Draguer dans le RER, le métro ou le train ainsi que Comment accoster une demoiselle devrait aussi vous intéresser une fois la lecture cet article effectuée.

Présentation de la méthode.

  1. Lui donner conscience d’être unique
  2. L’inviter à dîner pour la première fois
  3. Comprendre ce qui l’excite
  4. Lui faire vivre la grande aventure de l’amour
  5. Développer sa sensibilité
  6. Devenir un artiste accompli
  7. Faire l’amour comme aucun autre
  8. Ce qu’il faut retenir de cette méthode


Étape 1 : Lui donner conscience d’être unique .

Nous allons vous donner quelques astuces qui vont vous guider et qui marchent à tous les coups.

1. Il faut lui dire qu’elle est un être unique, irremplaçable, un objet d’amour, et pas seulement de désir et de plaisir. Le but : la rassurer sur la pérennité de votre amour. Expliquons les attentes d’une femme. Elle préfère une relation durable, alors que les hommes vivent plus au jour le jour. Ça peut toujours lui faire plaisir que vous lui disiez qu’elle est belle, que vous la désirez, mais elle restera inquiète à l’idée que ce désir peut disparaître dès qu’il aura été consumé. Si vous lui déclamez votre amour, elle sera beaucoup plus certaine de vous garder durablement.

Vous nous direz, aujourd’hui les louanges, ça ne marche plus. Ce n’est pas vrai, il faut savoir se montrer sensible et délicat. Les femmes modernes vivent souvent un quotidien qui ne leur plaît pas. Les photos de mode leur imposent des critères auxquels elles ne pensent pas correspondre, elles se sentent dévalorisées par rapport à l’image que donnent les business-women, etc... Dites-leur qu’elles sont à la hauteur et précisément au niveau de leurs doutes.

2. Pour vivre une liaison tendre avec une femme, il faut partir sur de bonnes bases, c’est-à-dire des bases romanesques. Faites-vous mutuellement rêver. L’essentiel est de créer et de faire perdurer une atmosphère incomparable, que l’on ne trouve pas ailleurs, une complicité sensuelle.
Créez un lien entre vous, tissez une trame faite d’humour, de désir, de tendresse, qui vous permettra de construire solidement votre relation sans négliger l’imprévu et le romantisme. Une liaison réussie, qui dure, c’est l’extraordinaire et le rêve transfigurant le banal et le quotidien.

Les femmes romanesques rêvent de l’aventurier, pas d’une aventure. Donnez le sentiment que vous êtes le bon, racontez ou inventez des épisodes les plus romanesques de votre vie, elle n’aiment que ce qu’elles admirent. Bannissez le boulot et le quotidien de vos discussions !
Intéressez-vous d’abord à elle et donnez l’impression qu’en sa présence, rien au monde ne peut venir vous troubler. Elle aime que vous la fassiez parler d’elle, de son enfance, de ses projets. Qu’elle devienne, le temps d’une soirée, d’un rendez-vous, le centre du monde.

3. Soyez charnel. Elles adorent les garçons qui s’intéressent ouvertement à elles, qui montrent clairement leurs désirs, qui ne trichent pas, ne mentent pas, ni avec leurs envies, ni avec elles. Lorsque vous lui dites sans détour “tu me plais”, non seulement vous semblez honnête mais elle est surtout heureuse de vous l’entendre dire.
Derrière son masque de femme sûre d’elle, il y a souvent une petite fille qui cherche un compagnon pour la vie. Le “coeur à prendre” attend qu’on le prenne. Prendre des risques et donner sont les deux principes d’une idylle réussie et s’appliquent aussi dans le domaine de la sexualité.

L’homme doit lui faire connaître le plaisir et bouleverser ses sens. Pas de sexualité réussie sans parfum d’aventure, sans cette tentation d’aller au-delà des limites convenues. Branchez-vous sur son imaginaire sexuel à elle et osez, sortez du banal et du quotidien. Imaginez des situations nouvelles, des moments de passion inédits, sans retenue.

CONSEIL
Si elle est belle, parlez-lui de son intelligence, si elle est plutôt cérébrale, parlez-lui de son corps. Faites taire ses doutes quand c’est justifié, mais ne soyez pas hypocrite.

