L'éternité n'est pas de trop

J’aimerais essayer de vous convaincre que l’Amour existe car si je ne suis pas celle qui vous ouvrira les sur ce sentiment terrible, je me meurs si je n’en parle, ne l’écris ni ne le chante pour vous.
Pour moi il est source de joie et de terrible souffrance, il est passion et oubli de soi.
Je suis accro à l’Amour, j’y ai perdu mon corps et mon âme.
Ne me dites pas que je risque ma vie, j’ai le courage et le besoin d’absolu des grands sportifs, des artistes...
Mon Homme est mon Everest, il est mon chef d’œuvre et je n’aurai pas assez de temps sur cette terre pour réaliser mon rêve, ma conquête.
Mais comme l’écrit si bien François Cheng, j’ai l’éternité devant moi.
Je vous espère que une Mona Lisa...
Bisous
Isabel

aime
Lun 16 Fév 2004, 13:54 par Isabel sur L'amour en vrac

Au restaurant ...

Une fois de plus, attablé dans une petite brasserie Parisienne, j’attends mes moules frites sans impatience, tout absorbé que je suis à l’observation des autres, ceux qui sont aussi dans ce restau. Et quand ce que je vois vaut vraiment le coup, alors je prends mon petit calepin, et je fais un croquis "littéraire", comme ferait un dessinateur, qui aurait des mots pour crayons...

Cette fois-ci, c’est un jeune couple qui boit un, puis deux cafés. Ils sont attablés devant, à ma droite et c’est la jeune femme qui me fait face. Brune, un visage fin, en triangle, un nez qui s’exprime surtout de profil. Ses cheveux bouclés me font penser à une crinière, et ses marron sont toujours à l’écoute...de son homme. Lui, il me tourne le dos, comme elle il est jeune. Son profil me parait un peu joufflu, ses cheveux sont gominés dans un savant bordel trés tendance.

La jeune femme a tenté d’expliquer avec une volonté de conviction douce et ferme, un principe d’apnée. Quelque chose à propos de la compression de l’air dans les poumons.
Le jeune homme ne répond pas, un peu absent ou gêné. Elle, elle continue, elle essaye de se faire comprendre. Elle essaye, elle s’empêtre, et... elle s’échoue.

Ca a l’air important pour elle que ce mec la comprenne...

Le deuxième café, est arrivé. Le jeune homme n’a pas l’air d’avoir voulu participer à la discussion de sa compagne. Finalement, celle ci conclu que la personne qui lui avait fourni cette explication etait très forte en pédagogie, que quand on l’écoutait on comprenait tout de suite, etc, etc.
"C’est difficile d’expliquer", ajoute-t-elle, avant de s’enfermer dans un silence plein de réflexion.

Le même, finalement, que celui du jeune homme, qui n’ose pas vraiment la regarder dans les .
Dim 15 Fév 2004, 20:00 par PetitPrince sur La vie à deux

Re: le jeu de la vérité : question 4 ...

la marquise de sade a écrit:

"Qu’est-ce qui chez vous peut déclencher un élan de tendresse que vous ne pouvez réfreiner?"


Que d’attendrissement dans le regard d’un enfant triste, lui sourire, des , du cœur. Peut-être ces quelques secondes où l’on croise son regard, de tendresse à retransmettre lui faire oublier qu’il était triste. Que renaisse alors sur son visage ce sourire si attendrissant qu’il donne envie de le prendre dans vos bras et le dévorer de baisers.

Que d’attendrissement face aux multitudes de spectacles féerique que dame nature nous donne à apprécier.

Que d’attendrissement face au regard malicieux de mon aimé, face à ses sourires provocateurs, face à ce qu’il est et qui fait qu’il est mon aimé.

Que d’attendrissement face à la maladie, l’envie de protéger, de rassurer, de soutenir, d’aider à ne pas se laisser sombrer devant la douleur.

Que d’attendrissement dont est pleine cette vie, l’envie de la vivre, l’envie de ne pas oublier que tout n’y est pas moche, l’envie d’y croire. S’attendrir de tout et de rien, aimer cet attendrissement, de le donner mais aussi de le recevoir de la vie.
Sam 14 Fév 2004, 22:51 par Ri1kedesBêtises sur La séduction

In the muddy banks

à I.

Sur les rives boueuses de mon âme...


