Des coeurs et des miroirs

Le Ven 26 Mai 2006, 20:40  sur La séduction, 0 commentaire
Il y a près de 20 ans, un homme l’avait remarquée. Il voyait en elle une flamme à laquelle se réchauffer. Il s’y arrêta dare-dare et y passa bien du bon temps, mais le plus triste de l’histoire, c’est qu’elle ne fit pas d’histoires et dans son cœur il fut content... Mais alors que la belle était sienne, qu’il lui avait fait trois enfants, il se souvint, l’infidèle, que de partir il était temps, lui dit « ciao », se fit la belle, sans un seul mot d’explication.

Il y a quelques années, un homme s’était arrêté auprès d’elle et son regard se fit insistant. Il la regardait c’était clair, l’approchait, lui fit mille façons. Il était libre dans ses manières, leur proximité les lia doucement. Il lui parlait de désir, d’amour, de tendresse, du Ciel où elle se baignait souvent. Jusqu’au moment où elle ouvrit tout son cœur au cruel, qui tourna le dos à la belle, se souvenant de son serment. Il s’éloigna, à tire d’ailes, de cet amour par trop troublant, se souvenant qu’il était prêtre et qu’elle était femme vraiment.

Le temps passa. Un homme s’arrêta dans son sillage. Voulant s’étendre à ses côtés et trouva la flamme si belle qu’il voyait en elle briller, eut envie de s’y ressourcer... Leur proximité les fit bientôt réaliser qu’ils étaient bien faits pour s’aimer. Elle ne mit aucune limite et dans son cœur il fut logé. C’est alors qu’il réalisa qu’il était déjà engagé, que son cœur n’était pas là et qu’il devait s’en aller...

La morale de cette histoire, ami, n’est pas bien compliquée, certains hommes aiment être aimés et dans un coeur se contempler. Hélas, leur amour est illusoire, s’ils prennent, ils ne peuvent donner. Offrez-leur donc un miroir c’est moins douloureux il est vrai, qu’un cœur, cela fait moins d’histoire, lorsqu’ils se plaisent à le briser...

Could I have This Kiss

Le Ven 26 Mai 2006, 16:43  sur Citations, 0 commentaire
Over and over I look in your eyes
You are all I desire, you have captured me
I want to hold you, I want to be close to you
I never want to let go

I wish that this night would never end
I need to know

Could I hold you for a lifetime
Could I look into your eyes
Could I have this night to share this night together
Could I hold you close beside me
Could I hold you for all time
Could I {Could I}, could I have this kiss forever
Could I {Could I}, could I have this kiss forever (Forever), forever

Over and over I’ve dreamed of this night
Now you’re here by my side
You are next to me {You are next to me}
And I want to hold you
And touch you and taste you
And make you want no one but me

I wish that this kiss could never end, oh, no
Oh, baby, please

Could I hold you for a lifetime (Could I)
Could I look into your eyes (Oh)
Could I have this night to share this night together
Could I hold you close beside me
Could I hold you for all time
Could I {Could I}, could I have this kiss forever
Could I {Could I}, could I have this kiss forever (Forever) and forever

I don’t want any night to go by
Without you by my side
I just want all my days
Spent being next to you
Lived for just loving you
And baby, oh, by the way

Could I hold you for a lifetime
Could I look into your eyes
Could I have this night to share this night together
Could I hold you close beside me
Could I hold you for all time
Could I {Could I}, could I have this kiss forever
Could I {Could I}, could I have this kiss forever and ever, forever

Could I have this kiss forever
...


Whitney Houston

Nos routes se sont croisées

Le Ven 26 Mai 2006, 12:41  sur Parler d'amour, 0 commentaire
A toi qui es si proche de moi,
A toi qui me ressemble tant.
Je ne suis en rien ce que tu espères,
Tu n’as rien de celui que j’attends.
Et ce soir, nos êtres en prière
Nous nous aimerons tendrement :
Un peu comme une sœur, comme un frère,
Un peu aussi comme deux amants.
Et au creux de tes bras la tendresse
De se savoir aimés vraiment.
On laissera dehors la colère,
Le mal, la souffrance, les jugements...
Comme deux enfants solitaires
Vivant d’Amour intensément.
Un jour viendra où, sur cette terre,
Tous deux nous nous éloignerons
Ce soir peut-être, ou demain même
Chacun reprendra son bâton...