Par exemple si c’est une fille intelligente mais plutôt ronde d’allure, n’allez pas la complimenter sur sa ligne, ça ne passera pas, mais plus sur la beauté de ses yeux, de ses épaules, de ce détail que vous, vous avez remarqué alors que les autres se sont arrêtés à la silhouette.

Étape 2 : L’inviter à dîner pour la première fois.

Un grand moment décisif est le premier dîner en tête-à-tête, pas forcément dans un cadre très romantique, avec chandelles et violon, mais intime. C’est une sorte de rituel au début d’une relation, comme si le fait de partager un repas le soir scellait une complicité et un désir naissant entre deux personnes qui se connaissent à peine.

Une invitation à dîner est toujours chargée de sens sans doute parce que, dans la plupart des civilisations, plaisir de la chair et plaisir de la nourriture sont très étroitement liés. Et puis vous l’invitez et cela rappelle des temps anciens où le chasseur ramenait du gibier. Ce rituel séculaire est un engramme profondément ancré dans le cerveau, qui touche des affects fondamentaux.

Les hommes qui goûtent aux raffinements d’un repas sont les mêmes qui sont capables d’apprécier les charmes d’une femme délicieuse. Un homme sensible aux mets délicats, aux bons crus, est en général quelqu’un qui aime donner et recevoir du plaisir.

A l’inverse, celui qui engloutit ce qu’il mange, boit comme un trou (pire encore à la bouteille) sans apprécier son assiette est, la plupart du temps, un amant médiocre, incapable de prendre son temps et de partager agréablement une expérience sensuelle.

Mais l’art de la table, c’est aussi le savoir-vivre et les bonnes manières. Les femmes sont très sensibles au décorum et à la galanterie de leur partenaire. Une femme apprend beaucoup sur un homme au premier repas partagé. Elle peut voir sa façon de se tenir à table, appréhender son niveau d’éducation, deviner le milieu auquel il appartient, s’il est courtois et attentif aux autres. Bref, surveillez votre comportement, montrez-vous sous votre meilleur jour tout en restant vous-même.

Pour commencer, choisissez un restaurant qui aura toute chance de lui plaire parce que ce soir c’est elle la reine.

Des conseils fondamentaux pour cette invitation pleine de promesses :
- Demandez-lui par exemple quelle nourriture elle aime pour choisir un restaurant en fonction de ses goûts. Si votre proposition lui plaît, tant mieux, sinon avisez et changez votre fusil d’épaule.

- Vous pouvez aussi vous risquer à la dépayser en lui proposant du jamais vu, une petite table africaine servie par la “mama” (qui vous connaît) par exemple. Évidement si elle n’aime pas du tout, c’est raté ! Évitez la très bonne table ou le restaurant guindé, ce qui compte, c’est que vous soyez à l’aise tous les deux.

- Informez-la aussi du type d’endroit où vous souhaitez l’emmener, chic, branché, rustique, afin qu’elle sache comment s’habiller. Si vous constatez que sa tenue n’est pas adaptée au style de l’établissement auquel vous aviez songé, changez vos plans in extremis. Mettez-la toujours à l’aise.

- Choisissez un endroit adapté à votre budget et à votre style de vie. L’importance d’une rencontre ne se mesure pas à l’argent dépensé pour un dîner. Préférez un endroit que vous connaissez déjà, où vous vous sentez à l’aise.

- Appelez-la pour lui proposer de venir la chercher ou convenez d’un lieu de rendez-vous agréable. Tâchez d’être ponctuel ce jour-là, la ponctualité est l’une des qualités qui rassure une femme et qui inspire confiance.

- Proposez à votre amie de prendre un verre avant d’aller à table et enlevez son manteau. Ne faites aucune réflexion sur les prix, étudiez sereinement, mais sans étaler votre science la carte des vins. Il est de tradition que l’homme commande pour la femme, n’hésitez pas à lui suggérer des spécialités que vous connaissez, mais n’insistez pas.