Souvent je traîne dans l’océan du malaise...
Alors que d’autres me laissent dans mes pensées vaseuses,
Spontanée, tu me rejoins pour partager l’ivresse,
d’un fragile retour vers des mers plus joyeuses

De je de maux en jeu de mots...
Tu tends la main, me lances des bouées de tendresse
D’histoires d’hauts en histoire d’Ô,
Tu me remontes à la surface de la vie

Quand toi aussi tu sombres dans la tristesse...
C’est moi qui me jette alors à l’eau,
Qui poursuis tes fusées de détresse
Pour te faire croire en un monde plus beau

J’ai souvent peur d’en faire trop...
Tout voile dehors, encore plus paraître idiot,
Grisé par les embruns de ton esprit sucré/salé,
Cet enfant de sale eau te faire oublier

Toi...ton sourire de pirate,
Tes en perle des mers profondes,
Ta voix de siréne qui appâte,
Les marins aux amours trop fécondes

Moi...ma fragile barque,
Face aux récifs, mes envies de noyade,
J’espère que toujours tu m’embarques,
sur mon esquif en belles promenades,
...sur ta rivière d’amour



La tulipe noire ...20 000 lieues sous les mers
Jeu 12 Fév 2004, 21:40 par la_tulipe_noire sur Un monde parfait

Mes premieres fois

Premier bisou: pendant les vacances d’été (quand j’y repense ouin ), jeune, enfin 15 ans, bon j’avoue j’avais déjà un peu de retard dans ce domaine. Donc pendant les vacances d’été aux sables d Olonne sous un lampadaire dans une petite rue mal éclairée, ce superbe blond aux bleus m’a complètement fait chavirer. Il m a pris dans ses bras, mon coeur allait à 250, j’ai cru qu’il allait lâcher au moment crucial! Sa tête s’est rapprochée, ses se sont fermés (pour ne pas faire trop novice j’ai fermé les miens, mais j’avoue que j’étais curieuse, et ne pas voir ce qui allait se passer me stressait un peu) et j’ai senti ses lèvres se poser sur les miennes (c’était beau ouin ), quand la bande de copain qu’on avait distancée a crié "Tony?!" (prénom de mon beau blond). Enfin... ce fut court mais intense et comme je partais chez moi le lendemain… bah notre belle histoire s’est arrêtée là content

Premier kissing sérieux cool : bon il m a bien fallu un an pour me remettre de mon premier bisou lol Donc à 17 ans, j ai rencontre Stéphane hummm Stéphane, Stéphane, Stéphane, un brun aux bleus une bombeeeeeeeeeeeeeeeeeeee!! On était à la patinoire avec tout un groupe d’amis et Stéphane m’a prise par la main et nous sommes sortis de la patinoire. Là, il m’a regardé et m’a embrassé. Ce fut un moment trop agréable. Si je pouvais le revivre tous les jours ça serait un vrai bonheur. Mais malheureusement, c’était le cousin d’une copine qui vivait à 500km. (Stéphane si tu lis le message, j attend ton mail lol )

Le premier câlin poussé : avec un petit copain vers 17 ans et demi. Bah en fait je ne l’aimais pas vraiment donc je ne voulais pas aller plus loin. En plus je l’ai trompé avec son meilleur ami donc j’étais pas très fière.

Premiere grand calin : là, quand j’y repense, je suis morte de rire! J’avais 18 ans et quelques mois, ça faisait 2 mois qu’on était ensemble et un soir j’ai décidé de me lancer! Pétée de rire, 3 minutes chrono lol Bah oui, je suis curieuse, donc j’avais regardé l’heure avant que ce jeune homme s’invite en moi et quand ce fut terminé, il était ravi depuis le temps qu’il attendait et moi je me disais :" si c’est ça l amour j’ai rien senti... c’est pas aussi génial qu’on le dit lol "
Donc j’en garde pas un mauvais souvenir ni un bon mais quand j’y repense maintenant, je suis morte de rire.

Et pour finir je voudrais quand même remercier ma maman pour avoir essuyé les larmes, pour avoir endurer mes coups de gueule, pour m’avoir attendu jusqu’à 4 heures dans ma chambre quand je faisais le mur, mais surtout pour m’avoir expliqué que la personne de mon premier grand câlin était un éjaculateur précoce et que le problème ne venait pas de moi lol
Mar 10 Fév 2004, 21:48 par pyjama sur La première fois

Re: Et ?

lune inspirée a écrit:
Nous sommes le 8 Février 2004. Aujourd’hui, il fait froid gris dehors. triste2 Qu’en est-il de ton amour ? Cette rencontre fut-elle la seule et unique ou, au contraire, le début d’une relation véritable et durable ? amuse


Et .. la suite je l’ai racontée dans un post précédent...

