Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - dolce vita
Ti amo
Le Jeu 23 Mars 2006, 21:20 sur Citations, 0 commentaire
Ti amo
Un soldo
Ti amo
In aria
Ti amo
De vienne testa vuol dire che basta, lasciamosci
Ti amo
Io sono
Ti amo
In fondo un uomo
Che non ha freddo nel cuore
Nel letto comando io
Ma tremo davanti al tuo seno
Ti odio e ti amo
è una farfalla che muore sbattendo le ali
L’amore che a letto si fa
Rendimi l’altra metà
Oggi ritorno da lei
Primo Maggio, su coraggio
Io ti amo e chiedo perdono
Ricordi chi sono
Apri la porta a un guerriero di carta igienica
E dammi il tuo vino leggero
Che hai fatto quando non c’ero
E le lenzuola di lino
Dammi il sonno di un bambino
Che fa
Sogna
Cavalli e si gira
E un po’ di lavoro
Fammi abbracciare una donna che stira
Cantando
E poi fatti un po’ prendere in giro
Prima di fare l’amore
Vesti la rabbia di pace e sottane sulla luce
Io ti amo e chiedo perdono
Ricordi chi sono
Ti amo, ti amo, ti amo ti amo
E dammi il tuo vino leggero
Che hai fatto quando non c’ero
E le lenzuola di lino
Dammi il sonno di un bambino
Che fa
Sogna
Cavalli e si gira
E un po’ di lavoro
Fammi abbracciare una donna
Cantando
E poi fatti un po’ prendere in giro
Prima di fare l’amore
Vesti la rabbia di pace e sottane sulla luce
Io ti amo e chiedo perdono
Ricordi chi sono
Ti amo, ti amo, ti amo ti amo
Umberto Tozzi
Un soldo
Ti amo
In aria
Ti amo
De vienne testa vuol dire che basta, lasciamosci
Ti amo
Io sono
Ti amo
In fondo un uomo
Che non ha freddo nel cuore
Nel letto comando io
Ma tremo davanti al tuo seno
Ti odio e ti amo
è una farfalla che muore sbattendo le ali
L’amore che a letto si fa
Rendimi l’altra metà
Oggi ritorno da lei
Primo Maggio, su coraggio
Io ti amo e chiedo perdono
Ricordi chi sono
Apri la porta a un guerriero di carta igienica
E dammi il tuo vino leggero
Che hai fatto quando non c’ero
E le lenzuola di lino
Dammi il sonno di un bambino
Che fa
Sogna
Cavalli e si gira
E un po’ di lavoro
Fammi abbracciare una donna che stira
Cantando
E poi fatti un po’ prendere in giro
Prima di fare l’amore
Vesti la rabbia di pace e sottane sulla luce
Io ti amo e chiedo perdono
Ricordi chi sono
Ti amo, ti amo, ti amo ti amo
E dammi il tuo vino leggero
Che hai fatto quando non c’ero
E le lenzuola di lino
Dammi il sonno di un bambino
Che fa
Sogna
Cavalli e si gira
E un po’ di lavoro
Fammi abbracciare una donna
Cantando
E poi fatti un po’ prendere in giro
Prima di fare l’amore
Vesti la rabbia di pace e sottane sulla luce
Io ti amo e chiedo perdono
Ricordi chi sono
Ti amo, ti amo, ti amo ti amo
Umberto Tozzi
Printemps
Le Mer 22 Mars 2006, 14:48 sur La séduction, 0 commentaire
Le ciel est d’un bleu gris profond, l’air doux, sans à coups. Les nuages n’empêchent pas le soleil d’éclairer le paysage lourd de la pluie tout récemment tombée. Il fait bon. La joie remplit les poumons avec l’espoir d’un renouveau. Le printemps. Sur l’herbe une myriade de petites fleurs bleus graciles qui se mélangent aux violettes délicates dont le parfum est entêtant. Les rires et les cris des enfants. Je parcours l’espace du regard, le sourire sur mes lèvres ne veut pas mourir. Il attend. Il t’attend. Je n’ai pas encore tourné les yeux vers celui qui se tient derrière moi. Pourtant un je ne sais quoi me fais songer que tu es là. Un je ne sais quoi qui refuse que je cède trop vite au désir de savoir. Un je ne sais quoi qui réchauffe ma nuque si délicieusement. Au lieu de me tourner j’ai fermé les yeux. Longuement, j’ai respiré l’air chargé des fragrances suaves, j’ai calmé le rythme de mon coeur... J’ai laissé un soupir