- Laissez-la se servir en premier et insistez pour qu’elle choisisse le meilleur, attendez qu’elle commence à manger en premier. Surtout, mâchez la bouche fermée et ne parlez pas en mangeant. Cela va de soi, mais il vaut mieux attirer votre attention sur ce genre de détail.

- Tout au long du dîner, sachez lui montrer votre attention par une attitude aimable, des petits gestes élégants. Évitez absolument de lorgner les autres femmes dans la salle et de fumer au cours du repas.

- Demandez l’addition discrètement, soyez généreux sans pour autant faire de l’esbrouffe. Si elle vous propose de partager l’addition dites d’abord que son attitude est plutôt sympathique, insistez en lui assurant que c’était un vrai plaisir pour vous de l’inviter à ce dîner et dites-lui qu’il y aura sûrement une autre occasion pour vous rendre cette politesse !

Étape 3 : Comprendre ce qui l’excite.

Les choses excitantes pour les femmes / Les choses excitantes pour les hommes :

Romance / Pornographie
Engagement / Nudité féminine
Communication / Diversité sexuelle
Intimité / Lingerie fine
Caresses non sexuelles / Disponibilité de la Femme

On se trouve ici dans le plan des instincts primaires. La liste des préférences est un reflet des cerveaux de l’homme et de la femme, modelés par des milliers d’années d’évolution. Les hommes sont plus visuels et veulent du sexe. Les femmes sont plus auditives et sensitives et préfèrent des caresses et de la romance.

Biologiquement, l’homme est prédisposé à trouver le plus de femmes possible en bonne santé et de les aider à concevoir. Le rôle biologique d’une femme est de porter des enfants et de trouver un partenaire qui restera suffisamment longtemps pour les élever.

N’avez-vous pas souvent vu de fort belles femmes avec des hommes parfois quelconques, pas forcément riches, ni puissants ? Mais ils se sont présentés au bon moment, prêts à s’engager avec elles et elles ont préféré la sécurité à l’aventure. C’est tellement courant ! Mais peut-être rêvent-elles encore au Prince Charmant qui viendra les réveiller…

Ce sont ces schémas ancestraux qui dirigent hommes et femmes, bien que nous vivions à une époque différente. C’est pourquoi l’engagement est tellement excitant pour une femme, la romance contenant la promesse de l’homme prêt à contribuer à l’éducation d’éventuels enfants. C’est pourquoi la nudité féminine est tellement excitante pour un homme, les courbes dévoilées contenant une promesse de fécondité et d’enfants bien portants.

CONSEIL
Pour un homme, critiquer une femme qui aimerait discuter et aller au restaurant avec lui équivaut aux critiques d’une femme qui ne supporte pas le besoin de stimulation visuelle de l’homme.
Soyez indulgent avec vos instincts primitifs et n’oubliez jamais que ces réflexes ont permit la survie de l’espèce depuis des millénaires, dans un contexte hostile.

Étape 4 : Lui faire vivre la grande aventure de l’amour

L’amour, c’est la fusion de deux personnes différentes. Nous voulons être aimés en tant qu’êtres uniques, extraordinaires, irremplaçables, car dans la vie courante, nous sommes pas si exceptionnels que ça. Au quotidien, le désir existe, mais il nous échappe, car nous avons toujours des tas d’obligations. Jamais nous ne nous sentons entièrement compris, disponible, on se sent frustré, jamais nos désirs ne coïncident complètement avec ceux des autres.

C’est en cela que l’amour est une révolution. Maintenant vous en connaissez les attraits - nombreux - mais aussi les risques à encourir.

A présent, vous savez exactement ce qu’elle attend de vous : que vous la sortiez du quotidien, mais en toute sécurité. Éternel paradoxe féminin !

Dans le transport amoureux on est capable de voir au delà des apparences, ce que l’autre pourrait être, les trésors qu’il recèle en lui. C’est une sorte d’illumination étrangement similaires aux expériences mystiques.

Tout peut commencer par une relation érotique, une aventure. Mais si vous tombez amoureux, un changement profond se produit. Le désir sexuel cède le pas à l’émotion, au frémissement, à l’envie de pleurer, au bouleversement. Nous regardons l’autre, devenu plus intime et plus désirable, comme si nous ne l’avions jamais vu. Son corps, ses mains et ses yeux nous parlent d’un infini inconnu.

