A la manière de ....

Le Jeu 29 Avril 2004, 21:45  sur Citations, 0 commentaire
Depuis quelques jours trotte dans ma tête une chanson...une chansonnette devrais-je dire, car sa simplicité désuète et sa poésie nostalgique la rendent indélébile en ma mémoire.
Ainsi va "les filles de 1973" de vincent Delerm
Peut-être que chacun ici pourrait fouiller dans sa mémoire et nous livrer la version de son année...

Ma version c’est "les filles de 1977" violon

Celles qui ont pas aimé La haine
Celles qui ont pleuré Kurt Cobain
Celles qui fumaient des malboro
Avant de passer le bacho
Celles qui ont donné leurs caddies
Pour aider les mal-nourris
Celles qui me disaient "j’te comprends pas"

Les filles de 1977 ont 27 ans
Les filles de 1977 ont 27 ans

Celles qui mettaient des wonderbra
Pour la même poitrine qu’Eva
Celles qui ont porté des jupes d’été
Même par - 5 degrés
Celles qui écrivaient des petits mots
D’amour pendant l’heure de philo
Celles qui disaient "patrick bruel"

Les filles de 1977 ont 27 ans
Les filles de 1977 ont 27 ans

Celles qui allumaient les garçons
Pour les rendre encore plus cons
Celles qui échangeaient leurs copies
Sous les tables du lycée Monzie
Celles qui disaient "vincent, s’te plait,
est-ce que tu peux m’expliquer ?"

Celles qui s’appellaient
Isabelle R.,Aurore L. ,
Myriam M., Fanny X.,
Sandrine L., Carole T., Marie A.


La Tulipe Noire... pour celle qui a trente ans et une âme d’enfant(s)

Songe d'une nuit de printemps

Le Mer 21 Avril 2004, 13:19  sur Un monde parfait, 0 commentaire
Une fois, encore...
Lutter contre l’effroi de ce grand lit froid
Et cette envie de toi plus forte que moi
Aussi, le besoin de partager un peu mon émoi
Surtout, bercer ma nuit de la douceur de ta voix

Une fois, encore...
Apaiser ma trop constante souffrance
Et ne plus résister à mon amère défiance
Aussi, te dire combien en toi j’ai confiance
Surtout, que j’ai besoin de ta présence

Une fois, encore...
Partager avec toi des bouts de temps
Et échanger les rêves de nos coeurs vacants
Aussi, plonger au fond de nos soupirs un instant
Surtout, des sentiments que l’on se donne se nourrir avidement

Une fois, encore...
Dévoiler dans l’obscur mes faiblesses
Et me saoûler de tes mots en tendresse
Aussi, pour mieux briser ma soif de détresse
Surtout, de ton affection démesurée apprécier les caresses

Une fois, encore...
Une nuit,
Et de toute ma vie,
Aussi, tu me guéris
Surtout, tu me redonnes l’envie

La tulipe Noire

Rendez vous

Le Sam 17 Avril 2004, 23:15  sur La première fois, 0 commentaire
Ce soir c’est le grand soir, notre premier rendez-vous
J’ai toujours fui au dernier moment tes avances
Je suis prêt maintenant à des instants de connivence
Ce soir c’est le grand soir, nous irons jusqu’au bout...

Depuis plusieurs jours je me prépare à la rencontre
Pour toi j’ai choisi mes plus beaux habits
Lissé ma peau de doux parfums de fruits
Depuis plusieurs jours je ne cesse de scruter ma montre...

Ce soir je prendrai la ligne droite la plus longue du monde
Je viendrais te rejoindre chez toi, tu m’y attends
Crucifions ensemble l’insincérité et tuons le temps
Donnons nous l’envie de nous offrir à la lune féconde

Je me jetterai sur toi, tu m’ouvriras grand tes bras
Je laisserai mon corps jouer entre tes mains
Serre moi fort pour une nuit sans lendemain
Prend moi, emmène moi au nirvana

La tulipe...dans la nuit...noire

bang bang

Le Mar 06 Avril 2004, 22:49  sur Amour internet, 0 commentaire
J’avais 26 ans et elle 29
Nous chevauchions un monde plein de canailles
Nous nous cachions derrière de noirs écrans
Elle était la séductrice et moi le méchant
Elle gagnait toujours la bataille

