Neige..

Le Ven 27 Jan 2006, 19:46  sur Histoires d'amour, 0 commentaire
La neige a tout recouvert. Les voitures avançaient doucement et cela me rappelle aux souvenirs d’autrefois. Nous étions étudiants. A cette époque, mes cheveux plutôt longs étaient parfois retenus au dessus de la nuque par un crayon ou par des tresses que je nouais à l’envie... Ce soir là, nous devions dîner ensemble et j’entendais parfois le bruit d’une voiture qui klaxonnait désespérément dans le lointain. Une ambulance, à deux pas ; mon cœur se mit à battre, tu étais tellement en retard, je me suis inquiétée. Il y avait tant et tant de voitures que j’avais vu déraper de façon burlesque et se percuter comme des dominos maladroits. J’ai vite domestiqué mes cheveux, mis un bonnet ocre sur la tête, enfilé mon blouson, une écharpe assortie et descendis les escaliers de la citée U quatre à quatre ; c’est alors que je me trouvai nez à nez avec lui. Il portait je ne sais plus quelles victuailles de l’air ravi du chasseur qui revient triomphant de sa battue, levant haut vers le ciel son trophée. Il souriait. Nous avons dîné dans ma chambre, sur mon lit, c’était une vraie dînette ! Et puis, dans la nuit éclairée par les cristaux de givre et la neige scintillante du chatoiement des étoiles, nous nous rendîmes dans le jardin public. Sur le sol, je me mis à graver des sculptures éphémères. Puis, sur le grillage j’accrochais mes gants en laine « pour un mendiant ». Nous nous allongeâmes dans la neige et prîmes en riant un bain de lune... Après, je m’amusais à faire des empreintes de chat, d’oiseau dans la neige sous ton regard amusé et des empreintes qui partaient dans des directions abracadabrantes, en riant de plaisir en songeant à la mine éberluée des passants au matin...
Nous rentrâmes et ce soir là, cette nuit là, fut notre première nuit ensemble. Que ces instants furent magiques. Cette neige, ce soir près de 20 ans plus tard, a effacé le temps et tout ce qui nous a fait cheminer tous deux sur des routes qui lentement se sont écartées. Qu’importe, quelque part, deux étudiants continuent de s’aimer dans la blancheur de la neige. Et cet amour je le vois parfois briller dans les yeux tendres de mes enfants...

Ne plus croiser ton regard

Le Mer 25 Jan 2006, 19:02  sur L'amour en vrac, 0 commentaire
J’ai envie de laisser au vestiaire toutes ces trop nombreuses préoccupations.
Ces choses sérieuses qui me lassent.
Celles qui mangent mes espoirs et mon désir de vivre.
Ce lourd fardeau que je traîne et qui courbe mon torse vers la terre.
Je n’en veux plus, juste pour quelques heures, juste le temps de...
Fermer les yeux.
Oublier.
Oublier la souffrance.
Fermer les yeux pour empêcher les larmes de couler.
Fermer les yeux pour retrouver la joie et le rire.
Fermer les yeux.
Et les ouvrir sur tes cieux toujours bleus, toujours clairs.
Les ouvrir sur cet azur qui fait sourire mon cœur sans douleur sans prière.
Ouvrir les yeux sur celui que mon cœur espère.
Ouvrir les yeux sur cette joie que l’on emprunte à l’Eternel.
Ouvrir les yeux sur les tiens et ne plus les quitter.
Jamais.
Ouvrir les yeux.
Et sentir les larmes, tout doucement, couler...

Qu'est-ce que l'amour ?