C’est ainsi que le sentiment se crée dans l’amour physique. Celui-ci n’est pas seulement à la recherche du plaisir, mais de l’amour, d’une transcendance, parce qu’on sait bien qu’il y a une autre vérité au-delà des apparences. C’est la voie que l’on utilise pour s’élever mentalement. Les saints et les mystiques empruntent des chemins plus escarpés, mais cherchent à rester “en haut”. L’amour, lui, redescend souvent quand il est confronté au quotidien. Mais il permet d’ouvrir la porte sur d’autres réalités, d’autres possibilités.

Pourquoi parler de ces états, finalement rarement atteints et plutôt ignorés des hommes ordinaires ?

Nous voulons que vous compreniez ce que les femmes les plus intéressantes, les plus exigeantes attendent vraiment de vous. Plus sensibles que toutes les autres et surtout que les hommes, ces femmes-là sentent confusément que le sentiment amoureux qu’elles recherchent se situe bien au-delà de l’amour physique. Elles veulent que vous les ameniez à cette rencontre des sens où tous les deux, vous expérimenterez une rencontre des âmes.

Avec votre argent, vos biens, vous ne ferez rêver que les femmes faciles. Vous étourdirez celles qui sont un peu plus exigeantes avec de beaux rêves, mais vous séduirez des femmes exceptionnelles si vous leur parlez d’union des âmes.

Si votre compréhension de l’amour est telle que vous attendez cette fusion, vous serez un extra-terrestre en comparaison de presque tous les autres hommes. N’hésitez donc pas à mettre la barre très haut, à partager votre idéal, à vouloir la lune. Elles en voudront toujours plus !

Alors êtes-vous amoureux ? Mais ne vous inquiétez pas non plus si vous ne vivez pas toujours aussi intensément vos relations. L’amour peut fort bien démarrer doucement, on ne sait même pas qu’on est amoureux, c’est presque une amitié avec des “peut-être”. Et puis, d’un coup, l’autre devient indispensable, le centre de votre vie.


Ce qui est sûr, selon Alberoni, le grand spécialiste de l’état amoureux, “c’est qu’il n’y a pas amour s’il n’y a pas libération de nos aspirations les plus profondes, révélation de nos vrais désirs, expérience de ce que serait vivre vraiment, unicité de l’être aimé (on ne peut aimer deux personnes à la fois) qui devient essentiel, authenticité, vérité, liberté, dépassement, fusion et projet”.

CONSEIL
On ne tombe amoureux que si l’on a vraiment envie de changer sa vie, si on est disponible, et si on en a l’énergie (plus difficile si l’on est dépressif). Il ne peut y avoir une révolution dans votre vie que si vous avez tiré un trait sur le passé.

Ce n’est pas parce qu’on est amoureux (surtout après un coup de foudre) que l’autre est le partenaire idéal pour une vie conjugale rêvée. L’amour n’a pas grand chose à voir avec la routine du quotidien, au contraire il s’y brûle. Être amoureux ne veut donc pas dire que la vie commune serait géniale avec cette personne, mais qu’elle pourrait vous faire évoluer et vous fait avancer.

Étape 5 : Développer sa sensibilité

Nous allons parler, pour parfaire vos qualités, du dernier des secrets et sans doute du plus grand. Vous avez vu que, sans cesse, nous avons souligné que telle attitude était possible mais aussi son contraire, qu’il fallait être tantôt passionné, tantôt retenu, qu’il fallait oser mais aussi attendre, etc... Nous avons aussi souligné l’importance de savoir se mouvoir, parler, regarder, toucher, caresser... Comment apprendre cette sensibilité, comment savoir - si on ne le sait pas encore - ce qu’il faut faire à tel moment ?

Le plus grand des secrets et la voie assurée pour devenir ce que vous souhaitez, un homme séduisant, est de devenir un artiste !