Il est reparti comme il est venu, sur son cheval blanc ( ici il s’agit d’un bleu métalisé ...) cheveux au vent me laissant avec des étoiles plein les et quelques mots qui raisonnaient ...

Le conte s’est prolongé une nuit encore pour moi, le temps qu’il me dise le lendemain qu’il n’était pas prêt à vivre cette distance entre nous, qu’il ne voulait pas que ces semaines deviennent des comptes à rebours entre nos rencontres, qu’il ne se sentait pas prêt à subir de nouveau des douleurs amoureuses, qu’il n’était pas fait pour vivre avec quelqu’un et qu’il voulait qu’on reste ensemble... dans le virtuel...

A ce jour, nous nous parlons peu, un malaise tacite s’est installé, nous n’osons plus aborder certains sujets de peur de frustrer l’autre ou de le culpabiliser. Nos mp se font plus rares, plus superficiels. Nos confidences n’existent plus, nos peurs et nos joies ne sont plus partagées. Le telephone a encore marché les quelques jours qui ont suivi la rencontre, sans doute plus pour m’apaiser moi que lui, les sms se sont éteints.

Et ce soir, pour la première fois depuis la rencontre, il est en mp avec moi, un soir, juste en tête à tête... Ca fait bizarre...
Peut-être ressent-il ce meme manque de l’autre finalement...

La marquise... eternelle fleur bleue malgré les apparences aime
Lun 09 Fév 2004, 21:56 par la marquise de sade sur Amour internet

C'est magique

A mon tour de vous raconter mon aventure...
Je venais de me connecter depuis peu sur la toile. M’ennuyant, je fais des salons AOL. J’apprends les rudiments du chat les abréviations et tout ce qui va avec. je rencontre des contacts fort sympas qui sont devenus par la suite des amis sincères et fidèles.
J’avais de la répartie et je m’éclatais. certains m’ ont fais des propositions mais étant mariée et pas si malheureuse( il y avait pire que moi juste délaissée et l’ impression de ne servir à rien ouin )je trouvais ça flatteur mais je me refusais à ça, je ne suis pas volage.

Un jour sur un salon, je rencontre un homme avec qui la rigolade était de mise, un jo drille comme je les aime clown2 . Au fil du temps je me suis confiée, il a su me mettre en confiance. Il m’a déclaré sa flamme, me disait être belle, gentille, douce... Tous ces compliments que mon mari ne me faisait pas... Et un jour, j’ai dû me rendre à l’évidence : je l’ aimais aussi. J’existais en tant que femme et il m’ aimait d’une force que je ne croyais pas possible.
Mais comment tout quitter pour lui. Et ma fille, comment ne pas la blesser... Et ces 750 km entre nous... Que de questions ! Et si comme quelques contacts la rencontre physique cassait la magie ???

Mais le désir charnel de s’unir, le désir de passer nos jours et nos nuits ensemble, un manque qui nous faisait souffrir coeur . Il fallut se rendre à l’ évidence que le net ne nous suffisait plus. Après avoir couché ma puce, j’allais sur le net jusqu’ à des points d’heure. Apres avoir fait des cams operateur chaque soir on devait encore se téléphoner. France telecom et itineris nous aimaient bien je pense aïe aïe aïe les notes atteint

Et un jour nous avons mûri notre rencontre. Pour lui comme pour moi, ça ne se passerait pas comme nos contacts, la magie ne cesserait pas... Nous nous étions donnés RDV sur le parking d’un charmant petit hotel où nous devions passer 5 jours et 5 nuits. J’avais préparé mon absence. Je suis arrivée sur le parking, il venait juste de sortir de sa voiture et il fumait une clope pour se détendre. Ma vitre etait ouverte, il s’est baissé, et nous nous sommes embrassés love2. Apres m’être garé, je suis sortie de ma voiture et il m’ a enserré, son coeur battait à tout rompre. Il lui a fallut deux jours pour que son coeur se calme. Je lui ai fait de l’ effet aime .
Rien ne s’est cassé, je vis avec lui, ma fille l’adore, il l’adore aussi comme si c’était la sienne. J’ai divorcé, mon ex mari est devenu un ami sincère, il a une amie. Il connait mon cher et tendre et vois sa fille le plus possible malgrès les kms.