s’échapper. Tu es là. Je le sais. Je sais que tu attends. Le silence s’est fait au plus profond de moi, mais celui ci est doux, il appelle la paix. Les questions se sont tues. L’instant s’est imposé. Tu es là. Les yeux clos, je te vois et je sens ton sourire. Ton inquiétude aussi lentement se dessine. Comme par magie, la grille s’est ouverte : elle a grincé si lentement, si lentement pour garder le secret mais je n’en ai que faire. Des rires, des petits pas, sont passés devant moi et les lutins joyeux ont repris leurs jeux sans plus se soucier de la fée des lieux, debout, les yeux fermés... Au passage, je crois, ils ont posé sur moi une pluie de ces roses aux parfums capiteux... Les yeux clos j’ai senti dans mon dos le soleil s’approcher, une douceur de miel que je voulais garder s’est emparée de moi, bout à bout, pas à pas... Tu ne dis rien, pas un mot. Mais tu es là. Je sens ton souffle qui se pose sur moi, dans le creux de la nuque tu as posé tes lèvres... Est-ce toi ou un rêve, un de plus il est vrai ? Qu’importe ! J’ai donc ouvert les yeux, je glisse doucement pour ne pas effrayer le rêve merveilleux qui sur moi s’est posé. Et en se retournant, mon cœur se met à battre, je ne connais pas ces vêtements c’est sûr, mais le regard d’azur, ton sourire, ta stature !
Dans le ciel, les oiseaux se sont mis à chanter, les rires des enfants les ont accompagnés, tu as ouvert les bras et ton corps a tremblé. Dans le coin de tes yeux, une larme coule encore
Dans le ciel, les oiseaux se sont mis à chanter, les rires des enfants les ont accompagnés, tu as ouvert les bras et ton corps a tremblé. Dans le coin de tes yeux, une larme coule encore
Désert
Le Mar 21 Mars 2006, 21:29 sur Histoires d'amour, 0 commentaire
Oui, c’est entre l’Alpha et l’Omega que j’ai dû me tromper, au croisement des routes... A l’orée des doutes. Lorsque j’ai laissé la raison l’emporter et mon cœur transpercer. Pourtant comme une soif vive, le désir de l’amour, ce rêve de toujours qui s’accroche à ma vie. Les rires et les larmes sont si doux quelques fois... Accepter l’impossible, accueillir la souffrance, mourir dans la distance. En vain je t’ai cherché : amour, t’ai-je dit, est-ce toi que j’attends ? Non, m’as-tu répondu à chaque fois, j’appartiens à une autre, je ne suis pas pour toi... Où te caches-tu donc, où donc te trouverai-je ? J’ai voulu me suffire de ces amours prêts à porter que l’on me proposait, mais peine perdue, aucun ne convenait. Chaque fois, malgré ma faiblesse croissante et mon épuisement, sans un mot, sans un cri, j’ai repris mon bâton de pèlerin, j’ai parcouru la route, je ne me suis point arrêtée. J’ai cru t’avoir trouvé ; Seigneur, mais alors, quelle souffrance ! Voilà ce que l’illusion de l’amour m’a apporté : oh ! Quel oiseau de proie. Et mon cœur s’en est allé, à moitié déchiré par les serres cruelles. Comment vivre sans lui ? La blessure est profonde, je cherche par le monde, quelqu’un pour la soigner... Hélas, de médecin je n’en ai point trouvé qui puisse me guérir. Parfois, comme un mirage je crois l’avoir rejoint mais que je m’en approche et je vois que c’est feint : il disparaît dans l’air comme brumes au matin. Que mon espoir s’envole et je retombe à terre. Ma soif est languissante, ma vie est éphémère. Mes heures me semblent vaines et vraiment éloignées de la joie qui naguère avait fleuri en moi. Comme je veux l’oublier, mes larmes coulent, amères, j’ai soif de la tendresse qui habillait nos pas. Allons, viens, n’attends pas. Le silence est cruel, coupant comme une pierre, faisant saigner tout bas...