Pas forcément un professionnel, ni un artiste célèbre, mais un homme qui pratique au moins une ou plusieurs activités artistiques. La plupart des séducteurs connus étaient des artistes : Casanova jouait du violon, était auteur de théâtre, d’une grande érudition, Châteaubriand, écrivain, Claude François et Serge Gainsbourg, chanteur et compositeur, Mirabeau qui s’est illustré dans le dessin, la musique et les sciences, le Conte de St Germain, violoniste de renom, le chevalier de St-Georges dansait admirablement, Stendhal composait, tous ont excellé dans une ou plusieurs disciplines artistiques.

Ce n’est pas une voie rapide, mais c’est un chemin sûr pour devenir au fil du temps toujours plus séduisant. Vous verrez dans 20 ou 30 ans (cela vous paraît loin, mais ça viendra plus vite que vous ne l’imaginez). L’alternative consiste soit à séduire avec la fougue et la beauté de sa jeunesse puis devenir un vieux aigri - ou un vieux qui joue au jeune ce qui est pire encore -, soit de cultiver sur le long terme son pouvoir de séduction en mettant en place assez tôt des qualités rares de sensibilité et de finesse qui, elles, ne vieillissent pas, au contraire. Admirez Picasso à 90 ans et comparez-le aux séducteurs de 20 ans ! Passons en revue les arts qui peuvent transformer votre pouvoir de séduction.

Étape 6 : Devenir un artiste accompli

1. La danse
Nous avons souligné combien l’aisance dans le mouvement était une qualité décisive. Comment acquérir cette aisance ? Soit par des sports développant le corps et l’équilibre, nous avons déjà signalé le yoga, le Taï-Chi mais aussi la natation, le basket, l’escrime (la nouvelle méthode de gymnastique “Pilates” semble aussi intéressante)…

Soit par des cours de danse : le tango par exemple, donne une posture d’une grande élégance et la samba donne du rythme. Évidemment l’avantage de la danse est qu’elle entraîne aussi à danser avec une éventuelle partenaire. Un bon cavalier, c’est recherché. Qui danse bien aime bien, qui comprend bien les mouvements du corps de sa partenaire, la comprendra bien au lit. C’est évident.

Il y a d’autres raisons. La sensibilité exercée dans la danse est un peu féminine. L’homme qui apprend à danser dévoile sa part de féminité, il comprend mieux les attentes et les besoins du corps féminin, il les connaît mieux. Et puis il a du rythme, ce qui est sans doute le plus important dans l’amour, un rythme énergique, pas brutal, ni tendu. Danser au lit, on comprend bien que c’est un régal. Donc vous devez savoir au moins un peu danser.

2. L’écriture
Grâce à Internet, les échanges épistolaires sont revalorisés, il (re)devient intéressant de savoir manier la plume.

D’abord parce qu’écrire permet de s’entraîner à jouer avec les mots. Si vous n’êtes pas un grand orateur, écrire va vous délier les pensées. Vous pouvez oser en prenant votre temps, des phrases plus élaborées et risquer des tournures plus affolantes. “Je me jette à vos pieds” est plus dur à dire qu’à écrire.
Et puis écrire c’est aussi lire, se former à la poésie. Les femmes adorent la poésie. Envoyez-leur des petits poèmes, effet garanti !

De même que danser améliore votre allure, écrire vous rend sensible, vous élève au dessus des banalités, vous rend inoubliable. Vous devez donc devenir écrivain et poète.

3. La chanson
Comment avoir une belle voix ? Poser votre timbre de voix est important, il faudra donc prendre des cours de chant. Le chant vient du ventre, il sort des tripes et fascine les femmes au plus haut point. Les ténors peuvent provoquer de véritables crises d’hystérie. Il y a dans le chant une énergie primitive qui, domestiquée, contenue, maîtrisée, le rend fascinant.

Et si vous chantez, votre voix va se transformer, se poser. Un homme avec une voix médiocre peut vite devenir un orateur intéressant. Les progrès sont bien plus rapides qu’on ne le croit. Il ne s’agit pas de devenir un vrai chanteur mais de développer des capacités ignorées. Un peu d’exercice débloque souvent des qualités incroyables. Essayez et devenez chanteur !