Je t'aime moi non plus

Le Jeu 25 Mai 2006, 21:22  sur Citations, 0 commentaire
Je t’aime
oh, oui je t’aime!
moi non plus
oh, mon amour...
comme la vague irrésolu
je vais je vais et je viens
entre tes reins
et je
me retiens - je t’aime je t’aime
oh, oui je t’aime !
moi non plus
oh mon amour...
tu es la vague, moi l’île nue
tu vas et tu viens
entre mes reins
tu vas et tu viens
entre mes reins
et je
te rejoins - je t’aime je t’aime
moi non plus
oh, mon amour...
comme la vague irrésolu
je vais je vais et je viens
entre tes reins
et je
me retiens
tu vas et tu viens
entre mes reins
tu vas et tu viens
entre mes reins
et je
te rejoins - je t’aime je t’aime
oh, oui je t’aime !
moi non plus
oh mon amour...
l’amour physique est sans issue
je vais et je viens
entre tes reins
je vais et je viens
et je me retiens
non ! main-
tenant
Viens !

Serge Gainsbourg

« Va, cours, vole »

Le Jeu 25 Mai 2006, 13:23  sur Les liaisons sulfureuses, 0 commentaire
Je t’avais dit : « éloigne-toi », tout doucement, sans t’accabler. Oui, je t’ai bien conseillé de partir, mais je sens ton ombre sur moi, elle ne cesse de venir se poser. C’est plus fort que toi, ce me semble, tu ne peux pas t’en empêcher. Mais quel bien est-ce que cela te procure ? Quel bien est-ce que cela nous fait ? Quelque chose en moi qui t’attire quelque chose te fait soupirer : quoi ? Je ne saurais trop te le dire, non ; mais ce que je sais, je le sais. Une autre vit à tes côtés, une femme que tu aimes vraiment, alors pourquoi t’en éloigner ? Pourquoi après moi soupirer dès lors que ton coeur est engagé ? Si tu te consummes, tu déclines, et qui te feras remonter ?! En toi quelque chose est vide et aspire à être comblé et ton vol silencieux te grise mais tu rentres au logis blessé. Je voudrais faire, je voudrais dire quelque chose qui, enfin, te déplaît ; afin que bientôt tu soies libre et que tu puisses de moi t’éloigner. Que ce lien entre nous se brise et qu’au loin je te voies voler. Il n’est nulle drogue qui ne résiste à un effort de volonté.
Allons, ta joie, ton bonheur, tu le sais, oui, tu sais bien où les trouver ! Ne tarde plus, l’ami, vole vite, vole droit vers ta liberté.

Aimer toucher l'autre rive

Le Jeu 25 Mai 2006, 09:03  sur Mille choses, 0 commentaire
Aimer connaissant le pire
Aimer ne plus rien savoir
Aimer jusqu’à la dérive
Aimer jusqu’à se vouloir

Aimer sans retour possible
Aimer et n’en plus pouvoir
Aimer que rien ne transpire
Aimer et ne rien prévoir

Aimer sans vouloir le dire
Aimer jusqu’au désespoir
Aimer et parfois en rire
Aimer ne pas s’en vouloir

Aimer ce que l’on devine
Aimer bien après le soir
Aimer dépasser nos spleens
Aimer faire jaillir l’espoir

D’aimer et d’y croire

Aimer c'est tout donner

Le Mer 24 Mai 2006, 17:25  sur Citations, 0 commentaire
Aimer c’est tout donner (ter)
Et se donner soi-même !

Quand je parlerais les langues des hommes et des anges
Si je n’ai pas l’amour, je suis comme l’airain qui sonne
Ou la cymbale qui retentit.

Si je prophétisais et connaissais tous les mystères
Si j’avais la foi à transporter les montagnes
Sans l’amour je ne suis rien.

Quand je distribuerais ce que je possède en aumônes
Et si je livrais mon corps à brûler dans les flammes
Cela ne me sert de rien.