Bang bang
Elle m’a descendue
Bang bang
J’ai heurté le sol
Bang bang
Ce bruit affreux
Bang bang
Mon amour m’a descendue

Les saisons changèrent, le temps passa
Mes sentiments grandissant, je l’appellais mienne
Elle me disait pour tenter de combler ma peine
Souviens toi quand nous jouions autrefois

Bang bang
Je t’ai descendue
Bang bang
Tu as heurté le sol
Bang bang
Ce bruit affreux
Bang bang
J’avais l’habitude de te relever

La musique jouait et tout le monde disait
Juste pour moi les cloches de l’amour sonnait

Maintenant je suis parti
Je ne sais même pas pourquoi
Et depuis ce jour parfois je pleure
Je n’ai même pas dit au revoir
Je n’ai pas pris le temps de mentir

Bang bang
Elle m’a descendue
Bang bang
J’ai heurté le sol
Bang bang
Ce bruit affreux
Bang bang
Mon amour m’a descendue

d’après "Bang bang" de Nancy Sinatra

La tulipe...noire...comme son nom l’indique

si loin, si près

Le Lun 05 Avril 2004, 22:26  sur La vie à deux, 0 commentaire
Tu es une femme au coeur charmant
Tu vis loin au-delà les océans
Malgré la distance, malgré le temps
Pour toi, je ne puis contrôler mes sentiments

J’aimerais tant ...
Adoucir les regrets que pleure le passé
Combler les vides de ta solitude
Etre dans tes pensées des plaisirs nocturnes
Souffler les murmures de ton âme

Dis moi pourquoi es-tu si loin de moi
Quand nous pourrions dans le même émoi
Nous mélanger dans des draps de soie ?

J’aimerais tant...
Deviner les secrets de tes soupirs
Entendre les berceuses à ton bébé
Résonner les échos de ton amour
Parcourir le chemin à ton soleil

Dis moi pourquoi es-tu si loin de moi
Quand nous pourrions sous le même toi
Vivre et partager des moments de joie ?

Je ne pourrais jamais te toucher
Sans penser que je fais une erreur
Je ne pourrais jamais t’aimer
Sans que mon coeur ne périsse de douleur

Je suis amoureux de moi
Je suis amoureux de moi avec toi
Souffre mon désir
Souffre mon désir pour toi

mon é-toile

Le Lun 05 Avril 2004, 22:13  sur L'amour en vrac, 0 commentaire
Tu es mon holocauste
Mon âme en enfer tu transportes
Mon billet pour nulle part tu compostes
Et si à la vie l’amour était une riposte ?

Tu disais que j’étais différent
Sans doute pour ça tu m’as choisi
Puis enfin martyrisé durement
Pourtant à train d’enfer je t’ai suivi

Comme un tyran tu t’es comporté
Dans ton bas monde tu m’as cloturé
Tu as bien essayé d’y mettre les formes
Me faire rentrer dans l’uniforme

De ton poignard sournois tu as pénétré mon âme
Aveuglé, je n’ai jamais osé t’adresser un blâme
Enfermé dans tes wagons de tendresse, sans le jour
J’étais ligoté à mon coeur, à attendre mon tour

Ici dans ce pays de brûlures
Tu es dans l’air, je te respire
Tu es dans l’air, tu m’empoisonnes
Que mon amour meure à tes pieds

Tu es mon holocauste
Mon âme en mes vers tu déportes
Mon billet pour nulle part tu compostes
Et si de ma vie tu étais le despote ?

le jour de mes nuits

Le Sam 27 Mars 2004, 18:29  sur L'amour en vrac, 0 commentaire
Elle m’appelle souvent la nuit
Raconte des histoires, des blasphèmes
Des romances de gens qui s’aiment
Si elle savait ce qu’elle sème
En m’avouant ses envies de tandem

J’en oublierais presque mes problèmes
Quand jusqu’au petit matin blème
Au fond de mon lit, je lui écris des poèmes