Pour faire le portrait d'un homme
Le Lun 20 Mars 2006, 09:59 sur Un monde parfait, 0 commentaire
Il faut prendre un sujet connu, bien l’étudier, ne rien oublier, ne rien ommettre. Toi, je te connais déjà, je peux décrire chaque détail, chaque étincelle de ton être. Ton sourire est doux, ton âme est sereine, ton regard communion... Ton chemin est fait de calme, de paix et de tendresse. Ton labeur sert le bien. Le mensonge ne fleurit pas sur tes lèvres, tu ne cherches pas à séduire, on t’aime parce que tu es. Ce que tu es on le voit tout de suite, comme se plaisent à le dire les hommes et les femmes de l’Ouest : « what you see is what you get » et ce qu’on obtient de toi ne s’achète pas, rien ni personne ne peut s’en emparer. Et pourtant, combien le convoitent tout au fond de leurs désirs consumméristes ! Combien voudraient le "posséder". Toi ? Ton trésor tu le donnes. Tu le donnes à qui peut le recevoir. Mais qui peut encore faire de la place à une telle immensité ; tout encombrés que nous sommes par nos matérialités suffisantes et mesurées... En vain, l’on s’épuise dans une vague course poursuite au bonheur, mais du bonheur on a perdu les clefs, les simples clefs de la vie. On se figure que ce ne sont que des additions ou des adictions qui nous permettront d’y atteindre, enfin, c’est ce que les enfants sages ont retenu du maître à penser plat et froid devant lequel ils passent leurs moments de liberté surveillée. Toi, de prime abord, tu es comme les autres, rien ne te distingue du lot. Rien et tout. Tu ne cherches pas la chicane, tu fuis l’intrigue, tu n’écrases pas de ta superbe, tu es : qui s’intéresse à ces riens pas même monnayables ? Avec toi, voyagent la paix, l’amour et la quiétude, la vérité est ta plus douce amie, la force est ton bâton, l’intégrité ton nom. Oui, je te connais déjà et je t’attends. Chaque jour, chaque heure me rapprochent de l’instant où nos deux routes se rencontreront. Que craindrais-tu de moi ? Que craindrais-je de toi ? De nos deux libertés naîtra l’éternité...
L’amour en 5 lettres
Le Jeu 16 Mars 2006, 22:45 sur Parler d'amour, 0 commentaire
A est le plus haut sommet
M sont les flots en colère
O la rondeur de la terre
U le verre à partager
R le dernier trait d’aimer
M sont les flots en colère
O la rondeur de la terre
U le verre à partager
R le dernier trait d’aimer
Entre nous...
Le Jeu 16 Mars 2006, 22:16 sur La vie à deux, 0 commentaire
Que de jours loin de toi, que de jours à t’aimer !
Mais qui es-tu, ma foi, si loin de mes pensées ?
Tu t’effaces en moi, sans doute, as-tu changé ?
Et ton cœur et ta voix, mon âme en est privée.
Comme je t’ai attendu ! Comme je t’ai espéré !
Parfois n’y croyant plus, souvent désabusée ;
Mais mon cœur tant et plus, ne s’est jamais lassé
Au calice il a bu, il n’en a rien laissé.