Thérèse de Lisieux

Toi, tout, Toronto

Le Mer 24 Mai 2006, 10:56  sur Le grimoire d'amour, 0 commentaire
Elle se souvenait bien du Saint Laurent et de la plage, de l’interdiction de mettre les pieds dans l’eau pour cause de pollution. Elle revoyait les Kms de ville souterraine, déserte, peuplée de leurs seuls bruits de pas et de leurs rires. Du bruit des baisers qui se répercutait sur les vitres... Elle n’oubliait pas les déplacements lents des ratons laveurs dans le jardin alors qu’elle fumait, juchée sur le parapet de la terrasse. Elle se souvenait de son amant. La grande maison déserte. Elle revoyait leurs repas d’amoureux dans tous les petits restaurants de la ville, leurs flâneries, les dégustations impromptues dans le quartier chinois lorsqu’il jouait à la faire manger avec des baguettes tout en butinant sur elle les miettes échappées. Alors, elle enlaçait sa taille

Elle portait une vieille chemise transparente qu’elle lui avait chipé et sous laquelle on voyait les seins pointer librement. Il faisait chaud et elle était en train de repeindre le plafond de la grand salle, juchée sur l’escabeau, lorsqu’il arriva sans un bruit. Il regarda les jambes nues sous le short un peu trop grand, la chemise nouée à la taille, le cou délicat, ses petits pieds déchaussés et la désira encore plus fort... Elle ne l’avait pas vu, elle fredonnait... Il s’approcha doucement, grimpa lentement derrière elle et lui embrassa la nuque ; elle laissa s’échapper un frisson de surprise et un léger cri... Le pinceau finit sa course sur le sol bâché... Derrière elle, proches sans la toucher autrement que par leur souffle, ses mains. Elles se frayèrent un chemin sous la chemise et caressèrent les seins, libérant de la gorge offerte un soupir. Elle murmura. Il se pencha et embrassa le creux des hanches, passa la pointe de la langue sur le tour de la taille lente caresse humide prolongée jusqu’à la naissance des fesses. « J’avais faim...», lui répondit-il à mi-voix. Et pour mieux la convaincre, il s’appuya doucement contre elle. Les mains plongèrent de la gorge au ventre puis, sous l’étoffe du short... Elles volaient ces mains d’homme sur le corps frêle, affolaient le rythme des coeurs. Elles étaient douces et mystérieuses ces mains taillées pour la jouissance. Elles voulaient découvrir chaque parcelle de peau qui s’enflammait au contact des doigts amoureux puis s’envolaient pour prendre possession d’un nouveau territoire...
Elles défirent le bouton du short. Doucement, elles le firent glisser le long des jambes. Elles libérèrent le pénis qui se nicha au plus tendre des cuisses féminines, roide. Elle se cambra...
En ce temps, le temps savait à bon escient suspendre son vol.

Bonne traversée

Le Mar 23 Mai 2006, 14:33  sur Mille choses, 0 commentaire
Je t’envoie un sourire, je t’envoie des baisers
A toi, sur ton navire, et bonne traversée...
Mon bateau est au large, mon bateau est au loin
Il avance, la grand voile hissée par les marins.
Ne te retourne pas et ne crains pas le grain,
Il y aura des aurores, il y aura des nuits
Où en pensant à moi tu auras des envies.
Surtout n’oublie jamais ce que tu as appris
Et que ta vie est belle et qu’elle te sourit.


Dolce

Coïncidence ou causalité ?