Le Mer 25 Jan 2006, 14:41  sur L'amour en vrac, 0 commentaire
Parfois, on pense qu’on a besoin d’amour et on fonce tête baissée. Mais qu’est-ce que la tendresse sans l’amour ? Rien, une illusion. Parfois, on a tellement mal des caresses que l’on pourrait donner et recevoir que l’on crierait dans le vent glacé de la solitude. Parfois, on a l’impression que l’on est si fort, que rien ni plus personne ne pourrait plus nous faire de mal. Illusion. Triste illusion. La femme comme l’homme ne sont pas faits pour être seuls, non, mais pas à n’importe quel prix. Qu’est-ce que l’amour sans cette soif et cette faim réciproque d’union des corps, des coeurs, des âmes ? Qu’est-ce que l’amour sans l’amour ?
Il est gentil, tendre, attentif mais mon coeur ne soupire pas après le sien ? Pourquoi ? D’où vient le déclic ? J’ai plus envie de fuir que d’approcher, je ne saurais me forcer... Où, loin de moi, l’amour s’est-il caché ? Je ne saurai le dire, depuis toi, j’ai su conjuguer le verbe "aimer", depuis, j’essaye de l’oublier...

A celui qui m'a appris le Ciel

Le Dim 15 Jan 2006, 09:20  sur L'amour en vrac, 0 commentaire
Comme la plus belle chanson, le plus tendre serment
Hymne secret des cœurs, chant discret du bonheur
A l’instar des aînés, qui défiaient leurs peurs
Rêvant tout éveillés, ces chevaliers d’antan...
Le jour approche déjà, où nous serons, toi, moi,
Ensemble, oui, réunis et nous serons les rois
Sans sacre, sans trône, sans loi, d’un royaume d’amour
Bienheureux chaque jour, vêtus, simples velours,
Eternité de paix, qui grandit en nos coeurs,
Rejetant la détresse, accueillant la tendresse,
Nouant dans nos cheveux, des guirlandes de fleurs,
Abrités par la nuit, nos désirs de caresse
Réunis à jamais, comme nous devions de l’être
Du tout premier des jours à l’aube venant à naître ...

Ils sont bizarres ceux qui...

Le Ven 13 Jan 2006, 13:18  sur L'amour en vrac, 0 commentaire
Ils sont bizarres ceux qui partent à l’amour comme on part à la guerre,
Et qui s’adressent à l’autre comme à un ennemi.

Ils sont curieux ceux qui à défaut de fleurs les couvrent de mépris,
Ceux qui les repoussent d’un silence ahuri.

Ils sont tristes tous ceux dont les rêves endormis
Couvrent le ciel de renvois noirs ou gris.

Ils sont pauvres tous ceux qui se trompent de route,
Et qui comptent l’amour en gaspillant leur vie.

Ils sont heureux ceux qui ne mettent point d’orgueil,
A donner la beauté, l’amour, la joie, la vie.

Rêves d’ailleurs,

Le Ven 13 Jan 2006, 12:18  sur Mille choses, 0 commentaire
La neige était tombée en un épais duvet ouaté aux reflets étincelants. Dans l’immense maison auvergnate perdue au milieu des monts du Forez, près de la chaume, se trouvaient des trésors, parmi lesquels une piscine en rez-de-chaussée, dans le creux de la pente, cachée par les grands résineux. Le puits secret du désert. Lorsque les groupes étaient partis, elle aimait, le soir, couverte d’un drap de bain en paréo, arpenter les couloirs vides qui menaient de son appartement à la piscine, comme une petite sylphide. Tout d’abord le long couloir des employés et puis, descendre les escaliers jusqu’à l’accueil. Là, en familière des lieux, elle franchissait l’espace du bureau et jouait avec les boutons du tableau d’éclairage. Alors, la féerie pouvait commencer. Elle retrouvait les sensations de l’enfance lorsqu’avec une amie elle passait ses samedis après-midi et soir à la piscine. Quel plaisir de goûter à la tiédeur de l’eau alors que, dehors, la nuit était tombée et que, par les grands vitrages, elle jouissait du contraste entre la lumière intérieure et le mystère de la nuit alentour. Il n’y avait rien d’inquiétant en cela, que l’impression d’une infinité. Elle se sentait protégée et aimée. La lumière se donnait à la nuit et le ciel tout entier se trouvait au dessus d’elle. Personne ne pouvait la blesser par des gestes trop brusques comme aux jours d’affluence, des attitudes grossières, elle pouvait à son aise laisser vagabonder ses rêveries enchantées où l’amour jouait les chefs d’orchestre. Elle ouvrit la porte battante vitrée, posa sur le rebord de la balustrade le lourd drap de bain qui tombait sur ses pieds. Sans hésitation, elle appuya sur le bouton de la douche qu’elle savait la plus généreuse et chaude... Toutes les souffrances de la journée glissaient le long de son corps dans le ruissellement joyeux de l’eau qui crépitait sur son corps et sur le dallage foncé. Elle rejeta la tête en arrière et pris une longue respiration...
Dos crawlé, brasse, nage indienne, elle évoluait lentement, longueur après longueur, laissant toute la fatigue se dissoudre dans la joie d’être, dans la simplicité de l’instant, dans ce qu’elle se sentait pleinement en phase avec tout ce qui l’environnait : elle aimait le monde. Elle n’avait pas besoin d’autre chose que de cette paix d’aimer et se savoir aimée. D’être partie du tout, un tout avec lequel elle était en symbiose, en harmonie parfaite. Le ciel étoilé, la neige au dehors et dedans la chaleur de l’eau et de l’air et la douce lumière qui se reflétait sur l’eau, qui jouait dans ses yeux clairs...
C’est alors qu’il entra...