A présent, dans le soir, un cri soudain s’élève,
Il fait nuit, sombre et noir, mon nom, dit-on, est « Eve »
Elle veut tout laisser choir, abandonner son rêve,
Non pas par désespoir mais vidée de sa sève.
Sur la berge endormie, je me suis retrouvée,
Je t’ai pleuré, ami, dans les bras de Morphée,
Tu me disais « s’Il vit » et je te souriais,
Dans mon rêve joli, l’Amour nous unissait.
Mais qui es-tu, ma foi, si loin de mes pensées ?
Tu t’effaces en moi, sans doute, as-tu changé ?
Et ton cœur et ta voix, mon âme en est privée.
Comme je t’ai attendu ! Comme je t’ai espéré !
Parfois n’y croyant plus, souvent désabusée ;
Mais mon cœur tant et plus, ne s’est jamais lassé
Au calice il a bu, il n’en a rien laissé.
A présent, dans le soir, un cri soudain s’élève,
Il fait nuit, sombre et noir, mon nom, dit-on, est « Eve »
Elle veut tout laisser choir, abandonner son rêve,
Non pas par désespoir mais vidée de sa sève.
Sur la berge endormie, je me suis retrouvée,
Je t’ai pleuré, ami, dans les bras de Morphée,
Tu me disais « s’Il vit » et je te souriais,
Dans mon rêve joli, l’Amour nous unissait.
En trois temps...
Le Ven 10 Mars 2006, 16:26 sur L'amour en vrac, 0 commentaire
Danse, danse dans les vagues,
Danse mon bel amour blessé ;
Comme elles tu t’élèves,
comme elles tu t’es couché.
Lance, lance tes bras par les airs,
Lance les pour mieux valser ;
Tes pas sont souples
Ils embrasent le ciel de tes pieds.
Chante, chante sans te distraire
Chante pour mieux m’ensorceler
Ta voix recouvre l’onde amère
Elle s’envole, elle est allée...
Danse mon bel amour blessé ;
Comme elles tu t’élèves,
comme elles tu t’es couché.
Lance, lance tes bras par les airs,
Lance les pour mieux valser ;
Tes pas sont souples
Ils embrasent le ciel de tes pieds.
Chante, chante sans te distraire
Chante pour mieux m’ensorceler
Ta voix recouvre l’onde amère
Elle s’envole, elle est allée...
Vague d’amour
Le Ven 10 Mars 2006, 14:38 sur L'amour en vrac, 0 commentaire
Hommage à Isidore Isou
A
Am
Amo
Amou
Amour
Amou
Am
A
A
Am
A
A
Am our r
Amou ou our our r
Aouuuuuuuuuuuuuuuuuuuu our r
Amou ou ou our ur
Amo ur r
Am
A
A
Am o
A
A
...
A
Am
Amo
Amou
Amour
Amou
Am
A
A
Am
A
A
Am our r
Amou ou our our r
Aouuuuuuuuuuuuuuuuuuuu our r
Amou ou ou our ur
Amo ur r
Am
A
A
Am o
A
A
...