Le Mar 23 Mai 2006, 11:57  sur La première fois, 0 commentaire
Tous les matins elle le voyait, ou le soir, en passant devant ses entrepôts, il était sur sa route. Parfois il lui souriait, d’autres fois, il lui adressait en plus du sourire un simple bonjour, un mot gentil, une plaisanterie sans trivilialité. Elle aimait le voir parce qu’il était d’humeur égale. Et témoignait comme elle la joie simple de ce contact. Un jour, en marchant, alors qu’elle réfléchissait à l’inconsistance de sa vie amoureuse, elle se dit qu’elle voudrait bien l’avoir là, sous les yeux, l’Amour qu’elle espérait, s’il existait ailleurs que dans ses constructions chimériques. Cette quête devenait même agaçante : pourquoi ne pas aimer cette solitude qui lui convenait fort bien en terme d’indépendance ? Comme d’autres fois, par magie sembla-t-il, la réponse ne se fit pas attendre. Le premier humain, le premier homme qu’elle eut sur sa route, ce fut lui... Oh, non, se disait-elle, non, non, j’ai trop fait confiance, j’ai trop souffert, je ne vais pas me faire d’idée, je ne vais plus y croire, finies les espérances sans lendemain. Les mirages, les illusions j’en ai fait le tour. C’est fini, on souffre trop, j’ai assez donné. Je ne veux que profiter de l’instant. De ce sourire et de cet échange furtif, il n’y a rien, il n’y aura rien d’autre. Je ne veux pas savoir ce qu’il y a derrière ce sourire. Ses intentions ? Il n’en a pas, ce sourire est gratuit. C’est le hasard, rien que le hasard qui l’a mis sur ma route, ce n’est pas une réponse, ce n’est pas LA réponse. Pourtant le hasard avait vraiment des yeux très doux et qui l’accompagnèrent une fois de plus un bout de route. Il était tout ce qu’elle aimait à priori : clair de cheveux et de regard, mince, avec une distinction naturelle, une gentillesse, une douceur, un charme tout masculin, une sensualité que l’on devinait présente, il était bien dans son corps, bien dans sa tête, bref, un homme auquel, au demeurant, on ne répugnait pas à sourire en retour. Il dégageait un je ne sais quoi de lumineux, limpide, clair, sans équivoque... Il restait simple dans ses façons, la véritable grâce empreinte d’humilité.
Elle n’était pas dupe d’elle-même elle avait soif d’amour comme on soupire après l’eau douce lorsqu’on a connu l’amertume de la sécheresse. Elle avait trop longtemps empéché la femme de parler en elle, et sa voix se faisait entendre... Comme les peuples du désert, elle voulait aller courir sous la pluie de l’amour, se laisser inonder par cette onde de grâce et avec lui boire la tête rejetée en arrière, les yeux clos, la bouche entrouverte, en respirant à plein poumons. Oui, se laisser imprégner de cette eau jusqu’à plus soif. Et en cette eau, l’accueillir... "Oh, non, l’inconséquente qui laisse son imagination et ses désirs s’enflammer sans même y prendre garde ! Allons, porte tes rêveries vers les cieux et garde les pieds sur terre ! si tu ne veux pas souffrir", se gourmanda-telle. Malgré ce, elle souriait en son coeur à une toute petite flamme, un sourire, qui la réchauffait agréablement et dont la douceur impalpable ronronnait, faisant sêcher des pleurs et naître quelques fleurs...

Donner le temps à l'amour

Le Lun 22 Mai 2006, 20:46  sur L'amour en vrac, 0 commentaire
Leur chant doux et léger venait du ciel à moi.
-« Attends-le, il est là, ne désespère pas,
Il arrive bientôt, il est près, il est là ! ! ! »
Et ce chant tout joyeux, je ne l’entendais pas,
Il y avait tant de bruits qui masquaient bien leurs voix.
Pourtant bien occupée, pourtant déjà partie,
Mon cœur lui seul guettait, attendant jours et nuits...
C’est à toi que j’écris, c’est à toi que je pense,
C’est toi que j’ai cherché dans ces heures d’errance
Toi que j’ai cru trouver dans ces rencontres brèves
Où l’autre n’a pénétré qu’à l’orée de mes rêves
Car toi seul à la clef du jardin mystérieux
Qui fait tant couler d’encre, ce doux séjour des dieux...
Je ne suis pas pressée, il n’y a pas de doute,
Aujourd’hui ou demain ou bien un autre jour,
Ici ou bien là-bas, à Venise ou à Tours,
Tant qu’on incarnera l’amour sur notre route.

Quand l'amour est le vainqueur...

Le Lun 22 Mai 2006, 14:18  sur Mille choses, 0 commentaire
L’amour, le vrai, se reconnaît à une chose : dès lors qu’on aime, l’image de l’autre vous suit partout, elle s’est insinuée comme une drogue dans votre cerveau, dans votre corps, dans votre cœur. On ne voudrait pas y songer, on voudrait s’en défaire... On s’indigne, on s’insurge... On se prend à partie ! Rien n’y fait. Le vide de l’autre est là, obsédant, lancinant. Le désir lui, grandit à mesure que vos forces décroissent. Ne cherchez pas, vous avez déjà perdu la partie. Tel croit pouvoir maîtriser son cœur, c’est un leurre : ce n’est pas l’homme qui tient la barre, mais le cœur qui gouverne sa vie en bon capitaine et lui fait ressentir jouissance et ennui, joie ou déplaisir aussi, passion, mélancolie... Et chaque instant lui rappellera le manque de l’autre, toujours plus fort, toujours plus grand. Jusqu’à lui faire demander grâce... Jusqu’à le mettre à genoux. Jusqu’à lui faire perdre tout sentiment autre que la souffrance de l’absence, jusqu’à lui faire commettre de douces folies... Voilà, à quoi se mesure l’amour dont un cœur est capable s’il n’est pas amputé, tout, ou bien encore, parties...