Je l’écoute au milieu de la nuit
Quand dans son coeur les larmes sont pluies,
Elle cherche une âme et une épaule pour appui
Me veut exorciste de ses démons de minuit,
Optimiste que l’amour n’est pas encore cuit

Elle n’entend pas dans ma poitrine ce bruit
Qui me donne envie de fermer le huis
Et même me jeter au fond du puits

"le jour s’est levé
plein de perplexité
si ce n’était pas un rêve..."

un 14 juillet à Paris (3)

Le Dim 21 Mars 2004, 23:08  sur La vie à deux, 0 commentaire
Passage devant le Panthéon. Court arrêt. Quelle est la dernière personne introduite en ce haut lieu ? Bof …passons.

Le jardin du Luxembourg. Un peu de temps devant nous, une chaleur qui s’affirme et les jambes un peu lourdes nous conseillent de profiter de la beauté de l’endroit et de ses recoins ombragés. Une fanfare joue sous le kiosque, devant une foule attentive. Quatre chaises libres et nous nous posons là, sous la protection de platanes bienfaiteurs. Quelques instants de répit après une matinée de marche. Douce somnolence musicale. Mes yeux se ferment, mes pensées s’envolent. Je nous imagine ici-même, mon rêve t’ayant déposé sur mes genoux. Mes bras encerclent ta taille, les tiens s’enroulent autour de mon cou. Tu as laissé reposé ta tête sur mon épaule. Nous profitons nonchalamment des notes mélodieuses qui se perdent dans l’air.
Réveil …il est temps de reprendre notre chemin. Nous flânons à travers le Jardin. Sous ce soleil lumineux, l’herbe apparaît plus verte que jamais. Les gens semblent plus heureux les uns que les autres. Des amoureux enlacés, des vieux couples attendrissants, des enfants qui s’essoufflent dans de folles chevauchés. Les silences succèdent aux éclats de rire qui s’envolent avec les pigeons. Contrefaçon de paradis. Nous nous sommes d’ailleurs arrêté de nouveau pour nous imprégner de cette atmosphère apaisante.
Accoudés à cette rambarde en pierre blanche qui surplombe les parties les plus basses du jardin, nous avalons la douceur ambiante, nous respirons la joie de vivre éparpillée dans chaque recoin. Tu joues avec tes lunettes de soleil. Tu nous dit qu’elle t’ont coûté assez cher, que ce sont les mêmes que celles portées par je ne sais qui , sans doute très célèbre. Tu les replaces sur ton nez et prends cette expression mutine qui m’anéantit. Une vraie star, ma star. Je t’aimais aussi comme ça.
Passage au milieu des terrains de boules et nous quittons les lieux, non sans avoir jeté un œil au Palais.

Nous approchons maintenant de notre but mais, Chronos, généreux en ce dimanche, nous accorde le droit de prendre un verre dans un café proche de la gare. Le soleil, toujours, inonde la terrasse. Je me suis assis en face de toi. Je profite des derniers instants, je n’ai pas envie de te quitter. Je voudrais tes yeux en carte postale souvenir de ces dernières heures. Tu as commandé un Perrier menthe mais des particules étrangères s’ébrouent au milieu des bulles. Nous en profitons pour te taquiner gentiment. Dans un sourire gêné tu demandes au serveur de te le changer. Je t’observe du coin de l’œil …ce sourire ! je t’aimais aussi comme ça.

Nous voici enfin à la gare Montparnasse. Calme comme un dimanche d’été en fin d’après-midi. Je ne l’avais jamais connu aussi peu fréquentée. Elle me semble déserte. Les voyageurs qui déambulent m’apparaissent comme des spectres. Usé par cette journée, magnifique et horrible à la fois, un voile blanc affaiblit ma vue. J’ai les yeux embués de tristesse. Montée vers les quais Grandes Lignes. Je rêve à un adieu de cinéma. Film en noir et blanc, baiser langoureux et séparation déchirante. Un « je t’aime » dans un soupir de départ. Je n’aurais que deux bises sur la joue que je recevrais comme une paire de claques, un « au-revoir-à-bientôt » comme une lame plantée dans l’estomac.
Je monte dans le train, départ pour l’amertume…