Sonnez l'amour sans point ni virgule
Le Ven 10 Mars 2006, 14:21 sur L'amour en vrac, 0 commentaire
Hélas ô doux amour n’ai je donc tant aimé
Que pour vivre ce jour et ne t’ai point ému
Quelle que soit ma douleur pour être mise à nue
Sur mon âme les pleurs ont déversé l’éther
Le chagrin qui déborde et qui se rit de moi
Le temps n’assèche pas ni s’épuise le sort
Sur cet amour unique en un mot le plus fort
Qui a conquis ma vie et impose ses lois
Hélas ô doux ami quand donc te reverrai-je
Me seras-tu ravi qu’il vente ou bien qu’il neige
En nom cœur un refrain tout doucement murmure
Nos deux noms en font un il est doux il est pur
Aux Cieux les séraphins le lancent dans l’azur
Il éclaire le matin et calme les blessures
Que pour vivre ce jour et ne t’ai point ému
Quelle que soit ma douleur pour être mise à nue
Sur mon âme les pleurs ont déversé l’éther
Le chagrin qui déborde et qui se rit de moi
Le temps n’assèche pas ni s’épuise le sort
Sur cet amour unique en un mot le plus fort
Qui a conquis ma vie et impose ses lois
Hélas ô doux ami quand donc te reverrai-je
Me seras-tu ravi qu’il vente ou bien qu’il neige
En nom cœur un refrain tout doucement murmure
Nos deux noms en font un il est doux il est pur
Aux Cieux les séraphins le lancent dans l’azur
Il éclaire le matin et calme les blessures
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Le Jeu 02 Mars 2006, 11:07 sur L'amour en vrac, 0 commentaire
Comme une bouteille à la mer vers toi
L’ennui qui me traverse parfois
Ces instants où l’éternité me guette
Ce désir d’absolu qui m’arrête
Contre l’oubli et le renoncement
Contre la médiocrité des sentiments
Comme on aime d’Amour
Pour que brillent nos jours
Que les mots nous délivrent
Et que je puisse en vivre
Comme un appel au beau
Pour enflammer les mots
Encore pour sublimer
Nos plus humbles pensées
L’ennui qui me traverse parfois
Ces instants où l’éternité me guette
Ce désir d’absolu qui m’arrête
Contre l’oubli et le renoncement
Contre la médiocrité des sentiments
Comme on aime d’Amour
Pour que brillent nos jours
Que les mots nous délivrent
Et que je puisse en vivre
Comme un appel au beau
Pour enflammer les mots
Encore pour sublimer
Nos plus humbles pensées
D'un pas à l'autre
Le Mar 28 Fév 2006, 21:20 sur L'amour en vrac, 0 commentaire
Il est des rencontres
juste esquissées
comme un coin de ciel bleu
que rien ne saurait effacer.
Il est des sourires de poète
qui font fleurir la vie
et remettent de la couleur
aux portraits un peu fanés.
Il est des rêves que l’on fait
croyant vraiment être éveillés
qui parent le monde de beauté.
Il est des jours où tout se crée
un univers est inventé
Et l’amour peut recommencer...
Il est des rencontres...
juste esquissées
comme un coin de ciel bleu
que rien ne saurait effacer.
Il est des sourires de poète
qui font fleurir la vie
et remettent de la couleur
aux portraits un peu fanés.
Il est des rêves que l’on fait
croyant vraiment être éveillés
qui parent le monde de beauté.
Il est des jours où tout se crée
un univers est inventé
Et l’amour peut recommencer...
Il est des rencontres...
Le cœur et la raison
Le Dim 26 Fév 2006, 18:46 sur L'amour en vrac, 0 commentaire
Le cœur disait « je t’aime » et la raison : « il suffit » ! ! ! Mais qui des deux l’emporta ? Le cœur ou la raison ? !
Il faut être fou pour se risquer en amour et amoureux pour ne pas trouver le risque fou...
Lorsqu’on aime vraiment, peut-on d’un claquement de doigt cesser d’aimer tant bien même c’est folie que de continuer ? Cesser de souffrir ? Cesser d’espérer ? Peut-on par la raison cesser vraiment de faire battre son coeur ? Lorsque l’amour est profond cesse-t-on un jour d’aimer, quelle qu’en soit la raison ? Un amour bien né ne survit-il pas à tout, y compris à la mort ?
Il faut être fou pour se risquer en amour et amoureux pour ne pas trouver le risque fou...