Avec mon internaute préféré, nous essayons d’avoir un enfant. Nos amis internautes, qui cherchent toujours plus moins l’âme soeur, sont ravis pour nous. Et moi je vis un conte de fée. Je sais la chance que j’ai d’avoir rencontré un ange fleur il a éclairé ma vie et grâce a lui je me sens femme, belle, et j’existe enfin dans les de ma moitié. coeur coeur coeur
Voici mon histoire je suis sur que l’ amour existe pour les âmes seules, et souvent il arrive la ou on s’y attends le moins.

Je vous embrasse
Dim 08 Fév 2004, 15:50 par lune inspirée sur Amour internet

les dessous masculins

Eh bien personellement, j adore le shorty.

Ce petit boxer moulant met en valeur les formes que beaucoup d’entre vous se complaisent, mine de rien, à regarder dés que nous avons le dos tourné. grin

Et lorsque nous vous emmenons chez nous et qu’on avance un peu dans nos relations, vos petillent tels des feux d artifice lorsque vous decouvrez ces petites fesses rebondies.

C’est ce que j’ai trouvé de plus pratique.Le slip?.. bof on en a mis toute notre enfance il est temps de changer.

Le string ... alors las c’est euh tres inconfortable
une chose est sure, je ne porterais pas ca pour sortir ...

Le calecon maintenant. Trop volant à mon gout, il est impossible de marcher/courir sans avoir une trés desagreable impression (experience vecue en sport... la honte de ma vie... surtout lorsqu’on est en secretariat et qu’il n’y a que des demoiselles autour de vous passur2 )
Jeu 05 Fév 2004, 21:40 par MaStErGrAhAm sur L'amour en vrac

La ville, la femme

Je pourrais te chanter Marseille,
Ma ville de coeur qui sans nulle autre pareille,
A jeté dans mes sa douceur, son soleil
Et ses belles brunes, toutes femmes de merveilles.

Mais l’amoureux ne chante pas qu’une seule femme,
Ni ne compare les autres à de simples routes
Il ne critique pas celles d’ailleurs qui se pament,
Car l’amoureux, en vérité, l’amoureux les aime toutes.

Alors parle nous de cette femme, en des termes elogieux,
Je t’en prie, decrit nous cette belle femme-cité,
Et pour la relever, il ne faut les autres abaisser,
Chantes nous donc son corps, et la beauté de ses .
Jeu 05 Fév 2004, 14:47 par PetitPrince sur Citations

En route pour le doute

Samsonite va me faire un procès pour le modèle que j’exhibe sous mes et qu’ils n’ont pas à leur catalogue !

Une absence prolongée et pas vraiment justifiée m’a malheureusement contraint à explorer toutes les interprétations possibles. Certaines sont douloureuses. Très. Quelle que soit la raison, il est nécessaire que je prenne du recul, que je me mette d’autres sujets de préoccupation à l’esprit. Ca me permettra d’y voir plus clair.

Je crois qu’il faut se rendre à l’évidence : je suis amoureux.

J’ai peur, j’ai horriblement peur. Je viens de m’en apercevoir juste maintenant !
La dernière qui m’a rendu amoureux, elle à tout cassé, tout brûlé. Il a fallu des années pour tout reconstruire et c’est encore de guingois.
Mon Papillon ne m’a rien réellement donné, mais quand je l’aperçois, j’ai l’estomac qui se noue et une grosse douleur mélancolique s’empare furtivement de moi. J’ai envie de la faire progresser, de la protéger, de l’entraîner dans des plaisirs sans nom, j’ai envie qu’elle s’occupe de moi, qu’elle m’aime aussi. Et je n’ai pas envie d’utiliser toute cette panoplie d’artifice, ceux de la séduction, de la manipulation sentimentale pour arriver à mes fins.

J’ai peur de l’intelligence qui brille dans son regard et qui pourrait servir de bien mauvaises intentions. Je ne comprends pas son manque de volonté, de curiosité. Je ne comprends pas cette manie de tout cacher, de ne rien dire, ne rien montrer. Tout ce que je sens c’est qu’elle a peur, constamment, de tout. La peur engendre la haine, inhibe l’action selon, Mr Laborit. Mais sans indication, comment la rassurer. Je suis capable de la rassurer, je le sais. Mais ça demande l’énergie de son amour. Impasse.