Regard...

Le Ven 13 Jan 2006, 12:15  sur Citations, 0 commentaire
L’oeil ne voit que ce qu’il contient...

Auteur inconnu timide

Lettres du désert, 3ème jour

Le Jeu 12 Jan 2006, 20:38  sur Histoires d'amour, 0 commentaire
La vie coule en moi, abondante et elle appelle ta vie. La lumière en moi gémit après ta lumière. Mon souffle recherche le tien. Je me souviens de ton sourire, de chaque parcelle de ton être. T’aimer et encore t’aimer. En dehors de cela je n’ai aucune force, aucun désir. La vie sans toi, n’est plus vivre. Et pourtant, chaque jour, je me remets à l’ouvrage. Pourquoi, toi ? Comment cela s’est-il fait ? Fallait-il que notre union dans l’Esprit soit aussi inaltérable, absolue, définitive pour qu’elle demande à être encore et encore et que l’absence physique me laisse à nue, sans souffle ? Je fais tout mon possible pour t’oublier mais peine perdue. Vouloir t’oublier c’est mourir à moi-même. Cela me désole. Où est mon indépendance ? Ma vie est-elle conditionnelle à ta vie ? Et la communion a pris depuis ce jour lointain tout son sens. Non, l’homme ne peut séparer ce que l’Esprit a uni, ce qui est de Dieu ne passe pas. Chaque jour, chaque heure, chaque seconde me le rappelle. Ma chair, mon cœur, mon âme sont au supplice. Faut-il que celui qui fut ma joie soit, par son éloignement, ma douleur ? Oh, quels abîmes se réveillent en moi ! Tu déposes en creux ton souvenir qui me brûle. Je le sais, il n’y a à la passion qu’une issue. L’amour, plus fort que la mort, plus fort que la loi, plus fort que tout vouloir propre. Ne plus résister, ne plus combattre, lâcher prise, m’abandonner à l’intensité de cet amour. Je renais à la vie en mon sein. J’ai rouvert mon cœur et chaque porte. Mes voiles sont tendues et mon embarcation file vers le large se moquant des vents contraires, des grains mauvais, des tempêtes, du bruit des marées, du sifflement des oiseaux de mer, du cri des marins. Le fils de l’homme est là, au cœur de ma goélette, je ne crains rien. Tout est grâce. Dans la douceur, la quiétude, sans impatience, la tendresse et le désir rieurs. Avec les yeux clairs de l’enfance, l’innocence retrouvée, la pureté et la joie. Dans la grâce de Dieu.
Je t’aime.