Ce 14 juillet un extrémiste de la politique a voulu tuer le président. Il l’a raté. Il est en prison.
Ce 14 juillet un extrémiste de l’amour a voulu tuer ses souffrances. Il s’est raté. Son cœur est en prison.

un 14 juillet à Paris (2)

Le Dim 21 Mars 2004, 23:06  sur La vie à deux, 0 commentaire
Chemin reprenant, maintenant tous les quatre, passé le pont, nous arpentons le quai Voltaire.
L’un de nous, je ne me souviens plus qui, s’est mis à chantonner « les amants de Saint Jean » qui inondait les ondes en ces temps là. Ce fut le début d’un jeu jovial et musical. Nous devions, chacun à notre tour, trouver une chanson en rapport avec Paris. L’un ayant entonné fièrement sa trouvaille, les trois autres reprenaient en chœur. Les passants qui croisaient notre chemin devaient s’interroger sur notre stabilité mentale en voyant quatre huluberlus gambadant sur les trottoirs de la capitale aux rythmes de chants mal maîtrisés …

« La lune trop blême
pose un diadème
sur tes cheveux roux
la lune trop rousse
de gloire éclabousse
ton jupon plein d’trous

La lune trop pâle
Caresse l’opale
De tes yeux blasés
Princesse de la rue
Soit la bienvenue
Dans mon cœur blessé

Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux
Les ailes des moulins protègent les amoureux

Petite mandigote
Je sens ta menotte
Qui cherche ma main
Je sens ta poitrine
Et ta taille fine
J’oublie mon chagrin

Je sens sur tes lèvres
Une odeur de fièvre
De gosse mal nourri
Et sous ta caresse
Je sens une ivresse
Qui m’anéantit …. »

Doux moments d’insouciante amitié. Il me suffit encore aujourd’hui de fermer les yeux pour voir ton sourire espiègle qui rayonnait en disciple de Râ. Ce jour là je ne savais pas que quelques mois plus tard, le ciel finirait par s’assombrir au dessus de nous et que ce sourire disparaîtrait derrière les nuages. Mettez-haut du cœur …

Nous nous rapprochons de l’Ile de la Cité. Notre Dame tente en vain de toucher l’azur de ses hauteurs blanches. Nous traînons dans le quartier du Palais de Justice. Tu veux nous amener à la Conciergerie. Quelques semaines auparavant tu l’as visité en profondeur avec ta sœur. Alors aujourd’hui tu nous sers de guide. Tu nous racontes tout en détail, prenant ton rôle très au sérieux. Tu es fière de nous apprendre tout ça. Tu m’impressionnes. Tu me subjugues. Je t’aimais aussi comme ça. Ce jour là je ne savais pas que je devrais me résigner à jamais à ne plus t’aimer, à ne plus nous aimer …à ne plus m’aimer avec toi.

L’heure passe. Il est temps de se diriger tranquillement vers Montparnasse. Encore tant de choses à admirer. Et, dès la première ruelle qui nous éloigne de la Seine, une plaque posée sur une façade nous interpelle : « ici vécurent Héloïse et Abélard » …et une date que j’ai oublié. Aucun de nous n’a connaissance de ces deux personnages. Nous restons là quelques instants à fabuler sur l’histoire éventuelle de nos deux illustres inconnus. Dès mon retour chez moi, je me lancerai dans des recherches sur leur vie. Et comme un signe, une ironie…le destin de deux amoureux maudits, incompatibles…Maudit soit l’amour oui !

un 14 juillet à Paris

Le Dim 21 Mars 2004, 23:02  sur La vie à deux, 0 commentaire
Nous sommes descendus à Louvre-Rivoli. Le soleil qui inondait Paris nous avait décidé à flâner au gré de nos envies. Face à toutes les merveilles qui s’offraient à nous, nous avons hésité. Puis opté pour les bords de Seine tout proches pour démarrer notre ballade. Le lieu d’arrivée était connu : la gare Montparnasse. Un train m’y attendait en fin d’après midi. Le parcours jusqu’à ce point n’avait qu’un guide : notre curiosité.