4. La musique
Il va de soi que la musique en général, et plus spécialement jouer d’un instrument de musique, seul ou en groupe, apporte des avantages équivalents. Sens du rythme, finesse d’esprit, écoute, expression, émotion, et finalement fascination.

Certains instruments sont plus riches, plus complexes (le piano, le violon), d’autres plus faciles et amusants. Votre plaisir passe avant tout. Les musiques dansantes, le jazz, sont particulièrement entraînantes. Apprenez à jouer d’un instrument !

5. Le théâtre
S’exprimer avec une belle voix, de jolis mots, c’est bien mais le faire avec le bon ton et la bonne mesure, c’est encore mieux. Réveillez l’acteur qui sommeille en vous !

Nous avons souligné l’importance de l’émotion, combien votre regard, votre attitude ne pouvaient être juste que si vous étiez dans un rôle défini. Le monde est bien plus amusant si vous le vivez comme une pièce de théâtre et la vie comme une comédie.
Un grand séducteur se connaît, s’observe, joue. Tout est calculé, la passion est là mais maîtrisée.

L’art du comédien est de trouver en soi les émotions, les traduire, les rendre intéressantes, agréables à regarder ou touchantes. Un acteur cultive ses émotions; les façonne. Vous allez donc devenir acteur !

6. La peinture
Comment apprécier le corps des femmes sans savoir le dessiner, comment voir vraiment sans être peintre ?

L’art du peintre c’est d’abord de regarder, intensément, de chercher les courbes, les formes nouvelles, fortes, émouvantes. C’est l’art de décrire concrètement la couleur d’une peau, la douceur d’un visage, l’éclat d’un regard, d’un sourire. Voir s’apprend. En voulant reproduire, mettre en valeur, donner du sens à ce qu’il a vu, le peintre observe vraiment.

C’est cette distance que l’apprentissage de la peinture vous donnera et qui vous permettra d’admirer d’un œil toujours plus neuf, toujours plus sensible la beauté de votre partenaire. Donc vous allez devenir peintre !

CONSEIL
Parler, chanter, jouer, danser, peindre... sont des activités qui permettent à votre esprit de s’affiner, de s’embellir, à votre capacité d’expression de s’améliorer très vite, à votre capacité d’utiliser vos sens de s’accroître. Quelque soit la démarche artistique que vous entreprendrez, vous porterez un regard bien différent sur le monde et vos amours.

Vous verrez ce que vous n’aviez jamais remarqué, vous deviendrez délicat mais fort, sensible mais émouvant, amoureux et aimé.

Étape 7 : Faire l’amour comme aucun autre

La première chose que vous devez comprendre c’est que les femmes n’ont pas de problème, que c’est la société qui pose des jalons.
Pendant des générations, les femmes ont été réduites à la reproduction et le plaisir leur était défendu. Les esprits ont changé.
En conséquence, la deuxième chose importante est que les femmes n’ont pas de peine à obtenir un orgasme parce qu’elles savent parfaitement (et ont toujours su) l’obtenir en se stimulant.

L’opinion - souvent masculine - voulait que le seul orgasme digne de ce nom soit vaginal et dû à la pénétration et interdisait une stimulation clitoridienne, surtout pendant l’acte sexuel avec le partenaire. Longtemps les femmes ont été mal considérées si elles avaient besoin d’une stimulation clitoridienne pour leur plaisir. Devenir une femme adulte signifiait devenir capable d’avoir du plaisir seulement par la pénétration, le coït.

Il ne s’agit pas de dire non plus que la stimulation clitoridienne prévaut par rapport au reste, mais elle doit être reconnue comme un élément essentiel à l’orgasme.

La conception classique de la sexualité, la pénétration suivie d’une éjaculation, pénalisait et pénalise toujours les femmes parce que, si l’homme était bien stimulé (puisque son organe le plus sensible est stimulé par l’acte sexuel), les femmes n’étaient pas excitées puisque, pour elles, la stimulation doit se produire différemment. On jugeait déplacé qu’une femme ait recours à sa propre stimulation en présence de son partenaire, comme si l’homme ne suffisait pas.