Lorsqu’on aime vraiment, peut-on d’un claquement de doigt cesser d’aimer tant bien même c’est folie que de continuer ? Cesser de souffrir ? Cesser d’espérer ? Peut-on par la raison cesser vraiment de faire battre son coeur ? Lorsque l’amour est profond cesse-t-on un jour d’aimer, quelle qu’en soit la raison ? Un amour bien né ne survit-il pas à tout, y compris à la mort ?
Il pleure sur mes vitres...
Le Jeu 23 Fév 2006, 18:54 sur Un monde parfait, 0 commentaire
Le soir tombe et j’ai soif, soif de toi. Soif que tu viennes enfin. Que tu sonnes à ma porte. Soif de regarder par la fenêtre, de te découvrir, de descendre l’escalier extérieur quatre à quatre et de me jeter dans tes bras : laisser le temps s’immobiliser aussi longtemps qu’il nous plairait. Que je suis lasse de notre séparation ! Lasse de ce si grand silence entre nous. Te voir, te toucher, te sentir, t’entendre, caresser ton visage, tes lèvres, tes yeux, laisser tes mains faire leur chemin, ne plus les retenir, jamais. Ne plus bouger, rester là, contre toi. Il pleure sur mes vitres toutes les larmes de mon chagrin. Il crie sur la ville toute la souffrance de mon cœur déchiré. Qui l’entendra ? Qui y répondra si ce n’est toi ? Le vent l’emporte comme feuille morte qui disparaît sous les pas des passants ignorants. Ne plus rien faire, ne pas bouger. Attendre, attendre que le printemps renaisse et que la pluie disparaisse. Attendre la dernière ondée et après, après, espérer...
La belle Dame d’autrefois.
Le Mer 22 Fév 2006, 22:02 sur Mille choses, 0 commentaire
C’était après la rupture, après la division. Une fois de plus, nous avions rendez-vous avec d’autres, des tas d’autres, mais alors, nous ne nous parlions plus. Un an déjà. Une sorte d’anniversaire malgré nous qui nous ramenait sur les lieux du naufrage... Le thème de la rencontre, une promenade au coeur d’un village médiéval, puis à travers vignes, pour mener à bien la quête d’un trésor qu’on ne voit bien qu’avec le cœur. Or, il était tacitement convenu que seuls nous deux nous ne nous parlerions pas, seuls nous deux devions agir comme si l’autre était invisible : un jeu, en somme, rien que pour nous... Le soleil au départ était absent, les nuages servaient de paravent mais le vent n’était pas d’accord et ce fut lui qui eu le dernier mot : les nuages se sauvèrent définitivement après le repas de midi improvisé dans les ruines d’un ancien donjon à demi écroulé, sur l’herbe encore humide... Tous les enfants riaient et nous, avec eux. Mon petit groupe et moi avions comme les autres des tas d’indices qui nous permettraient d’atteindre la belle Dame du Moyen-Age, la gente Dame et son secret, plus loin, là-bas, bien cachée dans sa bâtisse au milieu d’arbres centenaires. Je me souviens particulièrement de la placette, elle était baignée de soleil, blanche et ocre. Une fontaine timide avait retenu un groupe de joueurs assoiffés, fatigués par leur course échevelée à travers les rues désertes. Je riais avec eux, lorsque au détour d’une ruelle tu surgis sur la place, un sourire qui éclairait tout ton visage... Tu vins à moi et me parlas. Au vrai, je ne sais plus de quoi tu tenais à m’entretenir ni ce que je te répondais mais nous étions là, face à face, inondés de lumière, le petit groupe en retrait dans l’ombre du point d’eau. Je revois ta haute taille et tes yeux clairs, la blondeur de tes cheveux dans la lumière et ce sourire qui m’enlaçait, m’emportait... Nous arrivâmes seuls au terme fixé et c’est toi encore qui nous accueillis toi et ton regard heureux qui bondissait à ma rencontre presque malgré toi... Oui, ce bonheur que tu ne dissimulais pas, pétri d’amour et dont tout ton être se faisait le porte-parole discret.
|...]