Nous voilà donc tous les quatre à déambuler sur les bords du fleuve. Le soleil qui reflète à sa surface lui donne un aspect lisse et brillant, inhabituel pour ces eaux saumâtres. Il y a là un couple d’amis, toi … et moi. On s’est connu à l’université. La vie nous a séparé mais les liens sont restés. Nous essayons de nous revoir aussi souvent que possible, malgré la distance et le temps qui passe. Autant le dire tout de suite, il y a longtemps que tu ne me laisses pas indifférent, même si je n’ai jamais osé te l’avouer.

Nous progressons sur les berges. Nos deux amis main dans la main et nous deux, l’un à coté de l’autre, si proches et si éloignés pourtant. Je me dis que la vie est nulle en géométrie, que notre petit groupe serait plus symétrique si mon bras entourait tes épaules dévêtues. De temps à autre nous nous éparpillons pour laisser passer un jogger du dimanche matin ou un roller man trop pressé. Dans ces moments là j’ai l’impression qu’on me bouscule, qu’on m’agrippe pour me séparer de toi. Je voudrais tellement sentir ta peau contre la mienne. A ce moment là je ne sais pas que quelques mois plus tard cette peau du désir ne prendra pas à la greffe amoureuse. Le rejet sera brutal et froid. Chirurgical. Ce jour là je ne savais pas que le début de ce récit serait la fin de notre histoire…

Déjà le Pont Royal et une envie de passer de l’autre côté (nous avions la veille fait honneur de notre présence aux jardins des Tuileries). Sur les hauteurs du pont, l’horizon dégagé nous impose un arrêt. L’impression de flotter au dessus du fleuve et de pouvoir ainsi glisser de monuments majestueux en merveilles architecturales, est grisante. Nous ne parlons plus, nos huit yeux regardent loin devant eux. Quelle chance d’être là ! … là et ensemble. Au bout de quelques minutes d’irréalité nous étions prêts à reprendre notre chemin. Mais, après quelques pas, nous nous sommes aperçus, tous les trois, que tu ne nous suivais pas. Tu étais restée là, accoudée à la rambarde, le regard lointain …tu semblais tellement perdue dans tes pensées que tu ne t’étais même pas rendue compte que nous partions. Je me disais alors – j’espérais – que tes tourments étaient proches des miens, que tu fustigeais la vie de sa maladresse, que tu maugréais contre moi de ne pas te prendre dans mes bras, là, maintenant, tout de suite ! que tu me haïssais de ne pas te dire que je t’aimais …mais vas y, bon sang ! Qu’attend tu pauvre fou ? Je ne savais pas à ce moment là que l’amour pouvait faire rêver à des choses impossibles, faire croire accessible l’inaccessible, transformer un geste ou un mot insignifiant en un soupçon de passion enflammée. L’amour rend aveugle dit-on. Il peut aussi améliorer la vue, en vous faisant voir des choses qui n’existent même pas en réalité

Re: Proverbe chinois - Le coeur

Le Jeu 04 Mars 2004, 16:33  sur Citations, 0 commentaire
PetitPrince a écrit:
Le fond du coeur est plus loin que le bout du monde.

Proverbe chinois


Le coeur est toujours dans un état transitoire, il se gonfle et se dégonfle à l’infini ... quand il est à plat, le fond du coeur est facile à atteindre. S’il est gonflé à son maximum, on en voit jamais le bout ...du coeur

La tulipe...spécialiste en malaise cardiaque.

médecin de l'âme

Le Mer 03 Mars 2004, 19:33  sur Un monde parfait, 0 commentaire
Des mois que nous n’avions plus de contacts. Inattendue mais tant attendue, tu reviens vers moi. Comme si tu avais senti mon malaise et deviné que ton retour me ferait un bien fou.

La consultation a démarré sur un SMS surprise, une piqure de rappel de nos moments partagés. Quelques messages sans ordonnances échangés ainsi et on se dit qu’on est fou, qu’on devrait s’appeller.