Polychromes (2)

Le Jeu 12 Jan 2006, 12:24  sur Histoires d'amour, 0 commentaire
Elle se sentait engourdie mais ce demi sommeil était très agréable. John l’avait raccompagnée et puis, il s’était résolu à partir en lui souhaitant une douce nuit. Epuisée par sa longue journée, après avoir rédigé et transmis deux papiers urgents, elle s’était enfin dévêtue et enfilé la nuisette en satin crème qu’elle affectionnait. Elle joua à se faire des grimaces dans le miroir de la salle de bain, elle se sentait d’humeur taquine, et puis, les yeux perdus dans le lointain, elle avait esquissé un vague sourire à son reflet, qu’elle ne voyait plus... Il n’était pas du tout le genre d’homme qu’elle aimait, très grand, châtain foncé, les yeux noisette, elle se demandait ce qui pouvait l’attirer autant chez John, la douceur de son sourire ? L’intensité d’émotions rarement égalée qu’elle lisait dans ses toiles ? Sa soif d’amour qui faisait écho à la sienne ? Sa sensualité gourmande ? Elle n’aurait su le dire, mais elle se sentait bien en sa présence, surtout lorsque ses yeux devenaient si tendres et qu’elle lisait en eux le désir ou... Elle s’en voulait un peu, elle s’était pourtant juré de ne plus se laisser prendre au piège de l’amour ; non, non, non, jamais, plus jamais, s’était-elle bien promis... Elle pouvait bien se faire des grimaces, elle n’était pas dupe du désir qu’elle ressentait d’un corps à corps à corps langoureux... Elle revoyait ses longues mains élégantes et elle frissonna. Il avait posé son front sur le sien et elle s’était écartée doucement. Elle ne voulait pas d’un erzats d’amour. Elle voulait l’Amour ou rien. En cet instant, elle ne cherchait pas à se mentir mais elle ne voulait pas faire de projet, juste profiter du jour, carpe diem... Après avoir éteint la lumière de sa chambre à coucher, Alma se blottit sous la couette glacée en attendant que sa chaleur envahisse l’espace et lui permette de sombrer dans un doux sommeil réparateur...

Polychromes

Le Mer 11 Jan 2006, 21:24  sur Histoires d'amour, 0 commentaire
Ils s’étaient croisés à maintes reprises pour le boulot... Elle avait dû l’interviewer pour ses activités extra professionnelles. Il exposait parfois et leur goût commun pour la peinture les avait rapprochés. Il avait été surpris par la facilité avec laquelle elle avait su percer le mystère de ses polychromes. Ce jour-là, ils avaient parlé plus que d’ordinaire encore, les invités pour le vernissage étaient tous partis, la propriétaire de la galerie commençait à les regarder d’un oeil noir en louchant ostensiblement sur sa montre mais, perdus dans leur discussion, ils ne voyaient rien du monde qui les entourait, ils poursuivaient à deux un cheminement de pensée qui progressait de l’un à l’autre dans une relative souplesse... Doucement, Mrs Dean les avait dirigés vers la sortie et seul le froid nocturne du début de l’année les avait rappelés à la réalité : ils se regardèrent également surpris et se mirent à rire... D’un commun accord, ils décidèrent de poursuivre leur discussion au chaud et si possible au Clos de la V.
, devant une composition culinaire qui réjouissait la vue autant qu’elle augurait de plaisir pour le palais, tout un univers de saveurs en perspective... Par chance, il restait de la place. Ils en étaient au chapitre de l’intériorité indispensable pour tout artiste qui, pour être créateur ne commençait pas moins par recevoir du monde la matière sensible à transcender. Inévitablement, John en était venu à parler de lui. Sans chercher à briller, sans passer pour une victime, il savait prendre sa part de responsabilité dans ce qui lui était arrivé ; néanmoins, s’il était ressorti plus vulnérable de l’épreuve qu’il avait mise en peinture à défaut de pouvoir la mettre en mot, paradoxalement, il était à présent plus serein aussi. Plus sage d’une certaine façon. il avait appris à se connaître. Une thérapie qui avait porté ses fruits et qui l’avait conduit à la délivrance... Alma avait fini par ranger son éternel calepin... A présent, il était hors de question pour elle de prendre des notes. Et si elle l’avait interrogé, elle l’avait surtout écouté. Et puis, ce fut son tour. Pour une fois, ce n’était pas elle qui questionnait mais lui ! On aurait dit qu’il souhaitait tout savoir ! Ils se mirent à rire !!! Sans doute, d’un point de vue extérieur cela pouvait sembler rien moins que soporifique mais pour eux pas le moins du monde. Il s’étaient quittés ce soir là comme à regret. Ils avaient échangé leurs numéros de portable comme deux écoliers. Et puis, il avait offert de la raccompagner, sous la pluie qui s’était mise à tomber...