Je suis tombé amoureux d’un potentiel, d’un éclat que j’ai vu briller un furtif instant. Choisir de l’aimer et de m’engager dans une vie qui ne me satisfasse pas, parce que je n’ai aucun élément pour estimer tout ça. Juste pour cet éclat ? Voilà le genre de pari dont je suis tout à fait capable.
Et qui m’a déjà détruit plusieurs fois dans le passé.

Le passé, le passé. Celui qui a modelé notre désir et façonné nos peurs, celui là qui nous permet de rêver et d’appréhender ce patrimoine fantastique et lourd, ce sac à main où cette valise, cette gloire, cette honte, cette énergie, ce frein ... Son passé l’a blessée aussi.

Avec un ami, on disait qu’à tomber amoureux on prend des risques. Ca c’est quand on se fait surprendre. Aujourd’hui, la question est :"veux-je prendre ce risque ?" Enfin peut-être. Peut-être suis-je simplement en manque affectif, peut-être me suis-je fait manipuler. Peut-être aussi que ce n’est pas une fille, que dis-je, une femme pour moi. Je manque cruellement de discernement au moment où j’en aurais le plus besoin. Le calcul et la raison se retrouvent les bras ballants, estomaqués par le cri étourdissant de ces sentiments fatiguants. Mais mon coeur ne m’a jamais trompé, pourtant.

Il faut que je prenne du recul que je cesse de ressasser. Si seulement je savais méditer ! Où ils sont tous ces beaux concepts Zen qui ont fait la gloire de ma spiritualité. Les ai-je déjà oubliés, moi qui quelques temps avant de la rencontrer les mettaient en pratique à ma plus grande surprise. La force et la solution sont en moi.
Mer 04 Fév 2004, 13:02 par PetitPrince sur L'amour en vrac

Retour au bureau

Si je la vois le matin, c’est irrémédiable: la journée est foutue.

C’est idiot, je pourrais faire semblant, utiliser un ton social impersonnel, lui demander comment ça va sans en avoir rien à faire, et tout ça et tout ça. Mais non ça ne passe pas.

Je lui dit bonjour et son éclat me brûle, mon cœur s’emballe et il faut que je donne le change, si possible en essayant de faire progresser les choses où d’en prendre la mesure. Je suis à peine capable de lui dire bonjour…

Ce sentiment d’échec me mine, non pas parce que je ne gagne pas, mais parce que je suis peut-être en train de perdre. Je me dis qu’au moins je fais passer un message bien malgré moi. Ma gène ne doit pas être invisible surtout aux d’une femme, qui, à mon sens, doit savoir repérer ça. C’est amusant, je me doutais qu’après cette soirée, où finalement on s’est un peu rencontré, nos bonjours seraient emprunts de cette même gène qui se dégageait quand on se rencontrait dans les couloirs. Comme j’aurais préféré avoir tort. Comme j’aurais préféré. Je me dis que si à ce stade, il fallait se dévoiler, ce serait quasi impossible. Trop violent. Il manque cette multitude de petits repères qui permettent de prendre la mesure de l’autre, de savoir où il en est dans ses émotions et de faire ou dire ce qu’il faut pour rester dans son sillage. Je veux quand même croire qu’il n’est nul besoin de petits repères pour savoir que chacun de nous à localisé l’autre sur son petit radar affectif. Je ne dis pas ici que nous convergeons vers une hypothétique liaison, mais plutôt que je sais qu’elle sait. Ce que je ne sais pas, c’est si elle veut.

Et c’est ça qui m’empêche de dormir et c’est ça qui est bon. Ce doute, que finalement je ne veux pas lever violemment que je veux supposer stupide comme tous ces doutes d’amoureux, ce doute je veux que nous le dissipions ensemble. Que main dans la main, nous nous attelions à cette tâche, de la façon la plus belle qu’il soit. En somme, c’est mon impatience qui me rend malheureux, pas elle. Sera-t-elle s’en servir, mais surtout voudra-t-elle le voir ? Fasse que si elle le veuille, elle comprenne les milliards d’erreurs que je vais faire. Et pour comprendre il faut connaître. Mais pourquoi est ce qu’on ne prend pas des jours de vacances qu’on se concocte un petit programme en tout bien tout honneur. Juste pour se connaître. Ca serait doux. Si ça colle pas on s’en rendrait compte doucement et ça ne ferait pas mal. Et si ça colle, on éclairerait tout doucement les zones d’ombre à la flamme de notre désir.