La troisième idée à retenir est donc simplement que, pour la majorité des femmes, le coït en lui-même ne conduit pas forcément à l’orgasme et ne suffit pas à initier le plaisir chez elles.

La conséquence de toutes ces prémisses est la réhabilitation complète de la masturbation. L’idée archaïque que toute sexualité assouvie dans un autre but que la procréation est égocentrique et narcissique, est périmée, enterrée, abandonnée.

Se masturber, pour un homme comme pour une femme, est un droit qui appartient à chacun, un moyen de s’exprimer et de se témoigner soi-même de l’amour. C’est une saine relation à son corps, ce n’est pas être égoïste, ni immature. Il s’agit d’ une activité normale qui devrait logiquement avoir sa place dans la vie de toutes les femmes.

L’apprentissage du plaisir des femmes passe par la découverte ou redécouverte de la masturbation et surtout par l’acceptation par son compagnon, de cette stimulation complémentaire et primordiale.

En tant qu’homme, vous êtes stimulé, excité par le contact ou les caresses directes sur votre pénis. Vous devez aussi la stimuler par des caresses sur son clitoris (ou la zone attenante) ou la laisser se stimuler elle-même. Cette attitude permet de partir sur un pied d’égalité.

Vous avez besoin d’avoir confiance en elle pour vous abandonner à la jouissance. Mais elle aussi a besoin de preuves de tendresse, d’affection, de marques d’attention.

Elle a totalement besoin de confiance, de partage, d’être informée de vos désirs. Si elle a confiance en vous, elle pourra se laisser aller et son orgasme sera réel et profond. Nous parlons de complicité sensuelle et sexuelle.
Prenez du temps ensemble, réservez ce temps, soyez disponibles tous les deux. Parlez de ce que vous allez faire et ensuite de ce que vous avez fait. Exprimez vous ! Soyez attentif à l’autre, écoutez-le. Interrogez-vous sur vos sensations.

CONSEIL

Un bon amant sait que son érection n’est pas la seule cause de l’orgasme féminin. Dans un rapport équilibré et d’une certaine durée, il est parfaitement normal d’alterner phases d’excitation et de “répit”. C’est l’ensemble des caresses, des baisers, des contacts des deux corps et des deux sexes qui provoquent la jouissance. Et c’est surtout la confiance et la profondeur des relations qui permettent, à l’un comme à l’autre, de vivre vraiment le plaisir.

Ce qu’il faut retenir de cette méthode.

Rendre une femme amoureuse nécessite aussi une attention particulière de votre part. Son attitude à votre égard, son langage corporel, les mots qu’elle vous adresse et les signes qu’elle vous envoie : tout est significatif chez une femme amoureuse. Apprenez à interpréter ce langage subtil pour savoir si vous êtes l’homme de sa vie.

L’espèce humaine a inventé un langage, la sexualité. D’une fonction reproductrice à la base, elle est devenue un moyen puissant pour rapprocher les hommes et les femmes. Les femmes comprennent instinctivement que l’amour permet de voir la beauté intérieure.

Pour vivre une liaison tendre avec une femme, il faut partir sur des bases romanesques. Faites-vous mutuellement rêver. Invitez-la à dîner, faites-en la reine d’un soir. Sachez que la romance et l’engagement sont les meilleurs aphrodisiaques. Enfin tous ces conseils ne seraient rien sans la sensibilité que dégage un artiste. Chaque action pour séduire requiert un minimum de qualités artistique. La pratique d’un art permet à l’homme de devenir plus sensible.

Un bon amant sait que les femmes n’ont pas de peine à obtenir un orgasme et qu’elles savent parfaitement (et ont toujours su) l’obtenir en se stimulant. Il sait aussi que, pour la majorité des femmes, le coït masculin ne conduit pas à l’orgasme chez elle. Il sait que le plaisir des femmes passe par la découverte ou la redécouverte de la masturbation et surtout par l’acceptation par vous, son partenaire, de cette stimulation complémentaire mais primordiale.

Cet texte a été trouvé sur Internet, signé sous les nom de MATRAX
Dim 10 Oct 2004, 12:41 par PetitPrince sur Le grimoire d'amour
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