Histoire d'anges...

Le Dim 21 Mai 2006, 18:49  sur Mille choses, 0 commentaire
2 anges voyageurs s’arrêtèrent pour passer la nuit chez une famille riche.

La famille était dure et refusa aux visiteurs de coucher dans la chambre d’amis; les anges se virent offrir un petit espace au sous-sol humide. Comme ils préparaient leur lit sur le sol en béton l’ange le plus âgé vit un trou dans le mur et le répara. Quand le plus jeune ange lui demanda pourquoi il répondit que les apparences sont souvent trompeuses.

La nuit suivante les anges demeurèrent chez un couple de fermiers très pauvres mais très hospitaliers. Près avoir partagé le peu de nourriture qu’ils avaient le couple les autorisa à coucher dans leur lit pour qu’ils puissent avoir une nuit reposante. Au lever du soleil le lendemain les anges trouvèrent le fermier et son épouse en larmes. Leur seule vache dont le lait était leur seul revenu était morte dans le champ.

Le jeune ange était furieux et il demanda au vieil ange pourquoi il avait permis celà : le premier homme avait été odieux et tu l’as aidé. La deuxième famille avait peu et avait partagé et tu as laissé mourir leur vache.

Les apparences sont trompeuses lui répliqua le plus âgé.

Quand nous avons couché chez le premier j’ai remarqué qu’il y avait de l’or dans le trou du mur. J’ai scellé le mur pour qu’il ne puisse trouver le trésor

Puis hier quand nous dormions dans le lit du fermier l’ange de la mort est venu pour sa femme. J’ai préféré lui laisser la vache.

Les apparences sont souvent trompeuses, parfois c’est ce qui arrive quand les choses ne se produisent pas comme elles le devraient; si tu as la foi tu n’auras qu’à faire confiance et la solution sera à ton avantage. Tu ne l’apprendras que plus tard.

Des personnes ne font que passer dans ta vie. D’autres, par contre deviennent des amis et laissent de belles images dans nos coeurs et nous ne sommes plus jamais les mêmes parce que nous nous sommes fait un bon ami.

Hier est l’histoire, demain le mystère

Aujourd’hui est le cadeau c’est pourquoi on l’appelle le présent. La vie est spéciale. Vit et savoure chaque instant..."

Auteur inconnu.

Un tout petit cadeau que je tenais à partager avec chaque âme tendre...

Te dire...

Le Dim 21 Mai 2006, 14:40  sur Parler d'amour, 0 commentaire
Que je n’attends plus rien. Des hommes j’en ai connus comme un quai de gare ou un sourire entr’aperçu au hasard d’une rue. Dans un chemin où l’autre ne suis plus, où l’on s’est éloigné, peu à peu, pas à pas et où l’on se salue d’un signe de la main... Ces mots que l’on vous lance comme un bouquet de fleurs, au passage, furtifs et discrets saluant la beauté que l’on a goûtée en vous ; cet émoi que l’on sent dans les yeux des passants... Ces sourires appuyés, ces paroles fragiles, ces gestes esquissés... Ces rendez-vous donnés, ces serments échangés et puis ces mots d’amour quelques fois contrefaits, quelques fois si profonds et que l’on sent si vrais... Et puis, au cœur, grandissant le désir de rien, le désir de toi. De toi dont je ne sais rien et ne veux rien savoir jusqu’au jour où tu viendras près de moi. Où nos routes se rejoindront. Le jour où ce sera. De reproche à faire ? Aucun et à nul être. De remords ? Nullement. Que des éclats de rire ! Ah ! Que de beauté j’ai vue ! Que de beaux sentiments ! Que d’êtres fascinants et tout aussi charmants, autres, tout autres et en cela troublants. De pauvreté aussi qui porte à compassion ou parfois, au pardon. Que de beaux souvenirs ! Et puis, notre rencontre à laquelle chaque escale m’a préparée et me prépare encore. Rien ne presse, j’ai le temps. Je coupe les amarres qui me lient au passé, je ressens dans sa gloire, un souffle, l’immensité : l’océan ! ! ! Allons, je veux aller au large et ne plus musarder ; les fleurs de mes larmes se sont toutes fanées, il ne reste que l’amour dans son éclat si doux, il reste chaque jour à inventer pour nous... Que j’aime le soleil et que j’aime le vent et chacune des merveilles qui peuplent chaque instant ! Oh, ami ! Toi aussi je te vois déposer un fardeau lourd je crois et te voilà léger... Tu me prends par la main et nous voilà marchant, et nous voilà courant et nous voilà riant comme deux innocents, comme deux compagnons, comme deux fiancés, profitant de l’instant, ce qui nous est donné. Je sais en toi l’amour. Tu es beau simplement et je te reconnais.