Ca, c’est un rêve. La réalité est toute autre. Se connaître sera possible par le biais de rencontres informellements organisées. Ce genre de soirée ou on vient pour un motif qui est totalement différent de celui qui nous anime. Un motif derrière lequel on peut se cacher, se protéger. A ce moment il faut peut-être utiliser un vocabulaire ambigu, au milieu de gens dont on veut cacher notre réelle motivation. Quel paradoxe ! Etre obligé de cacher ce que l’on voudrait voir éclater au grand jour. Et vu comment je suis volubile quand je l’ai devant moi, c’est pas gagné du tout. Je me suis rendu compte que mes extrapolations me menaient sur des sentiers hasardeux, où l’illusion se jouait de moi, me prenait dans ses bras, pour me rendre à cette réalité trop froide ensuite. Alors je ne veux plus espérer, ça fait mal. Je veux juste rêver. Juste imaginer ce que pourrait générer la satisfaction du besoin qui me ronge.

Si auparavant mes erreurs me la faisaient percevoir comme promise, mon recalage me la fait voir comme possible.

Et mon cœur s’emballe de la même façon.
Mer 04 Fév 2004, 10:57 par PetitPrince sur L'amour en vrac

La machine à café

J’ai été cherché mon café, et l’ai aperçu, convergente.
J’ai fait semblant,le temps du trajet de chercher ma monnaie, absorbé,les baissés.
J’ai dit bonjour ("Salut toi"),la gorge un peu nouée.
Elle à dit bonjour("bonjour").
Je ne sais pas si j’ai souri.
Mer 04 Fév 2004, 10:56 par PetitPrince sur L'amour en vrac

La Folie du Papillon

Ces textes sont tirés d’une histoire vraie, d’une descente aux Enfers de l’amour lorsque celui-ci vous taraude les trippes et vous vrille le cerveau. Torture de l’esprit qui s’interroge, qui tourne en rond et qui finalement s’égare, me laissant ( les hagards), effondré et pantelant (sur le sol du hangar).

Aujourd’hui j’en ris, mais à l’époque, lorsque je commençai à tomber éperdument amoureux d’une femme avec laquelle je travaillais, je n’en menais pas large …
Mer 04 Fév 2004, 10:54 par PetitPrince sur L'amour en vrac

Re: Paris, la nuit

Paris qui se drape de ses plus beaux apparats,
Qui joue la séductrice, la maîtresse de toutes les tentations.

Paris cette garce qui vous allume sans vraiment vous éteindre,
Qui se joue de ses attraits pour vous faire succomber.

Paris sur ces trottoirs qui n’a de cesse de vous allumer,
Telles une prostituée elle s’offre à vos pour mieux vous attirer.

Paris cette tentatrice, chaude femme volage qui vous tente,
Vous agace, vous allume, et échauffe vos sens.

Paris qui vous donnera tous les plaisirs, et qui au matin venu
Repue, d’avoir pris tous vos plaisirs, s’endormira en vous tournant le dos.
Mar 03 Fév 2004, 19:43 par Ri1kedesBêtises sur Citations

Pour ma douce !

Viens, viens, viens contre moi,
Et tout doucement colles ta peau
Tiens, tiens, voila de l’émoi
Simplement, je veux que ce soit beau.

Encore, encore, encore je le veux,
Que pleine de désir, tu te donnes à moi
Toujours, toujours, pour nous rendre heureux
Qu’on s’aime, se prenne, mille et une fois.

Gemit, gemit, gemit de tes
Et dis dans un souffle, combien tu aimes ca
Cries, cries et tire mes cheveux
Quand vers l’extreme nos pas vont par là.

Dors, dors, dors ma chérie
Dans un sommeil d’Ange, que tout le monde t’envie
Et reve, reve comme tombe la nuit
D’une étreinte sans tréve, d’un amour sans merci.
Lun 02 Fév 2004, 17:15 par PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses
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La citation d'amour

L'amour n'as pas de meilleur ministre que l'occasion.

Cervantès.

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