La sonnerie du téléphone comme une porte qui s’ouvre sur la salle de mes attentes. Ta voix, un massage cérébral. Tu as l’air plus sereine que jamais, heureuse, épanouie. Cela suffit à me redonner le sourire. Ta tendresse, anti-douleur au compte-gouttes, paracétamol en phrases génériques. Tes paroles en anti-stress, soulagement de l’esprit, Prozac de mes tourments. Tes mots-compresses qui calment les brûlures, ta douceur qui panse les plus profondes blessures.

Médecin de mon âme, médecin malgré elle.

le grand cirque

Le Dim 29 Fév 2004, 14:22  sur L'amour en vrac, 0 commentaire
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs
Bienvenue au spectacle dont vous êtes les acteurs !...

Acrobate, passer les obstacles en souplesse
En toute occasion faire preuve d’adresse
En contorsions de l’esprit, dépasser ses faiblesses
Plier ses malheurs en 4, se pencher vers la tendresse

Troubadour, avoir dans son sac suffisamment de tours
Pour se jouer de la vie comme d’un mauvais public
Jongler avec des coeurs épris, aimer sans détours
Sentir dans sa main que viendra bientôt le déclic

Clown , sourire rayonnant sur la piste aux étoiles
Seul dans les coulisses, la souffrance se dévoile
Derrière un nez rouge cacher aux autres son intérieur
Ce monde dont ils ne soupçonnent pas la lourdeur

Dompteur, de pensées agressives, d’envies carnassières
Maîtriser ses passions, résister à la folie meurtrière
Dominer sa peur et cet instinct de tueur
Pour ne voir dans ces yeux qu’une douce lueur

Trapéziste de l’amour, s’envoyer en l’air, s’effleurer
S’envoler, se lacher pour mieux se rattraper
Se faire peur en défiant le vide ...ô misère !
Parfois se rater...s’écraser, chagrin contre terre

Equilibriste des sentiments, jouant sur la corde raide
Maudire son âme, à son coeur demander de l’aide
Aux vertiges des sens, opposer les lois de la gravité
Mais nous finirons plus bas que nous avons commencé...

La tulipe noire ...9 juin 2003

A bout de souffle - Les hurlements de Léo

Le Ven 27 Fév 2004, 00:06  sur La vie à deux, 0 commentaire
Les yeux ébouriffés de complexes,
J’me rafistole tant bien que mal,
une allure empruntée à un héros d’cinéma qui ignore l’existence des couleurs,
un sourire aussi avenant qu’une porte de prison qui connait l’existence des voleurs,

J’suis partout comme ailleurs, transparent et tout seul,
second rôle dans un film noir et blanc,

Elles ont trop vécu, entendu ! tes leçons d’politesse,
je les oublie, je regarde devant moi
elles sont trop crues, superflues,
tes leçons de tendresse,
tes caresses me laissent un goût de tristesse

Les yeux ébouriffés de détresse quand elle m’envoie me faire foutre tranquillement,
en me disant qu’j’suis plus drôle,qu’mes amis sont pénibles,
tu préfères sans aucun doute, la version édulcorée de notre love story spaghetti, dans laquelle madame serait servie

Il va sans dire que je n’ai pas su regarder devant moi,
il peut en rire celui qui s’accroche à ton bras

elles ont trop vécu, entendu ! tes leçons d’gentillesse,
je t’oublie, je te laisse derrière moi,
Elles sont trop crues, superflues, tes belles leçons de fesses,
je n’y crois plus, je t’aime pas, je te laisse

Les yeux éclaboussés de clichés, elle déambule, soigne le mâle par la racine,
elle passe l’éponge sur notre péloche de série b, nos repas trop arrossés, nos gueules de bois pas assumées, nos histoires d’endimanchés, nos rock’nroll d’supermarchés,
la vie d’un acteur amateur et d’une actrice un peu raté
qui sont partout comme ailleurs, transparents et tout seuls,
à bout de souffle dans un film noir et blanc.
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La vie à deux 7 sur 185 3.78 % 11.11 %
Les liaisons sulfureuses 7 sur 276 2.54 % 11.11 %
Un monde parfait 6 sur 247 2.43 % 9.52 %
La séduction 4 sur 210 1.9 % 6.35 %
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