Il la désirait...

Le Sam 20 Mai 2006, 18:38  sur La séduction, 0 commentaire
Il la désirait. Elle était fière et libre. Il aimait sa force. Elle pleurait parfois comme un enfant devant l’inacceptable. Elle ne faisait pas de compromission avec la laideur du mal. Le mal, elle ne l’aimait pas. Elle n’aimait pas davantage la médiocrité des actes compassés, étriqués qui n’osaient pas l’ampleur du geste et l’éloquence du verbe... Les obséquieux et les par-devant lui donnaient des haut-le-cœur de dégoût...
Lui ? Il était un enfant, parfois, aussi.. Vulnérable comme l’enfant, le cœur ouvert et toutes ses souffrances à vif. Des pleurs plein les yeux, quelques fois, des trop pleins. Là, elle aurait voulu le consoler, mettre sa tête sur ses genoux, caresser ses cheveux, bercer ses larmes, l’abreuver de tendresse. Ses gourmandises, sa sensualité à fleur de peau réveillaient en elle le goût du jeu et du plaisir. Ils étaient amoureux de leur liberté ! Ils pouvaient donc s’entendre... L’un comme l’autre étaient respectueux de l’autre, de ses limites, de ses désirs, de ses envies...
Il la désirait. Violemment. Elle l’avait entendu dans sa voix, dans ses larmes, dans ses tourments... Elle ne voulait pas briser l’élan... Elle voulait lui donner des ailes, elle voulait voir ses yeux sourire à nouveau, le sentir pleinement homme... Entièrement.
Elle le laissa venir à elle.. Il lui fit l’amour longuement... Avec douceur ou fougue... Ils surent combler autant que susciter des désirs, des envies. S’affolant, se troublant, s’offrant et s’unissant jusqu’à l’extase au combien convoitée par tant et tant d’amants... Les bouches, les mains, les souffles se parcouraient, s’attardaient, se mêlaient, lorsqu’elle s’ouvrait à lui, lui prenait vie en elle... Ils étaient deux à se tendre vers le point de non retour de toute jouissance, dans une gerbe de lumière... Toujours plus haut, toujours plus loin, communion unique et infinie...
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dolce vita

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Rang:  Océan de plaisir
Océan de plaisir

Activité

Forums Activité % Forum % total
L'amour en vrac 67 sur 813 8.24 % 18.21 %
Mille choses 52 sur 731 7.11 % 14.13 %
Citations 50 sur 609 8.21 % 13.59 %
Histoires d'amour 36 sur 320 11.25 % 9.78 %
Un monde parfait 32 sur 247 12.96 % 8.7 %
Parler d'amour 30 sur 415 7.23 % 8.15 %
La vie à deux 24 sur 185 12.97 % 6.52 %
La déclaration d'amour 13 sur 132 9.85 % 3.53 %
La première fois 13 sur 94 13.83 % 3.53 %
Amour internet 11 sur 128 8.59 % 2.99 %
La séduction 11 sur 210 5.24 % 2.99 %
L’amour fantastique 9 sur 14 64.29 % 2.45 %
Annonces 7 sur 41 17.07 % 1.9 %
Les liaisons sulfureuses 6 sur 276 2.17 % 1.63 %
Le grimoire d'amour 4 sur 67 5.97 % 1.09 %
Articles 2 sur 40 5 % 0.54 %
Exercices de style 1 sur 22 4.55 % 0.27 %

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