Auprès de toi...

Le Mar 10 Jan 2006, 21:16  sur Mille choses, 0 commentaire
Auprès de toi, j’ai connu l’amour oui, j’ai connu l’amour.
Et puis, un jour, tu es parti. Trois ans de souffrance, trois ans à lutter contre l’envie d’en finir. Ma vie n’avait plus de sens... Et en vain, je t’ai appelé, en vain, je t’ai écrit. Je fumais comme un pompier espérant hâter le délais de ma délivrance. En vain, j’ai pleuré et demandé : pourquoi ? Mais de réponse, de toi, il n’y en avait pas. Que ton silence qui me blessait : ce revirement, je ne l’ai pas compris. Chaque jour, à chaque instant, je t’espérais : le jour, la nuit. Sans cesse. J’ai cru devenir folle loin de toi. Je t’avais fait confiance. Je me sentis trahie. A commencer par moi qui ne pouvais cesser de t’aimer, de t’attendre et de souffrir de l’écart qui se creusait toujours plus entre mes espérances et la réalité... Et puis, un jour j’ai compris. Toute l’erreur en ces jours de ma vie : non, dans l’amour mais dans sa manifestation. Je pensais qu’il verrait, qu’il comprendrait, qu’il viendrait. De l’autre, il ne faut rien attendre. L’aimer c’est accepter son choix et ses limites. De perdre la vie ou non, n’y change rien. En l’occurence, sa vie était ailleurs, loin de moi. De me plonger dans la souffrance, il ne le voulait pas et ne pouvait pas l’empêcher : cela seul dépendait de moi. Alors, j’ai accepté. Au bout de trois années. J’ai accepté : l’amour ne meurt pas, il reste dans mon cœur, il reste là. Alors, j’ai accepté de ne plus lui écrire. De ne plus l’attendre. De me respecter. J’ai compris qu’au delà de lui, c’est l’Amour que j’aimais, c’est lui que j’accueillais. Aujourd’hui, je suis seule, mais pas complètement. L’amour est toujours là. Et si je ne rencontrais jamais l’homme que j’espère, qu’importe ? J’ai le cœur en paix. Et loin de toi, je continuerai à sourire et à aimer la vie qui coule en moi car alors, à quoi bon ? Et aux séductions du désespoir, à présent, je saurais dire non. Quant à mes démons intérieurs, ces anges blessés, ils n’attendent qu’une chose, eux aussi être aimés et non être jugés, quelle que que soit leur pauvreté.
Ce n’est qu’en faisant la paix avec son passé que l’on peut vivre son présent pleinement et s’en émerveiller avec des yeux d’enfant. C’est un peu cela que l’on appelle parfois l’humilité.

Portrait d'un héros romantique...