Un an encore s’est passé, et puis, la rencontre a eu lieu à nouveau mais tu n’étais pas là et la belle Dame n’a pas ouvert ses portes. Son cœur comme le mien étaient en deuil. Cette année, la rencontre n’aura pas lieu... Les yeux de la belle Dame ne cessent de pleuvoir sur mon cœur. Près d’un lac, tu t’es enfui...
|...]
Un an encore s’est passé, et puis, la rencontre a eu lieu à nouveau mais tu n’étais pas là et la belle Dame n’a pas ouvert ses portes. Son cœur comme le mien étaient en deuil. Cette année, la rencontre n’aura pas lieu... Les yeux de la belle Dame ne cessent de pleuvoir sur mon cœur. Près d’un lac, tu t’es enfui...
Parce que tu es toi
Le Lun 20 Fév 2006, 12:48 sur La vie à deux, 0 commentaire
Quoique tu fasses, où que tu sois...
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.
Que je puisse te voir ou je ne te vois pas :
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.
L’amour a eu le désir de naître en moi :
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.
Ce que je vis n’est pas de tout repos ;
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.
Tu as ouvert mon coeur aux autres parce que
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.
Contre tout espoir, contre toute logique
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.
ici ou là-bas, un jour, on se retrouvera :
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.
Ce jour-là, dans nos regards on lira :
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai...
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.
Que je puisse te voir ou je ne te vois pas :
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.
L’amour a eu le désir de naître en moi :
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.
Ce que je vis n’est pas de tout repos ;
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.
Tu as ouvert mon coeur aux autres parce que
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.
Contre tout espoir, contre toute logique
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.
ici ou là-bas, un jour, on se retrouvera :
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai.
Ce jour-là, dans nos regards on lira :
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai...
dolce vita

Dans les nuages
- aime
- aimer
- ami
- amour
- bonheur
- bras
- ciel
- coeur
- coeurs
- corps
- cœur
- dolce
- douceur
- doux
- d’amour
- d’être
- désir
- envie
- femme
- force
- homme
- joie
- jusqu’à
- laisser
- larmes
- loin
- lorsque
- lumière
- l’amour
- l’autre
- monde
- mot
- mots
- nuit
- parfois
- point
- pourtant
- rire
- sens
- silence
- soleil
- souffrance
- sourire
- tendre
- tendresse
- visage
- vivre
- voix
- yeux
- âme
Tout à propos de dolce vita
Inscrit le: | 10 Juil 2005 |
Messages: | 368 [8.28% du total / 0.05 messages par jour] |
Emploi: | communication |
Rang: | ![]() Océan de plaisir |
Activité
Forums | Activité | % Forum | % total |
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L'amour en vrac | 67 sur 813 | 8.24 % | 18.21 % |
Mille choses | 52 sur 731 | 7.11 % | 14.13 % |
Citations | 50 sur 609 | 8.21 % | 13.59 % |
Histoires d'amour | 36 sur 320 | 11.25 % | 9.78 % |
Un monde parfait | 32 sur 247 | 12.96 % | 8.7 % |
Parler d'amour | 30 sur 415 | 7.23 % | 8.15 % |
La vie à deux | 24 sur 185 | 12.97 % | 6.52 % |
La déclaration d'amour | 13 sur 132 | 9.85 % | 3.53 % |
La première fois | 13 sur 94 | 13.83 % | 3.53 % |
Amour internet | 11 sur 128 | 8.59 % | 2.99 % |
La séduction | 11 sur 210 | 5.24 % | 2.99 % |
L’amour fantastique | 9 sur 14 | 64.29 % | 2.45 % |
Annonces | 7 sur 41 | 17.07 % | 1.9 % |
Les liaisons sulfureuses | 6 sur 276 | 2.17 % | 1.63 % |
Le grimoire d'amour | 4 sur 67 | 5.97 % | 1.09 % |
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