Le Mar 10 Jan 2006, 15:25  sur Un monde parfait, 0 commentaire
Il avait pris la grande avenue. L’air froid lui glaçait le visage... Il avait décidé de savourer la solitude jusqu’à la lie. Il aimait ce vague écoeurement de l’âme et se trouvait assez malheureux pour réveiller en lui le héros romantique qui sommeillait... Il était seul et incompris, la terre entière se moquait de son agonie. « Goûtons aux délices de l’anéantissement de l’être, sombrons dans les méandres de la destruction organisée... Oui, mais où trouver un public, sans lui, toute cette mise en scène perdrait de son dramatique... Car quoi ? A quelle fin mon trépas si nul ne vient me pleurer et de quoi nourrirais-je ma sortie sans pleurs compatissants et retour sur moi-même ? »
Parfois, on croit bien aimer lorsqu’on souffre beaucoup et l’on s’y emploie avec beaucoup de patience... Il y a en nous, tant de complaisance à entretenir un état de mal être qui enchante nos vieilles habitudes : cela fait si longtemps que nous sommes les compagnons de la souffrance, celle-là au moins, on la connaît et la respecte : cela fait sérieux ! Et la traîtresse ne veut pas lâcher sa victime ! Et l’homme préfère marcher le dos courbé, lovant en son sein le poison que de prendre sa vie à bras le corps, de l’aimer et de la faire grandir... La joie a aussi bien des attraits qui s’envolent au vent dans des éclats de rire ! Ah, ami ! Quand tu t’aimeras, comme tu sauras aimer ! ! !

Toute ressemblance avec des personnages vivants ou ayant existé est purement fortuite. Nous déclinons toute responsabilité en cas de perte ou de vol de destinée... Et si tu inventais la suite ?

Il avait pris la grande avenue...

Je ne t'écrirai plus...

Le Mar 10 Jan 2006, 12:11  sur Citations, 0 commentaire
Je t’écrivais des poèmes
Piqués à ce vieux fou d’Hugo,
Lui qui savait dire : « je t’aime »
Sans jamais avoir l’air idiot.
Je te parlais d’Apollinaire
Et de Rimbaud et de Verlaine,
ce rêve étrange et pénétrant,
Moi aussi, je l’ai fait souvent...
Je ne t’écrirai plus,
Je n’en ai plus besoin
Je ne t’écrirai plus,
Maintenant tout va bien !
Je ne t’écrirai plus,
Le calme est revenu,
La tempête a cessé,
J’ai fini de t’aimer...

Claude Barzotti

Vie à l'indienne

Le Mar 10 Jan 2006, 11:32  sur Citations, 0 commentaire
" Rêve ta vie et vis tes rêves "

Georges Bernard Shaw

Le hasard

Le Lun 09 Jan 2006, 20:32  sur Citations, 0 commentaire
Le hasard, c’est la forme que prend Dieu pour passer incognito

Jean Cocteau
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dolce vita

Amoureuse de la belle ouvrage, j'écris, je lis ou relis avec plaisir au gré de mes minutes vagabondes...

Tout à propos de dolce vita

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Emploi:  communication
Rang:  Océan de plaisir
Océan de plaisir

Activité

Forums Activité % Forum % total
L'amour en vrac 67 sur 813 8.24 % 18.21 %
Mille choses 52 sur 731 7.11 % 14.13 %
Citations 50 sur 609 8.21 % 13.59 %
Histoires d'amour 36 sur 320 11.25 % 9.78 %
Un monde parfait 32 sur 247 12.96 % 8.7 %
Parler d'amour 30 sur 415 7.23 % 8.15 %
La vie à deux 24 sur 185 12.97 % 6.52 %
La déclaration d'amour 13 sur 132 9.85 % 3.53 %
La première fois 13 sur 94 13.83 % 3.53 %
Amour internet 11 sur 128 8.59 % 2.99 %
La séduction 11 sur 210 5.24 % 2.99 %
L’amour fantastique 9 sur 14 64.29 % 2.45 %
Annonces 7 sur 41 17.07 % 1.9 %
Les liaisons sulfureuses 6 sur 276 2.17 % 1.63 %
Le grimoire d'amour 4 sur 67 5.97 % 1.09 %
Articles 2 sur 40 5 % 0.54 %
Exercices de style 1 sur 22 4.55 % 0.27 %

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